Aujourd'hui nous terminerons ce périple pour cette année en nous rendant des Sables d'Or à Daouhet. Sur le chemin nous découvrirons un four à boulet
Vendredi 8 septembre2023
Carte Open Street Trace GPS et Topo sans commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b345050
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Carte mobile VisioRando pointé le rectangle après le numéro
Km temps arrêt vd vg dénivelé
27 6h20 1h25 6,7 3,5 233
Hier
en arrivant au sable d'or à marée basse, nous apercevons une île
où une presqu'île avec une petite tour. Du moins moi j'y vois une
tour parce que nous sommes sur le chemin des douaniers, et que les
douaniers s'abritaient dans de petites maisons de pierre. D'autres
et à juste titre y voit une chapelle. Il suffit de regarder la carte
pour constater que c'est une chapelle. Aujourd'hui la grande question
serait de savoir si l'on peut tricher et couper à marée basse par
le goulet constitué par le lac du marais de la Roche noir. Lac qui se vide à marée basse.
Je
parts du parking du casino, des Sables d'Or [Sables-d’Or-les-Pins
est une station « climatique » pas comme les autres. Architecture
des années 20, allées boisées, et ambitions démesurées font
l’histoire de la station.La plage, immense et dorée, s’offre
comme une oasis de douceur entre les caps d’Erquy et Fréhel.
Appelée la Grève du Minieu, longue de 3 km, elle est un formidable
terrain de jeux pour le char à voile, le kitesurf ou la planche à
voile. À quelques pas de là, laissez-vous envouter par la
lagune. Au tout début du siècle, ce qui va devenir, en
l’espace de quelques années, la station balnéaire de
Sables-d’Or-les-Pins, n’est encore qu’un immense espace de
dunes recouvert d’Oyats et planté de pins : la « grève de Minieu
». À quelques années seulement du début de la Première Guerre
mondiale, Roland Brouard, promoteur, découvre le magnifique site de
la station de Sables-d’Or-les-Pins. Il rêve alors d'ycréer une
station balnéaire d’avant-garde dédiée principalement aux
loisirs, au bien-être et à la nature Et, comme surgis des
sables, dans les années 20, villas, hôtels, casino, golf et petit
train remplacent les grandes dunes aujourd’hui disparues. La
station climatique et touristique de Sables-d'Or-les-Pins devait être
la rivale de La Baule et
de Deauville.
Mais la crise de 1929, le
développement automobile et l’instabilité climatique associée à
une courte saison vont entraîner la faillite du projet avant que
celui-ci ne connaisse un second souffle après la Seconde Guerre
Mondiale.https://www.dinan-capfrehel.com/nos-incontournables/sables-dor-les-pin-frehel/
].
Le GR 34 longe le boulevard de la mer. Après le parking servant au
centre nautique nous poursuivons derrière la dune, un petit sentier
sableux protégé par des pieux, nous évitant de marcher sur le
bitume. la rue est bordée de maisons ou petits immeubles qui n'ont
plus rien à voir avec les années 1900, même si certaines maisons
sont cossus. Nous longeons un camping et arrivons à la pointe de
sable de l'estuaire du ruisseau de L'Islet. [une
grève immense de sable fin dorée par le soleil, des dunes fleuries
de chardons bleus et de liseron rose, c’est un paysage d’estuaire
d’une grande beauté, en perpétuel mouvement.
