Je
débute des nouvelles promenades, rejoignant les sources des aqueducs de ; La Vanne et la Dhuis. Aujourd'hui nous
partons nous partons aux portes de l'Yonne de Molinon à Courgenay
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS
& Topo sans Commentaires
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Le code mobile de cette randonnée est b337171
Carte VisioRando
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Je débute un nouveau cycle de promenade, autour de deux
aqueducs ; La Vanne et la Dhuis.
Nous Longerons plus ou moins de leurs sources jusqu'à leurs
réservoirs les aqueducs De la Vanne et de la Dhuis. Une promenade que j'ai
appelée la traversée de Paris relie les deux réservoirs celui de la Vanne à
Montsouris et celui de la Dhuis à Ménilmontant. J'ai également eu l'idée de
joindre leurs sources. L'une étant dans l'Yonne, l'Autre dans la Marne à la
limite de l'Aine. Cela nous donnera une idée générale de nos paysages du
Sud-Est de l’Ile de France
Mes itinéraires seront en boucles, ou de gare en gare. Je ne
longerais pas toujours un ouvrage soit de terre, soit de pierre, qui n’apporte
aucun intérêts, mais tenterais de découvrir les paysages autour des aqueducs.
https://paris-malaquais.archi.fr/ecole/wp-content/uploads/sites/18/2021/04/06_Mutualisation-montmarte.pdf
Mettre la carte de nos randos
Aujourd'hui nous parcourons notre première promenade de
liaisons entre la Vanne et la Dhuis
Carte de la rando
Carte IGN Trace GPS
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Trace Randogps
Km Temps
Arrêt V/d V/g
Dénivelé
26 4h35 0h45 5,7
4,9 317+
Le départ se fait de Molinons un petit village situé sur la D660
entre Sens et Troyes.
[Un grand cimetière préhistorique composé de
plusieurs monuments a été découvert sur la commune en 1975, au lieu-dit Les Craises. Deux monuments principaux sont clairement
visibles en photographie aérienne. L'un est de forme circulaire, avec des
fossés concentriques. L'autre, plus grand, comporte une triple enceinte
quadrangulaire orientée nord-sud par le long côté, faite de trois fossés
continus dont le plus grand mesure 39,60 m x 41 m de côté. Les fossés ont été
entièrement mais irrégulièrement comblés : les couches de terre indiquent
d'abord un lent remplissage naturel partiel, puis ce qui restait des fossés a
été comblé en une fois, probablement pour niveler le sol afin d'en faciliter
l'usage.
Une sépulture à char (indiquant que le défunt était un aristocrate), explorée
en détail en 1985, recoupe le fossé intermédiaire au milieu du côté sud de ce
dernier. Cette fosse a été creusée longtemps après l'édification du monument,
puisqu'elle est installée dans le fossé déjà comblé (d'autres détails
confirment cet ordre chronologique). Cette tombe remonte au deuxième quart
du ve siècle av. J.-C. Noter qu'elle fait
partie d'une série de tombes d'aristocrates de la même époque, disséminées
environ tous les 20 km entre Sens et Troyes le long de la vallée de la Vanne (près de Sens à Saint-Martin-du-Tertre, lieu-dit Les Croûtes (Yonne) ; à Cuy, lieu-dit Noslon (Yonne) ; à Estissac, lieu-dit La Côte d’Ervaux (Aube) ; enfin près de Troyes à Barberey-Saint-Sulpice, Creney et Bouranton (Aube). Ceci indique une organisation territoriale apparemment
cohérente et structurée, et vraisemblablement hiérarchisée. La photographie aérienne semble également indiquer la présence à ce site
d’autres monuments funéraires, plus petits que les deux principaux, et qui
pourraient être de type tumulus arasé. À moins d’une centaine de mètres à
l’ouest de ce triple enclos, sur la rive gauche de la Vanne et dominant la
vallée se
trouve un tumulus de 8 m de hauteur pour 35 m de diamètre. Il est
situé à la limite des communes de Molinons et de Foissy-sur-Vanne, au lieu-dit
de La Tombelle, La Tommelle ou La Tomelle (selon les sources). Enfin, des enclos
circulaires ou quadrangulaires ont été repérés sur la commune, à La Grande Garenne et Froid-Cul ; et des fossés, probablement d'un
domaine rural de l’âge du Fer, à La Pièce des Ormes . Wikimedia]. Nous trouvons un parking en
prenant à l'église, la rue Châles direction les Sièges (D137). Puis à gauche rue des Gerbes, en
direction de l'école, du collège, et du stade. Nous trouvons quelques places de stationnement
dans le lotissement du haut Boutoir de
la rue des Gerbes. Revenons vers l'église et remarquez si vous ne l'avez pas
vue en passant en voiture le mur avec ses deux porches en plein ceintre, l'un
charretier, l'autre moins large pour une personne. Malheureusement ils auront peut-être disparus lors de la
rénovation de la
maison ou du mur. Arrêtons nous un instant devant l'église fermer. [La terre de Molinons, citée en 1136 (Molinendum
Leons), relevait de l’abbaye cistercienne voisine de Vauluisant.
