Aujourd'hui nous partons en Loire Atlantique et plus précisément à Mindin le bout de la terre avant l'estuaire de la Loire
Octobre 2021
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Km Temps Arrêt V/d V/g Dénivelé
Ou se trouve Mindin ? Je vous répondrais en Loire Atlantique, mis ce serait vague, très vague… Comme la mer.
Les très, très anciens, du moins peut être les enfants
des anciens ce souviennent ils des longues heures d’attentes au moment des
départs en vacances avant d’embarquer pour traverser l’estuaire de la Loire
pour rejoindre la Cote de Jade et la Vendée sans passer par Nantes. Vous l’avez
compris Aujourd’hui je me promène sur la pointe de la rive gauche de l’estuaire
de la Loire. Hier Mindin était peut être plus connu que Saint Brévin les Pins,
le bac était le seul moyen de transport permettant de rejoindre Saint Nazaire
sans un détour d’environ 120 km.
Avant
1975, pour traverser l’estuaire, entre Saint-Nazaire et Saint-Brevin, les
riverains prenaient l’un des bacs amphidromes (Le terme s'applique
essentiellement aux navires et bateaux, qui dans ce cas sont
quasiment symétriques entre l'avant et l'arrière.). Le service a disparu à
l’ouverture du pont. La file est longue devant l’estacade métallique de 
Photo internet. https://www.bernardrobert.fr/passeur-de-loire-a-mindin/
Mindin,
à Saint-Brevin-les-Pins. Nous sommes dans les années soixante. Aucun pont à
l’horizon. Les gens se pressent pour filer « de l’autre côté de
l’eau », à Saint-Nazaire, comme on dit à l’époque. Ce sont, en majorité,
des ouvriers des chantiers, des écoliers ou des badauds… Mais il y a aussi,
parfois, des vedettes. 400 000 piétons en 1960. Alors que le pont n’est encore
qu’un projet, ils sont près de 400 000 piétons, en 1960, a emprunté le bac.
125 000 véhicules à quatre roues, 260 000 à deux roues. Depuis 1959,
trois bacs amphidromes ont pris la relève de l’ancienne flottille, qui datait
du début du siècle – le service régulier ayant commencé en 1876 : le Saint-Brevin,
le Saint-Gildas et la Duchesse Anne. Avec un équipage de
six personnes, ils peuvent transporter jusqu’à 96 voitures par heure. Et fendre
l’estuaire à une vitesse de dix nœuds. « Pendant les trente minutes de
traversée, on faisait des parties de cartes, d’autres préparaient des
manifestations. Pour les estivants, c’était une mini-croisière où l’on pouvait
observer la construction du France. Le bac, c’était un grand
rendez-vous, décrit Alain David, documents à l’appui. À Mindin, il n’y avait
pas de salle de réunion publique, le bac et sa continuité sur l’avenue en
étaient les substituts. » Malgré sa vitalité, le
bac reste déficitaire pour le Département. L’accroissement du trafic engendre
des dépenses sans cesse accrues. Et ce transport ne permet pas de pérenniser le
développement économique du sud du département. Trop dépendant des aléas
climatiques. A 22h, le
17 octobre 1975, le bac fait retentir sa dernière sirène.
Quelques heures plus
tôt, le capitaine de l’un des navires a inauguré à sa manière le pont. En
venant de Saint-Nazaire, il a fait un petit crochet avec son bateau pour passer
sous la partie centrale de l’ouvrage. Et revenir, ensuite, à son poste
d’accostage. 90 employés du service seront reclassés par la suite. « Le premier souvenir que j’ai de ce bac,
c’est à mon arrivée à Saint-Nazaire, en juillet 1945, se rappelle Alain
David. J’étais avec ma mère. C’est un
remorqueur qui nous a fait passer. On l’avait raté… » Que sont devenus les
bacs ? Après
99 ans de bons et loyaux services, le Saint-Brevin, le Saint-Gildas et la Duchesse-Anne n’ont pas fini au cimetière des marins.