Autrefois
cultivée, aujourd’hui oubliée des hommes, la « bouche
d’Erquy » telle qu’on la nomme ici, est un petit paradis
pour les oiseaux et la flore des marais maritimes. Une histoire
raconte l’origine de la couleur dorée de la plage. Autrefois, il y
avait ici au lieu du petit îlot St-Michel une grande île où
poussaient tous les fruits des côtes de France. On l’appelait
l’île d’amour. Toutes les douceurs y étaient assemblées et
tous les trésors. Un jour, un beau guerrier séduisit la fille du
seigneur des lieux et quand leurs lèvres se touchèrent, un
tremblement ébranla toute l’île qui fut engloutie aussitôt sous
les flots, et ses trésors répandus dans la mer. Frottés par les
courants comme des galets, les lingots se transformèrent en sable
pour former la plage de Sables d’Or. La flèche dunaire de
Sables-d’Or qui barre partiellement l’estuaire est une formation
en perpétuelle évolution : le flot des marées et les vents
dominants provoquent une dérive régulière du sable de la plage
vers la pointe déplaçant petit à petit le cours de l’Islet
contre la falaise des Hôpitaux à l’ouest. Sur la dune, milieu
très sensible au piétinement, l’Oyat et le Chiendent retiennent
le sable grâce à leurs longues racines très ramifiées. Parmi eux,
le Liseron des dunes étale ses fleurs roses et blanches en
trompette. Le Chardon bleu aux reflets d’acier, assez abondant à
Sables-d’Or-les-Pins est quant à lui protégé sur toutes les
dunes de Bretagne. À l’arrière de la flèche dunaire, l’estuaire
d’environ cinquante hectares, est formé de sédiments, d’abord
très sableux puis progressivement
plus fins en amont. À marée
basse, le chenal de l’Islet et les vasières attirent dans ce vaste
garde-manger à ciel ouvert une multitude d’oiseaux. Cette vaste
étendue qui se trouve devant vous est, au gré des marées, parfois
découverte, parfois submergée. Elle porte le nom de marais, de
prés-salés ou de schorre. Ce va-et-vient ne permet que le
développement de plantes dites « halophiles » (qui
aiment le sel), comme l’obione ou la salicorne, adaptées à cette
alternance. Ces plantes supportent une submersion modérée et
résistent aux mouvements des vagues grâce à leur système
racinaire développé. Les fonds sableux qui recouvrent l’estuaire
constituent un garde-manger pour les oiseaux limicoles tels que le
courlis qui se nourrissent de vers et de petits crustacés. Au centre
du marais, en bordure du cours d’eau l’Islet, se dresse la
Gravelle de Gargantua ou Roche du Marais, un bloc de grès en forme
de cône irrégulier. On dit qu’il s’agit là d’un gravier que
le fils de Pantagruel avait dans son soulier et qu’il secoua en ce
lieu parce qu’il le gênait dans sa marche.
https://www.blogger.com/u/1/blog/post/edit/3645118411897232550/7416912763196791577
].
Nous voila au bout du bitume, la pointe de sable devant nous. Je me
pose la question... Si l'on traverssait cela
économiserais facilement une heure de marche.
C'est tentant, la mer est basse ou descend, seul le centre du lac avec le ruisseau à
encore de l'eau, j'ai peur des "tangues", j'ai peur que
l'eau restante soit beaucoup plus profonde que ce que je vois,
pourtant sur la carte on y voit une route, mais elle est
interrompue en son milieu. Je ne voie personne traverser le lac,
mais il y a peu de monde, que des promeneurs de chien. Et puis à
marée haute, il est impossible de passer alors suivons le GR, si l'on trouve le balisage, car il est mal fait. Il
tourne sur la gauche à la limite des pins, longe l'estuaire par des
zigzags, parfois difficile à comprendre vu que nous
avons que sable
et pin. Nous
longeons le front de mer. Après la dernière maison nous voilà dans
les dunes, le long d'un bois. Nous Commençons à contourner le
lac avec son île au milieu, et débouchons sur le bitume de la
promenade du lac au niveau du parking, puis sur la D 34 que nous
suivons par une piste à droite. Nous longeons un bâtiment "la
gare de là ligne ferroviaire côtière Est". [En
1924, une ligne des Chemins de Fer départementaux, allant d'Yffignac
à Matignon, traverse de part en part la station des Sables d'Or. Il
y a deux arrêts, un au niveau de l'actuel magasin DB Marine, pour
les marchandises, l'autre près de la plage, face aux
Arcades, pour
les touristes et les bagages à main. Créée
entre 1924 et 1925, la ligne d'Yffiniac à Matignon, cette ligne
touristique avec ses 51,5 km, était la plus longue du réseau des
Côtes-du-Nord. Elle
passait par Yffiniac, les Aubiers, Hillion, la Granville, les Ponts
Neufs, Morieux, Planguenoual, Saint-Alban, Dahouet, le Val-André,
Pléneuf, Saint-Pabu, Caroual, Erquy, les Hôpitaux, Plurien,
Sables-d'Or-les-Pins, le Pont-Bourdais, Pléhérel, Plévenon,
Port-à-la-Duc, Pléboule, Hénanbihen et Matignon. Elle disparut en
décembre 1949. Principaux
ouvrages d'art de la ligne : viaduc des
Ponts-Neufs à Hillion ; viaduc du Prêto à Pléneuf ; viaduc de
Caroual ou de Cavé et passerelle de la Côtière à Erquy ; viaduc
de Port-Nieux à Fréhel.
http://tramways22.e-monsite.com/pages/ligne-d-yffiniac-a-matignon.html
].
