mercredi 2 novembre 2022

Randonnée Le Plus Loin Possible ; Etape 1058 – Rémillassé (Moulis)- Saint Giron

Cette randonnée, de caractère sportif, vous amènera à la découverte des Pyrénées sauvages et authentiques. A votre rythme, laissez-vous guider à travers cette nature préservée que vous offre la montagne de Sourroque. Le long de cette large boucle, découvrez les multiples points de vue de la Haute Chaîne des Pyrénées. Sachez admirer la faune diverse et les richesses cachées que vous dévoile enfin la Montagne de Sourroque. Prenez le sentier devant vous. Une partie de l'itinéraire est un cheminement raide et vertigineux pouvant s'avérer ponctuellement dangereux. Il est réservé aux randonneurs avertis et bien équipés. Restez sur le sentier et utilisez les dispositifs d'assurance mis à votre disposition. Vous l'empruntez sous votre propre responsabilité.

 

Carte IGN             Trace GPS & Topo sans Commentaires            Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b272090

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

 KM     Temps     Arrêt     V/d        V/g        Dénivelés positifs  Dénivelés négatifs  Index effort

22         4h40        3h00       4,7         2,6                  780 +                         632                       4

(Echelle de 1 à 5)

Vendredi 13 mai

 Promenade autour de Saint Giron. Normalement j'aurais dû arriver à Ercé. Les problèmes de couchage on fait que je me suis rapproché de Saint Giron. Seulement Moulis est très proche de la grande ville. J'ai donc choisi le chemin des écoliers pour rejoindre Saint Giron.

 

Je descends la départementale 137 s'appelant route de Sour, nous passons deux hameaux, Cazal et saint Martin. Nous arrivons à Legerge, au carrefour sur la gauche nous avons une maison avec une tour, peut être un ancien moulin mais cela me semble peu probable étant au fond d'une vallée étroite. Traversons le pont au dessus de la rivière du Lez,[Affluent du Salat en rive gauche, donc un sous-affluent de la Garonne. Il prend sa source dans les Pyrénées au pic de Maubermé (2 880 mètres d'altitude), situé à la frontière espagnole, dans le département de l'Ariège. Son cours supérieur se déroule dans la vallée de Biros. Son orientation générale va du sud-ouest vers le nord-est. Il baigne Castillon-en-Couserans. Après un parcours de 35,8 km de longueur, gonflé par de nombreux et abondants petits affluents, il se jette dans le Salat en rive gauche, à Saint-Girons. Wikipédia]. Poursuivons la départementale en direction de moulis, qui change de nom et devient route du CRNS. [La SETE (Station d’Ecologie Théorique et Expérimentale) est une Unité Mixte de Recherche du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et de l’Université Paul Sabatier à Toulouse. Le Laboratoire a été créé en 1948 afin d’étudier les aspects physiques et biologiques des systèmes de grottes souterraines. En 2007, elle est devenue une Station d’écologie expérimentale et depuis 2016, la Station d’Ecologie Théorique et Expérimentale actuelle. Elle accueille actuellement une équipe de 70 chercheurs, techniciens, personnel administratif et doctorants. La Station œuvre au développement de connaissances nouvelles sur la biodiversité, les écosystèmes et leur interaction avec les sociétés pour contribuer à leur durabilité à long terme, en utilisant des approches théoriques et expérimentales. unique au monde, qui allie une recherche de pointe en écologie, des équipements expérimentaux exceptionnels et l'accès à des milieux naturels diversifiés. Nous utilisons des approches théoriques (à l’aide de modèles mathématiques) et expérimentales (en laboratoire, en conditions semi-naturelles et naturelles) pour étudier notamment :

  • les effets du changement climatique sur la biodiversité,
  • la dynamique des systèmes écologiques fragmentés (métapopulations, méta-écosystèmes),
  • la plasticité phénotypique et l’évolution des traits d’histoire de vie des espèces et
  • les relations entre la biodiversité et le fonctionnement, la stabilité et la durabilité des écosystèmes et des systèmes couplés homme-nature.

https://sete-moulis-cnrs.fr/fr/].  A la sortie du hameau, nous prenons sur la droite le chemin du Castéra, chemin bitumé jusqu’aux dernières maisons. Lorsque la route tourne en angle d'équerre sur la droite, nous poursuivons par le chemin tout droit normalement balisé en jaune. Le chemin grimpe méchamment jusqu'à la croix. Pas facile, à ne pas faire lorsqu'il pleut ou que le temps est trop mouillé, terre glissante, rochers affleurant. Nous laissons un chemin sur la droite menant certainement à quelques bâtiments d’alpage n’ayant que le chemin pour si rendre, nous passons entre deux granges et une pancarte donne la direction de la croix. Le sentier à flanc de montagne n’est pas facile à suivre. En vue de la Croix, au lieu de prendre le sentier encore plus raide sur la gauche y conduisant, je prends celui de droite pensant que c’était un lacet, et je passe à côté. Je reste sur le flanc droit de la montagne au lieu de me retrouver sur le sentier de crête. Je n'ai pas loupé grand chose le temps est comme hier complètement bouché par le brouillard. Nous poursuivons la grimpette, pas facile et l'on débouche enfin sur la crête ce qui m’annonce la fin de la monté.  

Trois chèvres étonnées de voir du monde et une manche à air annonçant l’aire de parapente, me font penser que jene suis pas perdu.