Ils ont été vendus pour poursuivre leur activité en Charente-Maritime. Si le Saint-Brevin
et le Saint-Gildas
ont fini il y a quelques années à la casse, Le Duchesse-Anne, quant à
lui, a assuré par la suite la liaison sur l’estuaire de la Gironde entre les
ports de Blaye (rive droite) et Lamarque (rive gauche). Et a été rebaptisé le Côtes de
Blaye. Aujourd’hui, on
retrouve sa trace au Gabon. Ouest France. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-nazaire-44600/anniversaire-du-pont-de-saint-nazaire-comment-faisait-avant-le-pont-3712741
Le pont de Saint-Nazaire est un pont multicâbles en éventail qui enjambe l'estuaire de la Loire et relie la ville de Saint-Nazaire. L'appellation « pont de Saint-Nazaire » est un nom d'usage proprement dit, car ce pont n'a pas de nom officiel. L'ouvrage métallique haubané mesure 720 m ; l'ensemble des ouvrages, avec les viaducs d'accès, représente une longueur totale de 3 356 m, ce qui fait du pont de Saint-Nazaire le plus long pont de France. Quand est lancé un projet de pont, le franchissement de l'estuaire de la Loire entre le port de Saint-Nazaire et Mindin, lieu-dit au nord-ouest du territoire de Saint-Brevin-les-Pins, s'effectue au moyen de trois bacs, le Saint-Brevin, le Saint-Christophe et le Portland, sur un trajet ouest-est d'environ quatre kilomètres. Ce service sera supprimé avec la mise en service du pont ; un entrepreneur privé tentera quelque temps de faire survivre cette liaison au moyen d'une vedette, mais renoncera vite par manque de rentabilité.
Pour pouvoir financer
le pont, son inscription au IVe plan quinquennal
est proposée, mais refusée. Le conseil général de la
Loire-Atlantique doit donc recourir à un financement privé. Une société anonyme d'économie mixte (SAEM) est créée, et une concession lui est alors cédée, avec un
terme prévu en 2010. Chaque année, le conseil général verse une subvention
(entre 5 et 21 millions de francs) à
l'organisme. Le 4 novembre 1971, la première pierre de l'ouvrage est posée
par Jacques Chaban-Delmas, alors Premier ministre. Les travaux commencent réellement en mars 1972. L'ouvrage ne sera mis en service qu'à l'automne 1975,
mais la diffusion massive de cartes
postales dans les commerces des environs créent une confusion
dans des esprits les mois qui précédent, notamment ceux de touristes, nombreux
sur les Côtes d'Amour et Jade. Sur le cliché du pont, encore en construction, mais
dont on voulait déjà éditer une vue en carte postale, manquait la partie
centrale du tablier : un graphiste l'a habilement retouché, ajoutant la section manquante, faisant ainsi croire à certains
usagers, qui se présentent aux extrémités du chantier, que le pont est déjà
franchissable !
Après trois ans de construction, le pont est mis en service, le 18 octobre 1975, développant considérablement les échanges entre le nord et le sud de l'estuaire. Avec sa travée centrale de 404 m de largeur, le tablier métallique de 720 m détient, à sa construction et durant huit ans, le record mondial de portée pour un pont métallique haubané. Dès l'origine, la présence d'un péage pour franchir l'ouvrage suscite des oppositions. Le jour de l'inauguration, un millier de personnes bloquent l'accès. De ce fait, aucune personnalité ne procède à une cérémonie officielle. Mais en août 1975, quelques jours avant l’inauguration au public, deux éléphants du cirque Pinder viennent «tester » la solidité du pont en circulant dessus.
En 1991, le pont de Cheviré est inauguré. Etant gratuit, ce nouvel ouvrage devient un concurrent pour le pont de Saint-Nazaire, qui voit son trafic — et donc ses recettes — baisser.
En 1992, le conseil général de la Loire-Atlantique prend le contrôle de la SAEM du pont de Saint-Nazaire, concessionnaire de la construction et de l'exploitation de l'ouvrage, en rachetant les 130 000 actions du privé, pour un montant de 104 millions de francs. Le 30 septembre 1994, le président du conseil général, Luc Dejoie, s'acquitte du dernier ticket de péage, pour la somme de dix francs. L'accès au pont devient à partir de cette date gratuit par suppression du péage, le 1er octobre 1994, seize ans avant la date prévue.
