samedi 2 mars 2024

Promenade N-S & M - N° 54 Pommeuse

J’ai repris mes grandes promenades dans le Nord de la Seine & Marne en modifiant l’itinéraire. On parle d’une quatrième vague de covid 19, pour fin juillet ou début Aout, et l’on pense à un nouveau confinement. Jamais je ne finirais mes découvertes dans la vallée des Morins. Au lieu de passer par Paris et rester une heure trente dans le train, je prends la voiture, et le train uniquement sur quatre ou cinq gares. 

Mon départ en voiture se fait de la gare de Faremoutier-Pommeuse, dans le Petit hameau de Tresme, se trouvant sur la D 25. Ce hameau est situé entre Crécy la Chapelle et Coulommiers.

J’ai choisi cette petite gare pour ses places de stationnements gratuites.

Parcours de Gare en Gare. Ligne P. De Paris prendre un transilien omnibus pour Meaux, s’arrêtant à Esbly. Prendre la correspondance Esbly-Crécy la Chapelle. Un train toute les heures.

Horaire au départ de Esbly ; https://www.transilien.com/fr/les-fiches-horaires/resultats/?completeDayResearch=false&date=2021-07-09&departure=Esbly&destination=Cr%C3%A9cy-la-Chapelle%20(Cr%C3%A9cy-la-Chapelle)&endTimeSlot=18%3A00&errors=&idStopPointDestination=stop_point%3AIDFM%3AmonomodalStopPlace%3A47894&idUic7Departure=stop_area%3AIDFM%3A68653&startTimeSlot=08%3A00

Horaire au départ de Crécy la Chapelle ; https://www.transilien.com/fr/les-fiches-horaires/resultats/?date=2021-07-09&departure=Cr%C3%A9cy-la-Chapelle&destination=Esbly%20(Esbly)&endTimeSlot=18%3A00&idStopPointDestination=stop_point%3AIDFM%3AmonomodalStopPlace%3A47322&idUic7Departure=stop_area%3AIDFM%3A68293&startTimeSlot=08%3A00&completeDayResearch=false&errors=

Carte IGN               Trace GPS & Topo sans Commentaires      Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b294266 

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Km     Temps    Arrêt     V/d       V/g       Dénivelé

22       3h20       0h20     6,6        6,0           432

 Juillet 2021

En cherchant mes commentaires sur internet, j’ai trouvé le même itinéraire à quelques kilomètres prêt. Je vous assure que je n’ai pas fait de copier coller, j’ai simplement cherché à découvrir un secteur que je ne connaissais pas entre deux promenades déjà réalisées.

