samedi 2 mars 2024

Promenade autour d'Egreville

Ce circuit en boucle nous emmène dans le Loiret dans le village d'Egreville

Mars 2019

Egreville ce trouve dans le Département 45

A une dizaine de kilomètres de la sortie N° 17 ;  Dordive, Montargis, Souppes sur l’Autoroute A77.

A une quinzaine de kilomètres de Nemours par la D 225 et la D 58

A une trentaine de kilomètre de Sens, par la D 81 et la D 42

On trouve facilement à ce garer en centre ville sur deux parkings de chaque coté de l’église.

 

 
Le code mobile de cette randonnée est b367538
 
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Km    Temps     Arret      V/d      V/g      Dénivelé
21      3h20       0h15       6,3       5,9           122+

[Le village s’est structuré autour de l’industrie du fer à l’époque mérovingienne, mais l’époque la plus remarquable débute avec le règne des capétiens. La seigneurie d'Egreville nait en 1100 après que le plus ancien gouverneur de Château-Landon, Garmond I du Donjon eut acquis le fief de l'Écrignot (l'actuel hameau du Crimeau) et s'éteint en 1837 après que madame la comtesse Marie-Louise de Besenval, dernière dame d'Egreville, a vendu tous ses biens.
Situé à la confluence des seigneuries de Château-Landon (d’où sont issus les Plantagenêt, futurs rois d’Angleterre), de Lorrez-le-Bocage
et de l’abbaye monacale de Ferrières (datant du VIe siècle), Egreville devint un lieu de passage, d’échanges et bénéficia d’une relative protection. Les premiers seigneurs d’Egreville seront d’ailleurs issus, au XIe siècle, des comtes de Gâtinais, installés à Château-Landon, tenaces adversaires des capétiens
Devenu carrefour commercial, de surcroît bien fortifiée, elle connut un commerce florissant. Ses marchés et foires jouissaient d’une grande renommée.
http://www.egreville.fr/-Patrimoine-et-historique-.html ]

