samedi 2 mars 2024

Promenade - N - S&M - N56-Nangis-Gastin

                        

 Janvier 2020

Promenade en boucle

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Km     Temps      Arrêt      V/d         V/g          Dénivelé

34      5h40         0h30      5,9           5,6              340 +

 

Le départ se fait de Nangis situé en marge de la D 619 et traversé par la D 408 entre Melun et Provin. Nous trouvons des parkings vers l'église et le château.

 

Nangis : Jusqu’au Moyen-Âge, le territoire de la commune de Nangis était entièrement recouvert d’une dense forêt. A cette période, afin de permettre aux marchands de Paris de se rendre aux grandes foires de Brie et de Champagne, à Provins ou à Troyes, on bâtit à travers la forêt une route. Pour la sécurité des voyageurs fut créée une forteresse pour leur servir de refuge et loger une garnison. Telle fut l’origine du Châtel, première seigneurie créée sur le territoire de Nangis. Pour que la forteresse du Châtel puisse étendre son action de protection, il fut élevé, sur le bord de la route, à droite et à gauche du donjon, des avant-postes fortifiés : en direction de Provins « La Petite Bertauche » et en direction de Paris « La Grande Bertauche », puis Bailly et Châteaufort (village actuel de Grandpuits). Le seigneur de ce fief prit le nom de Chastel et les habitants celui de Chastel-lès-Nangis. Autour du Chastel, des moines défrichèrent la forêt afin de créer un prieuré puis une abbaye. Petit à petit sur les territoires défrichés seront édifiés les villages entourant Nangis de nos jours. Avec le défrichement de ses domaines, le seigneur du Chastel vit se grouper à l’abri de son donjon une population de plus en plus nombreuse et un village se créa dans la plaine entre le Chastel et la Grande-Bertauche qui prit le nom de Chastel-Lès-Nangis. Une église fut construite auprès du château. La proximité de la route de Paris, parcourue continuellement par des bandes de pillards, obligea la création d’un nouveau fief plus au sud dont le possesseur fit élever un château fort important qu’il appela La Motte-Beauvoir en raison de sa situation et de son site, c’est-à-dire petite éminence et belle vue. Les deux bourgades rivales attirèrent à elles la population et, dans cette lutte, La Motte-Beauvoir devait prendre le dessus. les habitants du Chastel et de La Motte-Beauvoir se rapprochèrent et s’établirent à proximité de la forteresse, le long du chemin de Melun. Les hommes du Chastel apportèrent avec eux le nom de Nangis que portait la bourgade qu’ils délaissaient et ce nom prévalut sur celui de La Motte-Beauvoir trouvé trop long. Telle fut l’origine de Nangis.
Quand au Chastel, il ne devint plus qu’un petit hameau ; l’église et le château tombèrent sous la tourmente de la Révolution de 1789. 1747, le 6 février, jour de liesse à Nangis et grande réception au château. Madame la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, fille du roi de Pologne, se rend à Paris où doivent avoir lieu les fêtes de son mariage avec le dauphin de France, fils de Louis XV et père de Louis XVI ; elle
s’arrête à Nangis. On prétend que le dauphin, venu incognito à Nangis, déguisé en page, servit sa future femme pendant le banquet.
1759, le 27 février, le prince de Bourbon, comte de La Marche, prince de sang, épouse dans la chapelle du château de Nangis la princesse Fortunée Marie d’ Est, fille du prince Marie d’ Est, prince de Modène et de la princesse Charlotte Aglaée d’ Orléans, princesse de sang.
1767, autre mariage princier. Le 31 janvier, Louis-Alexandre Joseph Stanislas de Bourbon, prince de Lamballe, épouse la princesse Marie-Thérèse Louise de Savoie de Carignan. Extraie de
https://ville-nangis.fr/decouvrir-nangis/histoire-de-la-ville/histoire-de-nangis/] Au XIIe siècle, l'héritière de Nangis-en-Brie, épousa le Capétien Flore ou Fleury, bâtard du roi Philippe Ier et de Bertrade de Montfort. Nangis fut érigée en ville en 1544 par François Ier. En 1759, Marie Fortunée (Maria Fortunata) d'Este-Modène y épousa Louis-François de Bourbon, comte de la Marche, futur prince de Conti. En 1767, le prince de Lamballe y épousa la princesse de Savoie-Carignan.
Les
Russes y furent battus le 17 février 1814 par François Étienne Kellermann et Jean-Baptiste Girard. Vous trouverez sur wikipédia toute la filiation des seigneurs de Nangis.]