 



Dommage, je ne vois rien, que des nuages qui parfois m’enveloppe. Nous devrions avoir un vue sur tout Saint Giron. Je ne suis pas trop rassuré, je suis sur la crête rocheuse du char de Moulis avec les passages du Maveret, La petite Pène, je devine le vide sur la gauche, c’est un peu moins pentue sur la droite. Je pensais être sous les rochers pas au dessus. Pourtant la carte est claire, et montre bien que le sentier passe sur les rochers. Je poursuis ma trace sur la crête, je ne vois rien tout est dans le brouillard, je laisse un sentier sur la gauche, il est très pentu et rocheux, il rejoint la grande route des parapentistes, ce n’est pas de toute façon mon itinéraire, et, j’arrive sur une aire un peut plus large et herbeuses, c'est le départ des parapentes. Je me sens un peu plus rassuré, j'ai moins peur de faire un faux pas si des volutes plus denses de nuages venaient à m'envelopper plus longuement, ici c’est moins rocailleux. Nous sommes à 865 m et avons gravi 418 m d’un seul tenant. Après l'aire d’envol nous trouvons un large chemin permettant aux 4x4 de monter le matériel le plus haut possible. Je redescends par la route. J'ai des soucis avec le GPS il m'indique toujours le lieu que je viens de quitter au lieu de me montrer où je vais. La carte est à l'envers, je n'y comprends rien. Jai du tracé la carte en partant de saint Giron et je n’ai pas pensé à retourner le sens de la trace. A moins que je sois très fatigué et que je n’arrive plus à lire ma trace. J'essaie de recopier la carte dans l'autre sens mais rien à faire. Ne comprenant plus ma trace je descends par la large route sans rien regarder pensant que je devais la suivre jusqu'en bas. En réalité je devais poursuivre la crête par un sentier balisé mais je n’ai pas remarqué de sentier n’y de pancartes, encore moins de balises. Je suis fatigué de ma semaine et préoccupé par mon GPS, aujourd’hui je n’ai pas d’autoroute de la marche, le GR seule chemin bien entretenu dans les pyrénéens. Même les GRP laissent à désirer. Je n’ai que des balisages locaux et je sais qu’ils ne sont pas entretenus, abandonnés car peu fréquentés, ou tout simplement, plus personne pour faire le boulot, et c'est un peu galère. Sans GPS il me semble difficile de m'en sortir correctement. J’avais prévu de passer par le Pas du Portillon (mais il me semble qu’il y avait un fil électrique et pas de chemin),puis passer à coté de la grotte, retrouvé le chemin de la veille et prendre le sentier traversant la foret de la Hajou, pour arriver à plagnol de la Plagne. Je descends mon large chemin, tout en essayant de bricoler mon GPS. Arrivée en bas sur une esplanade devant servir de parking avec un panneau d’information je retrouve mon sentier balisé en jaune en provenance de la crête. Le sentier existe bien sur le terrain et va jusqu’au bout. Je jette un œil sur l'écran, plus de trace, je cherche sur le petit écran, la trouve mais il faut que je remonte, ma trace est très loin, ma trace trop loin, je ne remonte pas. Je vais essayer de la rejoindre par la plaine. Je poursuis ma large route carrossable et débouche sur une route, au niveau de Couret et de Montfaucon d’en Bas à l’angle d’une ferme. Sur le petit écran ce n’est pas facile d’improviser un itinéraire de promenade qui soit intéressant. Heureusement sur mon téléphone j’ai d’autre moyen de voir ou je vais et il me reste encore des unités internet. L’écran et plus grand, la carte moins précise que l’IGN c’est l’Open Street Map, elle est épurée des petits sentiers, mais au moins je suis pratiquement certain que les chemins existants sur cette carte existent sur le terrain. Je suis à deux pas de Saint Giron, et il est bien trop top pour rejoindre mon gîte d’un soir. J’avise que si je prends la route sur la gauche je retourne à Moulis. je prends à droite. Sur la carte j'ai repéré des pointillées laissant penser à l'existence de chemins ou de sentiers me permettant de rejoindre ma trace. Quelques panneaux d’informations m’aident dans mon choix. La route fait fourche, la branche de droite m’arrangerais mais sur open la route se termine à montfaucon d’en haut, puis le chemin est sans issu dans les bois. la branche de gauche en direction de Poudades, dispose d’un petit sentier permettant de rejoindre La Coume et la route me permettant de m’éloigner de saint Giron (Sur la carte IGN à Montfaucon Haut il existe sur la carte IGN des chemins qui s’ils existent toujours sur le terrain m’aurais permis de rejoindre une route forestière et ma trace). Je prends la route de gauche qui monte à l’ancienne ferme. La route se termine à la ferme gardée par un chien. Gentil le chien, il donne l'alerte à son maître qui sort tout étonner de voir un touriste. Je suis un peu perdu, et lui demande, si derrière sa cour il y a un chemin qui permet de rejoindre Saint Giron… Avec un grand sourire il me le confirme. Il doit penser… Tous fada ses parisiens. Une fois la cour traversée, je trouve un sentier herbeux longeant le flanc de la montagne et le ruisseau de poudades, on coupe un sentier, nous faisons un angle droit auprès de la montagne de Quère de Mail, nous débouchons sur un chemin formant Té avec quelques balises, et un panneau d’information (sur la gauche on va à Aubert)et sur la droite balisage carré vert nous allons au Cap de la Bouiche. Je suis rassuré, je vais déboucher. Je prends à droite et débouche à la ferme du Cap de la Bouiche. Un autre panneau nous dit qu’en continuons tout droit nous allons à Saint Lizier. A droite je ne sais pas la pancarte est cassée. Je prends tout de même la route à droite, et balisée par endroit en jaune. Lorsque la route tourne sur la gauche, nous trouvons des panneaux d'informations en poursuivant le balisage par la route nous allons vers Lacourt et en prenant à droite nous regagnons la table des quatre Seigneurs trait jaune également. Je sais que je ne dois pas monter jusque là, c'est ce que j'ai fait hier. D'après la carte, je dois trouver des chemins restant au pied de la montagne de Sourroque. Je prend à droite vers la table des quatre Seigneurs. Notre chemin devient sentier et n'est pas trop mal marqué

