vendredi 4 décembre 2015

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR122 Gommegnies - Loquignole Etape 46

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 122

Gommegnies - Loquignole Etape 46

Du 24 Aout 2015 au 28 Aout 2015
 

Le code mobile de cette randonnée est b309103
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

 Etape 46  Gommegnie - Loquignole 28 km    

  Mardi 25 aout

  km    Temps      arrêt         V/d       V/g     Dénivelé  
  28      5h21      0:49mn       5,2       4,5        225 +


Malgré un très bon accueil et une belle chambre, la nuit n'a pas été calme. Nous sommes en aout et nous avons eu une tempête d'un mois de novembre. Les rafales de vent rabattaient la pluie sur le velux et les tuiles. Ce matin je suis parti sous la bruine. Je serais en Bretagne ; je dirais que cela partira avec la marée, mais je suis dans le nord, loin de la mer et malgré tout la pluie est partie vers 10h00 (avec la marée). L'éclaircie s'est maintenue la journée. Un pale soleil  a même fait son apparition. 

Mon itinéraire est en demi cercle, A vol d'oiseau mon point de chute n'est qu'a 6km et j'ai cherché le GR toute la journée. Comme je l'ai déjà écrit, je prépare mon parcours plusieurs mois à l'avance. Le met à jour une fois ma chambre trouvé. Cette semaine rien de ce qui m'arrangeais en logement n'a pu se faire, alors il a fallu improviser au dernier moment. Aujourd'hui, Je voulais absolument visiter Le Quenoy. Un village ce trouvant dans une enceinte Vauban. Je voulais voir si comme à Blaye en gironde, je trouverais une organisation militaire à l'intérieur, et plutôt touristique, ou une coquille vide. Pour mi rendre j'ai pris un  très jolie sentier jaune, tracé sur la carte c'est tellement rare qu'il faut le préciser et l'emprunté. Le parcours doit également emprunter le GR 121 C et je dois retrouver le 122 mais ou ? La trace sur la carte n'est pas évidente. Le 122 passe à quelques km du Quesnoy, mais le 121c traverse le Quesnoy la liaison se fait à Lorgnie. C'est au moment d'écrire mon topo que je trouve tout ses renseignements. Je pense toujours que sur place je trouverais des panneaux d'informations. Mais non, on ne trouve rien et l'on passe de l'un à l'autre sans savoir. Pour être sur de son coup, il faut certainement acheter le Guide des GR, ou préparer un topo écrit, chose que je ne fais avant de partir. Le topo je le fais après, pour vous, pour vous donner l'envie, ou pas, de partir.... Après coup j'ai trouvé sur internet que le GR 121 : était décliné en trois sentiers.

Le 121 : de Equihen - plage (entre le Touquet et Boulogne) à Bon Secours. 
Le 121 C :  Aubigny au bac (Entre Douai et Cambrais) à Le Quesnoy (Voilà pourquoi je le retrouve aujourd'hui. 
On trouve tout bêtement le renseignement sur le site des GR de la FFRP (http://www.gr-infos.com/gr-fr.htm)
Mais sur la carte on trouve également un 121B que je n'ai pas vu sur le site, et que j'ai pourtant emprunté, pratiquement dans ça totalité de Bailleil ou j'ai quitté le 128, partant sur la Belgique, et Marchienne ou j'ai retrouvé le 121. Tout cela est un peu compliqué. 
Comme je n'ai pas internet en rando il m'est difficile sur le moment de donner des réponses à mes questions.
Revenons à notre itinéraire un peu biscornu. 
reste d'une ancienne sucrerie
Me voilà donc partie sous la bruine. je reprend le chemin d'hier réalisé en voiture et me rend compte que j'aurais pu allégrement le faire à pied. Mais une aide, ne se refuse pas. Faut bien avouer que j'étais de toute façon très fatigué, étant debout depuis 4h00 du matin. J'ai revu un peu le départ du circuit, la départementale ne m’intéresse pas trop et, j'ai remarqué sur la carte GPS un chemin parallèle. Au cimetière je quitte le bitume pour un chemin qui sur la carte semble simple mais sur le terrain, pas si évident que cela. J'arrive bien sur la petite route me permettant de rejoindre la D942. Ma première trace était plus simple D87
château de la motte

