samedi 4 octobre 2014

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 51 Etape 1003 - Tourette sur loup - Gourdon

GR 5 de Nice à Aspremont - GR 51 Aspremont à Grasse

Le balcon de la méditéranée

Mai 2014


  Carte IGN         Trace GPS & Topo sans Commentaires            Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b305487

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Tourette sur Loup - Gourdon Etape 1003

 KM    Temps    Arret     V/d    V/g    Dénivelé   Altitude maxi (Grosse différence entre le dénivelé de
 21,0    4h42      34 mn    4,6     3,1         656+           940m          la carte et le GPS 230 m d'écart en en                                                                                                   moins pour le GPS)




Je ne me souvenais plus la raison pour laquelle je ne retournais pas chercher le GR 51 à quatre ou cinq kilomètres de la. Je prépare mes itinéraires d'une année sur l'autre, cherche les points de chute et ensuite j'oublie mes options. Cela m'est revenu lors de mon chemin d'approche, c'est simplement pour des raisons de distance. En remontant au GR cela faisait une seconde étape à 26 km, beaucoup en montagne dans la même semaine. Et puis, il y a ces gorges du loup. Sur la carte cela semble escarpée, à la télé vue d'hélicoptère cela ne ma pas rassuré. Je me suis donc dit : Si je ne passe pas, je devrais faire demi tour pour prendre la route. Alors tant pis pour le GR 51, je le rattraperais plus loin.

Et, heureusement que j'ai choisi la plus courte distance (21 km par la route en voiture, 21 km également par le chemin.) La journée de mardi fut longue et a laissé des traces, j'ai mal à l’adducteur droit et à mes cuisses. L’adducteur m'inquiète un peut, il peut me compromette la suite de la balade. Je ne suis vraiment pas un homme de la montagne. Je pense que cette légère douleur provient du fait que le pied n'ai jamais stable sur ses cailloux. les muscles travaillent un peut trop et pas comme d'ordinaire. Je ressens la même
douleur qu'au ski de fond. Et puis je fais peut être des pas trop grand pour la montagne, la dernière monté avant Tourette, ma surpris. Devant un promeneur paisible avec son petit sac à dos grimpant tranquillement ce début de cote, il me semblait qu'il n’avançais pas...... assez vite pour moi, alors j'ai forcé un peu et je l'ai doublé. Mais voilà la pente c'est accentuée, j'ai forcé pour maintenir mon virage d'avance, mais tranquillement il me talonnait, moi je n'arrivais pas à décroché, et j'aurai bien fait une pose, voir même deux dans cette grimpette. Il a fallu attendre la fin de la cote et la bifurcation du GR et du sentier jaune pour que je puise me poser, sans me faire doubler. Je suppose que si ce promeneur, m'avait doublé, alors que j'étais en pose, il aurai eu, et avec raison, un large sourire. Aujourd'hui, je le paie cache. Il y a aussi les 2272 mètres de dénivelé total qui commence à peser. 
De Tourette sur Loup nous empruntons la route, puis enfin un sentier balisé en jaune qui grimpe durant un bon moment. Le sentier balisé en jaune nous fera retrouver le GR 51 un peu plus loin. nous aurons une vingtaine de kilomètres malgré un large détour pour trouver le pont passant au dessus du loup. Nous prenons le chemin de la route
  des Pleinières. Nous faisons le circuit du pilier martin et du domaine des Courmettes.
Première monté : 8h36 dénivelé 148+ pour une hauteur maxi de 521 et une distance de 2,8km 3mn d’arrêt pour les photos (c'est le prétexte pour souffler) à une vitesse de v/d 5 et d'un globale à v/g4,6, il y a eu quelques arrêt pour lire les pancartes et regarder le paysage. Nous quittons la route pour un chemin à flanc de montagne, large chemin dans les bois.
Deuxième grimpette 8h43 dénivelé 179 + ma vitesse de déplacement chute 3,2  fin de la grimpette 9h25 avec 454m de dénivelé positif, pour une hauteur maxi de 846m, nous avons parcouru 5,2 km en 1h15 avec 9 mn d’arrêt à la V/d 4,3 et une V/g de 3,7 la temps ce gâte de gros nuage noir tournent au sommet de la montagne qui doit ce nommer la Courmette.
Lorsque l'on débouche, nous avons une vue sur notre futur parcours c'est magnifique mais je me demande bien ou je vais passer. Devant
Village de Courmes
moi de l'autre coté c'est une falaise escarpée. Je confonds les villages, ils y en a beaucoup trop de perchés ou prenant appuis sur une colline. Je pense trouver Gourdon, mais je me trompe, c'est Pont du Loup et Bar sur Loup et derrière la roche est a pic. Cette gorge du loup est impressionnante. Pour l'instant ce qui est proche a vol d'oiseau est loin par les sentiers. continuons de grimper jusqu’à courmette. Le chemin est bon, mais ils ne sont pas facile ses cailloux ou le pied ne sait jamais comment se positionner. En haut : Nous arrivons au domaine de Courmette. Colo, bergerie, ou encore centre d’étude sur la nature, peut être les trois à la fois. Après recherche sur internet je peux dire à quoi ça sert : [ Sanatorium de 1917 à 1929
C’est un très beau domaine agricole avec son château du  XVIII° siècle, ses bâtiments de ferme, ses bergeries, ses belles terres de jardin, de labour, de pâturages. En 1919, le pasteur Stuart Roussel le transforme en sanatorium d’héliothérapie pour soigner les malades atteints de tuberculose osseuse et les soldats de la guerre de 1914-18. Il fonde la Société du Pic de Courmettes, avec l’aide d’un riche protestant américain, M. Mac Intyre qui participe au projet. Le domaine comportant Courmettes, le Villars, Plan-Rougier et Pié-Martin est acheté le 31 août 1918. Mais aujourd'hui
Présentation générale du Domaine des Courmettes