Si vous êtes venu en voiture vous avez peut être traversé Faremoutier, voici un résumé de son histoire [Situé sur le plateau non loin de la vallée du Grand Morin, au confluent de l'Aubetin, Faremoutiers passe pour être le cœur de la Brie. Cette commune de 2728 habitants est géographiquement assez concentrée puisqu'elle ne compte qu'un hameau et s'étend sur 1061 hectares dont 488 hectares pour la forêt de Malvoisine ce qui représente 46% de sa surface. Peut-être site gaulois, Faremoutiers ne prend une existence historique qu'avec la création de l'abbaye, fondée par Sainte Fare (615-630), et dénommé à cette époque EBORIACUM. Monastère double, d'hommes et de femmes (certains pensent qu'il fut le premier en Gaule), il se soumet d'abord à la règle de Saint-Colomban, puis à celle de Saint-Benoît.
Les premières religieuses et les premières abbesses se recrutaient surtout dans les familles de la noblesse.
Peu Avant l'an mil, une réforme s'avèra nécessaire, les principes de la règle et même ceux de la morale ayant été abandonnés par les moniales. Grâce au zèle des abbesses successives, plusieurs rois de France montrèrent une attention bienveillante à Faremoutiers.
Lors de la guerre de Cent Ans, l'abbaye échappa aux ravages de la première partie
mais ne put se soustraire à sa prise et à son pillage vers 1445. Touché sensiblement par la crise janséniste, Faremoutiers, cependant, ne devait pas se relever de la période révolutionnaire. Les dernières abbesses (Mme de Paupéou, Charlotte-Julie le Normant et Claude de Durfort) luttèrent pour maintenir le temporel qui se trouvait dans un état lamentable. En effet, malgré des biens, fonds très importants, la plupart des fermes, moulins bâtiments claustraux, se trouvaient dans un état de délabrement nécessitant des réparations. Les biens du monastère furent vendus en 1791, et les religieuses dispersées à la fin de 1792. Les bâtiments claustraux et l'abbatiale, reconstruits par Mansart au XVIIIème siècle, ayant servi de casernement à des détachements de cavalerie, ils n'offaient plus que des ruines dès 1796, servant de carrières de pierres jusque vers 1830.
Un siècle plus tard, grâce à beaucoup de persévérance et de foi, des bénédictines résidant à Amillis se réinstallèrent sur les lieux mêmes de la fondation de Sainte
Fare. D'après des notes de Mr Jean Raguet. Depuis 1664, a lieu l'élection de la rosière de l'année à la mairie de Faremoutiers.
Cette coutume est due à un bienfaiteur des environs, Pierre Lambert du Mée, qui a légué par testament olographe en date du 12 février 1664, pour les pauvres de la commune, deux lits à l'hospice de Coulommiers, diverses redevances en nature, blé, orge, à toucher chez les fermiers de terre provenant de sa succession et situées sur les communes de Maisoncelles et la Haute-Maison.
Une partie de ces redevances, 4 setiers de blé, devait être attribuée à deux vieillards Pauvres et une partie était chaque année destinée à doter une jeune fille pauvre et vertueuse que le sort désignerait. A l'origine, a rente était de 50 livres ayant pour but de servir de dot en vue d'un mariage. Ces 50 livres représentaient la valeur d'un sac de blé qui était le symbole de la prospérité souhaitée au foyer. Une seule condition était stipulée par le donateur qui souhaitait que l'élue soit de mœurs pures et qu'elle
soit élue par le moyen d'un billet portant "Dieu m'a élue" parmi un nombre de treize billets. Ces treize billets sont enfermés dans des olives en bois mises dans une urne et ensuite tirés au sort. L'opération terminée, des jeunes gens offraient un bouquet à l'élue et, musique en tête, les assistants l'accompagnaient en cortège jusqu'à la maison de sa famille. Il faut remonter à Saint Médard, mort en 545, pour retrouver l'origine de ce symbole. http://www.faremoutiers.org/fr/information/89875/faremoutiers-histoire] Sortons de la gare et prenons l’avenue du même nom (D25) sur la gauche. Descendons la rue. Il est possible que vous trouviez la rue du Mont. Appelé pompeusement ‘’rue’’ mais c’est un chemin que je n’ai pas vu, il se trouve sur la gauche en bas du talus de la ligne de chemin de fer, son départ se confond avec un espace tondu devant un massif de fleur, il longe la ligne SNCF. Il est normalement balisé en jaune (nous trouvons l’information Gare à son extrémité. (Mais nous sommes en Seine & Marne et avare en poteau d’information coté ville.) Vous couperez la route du chêne gris et vous arriverez chemin de la fontaine du Clos ou vous trouverez le balisage jaune du circuit principal. Cela vous évite le bitume de la trace et du balisage jaune. Vous ne louperez qu’un lavoir, un peu abandonné. Notre but n’étant pas de faire le PR des Lavoirs de Pommeuse, mais de réaliser une nouvelle balade autour de la vallée du Morin. Pour réaliser cette balade j’ai mélangé me semble t’il trois balisage jaune ; les lavoirs de Pommeuse, Les rives du Grand Morin, et Guerard – Genevray et un quatrième St. Augustin-St. Aubierge