Aujourd'hui nous irons de la
Plage des quatre Vaux -
Port à la DucMercredi 6
septembre
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Km temps
arrêt vd vg
dénivelé
26 5h20 1h10 4,9 4 377 +
C'est en venant en voiture que l'on se rend compte de l’étroitesse de cette vallée coincé entre deux falaises. Le Gr part entre le camping et le port-parking de ses
drôles de bateaux à roues. Traversons le ruisseau du Pont Quinteux sur un
petit pont, nous grimpons dans la foret et longeons la falaise dans un bois côtier. Nous avons de beaux points de vue sur la baie de l'Arguenon. Comme nous sommes en septembre et qu'il est de bonne heure j'ai le droit à un beau levé de soleil sur la mer, comme la marée est basse il est possible de voir tout les pieux supportant les moules de Bouchots [L'élevage est sur des pieux en bois qui sont
piqués dans le sol sur l'estran.
Les moules poussent sur ces bouchots au gré des marées et des tempêtes.
Elles sont donc exondées (émergées) deux fois par jour, contrairement
aux moules élevées sur filières (où les moules sont totalement
immergées).
L'histoire raconte qu'un irlandais, Patrick Walton, fit naufrage en 1235.
Seul rescapé, il entreprit, pour vivre, de capturer des oiseaux à l'aide
d'un filet particulier, qui était tendu au-dessus du niveau de la mer
et maintenu par de grands piquets enfoncés dans la vase.
Il s'aperçut bientôt que sur ces piquets se fixaient des moules dont la
croissance et la qualité étaient supérieures à celles des moules
sauvages. Il décida alors de cultiver ces mollusques.
Dans cet objectif, il planta des lignes de pieux sur lesquels pourront
se fixer et se développer les moules. Il donna aux pieux le nom de
«bouchots», mot d'origine celtique venant de bout, clôture, et de choat
ou chot, en bois. Il est ainsi avéré que l’élevage des moules sur
bouchots – piquets de bois plantés dans la vase – profitant des marées,
existe depuis le Moyen Âge.
Deux espèces sont cultivées pour produire les Moules de bouchot : Mytilus edulis, et Mytilus galloprovincialis.
Ces espèces correspondent à des produits sélectionnés pour leur aptitude
à vivre dans les conditions d’élevage sur estran (zone de bord de mer
découverte à marée basse) telles que définies dans un cahier des charges
précis mais également selon les méthodes et la durée d’élevage qui
permettent de garantir la spécificité et la régularité des
produits.
Cette culture se pratique sur le littoral Atlantique ou de la Manche, sur des alignements de pieux, les fameux bouchots.
C’est au début du printemps que naissent les Moules de bouchot. Des
cordes sont tendues horizontalement pour recueillir ce naissain qui
peut se fixer facilement.
En juin, les cordes sont disposées sur des portiques en bois appelés
chantiers. Le naissain se développe ici jusqu’à la fin de l’été.
Les cordes sont enroulées en spirale autour des bouchots à partir de
septembre. Pour protéger les Moules de bouchot contre l’invasion des
crabes, les pieux sont habillés d’une jupe ou tahitienne.
Le développement des Moules de bouchot a lieu pendant l’hiver et le printemps suivants.
Les artisans producteurs (mytiliculteurs) veillent au bon développement
des Moules de bouchot et interviennent tout au long de leur croissance
pour garantir une qualité optimale. Par exemple, le catinage consiste à
entourer les pieux de filets pour que les Moules de bouchot ne soient
pas emportées par les tempêtes. Les algues sont enlevées régulièrement
et les invasions de prédateurs surveillées.
Après un an sur le bouchot, les moules sont cueillies mécaniquement
par bateau amphibie ou tracteur pour être lavées, triées et
conditionnées pour l’expédition et la vente. https://www.delices-d-o.fr/Reportage/l%27%C3%A9levage-des-moules-de-bouchot ].