Le Domaine des Courmettes est un site naturel exceptionnel qui domine toute la Côte d'Azur et un superbe lieu de randonnées et de séjour : le parking et les bâtiments d'accueil sont à 850 m d'altitude et le Pic des Courmettes culmine à 1248 m offrant un panorama unique sur la mer, les Préalpes méditerranéennes, le Mercantour.

La biodiversité sur le site est remarquable.

C'est une propriété privée de 600 hectares ouverte au public, gérée par A Rocha, association mobilisée pour la « conservation de la nature » qui régit le domaine selon les principes d'une réserve naturelle (surveillance, suivi scientifique, plan de gestion). Moutons et chèvres contribuent à l'entretien des espaces ouverts et sous bois, sans compromettre la présence abondante de faune sauvage, notamment de sangliers et de cerfs dont le brame fait vibrer les nuits d'automne.

Un peuplement de chênes verts unique abrite des spécimens exceptionnels âgés de plusieurs siècles, accessibles par un des sentiers. Des traces de présences (menhirs, dolmen, bories...) révèlent une occupation humaine très ancienne.
Des sentiers balisés par nos soins permettent des promenades tranquilles ou de bonnes randonnées. Des ballades nature et ateliers thématiques sont régulièrement proposés. Des expositions selon les saisons et un salon de thé  boutique complètent la visite. Des salles de réunions pour formations ou évènements peuvent être mises à votre disposition ainsi que des possibilités d'hébergement.

Après une longue histoire, deux associations (l'une propriétaire et l'autre gestionnaire) oeuvrent selon leur mission.