L’église est cédée en 1172 à l’abbaye Saint-Jean de Sens. Placée sous le
vocable de Saint-Pierre-ès-Liens, elle est construite le long de l’ancienne
voie romaine de Sens à Troyes qui traverse le village. C’est un édifice simple
dont la structure générale, malgré des remaniements postérieurs (notamment des
fenêtres), semble dater de la fin du XIIe-début du XIIIe siècle : une nef unique, qui est précédée
par un clocher-porche et s’achève par un chœur en hémicycle. À l’ouest, le clocher-porche est une solide
construction sur plan carré, en parpaings de grès, renforcée par deux
contreforts à chaque angle. Rythmé par deux grands arcs de décharge dans son
soubassement et par deux niveaux de petites baies en plein cintre sur chaque
face dans la partie supérieure, coiffé d’un toit en ardoises à quatre pentes,
il est bien caractéristique des constructions réalisées dans la région au XVIIIe s., ce que confirme la date de 1773 gravée
au-dessus du portail de la nef. Ce dernier est constitué d’une succession
d’arcs en plein cintre reposant sur des chapiteaux à crochets. La nef est
rythmée par ses ouvertures et par les fermes de la charpente, en
quatre
travées. La voûte est parquetée et en cintre surbaissé (en 1843, V. Petit
y lisait la date de 1666 dans son guide du département de l’Yonne). Dans le prolongement de la nef,
le chœur, plus bas et voûté, est composé d’une travée droite et d’une abside
semi-circulaire. Les colonnes et colonnettes engagées sont surmontées de
chapiteaux bien caractéristiques de cette période de transition entre le roman
et le gothique : feuilles lisses, rinceaux rythmés par des nœuds et des
grappes de fruits, décors de trous de trépan, animaux ailés à tête de femme.
Les voûtes sur croisée d’ogives sont constituées de trois boudins, rayonnant dans l’abside autour d’une clé en forme de fleur à
quatre pétales. On remarque
dans le sol deux pierres tombales, dont l’une du XIIIe s. (Helisande, dame de Molinons). Au cours des
interventions récentes, on a découvert plusieurs vestiges de peintures murales
(XVIe-XVIIe s.) sur les
murs du chœur. Les travaux ont permis la réfection et la consolidation des
maçonneries, notamment la reprise des fondations des contreforts. Pour ce
faire, la Sauvegarde de l’Art français a accordé une aide de 20 000 € en
2008. Lydwine Saulnier-Pernuit . sauvegardeartfrancais.fr]. Je fais le tour de l'église puis
traverse l'ancienne voie romaine la D 660 devenue l'artère
principale des
camions en transit entre Sens et Troyes ne voulant pas prendre l'autoroute. Prenons
la rue des plantes peu large de la valeur d'une voiture, nous remontons ce
chemin bitumé avec de l'herbe dans le milieu vers les champs. Nous sommes sur
le Gr 2. Nous arrivons devant un chemin formant Té, prenons à droite comme le
GR 2, nous nous dirigeons vers les silos. Longeons l'ancienne ligne de chemin
de fer [Le chemin de fer passait par Saint Maurice. La ligne allait de Sens à
Nogent-sur-Seine avec un embranchement de Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes à
Villeneuve-l’Archevêque. A cette époque, du village on pouvait alors aller à
Sens, à Nogent-sur-Seine et à Villeneuve-l’Archevêque par le train !
Le projet initial avait été lancé par le Conseil Général en 1907. La section de
Sens à Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes, pratiquement terminée à la déclaration
de guerre en 1914, a été utilisée jusqu’en 1919 avant d’être alors démontée. La
section allant de Sens à Saint-Maurice et Villeneuve-l’Archevêque a été
reconstruite en 1925. La voie s'arrêtait à la station Sens-Ville, le long de l'actuel
boulevard de Verdun, au milieu d'une zone alors non urbanisée. Par contre, à
Nogent-sur-Seine et à Villeneuve-l'Archevêque la ligne se terminait dans les
gares du réseau de la compagnie de l'Est. En 1933, le Conseil général de
l’Yonne abandonne le trafic ferroviaire entre Sens, Saint
Maurice et
Villeneuve-l’Archevêque, la section de Saint Maurice à Nogent-sur-Seine
perdurant jusqu'en 1938. Le trafic de cette ligne cesse définitivement le 1er
janvier 1939. Le tracé de la voie est encore visible sur le plan cadastral,
englobant une partie du village dans sa courbe qui passe entre la mairie et la
maison de retraite. Certaines portions ont aujourd’hui disparu sous les
cultures agricoles, tandis que d’autres servent de support à un chemin. L’ancienne
gare est le bâtiment situé au 14 rue de la vallée. Mairie saint mauricelesricheshommes.fr L'implantation
de ce chemin de fer visait à désenclaver la frange sud de la Champagne pouilleuse en amenant aux bourgs les voyageurs et les marchandises les jours de foire ou de marché.Du fait des retards de construction du pont sur la Seine à Nogent-sur-Seine, on débuta l'exploitation de Sens à Villeneuve-l'Archevêque en 1924, et c'est le tronçon de Saint-Maurice à Nogent-sur-Seine qui sera exploité en antenne une fois les travaux achevés en 1928. A son extrémité ouest, la voie s'arrêtait à la station Sens-Ville, le long de l'actuel Boulevard de Verdun à Sens. Il avait été initialement prévu de rejoindre la gare CFD de Sens de l'autre
côté de l'Yonne, à proximité de la gare de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée. Plusieurs projets de prolongement furent proposés mais aucun ne sera réalisé et la ligne pris ainsi son terminus au milieu d'une zone alors non-urbanisée. Par contre, à Nogent-sur-Seine et à Villeneuve-l'Archevêque. Un embranchement vers Sergines et Bray-sur-Seine a été un temps envisagé puis abandonné et, en définitive, le réseau à voie métrique du nord-Sénonais formé de
la ligne de Sens à Villeneuve-l'Archevêque et de l'antenne Saint-Maurice - Nogent-sur-Seine restera isolé, sans être relié à un autre réseau de chemin de fer à voie métrique. La section de Sens à Villeneuve-l'Archevêque a été mise en service en 1924, et dès le début de l'année 1934 le service est transféré sur route.