Après quelques escaliers, beaucoup d'escaliers aujourd'hui, nous passons la pointe de Tiqueras, qui ne ressemble pas trop à une pointe. Du haut de la falaise et dominant l'estuaire dans un environnement naturel préservé, la pointe offre une vue
sur les bouchots. Au Sud, se profile la Pointe du Bay qui enserre la plage de
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Pen Guen. Après la pointe du Bay, le GR longe la plage je descends sur cette dernière m'approche de la pointe rocheuse pour des photos et rattrape le GR en traversant la plage de biais, je retrouve le GR au niveau du centre nautique et traverse le parking. Grimpons la D 19 jusqu'au rond point avec un pressoir à pomme en son centre pour contourner le quartier de la Garde. Poursuivons sur la droite le boulevard de la garde en direction de la pointe de la Garde avec ses blockhaus
[Sa forme épouse le
littoral et présente ainsi une longue façade
maritime de 18 km. 7 magnifiques plages de sable fin ajoutent à la
renommée de station balnéaire sous un climat très agréable, bénéficiant
d’un port en eau profonde.
Site classé depuis 1932 pour la richesse de son patrimoine naturel et
historique. Cette butte rocheuse en forme de presqu’île domine à 48 m
au-dessus des flots. C’est le point culminant du littoral
d’Ille-et-Vilaine. Le promontoire naturel offre un panorama exceptionnel
sur le golf de Dinard et la côte jusqu’au cap Fréhel. Par temps clair,
on devine les îles Chausey. Des roches issues des profondeurs de la terre – granite et dolérite –
sont visibles sur la plage de la Garde et autour de l’îlot de la Dame
Jouanne. Elles alternent avec des roches sédimentaires, nées de
l’érosion de la croûte terrestre (sable,
grès) mais aussi de la
transformation ou de la fusion de roches (schiste, gneiss). Des landes, des fourrés et des pelouses forment le paysage de falaises
littorales. Battue par le vent et les embruns, la végétation abrite de
nombreux oiseaux et insectes. La pointe de la Garde Guérin est occupée par les hommes depuis
l’Antiquité. Sous l’occupation romaine, un temple y fut édifié en
l’honneur d’Hécate, gardienne des enfers, déesse de la magie et
protectrice des marins.
La butte rocheuse a bien plus tard servi de poste de garde. Un
télégraphe aérien y fut construit. Les Allemands y installèrent leurs
canons pendant la Seconde Guerre mondiale. Le béton des blockhaus,
détruits par les Alliés en 1944, affleure encore. https://www.ille-et-vilaine.fr/article/pointe-garde-guerin-panorama-d-exception ]. Traversons le quartier résidentiel de la Garde, prenons sur la droite la rue des peupliers après la maisons portant lors de mon passage deux numéros le 54 et le 17, après le trois de la rue des peupliers, nous prenons à gauche la rue de Callots, à la patte d'oie poursuivons tout droit par la rue de la Corniche Est, qui devient un peut plus loin la rue de la Bouvette, nous retrouvons le taillis puis la Pointe de la Garde. Le GR en fait le tour sans descendre la rue sans issu
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menant au port. Passons à la droite de l'Oratoire
[Un oratoire y a été édifié suite au vœu formulé par les castins lors du
bombardement de Saint-Cast par l’occupant lors des combats de la
Libération, l’oratoire en pierre de Saint-Cast, venant de la carrière de la presqu'île, fut bénit en 1949. Il est surmonté d’une statue
de granit, haute de 3 mètres, dédiée à Notre-Dame du Guildo. https://www.cotesdarmor.com/fr/fiche/patrimoine-naturel/pointe-de-la-garde-saint-cast-le-guildo_TFOPNABRE0220HA6304/ ]. Allons jusqu'au bout de la pointe (ou presque), rocher sauvage garni de lande. Nous passons de l'autre coté de la pointe, revenons sur nos pas et passons sur l'autre coté de l'oratoire, lorsque nous retrouvons le bitume de la rue des deux rives prenons les escaliers à notre droite descendant dans la rue corniche de la plage, débouchant rue de la p
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lage que nous prenons à droite, puis sur la gauche le boulevard de la mer. Nous longeons la plage, contournons par le parking le centre nautique et poursuivons le GR en longeant la Grande plage ou nous retrouvons les cabines de bain bien alignées et de belles maisons soient en pierre ou à colombages. Le balisage est distant et je loupe la bifurcation à l'extrémité de la plage je grimpe la corniche par la route de la corniche de l'Ile (D19) en contournant la résidence de la mer, ou nous trouvons de belles demeures devant dater des années 1900. D'après la trace sur la carte il y a un passage en passant au pied de la
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résidence. J'ai pensé que c'était l'accès aux résidences. Au carrefour pour rattraper ma trace, je prends sur la droite la rue du Port Jaquet. (Peut être qu'en prenant l'impasse du baromètre nous pourrions rejoindre le GR. Du haut, je me demande si le chemin est accessible à marée haute).