Les momes sont heureux de jouer dans la carcasse
au sol, le balisage est parcimonieux coupons deux chemins. Le troisième sur la carte n'existe pas, Et nous retrouvons un large chemin. Nous sommes dans une forêt de hêtre, le paysage à changer j’ai l’impression de me trouver dans une foret imaginaire,foret de Brocéliande, merlin va sortir de derrière les chandelles de pierre, à moins qu’un lutin n’apparaisse sans que cela ne m’étonne. Nous arrivons à un carrefour de sentier jaune une pancarte
nous indique que nous sommes passé à coté du gouffre Dégaudez. Nous débouchons dans une clairière, un peu ravagée par les quads ou les motos, peut être les deux. Je pense être au Plan de la Plagne. Pas facile ici de trouver le bon chemin. En contre bas, je vois la route que j'aurais dû prendre. Je retrouve enfin ma trace. Prenons la route carrossable sur la gauche. je prends à droite Passons à coté du gouffre du Grand Pagnon, Ici, je commence à comprendre que ce sont des gouffres, mais ils sont encombrés de branches et de troncs. Nous débouchons sur une autre route carrossable. Nous sommes dans les bois d’Eycheil, nous avons une panneau d’information sur la droite nous allons à Rames, Moulis, Saint giron à gauche à gauche et à droite, la table des 4 seigneurs et Lacours ayant encore du temps au lieu de prendre à gauche se qui me ramènerais vers Saint Giron, je prends à droite pour faire la boucle prévue. Longue route. Les roches la bordant deviennent remarquables, elles forment des chandelles et au pied un effondrement, plus ou moins profond, gouffres des Corbeaux, du Figuier, de Savajou. L'un est clôturé. Nous arrivons en bout de la route et trouvons un large espace circulaire permettant aux voitures et camions de grumes de faire demi tour. Nous y trouvons également des tables de pique nique. Nous avons pour une fois un beau sentier jaune et une légende sur les Hadas. [2 août 1919. Quatre heures de l'après-midi. Tout est calme et Basile, assis à l'ombre des grands arbres, s'assoupit. Basile est né au pays, au village de Lacourt, quartier Chunaut très exactement. Dernier d'unc lignée de 6 enfants, totalement illettré, Basile aide son père à quelques menus travaux. Aujourd'hui Basile est un rescapé de la « Grande Guerre ». Le Chemin des Dames, il connait. Blessé gravement à la tête par un éclat d'obus, Basile a été décoré. C'est un héros. Un vrai! Basile s'est assoupi, ici, près du gouffre du Barroti, un carnet et un crayon à la main. Basile supporte mal ces douleurs atroces dans son crâne. Soudain, Basile sursaute. Il vient d'être tiré de sa léthargie par un doux murmure à l'oreille. Il faut dire que Basile a le sommeil léger. Sur le champ de bataille, les brefs sommeils du 2e classe basile Agnever étaient « bercés » par le fracas continu des bombardements… Basile a ouvert les yeux et la surpriso est de taille. Là, devant lui, à quelques pas, assise sur un rocher, se tient une jeune dame, toute de blanc vêtue tenant dans sa main gauche une sorte de baguette lumineuse. La dame n'est pas vraiment belle. Basile croit apercevoir des ailes dans le dos de cette créature. D'un teint blafard, elle le fixe sans ciller. Sois sans crainte Basile, je ne suis qu'une fée. J'ai lu tes petites histoires et tes jolis contes et je les aime beaucoup. Toutes mes amies ont apprécié ton talent d'écrivain-conteur. Pendant deux années de guerre, Basile a appris à écrire et lire. Ses quelques amis de camp lui ont prodigué les bases élémentaires et aujourd'hui l'écriture est la principale occupation de Basile. Certes, il ne sera jamais un grand écrivain. Basile, chaque fois que tu me donneras une histoire ou un conte agréable, je déposerai sur ce rocher une pièce d'or, que tu pourras emporter. La fée dit cette phrase en montrant du doigt un petit rocher, près de Basile. Ce dernier tourna la tête et vit une merveilleuse pièce d’or qui brillait d'un bel éclat malgré l'ombre des arbres. Basile s'empara de la pièce et voulut en remercier la fée. Mais à l'instant elle avait disparu, laissant en lieu et place, une sorte de brume vaguement opaque. Basile continua à écrire des textes et des histoires qui n'intéressaient que la mystérieuse hada. Les années passèrent. Les parents de Basile disparurent. Ses frères et sœur, plus âgés que lui, disparaissent aussi. Basile rendit l'âme à l'âge de 97 ans. Un voisin le trouva, gisant au sol. Sa maison ; comme bien d'autres maisons du quartier Chunaut, fut rasée pour laisser la place à de nouvelles constructions. C'est en détruisant la cheminée de la maison de Basile que Lucio Esperandio découvrit une boîte a biscuits pleine de pièces d'or et contenant quelques feuilles gribouillées d'un mauvais français, ainsi qu'un piteux porte-plume. a découverte de ce trésor fit grand bruit mais nul ne sut l'expliquer. Ami visiteur ne t’égare pas et sois attentif. Panneau d’information.]. C’est génial je vais même faire une promenade local avec des explications. Sans le savoir c'est ma trace. Me voilà partie sur ce sentier jaune, la légende des Hadas en tête [Les terres de ce pays sont insaisissables. Leurs frontières, faites de brume, peuvent apparairre n'importe ou comme par enchantement, puis disparaître tout aussi vite. Si d'aventure tu y pénètres, sois sur tes gardes, car les esprits ont horreur de la curiosité des mortels qui envahisent leur domaine. ste attentif, avance avec prudence et respect. Les cercles' des hadas, rondes folles emportées par une musiquee ensorcelée, pourraient bien, si tu t'y joignais, te garder pour toujours en esclavage. Le meilleur moyen de rencontrer ces hôtes féeriques reste encore ton intuition. Observe et repère les arbres centenaires aux formes fantomatiques, car ils sont la mémoire de cé site Venus du fond des temps, les hadas, elfes et autres habitants de ces lieux, pourraient bien te surprendre. Créatures magiques et surnaturelles, les hadas ont le don de lancer des sorts, crêer des illusions capables d'altérer tes émotions et tés perceptions. Elles t'apparaîtront tantôt impressionnantes, tantot terrifiantes. Souvent d'apparence humanoide et intelligentes, elles Sont liées aux forces de là nature et gouvernent les quatre éléments. Toi qui crois tout savoir, prends le sentier devant toi et va júsqu'au hétre en 4 et arréte-toi au signe Fais le tour du tronc dans le sens des aiguilles d'une montre et découvre la premiére énigme. Et surtout, quitte ces lieux avant que la brumc du soir ne les enveloppe de son pále linccul. Quc la sagesse d'esprit soit avec toi..] la première halte est sur un hêtre en forme de banc, et à côté un arbre de deux cents ans. Je m’arrête à cet arbre planté au milieu du chemin c’est un très beau hêtre, j’ai envie de l’écouter. J’ai vu cela à la télé des gens qui embrasse les arbres, les serres très fort, moi l’homme des bois, cela m’avais fait bien rire [La Sylvothérapie : comment les arbres nous aident à aller mieux ?