Nous sommes tout de suite au centre historique du village, on y trouve l’église Saint-Martin ; [L’église ; Dom Morin, grand prieur de Ferrières et historien du Gâtinais, fait de Jean II d’Egreville le fondateur de la première Eglise Saint-Martin qu’il fait construire à partir de la chapelle de Fief en même temps qu’il rebâtit la ville ravagée par un terrible incendie en 1282. Cette première église ne reliait pas la Chapelle de Fief à la grosse tour carrée (qui abrite aujourd’hui le porche) et qui conserve son caractère du XIIIe. Cette grosse tour devait alors servir de beffroi, elle est classée Monument Historique. Cet édifice supporte une imposante cloche " Marie-Martine " d’environ 800 kg. Peu pratique, quelque peu atteinte pendant la guerre de cent ans, peu favorable à la restauration, l’église fut reconstruite sous Louis XI et consacrée le 12 février 1483. A partir de l’église primitive on y ajouta les bas cotés, c’est ce qui explique la dissymétrie de l’architecture où l’on retrouve de l’Art roman. La construction de la flèche fut longtemps attribuée à Anne de Pisseleu, duchesse d’Etampes (XVIe). En réalité, elle date de 1687, ce que révélèrent les travaux importants de consolidation de l’assise de cette flèche effectués en 1999. Pendant la révolution, diverses profanations touchèrent l’église et la crypte. Curieusement, c’est un vicaire de la paroisse, DU FEU, qui prit la direction du village, devenant ensuite le premier officier public à Egreville (équivalent à de la fonction de maire). Le mausolée du maréchal de La Châtre fût détruit (côté sacristie). Quelques pierres tombales furent sauvées et exposées dans l’église. L’une d’elles en marbre noir, celle d’Aymond d’Egreville et de son épouse est classée par les Beaux-Arts et supporte un petit autel au fond de l’église. L’église fut ensuite restaurée en 1821. Les derniers aménagements dates des années soixante, dans l’esprit de modernisation de l’époque. Le maître-autel fut démantelé ainsi que les grilles qui l’entouraient, la grande chaire, les lustres et un retable de la chapelle de la Vierge. http://www.egreville.fr/-Patrimoine-et-historique-.html] et à coté sa halle ; [Les halles d'Égreville ont été construites à la fin du XVe siècle. Elles remplaçaient un premier ouvrage détruit par un incendie en 1273. La charpente dont l'embase était en chêne reposait initialement au contact immédiat du sol ainsi l'humidité endommageait la charpente en remontant par capillarité. En 1638, elles furent rénovées. Une travée fut supprimée pour construire le deuxième pignon en maçonnerie et les 28 piliers seront posés sur des assises en pierre ; en 1663, il fut aussi installé des renforts obliques. Les assises en pierre furent remplacées en 1769. Les halles abritent le marché hebdomadaire d'Égreville et la foire à la volaille grasse le deuxième week-end de décembre. Wikipédia], Je me suis promené, le lendemain de l’incendie de la Cathédrale Notre Dame de Paris, ou l’ensemble nef, transept, cœur et la flèche ont disparus sous le terrible incendie du 16 avril 2019, et de voir le lendemain la charpente en bois de la Halle et la flèche de l’église à marqué cette promenade. Faisons le tour de la Halle par la place Massenet et prenons sur la droite la rue du château après une cinquantaine de mètres la rue tourne sur la gauche, après quelques mètres la rue est bordée de haut mur avec ce qui devait être les tours du château primitif, ou mur protégeant le château, pousser jusqu’au portail ou l’on devine le château. [Le château primitif (propriété privée, ne se visite pas) était un château fort achevé vers l’an 1150. Il comportait deux ailes et des fossés secs. Il fut remanié une première fois après la guerre de cent ans, par Jean VII d’Egreville vers 1455. Sous la renaissance, François 1er offrit le domaine d’Egreville à sa maîtresse Anne de Pisseleu, duchesse d’Etampes. L’aile nord fut alors reconstruite vers 1540 et l’aile sud rasée. Anne de Pisseleu séjourna très peu sur ses terres d’Egreville qu’elle avait reçues en dot pour faire une maîtresse acceptable pour le roi. On disait d’elle qu ’elle était " la plus belle des savantes et la plus savante des belles ". Le Maréchal Claude de la Châtre (mort en 1614) époux de Jeanne Chabot, nièce et héritière de la duchesse d’Etampes fit entourer de murs le parc de 2OO arpents et recreuser les fossés secs autour du château pour y créer des jardins. Il aménagea la cour d’honneur avec un accès par le magnifique pont à trois arches. Ainsi s’explique l’aspect du château de style renaissance gardant quelques marques féodales. Après la révolution un certain Lamy, marchand de biens, fit l’acquisition du château en 1815 et procéda à de nombreuses démolitions, en partie la tour François 1er pour récupérer des matériaux. En 1867, le peinte Berne Bellecour acheta le château