L'association gestionnaire, A Rocha, compte comme valeur fondamentale sa vision chrétienne de la Création et de la responsabilité de l'humanité dans sa gestion.]
Passerelle sur le loup
De chemin nous passons à route empierrée, nous nous dirigeons vers Courmes. Nous avons une belle vue sur la montagne et le haut des gorges. Pas sur le fond trop profond. Ce n'est pas impressionnant au point de vue de l'à-pic, la vallée est encore large à cette endroit et nous sommes sur un espèce de plateau haut. D'ici nous apercevons le Nid d'Aigle « Gourdon » on ne peut pas ce tromper cette fois ci. Mais par ou passe ton ? Ce coté de la gorge n'est qu'un à-pic. On ne grimpe plus vraiment, Nous regardons une dernière fois le nid de l'aigle, pour le rejoindre, il faudra marcher beaucoup, car maintenant nous lui tournons le dos. Je retrouve mon GR 51. j'arrive à Courme, je quitte le GR  pour traverser le village quelques photos de l’église et de la maison qui lui est accolé. Village perdu, au pied de sa montagne. La route ne va pas plus loin. Nous descendons ce ruban bitumeux peu large et sinueux, c'est le GR.
 
                Le loup au passage du pont
Sentier Interdit
  
Heureusement que ce village est hors circuit touristique classique, nous sommes entre les gorges et la montagne,  pas beaucoup de place pour le piéton, pas beaucoup de place pour deux voitures. Ou bien on s'écrase le long de la paroi, ou bien on fait le grand saut. Je n'ai croisé que deux voitures. Je suis bien content d'avoir mon drapeau en bout de mon bâton, cela rassure. Les lacets de la route fond que les voitures roulent lentement. Nous passons un ruisseau qui me semble être par la suite canalisé (j'apprendrai à Gourdon que c'est l'aqueduc de ce ruisseau canalisée que nous suivons tout le long des gorges et qu'il
Ce qu'on loupe avec l'intersection

amène l'eau à Grasse.) Enfin, je trouve le pont permettant de traverser le loup. Un pont pas vraiment, du moins pas routier. Le GR après avoir suivi un bout de départementale , pénètre dans un bois ou nous trouvons une passerelle. Dalles de béton sans garde corps, vissé sur des poutres avec le bout des tiges et les écrous dépassant de la surface. Dangereux. C'est ça le loup ?  on ce demande comment il a put creuser tout cela à lui tout seul. On grimpe nous arrivons à la route menant à Gourdon, et, l'on ne va pas plus loin. Le GR traversait la route et
 
 
 
partait en face. Un beau panneau du conseille général nous interdit de continuer. Le chemin semble large à son départ, mais après ? La carte, nous prévient que nous marchons le long de la canalisation le long de l'à-pic. Le chemin est-il coupé par des éboulements causés par cette hiver très pluvieux ayant causé pas mal de dégâts dans la région  ?  Qu'est ce que je fais. Reste l'autre solution : 6 km de bitume tout en grimpant sur une route touristique, voiture, motos roulent vites. Mais ici la route est large avec le long de la paroi un petit espace, oh non ce n'est pas pour le piéton, mais pour l'écoulement de l'eau et laisser les cailloux tombant de la paroi derrière le grillage de rester sur le bas coté. Je choisi la route et ne franchi pas l'interdit. En jonglant droite gauche, on arrive à marcher à peut près en sécurité. Ici c'est touristique, il y a des voitures et ça roule vite je me répète, à croire qu'il se prennent tous sur un circuit automobile et il prennent leur virages comme au rallye de Monté Carlo. Eh les touristes motorisés regardés un peu le paysage !!! Moi je l'admire, car je viens d'en face, et de ce coté on s'aperçoit que l'autre versant est aussi raide que celui-ci. Deux petites poses s’imposeront avant d'arrivée au nid. Le soleil tape fort. C'est la route des cyclistes en me doublant certain me disent bonjours d'autres me regardent comme ci j'étais un extra terrestre. "J'suis" sur qu'ils raconteront le lendemain au travail qu'ils ont vues un fou avec un sac au dos grimper par la route au nid d'aigle. Il y a beaucoup de cyclistes dans la région,  je ne trouve pas que c'est une région pour le vélo : il n'y a que des côtes. Chacun son truc. Une fois sur le nid d'aigle, j'ai appris que des passerelles étaient défectueuses le long de la canalisation depuis deux ans. Comme le GR suit l'aqueduc, le conseille régional n'a pas pris de risque. Cela fait deux ans que le chemin est coupé (moi qui pensait que c'était du aux pluies de cet hiver.) Mais comment fait la compagnie des eaux pour entretenir l'aqueduc ? Haaaa! il l'entretienne rarement..... C'est une autre histoire et à chaque jour sa peine. Dommage c’était la partie la plus belle, c'est ce que l'on ma dit, histoire de retourner le couteau dans la plaie. Par contre sur la carte le sentier en pointille, grimpant au nid d'aigle est en parfait état. et mériterait deux traits plein au lieu de pointillé. C'est la promenade du dimanche, j'ai même vue une personne le faire en courant. Pour la suite les informations sont divergentes. Pour rejoindre Grasse il faut suivre l'aqueduc passer des tunnels, mais il faut des bottes et une lampe électrique. Il semblerait, que mon chemin baptisé (4 bis) Chemin que j'avais retenu au cas ou le sentier des gorges soient