Se balader en forêt, c’est l’une des meilleures ordonnances naturelles pour lutter contre le stress et booster son énergie ! Le tree hugging, autrement dit, l’art de faire un câlin et de communiquer avec les arbres, se développe en France. Nos conseils pour pratiquer la sylvothérapie et profiter des bienfaits apaisants des arbres. C’est un terme encore récent en France (cinq années d’existence tout au plus), qui désigne une pratique ancrée, elle, depuis les années quatre‑vingts au Japon : le bain de forêt. La sylvothérapie, comme on l’appelle en France, est, au pays du Soleil levant, une pratique de soins courante, appréciée aussi bien individuellement que dans le milieu professionnel. Bien avant que les Japonais n’en découvrent les atouts et ne lui donnent un nom, d’autres peuples profitaient instinctivement de cette immersion proche de la méditation, sans la nommer précisément : "Les Amérindiens, par exemple, pratiquent depuis toujours la sylvothérapie. En France aussi, des médecins et forestiers préconisaient déjà la balade en forêt du côté d’Arcachon, à la fin du XIXe siècle : "Des malades, atteints notamment de tuberculose, se rendaient dans les forêts de pins pour y trouver l’apaisement".

Il existe cinq formes de sylvothérapie :

-la sylvothérapie antistress, faite de relaxation et d’exercices corporels, qui vise à se libérer des émotions négatives et du stress ;

-la sylvothérapie créative, qui consiste à créer avec des éléments de la forêt, prendre des photographies des arbres ;

-la sylvothérapie récréative, au cours de laquelle on pratique des jeux, on apprend à connaître les végétaux pour libérer la créativité qui sommeille en nous ;

-la sylvothérapie énergétique, qui mêle connaissance du bénéfice des arbres, méditation et exercices énergétiques pour retrouver l’énergie vitale ;

-enfin, la sylvothérapie culinaire fait se succéder cueillette d’ingrédients naturels et préparations culinaires, comme une infusion de feuilles de tilleul.

À ces différentes approches réservées aux initiés de tous âges, on peut préférer l’essence même de la sylvothérapie : le bain de forêt dans un simple mais essentiel objectif de bien‑être.

Si le contact des arbres nous fait tant de bien, c’est déjà, simplement, à cause du vert dominant de la forêt, une couleur "connue en chromothérapie pour apaiser les émotions".

Ce n’est pas tout. "Les arbres émettent des molécules dont des terpènes, molécules odorantes des plantes, que l’homme peut sentir, par les voies olfactives. Cette inhalation peut agir sur le système nerveux central et la production de neuromédiateurs telles que la dopamine et la sérotonine, les hormones du bien‑être". Pour profiter de tous ces bienfaits lors d’un bain de forêt, il suffit de laisser l’ensemble de nos sens être stimulés, lors d’une marche en pleine conscience. "Il est démontré par des critères biologiques que les bains de forêt font baisser le taux de cortisol, l’hormone du stress, en particulier lors de stress chronique. Une diminution de la tension artérielle chez des personnes ayant un score un peu élevé et une diminution du rythme cardiaque sont également observées chez les pratiquants.". Les bienfaits sont immédiats : sensation de relaxation, de bien‑être. Et l’effet est durable selon les experts. L’idéal est de s’offrir ce bain de forêt régulièrement. "Une fois par semaine au minimum". Tout commence par un choix, celui de la forêt. Privilégie "les forêts peuplées d’arbres qui ont poussé de manière naturelle. Évitez les arbres plantés en rang, les sapinières. Il est bon que la forêt ait gardé une petite dimension de fouillis, qu’elle mêle lierre, houx, chèvrefeuille, arbres de tous les âges, de toutes espèces". Pour ce spécialiste, le bain sera plus efficace "dans une forêt vivante, avec des paysages qui changent chaque fois que vous tournez le regard". Le lieu retenu, faut‑il vivre cette expérience seul ou la partager ? La sortie peut se faire en solo ,"ou accompagné de personnes animées des mêmes intentions : ouvrir grands ses sens et son cœur pour recevoir au mieux les bienfaits de la forêt". Attendez‑vous à une longue balade : il faut compter au moins 1 h 30 d’immersion, 2 ou 3 heures idéalement pour en tirer un maximum de profit. Une fois dans cette cathédrale de verdure, comment procéder ? "Un bain de forêt, c’est la forêt qui entre en vous plutôt que vous qui entrez dans la forêt". L’arbre n’est pas qu’un décor : il faut être prêt à entrer en relation avec lui, à vivre une relation sensible avec l’environnement, les cinq sens aux aguets, les yeux parfois en l’air, vers la canopée. Pour s’ouvrir à cette expérience, "il est essentiel de faire le silence en soi, de se mettre dans un état méditatif". En groupe, on se réunira autour d’un arbre pour prendre conscience de son enracinement, sa force, sa paix et sa lumière ; on essaiera de percevoir ses qualités. On peut ensuite choisir son arbre. Frêle ou grand et vigoureux, cela n’a pas d’importance. Allez vers l’arbre qui vous attire, qui vous paraît accueillant. L’arbre vous choisit aussi. "Il peut vous signifier qu’il ne souhaite pas vivre une relation avec vous lorsque vous le saluez. Vous allez alors ressentir une émotion négative et vous diriger vers un autre spécimen". Ensuite, approchez‑vous doucement de lui – n’oubliez pas qu’il s’agit d’un être vivant –, posez vos mains sur le tronc, écoutez‑le. "On peut l’enlacer, voire l’embrasser, mais il n’y a aucune obligation".

Quelle essence choisir ?

-Le bouleau, pour retrouver l'estime de soi.

C’est l’arbre de la douceur. Il permet de s’accepter et de développer une meilleure estime de soi.

Comment en profiter ? Asseyez-vous au pied d’un bouleau et laissez-vous imprégner par son énergie. Peu à peu la paix s’installe en vous. Posez les mains sur son tronc et voyez quelles sensations éveille en vous la douceur soyeuse de son écorce : vous sentez-vous devenir plus câlin ou est-ce l’aspect rugueux des sillons de l’écorce qui vous attire ? Chacune de vos réactions a un sens dans votre vie.