 puis D 942. Ces petits chemins et cette route sont bien plus sympa. On longe la D 942 parsemé de maison et avant le village de Frasnoy nous trouvons sur la droite un petit sentier entre deux clôtures comportant un balisage jaune. Le chemin ("Les caches" comme on les appelle par ici) est très marécageux, nous retrouvons l'Aunelle au creux du vallon et nous conservons les pieds au sec grâce à des grosses dalles posées au sol, je vous rassure elles ne vont que jusqu'à l'abreuvoir. Dans le trou d'une haie j’aperçois une grande cheminée, je ne saurai jamais ce que c'est. Enfin ci, je l'ai su en cherchant sur internet ce doit être la cheminée d'une ancienne sucrerie, qui a fonctionné entre 1850 et 1893. (http://www.mairie-frasnoy.fr/docs/Caches_description.pdf) 
Le chemin ce divise en deux. j'ai pris celui de droite (le plus haut) en suivant le balisage jaune. Sur la carte GPS, je n'ai pas su voir ci le chemin de gauche débouchait ou pas, il passe entre deux masses de bâtiment et j'ai eu peur de trouver une clôture. Maintenant je peux vous dire qu'il débouche. Nous arrivons sur une route et entrons dans Frasnoy [Ce nom est une forme de Fresnoy et indique que ce village s'est formé sur un terrain défriché, auparavant couvert de frênes, ou qu'il s'est élevé à proximité d'un bois de frênes. Chose remarquable, c'est que dans le patois local on dit frane pour frêne et que l'expression patoise se rapproche plus de la racine latine que le mot français. (http://www.mairie-frasnoy.fr/histoire_frasnoy.html)] Nous passons devant le château Motte, dont nous n’apercevrons que les tours [Au Moyen-Age Frasnoy est une terre de la seigneurie de Gommegnies ; cependant le service d’ost et de chevauchée est dû au comte de Hainaut. La seigneurie de Gommegnies ayant été démembrée au XVIIe siècle, la famille De Fontaine de Valenciennes acquiert la seigneurie de Frasnoy et de nombreux droits qu’elle conserve jusqu’à la Révolution. Au XIXe siècle, après avoir récupéré une partie de ses biens, la famille De Fontaine fournit des maires à la commune. Puis la famille L’Epine fournit maire et conseillers généraux, le baron de l’Epine faisant reconstruire l’église Saint-Clément en 1857. La commune comporte un château du XIXe siècle, bâti sur l’emplacement d’un château plus ancien, qui fut propriété en 1905 du baron de L’Epine puis d’Eugène Motte avant d’être pendant un temps une école d’agriculture. (http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IA59002855)]
Ils ont su conserver leur haies
 Traversons le village toujours en suivant le balisage jaune, après l'église nous empruntons un chemin intra muros balisé en jaune et trouvons une information Promenade de Somme Ghislain 8 km 2h00.
Nous traversons des champs d’élevage, ou les agriculteurs ont su conserver les haies afin de pomper l'eau de pluie et conserver une prairie bien verte sans être détrempé. Nous débouchons sur une route face à un camping perdu en pleine campagne. L'anecdote fut que son jeune gardien était devant la porte et qu'il ma accompagné un bout de chemin pour me poser des questions, d’où je viens ou je vais. Qu'il a fait un marathon de la marche entre Maubeuge et une ville dont
t'as beaux yeux...
j'ai oublié le nom à 50 km de la. Il me semble bien qu'il ma dit cinquante et dans un temps qui ma paru court ; dix ou douze heures. Je quitte le sentier jaune, et ne suis pas ma trace GPS je continue la D 942 qui me semble plus court que le crochet tracé. Du coup je ne comprends plus le balisage rouge et blanc que je rencontre à un carrefour. Mon extraie de carte papier ne me renseigne pas plus. Si j'avais suivi ma trace j'aurai rencontré le GR 122 et au Lorgnies  j'aurai trouvé la fin du GR 121C que je suivais jusqu'au Quenoy. J'ai suivi mon intuition et j'ai coupé. Ce sera la semaine des coupures. Je ne suis pas motivé par ce tronçon, j'ai le moral, mais je manque d'entrain, de volonté. A quoi sert tout ses détours, puisqu'en allant tout droit on voit la même chose....... Je me souviens, il y a quelques mois, je me  motivais en
disant ; je fais le GR, il faut que je face ce GR jusqu'au bout. Avec toutes ses réflexions, j'arrive au Quenoy ville fortifiée. Fortification à la Vauban, avec mur en étoile et douves rempli d'eau, du moins d'un cote et a l'interieur le village. je trouve cela formidable. Ici cela vie, et pas uniquement pour le touriste. On y trouve maisons d'habitations, mairie, église, commerces, parc, enfin une vrai petite ville avec des habitants, et malheureusement des voitures. J'avais besoin de faire quelques courses et j'ai trouvé un petit supermarché en centre ville, cela ma évité les quatre kilomètres (allé-retour) pour me rendre dans la zone commerciale. [Le Quesnoy est d'abord attesté sous des formes latinisées accompagnées du nom de son prétendu fondateur,
Le Quesnoy

