Poursuite de mes promenades autour de la
France ; Aujourd’hui nous parcourrons les Pyrénées, de Rémillassé (surtout connu pour son site d'escalade) à Saint
Giron dans le Couserans
Cette randonnée, de caractère sportif, vous amènera à la découverte des Pyrénées sauvages et authentiques. A votre rythme, laissez-vous guider à travers cette nature préservée que vous offre la montagne de Sourroque. Le long de cette large boucle, découvrez les multiples points de vue de la Haute Chaîne des Pyrénées. Sachez admirer la faune diverse et les richesses cachées que vous dévoile enfin la Montagne de Sourroque. Prenez le sentier devant vous. Une partie de l'itinéraire est un cheminement raide et vertigineux pouvant s'avérer ponctuellement dangereux. Il est réservé aux randonneurs avertis et bien équipés. Restez sur le sentier et utilisez les dispositifs d'assurance mis à votre disposition. Vous l'empruntez sous votre propre responsabilité.
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
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Le code mobile de cette randonnée est b272090
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KM Temps Arrêt V/d V/g Dénivelés positifs Dénivelés négatifs Index effort
Vendredi 13 mai
Promenade autour de Saint Giron. Normalement j'aurais dû arriver à Ercé. Les problèmes de couchage on fait que je me suis rapproché de Saint Giron. Seulement Moulis est très proche de la grande ville. J'ai donc choisi le chemin des écoliers pour rejoindre Saint Giron.
- les effets du changement climatique sur la biodiversité,
- la dynamique des systèmes écologiques fragmentés (métapopulations, méta-écosystèmes),
- la plasticité phénotypique et l’évolution des traits d’histoire de vie des espèces et
- les relations entre la biodiversité et le fonctionnement, la stabilité et la durabilité des écosystèmes et des systèmes couplés homme-nature.
https://sete-moulis-cnrs.fr/fr/]. A la sortie du hameau, nous prenons
sur la droite le chemin du Castéra, chemin bitumé jusqu’aux dernières maisons.
Lorsque la route tourne en angle d'équerre sur la droite, nous poursuivons par
le chemin tout droit normalement balisé en jaune. Le chemin grimpe méchamment
jusqu'à la croix. Pas facile, à ne pas faire lorsqu'il pleut ou que le temps
est trop mouillé, terre glissante, rochers affleurant. Nous laissons un chemin
sur la droite menant certainement à quelques bâtiments d’alpage n’ayant que le
chemin pour si rendre, nous passons entre deux granges et une pancarte 
donne la
direction de la croix. Le sentier à flanc de montagne n’est pas facile à
suivre. En vue de la Croix, au lieu de prendre le sentier encore plus raide sur
la gauche y conduisant, je prends celui de droite pensant que c’était un lacet,
et je passe à côté. Je reste sur le flanc droit de la montagne au lieu de me
retrouver sur le sentier de crête. Je n'ai pas loupé grand chose le temps est
comme hier complètement bouché par le brouillard. Nous poursuivons la grimpette,
pas facile et l'on débouche enfin sur la crête ce qui m’annonce la fin de la
monté.
Trois chèvres étonnées de voir du monde et une manche à air annonçant l’aire de parapente, me font penser que jene suis pas perdu.
Dommage, je ne
vois rien, que des nuages qui parfois m’enveloppe. Nous devrions avoir un vue
sur tout Saint Giron. Je ne suis pas trop rassuré, je suis sur la crête
rocheuse du char de Moulis avec les passages du Maveret, La petite Pène, je
devine le vide sur la gauche, c’est un peu moins pentue sur la droite. Je
pensais être sous les rochers pas au dessus. Pourtant la carte est claire, et
montre bien que le sentier passe sur les rochers. Je poursuis ma trace sur la
crête, je ne vois rien tout est dans le brouillard, je laisse un sentier sur la
gauche, il est très pentu et rocheux, il rejoint la grande route des
parapentistes, ce n’est pas de toute façon mon itinéraire, et, j’arrive sur une
aire un peut plus large et herbeuses, c'est le départ des parapentes. Je me
sens un peu plus rassuré, j'ai moins peur de faire un faux pas si des volutes plus
denses de nuages venaient à m'envelopper plus longuement, ici c’est moins
rocailleux. Nous
sommes à 865 m et avons gravi 418 m d’un seul tenant. Après
l'aire d’envol nous trouvons un large chemin permettant aux 4x4 de monter le
matériel le plus haut possible. Je redescends par la route. J'ai des soucis
avec le GPS il m'indique toujours le lieu que je viens de quitter au lieu de
me montrer où je vais. La carte est à l'envers, je n'y comprends rien. Jai du
tracé la carte en partant de saint Giron et je n’ai pas pensé à retourner le
sens de la trace. A moins que je sois très fatigué et que je n’arrive plus à
lire ma trace. J'essaie de recopier la carte dans l'autre sens mais rien à
faire. Ne comprenant plus ma trace je descends
par la large route sans rien
regarder pensant que je devais la suivre jusqu'en bas. En réalité je devais
poursuivre la crête par un sentier balisé mais je n’ai pas remarqué de sentier
n’y de pancartes, encore moins de balises. Je suis fatigué de ma semaine et
préoccupé par mon GPS, aujourd’hui je n’ai pas d’autoroute de la marche, le GR
seule chemin bien entretenu dans les pyrénéens. Même les GRP laissent à désirer.