L'ouvrage est incorporé au patrimoine routier du conseil général de la Loire-Atlantique qui dorénavant en assure la gestion et l'entretien depuis le 1er août 1995.
L'ouvrage est constitué de deux viaducs d'accès en béton précontraint de 1 115 m au nord et de 1 521 m au sud, et d'un ouvrage principal métallique haubané central de 720 m de long. Il est emprunté par la Route bleue. Viaduc en béton de type VIPP :
2 Viaducs d'accès indépendants à poutres précontraintes (VIPP) :
22 Travées au nord et 30 travées au sud, de 50,70 mètres de portée ;
208 poutres précontraintes de 2,80 m de hauteur et de 190 tonnes ;
par 3 voies routières), et deux passages de services de 0,75 m ;
Une largeur de hourdis de 13,5 m entre garde-corps offrant 12 m de largeur roulable (utilisée
Des pentes longitudinales de 5,6 %.
Montage :
Fabrication au sol des poutres sur un chantier de préfabrication, puis transport par camion fardier, et pose au moyen d'un lanceur métallique permettant le ripage transversal.
Tablier métallique principal ;
Un
caisson métallique haubané de 720 m de long et d'une hauteur de
3,20 m, en 3 travées de 158 m latérale, 404 m centrale et
158 m latérale, présentant une dalle orthotrope de
15 m de large ;
Un tirant d'air de 61 m au-dessus des plus basses eaux, sur 300 m de largeur ;
72 haubans, (de type câbles clos avec une gaine de câbles métalliques torsadés autoserrante étanche à l'eau) de 4 nappes en éventails, fixés à deux pylônes métalliques en V inversés, articulés en pied, et dont la tête se situe sensiblement à 130 m au-dessus des plus basses eaux.
Montage :
Fabrication des deux tronçons de 96 m de chaque travée de rive, transportées par voie maritime depuis l'usine de Fos, en empruntant le détroit de Gibraltar ;
Assemblage sur deux barges de chaque travée de rive sur 192 m de longueur (avec porte-à-faux de 34 m en travée centrale) ;
Hissage
du caisson assemblé et de chaque pylône couché, par crémaillères et
vérins ;
Relevage des pylônes ;
Hissages successifs en travée centrale des tronçons de 16 m et mise en place et réglage à l'avancement des haubans ;
Clavage.
Les piles courantes (52, non compris 2 culées) sont constituées de deux fûts en forme de H de 3 m à 57 m de hauteur, reposant sur une semelle fondée sur quatre pieux de 1,80 m ou 1,50 m de diamètre.
Deux piles principales de part et d'autre du chenal, sont creuses et formées de quatre cellules verticales fondées sur un groupe de 18 pieux de diamètre 1,80 m.
L'ensemble
des pieux en béton armé tubés et ancrés au rocher (environ 260) ont une
longueur variable de 15 à 50 m.
Le béton des piles a été coulé au moyen de coffrages glissants. Wikipédia.
Pour se rendre à Mindin en voiture
- En venant de Pornic ; prendre la route Bleu (D 213) Sortir au panneau D277 (En venant de Pornic dernière sortie avant le Pont) Saint Brévin (Nord) Paimboeuf, Corsept, Saint Viaud. Au rond point prendre la troisième Sortie (D277) Mindin, Saint Brévin les Pins, Pornic, Estuaire de la Loire. Au second rond point, première sortie Estuaire de la Loire et l’on arrive au grand parking face au pont.
- En provenance de Saint Nazaire, laisser une première il me semble que c’est pour les piètons et les vélos et prendre la seconde, juste après le panneau indiquant les directions de Saint Brévin (Nord) Paimboeuf, Corsept, Saint Viaud. A la fourche prendre à droite la direction Saint Brévin les Pins Mindin. Au rond point, Estuaire de la Loire et l’on arrive au grand parking face au pont.
Mindin ; Ancien port et quartier de la commune de Saint-Brevin-les-Pins.
