lundi 2 décembre 2013

Randonnée Le Plus Loin Possible : GR 21 Etape 17 Cricquetot - Yport

GR 21 Du Havre au Tréport 171 km

Du 17 juin 2013 au 23 juin 2013

Etape d'aujourd'hui Cricquetot - Yport - 29,4 km


 

 Carte IGN       Trace GPS et Topo sans Commentaires           Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b304108

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Mardi 18 juin 2013 

 km     temps     temps   arr     V/d     V/g    D +
29,4   5h31           0h44         5,3      4,7    376 +



 Aujourd'hui je retrouve la mer.
 
La nuit à été excellente. La chambre d’hôte est éloignée de la départementale et l'on n'entend pas un seul bruit. Si un seul : le chant mélodieux des oiseaux. Les propriétaires sont charment. Hier il ma été proposé de m'emmener en voiture faire mes courses à 3km de la. C'est rare me semble t-il !
                Le GR 21 sur la
  
route de la mer 
Les bonnes choses ayant une fin, après un bon petit déjeuné, je prends congés. D'après le GPS j'ai un chemin me permettant de rejoindre mon itinéraire. Je ne l'ai pas trouvé, je fais demi tour. C'était peut être le chemin  d’accès à la chambre d’hôte, mais il m'a semblé qu'il ne continuait pas. Du coup j'en cherche un autre en prenant la Départementale qui en cette matinée est chargée de voiture.
 

 
                                                               
 
                                                        

Le second chemin que j'avais remarqué est privé et pour rejoindre celui qui passe derrière les maisons, il faut traverser la pelouse de deux propriétés, et si le chemin en bout est impraticable, retraverser une seconde fois. Je ne prends pas le risque et fait demi tour. Décidément il y a beaucoup de voiture sur cette départementale.




                    ETRTAT



Sur le chemin d'Yport

 Avant d'arriver à Criquetot je trouve une rue puis un chemin, puis une route me faisant rejoindre le GR 21. Le parcours se fait dans les champs et sur de petites routes goudronnées de la largeur d'une voiture. Il pleut, une pluie fine mais peu dense. Le sentier nous fait passer devant de belles maisons à toit de chaume et des champs de lin trop tôt pour les petites fleurs bleu mais leur tiges bien vertes ondulent au gré du vent, sous ce ciel gris. Cela donne une atmosphère différente, des champs de blés ou d'avoines.
Vers midi j'approche d'Etretat. Il ne pleut plus. Le ciel est gris, la mer est grise et on ne la distingue a peine dans le lointain. Je vois enfin du monde : sur le golf quelques joueurs proches de la falaise, (c'est une semaine bobo ou pas!!!!!) mais bien trop préoccupé pour dire bonjour. Les falaises sont belles. Celle d'aval a plus de monde, ce sont les célèbres aiguilles qui se trouvent la. Peut de touristes disent bonjour, peut sont bien chaussés pour marcher sur ce chemin en béton. "Ça sent pas la transpiration dans le coin", tout le monde se promène sur la falaise avec son petit sac à dos, à se demander si l'on n'en vend pas en bas, dans les boutiques souvenirs.
                                                      