La desserte de la section de Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes à Nogent-sur-Seine débuta en 1928 et s'acheva en 1938. Matériel moteur
Il semble qu'au plus 4 locomotives ont circulé régulièrement sur le réseau :
la Corpet-Louvet 130 T n°43la Corpet-Louvet 030 T n°27 de 17 tonnes
la Pinguely n°2 de 17 tonnes
et enfin une autre machine ( non-identifiée ), apparemment de fabrication Pinguely.
La Corpet-Louvet n°43 est transférée à Laroche en 1933 alors que les machines n°2 et 27 étaient toujours stationnées à Saint-Maurice en 1939. Destinés au
trafic des voyageurs, deux autorails ont circulé sur le réseau nord-Sénonais : une automotrice Renault-Scemia à 2 postes de conduite type RS1 et une automotrice type NF à un seul poste de conduite et non retournable. Ces engins seront transférés aux réseaux CFD du sud de l'Yonne en 1933. Pour la desserte de l'antenne Saint-Maurice - Nogent-sur-Seine à partir de 1933, deux autorails De Dion-Bouton JB2 sont acquis aux
Tramways de l'Aude par l'intermédiaire de la Société Wolf à Paris (qui aurait récupérée en paiement la quatrième locomotive à vapeur
Pinguely sus-citée.)
Matériel remorqué
Le parc se composait de 14 voitures à voyageurs à 2 essieux, de 38 wagons à marchandises de types divers et de 2 wagons-grue.
Infrastructures.
Au printemps 1940, au cours de leur retraite, les troupes françaises font exploser le pont sur la Seine à Nogent-sur-Seine. Il ne sera jamais réparé. Dès le début de l'occupation, la gare de Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes et ses débords sont transformé en camp de détention pour nomades. En 1943, la majeure partie de la voie est déferrée et les rails sont récupérés par l'Organisation Todt.
Après-guerre, les remembrements successifs des parcelles agricoles et l'urbanisation (surtout aux abords des terminus de Sens et de Nogent-sur-Seine) feront disparaitre progressivement l'emprise de la voie. Pourtant, au début du XXIème siècle Sénonais. Les bâtiments voyageurs n'ont pas été démolis et servent d'habitations.
Bien souvent, le château d'eau attenant a été conservé. La gare, abandonnée, de Courroy-La Chaume peux être visitée librement. L'emprise de la voie est encore nettement visible sur de longues sections comme le long de la départementale entre Thorigny-sur-Oreuse et Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes. Par endroits, c'est un chemin vicinal qui emprunte la plate-forme de l'ancienne voie (vallée de l'Oreuse, forêt de Lancy,
...). On peut également voir un pont enjambant un fossé au lieu-dit Les Basses Selles, près de Fleurigny. L'unique portion de voie ferrée n'ayant pas été déposée se réduit au passage à niveau de la gare de Courgenay, où l'on peut voir les rails traverser la route, noyés dans plusieurs couches de bitume. Fr academic.fr]
. Quittons le GR à la route et poursuivons par le chemin dans les champs
le long de l'ancienne ligne de chemin de fer Sens, Troyes par Villeneuve l'Archevêque.
Nous arrivons à la rue bitumée (rue de l'Europe) donnant accès
à la zone industrielle, que nous prenons à gauche. Longeons les bâtiments et
les silos, laissons une rue sur la gauche, nous dépassons une aire de pesage,
coupons la route de Courgenay, poursuivons tout droit en direction de la
déchetterie, nous arrivons à la D20 (route des Marchais) que nous prenons à
gauche, sortons de Villeneuve l'Archevêque. (un topo a
été réalisé sur cette ville dans la précédente promenade.) Longeons le cimetière puis nous trouvons sur
la gauche un espace planté de deux
rangées de tilleuls protégeant la croix Saint Vincent (patron des vignerons).