Pendant
les études sur les projets de pont, il était clair pour tout le monde que le
pont prendrait tout naturellement le nom de pont de Mindin. Il n’en fut rien : le préfet Paul Camous, (..) imposa
le choix de Pont de Saint-Nazaire. Mindin,
à l’évidence, était trop breton, et faisait écho aux nombreux menhirs du
territoire de Saint-Brevin. — (Pont de Saint-Nazaire
ou pont de Mindin ? sur lepeuplebreton.bzh, 1er octobre
2015)
Rejoignons
le bord mer, au niveau du sémaphore (allée de la Loire) nous trouvons le GR 8
que nous prenons à droite. L’allée servant de trottoir est bordée de pin. Au
niveau du rond point de retournement la rue constituée d’un bouquet d’arbres,
nous trouvons sur la droite après l’avenue de la Brière un petit sentier
longeant les grillages de la route bleu (Je cherche en
désespoir de cause le GR 8 j’ai perdu sa trace. je ne comprends pas les marques
s’arrêtent ici.). Pour nous ce sera la fin du
GR 8, pour d’autre le début. De retour à la maison je m’aperçois que le GR 8
débute à Saint Brévin et se termine à la Barre du Mont en vendée). Nous
débouchons avenue Bodon que nous prenons à gauche, passons sous le pont de la D
213 et prenons sur la gauche l’avenue de Nantes (balisage jaune), A l’extrémité
nous trouvons une promenade en bordure de l’estuaire me semblant toute neuve.
Longeons l’estuaire et les pêcheries. [L'utilisation de pêcheries est une activité très
ancienne ; il existe des traces de nombreuses pêcheries qui datent de
l'époque préhistorique. Les
pêcheries sur pilotis sont des esplanades en bois, souvent agrémentées d'une
cabane, permettant la pêche au carrelet. Elles sont accessibles par un ponton ou bien par une
échelle. Une perche amarrée à un câble soutient deux cerceaux où se fixe le carrelet, filet qui nécessite un treuil pour être relevé. La
plupart des pêcheurs appâtent en vers de terre le fond de leurs mailles,
lesté par quelques plombs. En France, les pêcheries appartiennent à des
personnes privées ou à des associations, mais occupent le domaine public
maritime. À ce titre, elles font l'objet
d'une autorisation
d'occupation temporaire, précaire et
révocable. S'agissant du domaine public naturel, les dispositions législatives
en vigueur (article 2124 du Code général de la propriété des personnes publiques) imposent que les activités pratiquées tiennent compte
de la vocation des espaces concernés, incluant notamment la pêche maritime,
mais excluant l'hébergement (location de nuitées comme chambre d'hôte par
exemple). La pêche au carrelet est essentiellement une activité non professionnelle,
un loisir qui se pratique au printemps et à l'automne. Les prises (mulets, athérines appelées éperlans, anguilles ou bars) restent
dépendantes des secteurs, des saisons, voire des
jours. Souvent équipées de façon rudimentaire, très régulièrement dépourvues
d'eau courante et d'électricité, les pêcheries peuvent être louées pour une
partie de pêche le temps d'une marée, sans hébergement, sous réserve du respect
de prescriptions techniques relatives aux établissements accueillant du public
et dans des conditions qui ne soient pas assimilables à une exploitation
commerciale. Wikipédia]. Nous passons la porte du Lazaret de Mindin
[Construit en 1862 à la suite d'une épidémie de fièvre jaune à
Saint-Nazaire, le bâtiment d'origine du lazaret est actuellement abandonné mais
la porte monumentale est encore visible. Le lazaret de Mindin est
construit à proximité d’un port où l’on isolait les navires, les marchandises
et les personnes arrivant par la voie maritime en provenance de pays infestés
par les maladies contagieuses. En 1899, le port de Saint-Nazaire prend le
relais et le lazaret est alors fermé. Il rouvre ses portes durant la première
guerre mondiale pour accueillir les soldats. Pendant la seconde guerre
mondiale, il est occupé par l’armée allemande.