le dénommé Haymon ou Aymond : dans les chartes latinisées d'après le picard du XIe au XIVe siècle; Haismont-Caisnoit; Le Kaisnoit; Le Caisnoy; Caisnoit; Quesnoyt.
La forme « Quenoy » est l'équivalent picard du français central chênaie.
À la fin de la Fronde (1654), la ville est prise par l’armée royale française de Turenne. La cité qui n'avait jamais été française le devient pour le grand plaisir de la cour. Le jeune roi Louis XIV reçoit la ville en cadeau de sacre.


La ville est alors prise en main par un homme de Mazarin, Talon dit du Quesnoy, qui administre la ville qui ne devient officiellement française qu'en 1659 par le traité des Pyrénées. Bastion avancé du royaume de France jusque 1678 date à laquelle Valenciennes devient française, les 
 
 fortifications du Quesnoy sont modifiées et renforcées par le tout jeune Vauban qui fait en quelque sorte ses « classes » dans la cité. Les cinq bastions existants sont modifiés ou complétés pour créer un corps de place de huit bastions. Les secteurs nord (bastion royal) et sud (bastion du Gard) sont les plus représentatifs de l'action de Vauban au Quesnoy.
            diviser les étangs de réserve en deux, connus de nos jours sous les noms d'étang du Pont Rouge et de l'étang béni. Ces deux étangs, réserve d'eau pour inonder les fossés en cas de siège, étaient complétés par deux autres étangs aujourd'hui disparus (l'étang d'Aulnoye et celui de l'Écaillon en forêt de Mormal).                               
 

Le XVIIIe siècle, c'est-à-dire le règne de Louis XV et le début du règne de Louis XVI, fut relativement paisible pour la frontière du Nord. De fait, les voyageurs de passage en la cité s'étonnaient de 

l'amabilité des Quercitains qui y gagnèrent une flatteuse réputation puisqu'il était dit « Au Quesnoy, les jolies gens », c'est-à-dire-les personnes polies.
La ville du Quesnoy a en quelque sorte raté le virage de la première industrialisation du XXe siècle. À la différence des villes voisines de Valenciennes ou de Maubeuge, la métallurgie ne s'y est pas développée. 
Une activité artisanale s'y est toutefois solidement maintenue jusque 1945 puisqu'une centaine de cordonniers y étaient encore recensés. Les cordonniers travaillaient chez eux pour une entreprise locale. Une verrerie 

périclita après la Première Guerre mondiale. Dans le quartier de la Bellevue, les vestiges d'une usine attestent de la présence d'une ancienne fabrique de poteries.
Les années dites des «Trente Glorieuses» virent se développer une activité industrielle en périphérie de ville. Aujourd'hui, l'activité économique est principalement fondée sur le tourisme et le commerce de proximité. La ville avec ses remparts, ses étangs, son histoire (bivouac des armées révolutionnaires ; monument des Néo-Zélandais) est une des attractions touristiques à la lisière du Valenciennois. Le Quesnoy accueille beaucoup de petits commerçants ainsi qu'une zone commerciale de taille plus que respectable pour une commune de moins de 5 000 habitants (les portes de l'Avesnois). ( extraie de wikipédia)]