                       Nous sommes en 
semaine et ce n'est pas encore les vacances, Faut bien avouer que cela tire sur le troisième age, et que leur première préoccupation ce n'est pas l’œuvre de la nature. Même sous un ciel gris c'est beau, très beau, même si certain sont plus intéressée par la Sainte Table : comme je l'ai entendu : Ah!!! bientôt midi, on va de diriger vers le restaurant. Le paysage est tout de même grandiose, la mer, les falaises, ce sentier en bordure (avant d'arriver au site aménagé). Pour traverser la ville il faut descendre.
 Je passe rapidement le front de mer après avoir fait quelques photos. Je grimpe en face les 126 marches (me semble t'il) je ne les ai pas compté c'est à la chambre d'hôte que l'on ma dit le nombre de marche pour atteindre à la chapelle Saint Michel. Le chemin se poursuit en bordure de la falaise, les randonneurs commencent à se faire rares, deux couples plus moi. Il est treize heures passé et, je ne me suis pas encore arrêté. J'attends un bon endroit avec de l'herbe pas trop haute et pouvoir regarder la mer. Difficile à trouver, rester dans un paysage de rêve avec son séant au sec. Du coup j'opte pour le paysage et mangerait dans l'herbe haute les genoux sur un plastique, c'est pas très confortable. Une fois reparti je me suis aperçu que le couple devant moi, avait fait la même chose. Ils étaient assis sur leur imper. Je fais le détour prévu par le GR, des pancartes indiquent que le chemin en bordure est dangereux, il est en pointillé sur la carte. Du coup on se tape pas mal de bitume, mais sans trop de voitures. J'ai compris ensuite ce détour, le chemin est raide et peut être glissant par temps de pluie, alors comme le temps est mauvais, j'ai bien fait de ne pas prendre le risque surtout que la marche est haute et la mer à marée basse, laisse apparaitre les galets, une chute serait  fatale.

 Malgré l'interdiction je vois des gens descendre, j'ai l'impression qu'ils ont du mal. Après avoir franchi la “valleuse” je suppose que cela veut dire petite vallée en Normand, nous grimpons des marches pour gravir la colline qui nous mènera à Yport. Nous redescendons dans cette bourgade coincé entre deux falaises. Ce soir c'est l’hôtel, "Une vrai rando de bourgeois". La Sirène, C'est le nom du logement pour ce soir, sur le front de mer et avec vue sur la mer, et tout ça pour le prix d'une chambre d'hôte. Je pense que toute les chambres donnent sur la mer. Troisième étage, la chambre n'est pas très grande, lit, cabinet de toilette, douche, vue sur la mer, pour moi qui est habitué à ma toile, c'est le paradis. Un seul inconvénient des mouettes voyeuses viennent vous regarder par la fenêtre. Je rigole, car je n'en avais jamais vue d'aussi prêt.


                                                                                                                              
 
                              YVETOT
                       
 Je visite le village qui n'est pas très large coincé entre ses deux falaises, le tour y est vite fait. Tous les commerces sont la. Je me dit que l'été, les fins de semaines, il ne doit pas être facile de circuler en voiture dans ces petites rues. Je retourne sur le front de mer qui est bien aménagé contempler au naturel le modèle des peintres impressionnistes. Un front de mer bien aménagé, vivant grâce à ses barcasses de pêche. Sur les galets de petits bateaux et de part en part des poulies, des câbles, et des boites grises, le treuil. Cabestan moderne. Les anciens sont la pour la déco. Il faut être courageux pour la pêche côtière, pousser sa barcasse sur les galets, pêcher sur une coquille de noix et grâce au treuil remonter son bateau sur le haut de la grève. Il faut tout de même être quatre, un à la commande du treuil deux au bateau et un disposant des rondins sous le bateau pour éviter qu'il ne frotte de trop sur les galets.
Tout en observant ce travail, assis sur l'un des bancs du front de mer j'observe une mouette débouillant un sac poubelle en plastique et en sortir un morceau de ficelle, elle arrive à tirer le sac pour le dépiauter plus vite. Je ne pensait pas que cela avait une telle force. De retour à la chambre ma mouette voyeuse est de retour, il me reste un bout de pain, j'ouvre la fenêtre, elle ne se sauve pas, et je tends le bras avec mon pain dans la main un gros morceau, me disant, j'aurais le temps de la photographier lorsqu'elle viendra picoré. Pas eu le temps, je regarde l'appareil pour ajuster le cadrage, elle en profite pour venir me chiper le pain de la main, elle a tout le pain dans le bec. Elle avale le pain en une fois.
 

       


Comme les serpents ou les cormoran la mâchoire n'est pas maintenue comme nous, toute la partie bec - jabot se dilate. J'assiste aussi à ce phénomène qui se passe en Angleterre, le brouillard qui enveloppe d'un seul coup la falaise du coté de Fécamp (le fog me semble t'il) il approche lentement et disparait comme çà, comme il était venu.  
 




 

 

 

 

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