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Cette promenade en boucle nous conduira en Seine
et Marne, dans le Village de Nangis et le moulin de Gastin
Janvier 2020
Carte Open Street Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Rando GPS
Le code mobile de cette randonnée est b367444
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Code Visirando
Km Temps
Arrêt V/d V/g Dénivelé
34 5h40 0h30 5,9 5,6 340 +
Le départ se fait de Nangis situé en marge de la D 619 et traversé
par la D 408 entre Melun et Provin. Nous trouvons des parkings vers l'église et
le château.
Nangis : Jusqu’au
Moyen-Âge, le territoire de la commune de Nangis était entièrement recouvert
d’une dense forêt. A cette période, afin de permettre aux marchands de Paris de
se rendre aux grandes foires de Brie et de Champagne, à Provins ou à Troyes, on
bâtit à travers la forêt une route. Pour la sécurité des voyageurs fut créée
une forteresse pour leur servir de refuge et loger une garnison. Telle fut
l’origine du Châtel, première seigneurie créée sur le territoire de Nangis.
Pour que la forteresse du Châtel puisse étendre son action de protection, il
fut élevé, sur le bord de la route, à droite et à gauche du donjon, des
avant-postes fortifiés : en direction de Provins « La Petite
Bertauche » et en direction de Paris « La Grande Bertauche »,
puis Bailly et Châteaufort (village actuel de Grandpuits). Le seigneur de ce
fief prit le nom de Chastel et les habitants celui de Chastel-lès-Nangis.
Autour
du Chastel, des moines défrichèrent la forêt afin de créer un prieuré puis une
abbaye. Petit à petit sur les territoires défrichés seront édifiés les villages
entourant Nangis de nos jours. Avec le défrichement de ses domaines, le
seigneur du Chastel vit se grouper à l’abri de son donjon une population de
plus en plus nombreuse et un village se créa dans la plaine entre le Chastel et
la Grande-Bertauche qui prit le nom de Chastel-Lès-Nangis. Une église fut
construite auprès du château. La proximité de la route de Paris, parcourue
continuellement par des bandes de pillards, obligea la création d’un nouveau
fief plus au sud dont le possesseur fit élever un château fort important qu’il
appela La Motte-Beauvoir en raison de sa situation et de son site, c’est-à-dire
petite éminence et belle vue. Les deux bourgades rivales attirèrent à elles la
population et, dans cette lutte, La Motte-Beauvoir devait prendre le dessus.
les habitants du Chastel et de La Motte-Beauvoir se rapprochèrent et
s’établirent à proximité de la forteresse, le long du chemin de Melun. Les
hommes du Chastel apportèrent avec eux le nom de Nangis que portait la bourgade
qu’ils délaissaient et ce nom prévalut sur celui de La Motte-Beauvoir trouvé
trop long. Telle fut l’origine de Nangis.
Quand au Chastel, il ne devint plus qu’un petit hameau ; l’église et le château
tombèrent sous la tourmente de la Révolution de 1789. 1747, le 6 février, jour
de liesse à Nangis et grande réception au château. Madame la dauphine
Marie-Josèphe de Saxe, fille du roi de Pologne, se rend à Paris où doivent
avoir lieu les fêtes de son mariage avec le dauphin de France, fils de Louis XV
et père de Louis XVI ; elle
s’arrête à Nangis. On prétend que le dauphin, venu
incognito à Nangis, déguisé en page, servit sa future femme pendant le banquet.
1759, le 27 février, le prince de Bourbon, comte de La Marche, prince de sang,
épouse dans la chapelle du château de Nangis la princesse Fortunée Marie d’
Est, fille du prince Marie d’ Est, prince de Modène et de la princesse Charlotte
Aglaée d’ Orléans, princesse de sang.
1767, autre mariage princier. Le 31 janvier, Louis-Alexandre Joseph Stanislas
de Bourbon, prince de Lamballe, épouse la princesse Marie-Thérèse Louise de
Savoie de Carignan. Extraie de https://ville-nangis.fr/decouvrir-nangis/histoire-de-la-ville/histoire-de-nangis/]
Au XIIe
siècle, l'héritière de Nangis-en-Brie, épousa le Capétien Flore ou Fleury, bâtard
du roi Philippe Ier
et de Bertrade de Montfort.
Nangis fut érigée en ville en 1544
par François Ier.
En 1759, Marie Fortunée (Maria
Fortunata) d'Este-Modène y épousa Louis-François de
Bourbon, comte de la Marche, futur prince de Conti.
En 1767, le prince de Lamballe
y épousa la princesse de
Savoie-Carignan.
Les Russes
y furent battus le 17
février 1814
par François Étienne Kellermann
et Jean-Baptiste Girard
.
Vous trouverez sur wikipédia toute la filiation des seigneurs de Nangis.]
Le château de Nangis : Ce château fort aussi appelé château de La Motte Nangis est situé
en plein cœur de la ville de Nangis. Il protégea la population de la seigneurie pendant
la guerre de Cent Ans.
Il abrite aujourd'hui les services administratifs de la mairie. Le nom de
« La Motte » suggère la motte castrale qui indique
l'origine médiévale de l'endroit.
Fleury (v. 1093-† v. 1147), fils du roi Philippe Ier de France, en est le plus ancien seigneur connu. En 1245, le château de l'époque passe à la maison de Montmorency. Bien que reconnu comme forteresse en 1397, les Anglais font subir d'importants dommages au château en 1429. Le roi Charles VII le Bien-Servi offrira la seigneurie à Denis de Chailly en récompense pour
son aide à Jeanne d'Arc. Celui-ci fit
reconstruire la forteresse en 1436.
En épousant Marie de Vères le 16 avril 1507, Louis de Brichanteau devient le nouveau seigneur. Sa descendance conservera la
seigneurie jusqu'à la Révolution. Le domaine passa
ainsi à leur fils Nicolas de Brichanteau puis au fils de celui-ci, Antoine. Vers 1590, Antoine de Brichanteau fait moderniser les corps de logis. La seigneurie devient
marquisat en 1612. Le château
reçoit la visite de Louis XIV en 1678. À la mort
de Louis Armand de
Brichanteau en 1742, un lointain cousin, le comte de Guerchy,
devient le nouveau marquis. Son fils, Anne-Louis de Reynier Guerchy
(1755-1806), le dernier marquis de Nangis, presque ruiné, vend le château à un
notaire parisien en 1795. Ce dernier fit
détruire deux des trois corps de bâtiments, ne conservant que l'aile gauche.
Le château est acquis par la municipalité en 1859 et elle en fait sa mairie. Vue de l'extérieur, l'aile gauche n'a presque pas
changé depuis ce moment. Six tableaux de la salle des mariages sont des
portraits classés monuments
historiques3 en mai 1909 bien que l'édifice lui-même ne le soit pas.
On peut voir encore aujourd'hui les douves
de l'ancienne motte castrale qui étaient jadis remplies d'eau. À l'époque,
Jeanne d'Arc était passée par le pont-levis pour se rendre au donjon. L'aile
gauche qui subsiste aujourd'hui possède encore deux tours d'angle. On a la
chance de voir aussi une tour cylindrique d'enceinte pourvue d'archères. Wikipédia.]
Je me suis garé dans le bas de la rue du Général Leclerc, je
prends sur la gauche la rue de la Poterie, je remonte sur la gauche par le Mail
Pierre Britaud, nous débouchons dans la cour de la Médiathèque, que nous
traversons, nous débouchons face à l’église prenons à droite et descendons par
les escaliers dans les anciens fossés du château. Faisons le tour de ce dernier.
Prenons la rue de Lattre de Tassigny, nous repassons devant l’église, laissons
sur la droite la rue des écoles, poursuivons jusqu’à la rue Noas Daumesnil que
nous prenons à droite, nous arrivons au rond point et prenons à gauche l’Avenue
de Verdun, dépassons un second rond Point poursuivons tout droit la D 419
(Avenue de Verdun). Traversons la ligne SNCF. Nous arrivons sur la grande route
de Paris (D619) que nous devons traverser, pour nous rendre en face au Châtel,
grosse ferme, ou exploitation forestière. Laissons la ferme sur la droite, le
chemin n’est pas facile, de nombreuses ornières réalisées par les camions ou
les tracteurs. Je laisse les chemins de gauches et de droites, débouche sur un
chemin formant Té que je prends à droite, nous longeons une grosse ferme (la
sucrerie). De chemin nous passons à bitume, nous prenons le chemin de gauche
face à la grange. C’est un chemin peut utiliser et il ne faut pas faire comme
moi, louper la fourche, il faut prendre à droite (si
vous prenez à gauche vous vous perdrez dans les champs. Il faudra longer les
bosquets après avoir franchis des barbelés de la parcelle des Marnières de
Carrois pour retrouver le chemin.) A la patte d’oie avec un bosquet
d’arbre prendre à droite un chemin très herbeux sur la droite. Nous débouchons
sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche. Sur ce long chemin
serpentant dans les champs, nous laissons les chemins de droite et de gauche. Nous passons au large des hameaux ou des
fermes isolées. Ce chemin longe malheureusement à bonne distance du ruisseau de
l’Yvron [affluent de l'Yerres en rive gauche. L'Yvron trouverait
son appellation du celtique
Ebriurecon qui est le nom d'un
sanctuaire gaulois et gallo-romain retrouvé lors de fouilles archéologiques
dans le village de Châteaubleau. D'autres
auteurs, parmi lesquels Bertrand Debatty, considèrent plus volontiers une
étymologie en « Equoranda », un toponyme qui signale une
frontière formée par un cours d'eau. De fait, l'Yvron se trouve sur la limite
entre les Sénons
et les Meldes, limite qui sera
conservée par les évéchés de Sens et de Meaux. Le ruisseau était situé à la frontière
occidentale du comté de Champagne
à la limite des terres du roi de France. L'Yvron est
un cours d'eau calme, d'une profondeur maximale de quelques décimètres selon
les endroits traversés. Le ruisseau, évoluant entièrement sur le perméable
plateau briard, possède un débit très faible jusque la confluence avec
l'Yerres. Ses affluents sont partagés entre des rus pérennes et des rus
intermittents. L'Yvron se trouve en effet sur une zone très infiltrante, son
débit diminue sensiblement entre Courpalay et Pompierre. L'Yvron prend sa
source sur la commune de Chenoise
,
en amont du hameau de Combles, à une altitude de 163 mètres. Ce n'est
alors, à l'instar des rus de la Brie, qu'un cours d'eau intermittent au débit
insignifiant. Le ru est rapidement busé sur une longueur de 2 200 mètres pour
réapparaître au niveau de la station d'épuration située en aval de Chenoise. L'Yvron est le troisième
plus long affluent de l'Yerres, très légèrement derrière la Visandre et la Marsange, mais devant au
niveau du bassin versant. Wikipédia] Notre chemin s’incline sur la
gauche, de chemin nous passons à rue de la Boulaye, nous entrons dans le
village de Clos Fontaine, [La localité était
dénommée Fontaine Close au XIIIe siècle. Le nom dériverait du latin closo fonte,
« source fermée » Des vestiges préhistoriques et gallo-romains ont été
retrouvés dans la commune. Sous l’Ancien Régime, la paroisse est partagée en
deux seigneuries :
celle de la commanderie
des Ordre du Temple de la Croix-en-Brie, et celle du prieuré de Saint-Blaise de
la chartreuse de Paris. Le fief du Haut et du Bas-Enfel, sis sur la paroisse,
porte aussi le nom d'Enfer. Il est détenu par Robert de La Rama en 1531, puis
par Jehan de La Rama père de Geoffroy, chevalier de
Saint-Jean-de-Jérusalem en 1547. L'église Saint-Laurent : datant du
XIIe et milieu du XVII
e siècle, elle est bâtie de grès, meulière et brique.
La chapelle primitive est remplacée dès le XIIe siècle par un premier bâtiment remanié et agrandi
vers le milieu du XVIIe siècle. De plan rectiligne, sans bas-côtés ni transept, l'église
se termine par un chevet droit. La voûte en berceau laisse les poutres apparentes. Une dalle funéraire du XVIe siècle
ornée des effigies des défunts gravées dans un décor Renaissance,
s'y trouve. En flânant dans le village, aux détours des rues, le visiteur
découvre des photographies relatant la vie rurale du siècle passé (parcours
1900) Wikipédia]. Poursuivons jusqu’à
la rue de Nangis (D 56) que nous prenons sur la droite, nous passons devant la
petite chapelle, prenons la rue de l'église à droite. La rue tourne sur la
droite et se termine en cul de sac, poursuivons par le chemin dans les champs,
il tourne sur la gauche puis rejoint un chemin formant Té nous prenons à gauche,
coupons l'Yvron. Un peu plus loin le chemin fait fourche nous prenons à gauche,
laissons un chemin sur la droite, nous arrivons sur un chemin formant Té nous
prenons à droite, nous coupons la D 49 Poursuivons en face. Nous arrivons sur
un carrefour en Y, nous prenons à gauche le chemin bitumé rue du Nocheton, nous
entrons dans Gastin [ Milon de Gastins donne à
l'abbaye au 12e siècle une partie de ses biens. Avec le reste il crée une seigneurie
laïque. Les successeurs de Milon relève ducomté de Champagne, jusqu'au mariage
de Philippe le Bel. Ils passent alors dans le domaine royal. Au 16e siècle la seigneurie
reviens à Olivier de Soissons écuyer et capitaine de Provins. Il laisse son nom au deux fermes du Grand et
du petit Soissons. Théophile Lhuilier né le 30 janvier 1833 à crecy-la-chapelle
est décédé en Melun en 1904 écrivit que le nom du village « Gaastinum,
Gastina, indique au Moyen âge c'est clairement des Gastines c'est-à-dire des
terres boisés et défricher. Gastin, vient de l'ancien allemand Wastjan ;
ravager. La gâtine (le Gâtinais) est un lieu désert en raison de sa terre
infertile. https://backoffice-api.koba-civique.com/rails/active_storage/blobs/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBdDhrIiwiZXhwIjpudWxsLCJwdXIiOiJibG9iX2lkIn19--0605ea949a36644d36c56973cbf5b1203f3f03c9/le%20livret%20du%20patrimoine.json.pdf]
[Un personnage célèbre, Jean
Baptiste Coluche, soldat de l’empire Héros de l’épopée Napoléonienne, né à
Gastins le 21 mars 1780, conscrit de l’an IX, il fit toutes les campagnes de
l’Empire au 17 e léger. Les historiens content une anecdote devenue célèbre :
alors qu’il était en faction, il menaça de sa baïonnette un personnage qui
voulait forcer la consigne : « quand même tu serais le petit caporal (c’est
ainsi que les soldats appelaient affectueusement l’empereur Napoléon) , on ne
passe pas » et comme l’intrus insistait et ne tenait pas compte de son
avertissement, Coluche ajouta : « si tu fais un pas de plus, je te fous ma
baïonnette dans le ventre ». Ce personnage qui voulait forcer le passage
n’était autre que Napoléon qui lui rétorqua : « tu peux mettre un bouton rouge
à ta boutonnière : je te donne la légion d’honneur ! ». Après maintes campagnes
militaires, il se retira à la vie civile à Gastins, où il devint vigneron ;
puis en 1815, il se maria. Il ouvrit un cabaret à l’enseigne de son fait
d’armes « on ne passe pas » peint sur les volets de sa porte. Ce fut par la
suite un cabaret sous le nom de « café Plisset » vendu ensuite comme maison
d’habitation , sur laquelle une plaque commémorative a été posée par une
association. Très actif, Coluche avait été engagé comme jardinier chez une
célèbre cantatrice de l’époque, Michelle Viardot-Garcia, qui avait une
propriété dans les environs, Courtavenel à Vaudoy. En 1857, se produisit un
autre évènement, l’empereur Napoléon III lui décerna la médaille de Sainte-
Hélène, habituellement accordée aux compagnons de gloire de Napoléon Ier. Il
eut la possibilité en 1863, alors âgé de 83 ans, d’obtenir une audience de
Napoléon III, à qui il raconta l’anecdote de la consigne et fut récompensé du
fameux billard qui fait parti du patrimoine communal. https://backoffice-api.koba-civique.com/rails/active_storage/blobs/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBdDhrIiwiZXhwIjpudWxsLCJwdXIiOiJibG9iX2lkIn19--0605ea949a36644d36c56973cbf5b1203f3f03c9/le%20livret%20du%20patrimoine.json.pdf]
je passerais en extérieur du village
par la rue du Nocheton,
coupons la rue Grande (D215), poursuivons en face par
la rue (chemin) du Clos Rouvray nous sommes sur le bitume. Nous arrivons face à
la ferme du Grand Soissons. [FERME DU GRAND
SOISSONS. Des XVIIe et XVIIIe siècles, Cette maison est à l’origine un hôtel
seigneurial, déjà mentionné dans un écrit de 1299 sous le nom de « maison au
concierge » et qui devient la « Grand-Maison de Soissons » au XVIe s. Les
bâtiments actuels sont probablement construits au XVIIe et XVIIIe s. Une tour
centrale est en partie incluse dans le corps central, dont le toit en tuiles
est à deux pans. Les murs sont constitués de pierres calcaires et renforcés
dans leurs angles par des blocs de grès équarris. https://backoffice-api.koba-civique.com/rails/active_storage/blobs/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBdDhrIiwiZXhwIjpudWxsLCJwdXIiOiJibG9iX2lkIn19--0605ea949a36644d36c56973cbf5b1203f3f03c9/le%20livret%20du%20patrimoine.json.pdf].
(Entrons dans l’ancienne cour servant de parking pour admirer cette bâtisse).
Prenons la rue de Lienne sur la droite (sur la gauche si vous êtes entrée dans
la cour. La rue tourne sur la gauche, de rue nous passons à voie sans issue,
nous arrivons à la fourche, laissons le chemin face à nous et prenons à droite le
large chemin, il est plus ou moins bitumé. Nous apercevons sur la gauche les bâtisses
se dessiner sur l'horizon plat de la Brie. Nous débouchons sur un
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chemin
formant Té nous prenons à gauche. Nous débouchons sur la route menant à la
ferme de Vaux que nous prenons à gauche, nous arrivons au moulin
[Moulin de Gastins , En 1153, Milon de Gastins donne une
partie de ses biens aux religieux, ceux-ci construisirent dans la région des
grandes exploitations agricoles d’alors, reliées entre elles et l’Abbaye, par
un chemin qui a gardé le nom de « voie des moines ». Un des abbés Letheric
considérant insuffisant le moulin à eau que l’Abbaye possédait au Sud sur le ru
d’Yvron, fit construire en 1228, d’après un historien, deux moulins à vent,
l’un appelé le gros moulin (qui a disparu en 1789), l’autre le moulin Chouaix
ou Choix, du nom du hameau disparu, ou encore petit moulin par opposition au
gros. Bâti à une altitude de 132 mètres, entouré jadis de douves, usé et abîmé,
il a été remplacé par un autre édifié au XVIème-XVIIème siècle, remanié et
consolidé en 1828 ( dates que l’on peut lire sur les jambages des portes). Il a
fonctionné jusqu’en 1915. Puis le temps passa et le moulin Choix s’endormit
dans l’oubli, hélas, en décatissant …
Malgré des projets de remise en état de
restauration en 1942 par des enfants du village et leurs instituteurs, de
graves menaces pesaient sur l’édifice à tel point qu’il était question de le
raser. Un miracle survint en 1971, des sociétés culturelles s’occupèrent du
vieux moulin, il fut classé Monument Historique. Des agriculteurs, des
minotiers, des boulangers, des industriels, des particuliers et des subventions
de l’Etat, du département, du conseil régional et des communes fournirent les
fonds, sans compter le magnifique travail des artisans sous la direction de
l’architecte des monuments historiques à la remise en état durant 7années.
Remis au vent le 10 septembre 1977 le moulin Choix est sauvé ! De type unique
en France, il est le seul à conserver des ailes Berton, premier modèle à
crémaillère (1845), son moulin-tour et pivot à calotte tournante, muni de deux
paires de meules provenant de la région de la Ferté-sous-Jouarre (77). https://backoffice-api.koba-civique.com/rails/active_storage/blobs/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBdDhrIiwiZXhwIjpudWxsLCJwdXIiOiJibG9iX2lkIn19--0605ea949a36644d36c56973cbf5b1203f3f03c9/le%20livret%20du%20patrimoine.json.pdf]
Reprenons la route D 49, que nous prenons en direction de
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Gastin, passons le
château d'eau et prenons sur la droite la route en direction de la ferme du
Bois Guyot, (balisage jaune). Un peu avant la ferme, nous prenons le chemin de gauche,
il tourne dans le milieu des champs par des angles aigus à droite puis à gauche.
Laissons des chemins à droite et à gauche, nous débouchons sur la D 215, face à
une plaque commémorative de la France Libre. Prenons à droite sur une centaine
de mètres puis le chemin de gauche.
Nous
contournons la grosse ferme avec sa tour. Nous débouchons
sur une route menant à la ferme du Bois Thibout que nous prenons à gauche,
contournons la ferme après les bâtiments nous retrouvons un chemin, nous
longeons un bois, retrouvons les champs, nous arrivons sur la D 201 que nous
traversons et prenons en face la route en direction de Quiers,
[Le nom de la commune dériverait du latin quadrus,
« carré », (peut-être un rocher). Wikipédia] Entrons dans le
village la route fait fourche nous prenons à gauche, la rue principale de

Sainte Hélène, nous longeons le cimetière et arrivons devant un petite place
bien arboré sur la gauche l’église
[L'église
Saint-Martin a été bâtie aux XIIIe et XVe siècles. Elle dépendait initialement des chanoines de Champeaux.
Frappée par la foudre, elle fut reconstruite au XVIIIe siècle wikipédia] Sur la droite un ancien
moulin à broyer les pommes, avant de les emmener au pressoir.
Poursuivons tout droit la rue Sainte Hélène (D
67b). Nous débouchons sur la D 67 que nous prenons à droite, laissons la route
sur la droite longeant la ligne de chemin de fer, traversons les voies,
quittons la D 67 et prenons la route sur la gauche en direction de Grandpuits.
Nous apercevons de grande cheminées, c’est la raffinerie de Grandpuits
[L'une des huit raffineries de pétrole brut
métropolitaine. Elle a été inauguré par Georges Pompidou et mise en
service en 1966 pour raffiner le pétrole brut qui venait
d'être découvert en région parisienne. À l'heure actuelle, elle traite environ
4,8 millions de tonnes de brut par an, la production locale représente
encore 756 mille tonnes, soit une part significative de son approvisionnement,
le reste arrivant par le pipeline d'Île-de-France en provenance du Havre. La raffinerie occupe 200
hectares le long de la
route D 619. Elle emploie 470 personnes. Wikipédia] Nous
entrons dans le village par la rue du château
[Grandpuits :
Du latin puteus, « trou, fosse », « gouffre, fosse très
profonde », « puits d’eau vive » ou même « puits de
mine ». En 1185, le Grandpuits est cité sous le nom de Leprosi de
Grandi Puteo indiquant l'installation d'une léproserie. L'origine de
Grandpuits est inconnue. Le nom de Grandpuits apparaît pour la première fois en
1144. Jusqu'au XIIIe siècle on ne sait
rien de l'histoire de cette localité. En 1223, Robine de Rubelles dame du fief de Grandpuits approuve une donation, faite de la dîme de ce village, à l'abbaye du Jard près de Melun par Simon de Grandpuits et sa femme Béatrix. En 1240 et
1243, Jehan de Monceau et Gilles de Grandpuits donnent quelques immeubles à l'église
Notre-Dame de Melun, donation que
Guillaume de Grandpuits approuve en tant
que seigneur dominant. Ce seigneur
habitait dans un château à Grandpuits dont il restait au milieu du XIXe siècle quatre tours environnées d'un fossé. Une église a été
depuis construite sur cet édifice. Grandpuits a également accueilli un couvent habité par des moines dont l'ordre n'est pas connu. Ce
couvent est devenu par la suite une ferme. La présence de deux grandes fermes,
ferme de Châteaufort et ferme de La Salle, supposent l'existence de deux seigneuries. Avant la Révolution française, Grandpuits faisait partie du diocèse de Meaux, archidiaconé de Melun, généralité de Paris, élection de Rozay. On y comptait 41 feux et 100 communiants.
Après la Révolution, la population de
Grandpuits n'a jamais dépassé 332
habitants, descendant à 224 après les guerres du 1er Empire, et 227 après
l'épidémie de choléra
de 1832-1833. À partir de 1841 jusque 1888, elle varie de 307, 332 et 400. Le
11 octobre 1793, la commune qui possédait quatre cloches en céda trois pour
fabriquer des canons afin de défendre la patrie. L'argenterie et les cuivres
existant dans l'église de Grandpuits furent transportés à Melun le 10 novembre
1793. La croix du clocher fut descendue et remplacée par un bonnet de la
Liberté et une oriflamme en tôle peint des trois couleurs. Le 17 février 1814,
fut le théâtre d'une partie de la bataille de Mormant entre les troupes françaises et les troupes
russo-bavaroises. « Ayant été repoussé de Mormant par le général français Gérard, le général Pahlen, faisant former le carré à ses
troupes reculait en perdant beaucoup de monde. Pour
achever la victoire, Napoléon
fit avancer le général Drouot
avec 36 bouches à feu de la Garde. Pahlen était cependant près d'arriver à
Grandpuits ou il espérait être secouru par l'avant-garde du général de Wrède qui occupait encore Nangis et dont la cavalerie était en avant
de Bailly. Mais un feu écrasant d'artillerie vint changer la retraite en
déroute. Un bataillon qui tenta de se réfugier derrière le marais d'Ancœur (à
1 km de Grandpuits) fut cerné par nos dragons et forcé de mettre bas les
armes » Lors de la Guerre
franco-allemande de 1870, le 21
octobre 1870 durant le siège de Paris, pendant la guerre de 1870, Grandpuits
vit un combat assez sérieux engagé entre les francs-tireurs et les gardes nationaux, de Saint-Germain-Laval, d'Auxerre
et Montereau, venant de cette dernière ville et un détachement de 300
Prussiens. Wikipédia] Au carrefour sur la gauche nous trouvons une tour
ou un ancien moulin sans ailes tout à coté de l’église
[Ferme
de Châteaufort, son colombier
XVe siècle, son puits et son pressoir en grès. Ancienne
maison forte de
Châteaufort dépendant de la châtellenie de Melun. Dans le contexte de la guerre de Cent Ans, on surélève les tours et on entreprend des travaux de
fortification. Dans un document du XIVe siècle, elle est décrite comme : « Il y
avait à Grandpuits un chastel ou forteresse notable lequel avait este
profitable nécessaire et convenable pour les habitants du Puits pour y avoir
leur retraite en temps de guerre ». Un autre document daté du XVIIIe siècle la
décrit comme : « Le fief de Châteaufort à présent tout ruiné et en
masure » (le puits se trouve derrière le colombier. wikipédia] [Église Saint-Denis XIIe, XIIIe et
XVIe, ancienne
chapelle castrale de Châteaufort : à l'angle
sud-ouest, tourelle faisant partie de la maison forte de Châteaufort.
Wikipédia] Prenons sur la gauche la rue de la Croix Boissée, passons
devant la mairie, derrière l’abri bus, nous trouvons un chemin intra muros,
laissons une ruelle sur la gauche poursuivons notre petit chemin pour déboucher
rue de La Salle que nous prenons à gauche, nous arrivons à la grande ferme
fortifiée de la Salle
[Les bâtiments de la ferme
formant un quadrilatère sont entourés de douves et, aux angles, 4 tours
circulaires avec leurs toits en poivrière. Un pont-levis permettait d’y accéder
par une entrée monumentale. Un pigeonnier est situé sur le côté. Sa majesté
rehaussée par quatre tourelles dont les toits pointus viennent à peine de
disparaître, ses fossés comblés depuis seulement une dizaine d’années, un pont
franchissant les douves, son portail où se remarquent encore les traces d’un
pont-levis, soulignent l’importance du passé.
L’on dit que ce fut un « hostel » érigé par les Templiers, qu’il fut
aussi maladrerie, mais on verra plus loin, au lieu de Saint Blaise, que cette
maladrerie a existé mais qu’il n’est pas certain qu’elle ait été enfermée dans
l’enceinte de La Salle. n 1367, on lit « L’ostel de Granpuis en Brie que
l’on dit La Salle ». En 1582, paraît une description assez large « Le
lieu seigneurial de La Salle lez Grandpuys qui se consiste en un long corps
d’hostel, estables, granches, pavillons, le tout couvert de thuiles,
tournelles, le tout estant clostz de murailles à l’entour et de grands fossés.
En 1587, on cite « La Salle de Grandpuys ». En 1595, on cite
« Le fief de La salle au balliage de Meleun » (Dict. topo. p. 512).
Dans toutes ces citations, il n’est pas question de maladrerie.
http://www.brienangissienne.fr/La-ferme-de-la-Salle-a-Grandpuits.html]
C’est ici que je modifie mon
itinéraire, je voulais
appeler ce parcours Nangis-Gastin et ses fermes fortifiées, je voulais
également passer le plus proche possible du lieu de naissance de ce ru
emblématique d’Ancoeur changeant trois fois de nom avant de ce jeter dans la
Seine (Ancoeur de sa source (proche de la ferme du même nom) jusqu’à Moissenay.
Ancoeuil jusqu’au château de Vaux le Vicomte. Almont à la sortie du parc du
château.) Pour ce faire je poursuivais par la D 67. Au passage du petit pont
nous passions sans le savoir devant la source du ru. Un endroit très
marécageux. Je prenais le chemin rural dit des Pleux et arrivait devant cette
magnifique bâtisse fortifiée. Après
quelques photos, sans
franchir les portes de la propriété, je poursuis mon
chemin et on LÂCHE les CHIENS. Du moins le chien, qui me barre toute retraite,
je suis obligé bon gré malgré de poursuivre vers le bois. Je n’ai vue nulle
part en amont un panneau propriété privé… A l’entrée du bois un panneau
interdit aux véhicules à moteur le chemin. Pas le piéton. Je poursuis donc ma
trace et je me retrouve dans un bois privé, contrôlé par des caméras. Je suis
piégé, impossible de reculer, il y a les chiens, impossible d’avancer, il y a
les caméras. Je coupe par les champs retrouve un chemin et rejoint Nangis sans
passer devant la ferme d’Ancoeur et sa tour. Je suis dégoûté. Prenons un
itinéraire qui j’espère posera moins de problèmes. Parcours que je n’ai pas
réalisé. Poursuivons la rue de la Salle,
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jusqu’à la rue de la Belle Idée que
nous prenons à gauche après un esse gauche-droite, elle tourne à gauche, nous
revenons vers le centre du village, laissons la rue de la Garandine sur notre
gauche. Nous débouchons rue de la Croix Boissée, passons devant l’école, laissons
à notre gauche la rue de Montereau, longeons le cimetière et prenons le chemin
dans les champs sur la gauche (chemin qui est encore dans les champs en 2020),
nous allons en direction du château d’eau. Traversons la ligne SNCF, nous
entrons dans les villages de Bailly-Carrois
[La
commune de Bailly-Carrois a
été formée de la fusion, des paroisses de Bailly
et de Carrois en vertu d'un décret de l'Assemblée
constituante en date du 8 juillet 1791.
