jeudi 3 septembre 2015

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 49 Etape 1007 - Jabron - Mons

La numérotation pour cette partie va être descendante. J'ai décidé de partir du plus montagneux vers la mer afin d'éviter les orages de montagne. Je me dis que plus proche de la mer, j'aurai la pluie et peut être pas l'orage. J'ai également beaucoup plus de routes me conduisant à des villages pour me mettre à l’abri.

 
Le code mobile de cette randonnée est b308204
 
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Mai 2015

  Jabron - Mons Etape 1007    en                                                                                             

Mercredi 27 mai
km     temps     arret    V/d     V/g   Dénivelé   hauteur maxi
31      6h54         1h       4,5     4           1102           1462m


Une rude journée m'attend une trentaine de kilomètres et surtout 1100m de dénivelé positif sans parler du dénivelé négatif, car tout ce que je monte va bien valoir le descendre vu que je me dirige vers la mer. Il faut absolument franchir cette barre rocheuse du Lachens 1640m mais nous passerons son col à1400m. A la chambre d’hôte on ma prévenu, c'est un long parcours et pas facile. Avant de retrouver ce que j'appelle les prés alpes, et la « plaine » cet espace plus ou moins vallonné situé 
Gorge de l'Artuby
derrière l'Esterelle. Je n'ai pas trouvé d'autre moyen que cette énorme distance au milieu de mon parcours pour rejoindre Grasse. Le village de la Bastide ou se trouve un hôtel et certainement des chambres d’hôtes, ma semblé à une distance trop courte pour faire cette étape en deux fois. A la chambre d'hôtes on me dit que des randonneurs ont fait le chemin inverse, exactement le même entre Mons et Jabron. Il n'y a pas de raison que je ne réussisse pas. mais j'ai toujours une crainte avec les barres rocheuses, les ravines et les pierriers. Durant la nuit mes affaires ont séchés, mais pas mes chaussures. 
future essaim naturel
Me voilà partie par la route, puis un chemin champêtre. L'herbe gorgé d'eau mouille un peut plus le cuir, mes chaussettes et mes protections sont de nouveau mouillées. Ensuite nous suivons une longue clôture, très long grillage, très, très, long grillage en bordure d'un chemin forestier qui grimpe. Ce grillage entoure, comment dire ; tout un vallon, c'est le domaine de Cuiros Cette partie de la montagne a été acheté par un Emir qui a créé une entreprise d'élevage d'animaux sauvages style  : Biches, cerfs, chevreuil. Il organise de temps en temps une chasse aux gros gibiers. 
Pont de Bargème
Cela amène semble t'il beaucoup de polémiques dans le pays. De plus, la maison ou les maisons qu'il a fait construire, ou qu'il a rénové n'est pas tout a fait dans le style du pays. Alors qu'hier nous avons traversé une propriété avec une grosse bâtisse qui semblait être en rénovation. En réalité elle est plus ou moins à l'abandon. Si je me souviens bien ce que l'on ma dit, le propriétaire ayant fait de grandes ouvertures sans autorisations (nous sommes dans un parc naturel on ne peut pas faire n'importe quoi) les travaux ont été arrêtés. Il semblerait que notre administration soit un peu moins regardante avec le propriétaire de ce domaine. Personnellement cela ne ma pas choqué, la clôture est en bonne état, la maison ou les maisons, sont loin en fond de vallon, il y aurait des arbres autour on ne la verrait même pas. Mais la loi c'est la loi et elle doit s'appliquer à tous. Ce qui me choque le plus c'est que l'on puisse acheter un bout de montagne dans un parc naturelle. Première grimpette réussi, je ne sais pas si c'est grâce ou a cause de la propriété mais pour cette grimpette nous utilisons principalement de la route forestière et l'on monte certes longtemps, le long des montagnes des deux Chées et du Montados, mais on monte doucement. Passons sur le pont de Bargème en dos d’âne au dessus de l'Artuby.