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Au port je retrouve mon GR longe les installations portuaires, puis un affreux bâtiment en béton habillé de pierre cachant la corniche. Grimpons cette dernière et dans le virage de la rue nous prenons le sentier sur la droite nous emmenant à la Pointe de l'Isle comportant deux colonnes en maintenues verticales par des traverses
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en granit. Un peu plus loin un canon
[monument à la mémoire des « Évadés de France qui préférèrent mourir
debout plutôt que de vivre à genoux. » À quelques mètres de là, un vieux
canon, rappelle que la région a souffert durant la guerre... Mais,
comble de satisfaction, lorsqu'au sommet, le regard tombe sur
l'immensité de la mer à laquelle les nuages donnent des couleurs
variables. Tout au long de ce parcours sinueux et accidenté, la découverte du Fort La Latte, château construit au XIVe
siècle, dont, à l'oeil nu, on peut apercevoir le pont-levis, ravira le
promeneur. Au loin, derrière le fort, apparaît la silhouette du cap
Fréhel, l'un des sites les plus grandioses de la côte bretonne. la
promenade pourra se poursuivre, par le sentier douanier, jusqu'aux
plages de la Fresnaie, de la Pissotte ou bien encore de la Fosse... https://www.ouest-france.fr/bretagne/dinan-22100/promenade-et-decouverte-autour-de-la-pointe-de-lisle-1313360
La pointe de Saint-Cast vous offre une vue magnifique sur la Baie de la Fresnaye, le Fort La Latte et le Cap Fréhel.]. Une nouvelle page se tourne, il y a, un peu plus de huit jours le Cap Fréhel nous semblait loin, très loin, De Granville nous devions l'apercevoir, là-bas à l'horizon, un trait gris foncé, sur un ciel gris clair, mais je pense plutôt avoir aperçu la pointe de Groin.
Aujourd'hui il est là, à deux pas, d'après les publicités nous en sommes à 25 km, traversons la Baie de la Fresnay et nous y sommes cela semble simple. Ce qui me semblait impossible est devenu réalité. J'ai douté, fortement douté, déjà sur la carte lorsque l'on voie la trace de trois cent kilomètres, cela fait une sacrée trotte, puis en regardant les panorama et les noms sur les plaques d'orientations, qu'une exclamation, ouah c'est loin, vais-je y arrivé, ce n'est pas possible je me suis trompé, c'est trop loin en dix jours. Je regardais mon planning
récapitulatif. En moyenne 26 kilomètres par jour, c'est dans mes cordes, il n'y a pas d'erreur. Je regrette même de ne pas avoir poussé un peu plus le kilométrage journalier pour arriver à Saint Brieuc. Manquait deux jours. C'était faisable en ne faisant pas de journée de repos la veille du départ en voiture et en marchant le jour du transfert laissant à ma compagne le soin du trajet et de l'installation. Je n'ai pas voulu refaire toute mes traces pour augmenter le parcours journalier. Dans un premier tracé je n'allais pas aussi loin. Je n'avais pas trouvé de couchage proche du
GR et en dix jours, je n'arrivais pas à rejoindre le Cap Fréhel. Je coupais la pointe pour me rendre à Dahouet, seul ville ou j'avais repéré un bus régulier pour la grande ville. Le faite que l'on vienne me chercher sans que je sois obligé de trouver un couchage m'a permis de rejoindre Dahouet en passant par le cap. Ma compagne ne marche pas, problèmes de dos, problèmes de hanches, problème que la marche ne la passionne pas, ne visite pas non plus. Elle se retrouvait seul assis sur un banc durant six ou sept heures à bouquiner ou à tricoter, à s'emm...der. Je me dédouane tout