à l’état de ruines, le restaura et y donna de grandes réceptions. Il peignait surtout des scènes militaires et il reçut l’Etat Major des grandes manoeuvres de 1877. Massenet acheta le château en 1899 et le restaura de nouveau. Il racheta une grande partie du parc et de ses dépendances. Le parc de 100 ha, était entièrement ceinturé d’un mur, hélas, aujourd’hui disparu. Jules Massenet décéda en 1912. Madame Massenet, en 1933, procéda à un agrandissement de l’aile nord, sous l’égide des beaux-arts et dans le respect du style original. Elle modernisa cette partie du château, y faisant installer l’électricité, l’eau courante et tout le confort pour pouvoir s’y retirer complètement. La dernière héritière de la famille Massenet se sépara du château à l’aube du XXIe siècle. Selon ses voeux, Massenet repose au cimetière d’Egreville, dans l’angle sud-est. http://www.egreville.fr/-Patrimoine-et-historique-.html Revenons sur nos pas traversons les deux places (Massenet et Berne Bellecourt) Faisons un esse droite-gauche en empruntant la D 30  puis à gauche la rue Jule Jardin nous sommes sur un balisage jaune. Coupons la rue des Fossés et prenons sur la droite la rue des vignes, à la patte d’oie nous poursuivons sur la gauche par la rue Clément Rocassel qui débouche rue René Maisonneuve que nous prenons à droite. Nous longeons le stade et un silos à grain, nous traversons la D 69 A (rue de la poterne), et nous prenons en face le chemin entre les maisons se dirigeant dans les champs. Chemin bordé de haies, nous sommes sur un balisage jaune. Nous coupons une route, longeons une maison isolée caché derrière une haie, et nous débouchons à l’extrémité du village de Ruth. Nous débouchons route des Mares (bitumée) que nous prenons à gauche. Gardon le bitume, la route fait fourche (sur la droite on ce dirige vers le golf, les bruyères.) Prenons à gauche vers la Borde et la Tanchères. Nous arrivons à une ferme isolée (ferme du Cochon), longeons la mare, la route fait un angle aigu sur la gauche, poursuivons tout droit, longeons les bâtiments et la cours, nous nous dirigeons vers le bois en passant devant un petit silo, par un chemin de terre faisant esse. Le chemin redevient un peu plus visible que devant la cours extérieur, après les constructions. Longeons la lisière du bois, nous sommes sur le balisage jaune. Une fois à l’intérieur le chemin fait fourche (parcelle 10, gros chiffres peint sur un arbre) nous prenons à droite (toujours balisage jaune). Le chemin forme Té (gros 12 peint en rouge sur un arbre) Prenons le chemin sur la gauche, (la route de droite conduit à un champ.) Au carrefour suivant (gros chiffre 10 – 11), nous prenons un large chemin sur la droite. Poursuivons ce chemin qui devient catastrophique avec ses ornières profondes comme des tranchées. Malgré nos deux mois sans beaucoup de pluie elles sont toujours remplies d’eau. Les véhicules plus léger que les gros engins débardeurs ou les tracteurs, on tracés sur le coté leur propres chemin, le chemin principale ne pouvant être utilisé par des voitures ordinaires, je pense même que des 4x4 ne pourrais pas si risquer. Mais ce chemin parallèle est lui aussi semé d’ornières, moins profondes, mais remplies d’eau tout de même. Alors chasseurs et promeneurs ont tracés un troisième chemin. (N’étant pas en foret domaniale les véhicules ont la possibilité d’accéder, dans les parcelles sans autorisation spéciale.) Je ne comprendrais jamais les propriétaires de bois, ou les forestiers qui n’obligent pas l’exploitant à remettre les chemins en état après leur passage. Les engins de débardage possèdent une lame à l’avant pour pousser les grumes, ils pourraient avec cette lame reboucher les ornières. Cela commence à ce faire en foret de Fontainebleau. Je regarde mon GPS, je ne fais plus attention ou je mets les pieds, glisse sur le bord d’une ornière et tombe lourdement sur le coté. Ouf j’ai sauvé le GPS d’une chute qui lui aurait été fatidique et reprend ma marche en ayant mal sur le coté. Laissons un carrefour avec deux chemins sur la gauche faisant fourche, poursuivons tout droit, laissons un chemin sur la gauche, longeons les parcelles 13 et 14. Nous arrivons devant un monticule de gravats Nous sortons du bois, longeons sa lisière, sur la droite nous avons les champs. A la corne du bois nous prenons le chemin de gauche et nous nous dirigeons vers la vallée des Noues. (Je n’ai pas vu de balisage nous indiquant que l’on tournait à gauche, mais venant de chuter j’essayais de me nettoyer tout en marchant, et je n’étais plus trop au balisage. Nous entrons de nouveau dans le bois et sommes toujours sur le balisage jaune. Nous avons un abreuvoir sur la droite. Cette promenade fut fertile en animaux, chevreuils, lapins, faisans, et certainement un renard. Nous devons traverser un ru, mais je n’ai vu qu’un fossé. Nous