mais c’est juste une partie commune situé vers l’oratoire. Revenons à ma trace. Dans le bas de la rue nous trouvons un carrefour et prenons à gauche l’avenue des clercs c’est le début de la zone industrielle, nous faisons une cinquantaine de mètres et trouvons une petite rue sans issu sur la gauche ‘’rue de la Bilbeauderie’’ (malheureusement pas de balisage à son départ. [Situé au croisement important des routes reliant le Nord au Sud et l’Est à l’Ouest, proche du Grand-Morin. Marque la jonction entre Tresmes et la Gare. C’est aussi l’accès vers le stade municipal et le Tennis et la zone de Courtalin. Déjà cité en 1747, avait 34 habitants en 1886. Ce hameau est formé de maisons traditionnelles bien conservées. C’est dans ce hameau que naquit le général Yves Béchu le 21 juillet 1932 au 15 avenue de la Gare. Il était le fils ainé de Xavier Béchu, directeur de l’usine de Courtalin. Il existait une fabrique d’yeux artificiels à la Bilbauderie avant la guerre de 1914. https://pommeuse.org/la-bilbauderie/]. Nous grimpons, et trouvons sur la droite le sentier de Courtalin, très boueux et glissant par temps de pluie, avec une extrémité qui n’est pas toujours entretenue. Il évite uniquement le bitume de l’avenue Desclercs. Notre sentier descend vers la rue Favier (C3) que nous prenons tout droit, Nous arrivons au hameau de Courtalin [Cité dès 1213 sous le nom de Molendinum de Curtellamo, puis Courtalin au XIIIè siècle, Courtayn en 1512 et enfin Courtalin en 1528. Une importante villa gallo romaine existait dans ce hameau, on y découvrit une splendide mosaïque lors de fouilles, sans doute effectuées par Etienne Montgolfier en 1771. On lui doit aussi la réfection de la papeterie de Courtalin sur le site de l’ancien moulin. Ce hameau a été très important par la présence de l’usine CEGEDUR qui a employé jusqu’à près de 1 000 personnes. Aujourd’hui tout a été vendu et on y trouve des petites entreprises et de l’artisanat. https://pommeuse.org/courtalin/] (Histoire de l’ancienne papetterie  https://archives.seine-et-marne.fr/sites/archives.seine-et-marne.fr/files/media/downloads/189_j_courtalin_inv_2017.pdf]. Nous trouvons un lavoir, en pas trop bonne état. Je ne sais pas si je suis sur le PR des lavoirs, mais dans cette promenade je n’en ai pas vu beaucoup de beaux, ou mis en valeur. Nous changeons de rue et passons à rue des Berges (beaucoup de bitume dans cette randonnée). Laissons sur la gauche l’impasse des cités et prenons sur la gauche à près le panneau Pommeuse le chemin de la Fontaine du clos (balisage jaune) Ce panneau va longtemps me tromper, tout au long du chemin et sur les deux rives du Morin je vais retrouver l’information Pommeuse et il n’y aura que vers la fin que je trouverais son cœur l’église et la mairie. Nous grimpons entre prairie et bois. Nous arrivons devant le talus du chemin de fer. (Je n’ai pas compris les raisons de ce détour à mi-pente. Hormis qu’il permet de rejoindre le balisage jaune le long de la voie ferrée. Nous pouvons prendre à droite le sentier sur la carte en pointillé, qui sur le terrain est entretenu. Il évite le crochet qui dans notre cas ne sert à rien). Prenons sur la droite le chemin du chemin de fer puis à droite le chemin des Brosses, nous débouchons rue de la Folle Emprise que nous prenons à gauche. Passons le cimetière. Nous arrivons au village de la Celle en Bas, [Le nom de La Celle, mot qui provient du latin cella, signifiant « petite chambre » indique que se fixa très tôt en ce lieu une communauté monastique, ce qui est confirmé par l'histoire. Une abbaye bénédictine fut fondée vers le VIIe siècle, sur le tombeau de saint Blandin. Elle s'élevait sur l'île du Grand Morin à la Celle en Bas. Il y aurait eu à l'origine une petite chapelle dédiée à saint-Pierre, par l'ermite qui s'y était retiré. Le renom de celui-ci ayant attiré des pèlerins à l'oratoire, une église remplaça le premier édifice. À cette église succéda une véritable abbaye dont la fondation doit être attribuée aux comtes de Dammartin. L'abbaye fut cédée en 1802 à l'abbé de Marmoutiers (près de Tours) pour y réformer les religieux et faire de la maison un prieuré. Dans la seconde moitié du VIIIe siècle, le prieur Gauthier fit refaire le dortoir, le cloître, le chapitre, le réfectoire et le chœur de l'église. L'abbé de Rebais, Jean III, exhuma en 1473 le corps de saint Blandin et en distribua les reliques aux paroisses voisines. Des bénédictins anglais, réfugiés en France, devinrent concessionnaires de l'abbaye de La Celle, à la suite d'un accord avec l'abbé et les moines de Marmoutiers. En 1702 et 1703, des bulles pontificales et des lettres patentes du roi attribuèrent la mense prieurale au séminaire des missions étrangères à Paris. Définitivement fermés à la Révolution, comme tous les bâtiments monastiques, les bâtiments disparurent au cours du XIXe siècle et dès 1885, on ne signalait plus que des ruines. L'église de La Celle date du XIIe siècle. Bien qu'elle ait été restaurée au XVIe siècle, cette église conserve les caractéristiques d'une église romane, à l'extérieur. Wikipédia.]