de suite, ce n'est pas moi qui est demandé. Cela fait des années que je marche seul, la marche c'est mon plaisir, ma drogue. Un jour sans marche est aussi long qu'un jour sans pain. Sauf lorsque je fais mon topo pour mon blog, mes doigts sont dans la maison mais ma tête sur les lieux de la promenade. Comme j'arrivais relativement tôt, autour des 16h00 - 16h30 et qu'il faisait très beau, nous partions en visite, ou l'on restait sur la plage, on c'est tout de même baigner en septembre dans la Manche... C'est ainsi que nous avons visité le Fort La Latte. Vous en verrez les photos dans l'étape suivante. Poursuivons notre balisage Blanc et Rouge à flanc de falaise et dans la lande jusqu'au monument de la plage de la Mare
[Le 16 septembre 1950,
C'est à quelques encablures du Fort-La Latte, au lieu marqué d'une
balise, que la frégate météo « Laplace » coula dans la nuit du 15 au 16
septembre 1950, victime de l'explosion d'une mine datant de la Seconde
Guerre mondiale, alors qu'elle s'était réfugiée dans la baie en raison
d'une forte tempête. Sur 92 marins, 51 périrent. https://www.ouest-france.fr/bretagne/dinan-22100/pointe-saint-efficace-un-paysage-somptueux-charge-dhistoire-722504 ]. Suivons le sentier dans la lande de fougères et de bruyères, contournant la petite crique et la plage de la Mare, il me semble me souvenir que c'est par ici que nous avons deux immenses escaliers permettant d'atteindre la plage, puis de remonter la falaise de l'autre coté. Poursuivons ce magnifique sentier dans la lande et à flanc de falaise nous donnant une vue splendide sur le fort La Lallate. Crique et plage ce succèdent, il fait beau, il fait chaud, je m’arrêterais bien piquer une tête dans la belle verte (cote d'émeraude), mais voilà je n'ai pas le temps. Nous passons la plage de la Pissotte, la pointe du Châtelet, et poursuivons par la plage de la Fresnaye. Après le petit port de Saint Jean. Port est un bien grand mot un parking, quelques amphibies et tracteurs, on y trouve également des voitures pour la pêche à pied à moins que ce ne soit les

véhicules des "travailleurs de la mer" et les incontournables campings car que nous trouvons alignés sur tout les parkings du parcours. Ne vous inquiétez pas, ils seront toujours là... A dix heures ils ne sont pas encore parties et à quinze heures ils sont déjà arrivés sur le parking gratuit suivant.
[un petit de Conte de Paul Sébillot concernat le Port saint Jean. La sirène de la
Fresnaye se plaisait tout particulièrement dans la baie dont on lui
avait donné le nom, et surtout à l’embouchure d’une petite rivière qui
se jette dans une des anses. C’est là qu’on écoutait sa voix mélodieuse
lorsque, à mer montante, elle glissait sur
les flots ; partout où elle
avait passé, elle laissait une traînée lumineuse. Prise par un sabotier
un jour que, bercée sur les vagues, elle s’était endormie, elle le
comble de ses dons, pour le remercier d’avoir consenti à la reporter
dans son élément naturel, et quand elle quitte la Bretagne pour aller
dans l’Inde, elle fait présent à ses enfants d’une bourse
inépuisable. Folklore de France Tome II, page 32 Editions Maison neuve et
Larose. https://www.cotesdarmor.com/fr/fiche/itineraires-touristiques/balade-dans-la-vallee-du-moulin-de-la-mer-matignon-matignon_TFOITIBRE022V5000IE/]. Nous remontons la falaise dans une zone boisée et faisons le tour de l'aber du Ru de Matignon jusqu'à la roche noir. Face à

la pointe, le visiteur peut donc observer la baie de la Fresnaye
avec vue sur le Fort-La Latte qui en défend l'entrée,
depuis qu'Étienne
III Gouyon, seigneur de Matignon, commença sa construction vers 1350.