Je n’ai que des balisages locaux et je sais qu’ils ne sont pas entretenus,
abandonnés car peu fréquentés, ou tout simplement, plus personne pour faire le
boulot, et c'est un peu galère. Sans GPS il me semble difficile de m'en sortir
correctement. J’avais prévu de passer par le Pas du Portillon (mais il me
semble qu’il y avait un fil électrique et pas de chemin),puis passer à coté de
la grotte, retrouvé le chemin de la veille et prendre le sentier traversant la
foret de la
Hajou, pour arriver à plagnol de la Plagne. Je descends mon large
chemin, tout en essayant de bricoler mon GPS. Arrivée en bas sur une esplanade
devant servir de parking avec un panneau d’information je retrouve mon sentier
balisé en jaune en provenance de la crête. Le sentier existe bien sur le
terrain et va jusqu’au bout. Je jette un œil sur l'écran, plus de trace, je
cherche sur le petit écran, la trouve mais il faut que je remonte, ma trace est
très loin, ma trace trop loin, je ne remonte pas. Je vais essayer de la
rejoindre par la plaine. Je poursuis
ma large route carrossable et débouche sur
une route, au niveau de Couret et de Montfaucon d’en Bas à l’angle d’une ferme.
Sur le petit écran ce n’est pas facile d’improviser un itinéraire de promenade
qui soit intéressant. Heureusement sur mon téléphone j’ai d’autre moyen de voir
ou je vais et il me reste encore des unités internet. L’écran et plus grand, la
carte moins précise que l’IGN c’est l’Open Street Map, elle est épurée des petits
sentiers, mais au moins je suis pratiquement certain que les chemins existants
sur
cette carte existent sur le terrain. Je suis à deux pas de Saint Giron, et
il est bien trop top pour rejoindre mon gîte d’un soir. J’avise que si je
prends la route sur la gauche je retourne à Moulis. je prends à droite. Sur la
carte j'ai repéré des pointillées laissant penser à l'existence de chemins ou
de sentiers me permettant de rejoindre ma trace. Quelques panneaux
d’informations m’aident dans mon choix. La route fait fourche, la branche de
droite m’arrangerais mais sur open la route se termine à montfaucon d’en haut,
puis le chemin est sans issu dans les bois. la branche de gauche en direction
de Poudades, dispose d’un petit sentier permettant de rejoindre La Coume et la
route me permettant de m’éloigner de saint Giron (Sur la carte IGN à Montfaucon
Haut il existe sur la carte IGN des chemins qui s’ils existent toujours sur le
terrain m’aurais permis de rejoindre une route forestière et ma trace). Je
prends la route de gauche qui monte à l’ancienne ferme. La route se termine à
la ferme gardée par un chien. Gentil le chien, il donne l'alerte à son maître
qui sort tout étonner de voir un touriste. Je suis un peu perdu, et lui demande,
si derrière sa cour il y a un chemin qui permet de rejoindre Saint Giron… Avec
un grand sourire il me le confirme. Il doit penser… Tous fada ses parisiens.
Une fois la cour traversée, je trouve un sentier herbeux longeant le flanc de
la montagne et le ruisseau de poudades, on coupe un sentier, nous faisons un
angle droit auprès de la
montagne de Quère de Mail, nous débouchons sur un
chemin formant Té avec quelques balises, et un panneau d’information (sur la
gauche on va à Aubert)et sur la droite balisage carré vert nous allons au Cap
de la Bouiche. Je suis rassuré, je vais déboucher. Je prends à droite et
débouche à la ferme du Cap de la Bouiche. Un autre panneau nous dit qu’en continuons
tout droit nous allons à Saint Lizier. A droite je ne sais pas la pancarte est
cassée. Je prends tout de même la route à droite, et balisée par endroit en
jaune. Lorsque la route tourne sur la gauche, nous trouvons des panneaux
d'informations en poursuivant le balisage par la route nous allons vers Lacourt
et en prenant à droite nous regagnons la table des quatre Seigneurs trait jaune
également. Je sais que je ne dois pas monter jusque là, c'est ce que j'ai fait
hier. D'après la carte, je dois trouver des chemins restant au pied de la
montagne de Sourroque. Je prend à droite vers la table des quatre Seigneurs. Notre
chemin devient sentier et n'est pas trop mal marqué 

Les momes sont heureux de jouer dans la carcasse
au sol, le balisage est
parcimonieux coupons deux chemins. Le troisième sur la carte n'existe pas, Et
nous retrouvons un large chemin. Nous sommes dans une forêt de hêtre, le
paysage à changer j’ai l’impression de me trouver dans une foret imaginaire,foret
de Brocéliande, merlin va sortir de derrière les chandelles de pierre, à moins qu’un
lutin n’apparaisse sans que cela ne m’étonne. Nous arrivons à un carrefour de
sentier jaune une pancarte
nous indique que nous sommes passé à coté du gouffre
Dégaudez. Nous débouchons dans une
clairière, un peu ravagée par les quads ou les motos, peut être les deux. Je
pense être au Plan de la Plagne. Pas facile ici de trouver le bon chemin. En
contre bas, je vois la route que j'aurais dû prendre. Je retrouve enfin ma
trace. Prenons la route carrossable sur la gauche. je prends à droite Passons à
coté du gouffre du Grand Pagnon, Ici, je commence à comprendre que ce sont des
gouffres, mais ils sont encombrés de branches et de troncs. Nous débouchons sur
une autre route carrossable.