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 [ L'Artuby prend sa source à La Foux de Peyroules. Pour finir son parcours en se jetant dans le Verdon après être passée sous le pont de l'Artuby (182 m) où l'on pratique le saut à l'élastique. L'Artuby passe dans un canyon de 18 km de long pouvant aller jusqu'à 200 m de profondeur de Comps-sur-Artuby jusqu'aux gorges du Verdon où il finit son cours, du côté de la Mescla (la boucle formée par le Verdon au contact de l'Artuby) elle a une longueur de 53,7 km (wikipédia)].
 Ensuite nous sommes dans une espèce de vallée tout en longueur quelques villages sont la, perdus au pied de la montagne. Nous arrivons à Saint Laurent, je passe entre deux maisons et j'en vois deux autres et une chapelle. Ce hameau est perdu dans la montagne. A une époque ancienne c'était peut être un village d'estive. Les agriculteur et éleveur prenant leur maisons d'été pour profiter des terres et des pâturages d'altitude. Aujourd'hui résidence secondaire. Certain village sont magnifiques, comme Bargème avec son beaux châteaux moyenâgeux à moitié en ruine à son sommet. Malheureusement avec un parcours de ce type, difficile de ce détourner. Le GR passe au pied du village, alors je ne fais pas l'effort du détour, je fais mes photos du bas. [Le château est construit au XIIIe siècle par les Pontevès. La seigneurie de Bargème appartient à la famille de Pontevès depuis 1220. Foulques de Pontevès (?-av.1337), lieutenant du sénéchal (1317), viguier d'Avignon (1333), chevalier, conseiller et chambellan du roi Robert.
Bargème
En 1342, la communauté de Bargème est rattachée à la viguerie de Castellane (actuel département des Alpes-de-Haute-Provence) par le comte de Provence.
Pendant les guerres de religion, le château était occupé par Jean-Baptiste de Pontevès (1505-1579), lieutenant pour le roi en Provence, seigneur du lieu, un vieillard tyrannique n'hésitant pas à s'approprier les biens de ses sujets. Après une sourde révolte qui a vue tout les fils héritiers de la seigneurie mourir subitement.
Les biens passent à un fils cadet, Foulques ou Fouquet VII de Pontevès-Bargème. Il a d'abord été accusé d'avoir été l'inspirateur du crime de son neveu et condamné à mort par sentence du grand sénéchal avant d'être absous par le Conseil privé du roi. L'entreprise de démolition du château est commencée pendant ces évènements. Le château est resté abandonné tout en continuant à appartenir aux Sabran-Pontevès. extraie wikipédia)]
Ici l'on comprend bien mon choix de CHEMINEUX. Avec une étape plus petite j'aurai pu m'y attarder. Je me demande toujours comment on peut vivre à l'année dans ces villages, loin de tout.
Le chemin continue dans une longue vallée, entre la montagne de Brouis et des Serres (serre, montagne à longue crête dentelée). Nous arrivons à Estang encore un bourg loin de tout. Je fais une pose. Ici le GR à été dévié, mais je n'ai pas vu la trace de ce virage sur la droite, après la pose dans une cour de ferme, j'ai bien vu une croix m'interdisant de rentrer. Mais rien autour. Que de la prairie. Le GPS ma fait rejoindre la trace en passant dans un pré. J'ai franchi deux barrières à moutons plus ou moins couchées au sol, pour retrouver un chemin,cela ne ma pas inquiété nous trouvons des pancartes un peut partout nous demandant de faire attention au pâturage. C'est dans le chemin que cela ma préoccupé, le balisage à été effacé, on marche entre deux clôtures et des panneaux propriété privées ont fleuries un peu partout. Je rentre dans le village de la Bastide, ou une dame s'occupe de ses fleurs, elle me regarde d'un drôle d'air.... après le bonjour, je lui dis que j'ai du me tromper, que je dois être sur l'ancien sentier. En effet me répondit t'elle, le nouveau passe vers le cimetière. Le GR à été détourné, à la demande des propriétaires, les randonneurs ou autres usagés du chemin, n'étant pas respectueux des lieux. Je traverse ce gros bourg et ne vois pas le cimetière. [Le village est situé au pied du Mont-Lachens, le plus haut sommet du Var (1.714m), la Bastide se blottit dans une vallée exiguë noyée de verdure, de ruines et de vestiges historiques au milieu desquels s'élèvent des chênes plusieurs fois séculaires. extraie : (http://www.visitvar.fr/provence-cote-azur/le-var/dracenie/la-bastide)]

