mercredi 2 avril 2025

Randonnée Le Plus Loin Possible 1058 bis ; dans le Piemont Pyrénéen en Arriège – Saint Giron – Oust (dans le Couserans)



Aujourd’hui, je suis en Arriège et me dirige vers Ercé pour boucler mon périple dans le Piemont Pyrénéen
. Je ferais étape à
Oust dans le Couserans.
 
 
 


Je ne pensais pas revenir dans le Couserans pour boucler le parcours.
Attention l’itinéraire emprunte beaucoup de bitume sur des routes très fréquentées sans grand accotement.

   

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Carte VisioRando sélectionnez le rectangle à coté du N° de la fiche technique

KM     Temps    Arrêt      V/d       V/g      dénivelé

21,5    3h20      2h00      6,4        4            723+

Mercredi 11 septembre

Ce matin j’ai enfin du ciel bleu, je traverse un quartier de Saint Giron que je n’avais pas encore fait. J’emprunte la rue de la République, nous arrivons Place Pasteur, et sur la droite nous apercevons une maison sur arcade (Pharmacie) on peut lire en occitan sur le mur de la maison de la place Aristide Briand :«Estaoubio pouri na repaousat roussi, minjo pa qua'n as». (Economise petit poulain pour te reposer vieux cheval, mange du pain quand tu en as). je poursuis par la rue Saint Valier, nous arrivons à l’église portant le nom du Saint. Ce matin l’église n’est pas encore ouverte. Poursuivons la rue, traversons la petite place continuons par la rue d’Aulot. Au rond point poursuivons la D3 en direction de Lacourt, Seix et Oust. Nous empruntons l’avenue des évades de France. Jusqu’à présent nous avions des trottoirs de chaque coté de la rue, nous longeons maintenant une zone industrielle et le trottoir est soit d’un coté ou de l’autre de la rue. A la sortie de Saint Giron sur le coté gauche de la route nous avons une piste cyclable en site propre, de l’autre coté le Salat, la rivière des orpailleurs. Traversons Palétès quartier très éloigné pour ne pas dire hameau de Saint Giron. Plus nous avançons plus le trottoir se rétrécie. Vous me direz pourquoi ne suis-je, pas passé par la rive gauche ou l’on trouve plus de sentiers ? Simplement que c’est une montagne que j’ai parcouru en 2022. [https://randosacaudos.blogspot.com/2022/11/randonnee-le-plus-loin-possible-etape.html, https://randosacaudos.blogspot.com/2022/10/randonnee-le-plus-loin-possible-autour.html, https://randosacaudos.blogspot.com/2022/10/randonnee-le-plus-loin-possible-etape_01098345148.html].  La rive droite comporte un peut moins de sentiers de traverses balisés. Lors d’une discussion avec un local, j’apprends que des associations ouvraient des sentiers dans la montagne. En attendant je fais du bitume et c’est très dangereux, d’un coté une barrière de sécurité protégeant la rive du Salat. Impossible au piéton de marcher derrière, de l’autre coté de la route, un fossé. Lorsque j’ai tracé ce parcours je me suis dit… c’est une petite départementale qui ne mène pas à une grande ville, elle ne se trouve pas non plus, sur un axe de transite. Je pensais être tranquille, surtout en journée. Erreur, il y a un nombre incroyable de voitures et de camions. Cela n’arrête pas. Et c’est là ou l’on se rend contre que les idées ‘’bobo du tout vélo, même avec des mobylettes électriques’’ ne fonctionne qu’en ville. Ici rare les transports en commun, même si nous y trouvons des bus à la demande et lorsque l’on habite un hameau à plusieurs kilomètres de tout, faut bien une voiture. Passons la carrière, puis la centrale hydroélectrique puis la papeterie de Saint Giron. Laissons la D 603 en direction de Encourtiech sur la gauche, puis la D 33 que nous laissons également à gauche en direction de Riverenert et le col de Crouzette. La route devient de plus en plus dangereuse, il est pratiquement impossible de se garer sur le bas coté, il nous reste la solution de se blottir le long du talus et au voiture de s’arrêter si, une voiture vient en face. Aucune insulte. Ils doivent avoir l’habitude. Comme nous montons, le paysage devient intéressant, il se dégage derrière les mamelons de petits sommets pointues apparaissent. Nous apercevons peut être le Montcens 985 m ou le Cap de la Piquette 927 m. Nous arrivons devant deux culées certainement d’un ancien pont sans tablier entre une route. Un projet de ligne de chemin de fer entre la France et l’Espagne. Les travaux de l'infrastructure avaient été faits de St Girons à Oust... Puis la voie a été posée pour desservir les carrières de Lacourt. Cette desserte quasi confidentielle a disparu en 1954. Dommage qu’il n’est pas pensé à conserver cette ancienne ligne de chemin de fer pour réaliser une voie verte. [De SAINT-GIRONS à LERIDA via le tunnel de SALAU, une œuvre inachevée, un rêve brisé. Pauvre en lignes ferroviaires, traversée du Nord au Sud par l’unique ligne Toulouse – La Tour de Carol, l’Ariège aurait pu devenir un département ferroviairement intéressant si elle n’avait été victime du projet trop vite avorté que fut la construction de cette ligne. Une voie ferrée St Girons-Lérida avec gare internationale à Oust-Seix devait être créée ; l’initiateur de ce projet n’est autre que Jacques Auguste Bordes-Pagès, sénateur et maire de Seix. Mais ce projet de ligne transpyrénéenne vers l’Espagne par le port de Salau est, dès le départ, fort mal engagé. Plusieurs fois abandonné, repris et remanié avant d’être enfin mis à exécution au départ de Saint Girons, il prend pourtant forme: les civils sont mobilisés en masse entre 1889 et 1905 pour la construction d’une infrastructure impressionnante, toujours existante et visible pour qui se promène entre Lacourt et Kerkabanac en direction de Seix, sur la rive droite du Salat. Sur une vingtaine de kilomètres des murs de soutènement en roche basaltique, des kilomètres de barrières métalliques forment une rambarde, à l’aplomb du Salat, protégeant ce qui devait devenir la plateforme de la voie ferrée.
Pas moins de cinq tunnels s’y succèdent ! Pourtant, bien que la plate forme existe, que les rambardes soient bel et bien scellées, que les percements des cinq tunnels aient été exécutés et les tunnels construits, la pose des rails restera à jamais lettre morte et la gare internationale d’Oust-Seix ne sera jamais construite. La guerre est passée par là, quelques hommes politiques aussi, qui ont privilégié l’axe oriental…
La ligne devait désenclaver notre vallée en desservant Oust, Aulus, Couflens et être exploitée en traction vapeur avec des rames légères. En 1904, la convention franco-espagnole consacrait pourtant le percement du Port de Salau, la fin des travaux étant programmée pour 1927. Une plaque, taillée et gravée sur place, signalait déjà la construction d’un tunnel d’altitude que devait être construit au pied du port de Salau, non loin des Neuf fontaines » à l’endroit même où
le Salat prend sa source, à quelques 1080m d’altitude.
Ce tunnel était bien celui qui permettrait au train de surgir sans encombre côté espagnol pour ensuite se diriger droit vers LERIDA.
Malgré l’ampleur des travaux déjà entrepris, la construction de la ligne est abandonnée au profit de la ligne Ax-Ripoll.
Et comme si une profonde déception –celle de voir le projet avorté et le rêve brisé -, n’y suffisait pas, la plaque datée de 1907, encore visible il y a quelques années bien que rongée par la mousse, le lierre et les lichens, a été vandalisée en 1999 à coups de masse effaçant encore un peu plus la preuve tangible de l’espoir qu’avait suscité l’ouverture de la ligne Saint-Girons-Lérida ! Après bien des vicissitudes, le projet de percée de cette ligne ferroviaire sera définitivement abandonné en 1954.
Aujourd’hui, ne reste de ce fabuleux projet qu’une petite route secondaire,qui, de Lacourt à Kerkabanac reste dénommée, « la route des tunnels »… L’histoire du chemin de fer en Couserant]. Empruntons la petite route du Mont Valier, nous entrons dans le village de Lacourt. Enfin j’ai quitté la route à forte fréquentation. Au cœur du village nous avons une maison avec une tour à poivrière. Nous arrivons sur la place Chambors, sous une maison le lavoir.

Prenons sur la gauche la rue de la Coumette sur la gauche, la rue n’est pas large c’est également un départ de randonné, nous nous dirigeons vers Chunaut-Erp et le Col d’Ayens. Entre deux maisons prenons le rue de droite, elle est moins large, que la précédente, c’est presque un chemin, nous sommes sur un balisage jaune. Après la fourche la rue devient chemin, nous arrivons au hameau de Chunaut. 
 Sur la gauche nous apercevons une tour, un chemin grimpant dans une prairie nous conduit au pied de ce qui reste d’un château. [Le château de Chunaut est érigé en 1180 par Robert Ier sur un sommet à 555 m d'altitude. En 1667, lors de sa visite d'inspection des forêts royales, Louis de Froidour le décrit comme étant mal entretenu. Seule une tour en ruine subsiste au XXIe siècle. wikipédia]. Revenons dans la seule rue du village, passons un lavoir avec des photos anciennes de ce hameau. Nous arrivons à une fourche, poursuivons de grimper, nous avons un fléchage en bois jaune. Nous grimpons dans la montagne en direction de Erp et du Col d’Ayens. Traversons les bois de châtaignier et à partir de 600 m d’altitude nous restons à peut prêt sur la même ligne de niveau, le sentier pour un PR est bien balisé. Nous passons quelques fermes isolées, et apercevons un peu plus bas le village d’Erp, poursuivons notre balade qui serpente dans les prairies et les bois. Par moment la montagne se dégage des arbres, ce n’est pas encore la haute montagne nous sommes toujours dans le piémont. Nous arrivons au Cap d’Erp, traversons ce hameau accroché à la montagne, derrière les bosses que nous avons devant nous nous 
apercevons la haute montagne. Le fléchage jaune est bien fait, mais heureusement que j’ai tracé mon itinéraire les rues formes des fourches permettant de


rejoindre les maisons étagées sur le flanc de la colline, et l’on pourrait se tromper. Par une route peu large, nous nous dirigeons vers le Col d’Ayens. Nous descendons, et à la fourche trouvons un panneau d’information. Sur la gauche c’est le chemin de randonné en direction du Col Sourrisque et la route forestière de Riverenert. Sur la droite nous partons vers le col d’Ayens et sa table d’orientation. Poursuivons tout droit vers le col D’Ayens. Nous trouvons une pancarte rouge nous indiquant le sentier des palombières. Nous arrivons dans un virage avec une fourche. Une petite croix de bois marque le carrefour, ainsi que cinq ou six boîtes aux lettres. Prenons le chemin interdit au véhicule sur la gauche. C’est un raccourci évitant la boucle de la route. Passons une maison isolée et à la fourche suivante prenons à gauche, (nous abandonnons le chemin des palombières), faisons l’épingle à cheveux et poursuivons la grimpette jusqu’au col d’Ayens véritable belvédère sur la chaîne pyrénéenne, vous trouverez des tables de pique-nique à l'ombre des pins, une table d'orientation. La vue est Magnifique. Je prends sur la droite la route forestière de la Fageolle descendant vers la vallée. Dans l’épingle à cheveux, je laisse ce beau chemin qui doit être carrossable pour des 4x4 et prends le chemin de gauche un peu plus herbeux. Sur la carte c’est un chemin balisé en son départ, je n’ai pas trouvé, ou pas osé traverser la prairie, j’ai pris le chemin descendant un peu moins fortement. Je me souviens qu’au carrefour j’ai hésité longtemps avant de choisir mon itinéraire, j’ai même dut changer de carte et de me rendre compte que sur l’Open Street il n’y avait que le chemin que j’ai fait et que sur Google Map le sentier balisé existe bien. J’ai donc loupé le balisage. Je débouche sur le chemin de Liouerde qui me permet de retrouver ma trace en prenant à gauche, le chemin descend rapidement, je débouche au hameau de quelques maisons et fermes de Bigouerde, ici aussi je loupe le balisage et je fais les épingles à cheveux, je retrouve le balisage sur le chemin d’Araux. Traversons Ardichen par la rue de l’Abreuvoir, puis la rue des carrières, puis le chemin du Pountic. Nous arrivons au parking et suivons le balisage empruntant le chemin herbeux serpentant dans la prairie. Nous débouchons sur la route d’Ardichen et trouvons des flèches d’informations. J’abandonne le balisage, prends la route à droite, passe le ruisseau, nous arrivons au village de Soulan place de l’église Saint Pierre, prenons à droite la D 217 rue des Colporteurs, dépassons l’école et la Mairie, puis la chapelle Notre Dame de Serre. (Dans un virage nous trouvons un chemin sur la droite avec un poste électrique à l’angle. C’est juste avant le hameau de Mongelous. En prenant ce chemin on évite la boucle de la route et les nombreuses voitures. J’ai été surpris d’en rencontrer autant, vu qu’elle ne mène à aucun grand centre). Si vous avez loupé comme moi, ce chemin poursuivre la route. Laissons l’Impasse du Grillou sur la gauche, laissons le hameau de Villeneuve sur la droite et poursuivons notre descente sur cette route sinueuse. Passons l’Arac et débouchons sur la D 618 que nous prenons sur la droite. Attention c’est la départementale joignant Tarascon sur Ariège à Saint Giron, la route est sinueuse sans grand bas coté. (Pour éviter cette route, les chemins balisés étaient bien trop longs et je n’ai pas osé emprunter les sentiers traversant la montagne, présent sur la carte). 
Nous longeons la rivière l’Arac, vraiment pas facile cette route, coté rivière un mur de béton, coté montagne un fossé au ras de la route, nous arrivons au rond point avec la D3 ou nous trouvons la route des Tunnels (au retour d’Ercé j’ai emprunté en camionnette cette route, c’est impressionnant. Je ne vous conseille pas de la faire à pied, cette route peu large, certain tunnel sont longs et aussi large, que la camionnette…) Prenons la nouvelle route D 618 sur la gauche en direction de Saint Giron par Lascours passons le Salat. Du pont nous apercevons l’embouchure de l’Arac. Passons le monument du souvenir et prenons sur la gauche la D 32 en direction de Soueix, passons le tunnel. Nous longeons le Salat par la route de Coureillac. Nous arrivons à Saint Sernin, laissons sur la droite, la route de Herminet, Matapouil, Lasserre, poursuivons sur la gauche la route traversant ce hameau tout en longueur.
 
 
 A la sortie du village nous trouvons une chapelle à nef unique dont l’entrée est coté montagne, sur le coté certainement l’ancien cimetière qui fut certainement déplacé, il ne reste que deux monumentales monuments funéraires.
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Nous arrivons à Soueix, la vue se dégage et nous apercevons des montagnes déchirant le ciel de leurs pointes. Traversons le village. Sur la gauche nous trouvons une halle moderne recevant le jour ou je suis passé le marché nocturne. Nous longeons le centre de vacances et à la fourche poursuivons la D 32 en direction de Oust et Aulus, sur la gauche nous trouvons en bordure du Salat le petit château de Latour. [Ce petit château dit de la Tour, a été bâti en 1567 sur les vestiges d’un donjon après un incendie. Le château d’origine daterait du XIII e siècle. Ce fut le premier fief de la branche de Roquemaurel du Couserans. Il faisait partie d’une série de châteaux le long de la vallée du Salat et destinés au verrouillage de cette vallée et à la protection des habitants en cas d’invasion. https://www.haut-couserans.com/files/images/xls/sentierpatrimoinesoueix.pdf]
 Traversons le village de Vic d’Oust, je remarque de nouveau que l’église tourne le dos à la route. Je ne regarde pas ma boussole mais comme généralement l’entrée se trouve à l’Ouest et la nef à l’Est je suppose que l’Est se trouve coté route.
 
 

 
 
  Nous longeons la rivière du Garbet et arrivons au grand rond point ou nous trouvons la sculpture des Pintaine des laitiers. Surprise il n’y avait pas que la Normandie pour produire du camembert. Je poursuis la D 32 vers Oust et Ercé. Nous entrons dans Oust. Je me rends en centre ville pour rejoindre mon gîte.
 
 
 
 Le village d'Oust
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 L'église Saint-Bathélemyd'Oust
 
 
 
 







Le Plus des photos















 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  Au col d'Ayen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Table d'orientation
 
 Impatience glanduliféra Roule
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 Plante glabre, tige non rameuse, robuste, charnue, translucide, creuse, rougeâtre. Feuilles opposées, souvent verticillées dans le haut, étroitement lancéolées, pétiolées, dentées en scie. Pétiole et base des feuilles bordés de glandes. Fleurs 5-20, rouge vineux, longues de 2,5-4 cm. Sépale pétaloïde terminé par un petit éperon. Capsule longue de 3-5 cm, claviforme.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 




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