 Gourdon

 

     
             
    
 impraticables pour moi, n'est pas beaucoup mieux. On me conseille la route. La nuit me portera conseille. Difficile de donner des conseilles surtout lorsque l'on a aux pieds des "ballerines"  Je visite se village entièrement piéton, et je me renseigne auprès de randonneurs reprenant le chemin du paradis.
Chemin du Paradis accès GR 51
 
 Ils sont plus impatient de rejoindre leur lieu de départ avant qu'il ne pleuve, que de bien me renseigner. L'orage gronde. Mais c'est pas mieux auprès de l'office de tourisme. On me déconseille l'itinéraire aval. Il n'est pas interdit, mais déconseillé.
Dans ce village touristique, pas un commerce de bouche, pas un resto d'ouvert le soir. C'est une grosse déception, heureusement que j'avais prévu, étant jeudi de l’assenions, les commerçants risquaient d’être fermé l’après midi. Pas même un boulanger. Il passe une fois par semaine. Pourtant des commerces il y en a, magasin de babioles, de parfum, de savon et autres reproductions de tout ce que l'on veut. Pas une maison échappe à son étale devant sa porte. A la première averse tout le monde s'en va.
Le village vit le jour de 10h00 à 19h00 lorsqu'il fait beau et les week end, et aux périodes de vacances. Les touristes libérant l'espace, les voitures des locaux, prennent la place de ses dernier. D'un seul coup tout est fermé, les rues sont dégagées en un tour de main de tout les paniers à babioles et autres, tout redevient tranquille. Tout devient abandonné. Pas même un chat dans les rues. Je couche dans ce nid d'aigle, au troisième étage d'une maison proche de l’église, dans le salon, enfin un couloir un peu large desservant chambre,salle de bain et cuisine, j'admire la baie de Nice. Chambre idéal fenêtre au dessus des toits ouvrant un panorama à 180°. De nuit, c'est aussi jolie que de jour, avec toutes ses lumières qui dessinent la cote. La nuit me portera conseille pour l'itinéraire de demain. Je n'ai pas noté l'heure de grimpette mais nous avons fait depuis le matin 633 + pour une hauteur de 949 maxi et une distance de 20,9 km en 4h30 avec 20mn d’arrêt à la vitesse de  4,6 en V/d et 4,2 en V/g La pose déjeuné, je l'ai fait vers 13h00, une fois arrivée à Gourdon sur l'esplanade en regardant le paysage. Les pieds pendouillants dans les gorges du loup. Sur la route cela ne me disait rien.
En bas dans la verdure un trait gris c'est le GR 51















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