-Le châtaignier : l'arbre du tout possible

Sa présence est tellement sécurisante qu’elle nous aide à faire le vide et nous abandonner à l’instant présent. Le châtaignier nous invite à nous rendre disponibles.

Comment en profiter ? Le meilleur moyen d’entrer en contact avec l’énergie du châtaignier est de ramasser ses fruits. Vous pouvez aussi promener vos doigts sur les feuilles, la bogue, les rugosités du tronc et prêter attention aux différentes sensations que ce toucher crée en vous.

-Le chêne vert, pour trouver la quiétude

Le chêne vert dégage une énergie conciliante et apaisante. Par sa seule présence, il génère une impression de sécurité profonde qui chasse nos idées noires.

Comment en profiter ? Asseyez‑vous en tailleur, le dos appuyé contre l’arbre, puis adoptez une respiration abdominale et laissez‑vous peu à peu envahir par l’énergie du chêne vert, abandonnez‑vous à cette tranquille torpeur du corps et de l’esprit.

-Le cyprès : la force tranquille

Cet arbre aide à dominer les angoisses, notamment celles liées à la mort.

Comment en profiter ? Caressez son feuillage et observez comment le frémissement provoqué se propage amplement mais s’arrête rapidement. Le cyprès communique sa force tranquille. Vous pouvez ensuite cueillir deux de ses fruits, un jeune, vert et tendre, et un de l’année passée, brun gris, en prendre un dans chaque main, et sentir l’énergie qui circule de l’un à l’autre.

-L'épicéa, pour renaître à soi

L’énergie de l’épicéa nous pousse au lâcher-prise.

Comment en profiter ? Pour bénéficier de son énergie, il convient de se mettre en disponibilité totale. Approchez-vous de cet arbre en étant détendu, puis posez vos mains sur son tronc. Votre respiration devient plus facile, vos tensions et vos résistances se relâchent, une énergie naît en vous, avec peu à peu un rêve, une envie qui peut survenir.

-L'érable, pour trouver l'apaisement

Cet arbre généreux et paisible distille une énergie propice à la méditation. Il constitue un havre de paix en particulier pour les personnes stressées.

Comment en profiter ? Choisissez de préférence un bel arbre âgé à l’épaisse frondaison. Observez-le, laissez-vous prendre par l’envie de plonger dans ce dense feuillage. Vous pouvez aussi cueillir une feuille, la tenir des deux mains, et la fixer du regard. Adoptez une respiration profonde et concentrez-vous sur cette feuille jusqu’à y voir la représentation de l’arbre en entier. Reprenez une respiration naturelle et fermez les yeux jusqu’à ce que cette image s’évanouisse. Refaites cet exercice plusieurs fois. Un sentiment de sécurité et de sérénité s’empare de vous peu à peu.

-Le hêtre, pour prendre confiance en soi

L’énergie du hêtre invite à développer la confiance en soi. Elle nous aide à retrouver la sérénité lorsque nous sommes dans le doute, l’incertitude ou l’inquiétude.

Comment en profiter ? En vous asseyant au pied d’un hêtre, observez votre assise au sol et les sensations que l’énergie de cet arbre déclenche peu à peu, en particulier au niveau de votre ventre, base de votre force.

-Le houx : la paix du cœur

Le houx procure un profond ancrage et une grande solidité. L’énergie qui s’exprime dans ses piquants fait craquer notre dureté et dissout nos protections afin de libérer notre sensibilité. Comment en profiter ? Touchez les feuilles de houx, observez votre ressenti, les émotions et les pensées que cela éveille. Vous pouvez aussi vous appuyer contre son tronc et vous sentir supporté. Concentrez-vous sur votre respiration, et sentez qu’à chaque expiration vos pieds s’enracinent plus profondément dans le sol. Vous repartirez d’un pas solide, les pieds sur la terre et la tête dans les étoiles.

-Le noisetier, pour apprendre la patience

Près de son ample feuillage et de ses troncs multiples, l’on se sent protégé, l’on retrouve l’envie de prendre son temps, de cheminer tranquillement dans la vie.

Comment en profiter ? Pour tirer le meilleur profit de son énergie, rendez-lui visite régulièrement. Approchez‑vous et regardez ses troncs multiples, puis prélevez un petit rameau, fermez les yeux, laissez son parfum vous ramener en enfance, méditez sur le temps parcouru. Vous savez au fond de vous‑même qu’il vous faudra du temps et de la persévérance pour récolter tous les fruits de la maturité.

-Le platane : celui qui fait face

Imperturbable, le platane est une invitation à reprendre des forces à l’abri de son temple végétal.