Nous prenons la route de la ville Boulin, longeons le camping et
traversons en bout du lac et au début du marais le pont de l'ancien
chemin de fer. Juste après le pont, le Gr tourne sur la droite et
descend quelques marches, nous arrivons sur un chemin carrossable qui devient rapidement bitume. Nous
débouchons sur la route de la Vallée Denis, que nous
prenons sur la droite c'est la
route qui traverse ou traversait le lac à marée basse. Remontons sur la gauche,
quittons le bitume pour un chemin encaissé et boisé sur la gauche,
(attention le balisage est mal fait. C'est la croix blanche et rouge, et ma trace GPS qui ma fait prendre ce chemin). Nous débouchons dans un hameau, (Beaumont) à l'extrémité de la
route d'accès, prenons le chemin de droite et retrouvons le bitume
de la vallée Denis. Au carrefour prenons à droite la rue Saint
Michel bordée de maisons, (attention pas de balisage), puis la rue traverse le bois, elle est à
sens unique et nous avons un espace pour marcher protégé
par des
poteaux en plastique. Entre les arbres nous avons une vue sur le lac. Nous arrivons à la pointe du Chant du Port et l'on a une vue
imprenable sur les sables d'or et l'on regrette de ne pas avoir tenté
la traversée mais je n'ai vu personne le tenter. Prenons le chemin
sur la gauche le long de la digue. Sur la droite l'îlot Saint
Michel. [À
peine une vingtaine de minutes à pied vous séparent de rocher de
grès rose posé au large des côtes d'Erquy et de sa chapelle. La
balade vaut le coup, pour prendre un peu de recul par rapport à la
côte, Il y a très longtemps, un trésor était caché sur
l’îlot
Saint-Michel. Des lingots d’or attendaient patiemment d’être
débusqués par quiconque trouverait la malle qui les contenait.
Nombreux étaient les pilleurs qui le convoitaient, et tous
repartirent dépités et les mains vides ! Leurs espoirs furent
bientôt réduits à néant. Une grande tempête fit rage sur Erquy,
et des vagues scélérates emportèrent le précieux butin qui sombra
dans les profondeurs. Le trésor se répandit dans les fonds marins,
éparpillant tous les lingots d’or au gré des courants. Ballotés
par la mer, ils finirent par s’user comme des galets, et la
poussière d’or qui en résultat se mêla au sable. Depuis, les
plages alentours resplendissent d’un éclat doré à la lumière du
soleil. L’îlot Saint-Michel a encore toutefois un trésor à vous
offrir : la petite chapelle qui se dresse à son sommet vous attend
patiemment lorsque la marée se retire suffisamment pour vous
permettre de traverser. Vous pouvez accéder
à l’îlot
Saint-Michel à pied en partant de la plage Saint Michel. Il vous
faudra bien observer les horaires de passage qui sont affichés sur
le parking. Il faut environ une vingtaine de minutes de marche pour
accéder à l'îlot. Attention les rochers sont un peu glissants,
prévoyez les bonnes chaussures ! Une fois sur l'îlot, il est
possible de visiter la petite chapelle
d'avril
à octobre (les horaires sont également affichés sur le parking).
Vous y trouverez aussi une table d’orientation pour en savoir plus
sur les environs.
https://www.capderquy-valandre.com/decouvrir/les-sites-incontournables/espaces-naturels/l-ilot-st-michel
].
Nous n'avons
aucune trace de balisage, poursuivons dans la lande et les grèves, mais à marée haute faudra certainement suivre la route du parking. Nous parcourons le Cap d'Erqui, ou nous trouvons de petits ponts bois, des escaliers, encore des escaliers. Paysages
impressionnants et colorés, par le granit rose, senteurs de la lande, fracas des vagues
et cris des oiseaux : ouvrez bien grand vos yeux, vos narines et vos
oreilles ! Surplombant une mer émeraude, les falaises de grès rose
du Cap d’Erquy se parent de landes sauvages aux couleurs
changeantes. Au jaune éclatant des fleurs d’ajonc au printemps,
succède le violet des bruyères en été. Ce site naturel protégé
abrite de nombreuses espèces végétales et fait le
bonheur des
oiseaux marins. Erquy,
c’est aussi un port de pêche, connu pour ses coquilles
Saint-Jacques. Nous aurons encore une sacrée volée de marches pour descendre sur les plages ou rejoindre les landes de bruyère.
https://www.tourismebretagne.com/selon-mes-envies/balades-en-pleine-nature/les-plus-belles-balades-en-bretagne/les-caps-derquy-frehel/.