L'Estang
 Seule lieu de la semaine ou je verrais des commerces. Seul commerce dans ce parcours. (A Mons il n'y a rien. sauf un boulanger faisant traiteur, mais il est fermé le mercredi. Ça je le saurai plus tard.) [le ‘Toit du Var’, le Mont Lachens. Culminant à 1715 mètres (ou 1714, il y a débat), il offre depuis son sommet un panorama exceptionnel : la vue s’étend du massif de la Sainte-Baume à l’ouest, jusqu’au massif du Mercantour à l’est sans oublier la vue sur la méditerranée. Certains chanceux pourront même apercevoir la Corse mais, avouons le, uniquement lorsque les conditions climatiques sont favorables ou bien, mais il est plus difficile de maîtriser ce facteur, lorsque la Corse accepte de se dévoiler.
La Bastide
Vous pourrez assister à un ballet aérien exécuté par différents rapaces : buses variables, aigles royaux voire même quelques vautours fauves tout droit arrivés des Gorges du Verdon.
L’accès en son sommet est plutôt aisé. Soit par le chemin d’Esclapon par l’adretSoit en quittant la D21 à hauteur du Col de Clavel par l’ubac.
Les marcheurs pourront, au départ de Mons, s’essayer à cette randonnée sportive de 5h et 1100m d’ascension (en prévoyant une voiture pour le retour) en suivant le GR 49. Vers le sommet, une table d’orientation vous présentera le panorama.
(http://www.paysdefayence.com/fr/decouvrir/nos-espaces-naturels/mont-lachens/ )] Et c'est partie pour une nouvelle grimpette, il me semble avoir vu sur un rocher en bordure de la route l'altitude de gravé : 1000m. Au départ c'est une route ensuite un chemin forestier. Pour grimper cela grimpe, mais qu'elle paysage, plus d'arbres, plus de foret, comme dans la première partie, seul les barres rocheuses nous coupe l'horizon. Le sommet est encore loin, je me sens perdu dans la nature, mais la civilisation, n'est pas loin, planeur et parachute ascensionnelle m'observe de haut. En effet le chemin est facile, large, bien empierré, avec un degré de pente facile a gravir. De temps en temps nous apercevons le haut des antennes de communication. De ciel bleu, je passe à nuageux, en haut je fais une pose. longue pose ou j'essaie de faire sécher mes chaussures et mes chaussettes auprès d'un soleil qui malheureusement est intermittent. Bon j'ai réussi a obtenir une ampoule au pousse gauche. Quand je pense que j'ai acheté des chaussures neuves afin d'éviter ce problème. L'année dernière j'avais eu la même chose à Saint Omer. Mes Mérel n'étant plus imperméable. Je suis bien la haut, 1400 m un peu seul peut être (Nous ne montons pas jusqu'au sommet au niveau de antennes.) Dans la monté on domine toute les montagnes et il me semble que la-bas dans la brume ce n'est plus le même bleu ce doit être la mer. Au dessus, les antennes de transmissions, mais du chemin on ne les voient pas, encore au dessus, un couple d'oiseaux de proies, 

puis quatre, puis six, peut être dix ou douze. J'apprendrais plus tard que ce devait être des vautours. Adossé à un rocher à l’abri du vent, je fais sécher, chaussure et chaussettes, il ne fait pas assez chaud pour retirer le maillot et le faire sécher. Le soleil joue à cache cache avec les nuages, il me reste de la route à faire, et je commence à avoir frais, le dos est trempé de transpiration. Après avoir mangé je repars, franchi plus ou moins ce que l'on pourrait appeler un col et la descente commence. Une longue descente, très longue descente dans la foret d'Esclapon, normale j'ai dit cela pour la monté, mais la, c'est pire. Les conditions n'étant pas les mêmes. Ici l'on comprend l'expression randonnée sportive du topo et les 5h00 de marche en venant de Mons. La monté était confortable sur un large 