Nous sommes dans les bois d’Eycheil, nous avons
une panneau d’information sur la droite nous allons à Rames, Moulis, Saint
giron à gauche à gauche et à droite, la table des 4 seigneurs et Lacours ayant
encore du temps au lieu de prendre à gauche se qui me ramènerais vers Saint
Giron, je prends à droite pour faire la boucle prévue. Longue route. Les roches
la bordant deviennent remarquables, elles forment des chandelles et au pied un
effondrement, plus ou moins profond, gouffres des Corbeaux, du Figuier, de
Savajou. L'un est clôturé. Nous arrivons en bout de la route et trouvons un
large espace
circulaire permettant aux voitures et camions de grumes de faire
demi tour. Nous y trouvons également des tables de pique nique. Nous avons pour
une fois un beau sentier jaune et une légende sur les Hadas. [2 août 1919. Quatre heures de l'après-midi. Tout est
calme et Basile, assis à l'ombre des grands arbres, s'assoupit. Basile est né
au pays, au village de Lacourt, quartier Chunaut très exactement. Dernier d'unc
lignée de 6 enfants, totalement illettré, Basile aide son père à quelques menus
travaux. Aujourd'hui Basile est un rescapé de la « Grande Guerre ». Le Chemin
des Dames, il connait. Blessé gravement à la tête par un éclat d'obus, Basile a
été décoré. C'est un héros. Un vrai! Basile s'est assoupi, ici, près du gouffre
du Barroti, un carnet et un crayon à la main. Basile supporte mal ces douleurs
atroces dans son crâne. Soudain, Basile sursaute. Il vient d'être tiré de sa
léthargie par un doux murmure à l'oreille. Il faut dire que Basile a le sommeil
léger. Sur le champ de bataille, les brefs sommeils du 2e classe basile Agnever
étaient « bercés » par le fracas continu des bombardements… Basile a ouvert les
yeux et la surpriso est de taille. Là, devant lui, à quelques pas, assise sur
un rocher, se tient une jeune dame, toute de blanc vêtue tenant dans sa main
gauche une sorte de baguette lumineuse. La dame n'est pas vraiment belle.
Basile croit apercevoir des ailes dans le dos de cette créature. D'un teint
blafard, elle le fixe sans ciller. Sois sans crainte Basile, je ne suis qu'une
fée. J'ai lu tes petites histoires et tes jolis contes et je les aime beaucoup.
Toutes mes amies ont apprécié ton talent d'écrivain-conteur. Pendant deux
années de guerre, Basile a appris à écrire et lire. Ses quelques amis de camp
lui ont prodigué les bases élémentaires et aujourd'hui l'écriture est la
principale occupation de Basile. Certes, il
ne sera jamais un grand écrivain.
Basile, chaque fois que tu me donneras une histoire ou un conte agréable, je
déposerai sur ce rocher une pièce d'or, que tu pourras emporter. La fée dit
cette phrase en montrant du doigt un petit rocher, près de Basile. Ce dernier
tourna la tête et vit une merveilleuse pièce d’or qui brillait d'un bel éclat
malgré l'ombre des arbres. Basile s'empara de la pièce et voulut en remercier
la fée. Mais à l'instant elle avait disparu, laissant en lieu et place, une
sorte de brume vaguement opaque. Basile continua à écrire des textes et des
histoires qui n'intéressaient que la mystérieuse hada. Les années passèrent.
Les parents de Basile disparurent. Ses frères et sœur, plus âgés que lui,
disparaissent aussi. Basile rendit l'âme à l'âge de 97 ans. Un voisin le
trouva, gisant au sol. Sa maison ; comme bien d'autres maisons du quartier
Chunaut, fut rasée pour laisser la
place à de nouvelles constructions. C'est en
détruisant la cheminée de la maison de Basile que Lucio Esperandio découvrit
une boîte a biscuits pleine de pièces d'or et contenant quelques feuilles
gribouillées d'un mauvais français, ainsi qu'un piteux porte-plume. a
découverte de ce trésor fit grand bruit mais nul ne sut l'expliquer. Ami
visiteur ne t’égare pas et sois attentif. Panneau d’information.]. C’est
génial je vais même faire une promenade local avec des explications. Sans le
savoir c'est ma trace. Me voilà partie sur ce sentier jaune, la légende des
Hadas en tête [Les terres de ce pays sont
insaisissables. Leurs frontières, faites de brume, peuvent apparairre n'importe
ou comme par enchantement, puis disparaître tout aussi vite. Si d'aventure tu y
pénètres, sois sur tes gardes, car les esprits ont horreur de la curiosité des
mortels qui envahisent leur domaine. ste attentif, avance avec prudence et
respect. Les cercles' des hadas, rondes
folles emportées par une musiquee
ensorcelée, pourraient bien, si tu t'y joignais, te garder pour toujours en
esclavage. Le meilleur moyen de rencontrer ces hôtes féeriques reste encore ton
intuition. Observe et repère les arbres centenaires aux formes fantomatiques,
car ils sont la mémoire de cé site Venus du fond des temps, les hadas, elfes et
autres habitants de ces lieux, pourraient bien te surprendre. Créatures
magiques et surnaturelles, les hadas ont le don de lancer des sorts, crêer des
illusions capables d'altérer tes émotions et tés perceptions. Elles
t'apparaîtront tantôt impressionnantes, tantot terrifiantes. Souvent
d'apparence humanoide et intelligentes, elles Sont liées aux forces de là
nature et gouvernent les quatre éléments. Toi qui crois tout savoir, prends le
sentier devant toi et va júsqu'au hétre en 4 et arréte-toi au signe Fais le
tour du tronc dans le sens des aiguilles d'une montre et découvre la premiére
énigme. Et surtout, quitte ces lieux avant que la
brumc du soir ne les
enveloppe de son pále linccul. Quc la sagesse d'esprit soit avec toi..] la
première halte est sur un hêtre en forme de banc, et à côté un arbre de deux
cents ans. Je m’arrête à cet arbre planté au milieu du chemin c’est un très
beau hêtre, j’ai envie de l’écouter. J’ai vu cela à la télé des gens qui
embrasse les arbres, les serres très fort, moi l’homme des bois, cela m’avais
fait bien rire [La
Sylvothérapie : comment les arbres nous aident à aller mieux ?
Se balader en forêt,
c’est l’une des meilleures ordonnances naturelles pour lutter contre le stress
et booster son énergie ! Le tree hugging, autrement dit, l’art de faire un
câlin et de communiquer avec les arbres, se développe en France. Nos
conseils pour pratiquer la sylvothérapie et profiter des bienfaits
apaisants des arbres. C’est un terme encore récent en France (cinq années
d’existence tout au plus), qui désigne une pratique ancrée, elle, depuis les
années quatre‑vingts au Japon : le bain de forêt. La sylvothérapie, comme on l’appelle en France, est, au pays du
Soleil levant, une pratique de soins courante, appréciée aussi bien
individuellement que dans le milieu professionnel. Bien avant que les Japonais
n’en découvrent les atouts et ne lui donnent un nom, d’autres peuples
profitaient instinctivement de cette immersion proche de la méditation, sans la nommer précisément : "Les Amérindiens, par
exemple, pratiquent depuis toujours la sylvothérapie. En France aussi, des médecins et
forestiers préconisaient déjà la balade en forêt du côté d’Arcachon, à la fin du
XIXe siècle : "Des malades, atteints notamment de tuberculose, se rendaient dans
les forêts de pins pour y trouver l’apaisement".