sortons du bois, mais longeons sa lisière bordée de champs. Laissons les chemins de droite et de gauche en restant en fond de vallée. Nous débouchons sur un chemin formant Té nous prenons à gauche. Le chemin serpente en fond de vallée en suivant la lisière du bois, le balisage nous indique les intersections importantes. Ensuite je ne suis pas exactement la trace de la carte, il n’y a plus de chemin sur la gauche, ou je ne l’ai pas vu, autour du champ qui venait d’être labouré. Sur ce chemin de fond de vallée je ne regarde pas trop mon GPS, le balisage est intermittent et pas toujours bien fait, je n’ai pas du voir que l’on tournait à gauche. Je poursuis le chemin principale, débouche sur la route d’Egreville (D 69a) que je prends à gauche, passe un petit pont retrouve le balisage et prend le premier chemin sur la droite. Nous passons une espèce de maison, ou un abri de jardin au milieu d’un jardin clôturé. Poursuivons notre fond de vallon bordé d’un bois sur un versant avec peut être quelques grottes dans le calcaire, ou tout simplement des trous, reste d’ancien prélèvement de matériaux, et les champs de l’autre. Nous débouchons sur le bitume (route de la chapelle), menant à Passy et à la Chapelle des Tuiliers poursuivons le bitume en laissant la rue sur la gauche [La seigneurie de Villebéon arriva à Gauthier de Villebéon par son mariage avec Aveline de Château-Landon, dame de Nemours en 1150. Son territoire se divisait alors en deux fiefs. Le premier, du côté du hameau du Pacy, faisait partie de l'archevêché de Sens. En 1171 l'ermite Foubert y fonda une chapelle, devenue depuis une grange, et dont les desservants furent à l'origine de la création du couvent du Jard à Melun. Le deuxième fief incluait le village de Villebéon, le hameau des Granges et le bois de Villeniard. En mars 1190 Gautier de Villebéon fonda un autel dans l'ermitage de Pacy avant le départ de son fils aîné Philippe pour la croisade. Wikipédia] Poursuivons notre fond de vallée, la route et le balisage tournent en angle aigu sur la gauche, j’abandonne ici le balisage jaune (qui peut servir de raccourcie à cette balade.) Je continue tout droit le chemin en lisière de bois, en fond de la Vallée aux Folles. Laissons le chemin sur la gauche, après un large virage le chemin fait fourche, nous prenons le chemin de gauche grimpant légèrement vers la D 225, face à la C8 se dirigeant vers le hameau ‘’Normandie’’ que nous prenons à gauche sur environ 200 m, puis à la corne du bois le chemin de gauche. A la fourche, nous en longeons sa lisière qui serpente en angle droit autour de ‘’La Friche au Gain’’ après le dernier virage nous quittons l’orée du bois pour traverser un champ vers un autre bois. Le chemin tourne à droite vers la D 219. J’en ai mare, il pleut, cela ne me dit rien de faire ce détour. (Se rendre sur la D219 que l’on prend à gauche sur 150 m puis le chemin de gauche jusqu’à l’autre coté de ce bois. Soit un petit kilomètre.) Alors que si je longe le bois j’ai à peine 200 m pour rejoindre le chemin. 200 m à faire sans chemin en mars, cela ne pose pas de problèmes, il n’y a rien encore qui pousse, cela me permet de passer sans rien écraser. Je me dis que l’été, quoi que l’on est planté dans ce champ, je ne pense pas qu’en bordure du bois les cultures soient suffisamment dense pour écraser la récolte. Peut être quelques ronces, et encore ce n’est pas sur. De l’autre coté du bois une sorte de prairie avec des traces de voitures. Je n’ai pas choisi ce coté me disant que l’été ce ne serait pas entretenu. Après avoir traversé une langue de champ, je poursuis tout droit en bordure du bois, retrouve le chemin à l’autre bout, fais un petit esse droite gauche et retrouve la bordure d’un bois que nous longeons dans un parcours sinueux. Nous débouchons sur la route bitumée menant à la Chapelle des Tuiliers que nous prenons à gauche. Nous arrivons au carrefour de la Poulonnerie, hameau de Passy, nous prenons à droite la route vers ‘’les Canats’’ nous retrouvons le balisage jaune, longeons les deux maisons de ce hameau. Après la pointe du bois faisant partie des propriétés, nous laissons un chemin sur la droite, et prenons le second le long des clôtures du hameau du Bois des Chevrons, nous débouchons impasse de la fontaine, à la limite du bitume et du chemin, nous prenons le chemin sur la droite. Au carrefour au milieu des champs (300 m environs avant la D 219) nous trouvons un carrefour (cote 131 la chapelle des Meuseries sur la carte) nous prenons le chemin de gauche et avons une belle vue sur le clocher d’Egreville, et au carrefour suivant formant Té le chemin de droite. Nous débouchons sur la D 219 à l’entrée d’Egreville au lieu dit Les Murs. Nous prenons à gauche la rue de Lorrez le Bocage que nous suivons jusqu’à l’église.


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