Traversons l'autoroute, la route fait fourche prenons à droite la direction de Rateau,
sur la droite un talus avec un chemin desservant le champ peu servir de pour marcher, nous nous dirigeons vers une
antenne émettrice. Après les virages nous
découvrons un paysage
très vallonné, a l'entrée du hameau nous trouvons une
belle maison avec une tour, derrière dans le creux, le village et les champs
qui s'étagent sur les pentes des collinettes. La route fait fourche prenons à gauche, traversons
le hameau. Nous débouchons sur la
D79. Face à nous un beau puits, prenons à gauche, en direction des Marchais. Laissons
une rue sur la droite. Longeons ce qui devait être la plus grosse ferme du
hameau, une partie de la cour est transformée en parking puis une mare (devant certainement
servir d'abreuvoir aux animaux lorsque la ferme fonctionnait, puis un terrain
de boule. Prenons à droite l'allée du Fond de Pouy (bitumée) sans issu.
Laissons le chemin de droite faisant le tour du village et poursuivons tout
droit. Traversons les champs jusqu’à la lisière de la foret de Vauluisant. Nous
trouvons un chemin formant Té longeant la lisière prenons à gauche. Longeons un
fil électrique empêchant les animaux roux de sortir du bois
pour grignoter les
récoltes, nous descendons. Dans le talvegue nous trouvons une vielle pancarte avec
le N°142 et un sentier, franchissons les
trois fils électriques entrons entre les
parcelles 161 et 162 nous trouvons un sentier mal tracé devenu une simple laie
forestière s'efforçant entre les deux parcelles. Nous perdons le sentier dans le
contournement d'un effondrement, ou d'une mare, poursuivons comme on peut en
remontant jusqu'au chemin en stabilisé calcaire se trouvant plus haut que nous
prenons à gauche. Nous débouchons sur la D20 que nous remontons sur la gauche puis
un large chemin carrossable sur la droite avec un parking (emplacement pour
garer les voitures). Passons la barrière et une cinquantaine de mètres plus
loin une pancarte en bois nous indique les menhirs. Tout droit nous allons au
polissoire au neuf coups, situe à 950m. Sur
la droite à 390 m, le polissoire de la vallée d'enfers. Prenons le sentier sur
la droite, ensuite il faut suivre la trace GPS. Une pancarte nous indique le polissoire
à 130m situé dans la parcelle, mais aucun sentier nous y emmène. Nous sommes
dans les ronces. On trouve un rocher sous les feuilles et la mousse entouré de
ronce, avec une vielle pancarte illisibles devant certainement indiquer le
polissoire [La forêt de Vauluisant nommée aussi forêt de Lancy est une forêt domaniale de chênes, essentiellement, située au nord-est
du département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Il s'y trouve des dolmens, menhirs et polissoirs érigés il y a
plusieurs millénaires à l'époque Néolithique. Un beau dépaysement et une curiosité
archéologique étonnante. ont longtemps alimenté les croyances populaires
peuplées de présences diaboliques ou de sacrifices sanglants qu'auraient
exercés les Gaulois. La forêt est majoritairement peuplée de chênes exploités pour le bois d'œuvre. Les hêtres sont également présents en faible proportion.
Très peu de conifères figurent parmi les essences implantées. Jusqu'à la tempête de décembre 1999, plusieurs chênes remarquables par leur ancienneté et leurs
dimensions constituaient une attraction pour cette forêt, en particulier le
« Chêne du Sauvageon » et « Les Cinq Frères ». Elle contient plusieurs monuments mégalithiques (menhirs, dolmens et polissoirs). La forêt de Vauluisant s'étend
sur 2 400 ha. Elle se situe principalement sur le
territoire de Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes mais aussi de La Postolle, Lailly et Courgenay
pour sa partie sud, communes du
département de l'Yonne. Elle est au nord-ouest de l'ancienne abbaye de
Vauluisant. Des menhirs et dolmens se
dressent dans la forêt de Vauluisant. Plusieurs sont classés comme monuments
historiques tel l'ensemble constitué par
le dolmen et le
menhir de Lancy et les deux dolmens de
Trainel. Des polissoirs ont été aussi découverts et classés comme
monuments historiques : la Pierre à
l'eau et le Sauvageon. Wikipedia]. En
suivant la trace GPS, rejoignons le chemin que nous prenons à gauche, nous
retrouvons notre route carrossable que nous prenons à droite. En bout de
l'allée carrossable nous sommes au carrefour des parcelles 173, 174, 167, 169.
Plus aucune pancarte nous indiquant le mégalithe. Prenons la route
de gauche,
il faut chercher, pour enfin trouver une pancarte nous indiquant la roche des 9
coups [ L'édifice est classé au titre
des monuments
historiques en 1889. À la fin du xxe siècle, le
nombre de polissoirs répertoriés dans l'Yonne était de 89. Parmi eux, 10
avaient été identifiés par Joseph Déchelette en 1908, 19 par Hure en 1921 et 58 par Glaizal en 1993.
Les polissoirs de l'Yonne sont le plus souvent en gros bloc de grès, soit à
grain très fin et très dur (le cliquart), soit tendre. Le poudingue a plus
rarement été utilisé (Dixmont). Leur couleur varie de l'ocre rouge ferrugineux
au blanc presque pur. Les hommes du Néolithique ont recueilli les silex
nécessaires à l'élaboration de leurs outils sur les versants des collines ou
aux ruptures des pentes. Au Néolithique moyen, ils ont extrait le silex selon
une technique plus élaborée, par l'exploitation de puits et galeries
rayonnantes dans la craie du Sénonais, au moyen de pics en bois ou en silex.
