Ce circuit en boucle nous emmène dans le Loiret dans le village d'Egreville
Mars 2019
Egreville ce trouve dans le Département 45
A une dizaine de kilomètres de la sortie N° 17 ; Dordive, Montargis, Souppes sur l’Autoroute
A77.
A une quinzaine de kilomètres de Nemours par la D 225 et la
D 58
A une trentaine de kilomètre de Sens, par la D 81 et la D 42
On trouve facilement à ce garer en centre ville sur deux
parkings de chaque coté de l’église.
Le code mobile de cette randonnée est b367538
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Km Temps
Arret V/d V/g
Dénivelé
21 3h20
0h15 6,3 5,9 122+
[Le village s’est structuré
autour de l’industrie du fer à l’époque mérovingienne, mais l’époque la plus
remarquable débute avec le règne des capétiens. La
seigneurie d'Egreville nait en 1100 après que le plus ancien gouverneur de Château-Landon, Garmond
I du Donjon eut acquis le fief de
l'Écrignot (l'actuel hameau du Crimeau) et s'éteint en 1837 après que madame la
comtesse Marie-Louise
de Besenval, dernière dame d'Egreville,
a vendu tous ses biens.
Situé à la confluence des seigneuries de Château-Landon (d’où sont issus les
Plantagenêt, futurs rois d’Angleterre), de Lorrez-le-Bocage
et de l’abbaye
monacale de Ferrières (datant du VIe siècle), Egreville devint un
lieu de passage, d’échanges et bénéficia d’une relative protection. Les
premiers seigneurs d’Egreville seront d’ailleurs issus, au XIe
siècle, des comtes de Gâtinais, installés à Château-Landon, tenaces adversaires
des capétiens
Devenu carrefour commercial, de surcroît bien fortifiée, elle connut un
commerce florissant. Ses marchés et foires jouissaient d’une grande renommée.
http://www.egreville.fr/-Patrimoine-et-historique-.html
]
Nous sommes tout de suite au centre historique du
village, on y trouve l’église Saint-Martin ; [L’église ;
Dom Morin, grand prieur de Ferrières et historien du Gâtinais,
fait de Jean II
d’Egreville le fondateur de la première Eglise Saint-Martin qu’il fait
construire à partir de la chapelle de Fief en même temps qu’il rebâtit la ville
ravagée par un terrible incendie en 1282. Cette première église ne reliait pas
la Chapelle de Fief à la grosse tour carrée (qui abrite aujourd’hui le porche)
et qui conserve son caractère du XIIIe. Cette grosse tour devait
alors servir de beffroi, elle est classée Monument Historique. Cet édifice
supporte une imposante cloche " Marie-Martine " d’environ 800 kg. Peu
pratique, quelque peu atteinte pendant la guerre de cent ans, peu favorable à
la restauration, l’église fut reconstruite sous Louis XI et consacrée le 12
février 1483. A partir de l’église primitive on y ajouta les bas cotés, c’est
ce qui explique la dissymétrie de l’architecture où l’on retrouve de l’Art
roman. La construction de la flèche fut longtemps attribuée à Anne
de Pisseleu,
duchesse d’Etampes (XVIe). En réalité, elle date de 1687, ce que
révélèrent les travaux importants de consolidation de l’assise de cette flèche
effectués en 1999. Pendant la révolution, diverses profanations touchèrent
l’église et la crypte. Curieusement, c’est un vicaire de la paroisse, DU FEU,
qui prit la direction du village, devenant ensuite le premier officier public à
Egreville (équivalent à de la fonction de maire). Le mausolée du maréchal de La
Châtre fût détruit (côté sacristie). Quelques pierres tombales furent sauvées
et exposées dans l’église. L’une d’elles en marbre noir, celle d’Aymond
d’Egreville et de son épouse est classée par les Beaux-Arts et supporte un
petit autel au fond de l’église. L’église fut ensuite restaurée en 1821. Les
derniers aménagements dates des années soixante, dans l’esprit de modernisation
de l’époque. Le maître-autel fut démantelé ainsi que les grilles qui
l’entouraient, la grande chaire, les lustres et un retable de la chapelle de la
Vierge. http://www.egreville.fr/-Patrimoine-et-historique-.html]
et à coté sa halle ; [Les halles
d'Égreville ont été construites à la fin du XVe siècle.
Elles remplaçaient un premier ouvrage détruit par un incendie en
1273. La charpente dont l'embase
était en chêne
reposait initialement au contact immédiat du sol ainsi l'humidité endommageait
la charpente en remontant par capillarité. En 1638, elles furent rénovées. Une
travée fut supprimée pour construire le deuxième pignon en maçonnerie et
les 28 piliers seront posés sur des assises en pierre ; en 1663, il fut
aussi installé des renforts obliques. Les assises en pierre furent remplacées
en 1769. Les halles abritent le marché hebdomadaire d'Égreville et la foire à
la volaille grasse le deuxième week-end de décembre. Wikipédia], Je me suis promené, le lendemain de l’incendie
de la Cathédrale Notre Dame de Paris, ou l’ensemble nef, transept, cœur et la
flèche ont disparus sous le terrible
incendie du 16 avril 2019, et de voir le
lendemain la charpente en bois de la Halle et la flèche de l’église à marqué
cette promenade.
Faisons le tour de la Halle par la place Massenet et prenons sur la droite la
rue du château après une cinquantaine de mètres la rue tourne sur la gauche,
après quelques mètres la rue est bordée de haut mur avec ce qui devait être les
tours du château primitif, ou mur protégeant le château, pousser jusqu’au
portail ou l’on devine le château. [Le château
primitif (propriété privée, ne se visite pas) était un château fort achevé vers
l’an 1150. Il comportait deux ailes et des fossés secs. Il fut remanié une
première fois après la guerre de cent ans,
par Jean VII d’Egreville vers 1455.
Sous la renaissance, François 1er offrit le domaine d’Egreville à sa
maîtresse Anne de Pisseleu, duchesse d’Etampes. L’aile nord fut alors
reconstruite vers 1540 et l’aile sud rasée. Anne de Pisseleu séjourna très peu
sur ses terres d’Egreville qu’elle avait reçues en dot pour faire une maîtresse
acceptable pour le roi. On disait d’elle qu ’elle était " la plus belle
des savantes et la plus savante des belles ". Le Maréchal Claude de la
Châtre (mort en 1614) époux de Jeanne Chabot, nièce et héritière de la duchesse
d’Etampes fit entourer de murs le parc de 2OO arpents et recreuser les fossés
secs autour du château pour y créer des jardins. Il aménagea la cour d’honneur
avec un accès par le magnifique pont à trois arches. Ainsi s’explique l’aspect
du château de style renaissance gardant quelques marques féodales. Après la
révolution un certain Lamy, marchand de biens, fit l’acquisition du château en
1815 et procéda à de nombreuses
démolitions, en partie la tour François 1er
pour récupérer des matériaux. En 1867, le peinte Berne Bellecour acheta le
château à l’état de ruines, le restaura et y donna de grandes réceptions. Il
peignait surtout des scènes militaires et il reçut l’Etat Major des grandes
manoeuvres de 1877. Massenet acheta le château en 1899 et le restaura de nouveau.
Il racheta une grande partie du parc et de ses dépendances. Le parc de 100 ha,
était entièrement
ceinturé d’un mur, hélas, aujourd’hui disparu. Jules Massenet
décéda en 1912. Madame Massenet, en 1933, procéda à un agrandissement de l’aile
nord, sous l’égide des beaux-arts et dans le respect du style original. Elle
modernisa cette partie du château, y faisant installer l’électricité, l’eau
courante et tout le confort pour pouvoir s’y retirer complètement. La dernière
héritière de la famille Massenet se sépara du château à l’aube du XXIe
siècle. Selon ses voeux, Massenet repose au cimetière d’Egreville, dans l’angle
sud-est. http://www.egreville.fr/-Patrimoine-et-historique-.html
Revenons sur nos pas traversons les deux places (Massenet et Berne Bellecourt)
Faisons un esse droite-
gauche en empruntant la D 30 puis à gauche la rue Jule Jardin nous sommes
sur un balisage jaune. Coupons la rue des Fossés et prenons sur la droite la
rue des vignes, à la patte d’oie nous poursuivons sur la gauche par la rue
Clément Rocassel qui débouche rue René Maisonneuve que nous prenons à droite.
Nous longeons le stade et un silos à grain, nous traversons la D 69 A (rue de
la poterne), et nous prenons en face le chemin entre les maisons se dirigeant
dans les champs. Chemin bordé de haies, nous sommes sur un balisage jaune. Nous
coupons une route, longeons une maison isolée caché derrière une haie, et nous débouchons
à l’extrémité du village de Ruth. Nous
débouchons route des Mares (bitumée) que
nous prenons à gauche. Gardon le bitume, la route fait fourche (sur la droite
on ce dirige vers le golf, les bruyères.) Prenons à gauche vers la Borde et la
Tanchères. Nous arrivons à une ferme isolée (ferme du Cochon), longeons la
mare, la route fait un angle aigu sur la gauche, poursuivons tout droit,
longeons les bâtiments et la cours, nous nous dirigeons vers le bois en passant
devant un petit silo, par un chemin de terre faisant esse. Le chemin redevient
un peu plus visible que devant la cours extérieur, après les constructions. Longeons
la lisière du bois, nous sommes sur le balisage jaune. Une fois à l’intérieur
le chemin fait fourche (parcelle 10, gros chiffres peint sur un arbre) nous
prenons à droite (toujours balisage jaune). Le chemin forme Té (gros 12 peint
en rouge sur un arbre) Prenons le chemin sur la
gauche, (la route de droite
conduit à un champ.) Au carrefour suivant (gros chiffre 10 – 11), nous prenons
un large chemin sur la droite. Poursuivons ce chemin qui devient catastrophique
avec ses ornières profondes comme des tranchées. Malgré nos deux mois sans
beaucoup de pluie elles sont toujours remplies d’eau. Les véhicules plus léger
que les gros engins débardeurs ou les tracteurs, on tracés sur le coté leur
propres chemin, le chemin principale ne pouvant être utilisé par des voitures
ordinaires, je pense même que des 4x4 ne pourrais pas si risquer. Mais ce
chemin parallèle est lui aussi semé d’ornières, moins profondes, mais remplies
d’eau tout de même. Alors chasseurs et promeneurs ont tracés un troisième
chemin. (N’étant pas en foret domaniale les véhicules ont la possibilité
d’accéder, dans les parcelles sans autorisation spéciale.) Je ne
comprendrais jamais les propriétaires de bois, ou les
forestiers qui n’obligent pas l’exploitant à remettre les chemins en état après
leur passage. Les engins de débardage possèdent une lame à l’avant pour pousser
les grumes, ils pourraient avec cette lame reboucher les ornières. Cela
commence à ce faire en foret de Fontainebleau. Je regarde mon GPS, je ne fais
plus attention ou je mets les pieds, glisse sur le bord d’une ornière et tombe
lourdement sur le coté. Ouf j’ai sauvé le GPS d’une chute qui lui aurait été
fatidique et reprend ma marche en ayant mal sur le coté. Laissons un
carrefour avec deux chemins sur la gauche faisant fourche, poursuivons tout
droit, laissons un chemin sur la gauche, longeons les parcelles 13 et 14. Nous
arrivons devant un monticule de gravats Nous
sortons du bois, longeons sa lisière, sur la droite nous avons les
champs. A la
corne du bois nous prenons le chemin de gauche et nous nous dirigeons vers la
vallée des Noues. (Je n’ai pas vu de balisage nous indiquant que l’on tournait
à gauche, mais venant de chuter j’essayais de me nettoyer tout en marchant, et
je n’étais plus trop au balisage. Nous entrons de nouveau dans le bois et
sommes toujours sur le balisage jaune. Nous avons un abreuvoir sur la droite. Cette
promenade fut fertile en animaux, chevreuils, lapins, faisans, et certainement
un renard. Nous devons traverser un ru, mais je n’ai vu qu’un fossé. Nous
sortons du bois, mais longeons sa lisière bordée de champs. Laissons les
chemins de droite et de gauche en restant en fond de vallée. Nous débouchons
sur un chemin formant Té nous
prenons à gauche. Le chemin serpente en fond de
vallée en suivant la lisière du bois, le balisage nous indique les
intersections importantes. Ensuite je ne suis pas exactement la trace de la
carte, il n’y a plus de chemin sur la gauche, ou je ne l’ai pas vu, autour du
champ qui venait d’être labouré. Sur ce chemin de fond de vallée je ne regarde
pas trop mon GPS, le balisage est intermittent et pas toujours bien fait, je
n’ai pas du voir que l’on tournait à gauche. Je poursuis le chemin principale,