Elle sera poursuivie par ses enfants, afin d'asseoir leur prestige, de
contrôler le trafic maritime jusqu'au port de Saint-Malo et de combattre
les incursions ennemies. Sur le versant, à gauche, se situe Saint-Germain-de-la-Mer et à
droite, cachés par un repli de terrain, port Saint-Jean que nous venons de passer, un peu plus loin l'anse du
moulin de Roche-Noire.
La baie, longtemps fréquentée par des bateaux qui accostaient
à Port-Nieux, servait d'avant-port en
attendant la marée haute afin de
rentrer à Saint-Malo. Y étaient embarquées et débarquées de nombreuses
marchandises, parfois en contrebande, loin des contrôles douaniers du
grand port malouin. Les Terre-Neuvas qui embarquaient à Saint-Malo à
bord de goélettes, passaient au large tant au départ qu'au retour. Dans un jeu d'ombres et de lumières, la vallée du Moulin de la Mer
présente une succession d'ambiances paysagères où l'eau est toujours
présente. Le sentier démarre sous une voûte arborée et nous conduit tout
d'abord jusqu'à l'ancienne aire de travail du moulin, témoin de
l'utilisation passée de la vallée. Puis les arbres s'écartent peu à peu
laissant place aux prés
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salés, et enfin à la mer avec de belles
perspectives sur la Baie de la Fresnaye et Fort La Latte. (extraie de https:
//www.cirkwi.com/fr/circuit/27002-balade-dans-la-vallee-du-moulin-de-la-mer-matignon). Remontons l'estuaire qui a marée basse ressemble à une vasière, L’estran est soumis au flux et au reflux des marées. A chaque fois, le
paysage est différent. Lors des marées dites de mortes-eaux, par
exemple, l’eau recouvre uniquement les zones de vase. A l’opposé, lors
des marées dites de vives-eaux (grandes marées ou tempêtes), la mer
recouvre l’ensemble de l’estran (vases et herbus).

Les conditions de vie
des plantes sur les vases salées sont très particulières : présence de
sel, immersions périodiques par les marées, action mécanique de la mer
au moment du flux et du reflux. Les plantes qui résistent à ces
conditions sont peu nombreuses. Parmi les plus marquantes sur le site,
on peut trouver la salicorne, l’obione, la lavande de mer, la soude
vraie, la spartine. Nous passons une première digue qui à marée basse permet de couper pour rejoindre en longeant le bord de la falaise de la roche noir, du moins l'accès au moulin de la Roche Noire, mais il serait dommage de ne pas poursuivre, et de ne pas atteindre l'ancien hameau en ruine du moulin de la mer et sa cascade.
Attention si vous n'avez pas été sage évitez de vous rendre là bas ; Les gens du coin l’appelaient « la petite Léa » ou « Léa du moulin ».