Les mines de silex (minières) se développent du Néolithique moyen au
Néolithique final et se répartissent de façon très localisée : on en compte
une dizaine de part et d'autre de l’Yonne, à Champigny, Courlon-sur-Yonne, Courgenay, Gron, Serbonnes, Saint-Martin-du-Tertre, Fontaines et Passy. Ces minières nécessitaient une division du travail
et une notion de marché et de réseau d'échange. Il était facile d'extraire
les rognons de toutes tailles en abondance et de choisir ceux les plus
aptes à la mise en forme de hache, de coins à fendre le bois, de pics, etc. À Serbonnes, Jablines, Villemaur-sur-Vanne, le façonnage des ébauches
de haches est réalisé sur le site ainsi que l'indique la présence d'éclats de
débitage. Les ébauches sont ensuite confiées aux polisseurs.
Si les polissoirs de l'Yonne sont passés inaperçus
dans le folklore, les appellations de certains sont toutefois
caractéristiques
de la diabolisation médiévale liée à un site. D'autres renvoient à la pratique
de cultes pré-chrétiens : la pierre aux fées (Cérilly), la roche au diable (Les Bordes), la vallée d'enfer (Courgenay). D'autres font allusion aux
rainures de polissage : la pierre à neuf coups (Courgenay), la pierre au
fouet (Thorigny-sur-Oreuse). Parmi les plus
remarquables figurent :
le polissoir des Roches à Courgenay, classé monument historique en 1889, une
moitié de polissoir en grès dur mesurant 5 × 4 mètres, pesant 30 tonnes et
présentant 9 cannelures ;
le polissoir du Sauvageon à Courgenay, classé par arrêté du 30 mai 1922, de
2,75 surk 3,30 m dont 90 cm dépassent du sol et qui comporte 5 rainures à
fond arrondis, 4 rainures à profil en V dissymétriques, une rainure isolée
et deux plages de polissage ;
le polissoir de Lancy à Courgenay, classé par arrêté du 30 mai 1922, de
2,50 × 2,80 sur une roche
oblongue, avec une cuvette de polissage de 30 ×
20 et trois rainures formant un F à l'envers. Un bassin haut alimentait un
bassin bas qui contenait de l'eau ; le polissoir du bois
des glands à Soucy: il s'agit en fait de
trois rochers. Le premier, de 2,70 × 2,40 m, comporte deux gravures
rupestres découvertes en 1992 ; elles sont uniques dans le
département. Les deux autres sont plus petits et contiennent des cuvettes
de polissage ;
à Cérilly, il y avait selon Maximilien Quantin sept polissoirs mais six ont été détruits et le 7e dit « la roche des fées », de 2,45 ×
1,40 m, se trouve aujourd’hui dans un jardin privé du Musée Carnavalet et est inaccessible aux visiteurs. Sites mégalithiques de
l'Yonne Wikimedia]. Revenons sur nos pas
et poursuivons à gauche entre les
parcelles 173 et 174 un chemin herbeux descendant doucement vers la D
79 nous y trouvons de beaux chênes et de beaux
hêtres. Le chemin fait fourche nous prenons à droite c'est une laie forestière avec
des ronces et des orties, rejoignant la route après avoir franchis des ronces.
(le chemin de gauche est peut être mieux). Prenons à droite la départementale,
nous entrons dans Courgenay [Courgenay appartient au diocèse de Sens. De ce fait, on peut
imaginer que le village relève aussi primitivement du comté de Sens. Ce comté
perd sa frange oriental au profit du comté de Troyes dès 1110. Des moines
champenois, arrivés de Preuilly, sont installés à la lisière sud de la
paroisse : à Vauluisant. La jeune abbaye est sur le tracé d'un grand
chemin aujourd'hui disparu, reliant les deux villes de foires de Provins et de
Troyes par La Motte-Tilly, Trainel, Villechat et Mauny (à Bagneaux). Ce
parcours n'est pas le plus direct entre les deux villes. A l'évidence,
Nogent-sur-Seine
forme un obstacle et il faut supposer que ses seigneurs
contrarient les intérêts champenois. L'accord conjoint des sires de Nogent et
de Villemaure (ces derniers étant clairement au service des comtes de Troyes)
sera nécessaire pour permettre cette fondation pieuse établie en limite de
leurs domaines féodaux. Les moines reçoivent des dons de terres sur la partie
sud du finage et Lailly. Ils évitent de se manifester au nord du monastère. Le finage de
Courgenay dépend de la seigneurie (puis châtellenie) de Nogent-sur-Seine.
Nogent n'entrera dans le domaine comtal que vers 1190. Au même moment, des
chevaliers assez rapidement titrés seigneurs, se manifestent à Courgenay. Dès lors, on est assuré que le village est dans le
comté de Champagne. Ces chevaliers disposeront d'un château près de l'Alain. Vers
1190, l'entrée de Nogent au sein du domaine des comtes de Champagne, change
radicalement le réseau routier local. Le vieil axe de Trainel est abandonné au
profit de celui passant directement par Nogent. Un chemin secondaire apparaît,
reliant Nogent à Villeneuve-l'Archevêque, ville neuve au développement rapide.
Le franchissement de l'Alain, entre Courgenay et Pouy, est marqué par l'établissement
du château de Livanne. Ce château deviendra la propriété des moines de
Vauluisant.