Il existe cinq formes de sylvothérapie :
-la sylvothérapie antistress, faite de relaxation et d’exercices corporels, qui vise à se libérer des émotions négatives et du stress ;
-la sylvothérapie créative, qui consiste à créer avec des éléments de la forêt, prendre des photographies des arbres ;
-la sylvothérapie récréative, au cours de laquelle on pratique des jeux, on apprend à connaître les végétaux pour libérer la créativité qui sommeille en nous ;
-la sylvothérapie
énergétique, qui mêle connaissance du bénéfice des arbres,
méditation et exercices énergétiques pour retrouver l’énergie vitale ;
-enfin, la sylvothérapie culinaire fait se succéder cueillette d’ingrédients naturels et préparations culinaires, comme une infusion de feuilles de tilleul.
À ces différentes approches réservées aux initiés de tous âges, on peut préférer l’essence même de la sylvothérapie : le bain de forêt dans un simple mais essentiel objectif de bien‑être.
Si le contact des arbres nous fait tant de bien, c’est déjà, simplement, à cause du vert dominant de la forêt, une couleur "connue en chromothérapie pour apaiser les émotions".
Ce n’est pas tout.
"Les
arbres émettent des molécules dont des terpènes, molécules
odorantes des plantes, que l’homme peut sentir, par les voies olfactives.
Cette inhalation peut agir sur le système nerveux central et la production de
neuromédiateurs telles que la dopamine et la sérotonine, les hormones du
bien‑être". Pour profiter de tous ces bienfaits lors d’un bain de
forêt, il suffit de laisser l’ensemble de nos sens être stimulés, lors d’une marche en
pleine conscience. "Il est démontré par des critères
biologiques que les bains de forêt font baisser le taux de cortisol, l’hormone du
stress, en particulier lors de stress chronique. Une diminution de
la tension artérielle chez des personnes ayant un score un peu
élevé et une diminution du rythme cardiaque sont également observées
chez les pratiquants.". Les bienfaits sont immédiats : sensation de relaxation, de bien‑être.
Et l’effet est durable selon les experts. L’idéal est de s’offrir ce bain de
forêt régulièrement. "Une
fois par semaine au minimum". Tout
commence par un choix, celui de la forêt. Privilégie "les forêts
peuplées d’arbres qui ont poussé de manière naturelle. Évitez
les arbres plantés en rang, les sapinières. Il est bon que la forêt ait gardé
une petite dimension de fouillis, qu’elle mêle lierre, houx, chèvrefeuille,
arbres de tous les âges, de toutes espèces". Pour ce spécialiste, le bain
sera plus efficace "dans une forêt vivante, avec des paysages qui changent
chaque fois que vous tournez le regard". Le lieu retenu, faut‑il vivre
cette expérience seul ou la partager ? La sortie peut
se faire en solo ,"ou accompagné
de personnes animées des mêmes intentions : ouvrir grands ses sens et son cœur
pour recevoir au mieux les bienfaits de la forêt". Attendez‑vous à une
longue balade : il faut compter au moins 1 h 30 d’immersion, 2 ou 3 heures
idéalement pour en tirer un maximum de profit. Une fois dans cette cathédrale
de verdure, comment procéder ? "Un bain de forêt, c’est la forêt qui entre
en vous plutôt que vous qui entrez dans la forêt". L’arbre n’est
pas qu’un décor : il faut être prêt à entrer en relation avec
lui, à vivre une relation sensible avec l’environnement, les cinq sens aux
aguets, les yeux parfois en l’air, vers la canopée. Pour s’ouvrir à cette
expérience, "il est essentiel de faire le silence en soi, de se mettre dans un état
méditatif". En groupe, on se réunira autour d’un arbre pour prendre
conscience de son enracinement, sa force, sa paix et sa lumière ; on essaiera
de percevoir ses qualités. On peut ensuite choisir son arbre. Frêle ou grand et
vigoureux, cela n’a pas d’importance. Allez vers l’arbre qui vous attire, qui vous
paraît accueillant. L’arbre vous choisit aussi. "Il peut vous signifier
qu’il ne souhaite pas vivre une relation avec vous lorsque vous le saluez. Vous
allez alors ressentir une émotion négative et vous diriger vers un autre
spécimen". Ensuite, approchez‑vous doucement de lui – n’oubliez pas qu’il
s’agit d’un être vivant –, posez vos mains sur le tronc, écoutez‑le. "On
peut l’enlacer, voire l’embrasser, mais il n’y a aucune obligation".
Quelle essence choisir ?
-Le bouleau, pour retrouver l'estime de soi.
C’est l’arbre de la
douceur. Il permet de s’accepter et de développer une meilleure estime de soi.
Comment en profiter ? Asseyez-vous au pied d’un bouleau et laissez-vous imprégner par son énergie. Peu à peu la paix s’installe en vous. Posez les mains sur son tronc et voyez quelles sensations éveille en vous la douceur soyeuse de son écorce : vous sentez-vous devenir plus câlin ou est-ce l’aspect rugueux des sillons de l’écorce qui vous attire ? Chacune de vos réactions a un sens dans votre vie.
-Le châtaignier : l'arbre du tout possible
Sa présence est tellement sécurisante qu’elle nous aide à faire le vide et nous abandonner à l’instant présent. Le châtaignier nous invite à nous rendre disponibles.