Elle était tisanière et cueillait les plantes de la vallée. Léa venait de
la ville, c’était une femme courageuse et qui aimait bien la « pomme à
cidre ». Ce n’était pas une sorcière, mais c’était un personnage qui
intriguait beaucoup et faisait un peu peur : elle
sortait armée d’un
bâton lorsque les enfants venaient l’embêter. Certains parents jouaient
de son apparence et menaçaient leurs enfants de les envoyer chez elle
lorsqu’ils n’étaient pas sage… https://www.cotesdarmor.com/fr/fiche/itineraires-touristiques/balade-dans-la-vallee-du-moulin-de-la-mer-matignon-matignon_TFOITIBRE022V5000IE/ Parcourons le haut de l'aber, sauf peut être si la marée monte, vous pouvez risquer de traverser au premier barrage, en faisant le tour, la marée aura certainement engloutie le seul passage sur les cailloux que

l'estuaire nous découvre à marée basse, le haut de la falaise étant clôturé nous n'avons pas grand choix. je suppose qu'à marée haute on ne passe plus. Sur le site des moulins, je n'ai pas vu de bifurcation avec itinéraire marée haute. Je suppose qu'ensuite il faut passer par la route en remontant la vallée vers le parking. De ce coté je ne me souviens plus si un affichage indiquait que le chemin était interdit (comme je l'ai vu de l'autre coté). Le texte "publicitaire" que j'ai copié sur internet décrivant l'estran suivant la hauteur de la marée il n'y a plus de passage. Nous voilà au second

barrage et aux ruines du hameau des moulins de la mer
[Chaque moulin à eau avait un moulin à vent associé pour les périodes de
sécheresse. Le Moulin de la Mer avait pour relais le Moulin de la Vigne
situé à Bellevue. L’activité du moulin ne suffisait pas. D’autres activités permettaient
au meunier de vivre en autarcie. Il avait quelques animaux : des vaches
qui pâturaient en haut de la vallée, des poules, des lapins, des cochons
et des chevaux qui lui servaient à transporter sa farine et son grain.
Il cultivait un potager à côté du moulin et sur le coteau droit. Il
possédait également quelques ruches près du ruisseau. L’eau du
ruisseau était canalisée à l’aide d’un bief et permettait de
faire fonctionner la roue du moulin. La roue, équipée de « tiroirs » que
l’on appelle « augets » est entraînée par la chute d’eau qui arrive en
haut et qui est canalisée grâce au bief. En tombant dans les augets,
l’eau entraîne la roue. Le mouvement de la roue est transmis aux meules
par l’intermédiaire du « rouet » . C’est l’action de la meule supérieure
dite « tournante » sur la meule fixe (dite « dormante ou gisante ») qui
permet aux grains de blé d’être écrasés entre les pierres et libère
ainsi
la farine contenue à l’intérieur du grain.Les conditions écologiques dans la vallée du moulin de la mer sont
contrastées et variées :> en fond de vallée, le paysage se compose de
vieux boisements présentant de beaux spécimens de hêtre, de frêne et de
chêne, profitant notamment d’une bonne humidité du sol ;> en se
rapprochant du littoral, le boisement se fait plus maigre avec des
formes rabougries de chêne pédonculé et de frêne, dues au vent, aux
embruns salés, au terrain plus sec et au sol peu profond. 
https://www.cotesdarmor.com/fr/fiche/itineraires-touristiques/balade-dans-la-vallee-du-moulin-de-la-mer-matignon-matignon_TFOITIBRE022V5000IE/
]. Poursuivons vers la roche Noire, si nous le pouvons par l'autre rive. Après un passage dans le bois jusqu'au premier barrage, nous n'avons plus de chemin et marchons sur la grève, au vu des algues je me dis qu'à marée haute cela ne passe pas sans se mouiller les pieds. Des blocs de ciment ont été posés sur les galets, à moins que ce ne soit le reste du

chemin... Faut dire que c'est une semaine à fortes marées. Nous arrivons au roche noire et à la bâtisse de l'ancien moulin à marée, en restauration en 2023 (ici un arrêté nous annonce après les articles de loi et écrit en tout petit que le chemin est interdit, mais je n'ai rien vu de l'autre coté
[Voici l’ancien moulin à marée de la Roche Noire. Aujourd’hui, on ne voit
plus la digue qui permettait son fonctionnement, elle a été détruite.Un
moulin à mer ou à marée,
fonctionne, comme son nom l’indique…, avec la
marée ! Mais pas avec la force de la mer au flux et reflux, comme
beaucoup le pensent. Son fonctionnement est en fait celui d’un moulin à
eau classique une fois que la mer s’est suffisamment retirée et que la
roue est à sec (sinon, l’inertie de l’eau serait telle qu’elle ne
pourrait tourner). Lorsque la mer monte, l’étang se remplit. Lorsque la
mer descend , l’étang reste plein jusqu’à ce que le meunier ouvre la
vanne du passage de l’eau sous la roue.La roue ne tourne que lorsque
l’eau s’est suffisamment retirée. https://www.cotesdarmor.com/fr/fiche/itineraires-touristiques/balade-dans-la-vallee-du-moulin-de-la-mer-matignon-matignon_TFOITIBRE022V5000IE/ ].