Le château de Nangis : Ce château fort aussi appelé château de La Motte Nangis est situé en plein cœur de la ville de Nangis. Il protégea la population de la seigneurie pendant la guerre de Cent Ans. Il abrite aujourd'hui les services administratifs de la mairie. Le nom de « La Motte » suggère la motte castrale qui indique l'origine médiévale de l'endroit. Fleury (v. 1093-† v. 1147), fils du roi Philippe Ier de France, en est le plus ancien seigneur connu. En 1245, le château de l'époque passe à la maison de Montmorency. Bien que reconnu comme forteresse en 1397, les Anglais font subir d'importants dommages au château en 1429. Le roi Charles VII le Bien-Servi offrira la seigneurie à Denis de Chailly en récompense pour son aide à Jeanne d'Arc. Celui-ci fit reconstruire la forteresse en 1436.

En épousant Marie de Vères le 16 avril 1507, Louis de Brichanteau devient le nouveau seigneur. Sa descendance conservera la seigneurie jusqu'à la Révolution. Le domaine passa ainsi à leur fils Nicolas de Brichanteau puis au fils de celui-ci, Antoine. Vers 1590, Antoine de Brichanteau fait moderniser les corps de logis. La seigneurie devient marquisat en 1612. Le château reçoit la visite de Louis XIV en 1678. À la mort de Louis Armand de Brichanteau en 1742, un lointain cousin, le comte de Guerchy, devient le nouveau marquis. Son fils, Anne-Louis de Reynier Guerchy (1755-1806), le dernier marquis de Nangis, presque ruiné, vend le château à un notaire parisien en 1795. Ce dernier fit détruire deux des trois corps de bâtiments, ne conservant que l'aile gauche.

Le château est acquis par la municipalité en 1859 et elle en fait sa mairie. Vue de l'extérieur, l'aile gauche n'a presque pas changé depuis ce moment. Six tableaux de la salle des mariages sont des portraits classés monuments historiques3 en mai 1909 bien que l'édifice lui-même ne le soit pas.

On peut voir encore aujourd'hui les douves de l'ancienne motte castrale qui étaient jadis remplies d'eau. À l'époque, Jeanne d'Arc était passée par le pont-levis pour se rendre au donjon. L'aile gauche qui subsiste aujourd'hui possède encore deux tours d'angle. On a la chance de voir aussi une tour cylindrique d'enceinte pourvue d'archères. Wikipédia.]