Le 1er juillet 1946, les malades réintègrent Mindin, mais de nombreux locaux
sont délabrés, d’autres complètement réaménagés. Un long travail de restauration
et de construction commence ; des chambres et des réfectoires sont créés pour
abriter 110 nouveaux malades incurables. En 1953, l’établissement hospitalier
abrite plus de 600 patients. Il devient hospice public en 1961 et la prise en
charge des enfants, adolescents et adultes handicapés ne cesse de s’accroitre,
nécessitant la construction de nouveaux pavillons et la rénovation des parties
anciennes de l’établissement. En 1998, après délibération du Conseil Général de
Loire-Atlantique, le site devient l’Etablissement Public Médico-Social de
Saint-Brévin-les-Pins. Le bâtiment d’origine du lazaret a été quant à lui petit
à petit abandonné au profit des bâtiments plus fonctionnels. Une souscription a
été lancée pour le rénover. https://www.saint-brevin.com/lazaret-de-mindin.html]. Contournons l’EHPAD, traversons le Bodon et son
Etier. Ne pas oublier de se retourner pour admirer les belles courbes du pont.
Suivant la marée le paysage change. L’autre rive est beaucoup moins belle à
regarder, mais il faut bien placer les industries utilisant les produits
importés proches d’un port. Faut savoir ce que l’on
veut ; vivre comme au moyen âge, ou vivre mieux. Si l’on veut mieux vivre
il faut bien sacrifier quelques arpents de terre, pour nous faire parvenir, nos
voitures même électriques, notre pétrole, notre gaz, nos téléphones portables,
notre acier, nos médicaments, nos… tout le reste. Il est vrai que notre industrialisation est
bien en berne, et que nous ne produisons plus ce que nous consommons. Normal
dans les années 80 (1980) on a choisi le développement du tertiaire et des
services, alors on construit des entrepôts. Nous sommes tout de même en 2022 le
pays le plus désindustrialisé de l’Europe… Mais le plus beau. Cocorico… Vive le
Touriste, étranger et riche. En 2020, nous avons 1301 établissements classés
Seveso, et personne n’en veut autour de chez soit, mais aucune association en
veut à la campagne, ce qui est compréhensible. Je n’en voudrais pas n’on plus. Que voulez-vous nous sommes Gaulois, notre
emblème Le Coq. Les pattes dans le caca et la tête dans les nuages. Longeons
les pêcheries par la piste cyclable, je n’ai pas suivi le Balisage jaune par la
route, j’ai choisi la grève, pour passer au plus près des passerelles, il est
parfois possible de faire de belle photos avec des alignements de mouettes. Mais
ce n’est possible qu’à marée descendante et à marée basse. Nous arrivons au
bâtiment industriel et à la pointe de L’Imperlay, j’ai cherché la pointe
[Face au fleuron industriel de Saint-Nazaire, la dune de
l’Imperlay, à Saint-Brevin-les-Pins, les pieds dans la Loire, s’érode. Ce
phénomène naturel, et pourtant bien connu de la côte Atlantique, s’accentue par
l’action de l’homme. La faute aux piétinements et aux stationnements de
véhicules des badauds. Ce qui n’est pas sans risque pour le paysage. Longeant
les pêcheries, la Loire à vélo, balade ouverte l’année passée, pourrait se voir
fortement impactée. Le Département, de concert avec Natura 2000, a alors décidé
d’agir pour préserver ce lieu unique sur l’Estuaire. Comment ? En
restaurant la végétation et en limitant l’accès à la dune. Des petits poteaux
sont dressés le long de l’étendue, d’environ 400 à 450 mètres, et des
barrières, postées en entrée de site. ’aménagement se veut « simple, mais efficace ». L’objectif
est avant tout « de fixer le cordon
dunaire grâce au système racinaire de sa végétation, explique
Stéphanie Trécant, animatrice Natura 2000.