Le lieu mérite bien encore une légende
[Mourioche est le nom d’un être protéiforme qui se promenait la nuit dans
la partie Est des Côtes-d’Armor. Il était très redouté et son nom
servait le soir d’épouvantail pour les petits enfants.On disait aussi en
proverbe : « il a eu peur comme s’il avait vu Mourioche ».C’était
autrefois un homme ou une femme, on ne savait plus, qui s’était vendu au
diable. Il se frottait avec une liqueur et pouvait se changer en la
bête qui lui plaisait. La force de cette bête se doublait de sa force
d’homme. Il hantait les chemins et attendait les gens au passage des
échaliers, mais il ne pouvait passer par les champs qui avaient été
bénis. Il se transformait en cheval et jetait les imprudents qui
montaient sur lui dans l’étang de Jugon. Il prenait aussi la forme d’un
cochon, d’une vache ou d’un mouton qui avait des sortes de bras avec
lesquels il prenait les passants à bras le corps… Il se plaisait à jouer
des tours, se laissait emmener dans une étable sous la forme d’une
brebis égarée.Le lendemain, à sa place, il y avait une vache, et, le
surlendemain, un cheval. Le jour d’après, redevenu brebis, il disait au
paysan : « Pourquoi viens-tu me voir ainsi tous les matins, tu es bien
curieux ! ». L’homme constata que tout son troupeau était crevé.
Mourioche en outre, lui enleva ses trois enfants, démolit son étable,
mais laissa, dans un coin, un collier d’or. Extrait de La Bretagne et ses
traditions Paul Yves Sébillot Editions Maison neuve et Larose 
https://www.cotesdarmor.com/fr/fiche/itineraires-touristiques/balade-dans-la-vallee-du-
moulin-de-la-mer-matignon-matignon_TFOITIBRE022V5000IE/
]. Remontons la route d'accès au moulin. Dans le haut juste après le virage en épingle à cheveux nous trouvons entre prairie et bois un chemin, nous faisant faire le tour de la Pointe Saint Efficace. Passons un lavoir
[Longtemps, les femmes ont lavé et rincé le linge au bord d'un cours d'eau ou à la fontaine, de façon rudimentaire sur une pierre inclinée ou une simple planche. A partir de 1851, il fut prescrit la construction de lavoirs publics. La grande lessive ou buée a lieu une à deux fois par an et dure environ trois jours.
-Le linge est d'abord trempé dans l'eau froide et savonneuse, puis frotté pour un prélavage.
- Ensuite c'est le « coulage » qui consiste à mettre dans un cuvier (vieux tonneau coupé en deux) le linge entouré et recouvert d'un grand drap (le cendrier) sur lequel on dépose de la cendre
de bois fine et claire. On verse sur la cendre de l'eau chaude, qui traverse le linge et s'écoule par un orifice au bas du cuvier où on la récupère pour la réchauffer et la passer à nouveau.
- Le lendemain, la laveuse, agenouillée au bord du lavoir, les genoux dans une caisse en bois garnie de paille, savonne le linge et s'aide du battoir pour faire pénétrer le savon dans les fibres, puis le rince dans l'eau froide avant de le tordre ou de le faire égoutter sur les barrières entourent le lavoir. Le retour du lavoir est pénible, car le linge pèse lourd sur la brouette d'autant que les lavoirs sont le plus souvent situé en contrebas et distants des habitations.