débouche sur la route d’Egreville (D 69a) que je prends à gauche, passe un
petit pont retrouve le balisage et prend le premier chemin sur la droite. Nous
passons une espèce de maison, ou un abri de jardin au milieu d’un jardin
clôturé. Poursuivons notre fond de vallon bordé d’un bois sur un versant avec
peut être
quelques grottes dans le calcaire, ou tout simplement des trous,
reste d’ancien prélèvement de matériaux, et les champs de l’autre. Nous
débouchons sur le bitume (route de la chapelle), menant à Passy et à la
Chapelle des Tuiliers poursuivons le bitume en laissant la rue sur la gauche [La seigneurie de Villebéon arriva à Gauthier de Villebéon par son mariage avec Aveline de Château-Landon, dame de
Nemours en 1150. Son territoire se divisait alors en deux fiefs. Le premier, du
côté du hameau du Pacy, faisait partie de l'archevêché de Sens. En 1171 l'ermite Foubert y fonda une chapelle, devenue
depuis une grange, et dont les desservants furent à l'origine de la création du
couvent du Jard à
Melun. Le deuxième fief incluait le village de Villebéon, le
hameau des Granges et le bois de Villeniard. En mars 1190 Gautier de Villebéon fonda un autel dans l'ermitage de Pacy avant le départ de son fils aîné
Philippe pour la croisade. Wikipédia] Poursuivons notre fond de vallée,
la route et le balisage tournent en angle aigu sur la gauche, j’abandonne ici
le balisage jaune (qui peut servir de raccourcie à cette balade.) Je continue
tout droit le chemin en lisière de bois, en fond de la Vallée aux Folles.
Laissons le chemin sur la gauche, après un large virage le chemin fait fourche,
nous prenons le chemin de gauche grimpant légèrement vers la D 225, face à la
C8 se dirigeant vers le hameau ‘’Normandie’’ que nous prenons à gauche sur
environ 200 m, puis à la corne du bois le chemin de gauche. A la fourche, nous en
longeons sa lisière qui serpente en angle droit autour de ‘’La Friche au Gain’’
après le dernier virage nous quittons l’orée du bois pour traverser un champ
vers un autre bois. Le chemin tourne à droite vers la D 219. J’en ai mare, il
pleut, cela ne me dit
rien de faire ce détour. (Se rendre sur la D219 que l’on
prend à gauche sur 150 m puis le chemin de gauche jusqu’à l’autre coté de ce
bois. Soit un petit kilomètre.) Alors que si je longe le bois j’ai à peine 200
m pour rejoindre le chemin. 200 m à faire sans chemin
en mars, cela ne pose pas de problèmes, il n’y a rien encore qui pousse, cela
me permet de passer sans rien écraser. Je me dis que l’été, quoi que l’on est
planté dans ce champ, je ne pense pas qu’en bordure du bois les cultures soient
suffisamment dense pour écraser la récolte. Peut être quelques ronces, et
encore ce n’est pas sur. De l’autre coté du bois une sorte de prairie avec des
traces de voitures. Je n’ai pas choisi ce coté me disant que l’été ce ne serait
pas entretenu. Après avoir traversé une langue de champ, je poursuis
tout droit en bordure du bois, retrouve le chemin à l’autre bout, fais un petit
esse droite gauche et retrouve la bordure d’un bois que nous longeons dans un
parcours sinueux. Nous débouchons sur la route bitumée menant à la Chapelle des
Tuiliers que nous prenons à gauche. Nous arrivons au carrefour de la
Poulonnerie, hameau de Passy, nous prenons à droite la route vers ‘’les
Canats’’ nous retrouvons le balisage jaune, longeons les deux maisons de ce
hameau. Après la pointe du bois faisant partie des propriétés, nous laissons un
chemin sur la droite, et prenons le second le long des clôtures du hameau du
Bois des Chevrons, nous débouchons impasse de la fontaine, à la limite du bitume
et du chemin, nous prenons le chemin sur la droite. Au carrefour au milieu des
champs (300 m environs avant la D 219) nous trouvons un carrefour (cote 131 la
chapelle des Meuseries sur la carte) nous prenons le chemin de gauche et avons
une belle vue sur le clocher d’Egreville, et au carrefour suivant formant Té le
chemin de droite. Nous débouchons sur la D 219 à l’entrée d’Egreville au lieu
dit Les Murs. Nous prenons à gauche la rue de Lorrez le Bocage que nous suivons
jusqu’à l’église.
Le plus des photos
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