Je me suis garé dans le bas de la rue du Général Leclerc, je prends sur la gauche la rue de la Poterie, je remonte sur la gauche par le Mail Pierre Britaud, nous débouchons dans la cour de la Médiathèque, que nous traversons, nous débouchons face à l’église prenons à droite et descendons par les escaliers dans les anciens fossés du château. Faisons le tour de ce dernier. Prenons la rue de Lattre de Tassigny, nous repassons devant l’église, laissons sur la droite la rue des écoles, poursuivons jusqu’à la rue Noas Daumesnil que nous prenons à droite, nous arrivons au rond point et prenons à gauche l’Avenue de Verdun, dépassons un second rond Point poursuivons tout droit la D 419 (Avenue de Verdun). Traversons la ligne SNCF. Nous arrivons sur la grande route de Paris (D619) que nous devons traverser, pour nous rendre en face au Châtel, grosse ferme, ou exploitation forestière. Laissons la ferme sur la droite, le chemin n’est pas facile, de nombreuses ornières réalisées par les camions ou les tracteurs. Je laisse les chemins de gauches et de droites, débouche sur un chemin formant Té que je prends à droite, nous longeons une grosse ferme (la sucrerie). De chemin nous passons à bitume, nous prenons le chemin de gauche face à la grange. C’est un chemin peut utiliser et il ne faut pas faire comme moi, louper la fourche, il faut prendre à droite (si vous prenez à gauche vous vous perdrez dans les champs. Il faudra longer les bosquets après avoir franchis des barbelés de la parcelle des Marnières de Carrois pour retrouver le chemin.) A la patte d’oie avec un bosquet d’arbre prendre à droite un chemin très herbeux sur la droite. Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche. Sur ce long chemin serpentant dans les champs, nous laissons les chemins de droite et de gauche.  Nous passons au large des hameaux ou des fermes isolées. Ce chemin longe malheureusement à bonne distance du ruisseau de l’Yvron [affluent de l'Yerres en rive gauche. L'Yvron trouverait son appellation du celtique Ebriurecon qui est le nom d'un sanctuaire gaulois et gallo-romain retrouvé lors de fouilles archéologiques dans le village de Châteaubleau. D'autres auteurs, parmi lesquels Bertrand Debatty, considèrent plus volontiers une étymologie en « Equoranda », un toponyme qui signale une frontière formée par un cours d'eau. De fait, l'Yvron se trouve sur la limite entre les Sénons et les Meldes, limite qui sera conservée par les évéchés de Sens et de Meaux. Le ruisseau était situé à la frontière occidentale du comté de Champagne à la limite des terres du roi de France. L'Yvron est un cours d'eau calme, d'une profondeur maximale de quelques décimètres selon les endroits traversés. Le ruisseau, évoluant entièrement sur le perméable plateau briard, possède un débit très faible jusque la confluence avec l'Yerres. Ses affluents sont partagés entre des rus pérennes et des rus intermittents. L'Yvron se trouve en effet sur une zone très infiltrante, son débit diminue sensiblement entre Courpalay et Pompierre. L'Yvron prend sa source sur la commune de Chenoise, en amont du hameau de Combles, à une altitude de 163 mètres. Ce n'est alors, à l'instar des rus de la Brie, qu'un cours d'eau intermittent au débit insignifiant. Le ru est rapidement busé sur une longueur de 2 200 mètres pour réapparaître au niveau de la station d'épuration située en aval de Chenoise. L'Yvron est le troisième plus long affluent de l'Yerres, très légèrement derrière la Visandre et la Marsange, mais devant au niveau du bassin versant. Wikipédia] Notre chemin s’incline sur la gauche, de chemin nous passons à rue de la Boulaye, nous entrons dans le village de Clos Fontaine, [La localité était dénommée Fontaine Close au XIIIe siècle. Le nom dériverait du latin closo fonte, « source fermée » Des vestiges préhistoriques et gallo-romains ont été retrouvés dans la commune. Sous l’Ancien Régime, la paroisse est partagée en deux seigneuries : celle de la commanderie des Ordre du Temple de la Croix-en-Brie, et celle du prieuré de Saint-Blaise de la chartreuse de Paris. Le fief du Haut et du Bas-Enfel, sis sur la paroisse, porte aussi le nom d'Enfer. Il est détenu par Robert de La Rama en 1531, puis par Jehan de La Rama père de Geoffroy, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem en 1547. L'église Saint-Laurent : datant du XIIe et milieu du XVIIe siècle, elle est bâtie de grès, meulière et brique. La chapelle primitive est remplacée dès le XIIe siècle par un premier bâtiment remanié et agrandi vers le milieu du XVIIe siècle. De plan rectiligne, sans bas-côtés ni transept, l'église se termine par un chevet droit. La voûte en berceau laisse les poutres apparentes. Une dalle funéraire du XVIe siècle ornée des effigies des défunts gravées dans un décor Renaissance, s'y trouve. En flânant dans le village, aux détours des rues, le visiteur découvre des photographies relatant la vie rurale du siècle passé (parcours 1900) Wikipédia]. Poursuivons jusqu’à la rue de Nangis (D 56) que nous prenons sur la droite, nous passons devant la petite chapelle, prenons la rue de l'église à droite. La rue tourne sur la droite et se termine en cul de sac, poursuivons par le chemin dans les champs, il tourne sur la gauche puis rejoint un chemin formant Té nous prenons à gauche, coupons l'Yvron. Un peu plus loin le chemin fait fourche nous prenons à gauche, laissons un chemin sur la droite, nous arrivons sur un chemin formant Té nous prenons à droite, nous coupons la D 49 Poursuivons en face. Nous arrivons sur un carrefour en Y, nous prenons à gauche le chemin bitumé rue du Nocheton, nous entrons dans Gastin [ Milon de Gastins donne à l'abbaye au 12e siècle une partie de ses biens. Avec le reste il crée une seigneurie laïque. Les successeurs de Milon relève ducomté de Champagne, jusqu'au mariage de Philippe le Bel. Ils passent alors dans le domaine royal. Au 16e siècle la seigneurie reviens à Olivier de Soissons écuyer et capitaine de Provins.  Il laisse son nom au deux fermes du Grand et du petit Soissons. Théophile Lhuilier né le 30 janvier 1833 à crecy-la-chapelle est décédé en Melun en 1904 écrivit que le nom du village « Gaastinum, Gastina,  indique au Moyen âge  c'est clairement des Gastines c'est-à-dire des terres boisés et défricher. Gastin, vient de l'ancien allemand Wastjan ; ravager. La gâtine (le Gâtinais) est un lieu désert en raison de sa terre infertile. https://backoffice-api.koba-civique.com/rails/active_storage/blobs/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBdDhrIiwiZXhwIjpudWxsLCJwdXIiOiJibG9iX2lkIn19--0605ea949a36644d36c56973cbf5b1203f3f03c9/le%20livret%20du%20patrimoine.json.pdf]