chemin comportant une inclinaisons permettant à une voiture 4*4 de monter (faut bien vérifier les antennes) mais de ce coté c'est le sentier, roide (Ancienne forme de raide), comportant de nombreuse pierres instable. Un calvaire. A un moment je me suis dis : Mais ce n'ai plus le sentier ! j'ai du suivre la ravine au milieu des cailloux de l'écoulement des eaux. Mais non, c'est bien le sentier, droit parallèle à la pente, donc à l’écoulement des eaux. Je vois du balisage "j'suis" toujours sur le 49. Mais pieds buts dans le bout de mes chaussures. Je me pose la question ; comment peut on grimper cela ? Tout les cinq pas  ont doit s’arrêter pour reprendre son souffle. Cinq heures pour monter, oui, oui, cela ne m'étonne plus. (Enfin pas tout a fait cinq heures de grimpe, nous le verrons plus loin un terrain militaire, nous oblige a faire un grand détour dans la vallée au pied du mont.) Les chevilles fatiguent sur ses cailloux, ou l'on ne sait pas ou poser stablement ses chaussures. Heureusement on a pas le vide, nous sommes en foret. Enfin cela se termine, le reste est moins pentu et même plat. J'ai l'impression de refaire le chemin de ce matin mais de l'autre coté de la montagne. Nous longeons un bon moment un terrain militaire. Pas grand chose à voir coincé entre 
l'adret d'Esclapon et sa foret mais c'est beau tout de même... avoir été la haut....Bon ce n'est pas n'ont plus l'aiguille du midi!!!! après le château d'Esclapon (grosse propriété) mon œil est attiré par un bousier poussant sa boule (je pensais qu'il n'y avait que dans les documentaires que l'on voyait cela. Enfin nous tournons à gauche, ce qui m'indique que mon but est proche. Cette partie toute droite le long de la montagne m'avait un peut désorienté, mais le balisage est bien fait et l'on ne peut pas ce tromper. Enfin des pancartes m'annonce  « Mons » à 1,3 km, à ce moment on emprunte une route et sur une borne,
 je constate que la ville est à 3 km. Peut de temps après nous quittons la route pour reprendre un sentier qui monte. Je n'en peut plus, je suis fatigué, j’hésite.... Un peut moins de 1,9 par le sentier ou un peut moins de 3km par la route qui elle semble ne pas monté ? Allé va pour le sentier (3 km c'est prêt d'une heure de marche et j'ai mal aux pieds. D'un coté mon ampoule et de l'autre une douleur au pouce, je ne sais pas ce que c'est. Mais voilà prêt de 6h00 que je marche dans des chaussures mouillées la peau des pieds est devenue toute molle.) Le sentier est agréable. Retournez vous, le paysage est sublime et dire que l'on vient de la haut. Nouveau croisement de sentier et nouvelle pancarte avec Mons à 1,9 km donc plus j'avance et plus le village recule. devait y avoir une erreur de pancarte. Cette fois ci je le tiens, il est la, accroché à la montagne. C'est beau.
Mons
 [Village perché, construit sur un énorme rocher, village fortifié, village de caractère et de caractères (de montagnards vivant en autarcie), le village de Mons offre un panorama grandiose sur la mer Méditerranée, les îles de Lérins, les Maures et par temps clair, la Corse.
C'est un village tranquille et accueillant avec ses rues pittoresques, ses maisons robustes bâties en pierres du pays. La place Saint-Sébastien offre un panorama exceptionnel
Le territoire, d'une superficie de 7 663 ha, s'étage du confluent de la Siagne et de la Siagnole à 241 m jusqu'au plus haut sommet du Var, la Montagne de Lachens, à 1 714 m. Le village est à 814 mètres d'altitude. Il se trouve à la limite supérieure de culture des oliviers sur la moindre terrasse retenue par des restanques ou faïsses, en pleine région de truffes et de miel.]
Il me reste encore un peut de force pour faire un tour dans le village, tout en recherchant un commerce que je ne trouve pas. Je demande à une brave dame assise sur un banc en pierre devant sa maison (c'est un village piéton. Les rues sont en pente et étroite) elle me dit qu'il n'y a plus rien. Tant pis ce soir ce sera cake salé comme à midi, avec peut être un peu de riz, j'ai toujours mon réchaud au cas ou..... Je cherche ma chambre d'hôte. Pas facile, pas de pancarte, pas de pub. Je me trompe de rue les deux étant parallèles, mais pas sur la même ligne de niveau. Sur internet c'est la seul que j'ai trouvé dans le village, elle ne se trouve pas dans le village historique, elle est dans l’extension de la ville à flanc de montagne. En chemin je m'aperçois qu'il y en avait une autre. La dame est charmante, sa maison est charmante, à flanc de colline dans la rocaille, avec un beau jardin et une vue, mais une vue...... sur ce qu'ils appellent la plaine, puis les petites bosses de l’Estérel, sur la droite des bosses, une trouée nous donne une vue sur les Maures et la baie du coté de Saint 
Raphaël, sur la gauche, la baie de Canne. La propriétaire me voyant béa d'admiration en rajoute : Lorsque le temps est clair, l'horizon est barré par la Corse. Si madame la fier veut bien ce dévoiler (Ça je le rajoute après. Au moment d'écrire le topo) Ma chambre dispose d'une fenêtre sur ce magnifique paysage. Cela valait le coup de casser sa tirelire, c'est l'une des chambres la plus cher de ma saison. Mais je n'avais pas beaucoup de choix, et après 30 km, et 1100 m de dénivelé positif, on y regarde de moins prêt. Avec mon téléphone je n'ai pas de réseau, ou très faible, c'est échec sur échec, enfin cela passe et je rassure mon entourage. La propriétaire est une marcheuse intarissable, elle connait bien son secteur j'apprends que l'on peut y trouver des fossiles. Mais voilà le "chemineux" que je suis n'a 