Comment en profiter ? Sous un platane un peu isolé, asseyez-vous en tailleur, la base du dos bien calée contre l’arbre, les mains ouvertes, paumes retournées vers le ciel et posées sur les genoux repliés. Fermez les yeux et ressentez son énergie. Prenez de profondes et lentes respirations. Bientôt, vous faites corps avec lui et son énergie vous guide. Cet exercice apaisant est excellent contre le stress. https://www.santemagazine.fr/medecines-alternatives/approches-naturelles/sylvotherapie-comment-les-arbres-nous-aident-a-aller-mieux-306879]. Mon arbre était un hêtre pour prendre confiance en soit. Il est vrai que je doute souvent. J’ai poussé l’expérience un peu plus loin en retirant mes grosses chaussures de marche, pour mieux communiquer avec la terre et j’ai collé mon oreille au tronc j’ai entendu, et ressenti quelques choses. Vous me direz … Normal c’est la foret des Hadas. Mon imagination à bien fonctionné, car j’ai tenté l’expérience dans d’autres bois et en prenant des arbres sensiblement de taille identique et je n’ai rien ressenti. Le chemin, plutôt le sentier se poursuit bien tracé et bien balisé, nous retrouvons mes roches en forment de chandelles, pour certaine à leur pied un trou sans fond. Le sentier est parsemer de panneaux d’informations soit sur le site soit de légendes [Certaines légendes ont la vie dure. Découvrez ici celle du « Lit du Diable. - Tu attendras une nuit de pleine lune, à l'heure très précise où le chat-huant pousse son dernier cri, tu rouleras sans forcer, le rocher qui me sert de tombeau, tu ramasseras quelques pièces d'or et quitteras les lieux rapidement, sans te retourner.  Vous y êtes. Ici-même, devant vous, au sommet de ce monticle de pierres grises, se situe le très sinistre « Lit du Diable ». An de Grace 1143. En ces temps reculés, le Seigneur des lieux résidait au château situé au sommet du lieu dit « Castehau » , pas loin de Montfaucon d'en Haut, a quelques portées d'arbalète. Il y régnait sans partage. Ses déplacements ne passaient jamais inaperçus, il aimait à brandir son blason, un « Dragon couronné Sans foi ni loi, très guerroyeur, ce despote accompli aimait à courir le jupon, festoyer et lever l'impôt, n'ayant cure de ses miséreux vassaux. Sa cupidité n'avait d'égal que son avarice. La légende lui vint aux oreilles. Enhardi par la perspective d'un butin considérable, le jour dit, il se rendit sur les lieux, brandissant son blason et accompagné de sa garde fidele. II y attendit patiemment que le chat-huant poussa son dernier cri lugubre. A cet instant précis une dame, jeune et très belle, aux longs cheveux auréolés, s'éleva lentement au-dessus de l'entrée du gouffre. Le despote, très sensible à la beauté de cette créature sortie de nulle part, se laissa entraîner vers le sommet du monticule de rochers gris, vers le « Lit du Diable ». La légende tenait toutes ses promesses : l'homme fit rouler sans peine l'énorme rocher et découvrit un inestimable trésor de pièces d'or, sur lequel il se jeta avidement. Son avarice le poussait à en prendre encore et encore, sans tenir compte du temps qui passait. Trop tard ! Le rocher roula tout seul pour revenir à sa place, écrasant notre pauvre Seigneur et enfouissant à jamais le fabuleux trésor. La belle fée, toujours en lévitation, se tenait à quelques pas, avec un doux sourire. 19 février 1909. À Moulis, quatre charbonniers ont entendu parler de cette obscure légende. Ce sont des immigrés italiens et espagnols. Ces hommes courageux et vaillants sont appréciés des habitants qui les croisent. Ils font leurs provisions car ils vont passer plusieurs mois ici, dans les alentour, à faire du charbon, qu'ils redescendront plus tard pour le vendre dans les villages voisins. Un soir, après un labeur pénible et l'alcool aidant, ces quatre gaillards poussent le défi de soulever ce fameux lit du Diable.  Qui sait ! Et si la légende n’était pas une légende ? Des pieux solides sont préparés, durcis au feu. Le défi est engagé. Après quelques heures d'effort, le rocher roule enfin sur le côté. Incroyable surprise ! Là, devant leurs yeux écarquillés, gît un squelette écrasé, portant une sorte de ceinturon avec une boucle, sur laquelle était, gravé un « Dragon couronné »... Lors de la déclaration aux autorités locales, un des quatre charbonniers assura avoir entendu des petits rires, comme des gloussements, mais ne sut dire d'où ils venaient. Ami visiteur, un peu plus loin tu prendras le sentier étroit bordé de pierres blanches qui te mènera au pied du vieil arbre. Ce sentier est souvent emprunté par les hadas. Il est l'interface entre ce monde et celui du petit peuple. Panneau d’information]. Je pousse jusqu'au dernier gouffre la roche est différente lisse avec une faille et d'après le panneau d'affichage de profondeur galerie. [Yan Pleudec, jeune étudiant Nantais, s'est installé à Moulis pour quelques mois, le temps d'approfondir ses recherches sur le protée, ce gros triton dépigmenté qui peut vivre jusqu'à 90 ans. Yan ne part jamais sans son matériel de survie composé d'une corde, un couteau et une puissante torche. Nous sommes le 14 juin 1956, il est 9 heures du matin et Yan, après avoir installé sa corde, entame la descente dans le gouffre des Mourères. Ce gouffre est bien connu des habitants de la vallée. La légende rapporte qu'il abriterait un fabuleux trésor gardé par Sauron, un reptile géant. Plusieurs témoins assurent avoir aperçu dans les alentours Fréa, la reine des hadas. Fréa est la bonne fée qui aide l'égaré à retrouver son chemin... Yan a eu vent de cette légende mais, en bon cartésien, il n'y prête aucune attention particulière. 23 aout 1956. Dans sa chambre et devant les hommes en blouse blanche, Yan se tient la tête et de vagues souvenirs martèlent son cerveau. Yan se revoit suspendu au bout de sa corde puis chutant de quelques mètres. Il se souvient aussi de la peur panique qu'il a ressentie dans ce boyau obscur et humide, de l'atmosphère lourde qui régnait au fond de cet abîme. iI se souvient surtout qu'une odeur putride lui donnait la nausée, entraînant des vertiges et troublant ses sens. Mais par dessus tout, Yan se remémore ce bruissement dans son dos, qui le glaça. Il se souvient avoir accéléré le pas tout en longeant la paroi humide et gluante. II revoit les ombres hideuses créées par le faisceau de sa lampe. Et puis il revoit ces ossements épars... Yan se souvient avoir entendu derrière lui comme un gargouillement innommable, suivi d'un sifflement, qui s'amplifiait et qui se rapprochait inexorablement. Il revoit, grâce à sa torche, les empreintes de pieds de taille anormale et dont le relief laissait imaginer la forte corpulence de la créature à laquelle ils appartenaient... Devant les infirmiers, Yan a du mal à remettre ses souvenirs dans l'ordre : le souffle tiède et fétide de la «chose», cette forme noire qui se dressa devant ses yeux, ses assauts répétés contre ce monstre dont les coups de griffes lacéraient ses bras et ses cuisses. Et puis cette lame de couteau qu'il enfonçait dans un corps mou et enfin ce râle intense de souffrance qui retentit dans toute la grotte laissant place à un silence morbide. Yan se souvient d'avoir pris au hasard le tunnel de droite, aux dimensions plus réduites, pour se sortir de cet univers halluciné, et qu'au bout de ce tunnel il y avait de la lumière qui se propageait dans une immense salle où il se sentit presque en sécurité. Et puis il revoit sans peine les chauves-souris, affolées qui s'envolent dans la plus grande des confusions. C'est alors qu'au fond de la salle, dans un recoin, une silhouette se dessina lentement. Yan la décrit sans difficulté : difforme et voûtée, les yeux mi-clos révulsés de haine, des pieds palmés et des, mains griffues. De longs poils noirs et épais recouvraient tout son corps. Elle semblait être dotée d'une force surhumaine. En le fixant, le monstre vociféra dans un dialecte incompréhensible. Yan acheva ici son récit, car il n'était plus très sûr de la suite. Aux hommes en blouse blanche, il racontait qu'il avait la certitude qu'on l'avait transporté hors de ce gouffre, pour que quelqu'un le découvre et le conduise à l'unique hôpital de la région. Yan n'ose imaginer que cette « chose » innommable soit sortie de sa tanière pour l'y déposer, bravant tous les dangers, et surtout le regard des autres. Une question hante son esprit : y avait-il une autre personne dans cette grotte, témoin de son aventure ? Yan en est convaincu... Lorsque la nuit dévoile ses mille fumières, le jeune étudiant entend depuis sa chambre d'hôpital, dominant un vaste parc longé par une rivière vaseuse, un gargouillement associé à un sifflement. Nous sommes le 24 décembre 1965 et les hommes en blouse blanche ont décidé de garder Yan à l'hôpital psychiatrique. Panneau d’information.]. Au dessus de la roche noire avec cette diaclase nous trouvons Un pont de singe. C’est ici que le balisage jaune fait sa boucle pour revenir au parking par le même chemin. Ce n’est pas ce que j’avais prévu, je devais traverser un espace boisé sans chemin pour en rejoindre un autre qui lui devait être balisé. En région parisienne, devant ma carte je n’avais pas imaginé que les gouffres pouvaient être de simple trou au pied des rochers. Revenir par le même chemin me pose un problème, je n’aime pas cela, j’ai l’impression d’avoir loupé ma sortie. En prenant tout à l’heure l’énergie du hêtre, j’ai repris un peu de confiance en moi et je tente en faisant très attention de traverser la parcelle. Face à l'entrée du gouffre, je traverse le plus droit possible sur une cinquantaine de mètres, en faisant attention ou je mets les pieds je tâte le terrain avec un bâton ou marcher sur la roche. Je retrouve le chemin de la carte que je prends à gauche. Maintenant c'est presque tout droit jusqu'à Saint Giron. C’est un large chemin carrossable dans un bois, de tant en tant nous avons une ouverture sur la vallée. Le soleil à réussi à chassé les nuages et le brouillard. Laissons un large chemin sur la gauche, c’est le chemin qui mène au départ du chemin des hadas. Je me demande bien pourquoi ils n'ont pas fait cette boucle au lieu de revenir par le même chemin. Après réflexion je le comprends, le chemin étant carrossable et l’extrémité étant aménagée en parking et tables de pique nique, le sentier ne pouvait vu la topographie du lieu, que revenir par le même chemin. Le chemin fait fourche nous prenons à droite et débouchons sur une route, nous prenons à gauche en direction de la maison de Plandevielle. La route nous fait traverser le village de Ouerdes. Passons le calvaire et l’esplanade servant aux camping-cars, poursuivons tout droit sur les panneaux c’est indiqué Saint Giron VTT. Je pensais avoir du bitume jusqu’à la grande ville, mais non, lorsque la route tourne sur la gauche nous trouvons un chemin portant le nom de Myrolabaque sur la droite Saint Giron VTT. Nous descendons dans la foret, c’est bien balisé, mais peu facile, boueux avec des roches glissantes. Nous passons des parcs à chèvres et sur des chemins formant Té, un fois à gauche, une fois à droite, puis encore à gauche direction Saint Giron VTT et Beauregard. Nous arrivons au village de Beauregard, devenu quartier de Saint Giron. Je me rends à mon gite d’un soir par le plus cour chemin. [Sur les bords des rives du Salat et du Lez, au centre du Couserans, pays gascon aux 18 vallées, Saint-Girons a gardé l'empreinte d'un riche passé : vestiges gallo-romains, chapelles romanes, folklore...  En contrebas de la citadelle de Saint-Lizier, l'implantation de Saint-Girons demeure fortement liée à l'histoire de cette proche voisine. En effet, cet oppidum gallo-romain fondé en 70 avant Jésus-Christ, citadelle du pays des Consorani et capitale de la contrée du Couserans, puis évêché au Vème siècle, absorba longtemps l'importance de la ville de Saint-Girons, redevenue aujourd'hui le pivot du Couserans. Saint-Girons est un saint d'origine Vandale qui, mort au bord de l'Adour, fut enterré sur l'emplacement de l'église éponyme. https://www.ville-st-girons.fr/