. Prenons la rue d’en Bas sur la droite, puis la rue du presbytère sur la gauche, nous passons devant l’église. [L'église Saint-Sulpice de La Celle-sur-Morin (aussi Saint-Sulpice de la Celle-en-Bas). dédiée à saint Sulpice, l'évêque de Bourges au VIe siècle, a été bâtie au XIIe siècle dans le style roman et restaurée au XVIe siècle. Au centre de la façade occidentale s'ouvre un portail en arc surbaissé, en dessus est percée une baie ogivale et au niveau des bas-côtés s'ouvrent des fenêtres en plein cintre sur l’intérieur. Les murs latéraux sont percés de six baies également en plein cintre. Au faîte de la toiture est placé un clocheton carré, son toit en pyramide est couvert d'ardoises. À part le mur du bas-coté nord, tous les murs extérieurs sont renforcés par des contreforts à ressauts qui datent du XIIe siècle. Le chevet plat est ouvert de deux petites baies latérales et d'une grande baie en plein cintre au milieu. Cette baie à quatre lancettes et un remplage de deux quadrilobes et quatre arcs trilobés a été aménagée lors d'une restauration de l'église au XVIe siècle. L'intérieur de l'église est composé d'une nef de quatre travées, flanquée de deux collatéraux, et d'un chœur de deux travées se terminant par un chevet plat. Les deux travées du chœur ont toujours gardé leurs voûtes sur croisées d'ogives d'origine. En 1946, on a installé dans la grande baie Renaissance du chevet un vitrail représentant des scènes de la vie du Christ. L'église possède des vitraux du XIXe et du XXe siècle. Les verrières sur lesquelles sont représentés saint Blaise, l'un des saints auxiliateurs, Blandin de Meaux, un ermite du VIIe siècle et saint Sulpice, le patron de l'église, sont signées « LÉVÊQUE à Beauvais », sur la verrière de saint Blaise on peut aussi lire l'année 1868. D'autres vitraux représentent sainte Fare, fondatrice et abbesse de l'abbaye de Faremoutiers, saint Roch de Montpellier, la Vierge à l'enfant et saint Joseph. Sur la grande verrière du chœur, à quatre lancettes, sont représentées l'Annonciation, l'Adoration des mages, la Présentation de Jésus au Temple et la Cène. Le vitrail porte la date 1946. Wikipédia]. Laissons un balisage jaune partant sur la gauche et poursuivons la rue qui descend sur la droite, le long d’une source. Nous retrouvons la rue d’En bas que nous prenons à gauche et contournons un ancien moulin construction industrielle semblant être à l’abandon. Prenons à droite la rue du Grand Morin, passons la rivière et son bras. (C’est certainement sur l’une des trois iles que se trouvait l’ancien monastère). Nous avons une vue sur l’arrière du moulin malheureusement sans sa roue. On s’élève sur l’autre versant de la vallée du grand Morin. La rue fait fourche, nous prenons à gauche la rue de la Dragée. Je me retourne et me rend et admire la vallée du Morin. Aujourd’hui il fait gris et par moment il bruine, et malgré tout la lumière est là et je comprends pourquoi les peintres aimaient venir ici. Poursuivons la rue sans issu, puis le chemin dans les bois. Laissons un chemin sur la gauche et nous arrivons à une intersection de balisage qui n’est pas indiqué sur le terrain. Nous devons prendre un chemin sur la droite que l’on ne voit pas, un petit talus nous empêche de voir le chemin de droite et comme le balisage est inexistant je n’ai pas vu que je tournais à droite. Après une petite recherche croyant que le sentier avait disparu je retrouve derrière le talus un large chemin s’appelant sentier de la Croix Saint Blandin, qui débouche sur un chemin desservant des maisons. Coupons la route du Grand Morin poursuivons en face par le chemin des Prés de Montsavot, desservant des maisons dans sa première partie. Traversons le bois, le chemin change d’appellation et devient rue du bois, mais nous ne retrouverons le bitume qu’à son extrémité, lorsqu’il dessert des maisons. Nous sommes toujours sur le balisage jaune. Laissons une branche du balisage jaune partir sur la droite par un petit sentier, Traversons le hameau du Mesnil. Laissons la rue des Iris sur la droite, puis la rue du Mesnil sur la gauche, Laissons une branche du sentier jaune partir sur la droite par le sentier dite du Mesnil, poursuivons notre rue du Bois qui débouche rue de Paris D25 que nous prenons à droite. Nous entamons une boucle dans le hameau du Roty. (Il est vrai que si l’on prend la D 25 sur la gauche on coupe un peu mais je ne suis pas sur que nous ayons le même paysage sur la vallée du Morin). La rue descend, nous prenons sur la gauche la rue Roty nous grimpons à nouveau cette vallée du Grand Morin, admirer ce paysage en faisant abstraction des maisons. Au font, de l’autre coté, entre les arbres on devine un viaduc. [Viaduc Ferroviaire ; Longueur : 213 m, Hauteur : 16 m, Nombre de Voies : 2. De son vrai nom viaduc de l'Aubetin, petite