[Un personnage célèbre, Jean Baptiste Coluche, soldat de l’empire Héros de l’épopée Napoléonienne, né à Gastins le 21 mars 1780, conscrit de l’an IX, il fit toutes les campagnes de l’Empire au 17 e léger. Les historiens content une anecdote devenue célèbre : alors qu’il était en faction, il menaça de sa baïonnette un personnage qui voulait forcer la consigne : « quand même tu serais le petit caporal (c’est ainsi que les soldats appelaient affectueusement l’empereur Napoléon) , on ne passe pas » et comme l’intrus insistait et ne tenait pas compte de son avertissement, Coluche ajouta : « si tu fais un pas de plus, je te fous ma baïonnette dans le ventre ». Ce personnage qui voulait forcer le passage n’était autre que Napoléon qui lui rétorqua : « tu peux mettre un bouton rouge à ta boutonnière : je te donne la légion d’honneur ! ». Après maintes campagnes militaires, il se retira à la vie civile à Gastins, où il devint vigneron ; puis en 1815, il se maria. Il ouvrit un cabaret à l’enseigne de son fait d’armes « on ne passe pas » peint sur les volets de sa porte. Ce fut par la suite un cabaret sous le nom de « café Plisset » vendu ensuite comme maison d’habitation , sur laquelle une plaque commémorative a été posée par une association. Très actif, Coluche avait été engagé comme jardinier chez une célèbre cantatrice de l’époque, Michelle Viardot-Garcia, qui avait une propriété dans les environs, Courtavenel à Vaudoy. En 1857, se produisit un autre évènement, l’empereur Napoléon III lui décerna la médaille de Sainte- Hélène, habituellement accordée aux compagnons de gloire de Napoléon Ier. Il eut la possibilité en 1863, alors âgé de 83 ans, d’obtenir une audience de Napoléon III, à qui il raconta l’anecdote de la consigne et fut récompensé du fameux billard qui fait parti du patrimoine communal. https://backoffice-api.koba-civique.com/rails/active_storage/blobs/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBdDhrIiwiZXhwIjpudWxsLCJwdXIiOiJibG9iX2lkIn19--0605ea949a36644d36c56973cbf5b1203f3f03c9/le%20livret%20du%20patrimoine.json.pdf] je passerais en extérieur du village par la rue du Nocheton, coupons la rue Grande (D215), poursuivons en face par la rue (chemin) du Clos Rouvray nous sommes sur le bitume. Nous arrivons face à la ferme du Grand Soissons. [FERME DU GRAND SOISSONS. Des XVIIe et XVIIIe siècles, Cette maison est à l’origine un hôtel seigneurial, déjà mentionné dans un écrit de 1299 sous le nom de « maison au concierge » et qui devient la « Grand-Maison de Soissons » au XVIe s. Les bâtiments actuels sont probablement construits au XVIIe et XVIIIe s. Une tour centrale est en partie incluse dans le corps central, dont le toit en tuiles est à deux pans. Les murs sont constitués de pierres calcaires et renforcés dans leurs angles par des blocs de grès équarris. https://backoffice-api.koba-civique.com/rails/active_storage/blobs/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBdDhrIiwiZXhwIjpudWxsLCJwdXIiOiJibG9iX2lkIn19--0605ea949a36644d36c56973cbf5b1203f3f03c9/le%20livret%20du%20patrimoine.json.pdf]. (Entrons dans l’ancienne cour servant de parking pour admirer cette bâtisse). Prenons la rue de Lienne sur la droite (sur la gauche si vous êtes entrée dans la cour. La rue tourne sur la gauche, de rue nous passons à voie sans issue, nous arrivons à la fourche, laissons le chemin face à nous et prenons à droite le large chemin, il est plus ou moins bitumé. Nous apercevons sur la gauche les bâtisses se dessiner sur l'horizon plat de la Brie. Nous débouchons sur un chemin formant Té nous prenons à gauche. Nous débouchons sur la route menant à la ferme de Vaux que nous prenons à gauche, nous arrivons au moulin [Moulin de Gastins , En 1153, Milon de Gastins donne une partie de ses biens aux religieux, ceux-ci construisirent dans la région des grandes exploitations agricoles d’alors, reliées entre elles et l’Abbaye, par un chemin