Au début du xive siècle,
le dernier membre du lignage de Courgenay vend aux moines de Vauluisant ce
château et ses biens concentrés sur la fraction nord du finage. Désormais, tout
le finage est sous le contrôle de l'abbaye. Le bailli de Sens profite de ce que
l'époux de la dernière comtesse de Champagne soit sur le trône de France pour
s'imposer administrativement à Courgenay et dans les environs au détriment du
bailli de Troyes désormais privé de chef . Ce basculement administratif et judiciaire sera
conservé en l'état jusqu'en 1789, et d'une certaine manière au travers la départementalisation,
jusqu'à nos jours. Vauluisant est au centre d'un réseau économique.
L'abbaye dispose de maisons à Provins, Sens, Troyes et Villeneuve-l'Archevêque.
Un chemin relie directement le monastère à Sens. Si le chemin de Provins à
Troyes ne passe plus à ses portes, celui de Nogent à Villeneuve-l'Archevêque le
remplace. Les moines promeuvent la métallurgie et la verrerie
dans la contrée.
Les moines disposent de plusieurs fermes pour
exploiter le finage. Elles portent souvent un nom de famille
d'exploitants : la Tournerie (famille Tourneur), la Picardie (famille
Picard), etc. Courgenay se fortifie au frais de ses habitants. Les habitants
profitent du voisinage du monastère. Le bourg connaît une belle prospérité. Il
attire des familles de la région (les Hanoteau et les Pierre de
Rigny-le-Ferron, les Clouan de Coulours), s'allie à des familles en pleine
ascension (les Richer de Thorigny), envoie ses fils dans d'autres bourgs tenir
des fonctions honorables (Blanchet et Pigeon à Thorigny, Blanchet à
Rigny-le-Ferron). Cette expansion justifie la fortification du village sous
François Ier L'abbé Le Tellier, membre de la famille de
Louvois, achève la remise à niveau de l'abbaye. Les titres patrimoniaux sont
rangés et classés, des plans dressés. C'est donc une abbaye dans un état
d'entretien impeccable qui va subir la tragédie révolutionnaire. L'abbatiale et
les bâtiments conventuels sont détruits. Seul le logis abbatial et quelques
granges sont épargnés. La mise au tombeau de l'abbatiale serait réfugiée à
l'église paroissiale de Villeneuve-l'Archevêque. Des décombres subsistent
encore de nos jours dans les environs, menacés par des prédateurs du
patrimoine. Les fermes quittent le domaine dès les premiers mois des troubles.
Vauluisant devient la propriété de la famille Javal, domiciliée à
Paris. Elle en fait le centre d'un domaine agricole qui se veut
en pointe dans
le modernisme (électricité, etc.). Le journalisme agricole le met à l'honneur.
Vers 1980, les propriétaires orientent la notoriété des lieux vers le domaine
culturel (festival de musique, visites guidées). Le chemin de fer passe sur le finage
au début du xxe siècle. Le village de Courgenay accueille des
serres de belle superficie, fixant une petite population salariée. Wikipedia]. Longeons le camping et les bâtiments ultras modernes regroupant
la mairie, et la poste. Après ceux-ci, la départementale fait fourche avec la
rue de Beaulieu, nous trouvons un sentier intra-muros ‘’Le chemin des écoliers''
bitumineux, suivons ce chemin traversant les jardins, passons au dessus de la
rivière l'Alain [11,6 km se jette dans la Vanne à molinons et prend
sa source proche Pouy sur Vanne].
Poursuivons par la rue de l'église, coupons la rue André
Thibord, poursuivons
jusqu'à l'église ou nous trouvons une pierre tombale eu une croix sur le parvis
surélevé. Sur ce parcours nous trouvons de belle cours de fermes et des portes
charretières en plein ceintre. Revenons sur nos pas en empruntant de nouveau le
chemin des écoliers, qui se nomme jusqu'au ruisseau chemin de ronde. Prenons la
D 79 sur la droite. Au carrefour prenons à gauche la rue de Villeneuve en
direction de Villeneuve-L’Archevêque (vicinale 8). Laissons sur la gauche la
direction des hauts de Courgenay, poursuivons tout droit la route de
Villeneuve. Nous arrivons à la fin du village âpre quelques maisons neuves sur
la droite, une prairie puis une maison isolé
(en 2021). Sur la gauche se trouve le pignon d'une petite maison
comportant une fenêtres avec un balcon et un petit toit protégeant l'ensemble.
La route tourne sur la
gauche, quittons le bitume et poursuivons tout droit le
chemin se dirigeant vers les champs et les bois. Notre chemin fait deux coudes
d'équerre le premier sur la droite se
dirigeant vers un bois, le second sur la gauche longeant le ruisseau Alain.