Nous retrouvons la route protégé par une digue de pierre au niveau
du village de vacances puis traversons un quartier résidentiel de
Lanruen, avec de belles maisons. si la marée est basse essayez de
passer par la plage, attention sur la carte il y a de la roche, cela
vous évitera le bitume et les maisons. Poursuivons dans les landes
en bordure de la plage du Guen. Après un virage d'équerre nous nous
dirigeons vers la plage et la route permettant de
descendre des
bateaux. Remontons cette route et nous trouvons un peu avant le
parking un chemin sur la droite, nous faisant traverser la lande sur
la falaise, par un GR avec des balises inexistantes, jusqu'à la plage du Portuais. Les
plages sauvages : Lourtuais, le Portuais, le Guen et Lanruen, en
lisière du Cap, quatre plages séparées par des rochers, entourées
de bois de pins et de landes où fleurissent ajoncs et bruyères. Je
descends sur la plage pour quelques photos et revient sur le GR, nous
poursuivons par la pointe de la Mare aux Rets. Après la
fontaine de
Lourtuais [La
fontaine de Dévotion de Notre-Dame des
Bruyères-des-Coteaux-et-des-Bois est aussi appelée fontaine de
Lourtuais car elle occupe l’emplacement de cette dernière
mentionnée sur le cadastre du plan-terrier du duché du Penthièvre
datant de 1785. La fontaine édifiée probablement au XVIIIème
siècle était composée de deux petits murets de pierre et de deux
grandes dalles en grès d’Erquy. Jean Barbé d’Erquy la surmonta
en 1972 d’une construction de style néo-gothique possédant une
petite niche, celle-ci contient un buste de la Vierge Marie. Sur la
stèle une plaque de marbre porte,
gravée, l’inscription suivante
: “Notre-Dame des Coteaux-des-Bruyères-et-des-Bois vers vous
montent nos prières notre amour notre joie”. Cette source ne tarit
jamais, lors de la sècheresse de l’été 1976, tout le village de
Tu Es Roc venait s’y approvisionner. Les femmes du dit village se
rendaient pour faire leur lessive au lavoir alimenté par cette
source et réalisé à la fin du XIXème siècle. Le linge était
ensuite mis à sécher sur les bruyères avoisinantes.
https://www.fontainesdefrance.info/fontaines/la-fontaine-n-d-des-bruyeres-des-coteaux/
]. Nous arrivons à la Goule
de Galimoux sur la plage de Lourtuais [Sur
le littoral de la Manche, en Ille-et-Vilaine et dans la partie des
Côtes-d'Armor où la langue française est seule en usage, on donne
le nom de houles aux grottes des falaises. Les unes ont été
creusées par la mer, qui a peu à peu rongé les parties les plus
friables du rocher: les autres sont dans des endroits du rivage où
la marée ne monte pas actuellement. A Erquy, port connu pour être
la capitale de la coquille Saint-Jacques, se trouve une grotte qui,
au lieu du nom de houle, qui est le plus
généralement employé, se
nomme la Goule de Galimoux ; la grotte de Saint-Enogat, bien connue
des baigneurs de Dinard, s'appele aussi la Goule-ès-Fées ou la
Goule des Fées. L'imagination des habitants es côtes a peuplé ces
grottes de personnages fantastiques et mystérieux : Cest là que
demeuraient les fées, avec leurs maris et L'imagination des
k"bitants des côtes a peuplé ces grottes de personnages
fantastiques et mystérieux: c'est là que demeuraient les
fées, avec leurs maris et leurs enfants ; elles en sortaient à la
nuit tombante pour se promener sur les falaises ou sur la mer.
D'après plusieurs de mes
conteurs, leurs grands- pères les avaient
connues ; mais aujourd hui elles ont disparu, et ils semblaient
généralemernt croire que les fions - cest le nom qui désigne, en
plusieurs endroits, les fées des deux sexes - s'étaient retirés du
pays à peu près au moment de la Révolution française.