La route pour rejoindre le GR n'est pas formidable, peu large et avec des voitures. La route du GR n'est pas beaucoup mieux. nous passons devant le château de Potelle, que malheureusement le mur d'enceinte et la végétation ne me permettra pas de photographier. [Ancienne place forte du Hainaut, le Château de Potelles fut bâti vers 1290 par Willes (Gilles) de Mortagne, seigneur de Potelles (dont la chapelle conserve un fragment de pierre tombale). Il était au nombre des chevaliers qui allèrent en 1326, en Angleterre soutenir la cause d'Isabelle de France et de son fils, le futur Édouard III d'Angleterre, gendre du comte Guillaume Ier de Hainaut.
L'édifice doit à la robustesse de sa maçonnerie de grès taillé d'avoir préservé l'essentiel de son caractère médiéval. Protégée par de très larges douves alimentées par des sources et traversée par la Rhônelle, son enceinte polygonale irrégulière renforcée de tours cylindriques a conservé ses gros murs extérieurs, où l'on remarque, à côté de nombreuses meurtrières bouchées, plusieurs fenêtres à meneaux de pierre.
À l'origine précédée d'un pont-levis et défendue par une herse et un assommoir, l'entrée est prise entre deux tours rondes percées de longues archères élargies postérieurement pour permettre le passage des armes à feu. Les anciennes dépendances qui occupent le fond de la cour ont été privées de leur étage après l'incendie de 1640. La tour ronde qui leur fait suite renferme une prison, authentique cul de basse fosse accessible par un œil percé au centre de la voûte, et muni de latrines donnant dans les douves, au-dessous du niveau de l'eau. La petite tour en encorbellement à l'extrémité du corps de logis, d'abord cylindrique, puis quadrangulaire, se prolongeait en haute guette détruite en 1793.
La destruction de la tour et de la galerie qui faisaient face au corps de logis a permis au début du XVIIIe siècle d'ouvrir largement la cour sur le parc. (extraie wikipédia)] Nous coupons la D 951 et je retrouve enfin le GR 122. Nous sommes sur un chemin dans les champs. Midi approche. Je cherche un emplacement pour mangé, mais les pluies ont un peut détrempé les prairies. Même avec un plastique au sol j'ai peur d'en ressortir les fesses mouillées et le pantalon tout terreux. Mon chemin débouche  sur la D 932. Logiquement je dois partir à gauche et faire un crochet avant de retrouver la grande foret de Mormal. Depuis mes interrogations sur l'itinéraire
 avant mon arrivée au Quesnoy, j'ai la carte papier (mes extraies de carte) dans la main et mon instinct me dit : coupe en prenant a droite. Avantage ; la marche en bordure de la Départementale sera moins long, puis une petite route sur la gauche et je retrouve le GR 122. donc c'est parti par la droite. J'arrive rapidement au carrefour avec la D 951 et surprise je retrouve d'anciennes marques rouge et blanche. Oublié certainement lors d'une ancienne modification . Cela cela est de bonne augure....... Mais, je n'ai pas retrouvé le passage du GR. A l'endroit ou, sur le GPS ma trace devait retrouvé les marques rouge et blanche, je ne retrouve rien. Sur la gauche il y a bien un chemin mais je ne voie pas de traces de peinture et le chemin ne semble pas avoir été utilisé depuis longtemps. A droite, je n'ai rien. La parcelle est en exploitation, on ne voit plus le chemin, encombré par les grumes et les houppiers que les bûcherons on coupés. Je devais traverser la foret de Mormal à cet endroit. [Avec ses 9 163 ha, la forêt de Mormal est le plus grand massif forestier du département du Nord et de la région Nord-Pas-de-Calais. C'est le seul abritant une population de cerfs (ayant pour origine, comme les sangliers et chevreuils, une réintroduction, car les grands mammifères y avaient totalement disparu, à la suite d'une chasse intensive après la Révolution française).
C'est une forêt publique et « domaniale » et donc gérée par l’Office national des forêts (ONF) sous le contrôle du ministère de l'Agriculture. Elle est principalement constituée de futaies de chênes pédonculés (80-90 ans), hêtres, charmes, frênes.
Les arbres y sont tous relativement jeunes, car la forêt a été presque entièrement coupée lors de la Première Guerre mondiale et à nouveau surexploitée lors de la Seconde Guerre mondiale. (extraie wikipédia)]   Je continue la départementale. Je trouve un coin pas trop humide pour manger et j'en profite pour regarder la carte. Au carrefour suivant, je trouve une "voie" (elle est en blanc au lieu des pointillés des autres traces) me permettent  de rejoindre le GR et Loquignole. Cela fait un sacré crochet, moi qui voulait couper..... En effet  au carrefour je trouve une route forestière en dur et je retrouve un peu plus loin le balisage.

Vu le parcours, le balisage, et ce grand détour que je viens de faire je décide de rester sur ce chemin goudronnée au lieu d'emprunter le GR qui serpente dans la foret et vient couper ce chemin à trois reprises. Cela m'évitera de salir mes chaussures sur des sentiers plus ou moins boueux avec les pluies d'hier (ou va ce cacher les mauvaises raisons pour couper.) J’emprunte le GR au dernier croisement. Si je continu tout droit je serai obliger d'utiliser une départementale pour rejoindre mon but. Je le regrette rapidement, Je le perds, m'en aperçois pas tout de suite, le chemin est tout droit et je ne regarde pas le GPS. J'ai du louper la balise au moment ou je regardais mes pieds, pour éviter les flaques d'eau et ne pas glisser sur ce terrain boueux. J'improvise une nouvelle fois, mais cette fois ci je salis mes chaussures car c'est un chemin de terre. je retrouve mon balisage, mais le balisage est soit
intermittent ou manquant. Maintenant je me fie qu'à ma trace. j'arrive à Loquignole ; village perdu au milieu de la foret. Je retrouve du balisage, que je perds au niveau de la route. Je suis presque arrivée et fait plus trop gaffe aux traces. Le village est agréable. je retrouve les traces du GR me faisant passer par un petit parc aménagé pour les enfants (me semble t-il) et entre de nouveau dans la foret. je couche au milieu des bois dans une chambre d’hôte qui devait être un ancien hôtel. Dernière coupure j'emprunte la D 233 passant devant mon gîte au lieu de faire le détour dans la parcelle, et je retrouve le balisage juste devant la maison. Demain j'ai la fin de cette foret avec le GR 122, mais j'ai déjà repéré deux chemins en dur venant couper mon tracé. Je pense que je vais encore couper. La façade fait bien penser à un ancien hotel. La disposition des pièces font aucun doute, on a l'entrée, un long couloir sur la gauche, le bar et derrière, la sale de restaurant transformé en espace

Château de la Motte
petit déjeuné. Sur la droite les appartements privés. Vers le fond l'escalier menant aux chambres ou les numéros on été remplacés par des photos d’animaux, mais les propriétaires parlent en chiffre. Il me semble que je suis seul. La propriétaire m'informe qu'au village il y a une auberge qui fait un plat unique "la flamiche" (c'est une tarte au maroilles fromage du coin.) (En effet nous sommes passés devant l'auberge en entrant dans le village.) La seule auberge ouverte le soir et toute la semaine. Sur internet j'avais remarqué quatre restaurants, deux dans le village, mais l'un n'est ouverte que le week-end et les autres sont en plein milieu de la foret. Mon hôtesse ajoute, si vous désirez je vous y reteins une place et je vous y emmène en voiture.
Loquignole

 Bien que j'avais prévu à manger, j'ai trimbaler une boite de petit pois pour deux depuis Le Queynois n'ayant rien trouvé de moins gros en légume. Malgré leur nom "une boite de Petit Pois c'est lourds". j'accepte ce dîner à l'extérieur. Elle ajoute, je demanderais à l'aubergiste si elle peut vous ramener. L'auberge par la route est à moins de 2 km. En fin d'après midi, j'entends des voix dans le couloir. Je ne suis plus seul à l'étage. 

 
 
 
 
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