rivière qui passe sous l'ouvrage, ou aussi appelé viaduc du Gué Plat, cet ouvrage en maçonnerie classique conçu pour deux voies et achevé en 1862 se distingue des autres ouvrages du même type par ses piles ajourées qui lui donnent un aspect de légèreté. En outre, son parement mixte composé de briques et pierres de taille, lui donne un aspect esthétique indéniable. Selon le sens de la ligne, l'ouvrage comporte successivement : Une première série de 9 arches plein cintre dont la première a dû être renforcée et bouchée à cause d'un affaissement du remblai d'accès qui mettait en danger la stabilité du viaduc et qui s'est produit à une époque ancienne. Une grande arche centrale plein cintre sur la rivière. Arche qui a dû être renforcée par des cintres en béton en 1921. Enfin, une dernière série de 11 arches identiques aux premières, dont la dernière a été aussi bouchée et renforcée par sécurité. A noter pour terminer que pour alléger encore la structure, les tympans situés au-dessus des piles sont creux, d'où les orifices en meurtrières qui servent aussi à l'évacuation des eaux pluviales qui tombent sur le tablier et sont donc équipés de gargouilles. La ligne comptait deux voies à l'époque. Elle n'en comporte plus qu'une aujourd'hui, mais les trains transiliens l'empruntent toujours. Vous trouverez de belles photos sur le site http://www.inventaires-ferroviaires.fr/hd77/77371.r.pdf]. La lumière est fascinante. C’est peut être ce temps gris et le soleil qui tente de percer les nuages qui diffusent autrement la lumière. Nous débouchons rue de la Cavée que nous prenons à gauche, enfin on ne sait plus bien si c’est la rue Cavée ou la rue Roty nous prenons à gauche et une centaine de mètre plus loin la rue fait fourche nous prenons à gauche la rue Cavée qui est un chemin stabilisé desservant quelques maisons. Nous sommes dans un bois, le chemin fait fourche le balisage jaune prend à gauche la rue de la côté aux chien balisage jaune. (Je ne sais pas si nous y trouvons un rapport, mais il est vrai que dans cette campagne à moins de cent kilomètres de Paris les propriétaires ont des chiens qui donnent l’alerte.) En prenant à gauche nous débouchons sur la D 25 que nous prenons à droite, puis à droite la rue de la Tour, attention c’est une route étroite mal bitumée heureusement ne desservant pas beaucoup de maisons. Nous arrivons au hameau ‘’Le Fahy’’ ou nous débouchons sur la rue du Réservoir ou nous trouvons une belle ferme ou ancienne ferme avec une tour (d’où le nom de la tour). [Ce nom vient de fegus, le hêtre. Sainte-Fare, le cite en 620 dans son héritage. En 1717 il se nomme Fay. En 1676, le seigneur de Pommeuse l’achète aux frères Chartreux qui le détenaient depuis 1487. La ferme du Fahy est toujours en activité ; on y remarque un très beau pigeonnier. Des maisons traditionnelles l’entourent. Il y avait 24 habitants en 1886. https://pommeuse.org/le-fahy/]. Poursuivons par la rue des vieilles vignes sur la droite (balisage jaune). Dans un virage de la route nous rencontrons le chemin (rue) de la Cavée, si vous avez coupé vous êtes ici. Poursuivons notre mauvais bitume au milieu des prairies et des maisons éparses. Nous arrivons au hameau du Charnois de rue dans les prairies nous passons à rue dans un village et débouchons dans la rue du Patis que nous prenons à droite. A la fourche prenons à gauche toujours balisage jaune et la rue du Patis. A l’angle des rues de l’Aérodrome, l’impasse Ronsin et la rue des Bleuets prenons sur la droite cette dernière, nous retrouvons les prairies. Laissons un premier chemin avec une pancarte en émaille (rue des Fossés). Puis un second chemin ‘’rue des Lys’’ (non répertorié sur le terrain). Prenons le troisième chemin sur la droite (rue du Pressoir) de chemin, nous passons à bitume et débouchons dans le village de Vauxpleur, poursuivons tout droit la rue bitumée du Pressoir, nous débouchons sur la rue pasteur (D15) que nous prenons à gauche et prenons sur la gauche ; la rue de la Vigne des Dames, nous remontons un peu, la rue serpente, coupe la route de Meaux (D15), nous poursuivons par la rue Fonteny. Laissons une branche du balisage jaune descendre sur la droite par l’allée Jeanne D’Arc. Poursuivons tout droit la rue de Fonteny. Coupons un ruisseau que l’on ne voit à peine, nous arrivons au hameau de Tronchet. Laissons sur la droite le chemin du Moulin (plaque émaille). Poursuivons le bitume notre route tourne sur la gauche poursuivons tout droit par le chemin de la république en stabilisé desservant quelques maisons. Le chemin traverse bois et prairie en alternance et débouche dans le hameau du Petit Montmartin. Nous sommes toujours sur un balisage jaune. Nous débouchons sur le bitume au carrefour (suivant les cartes) des rues des Ruelles et du Cotoy poursuivons tout droit par la rue Cotoy. Nous débouchons au carrefour des rues des Bibarnoux et du Cotoy, prenons à gauche la rue du Cotoy. Nous arrivons devant un nouveau carrefour, poursuivons la rue de Cotoy sur la droite. Au carrefour suivant prenons la rue des vignes sur la droite, nous coupons la rue des Paruches, poursuivons en face. Attention à ne pas vous endormir dans ses petites rues et tous ses petits pavillons, heureusement pas trop bien alignés, ce qui casse la monotonie. Nous quittons la rue pour un chemin intra muros la sente des prévoisins que nous prenons à gauche. Il y a une balise indiquant le changement de direction sur le poteau précédent le passage et une croix sur le poteau suivant. Le passage entre les clôtures n’est pas large. Nous débouchons sur l’avenue du Général de gaulle (D934) que nous traversons et prenons en face la rue Trouss’cott. Nous en sortons par une espèce de petite place et derrière des containers à déchets nous trouvons un lavoir, coupons la rue du clos des Antes, poursuivons en face, au carrefour suivant prenons à droite la rue de la Crois des Grès bordé sur la droite de maisons, mais contrairement à ce que nous montre la carte, en 2021 il n’y pas encore de maisons sur la gauche, que des champs jusqu’à l’horizon. Laissons la rue de la Grange aux Dîmes sur la droite puis la rue fait fourche nous poursuivons à droite, nous sommes toujours sur le balisage jaune. Nous débouchons sur la D 44 (rue de Giremoutiers) face à nous un lavoir. Prenons la départementale sur la droite en direction de Mouroux et Coulommiers. Puis la rue Roger sur la gauche. Rue bitumée à son départ, puis devient herbeuse, nous longeons la lisière d’un bois, puis un champ. Nous passons le Ru du Liéton d’une longueur de 9km. Je me suis un peu égaré après le ru. Ma trace longeait ce dernier, mais c’est également le terrain de vélo crosse des gamins du pays. Normalement nous quittons après le ru le balisage jaune pour un petit sentier le long du ruisseau. Ce petit sentier est devenu assez large en son début par le passage répété des vététistes. Le sentier est très étroit il semble tout de même très fréquenté, il n’est pas submergé par les herbes et les ronces. (On peut continuer le balisage jaune il fera fourche prendre la branche de droite qui débouchera sur le GR 14 que nous prenons à droite). Notre petit sentier débouche au niveau du pont traversant le Ru nous trouvons le GR 14 que nous prenons à droite, nous descendons vers Mouroux. Notre chemin débouche rue des Alléluias, rue bordée de maisons d’un coté et de champs dans l’autre. Traversons l’avenue du Général de gaulle (D934), prenons la rue du Cornu en face, couper l’avenue de la Libération (D216), poursuivons en face la rue Cornu, nous descendons vers le centre ville [Au cours de son histoire, MOUROUX, aurait porté plusieurs variantes du nom. C’est ainsi qu’entre 1145 et 1154 il s’appelait MORO, pour redevenir MOUROUX en 1528 et 1684. MOUROUX serait l’interprétation de « lieu de baies, de ronces ». Des fouilles menées dans les années 1960 démontrent l’occupation du sol de Mouroux depuis le paléolithique. Selon certains, l’homme aurait occupé sans discontinuité son territoire. L’église paroissiale est fondée au XIIIe siècle. Les textes indiquent que l’abbaye de Faremoutiers avait la haute justice sur Mouroux et qu’elle y possédait plusieurs biens. https://www.ville-mouroux.fr/vie-municipale/patrimoine/]. Nous arrivons devant l’église [Construite au XIII siècle puis remaniée entre les XIVe et XIXe siècles. Le portail date du XIVe siècle. L'abside est refaite en 1890. Plan en croix latine. Une nef précédée d'un clocher-porche, flanquée d'un bas-côté sud et prolongée par un chevet plat. Les bras du transept sont inégaux et aménagés de chapelles. La façade est précédée d'un clocher-porche percé d'un portail en arc brisé à voussures. Le deuxième niveau du clocher-porche est aveugle. Au-dessus, la chambre des cloches est percée de deux ou trois petites baies à abat-sons sur ses côtés. Il est coiffé d'une toiture en croupe. Le nord de la façade est flanqué perpendiculairement d'un grand bâtiment abritant le presbytère. La nef est percée de baies en plein cintre et est épaulée de contreforts. Elle est flanquée au sud d'une annexe en appentis. Le nef possède une toiture en bâtière. Le bras de transept sud est massif. Composé de deux travées de long et de large, il est également percé de petites baies en plein cintre et est épaulé de contreforts. Il est coiffé en bâtière. La bras nord est plus court et ne possède qu'une seule travée. Il est percé d'une baie en arc brisé et est coiffé en bâtière. Son côté oriental est percé d'une baie en arc brisé à remplage et est flanqué d'une annexe en appentis. Le chevet plat est percé d'un triplet (trois lancettes) inscrit dans un arc plein cintre. l 'église possède un retable du XVIe siècle orné d’un tableau représentant le baptême de Clovis ainsi qu'un calice que l'impératrice Eugénie (1826-1920) offrit à la paroisse en 1863. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/77-Seine-et-Marne/77320-Mouroux/119994-EgliseSaint-Remi 