Enfin, on l'étend sur des fils ou sur des « palissades » (haies) auprès de la maison.
Autour du lavoir les chants et les rires fusent, les cancans, les indiscrétions et les confidences aussi.... Parfois, des conflits éclatent
entre les laveuses.
Généralement c'est pour une place, le laveuses étant alignées en
bordure du lavoir, la moins bien placé récupère l'eau savonneuse de se
collègues placées en amont du courant.
Plus tard, les lavandières utiliseront la lessiveuse à champignon. Plus légère et moins encombrante que le cuvier, posée sur un réchaud, elle permet de faire circuler l'eau chauffée dessous qui remonte et s'écoule par le champignon,évitant ainsi le long et fastidieux travail du coulage.
A partir des années 50, l'arrivée de l'eau courante dans les maisons et l'équipement en
machines à laver ont condamné les lavoirs à l'abandon. Panneau d'information]. Nous arrivons en bout de la Baie de la Fresnaye, il n'est pas loin de midi, je fais ma pose en bout de la baie avec une vue sur la pointe de Crissouet, je perds un peu mon chemin en repartant. Retrouve le GR et la route d'accès à la ferme me faisant arriver sur la route de la Fontaine Gourien, que nous prenons à droite. Je me crois arriver, mais c'est une erreur d'appréciation de distance. Passons le hameau du clos de la Pierre et nous arrivons sur la D 786 que nous prenons à droite. La route descend, nous avons un petit sentier sur la gauche nous permettant de marcher en relative sécurité. Arrivé à la digue au dessus du marais, je me rends compte que mon lieu de rendez-vous ne correspond pas à ce que j'avais vu sur Google Map, ma trace sur le GPS continue. Une petite route sans issu mène aux hameaux du Sablon et
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des salines, nous avons une grande maison peut être un ancien hôtel et après le portail portant le N° 27 nous trouvons un sentier nous faisant traverser bois et champs pour arriver au hameau de Corbusson. Nous débouchons sur une route formant Té un peu avant le Hameau de La Côtière, prenons à droite. Nous coupons avec un esse gauche-droite la D 786, poursuivons par la route entre les N° 48 et 42, la route devient chemin plus ou moins bitumineux, nous faisons un arc de cercle assez loin de la pointe de Crissouët et du fond de la baie pour déboucher au carrefour avec une petite route que nous prenons à droite, passons le hameau de Crissouët avec ses maisons en pierre de pays, la route devient encaissée, nous traversons de nouveau la D 786 pour attendre la gare de Pléboulle - Port à la Duc sans voies, ni trains.
[la gare de Port-à-la-Duc,
construite en 1926, avec la mise en place du
second réseau entre Saint-Cast, Matignon, Saint-Brieuc et Saint-Briac. Un premier réseau de Plancoët à Matignon en passant par Le Guildo est
créé en 1906. Longtemps espéré, Il faudra attendre 1926 pour que le
réseau, qui conduit d’Erquy à Matignon en passant par Pléhérel, Plévenon
et le Port-à-la-Duc, soit inauguré. Trois trains sont mis en service
chaque jour dans chaque sens. Pléboulle compte quatre stations aux lieux-dits Montbran, la
Commodité, la Ville-Vra et au Port-à-la-Duc qui sera la seule station
dotée d’un véritable bâtiment en parfaite conservation. Sur la ligne entre Saint-Cast et Erquy, dominant la baie de
La Fresnaye, se dresse le viaduc de Port-Nieux qui permet de traverser
la vallée pour rejoindre Plévenon. Cet ouvrage d’art long de 207 m et
d’une hauteur de 29 m est l’œuvre de Louis Harel de La Noë. Il retient
l’attention de l’association Ameno qui, depuis des années, se bat pour
la conservation de ce patrimoine d’exception. https://www.ouest-france.fr/bretagne/pleboulle-22550/dans-le-sillage-du-petit-train-des-cotes-du-nord-88da450f-e98e-43b4-b65e-5be240c48c27]
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