Nous longeons un muret protégeant un faussé qui devait contenir de l'eau peut
être un bief amenant de l'eau à un moulin situé dans l'abbaye, et arrivons au carrefour
formant Té avec un un autre franchissant le pont au dessus de la rivière, nous
apercevons le mur de l'ancienne abbaye
de Vauluisant. Poursuivons tout droit pour voir l’entrée de l'abbaye
coté jardin. Revenons sur nos pas, passons le pont et longeons de loin le mur
d'enceinte ou nous avons une meilleure vue sur l'ancienne abbaye. Nous
débouchons sur la D 84 que nous prenons à gauche. Nous voilà devant l'entrée
principale de l'abbaye. [Aujourd'hui des salles de réceptions pour mariages et
séminaires et un gîte, mais hier c'était un
ancien monastère de
moines cisterciens, fondé en 1127 par
des moines de Preuilly (Égligny). Fondée en 1129 au plus tard par les moines de Preuilly, elle se développe rapidement. Les guerres de Religion puis les lourdes taxes royales la ruinent aux xvie et xviie siècles ;
la réforme de l'Étroite Observance se met en place à Vauluisant et le monastère est
entièrement rénové. La Révolution ferme l'abbaye définitivement. Les
bâtiments sont partiellement détruits ; ceux qui sont conservés
sont
protégés à partir de 1930 au titre des monuments historiques. Une première fondation semble être l’œuvre des moines de Pontigny, abbaye fondée en 1114, sise au croisement des comtés
d'Auxerre, de Tonnerre, de Joigny et de Troyes (dans ce dernier cas via
Saint-Florentin). Elle se produit durant une phase incroyablement active de
fondations monastiques sous la poussée des Cisterciens, rendant difficile le
financement, le pilotage et la direction des jeunes fondations. Or en 1125, le
contexte politique local change du tout au tout. Le pacifiste comte de Troyes
qui dominait la vallée de la Vanne jusqu'à Foissy abdique, cédant ses comtés à
son neveu belliciste comte de Blois qui régente Provins, le Braytois. L'ordre
des Cisterciens décide alors de confier la responsabilité de Vauluisant à sa
cinquième fille : l'abbaye de Preuilly, familière du comte de Blois. La
famille de Trainel, qui a permis la fondation comme étant proche de Pontigny
par sa seigneurie de Venisy, réoriente sa piété vers Preuilly. L'abbaye est fondée en 1127 par un groupe de moines cisterciens du monastère de Preuilly, aujourd'hui en Seine-et-Marne, venus s'installer,
sur les conseils de saint Bernard de Clairvaux, entre la forêt d'Othe et la forêt de Lancy, dans la vallée de L'Alain, aux confins du domaine royal et du
comté de Champagne. Ils nomment le lieu « val luisant » (vallis lucens), puis Vauluisant.
L'abbaye de Vauluisant se situe entre Provins, Troyes (deux villes de foires champenoises) et Sens (métropole ecclésiastique), trois villes où les
moines avaient un hôtel. Au xiie siècle,
l'abbaye voisine avec un grand chemin arrivant de Provins par Trainel et se
rendant à Troyes par Mauny (Bagneaux). Un chemin arrive directement de Sens par
La Charmée. Au xiiie siècle, Nogent ayant finalement incorporé le
domaine comtal champenois, le grand chemin périclite et est à peine remplacé
par un nouveau, reliant Nogent à Villeneuve-l'Archevêque. Rapidement, une communauté nombreuse se forme, et une
première église abbatiale est consacrée en 1144. Une nouvelle église est élevée
à la charnière des xiie et xiiie siècles,
puis son chœur est rebâti quelques décennies plus tard. Lieu de ferveur,
l'abbaye est également le centre d'une exploitation agricole efficace. Cet âge
d'or dure deux siècles. Dans un premier temps, les moines commencent par
coloniser la moitié Sud du finage de Courgenay. En effet au Nord, les chevaliers et seigneurs leur font barrage,
avant de céder la place au début du xive siècle.
Dès lors, l'emprise foncière des moines touche l'ensemble de Courgenay, une
grande partie de Lailly, et des domaines plus éloignés. Mais l'abbaye est
plusieurs fois détruite et pillée pendant la guerre de Cent Ans, et ce n'est qu'à partir du milieu du xve siècle, avec le
rétablissement de l'autorité royale sous le règne de Charles VII, que des travaux de remise
en état sont entrepris. L'abbaye
retrouve la prospérité sous l'abbatiat d'Antoine Pierre. Le dernier abbé
régulier est contraint de s'effacer, en échange d'une crosse épiscopale, pour
permettre la nomination de l'archevêque de Sens au titre de la commende. Au xvie siècle, outre les travaux
de restauration, l'abbaye se développe et se transforme avec la construction de
nouveaux bâtiments renaissance, la création d'un parc, un colombier, un moulin, une chapelle et des logis des hôtes, dans
lesquels François Ier vint plusieurs fois. Une remarquable mise au Tombeau est sculptée
par le Maître de Chaource; elle se trouve aujourd'hui à l'église
Notre-Dame de Villeneuve-l'Archevêque. Mais la prospérité
de l'abbaye attire les convoitises : le cardinal
de Coligny intrigue pour
évincer l'abbé élu par la communauté et obtenir le bénéfice de Vauluisant. Avec
le régime de la commende vient le déclin, autant spirituel que financier.Pour financer l'armée qui leur manque pour maîtriser
la rébellion protestante, les Valois, dont le Trésor est désespérément vide
depuis les défaites de Pavie et de Saint-Quentin, imposent à l'Église des
contributions considérables. Faute de trésorerie, chaque institution
(archevêché, évêché, chapitre, abbaye) est contrainte de vendre à titre emphytéotique (donc avec faculté de rachat dans un délai d'un siècle).