Comment
en profiter ? Le meilleur moyen d’entrer en contact avec
l’énergie du châtaignier est de ramasser ses fruits. Vous pouvez aussi promener
vos doigts sur les feuilles, la bogue, les rugosités du tronc et prêter
attention aux différentes sensations que ce toucher crée en vous.
-Le chêne vert, pour trouver la quiétude
Le chêne vert dégage une énergie conciliante et apaisante. Par sa seule présence, il génère une impression de sécurité profonde qui chasse nos idées noires.
Comment en profiter ? Asseyez‑vous en tailleur, le dos appuyé contre l’arbre, puis adoptez une respiration abdominale et laissez‑vous peu à peu envahir par l’énergie du chêne vert, abandonnez‑vous à cette tranquille torpeur du corps et de l’esprit.
-Le cyprès : la force tranquille
Cet arbre aide à dominer les angoisses, notamment celles liées à la mort.
Comment
en profiter ? Caressez son feuillage et observez comment le
frémissement provoqué se propage amplement mais s’arrête rapidement. Le cyprès
communique sa force tranquille. Vous pouvez ensuite cueillir deux de ses
fruits, un jeune, vert et tendre, et un de l’année passée, brun gris, en
prendre un dans chaque main, et sentir l’énergie qui circule de l’un à l’autre.
-L'épicéa, pour renaître à soi
L’énergie de l’épicéa nous pousse au lâcher-prise.
Comment
en profiter ? Pour bénéficier de son énergie, il convient de se
mettre en disponibilité totale. Approchez-vous de cet arbre en étant détendu,
puis posez vos mains sur son tronc. Votre respiration devient plus facile, vos
tensions et vos résistances se relâchent, une énergie naît en vous, avec peu à
peu un rêve, une envie qui peut survenir.
-L'érable, pour trouver l'apaisement
Cet arbre généreux et paisible distille une énergie propice à la méditation. Il constitue un havre de paix en particulier pour les personnes stressées.
Comment
en profiter ? Choisissez de préférence un bel arbre âgé à
l’épaisse frondaison. Observez-le, laissez-vous prendre par l’envie de plonger
dans ce dense feuillage. Vous pouvez aussi cueillir une feuille, la tenir des
deux mains, et la fixer du regard. Adoptez une respiration profonde et
concentrez-vous sur cette feuille jusqu’à y voir la représentation de l’arbre
en entier. Reprenez une respiration naturelle et fermez les yeux jusqu’à ce que
cette image s’évanouisse. Refaites cet exercice plusieurs fois. Un sentiment de
sécurité et de sérénité s’empare de vous peu à peu.
-Le hêtre, pour prendre confiance en soi
L’énergie du hêtre invite à développer la confiance en soi. Elle nous aide à retrouver la sérénité lorsque nous sommes dans le doute, l’incertitude ou l’inquiétude.
Comment
en profiter ? En vous asseyant au pied d’un hêtre, observez
votre assise au sol et les sensations que l’énergie de cet arbre déclenche peu
à peu, en particulier au niveau de votre ventre, base de votre force.
-Le houx : la paix du cœur
Le houx procure un
profond ancrage et une grande
solidité. L’énergie qui s’exprime dans ses piquants fait craquer notre dureté
et dissout nos protections afin de libérer notre sensibilité. Comment en
profiter ? Touchez les feuilles de houx, observez votre
ressenti, les émotions et les pensées que cela éveille. Vous pouvez aussi vous
appuyer contre son tronc et vous sentir supporté. Concentrez-vous sur votre
respiration, et sentez qu’à chaque expiration vos pieds s’enracinent plus
profondément dans le sol. Vous repartirez d’un pas solide, les pieds sur la
terre et la tête dans les étoiles.
-Le noisetier, pour apprendre la patience
Près de son ample feuillage et de ses troncs multiples, l’on se sent protégé, l’on retrouve l’envie de prendre son temps, de cheminer tranquillement dans la vie.
Comment en profiter ? Pour tirer le meilleur profit de son énergie, rendez-lui visite régulièrement. Approchez‑vous et regardez ses troncs multiples, puis prélevez un petit rameau, fermez les yeux, laissez son parfum vous ramener en enfance, méditez sur le temps parcouru. Vous savez au fond de vous‑même qu’il vous faudra du temps et de la persévérance pour récolter tous les fruits de la maturité.
-Le platane : celui
qui fait face
Imperturbable, le platane est une invitation à reprendre des forces à l’abri de son temple végétal.
Comment
en profiter ? Sous un platane un peu isolé, asseyez-vous en
tailleur, la base du dos bien calée contre l’arbre, les mains ouvertes, paumes
retournées vers le ciel et posées sur les genoux repliés. Fermez les yeux et
ressentez son énergie. Prenez de profondes et lentes respirations. Bientôt,
vous faites corps avec lui et son énergie vous guide. Cet exercice apaisant est
excellent contre le stress. https://www.santemagazine.fr/medecines-alternatives/approches-naturelles/sylvotherapie-comment-les-arbres-nous-aident-a-aller-mieux-306879]. Mon arbre était un hêtre pour prendre
confiance en soit. Il est vrai que je doute souvent. J’ai poussé l’expérience
un peu plus loin en retirant mes grosses chaussures de marche, pour mieux
communiquer avec la terre et j’ai collé mon oreille au tronc j’ai entendu, et
ressenti quelques choses. Vous me direz … Normal c’est la foret des Hadas. Mon
imagination à bien fonctionné, car j’ai tenté l’expérience dans d’autres bois
et en prenant des arbres sensiblement de taille identique et je n’ai rien
ressenti. Le chemin, plutôt le sentier se poursuit bien tracé et bien
balisé, nous retrouvons mes roches en forment de chandelles, pour certaine à
leur pied un trou sans fond. Le sentier est parsemer de panneaux d’informations
soit sur le site soit de légendes [Certaines
légendes ont la vie dure. Découvrez ici celle du « Lit du Diable. - Tu
attendras une nuit de pleine lune, à l'heure très précise où le chat-huant
pousse son dernier cri, tu rouleras sans forcer, le rocher qui me sert de
tombeau, tu ramasseras quelques pièces d'or et quitteras les lieux rapidement,
sans te retourner. Vous y êtes.
Ici-même, devant vous, au sommet de ce monticle de pierres grises, se situe le
très sinistre « Lit
du Diable ». An de Grace 1143. En ces temps reculés, le
Seigneur des lieux résidait au château situé au sommet du lieu dit
« Castehau » , pas loin de Montfaucon d'en Haut, a quelques portées
d'arbalète. Il y régnait sans partage. Ses déplacements ne passaient jamais
inaperçus, il aimait à brandir son blason, un « Dragon couronné Sans foi ni
loi, très guerroyeur, ce despote accompli aimait à courir le jupon, festoyer et
lever l'impôt, n'ayant cure de ses miséreux vassaux. Sa cupidité n'avait d'égal
que son avarice. La légende lui vint aux oreilles. Enhardi par la perspective
d'un butin considérable, le jour dit, il se rendit sur les lieux, brandissant
son blason et accompagné de sa garde fidele. II y attendit patiemment que le
chat-huant poussa son dernier cri lugubre. A cet instant précis une dame, jeune
et très belle, aux longs cheveux auréolés, s'éleva lentement au-dessus de
l'entrée du gouffre. Le despote, très sensible à la beauté de cette créature
sortie de
nulle part, se laissa entraîner vers le sommet du monticule de
rochers gris, vers le « Lit du Diable ». La légende tenait toutes ses promesses
: l'homme fit rouler sans peine l'énorme rocher et découvrit un inestimable
trésor de pièces d'or, sur lequel il se jeta avidement. Son avarice le poussait
à en prendre encore et encore, sans tenir compte du temps qui passait. Trop
tard ! Le rocher roula tout seul pour revenir à sa place, écrasant notre pauvre
Seigneur et enfouissant à jamais le fabuleux trésor. La belle fée, toujours en
lévitation, se tenait à quelques pas, avec un doux sourire. 19 février 1909. À
Moulis, quatre charbonniers ont entendu parler de cette obscure légende. Ce
sont des immigrés italiens et espagnols. Ces hommes courageux et vaillants sont
appréciés des habitants qui les croisent. Ils font leurs provisions car ils
vont passer plusieurs mois ici, dans les alentour, à faire du charbon, qu'ils
redescendront plus tard pour le vendre dans les villages voisins. Un soir,
après un labeur pénible et l'alcool aidant, ces quatre
gaillards poussent le
défi de soulever ce fameux lit du Diable.
Qui sait ! Et si la légende n’était pas une légende ? Des pieux solides
sont préparés, durcis au feu. Le défi est engagé. Après quelques heures
d'effort, le rocher roule enfin sur le côté. Incroyable surprise ! Là, devant
leurs yeux écarquillés, gît un squelette écrasé, portant une sorte de ceinturon
avec une boucle, sur laquelle était, gravé un « Dragon couronné »... Lors de la
déclaration aux autorités locales, un des quatre charbonniers assura avoir
entendu des petits rires, comme des gloussements, mais ne sut dire d'où ils
venaient. Ami visiteur, un peu plus loin tu prendras le sentier étroit bordé de
pierres blanches qui te mènera au pied du vieil arbre. Ce sentier est souvent
emprunté par les hadas. Il est l'interface entre ce monde et celui du petit
peuple. Panneau d’information]. Je pousse jusqu'au dernier gouffre la
roche est différente lisse avec une faille et d'après le panneau d'affichage de
profondeur galerie. [Yan Pleudec, jeune étudiant
Nantais, s'est installé à Moulis pour quelques mois, le temps d'approfondir ses
recherches sur le protée, ce gros triton dépigmenté qui peut vivre jusqu'à 90
ans. Yan ne part jamais sans son matériel de survie composé d'une corde, un
couteau et une puissante torche. Nous sommes le 14 juin 1956, il
est 9 heures
du matin et Yan, après avoir installé sa corde, entame la descente dans le
gouffre des Mourères. Ce gouffre est bien connu des habitants de la vallée. La
légende rapporte qu'il abriterait un fabuleux trésor gardé par Sauron, un
reptile géant. Plusieurs témoins assurent avoir aperçu dans les alentours Fréa,
la reine des hadas. Fréa est la bonne fée qui aide l'égaré à retrouver son
chemin... Yan a eu vent de cette légende mais, en bon cartésien, il n'y prête
aucune attention particulière. 23 aout 1956. Dans sa chambre et devant les
hommes en blouse blanche, Yan se tient la tête et de vagues souvenirs martèlent
son cerveau. Yan se revoit suspendu au bout de sa corde puis chutant de
quelques mètres. Il
se souvient aussi de la peur panique qu'il a ressentie dans
ce boyau obscur et humide, de l'atmosphère lourde qui régnait au fond de cet
abîme. iI se souvient surtout qu'une odeur putride lui donnait la nausée,
entraînant des vertiges et troublant ses sens. Mais par dessus tout, Yan se
remémore ce bruissement dans son dos, qui le glaça. Il se souvient avoir
accéléré le pas tout en longeant la paroi humide et gluante. II revoit les
ombres hideuses créées par le faisceau de sa lampe. Et puis il revoit ces
ossements épars... Yan se souvient avoir entendu derrière lui comme un
gargouillement innommable, suivi d'un sifflement, qui s'amplifiait et qui se
rapprochait inexorablement. Il revoit, grâce à sa torche, les empreintes de
pieds de taille anormale et dont le relief laissait imaginer la forte
corpulence de la créature à laquelle ils appartenaient... Devant les
infirmiers, Yan a du mal à remettre ses souvenirs dans l'ordre : le souffle
tiède et fétide de la «chose», cette forme noire qui se dressa devant ses yeux,
ses assauts répétés contre ce monstre dont les coups de griffes lacéraient ses
bras et ses cuisses. Et puis cette lame de couteau qu'il enfonçait dans un
corps mou et enfin ce râle intense de souffrance qui retentit dans toute la
grotte laissant place à un silence morbide. Yan se souvient d'avoir pris au
hasard le tunnel de droite, aux dimensions plus réduites, pour se sortir de cet
univers halluciné, et qu'au bout de ce tunnel il y avait de la lumière qui se
propageait dans une immense salle où il se sentit presque en sécurité. Et puis
il revoit sans peine les chauves-souris, affolées qui s'envolent dans la plus
grande des confusions. C'est alors qu'au fond de
la salle, dans un recoin, une
silhouette se dessina lentement. Yan la décrit sans difficulté : difforme et
voûtée, les yeux mi-clos révulsés de haine, des pieds palmés et des, mains griffues.
De longs poils noirs et épais recouvraient tout son corps. Elle semblait être
dotée d'une force surhumaine. En le fixant, le monstre vociféra dans un
dialecte incompréhensible. Yan acheva ici son récit, car il n'était plus très
sûr de la suite. Aux hommes en blouse blanche, il racontait qu'il avait la
certitude qu'on l'avait transporté hors de ce gouffre, pour que quelqu'un le
découvre et le conduise à l'unique hôpital de la région. Yan n'ose imaginer que
cette « chose » innommable soit sortie de sa tanière pour l'y déposer, bravant
tous les dangers, et surtout le regard des autres. Une question hante son
esprit : y avait-il une autre personne dans cette grotte, témoin de son
aventure ? Yan en est convaincu... Lorsque la nuit dévoile ses mille fumières,
le jeune étudiant entend depuis sa chambre d'hôpital, dominant un vaste parc
longé par une rivière vaseuse, un gargouillement associé à un sifflement. Nous
sommes le 24 décembre 1965 et les hommes en blouse blanche ont décidé de garder
Yan à l'hôpital psychiatrique. Panneau d’information.]. Au dessus de la
roche noire avec cette
diaclase nous trouvons Un pont de singe. C’est ici que le
balisage jaune fait sa boucle pour revenir au parking par le même chemin. Ce
n’est pas ce que j’avais prévu, je devais traverser un espace boisé sans chemin
pour en rejoindre un autre qui lui devait être balisé. En région parisienne,
devant ma carte je n’avais pas imaginé que les gouffres pouvaient être de
simple trou au pied des rochers. Revenir par le même chemin me pose un
problème, je n’aime pas cela, j’ai l’impression d’avoir loupé ma sortie. En
prenant tout à l’heure l’énergie du hêtre, j’ai repris un peu de confiance en
moi et je tente en faisant très attention de traverser la parcelle. Face à
l'entrée du gouffre, je
traverse le plus droit possible sur une cinquantaine de
mètres, en faisant attention ou je mets les pieds je tâte le terrain avec un bâton
ou marcher sur la roche. Je retrouve le chemin de la carte que je prends à
gauche. Maintenant c'est presque tout droit jusqu'à Saint Giron. C’est un large
chemin carrossable dans un bois, de tant en tant nous avons une ouverture sur
la vallée. Le soleil à réussi à chassé les nuages et le brouillard. Laissons un
large chemin sur la gauche, c’est le chemin qui mène au départ du chemin des
hadas. Je me demande bien pourquoi ils n'ont pas fait cette boucle au lieu de
revenir par le même chemin. Après réflexion je le comprends, le chemin étant
carrossable et l’extrémité étant aménagée
en parking et tables de pique nique,
le sentier ne pouvait vu la topographie du lieu, que revenir par le même
chemin. Le chemin fait fourche nous prenons à droite et débouchons sur une
route, nous prenons à gauche en direction de la maison de Plandevielle. La
route nous fait traverser le village de Ouerdes. Passons le calvaire et
l’esplanade servant aux camping-cars, poursuivons tout droit sur les panneaux
c’est indiqué Saint Giron VTT. Je pensais avoir du bitume jusqu’à la grande
ville, mais non, lorsque la route tourne sur la gauche nous trouvons un chemin
portant le nom de Myrolabaque sur la droite Saint Giron VTT. Nous descendons
dans la foret, c’est bien balisé,
mais peu facile, boueux avec des roches
glissantes. Nous passons des parcs à chèvres et sur des chemins formant Té, un
fois à gauche, une fois à droite, puis encore à gauche direction Saint Giron
VTT et Beauregard. Nous arrivons au village de Beauregard, devenu quartier de
Saint Giron. Je me rends à mon gite d’un soir par le plus cour chemin.
[Sur
les bords des rives du Salat et du Lez, au centre du Couserans, pays gascon aux
18 vallées, Saint-Girons a gardé l'empreinte d'un riche passé : vestiges
gallo-romains, chapelles romanes, folklore...
En contrebas de la citadelle de Saint-Lizier, l'implantation de Saint-Girons
demeure fortement liée à l'histoire de cette proche voisine. En effet, cet
oppidum gallo-romain fondé en 70 avant Jésus-Christ, citadelle du pays des
Consorani et capitale de la contrée du Couserans, puis évêché au Vème siècle,
absorba longtemps l'importance de la ville de Saint-Girons, redevenue
aujourd'hui le pivot du Couserans. Saint-Girons est un saint d'origine Vandale
qui, mort au bord de l'Adour, fut enterré sur l'emplacement de l'église
éponyme. https://www.ville-st-girons.fr/
Le
Pont vieux du XVIème siècle, le champ de mars, l’église de Saint-Girons et de
Saint-Valier, palais des vicomtes,
Son nom fut donné en hommage à Girons d'Hagetmau,
évangélisateur de la Novempopulanie. Dès
la haute Antiquité, la route du
sel, qui courait au pied des Pyrénées passait par Saint-Girons. Du fait de
la présence d'un site défensif, c'est à Saint-Lizier que les Romains établirent, sous
le nom de Lugdunum Consoranorum,
le siège de la civitas des Consoranni, en Gaule narbonnaise. Cette cité devint, par la
suite et
jusqu'en 1789, le siège d'un évêché. En 1994, la découverte d'un trésor de 13 000 pièces en billon datant du IIIe siècle
(entre 250 et 280) en creusant une cave rue de la République met à mal une
assertion jusqu'alors acquise que le site de Saint-Girons ne connut, pendant
longtemps, que des entrepôts en bordure du Salat, et quelques villae. Les fragments découverts sous ce
trésor indiquent la préexistence d'un habitat occupé dès le
début du Ier siècle
apr. J.-C. En 1905,
lors de travaux de terrassement aux environs de l'ancienne gare un cippe
funéraire gallo-romain fut
découvert. Il porte une inscription le dédiant à une jeune femme nommée Pompeia,
de la famille des Primillice. Elle aurait été la fille du gouverneur de Saint-Lizier. C'est vers 1100 que Saint-Girons
apparaît en tant que ville. L'an mil, qui voit de
profondes transformations dans l'Occident. La chrétienté n'est plus assiégée et
va se développer tant d'un point de
vue économique que démographique. Les
populations qui s'étaient, au cours des siècles précédents, repliées dans les
zones de montagnes, plus difficilement accessibles, descendent vers les plaines
et vont peupler les villes. Des villes nouvelles dénommées bastides vont être créées dans un vaste mouvement d'urbanisation et de
compétition féodale qui concernera le grand Sud-Ouest. Face à l'ancienne ville,
le faubourg Villefranche, en rive gauche du Salat, est une bastide créée sans
doute en 1256 en
contrat de paréage entre Alphonse de Poitiers,
prince de sang royal, frère de saint Louis et grand
bâtisseur, avec l'évèque du
Couserans. La ville se développe lentement. Le bâti est peu dense,
les jardins nombreux, même si la trame des rues
est serrée dans le centre. La ville est ravagée par un incendie en 1721. La
Révolution voulait les départements et localement l'idée d'un département du
Couserans se fait jour avec Lunoque puis Girons, éphémères appellations, comme
préfecture. Jugé trop pauvre en haut lieu, le territoire sera constituant dès
le 27 janvier 1790 du département de l'Ariège. Avec le XIXe siècle,
la ville va s'étendre au-delà de ses fortifications transformées en boulevards.
1866 est l'arrivée du chemin de fer avec
la création de la gare de Saint-Girons
qui se trouve reliée à la ligne de
Toulouse à Bayonne via la ligne de
Boussens à Saint-Girons. Les liaisons locales ne sont pas oubliées.
La ligne de Foix
à Saint-Girons est construite pour atteindre Foix dès octobre 1903 ;
la ligne
de Saint-Girons à Castillon et à Sentein dotée
d'un tramway
électrique dessert la vallée du Lez de 1911 à 1937 ; une dernière est
commencée pour remonter la vallée du Salat. Elle doit
même franchir les Pyrénées pour atteindre Lérida en Espagne par un grand tunnel sous le port de Salau. Cinq tunnels ont été percés
dans les gorges de la Ribaute,
la voie tracée mais les rails n'ont jamais été posés... La ligne vers Foix
ferme en 1955. Le circule le dernier train de voyageurs sur la ligne vers Boussens,
qui sera perpétuée par autocar, avec des cadences progressivement revues à la
baisse. Le service marchandises, pour du bois de pulpe destiné à l'usine de Lédar,
s'interrompra le . Aujourd'hui, le bâtiment rénové de la gare accueille
notamment le musée du Chemin de la Liberté qui retrace l'épopée du passage des
Pyrénées pour fuir la France occupée durant la Seconde Guerre mondiale.
Le XIXe siècle
voit aussi de nombreuses activités s'installer le long des rivières, pour
utiliser la force motrice des cours d'eau. Il y a, comme partout, des moulins à farine, des moulins à scier le bois, des
forges. Il y a aussi des moulins à fouler qui servent pour l'industrie textile. Les rivières, les moulins,
le bois et l'industrie textile vont être le point de départ de deux aspects qui
vont marquer l'histoire locale. L'apparition des premières papeteries
(papeteries des familles Martin, Rapeaud...), qui vont prospérer en profitant
des eaux limpides venues de la montagne, parfois aussi des bois locaux. De ces
usines, il en restait une dans le faubourg de Lédar qui alimentait la presse régionale
en papier pour rotatives. Une autre se maintient dans l'agglomération de Saint-Girons, en amont de la
ville sur la commune d'Eycheil. C'est l'usine de
papier à cigarette JOB. Une troisième, en aval de la ville à Saint-Lizier, a disparu dans le courant des
années 1980. Cependant, les Papeteries Léon
Martin, entreprise familiale aux produits fins très spécifiques et
unique fabricant français de papier de soie blanc apprêté, se maintiennent
remarquablement à Engomer. Wikipédia.]
L'église
Saint-Genès de Saint-Girons aussi appelée église Saint-Girons est une église paroissiale
catholique
située à Saint-Girons,
sous-préfecture de l'Ariège, en
région Occitanie
(France). En 1685, Robert Delaunay construisit
un orgue malheureusement détruit en 1855 avec l’incendie de l’église. Après son
incendie, l’église est reconstruite en 1857 et dotée d’un orgue Cavaillé-Coll
en 1863. Dans les années 1950, Maurice Puget est intervenu sur cet orgue. Il a
pratiqué des encoches sur certains tuyaux de fond, entailles sur le corps des
anches ; il a remplacé le salicet
4 et la quinte par un nazard et une tierce de
mauvaise facture. Le 3 juin 1977, il fut classé Monument Historique pour sa
partie instrumentale. https://toulouse-les-orgues.org/instrument/grand-orgue-de-leglise-de-saint-girons/
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html |
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