malheureusement pas le temps de chercher, et de ramasser des pierres, ni de s’arrêter dans les prés pour observer les fleurs. Sur mon chemin interminable le long du terrain militaire, j'ai déjà fait une pose pour photographier un bousier poussant sa boule. Une si petite bête une si grosse boule, parfaitement ronde, on ne le voit pas uniquement dans les documentaires télévisés. Ce sont les limites de cet exercices ; marcher autour de la France, à mon age pour « peut être réussir » il faut faire des kilomètres et l'impasse sur la botanique, la géologie et les détours pour les sites historiques. Impressionné par ce que j'avais fait dans la journée, ma logeuse m'invite à diner le soir. En attendant je me dirige vers la piscine. Non je ne pique pas une tête dedans, je n'ai pas de maillot, l'eau ne me semble pas  bleu, bleu, et à la surface quelques larves et moustiques. La propriétaire m'avouera qu'elle ne sait pas s'occuper de ça piscine, depuis que son mari est décédé c'est un voisin qui fait son possible pour ne pas qu'elle se transforme en cloaque. Je ne me lasse pas de la vue. Le soir dans mon coin salle à manger, car j'ai été servi comme au resto, toujours cette magnifique vue. maintenant ce sont de petits points lumineux qui indiquent les villages. J'ai bien mangé, même trop. Faut manger lorsque l'on marche autant que vous, me dit elle, j'en fais pas autant mais avec mon groupe on dévore après notre périple. 
La nuit fut bonne. Au repos je n'ai pas eu mal aux pieds, malgré l'ampoule et surtout un énorme bleu sous l'ongle du pousse droit. J'ai du me faire mal a force de butter au fond de mes chaussures et de me cogner le bout des pieds sur les pierres et les racines.


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