Les moines de Vauluisant se défont de nombreuses granges (par exemple la
Singerie dite la Pierre aux Sièges, la Perthe, etc.). Lors des guerres de Religion du xvie siècle, l'abbaye est à
nouveau endommagée avec l'arrivée en 1562 d'une troupe armée qui détruit partiellement l'église,
puis des pillages multiples entre 1571 et 1576. En 1636,
le cardinal de
Richelieu impose la réforme monastique
(retour à la stricte observance des règles, reconstruction des bâtiments
conventuels) et les anciens religieux quittent Vauluisant pour laisser la place
à un petit groupe de cisterciens réformés. L'abbaye est alors en mauvais état,
mais les moines réformés entreprennent un vaste chantier de restauration grâce
aux fonds qu'ils tirent de la vente de bois. Le monastère retrouve alors une
part de sa splendeur passée et devient, pour un temps, le noviciat des cisterciens de
la Stricte observance. À partir du règne de Louis XIII, les moines entament une politique de
rachat
de toutes les fermes qu'ils ont été contraints de céder durant les guerres
civiles dites de Religion. Ils se heurtent à la résistance des descendants des
acquéreurs, mais leur persévérance est couronnée de succès. Dans un second
temps, les moines réhabilitent leur patrimoine immobilier. L'abbaye est dans un
état neuf et impeccable en 1790 quand ils seront chassés par la législation
interdisant les vœux religieux. Les cisterciens
quittent l'abbaye à la Révolution et elle devient un chantier de démolition. Des éléments de l'abbaye sont dispersés dans tous les
environs. Une plaque tombale médiévale est conservée dans une grange de
l'abbaye. La mise au Tombeau est à présent reléguée dans l'église paroissiale
de Villeneuve-l'Archevêque. Des clés de voûte sont noyées dans des murs d'exploitations
agricoles du voisinage. Une partie des objets remarquables ont été relevés
pour François Roger de Gaignières et se trouvent à la BNF. L'ancien monastère est acquis sous la Restauration par un
officier ancien combattant de l'Empire, le baron Campy, puis il est acheté
en 1835 par Léopold Javal, un homme
d'affaires qui en fait sa résidence secondaire et qui développe une vaste
exploitation agricole. Dès 1847, il y fait organiser des concours agricoles
annuels, d'abord de fauchage et labourage, puis en 1862 y fait adjoindre un
concours de ferrage.
Après la Seconde Guerre mondiale, le domaine est transmis à la famille Gamby qui en est toujours
propriétaire et qui a entrepris de vastes travaux de restauration (l’aile
François Ier, la chapelle Sainte-Madeleine,
le colombier, etc.). L'abbaye, animée par une association de bénévoles, se
visite tous les dimanches après-midi d'avril à octobre. Wikipedia]. Prenons le chemin face à l'entrée de
l'abbaye, traversons les champs et suivons le chemin jusqu'à la lisière de la
forêt. Nous sommes sur le GR 2 que nous suivons jusqu'au hameau de La Charmé, j’ai la
chance qu'il fasse beau. Dans ce ciel d'azure un panache blanc, ce n'est pas celui
d'Henri IV, mais les fumées de vapeur d'eau de la centrale nucléaire de Nogent.
A la patte d'oie longeons le bois sur la gauche. Au chemin formant Té prenons à
gauche toujours GR 2. Nous débouchons sur la D 328 rue de Vauluisant que nous
prenons à gauche. Au carrefour quittons le GR et prenons la D110
en direction de Lailly et Villeneuve l'Archevêque. Nous sommes rue des
Sauvageons. Nous arrivons sur une petite place avec la mairie
un parking une
aire de jeux et dans le fond certainement le four à pain communale avec sa
cheminée en brique en forme de vrille. Longeons la mairie et sortons du village.
Dans le haut d'une petite bosse qui fait mal jambes prenons le chemin sur la
gauche avant le cimetière se dirigeant vers les champs. Traversons le bois de Toucheboeuf,
à la sortie de ce dernier le chemin fait fourche, prenons à gauche, longeons la
lisière du bois, puis nous sommes dans les champs avec une alternance de petits
bois ou de haies épaisses. Au dernier bois nous avons une vue sur la grange
cistercienne comportant des tourettes. Je
quitte le chemin pour en faire le tour par les champs, mais elle est bien plus
belle de loin que de près. Nous avons du mal à la voir avec sa haie de deux mètres
de haut. Je reviens vers l'entrée par la route et poursuis par le
chemin face
à l'entrée. Le chemin descend le long
d'une maison, passons l'Alain, nous débouchons sur un chemin formant Té, et
retrouvons le GR 2 que nous prenons à droite. Nous gardons le GR 2, il fait
fourche avec un chemin que l'on ne voit pas très bien, suivons le GR2 sur la
gauche jusqu'à Molinon ou nous
retrouvons la voiture par le chemin de l'allée. J'ai essayé par un autre chemin
mais il nous fait suivre trop longtemps la Départementale surchargé de voitures
et de camions.