L'église, dédiée à saint Rémi, a été construite aux 12me et 13me siècles. Transformée au fil des sièdes, elle a recueilli plusieurs œuvres anciennes faisant sa renommée. L'huile sur panneau de bois de saint Rémi recevant la Sainte Ampoule date du 17me siècle. Elle représente le saint.archevêque de Reims, qui baptise Clovis, le roi des francs, en 496. La légende raconte que le Saint-Esprit, sous les traits d'une colombe, apporta au saint une ampoule d'huile miraculeuse qui devait servir a baptiser le roi des francs et qui ne s'épuisait jamais.
Cet évènement historique est source de légendes qui sont reprises dans l'iconographie chrétienne. Le thème du miracle de la Sainte Ampoule est souvent choisi pour présenter Saint Rémi. Le portail de l'église date du 14eme siècle. le bas-côté nord a été démoli avant 1789. En 1890, son abside est complètement refaite. Léglise est composée d'une nef, d'un unique bas-côté au sud et d'un transept. plaque émaillée]
. Puis passons le petit
château devenu mairie. Faisons le tour de l’église en prenant sur la droite la rue des cités, traversons la petite place et passons le long de la mairie nous débouchons rue des anciennes écoles. Poursuivons le GR en descendant la rue vers le Grand Morin que nous traversons poursuivons par l’avenue de la gare. Nous quittons le bitume pour prendre un chemin sur la droite se dirigeant vers un bois que nous traversons. Quittons le GR 14 qui se divise en deux (à gauche il rejoint la gare de Mouroux) Coupons la ligne de chemin de fer, nous retrouvons un balisage jaune. Le chemin fait fourche poursuivons à gauche et débouchons sur une petite route très sinueuse, ou nous y trouvons quelques voitures, peut habituer à trouver des piétons. Nous remontons vers l’oratoire de St. Augustin. A l’oratoire prenons le chemin de droite vers la ferme du Vieux Saint Augustin. [Construite aux XII-XIIIème siècles, reconstruction totale en 1714. Sainte Aubierge était la fille d'un roi d'Est-Anglie du VIIe siècle. Elle se retire avec sa sœur Sédride au monastère de Faremoutiers, non loin de là . Succédant à Sédride, elle est la troisième abbesse de l'abbaye fondée par sainte Fare. Sur ordre de l'abbesse de Faremoutiers, elle est entièrement reconstruite en 1714. La chapelle est associée à une source qui coule à quelques mètres de là à l'est. Son emplacement est marqué par une petite construction maçonnée. restaurée au début du XXIe siècle. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/77-Seine-et-Marne/77400-Saint-Augustin/171376-ChapelleSainte-Aubierge