On
attendra les années à venir pour imaginer de nouvelles actions. » Reste
que les pêcheurs, concertés durant le projet, pourront toujours se garer de
l’autre côté de la rive. La dune, qui reste un important site de l’estuaire,
entre terre et mer, continuera d’accueillir les riverains. Tant que chacun
respecte cet espace naturel. Article complet dans Ouest France 2019 https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-brevin-les-pins-44250/saint-brevin-les-pins-la-dune-de-l-imperlay-protegee-et-consolidee-6277277]. J’ai
trouvé une belle île (le banc de sable de Bilho) [Long
de 1,9 km, le banc est situé entre les communes de Saint-Nazaire et Donges sur la rive
droite, et de Saint-Brevin-les-Pins et Corsept sur la rive gauche, légèrement en amont du pont de Saint-Nazaire. Le banc de Bilho est d’origine naturelle puisque la
carte des côtes de Bretagne datant de 1753 en faisait déjà mention. Cependant,
une partie du banc est constamment émergée, même à marée haute. Cette
situation provient du dépôt de 8 millions m3 de sédiments issus
du dragage du chenal de Donges lors de la création du terminal pétrolier en
1979 et 1981. Il est alors consolidé et enroché. L'îlot est désormais en partie
recouvert de végétation (un petit bois de tamarix s'y est
développé dès les années 2000) faisant
du banc de Bilho une halte migratoire et un lieu de nidification, abritant de
nombreuses espèces d'oiseaux, dont une colonie d'ibis sacrés. Même
si, par un effet entonnoir, le banc permet un meilleur écoulement de l'eau au
nord de celui-ci, il accélère néanmoins l'envasement au sud. Le port travaille
en association avec le « Groupement
d’intérêt public Loire estuaire »
pour freiner l’engraissement des vasières.
Wikipédia]. Au bâtiment industriel, nous trouvons un panneau
d’information la dune et la grande île. Nous quittons les bords de la Loire poursuivons
le
balisage jaune par le chemin bitumé sur la droite, donnant accès à l’usine
des Taillais. Prairies, landes entrecoupé de haies se succèdent, laissons
l’entrée à l’aire de décollage des ULM, puis le chemin de la Grognais (bitumé).
Passons une maison isolée, coupons la D 277, poursuivons par la route de la
Grand-Ville, en direction de La Grand-Ville, La Lambrossais, nous entrons dans
un quartier résidentiel de Saint Brévin. Nous arrivons au carrefour avec une
mare, nous quittons un balisage jaune tournant sur la gauche pour continuer un
balisage jaune tout droit toujours route de Grand-Ville, nous longeons la mare.
A la route des Roches Plates nous quittons le balisage jaune tournant à droite,
poursuivons tout droit (je n’ai pas voulu faire le détour par la Haute Prinais,
mais ce que je fais n’est même pas un raccourci ou si peut). Au carrefour avec
une croix montée sur un socle cylindrique nous prenons à droite la rue (chemin)
des Hislettes. Après un quartier tout neuf nous retrouvons la campagne, les
prairies, les haies. A l’entrée du village de la Mercellerie, nous prenons le
chemin carrossable de gauche (chemin des Champs Carrés), nous retrouvons le
balisage jaune. Après les dernières maisons nous retrouvons les prairies, et
les haies. Ce chemin est bordé de deux fossés, laissons un chemin sur la droite
(sans issu). Le chemin change de nom et devient chemin des Grinchais. Nous
arrivons au hameau de Lambressais du coté d’un quartier tous neuf, (le
raccourci était là) prenons à droite le chemin des Rochaffais. Au carrefour
suivant à gauche toujours le chemin des Rochaffais, (nous sommes toujours sur
un balisage jaune. Le chemin fait fourche prenons à droite, (attention à mon époque
il y a des croix partout, il faut chercher le balisage jaune sur le poteau,
nous sommes dans des prairies jachères plus ou moins abandonné. Dépassons une
mare et entrons dans le hameau de La Basse Prinais par la rue du Manioc, un
quartier tout neuf. Prenons l’avenue de la Prinais sur la gauche, nous sommes
dans le quartier résidentiel du Bel air, nous longeons un espace herbeux et arboré,
dans le fond une barrière et une mare, ensuite le quartier devient plus arboré,
avec de hautes haies. Nous arrivons à un carrefour le chemin de Rochaffais, sur
la gauche derrière une rangée d’arbre un chemin piétonnier. Au nouveau
carrefour, nous prenons en face le chemin carrossable du Sagittaire face à
nous, d’un coté nous avons les jardins, de l’autre et peut être pour peu de
temps des prairies, nous sommes toujours sur un balisage jaune. A
l’intersection en forme de Té prenons à gauche. Juste avant un coude d’équerre
nous trouvons sur la gauche un sentier nous conduisant au menhir du Plessis
Gamat [Le menhir datant du Néolithique est
constitué d'une dalle en grès riche en quartz qui mesure 2,60 m de hauteur pour une largeur à la
base de 1,25 m et une épaisseur de 0,35 à 0,50 m2
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