Son territoire est définitivement fixé par ordonnance royale en 1834, lors de
l'établissement du plan cadastral. Le 30 mai 1806, un décret impérial réuni Grandpuits
et
Bailly-Carrois pour l'exercice du culte catholique. En 1840, la
réunion définitive en une seule commune fut proposée. Désirée par Bailly-Carrois
qui possédait une école et une église, elle fut refusée par Grandpuits
et la question fut ajournée indéfiniment. La commune de Grandpuits-Bailly-Carrois
a été formée de la fusion, au 1er janvier 1973, des communes de Grandpuits
et de Bailly-Carrois, qui intervient dans le cadre de la Loi sur les fusions et regroupements de communes de 1971. En 1809, la commune de Bailly-Carrois
comprenait 64 hommes âgés de 17 à 65 ans servant dans la garde
nationale. Lors de la campagne de
France de 1814 ainsi que lors de
l'invasion de 1815, la commune de Bailly-Carrois fut détruite et pillée. Elle
mit plus de vingt-cinq ans pour sortir de la misère. Pendant le siège de Paris, lors de la guerre de 1870,
Bailly-Carrois fut occupée du 17 mars au 30 mai 1871 par les 1er et
3e escadrons de dragons puis du 4 au 9 juin 1871 par la 5e colonne
du Train. L'abbé Verger, assassin de
Mgr Sibour, archevêque de Paris, fut curé de
Bailly-Carrois en 1852. Wikipédia] poursuivons par la rue de l’église, nous
passons devant l’église et débouchons sur la D 201 (rue de Saint Eloi de Baaly)
que nous prenons à droite. C’est une artère bordée de beaux arbres et nous
trouvons une
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petite allée bitumée permettant d’approcher de la D 619 en toute
sécurité. Nous longeons la départementale sur la gauche, par une contre allée
et des parkings, nous entrons dans le hameau de Picardie et prenons sur la
gauche la rue des Prés Coutances
[Hameau La
Picardie ; Ce hameau a pour origine une auberge dite La
Picque hardie telle quelle était orthographiée dans les actes d'état civil
de 1648. Une Pique était probablement une enseigne de cette auberge. Non loin de cet établissement il y
avait un groupe de maisons appelé Mormaisons. Cette dénomination a
disparu et le hameau s'est confondu avec La Picardie. Wikipédia]
Longeons le camping, nous
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retrouvons les champs et rejoignons par le chemin de
la messe la ferme de Courmignoust. Nous longeons une mare puis les bâtiments
agricoles, de chemin nous passons à bitume, traversons la D 56 et poursuivons
en face par le chemin dans les champs, il débouche sur un chemin formant Té que
nous prenons à droite, coupons un chemin poursuivons tout droit, nous arrivons
à l’orée d’un bois prenons le chemin sur la droite. Après le bois il tourne sur
la gauche et rejoint la D 56 (rue de la sablière) à l’entrée de Nangis au lieu
dit la Baraque.
Coupons la D 619,
poursuivons en face par l’avenue du Maréchal Foch, coupons la voie ferrée. Sur
ce boulevard nous trouvons de belles maisons. Coupons l’avenue Victor Hugo et
poursuivons en face par la rue Aristide Briand et prenons sur la droite la rue
Pasteur, que nous suivons jusqu'à la rue du commerce (troisième à gauche) que
nous prenons. Nous débouchons rue du Général Leclerc que nous prenons à gauche
sur quelque centaine de mètres puis la
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rue de la Poterie sur la droite.
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Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
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