Extraie
de
https://books.google.fr/books?id=Zx0TCwAAQBAJ&pg=PT14&lpg=PT14&dq=Goule+de+Galimoux&source=bl&ots=AcHd3CVOy5&sig=ACfU3U298PkUhWX0Q7NgpgoQ0ScNUyo9Cw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjnpIyd96eCAxWOUKQEHRe3B184ChDoAXoECAMQAw#v=onepage&q=Goule%20de%20Galimoux&f=false
]
.
Poursuivons par la pointe du Fossé Catuelan. Nous retrouvons la
route au niveau du parking permettant aux touristes d'accéder à la
falaise et aux sauveteurs leur embarcation et la rampe de lancement.
Un peu avant une bâtisse nous prenons un chemin sur la droite. Après
une fourche le chemin tourne sur la droite, pour faire un coude au
niveau du four à Boulets [Place
stratégique, vue imprenable pour une construction vouée à détruire
l’ennemi, en l’occurrence, à la fin du XVIIIème
siècle, la flotte anglaise. Construit en 1794 à l’initiative du
Ministre de la Marine,
Alain Bernade, le four à boulets du Cap avait
vocation, comme d’autres construits au niveau de plusieurs
batteries de la Baie de Saint-Brieuc, à porter à incandescence les
boulets et d’incendier les navires hostiles. Construit en partie
avec les matériaux extraits sur place, cette bâtisse servait à
chauffer des boulets à rouge de façon à alimenter une batterie de
trois canons (l’expression « tirer à boulets rouges »
tient son origine de cette époque). La préparation du foyer, le
temps de chauffe et la fumée produite se sont avérés incompatibles
avec la nécessité de rapidité de l’action. L’utilité de ce
four n’a malheureusement pas été vérifiée si l’on en croit le
combat naval de
mars 1796 entre la corvette française « l’étourdie »
et un bateau anglais qui s’est soldé par une défaite côté
français. A vrai dire, aucun des fours à boulets du département
n’a vraiment rempli sa mission. La batterie de trois canons que
devait alimenter le four à boulets du Cap d’Erquy a disparu. Le
bâtiment lui-même a été restauré. Une animation sonore y est
intégrée de sorte que vous puissiez, en fermant les yeux et en
tendant l’oreille, vous imaginer en 1794 … prêt à faire feu !
https://www.ville-erquy.com/culture-et-patrimoine/patrimoine/four-a-boulets/
].
Nous voilà approchant du Village d'Erquy, nous longeons
la falaise
par un beau sentier le long des parois abruptes de l'ancienne
carrière [
L’escalier de bois, (nous le descendrons) qui s’accroche à la
falaise pour conduire les promeneurs vers le Cap d’Erquy
(Côtes-d’Armor), a retrouvé sa place au bout du port. L’occasion
de mettre ses pas dans ceux des carriers qui ont creusé ces lacs
perchés à 40 m au-dessus du niveau de la mer.L’escalier de
bois, planté au bout du port, manquait cruellement aux marcheurs
depuis qu’un jour de l’hiver 2017, un pan de la falaise l’avait
enseveli. La partie basse, reconstruite, permet à nouveau de
grimper
la centaine de marches qui mène au cap. un sentier pierreux – mais
accessible – le prolonge, bordé de pins et d’ajoncs. La petite
ruine de Rome est en fleurs, Au débouché du sentier, un double
muret taillé dans le grès rose encadre la carte postale qui
apparaît : le premier Lac bleu. Un pin penché, formant une
arche, finit le tableau. Bon, ce lac perché à 40 mètres
au-dessus du niveau de la mer, n’est pas bleu en fait. Mais
l’atmosphère qui se dégage de ce lieu bordé de falaises, est si
mystérieuse… Les paroles des visiteurs y résonnent comme dans une
cathédrale. mettant ses pas dans ceux des anciens
carriers, qui
permet de suivre les traces de ceux qu’on appelait les sabots
râpés ,
ces hommes y ont taillé les pavés destinés aux rues de Paris et
des grandes villes de France jusque dans les années 1930 (en
remplacement des pavés de 22 en grés de Fontainebleau bien trop
lourd. NDL) . Les Lacs bleus sont le résultat de l’extraction du
grès rose des falaises surplombant le port. Des ouvriers taillaient
la pierre sur place, les pavés étaient acheminés par des wagonnets
sur le quai en contrebas et embarqués sur des bateaux. Ils sont
accessibles depuis le port, en gravissant
l’escalier en bois
construit en flanc de falaise. Le grès rose d’Erquy est le fruit
d’une superposition de couches de sable, datant de 470 millions
d’années. Sa couleur rosée, due à la présence d’oxyde de fer
et sa dureté en font un matériau noble, surtout employé au début
du XXe siècle
dans la construction et le pavage des rues.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/erquy-22430/balade-des-lacs-bleus-au-cap-d-erquy-40-m-au-dessus-de-la-mer-6400039
].