Le Pont vieux du XVIème siècle, le champ de mars, l’église de Saint-Girons et de Saint-Valier, palais des vicomtes, Son nom fut donné en hommage à Girons d'Hagetmau, évangélisateur de la Novempopulanie. Dès la haute Antiquité, la route du sel, qui courait au pied des Pyrénées passait par Saint-Girons. Du fait de la présence d'un site défensif, c'est à Saint-Lizier que les Romains établirent, sous le nom de Lugdunum Consoranorum, le siège de la civitas des Consoranni, en Gaule narbonnaise. Cette cité devint, par la suite et jusqu'en 1789, le siège d'un évêché. En 1994, la découverte d'un trésor de 13 000 pièces en billon datant du IIIe siècle (entre 250 et 280) en creusant une cave rue de la République met à mal une assertion jusqu'alors acquise que le site de Saint-Girons ne connut, pendant longtemps, que des entrepôts en bordure du Salat, et quelques villae. Les fragments découverts sous ce trésor indiquent la préexistence d'un habitat occupé dès le début du Ier siècle apr. J.-C. En 1905, lors de travaux de terrassement aux environs de l'ancienne gare un cippe funéraire gallo-romain fut découvert. Il porte une inscription le dédiant à une jeune femme nommée Pompeia, de la famille des Primillice. Elle aurait été la fille du gouverneur de Saint-Lizier. C'est vers 1100 que Saint-Girons apparaît en tant que ville. L'an mil, qui voit de profondes transformations dans l'Occident. La chrétienté n'est plus assiégée et va se développer tant d'un point de vue économique que démographique. Les populations qui s'étaient, au cours des siècles précédents, repliées dans les zones de montagnes, plus difficilement accessibles, descendent vers les plaines et vont peupler les villes. Des villes nouvelles dénommées bastides vont être créées dans un vaste mouvement d'urbanisation et de compétition féodale qui concernera le grand Sud-Ouest. Face à l'ancienne ville, le faubourg Villefranche, en rive gauche du Salat, est une bastide créée sans doute en 1256 en contrat de paréage entre Alphonse de Poitiers, prince de sang royal, frère de saint Louis et grand bâtisseur, avec l'évèque du Couserans. La ville se développe lentement. Le bâti est peu dense, les jardins nombreux, même si la trame des rues est serrée dans le centre. La ville est ravagée par un incendie en 1721. La Révolution voulait les départements et localement l'idée d'un département du Couserans se fait jour avec Lunoque puis Girons, éphémères appellations, comme préfecture. Jugé trop pauvre en haut lieu, le territoire sera constituant dès le 27 janvier 1790 du département de l'Ariège. Avec le XIXe siècle, la ville va s'étendre au-delà de ses fortifications transformées en boulevards. 1866 est l'arrivée du chemin de fer avec la création de la gare de Saint-Girons qui se trouve reliée à la ligne de Toulouse à Bayonne via la ligne de Boussens à Saint-Girons. Les liaisons locales ne sont pas oubliées. La ligne de Foix à Saint-Girons est construite pour atteindre Foix dès octobre 1903 ; la ligne de Saint-Girons à Castillon et à Sentein dotée d'un tramway électrique dessert la vallée du Lez de 1911 à 1937 ; une dernière est commencée pour remonter la vallée du Salat. Elle doit même franchir les Pyrénées pour atteindre Lérida en Espagne par un grand tunnel sous le port de Salau. Cinq tunnels ont été percés dans les gorges de la Ribaute, la voie tracée mais les rails n'ont jamais été posés... La ligne vers Foix ferme en 1955. Le circule le dernier train de voyageurs sur la ligne vers Boussens, qui sera perpétuée par autocar, avec des cadences progressivement revues à la baisse. Le service marchandises, pour du bois de pulpe destiné à l'usine de Lédar, s'interrompra le . Aujourd'hui, le bâtiment rénové de la gare accueille notamment le musée du Chemin de la Liberté qui retrace l'épopée du passage des Pyrénées pour fuir la France occupée durant la Seconde Guerre mondiale. Le XIXe siècle voit aussi de nombreuses activités s'installer le long des rivières, pour utiliser la force motrice des cours d'eau. Il y a, comme partout, des moulins à farine, des moulins à scier le bois, des forges. Il y a aussi des moulins à fouler qui servent pour l'industrie textile. Les rivières, les moulins, le bois et l'industrie textile vont être le point de départ de deux aspects qui vont marquer l'histoire locale. L'apparition des premières papeteries (papeteries des familles Martin, Rapeaud...), qui vont prospérer en profitant des eaux limpides venues de la montagne, parfois aussi des bois locaux. De ces usines, il en restait une dans le faubourg de Lédar qui alimentait la presse régionale en papier pour rotatives. Une autre se maintient dans l'agglomération de Saint-Girons, en amont de la ville sur la commune d'Eycheil. C'est l'usine de papier à cigarette JOB. Une troisième, en aval de la ville à Saint-Lizier, a disparu dans le courant des années 1980. Cependant, les Papeteries Léon Martin, entreprise familiale aux produits fins très spécifiques et unique fabricant français de papier de soie blanc apprêté, se maintiennent remarquablement à Engomer. Wikipédia.]

L'église Saint-Genès de Saint-Girons aussi appelée église Saint-Girons est une église paroissiale catholique située à Saint-Girons, sous-préfecture de l'Ariège, en région Occitanie (France). En 1685, Robert Delaunay construisit un orgue malheureusement détruit en 1855 avec l’incendie de l’église. Après son incendie, l’église est reconstruite en 1857 et dotée d’un orgue Cavaillé-Coll en 1863. Dans les années 1950, Maurice Puget est intervenu sur cet orgue. Il a pratiqué des encoches sur certains tuyaux de fond, entailles sur le corps des anches ; il a remplacé le salicet 4 et la quinte par un nazard et une tierce de mauvaise facture. Le 3 juin 1977, il fut classé Monument Historique pour sa partie instrumentale. https://toulouse-les-orgues.org/instrument/grand-orgue-de-leglise-de-saint-girons/










                            



Distance totale: 22.94 Km  Distance linéaire: 6.16 Km 

Dénivelée positive accumulée: 883.9 m

Dénivelée négative accumulée: 999.3 m 

 Altitude maximale: 873 m

 Altitude minimale: 386.1 m

 Altitude initiale: 505.3 m

 Altitude finale: 388.5 m

 Pourcentage de montée: 9.45 %

 Pourcentage de descente: 8.43 %  

      

 Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 Vitesse en Km/h

 Temps h:m:s

 

 Entre 30 et 55%

 0.194

 0.85

 1.82

 0:06:25

 

 Entre 15 et 30%

 1.514

 6.6

 2.39

 0:38:05

 

 Entre 10 et 15%

 1.118

 4.87

 3.53

 0:19:00

 

 Entre 5 et 10%

 3.865

 16.85

 2.76

 1:24:00

 

 Entre 1 et 5%

 2.657

 11.58

 4.01

 0:39:43

 

 Total

 9.348

 40.75

 3

 3:07:13

 Terrain plat

 

 Dénivelées de 1 %

 1.743

 7.6

 4.3

 0:24:20

 Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 4.154

 18.11

 3.99

 1:02:29

 

 Entre 5 et 10%

 3.319

 14.47

 3.9

 0:51:04

 

 Entre 10 et 15%

 2.813

 12.26

 3.99

 0:42:18

 

 Entre 15 et 30%

 1.562

 6.81

 4.14

 0:22:37

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 0

 0:00:00

 

 Total

 11.848

 51.65

 3.98

 2:58:28

 

Total trace: 

 22.94

 100 %

 3.53

 6:30:01

 



 

 
 
 
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