qui a gardé le nom de « voie des moines ». Un des abbés Letheric considérant insuffisant le moulin à eau que l’Abbaye possédait au Sud sur le ru d’Yvron, fit construire en 1228, d’après un historien, deux moulins à vent, l’un appelé le gros moulin (qui a disparu en 1789), l’autre le moulin Chouaix ou Choix, du nom du hameau disparu, ou encore petit moulin par opposition au gros. Bâti à une altitude de 132 mètres, entouré jadis de douves, usé et abîmé, il a été remplacé par un autre édifié au XVIème-XVIIème siècle, remanié et consolidé en 1828 ( dates que l’on peut lire sur les jambages des portes). Il a fonctionné jusqu’en 1915. Puis le temps passa et le moulin Choix s’endormit dans l’oubli, hélas, en décatissant … Malgré des projets de remise en état de restauration en 1942 par des enfants du village et leurs instituteurs, de graves menaces pesaient sur l’édifice à tel point qu’il était question de le raser. Un miracle survint en 1971, des sociétés culturelles s’occupèrent du vieux moulin, il fut classé Monument Historique. Des agriculteurs, des minotiers, des boulangers, des industriels, des particuliers et des subventions de l’Etat, du département, du conseil régional et des communes fournirent les fonds, sans compter le magnifique travail des artisans sous la direction de l’architecte des monuments historiques à la remise en état durant 7années. Remis au vent le 10 septembre 1977 le moulin Choix est sauvé ! De type unique en France, il est le seul à conserver des ailes Berton, premier modèle à crémaillère (1845), son moulin-tour et pivot à calotte tournante, muni de deux paires de meules provenant de la région de la Ferté-sous-Jouarre (77). https://backoffice-api.koba-civique.com/rails/active_storage/blobs/eyJfcmFpbHMiOnsibWVzc2FnZSI6IkJBaHBBdDhrIiwiZXhwIjpudWxsLCJwdXIiOiJibG9iX2lkIn19--0605ea949a36644d36c56973cbf5b1203f3f03c9/le%20livret%20du%20patrimoine.json.pdf] Reprenons la route D 49, que nous prenons en direction de Gastin, passons le château d'eau et prenons sur la droite la route en direction de la ferme du Bois Guyot, (balisage jaune). Un peu avant la ferme, nous prenons le chemin de gauche, il tourne dans le milieu des champs par des angles aigus à droite puis à gauche. Laissons des chemins à droite et à gauche, nous débouchons sur la D 215, face à une plaque commémorative de la France Libre. Prenons à droite sur une centaine de mètres puis le chemin de gauche.  Nous contournons la grosse ferme avec sa tour. Nous débouchons sur une route menant à la ferme du Bois Thibout que nous prenons à gauche, contournons la ferme après les bâtiments nous retrouvons un chemin, nous longeons un bois, retrouvons les champs, nous arrivons sur la D 201 que nous traversons et prenons en face la route en direction de Quiers, [Le nom de la commune dériverait du latin quadrus, « carré », (peut-être un rocher). Wikipédia] Entrons dans le village la route fait fourche nous prenons à gauche, la rue principale de Sainte Hélène, nous longeons le cimetière et arrivons devant un petite place bien arboré sur la gauche l’église [L'église Saint-Martin a été bâtie aux XIIIe et XVe siècles. Elle dépendait initialement des chanoines de Champeaux. Frappée par la foudre, elle fut reconstruite au XVIIIe siècle wikipédia] Sur la droite un ancien moulin à broyer les pommes, avant de les emmener au pressoir. Poursuivons tout droit la rue Sainte Hélène (D 67b). Nous débouchons sur la D 67 que nous prenons à droite, laissons la route sur la droite longeant la ligne de chemin de fer, traversons les voies, quittons la D 67 et prenons la route sur la gauche en direction de Grandpuits. Nous apercevons de grande cheminées, c’est la raffinerie de Grandpuits [L'une des huit raffineries de pétrole brut métropolitaine. Elle a été inauguré par Georges Pompidou et mise en service en 1966 pour raffiner le pétrole brut qui venait d'être découvert en région parisienne. À l'heure actuelle, elle traite environ 4,8 millions de tonnes de brut par an, la production locale représente encore 756 mille tonnes, soit une part significative de son approvisionnement, le reste arrivant par le pipeline d'Île-de-France en provenance du Havre. La raffinerie occupe 200 hectares le long de la route D 619. Elle emploie 470 personnes. Wikipédia] Nous entrons dans le village par la rue du château [Grandpuits : Du latin puteus, « trou, fosse », « gouffre, fosse très profonde », « puits d’eau vive » ou même « puits de mine ». En 1185, le Grandpuits est cité sous le nom de Leprosi de Grandi Puteo indiquant l'installation d'une léproserie. L'origine de Grandpuits est inconnue. Le nom de Grandpuits apparaît pour la première fois en 1144. Jusqu'au XIIIe siècle on ne sait rien de l'histoire de cette localité. En 1223, Robine de Rubelles dame du fief de Grandpuits approuve une donation, faite de la dîme de ce village, à l'abbaye du Jard près de Melun par Simon de Grandpuits et sa femme Béatrix. En 1240 et 1243, Jehan de Monceau et Gilles de Grandpuits donnent quelques immeubles à l'église Notre-Dame de Melun, donation que Guillaume de Grandpuits approuve en tant que seigneur dominant. Ce seigneur habitait dans un château à Grandpuits dont il restait au milieu du XIXe siècle quatre tours environnées d'un fossé. Une église a été depuis construite sur cet édifice. Grandpuits a également accueilli un couvent habité par des moines dont l'ordre n'est pas connu. Ce couvent est devenu par la suite une ferme. La présence de deux grandes fermes, ferme de Châteaufort et ferme de La Salle, supposent l'existence de deux seigneuries. Avant la Révolution française, Grandpuits faisait partie du diocèse de Meaux, archidiaconé de Melun, généralité de Paris, élection de Rozay. On y comptait 41 feux et 100 communiants. Après la Révolution, la population de Grandpuits n'a jamais dépassé 332 habitants, descendant à 224 après les guerres du 1er Empire, et 227 après l'épidémie de choléra de 1832-1833. À partir de 1841 jusque 1888, elle varie de 307, 332 et 400. Le 11 octobre 1793, la commune qui possédait quatre cloches en céda trois pour fabriquer des canons afin de défendre la patrie. L'argenterie et les cuivres existant dans l'église de Grandpuits furent transportés à Melun le 10 novembre 1793. La croix du clocher fut descendue et remplacée par un bonnet de la Liberté et une oriflamme en tôle peint des trois couleurs. Le 17 février 1814, fut le théâtre d'une partie de la bataille de Mormant entre les troupes françaises et les troupes russo-bavaroises. « Ayant été repoussé de Mormant par le général français Gérard, le général Pahlen, faisant former le carré à ses troupes reculait en perdant beaucoup de monde. Pour achever la victoire, Napoléon fit avancer le général Drouot avec 36 bouches à feu de la Garde. Pahlen était cependant près d'arriver à Grandpuits ou il espérait être secouru par l'avant-garde du général de Wrède qui occupait encore Nangis et dont la cavalerie était en avant de Bailly. Mais un feu écrasant d'artillerie vint changer la retraite en déroute. Un bataillon qui tenta de se réfugier derrière le marais d'Ancœur (à 1 km de Grandpuits) fut cerné par nos dragons et forcé de mettre bas les armes » Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, le 21 octobre 1870 durant le siège de Paris, pendant la guerre de 1870, Grandpuits vit un combat assez sérieux engagé entre les francs-tireurs et les gardes nationaux, de Saint-Germain-Laval, d'Auxerre et Montereau, venant de cette dernière ville et un détachement de 300 Prussiens. Wikipédia] Au carrefour sur la gauche nous trouvons une tour ou un ancien moulin sans ailes tout à coté de l’église [Ferme de Châteaufort, son colombier XVe siècle, son puits et son pressoir en grès. Ancienne maison forte de Châteaufort dépendant de la châtellenie de Melun. Dans le contexte de la guerre de Cent Ans, on surélève les tours et on entreprend des travaux de fortification. Dans un document du XIVe siècle, elle est décrite comme : « Il y avait à Grandpuits un chastel ou forteresse notable lequel avait este profitable nécessaire et convenable pour les habitants du Puits pour y avoir leur retraite en temps de guerre ». Un autre document daté du XVIIIe siècle la décrit comme : « Le fief de Châteaufort à présent tout ruiné et en masure » (le puits se trouve derrière le colombier. wikipédia] [Église Saint-Denis XIIe, XIIIe et XVIe, ancienne chapelle castrale de Châteaufort : à l'angle sud-ouest, tourelle faisant partie de la maison forte de Châteaufort. Wikipédia] Prenons sur la gauche la rue de la Croix Boissée, passons devant la mairie, derrière l’abri bus, nous trouvons un chemin intra muros, laissons une ruelle sur la gauche poursuivons notre petit chemin pour déboucher rue de La Salle que nous prenons à gauche, nous arrivons à la grande ferme fortifiée de la Salle [Les bâtiments de la ferme formant un quadrilatère sont entourés de douves et, aux angles, 4 tours circulaires avec leurs toits en poivrière. Un pont-levis permettait d’y accéder par une entrée monumentale. Un pigeonnier est situé sur le côté. Sa majesté rehaussée par quatre tourelles dont les toits pointus viennent à peine de disparaître, ses fossés comblés depuis seulement une dizaine d’années, un pont franchissant les douves, son portail où se remarquent encore les traces d’un pont-levis, soulignent l’importance du passé.
L’on dit que ce fut un « hostel » érigé par les Templiers, qu’il fut aussi maladrerie, mais on verra plus loin, au lieu de Saint Blaise, que cette maladrerie a existé mais qu’il n’est pas certain qu’elle ait été enfermée dans l’enceinte de La Salle. n 1367, on lit « L’ostel de Granpuis en Brie que l’on dit La Salle ». En 1582, paraît une description assez large « Le lieu seigneurial de La Salle lez Grandpuys qui se consiste en un long corps d’hostel, estables, granches, pavillons, le tout couvert de thuiles, tournelles, le tout estant clostz de murailles à l’entour et de grands fossés. En 1587, on cite « La Salle de Grandpuys ». En 1595, on cite « Le fief de La salle au balliage de Meleun » (Dict. topo. p. 512). Dans toutes ces citations, il n’est pas question de maladrerie. http://www.brienangissienne.fr/La-ferme-de-la-Salle-a-Grandpuits.html] C’est ici que je modifie mon itinéraire, je voulais appeler ce parcours Nangis-Gastin et ses fermes fortifiées, je voulais également passer le plus proche possible du lieu de naissance de ce ru emblématique d’Ancoeur changeant trois fois de nom avant de ce jeter dans la Seine (Ancoeur de sa source (proche de la ferme du même nom) jusqu’à Moissenay. Ancoeuil jusqu’au château de Vaux le Vicomte. Almont à la sortie du parc du château.) Pour ce faire je poursuivais par la D 67. Au passage du petit pont nous passions sans le savoir devant la source du ru. Un endroit très marécageux. Je prenais le chemin rural dit des Pleux et arrivait devant cette magnifique bâtisse fortifiée.  Après quelques photos, sans franchir les portes de la propriété, je poursuis mon chemin et on LÂCHE les CHIENS. Du moins le chien, qui me barre toute retraite, je suis obligé bon gré malgré de poursuivre vers le bois. Je n’ai vue nulle part en amont un panneau propriété privé… A l’entrée du bois un panneau interdit aux véhicules à moteur le chemin. Pas le piéton. Je poursuis donc ma trace et je me retrouve dans un bois privé, contrôlé par des caméras. Je suis piégé, impossible de reculer, il y a les chiens, impossible d’avancer, il y a les caméras. Je coupe par les champs retrouve un chemin et rejoint Nangis sans passer devant la ferme d’Ancoeur et sa tour. Je suis dégoûté. Prenons un itinéraire qui j’espère posera moins de problèmes. Parcours que je n’ai pas réalisé. Poursuivons la rue de la Salle, jusqu’à la rue de la Belle Idée que nous prenons à gauche après un esse gauche-droite, elle tourne à gauche, nous revenons vers le centre du village, laissons la rue de la Garandine sur notre gauche. Nous débouchons rue de la Croix Boissée, passons devant l’école, laissons à notre gauche la rue de Montereau, longeons le cimetière et prenons le chemin dans les champs sur la gauche (chemin qui est encore dans les champs en 2020), nous allons en direction du château d’eau. Traversons la ligne SNCF, nous entrons dans les villages de Bailly-Carrois [La commune de Bailly-Carrois a été formée de la fusion, des paroisses de Bailly et de Carrois en vertu d'un décret de l'Assemblée constituante en date du 8 juillet 1791. Son territoire est définitivement fixé par ordonnance royale en 1834, lors de l'établissement du plan cadastral. Le 30 mai 1806, un décret impérial réuni Grandpuits et Bailly-Carrois pour l'exercice du culte catholique. En 1840, la réunion définitive en une seule commune fut proposée. Désirée par Bailly-Carrois qui possédait une école et une église, elle fut refusée par Grandpuits et la question fut ajournée indéfiniment. La commune de Grandpuits-Bailly-Carrois a été formée de la fusion, au 1er janvier 1973, des communes de Grandpuits et de Bailly-Carrois, qui intervient dans le cadre de la Loi sur les fusions et regroupements de communes de 1971. En 1809, la commune de Bailly-Carrois comprenait 64 hommes âgés de 17 à 65 ans servant dans la garde nationale. Lors de la campagne de France de 1814 ainsi que lors de l'invasion de 1815, la commune de Bailly-Carrois fut détruite et pillée. Elle mit plus de vingt-cinq ans pour sortir de la misère. Pendant le siège de Paris, lors de la guerre de 1870, Bailly-Carrois fut occupée du 17 mars au 30 mai 1871 par les 1er et 3e escadrons de dragons puis du 4 au 9 juin 1871 par la 5e colonne du Train. L'abbé Verger, assassin de Mgr Sibour, archevêque de Paris, fut curé de Bailly-Carrois en 1852. Wikipédia]  poursuivons par la rue de l’église, nous passons devant l’église et débouchons sur la D 201 (rue de Saint Eloi de Baaly) que nous prenons à droite. C’est une artère bordée de beaux arbres et nous trouvons une petite allée bitumée permettant d’approcher de la D 619 en toute sécurité. Nous longeons la départementale sur la gauche, par une contre allée et des parkings, nous entrons dans le hameau de Picardie et prenons sur la gauche la rue des Prés Coutances [Hameau La Picardie ; Ce hameau a pour origine une auberge dite La Picque hardie telle quelle était orthographiée dans les actes d'état civil de 1648. Une Pique était probablement une enseigne de cette auberge. Non loin de cet établissement il y avait un groupe de maisons appelé Mormaisons. Cette dénomination a disparu et le hameau s'est confondu avec La Picardie. Wikipédia] Longeons le camping, nous retrouvons les champs et rejoignons par le chemin de la messe la ferme de Courmignoust. Nous longeons une mare puis les bâtiments agricoles, de chemin nous passons à bitume, traversons la D 56 et poursuivons en face par le chemin dans les champs, il débouche sur un chemin formant Té que nous prenons à droite, coupons un chemin poursuivons tout droit, nous arrivons à l’orée d’un bois prenons le chemin sur la droite. Après le bois il tourne sur la gauche et rejoint la D 56 (rue de la sablière) à l’entrée de Nangis au lieu dit la Baraque.  Coupons la D 619, poursuivons en face par l’avenue du Maréchal Foch, coupons la voie ferrée. Sur ce boulevard nous trouvons de belles maisons. Coupons l’avenue Victor Hugo et poursuivons en face par la rue Aristide Briand et prenons sur la droite la rue Pasteur, que nous suivons jusqu'à la rue du commerce (troisième à gauche) que nous prenons. Nous débouchons rue du Général Leclerc que nous prenons à gauche sur quelque centaine de mètres puis la rue de la Poterie sur la droite.











 



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