Je quitte par moment le GR en
empruntant des passerelles pour me rendre aux deux lacs Bleu. Revenons sur nos pas pour rejoindre le
GR.
Descendons la centaine de marches et débouchons juste derrière
la capitainerie du port, je me crois arrivé. Longeons le parking puis
la plage du val André, quittons la route et poursuivons en longeant
la promenade de la digue le long de la plage. Passons le casino et la
rotonde dont le sol comporte une étoile en pavés en son centre.
Porte t'elle chance ? Poursuivons la promenade de la digue. Je
m'aperçois qu'il faut que je parcours encore la Grande Guette,
et l'on m'attend déjà sur le parking du Port de Dahouet. Je décide
de couper en prennent la rue des Bignons perpendiculaires à la
mer,
puis la rue de l'Amiral Charner sur la droite, longue rue que je regrette
d'avoir pris, elle ne raccourcie en rien et n'est même pas bordé
par de belles maisons 1900. Après le virage, je prends la route de
Dahouet sur la droite. Au carrefour je poursuis par l'allée du Champ
de la Croix, elle fait fourche prenons à gauche la rue est sans
issu, poursuivons par un sentier intra muros, débouchant dans la rue
du Corps de Garde que nous prenons à gauche. Passons devant la
chapelle de Dahouet [La
chapelle a été consacrée le 1er juillet 1926. Elle est dédiée
à Notre-Dame de la Garde. C’est de cette chapelle que part la
procession du Pardon de Dahouët. Après l’édification de la
chapelle du Val André en 1899… « les Dahouëtins pensaient
qu’il serait juste et bon que Dahouët eut aussi sa chapelle. Mais
la guerre et l’immédiate après-guerre jeta quelque peu le voile
de l’oubli sur ce projet et ce n’est qu’en 1923 que celui-ci
prit forme avec comme premier acte positif le choix et l’achat du
terrain sur lequel on l’édifierait. Ce terrain qui dominait
l’étang appartenait à Mr René Eveillard. Tout s’accomplit
alors très vite. Fin 1923 les plans dessinés par Mr Auguste
Courcoux de St Brieuc et le devis correspondant sont déposés au
presbytère. Chose étonnante, lors de l’adjudication, aucune
entreprise locale ne se manifesta et c’est l’entreprise Grémont
de St Brieuc qui l’emporta. La première pierre fut posée le
9 août 1925 et en juin 1926, tout était terminé. La chapelle
s’ouvrit au culte le 1er juillet 1926, mais ce n’est qu’un
mois plus tard, le 8 août, qu’au cours d’une cérémonie
officielle
elle fut bénie par Mgr Serrand, évêque de St Brieuc.
Deux des vitraux du chœur représentent une scène de pêche à la
morue sur les bancs de Terre-Neuve et un des Pardons de février
d’autrefois. Une statue de ’La Vierge tenant son enfant dans les
bras’ domine l’assistance des fidèles cependant que la maquette
d’un trois-mâts pend à la voûte. Les vitraux latéraux laissent
largement entrer la clarté du jour et les rayons du soleil donnant à
la petite chapelle une image souriante et gaie qui ne nuit en rien au
recueillement que l’on doit trouver dans les églises. "En
1927 eut lieu la bénédiction du Chemin de Croix et des deux
cloches. Celles-ci eurent respectivement pour parrains-marraines
Mme Morinay et Mr Le Pechon pour la grande et Mme Beaujean
et Mr Eveillard pour la petite, et tout naturellement elles
s’appelèrent de leurs prénoms : Paule-Francisque pour la
première et Marie-René pour la seconde. ».
https://pleneuf-erquy-matignon.catholique.fr/Chapelle-de-Dahouet.html
].
Puis la rue des vignes, au carrefour faisons
un esse gauche-droite (on aurait pu prendre la rue du sentier du
Mocquetet se poursuivant par un sentier et se terminant comme la rue
des vignes sur la D 34 (rue du port) que nous prenons à droite
jusqu'au parking du port.
Le Plus des photos




https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire