mardi 3 décembre 2013

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 21 Etape 18 Yport - Saint Pierre en Port

GR 21 Du Havre au Tréport 171 km

Du 17 juin 2013 au 23 juin 2013

Etape d'aujourd'hui Yport - Saint Pierre en Port - 22,4 km

  Carte IGN      Trace GPS & Topo sans Commentaires            Trace Randogps  

Le code mobile de cette randonnée est b298931

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Mercredi 19 juin 2013

                  

km     temps     temps   arr     V/d     V/g    D +
22,4   4h17           0h47         5,2      4,4    375 +

La nuit fut agité. Pas que l’hôtel soit bruyant ou le lit de mauvaise qualité, mais j'ai marché toute la nuit. Mes muscles n'ont pas arrêtés de bouger. 
Ma mouette est revenue ce matin, et, je lui lance quatre morceaux de pain, elle en mange trois de suite et, en emmène un.
                                                            Fécamp : Le Palais Bénédictine

 Pour une fois il ne fait pas trop mauvais, le temps est gris mais il ne pleut pas. Pour sortir d'Yport faut gravir la falaise par un chemin mal entretenu, courber l'échine pour passer sous les ronces et se contorsionner pour ne pas se piquer aux orties. Je me dirige vers Fécamp. 
Le temps se lève. Arrivée sur la falaise dominant Fécamp, je ne comprend pas le balisage, soit il y a un trou dans les marques rouge et blanche, soit j'ai loupé le chemin, et je me retrouve dans le camping. Après avoir marché entre les tentes, je saute le petit muret pour me retrouver sur la route et du même coup je retrouve mais marques. Ce matin le front de mer est désert. Je quitte le GR pour faire un tour en ville, car j'ai remarqué un beffroi. C'est le "Palais bénédictine" renfermant la fabrication de la fameuse liqueur, petit détour vers les ports de commerce et de tourisme, au passage je remarque quelques maisons présentant un anachronisme par rapport aux autres. Nous poursuivons notre itinéraire par la voie romaine, elle grimpe, elle est mal pavés. Une information nous dit que certaine dalles sont gravées. Il me semble en voir un pavé, avec une croix et une cupule. C'est peu être qu'une illusion. Nous grimpons vers la chapelle, le cross surveillant la côte et les éoliennes. Le balisage à ce niveau n'est pas clair : vers le cross le chemin est interdit, vers la chapelle ou la maison du gardien idem, des panneaux nous informent que la falaise est dangereuse reste la route sans balisage. Je prends la route et je me rends compte qu'un groupe se trouve vers le bord de la falaise. Je ne sais pas par ou ils sont passés. Comme il y a un petit chemin sur ma gauche me permettant de quitter la route, je me rapproche du chemin et du bord de la falaise. Oh! miracle, le balisage s'y trouve aussi. Ensuite tout va bien, le chemin est facile, pas dangereux et par chance je passe après le nettoyage de l'itinéraire. Nous passons sous les éoliennes ça fait du bruit. Nous quittons les bords de mer pour un détour sur les chemins de l’intérieur et les petites routes bitumées ou seul une voiture peu passer. Sur le chemin j'ai rencontré trois autres vrai randonneurs. Une dame partie de Calais et voulant rejoindre Vannes par le chemin du littorale. Cette dame, plus j'y pense, et plus je me dit qu'elle ressemble à quelqu'un que j'ai connu dans mon activité professionnelle. Mais voilà si je marche vite, j'ai l'esprit lent, et il est maintenant bien tard,  pour lui poser la question.  
Nous avons situés nos régions respectives : cette dame à habitée une ville à quinze minutes de Melun Sénart lieu, ou j'ai résidé durant 25 ans. Et petit à petit un semblant de souvenir se fait jour, mais, impossible de me rappeler son nom. De toute façon, il est trop tard, nous sommes trop loin l'un de l'autre pour revenir en arrière. Je ne suis pas resté longtemps sous la responsabilité de cette dame.
 Il fait beau le ciel est bleu, non la mer n'est pas verte mais bleu, (ce n'est pas comme dans la chanson "Escale" écrite par d'Edith Piaf) il est autour de treize heures et il commence à faire chaud. Je sorts    d'une valleuse pour me retrouver au milieu de deux dalles.             Voie Romaine "croix, taches, cupule ?"
Dans cette petite vallée subsistent quelques maisonnettes, certainement sans eau et sans électricité, beaucoup à l’abandon, mais certaine, sont encore bien entretenues avec des fleurs, et une pelouse bien tondue. Les propriétaires passent-ils leur vacances en ce lieu? À notre époque cela m'étonnerait, un ancien accès à la plage à été démantelé, les marches sont écroulées, l’accès est interdit. Dommage avec ce temps j'aurais bien manger en bordure de l'eau, cette vallée possèdent deux tables en bois de piquenique. Je prends la plus haute ce qui me permet de voir les coquilles de noix sur l'eau, en pêche côtière. Deux jeunes descendent de la falaise avec des sacs à dos me faisant supposer, qu'ils font également le chemin côtier. Un salut de la tête et il s'installe sur la table la plus basse. Je fais une sieste. La première un midi au soleil et au sec. 
Le départ est dure, la tête encore embrumé, il faut grimper dès les premiers pas.
nous avons de la chance le chemin vient d'être tondu, je me dirige vers mon point de chute un village étendu, pour une fois sur la falaise, Jusque la, les villages plus ou moins larges, se trouvaient coincés entre deux hautes falaises. Mais pour l'atteindre il faut grimper une sacrée cote : Que c'est raide. Une fois arrivée à Saint Pierre en Port, je recherche ma chambre d'hôte. Comme il est de bonne heure et que je sais que les propriétaires ne sont pas la, je redescends la falaise pour atteindre la plage. La descente est plus dure que la monté. Petite plage coincé le long de hautes falaises. Petite plage dans une valleuse, les bords de la falaise sont interdites risques de chutes de pierre, des restes d'éboulements attestent de la véracité des panneaux. A marée haute il ne doit pas resté grand chose de la plage. 
Je m'installe sur un épi (brise lame en béton) et je me fais bronzé en regardant la mer monté. Peut de monde sur la plage en ce mercredi. Vers dix huit heures je remonte vers le village, la cote est toujours aussi dure, je fait quelques courses, il faut en profité, en 2013, il y a un boucher-charcutier, un boulanger, deux épiceries, pour un petit village ce n'est pas mal. Pas de chance aujourd'hui seul les épiceries sont ouverte, mais j'y trouve tous ce que je veux. La chambre d'hôte est bien, c'est vraiment la chambre chez l'habitant sanitaire et douche sur le palier du premier étage et grande chambre avec table, micro onde, bouilloire. Les propriétaires me disent que c'est la chambre de leur enfant. Ici pas de petit déjeuné, mais je m'en fiche, j'ai ce qu'il me faut. Je préfère payer trente euros et ne pas avoir de petit déjeuné que cinquante avec petit déjeuné. Je trouve que cinquante euros c'est bien chère. Je pense qu'il y a plus de frais fixe dans un hôtel que dans une maison perso. Pour moi une chambre d'hôte n'a pas les mêmes frais qu'un hôtel. Enfin cela me permet ou nous permets de nous arrêter ou l'on veut, les chambres d'hôtes sont dans les villages, les hôtel plutôt dans les lieux touristiques.
                                       Cela fait du bien de prendre l'air, l'eau est encore fraiche

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