Le premier village de Saint-Augustin est édifié au 7e siècle à la jonction des deux voies romaines qui relient Meaux à Troyes et Meaux a Melun. Placé ou plus haut point du plateau, ce lieu servait de vigie au-dessus des vallées du Grand Morin et de I'Aubetin. Un plan de 1526 dénombre quelques masures une église et un cimetière. L'exposition nord est,  peu propice à l'agriculture. les habitants migrent vers les coteaux de Aubetin orientés sud
dans les hameaux de Bamy et e Mesnil et y développent la culture de la vigne. Vers 1800, seuls subsistent l’église en très mauvais état, le cimetière et la ferme. Aussi, toUS les dimanches, les villageois parcourent a pied deux kilomètres pour assister aux offices religieux. En 1861, le curé Honoré frédéric Sallot obtient la construction d'une nouvelle église près de la maison
commune tout juste édifiée entre les hameaux du Mesnil et de Bamy. Pour palier le manque de finances, il fait voter par le Conseil municipal l'obligation à chaque habitant, de donner une journée de travail pour récupérer les pierres de l'ancienne église et les transporter sur le chantier de la nouvelle. Les dernières pierres de l'édifice permettent aux habitants d'élever la petite chapelle encore visible. Plaque émaillée]. Balisage jaune. A l’orée du bois nous retrouvons le GR 14 notre chemin devient rue du Vieux Saint Augustin et nous débouchons rue Paul Niclausse que nous prenons à droite (D15) sur la gauche nous apercevons le viaduc permettant au train de franchir l’Aubetin venant se jeter dans le Grand Morin. Franchissons la ligne SNCF, nous arrivons à Pommeuse. Nous arrivons rue de la Rochelle prenons cette rue sur un cinquantaine de mètres pour voir un ouvrage d’un compagnons du tour de France. Quittons le GR 14 descendons la rue, nous arrivons à l’église par le chevet faisons le tour par la gauche face à nous la Mairie, prenons la D 216 sur la droite, nous arrivons au grand Morin. Nous trouvons un chemin en stabilisé sur la gauche longeant la rivière, parfois pas facile, car peu entretenu, parfois ressemblant à un parc. [Au 3e siècle, les Romains donnèrent la vallée du grand-Morin à un peuple d'origine germanique, les Morains qui y développèrent l'industrie hydraulique. Moulins et papeteries furent nombreux sur ses rives jusqu'au 15e siècle. On recensait alors 70 moulins à blé, à papier, à tan, à huile ou à draps sur le Grand-Morin et 25 sur son affluent, l'Aubetin. Les papeteries de Jouy-sur-Morin en sont encore le témoignage. Comment ne pas évoquer le passé du moulin de Courtalin d'où sortait le magnifique papier Velin au 18e siècle ? Quand au proche moulin de Fervaches sur l'Aubetin, il fut habité par l'écrivain Vercors qui écrivit Le silence de la mer en 1942. Le tournage du film se place dans ce moulin. Nombreux sont les résidents ayant aménagé certains moulins pour leur propre plaisir. Ce texte est tiré du topo guide "La Seine et Marne à pied" édité par le FFRP. Que j’ai trouvé sur le Blog http://rando77.over-blog.com/article-934430.html ] Malheureusement nous avons un peu de mal à apercevoir le bord de l’eau avec le fauchage mécanique, le tracteur ne s’approchant pas de la rive. Nous débouchons à Tresmes sur la D 25 (avenue de la gare) que nous prenons à gauche. Au carrefour quittons le balisage jaune et remontons la D 25 jusqu’à la gare.

 


 


 
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