mardi 2 janvier 2024

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023 ; Etape 2049 - GR 34 - Port à la Duc - Les Sables D'Or

 Jeudi 7 septembre 

 

 Carte IGN       Trace GPS & Topo sans Commentaires      Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b344587 

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici


Aujourd'hui deux portions difficiles la première de Port à la Duc au Fort Lallate. Beaucoup, beaucoup d'escaliers donc pas mal de monté et de descente. La seconde entre le fort Lallate et le Cap Ferret. Ce chemin est peu large, bordé de fils de fer et surchargé de touristes de toutes espèces. Des petits vieux mal chassés, des groupes, beaucoup de groupes qui ne regardent pas le paysage mais parle, parle, parle, sans te voir et ne te laisse pas passer, "t'ont même pas vue n'y salué.

 
Mon départ se fait sur le parking de la Gare de Port à la Duc. Gare, sans voies, ni trains, mais avec tout de même un bus. Je ne sais pas la fréquence des bus, mais autour de 7h30 ou 8h00 il y en a un que j'ai vu partir à vide. C'est toujours le même problème... Le chien qui se mort la queue en tournant en rond. Il y a peu de bus, parce qu'il y a peu de personnes qui l'emprunte. Mais comme il y a peu de bus on emprunte sa voiture, même lorsque l'on pourrait prendre ce bus. C-'est plus simple, plus rapide. La compagnie de bus supprime la liaison faute de rentabilité. Alors on se plein qu'il n'y a plus de bus [la gare de Port-à-la-Duc, construite en 1926, avec la mise en place du second réseau entre Saint-Cast, Matignon, Saint-Brieuc et Saint-Briac. Un premier réseau de Plancoët à Matignon en passant par Le Guildo est créé en 1906. Longtemps espéré, Il faudra attendre 1926 pour que le réseau, qui conduit d’Erquy à Matignon en passant par Pléhérel, Plévenon et le Port-à-la-Duc, soit inauguré. Trois trains sont mis en service chaque jour dans chaque sens. Pléboulle compte quatre stations aux lieux-dits Montbran, la Commodité, la Ville-Vra et au Port-à-la-Duc qui sera la seule station dotée d’un véritable bâtiment en parfaite conservation. Sur la ligne entre Saint-Cast et Erquy, dominant la baie de La Fresnaye, se dresse le viaduc de Port-Nieux qui permet de traverser la vallée pour rejoindre Plévenon. Cet ouvrage d’art long de 207 m et d’une hauteur de 29 m est l’œuvre de Louis Harel de La Noë. Il retient l’attention de l’association Ameno qui, depuis des années, se bat pour la conservation de ce patrimoine d’exception. https://www.ouest-france.fr/bretagne/pleboulle-22550/dans-le-sillage-du-petit-train-des-cotes-du-nord-88da450f-e98e-43b4-b65e-5be240c48c27]. Traversons la seconde digue de la baie de Fresnay [Profonde de 6 km, elle est gardée par une impressionnante ceinture de falaises. Cette baie tient son nom des frènes qui la bordaient autrefois. La découverte de troncs d’arbres et de racines fossilisées fait dire aux scientifiques que la baie de la Fresnaye fut envahie par la mer, certainement au début du VIIIème siècle. Un siècle plus tard, les Normands y débarquèrent, suivis au XIIème siècle, par de nombreux pèlerins venus d’Angleterre ou des pays nordiques. Ils sont accueillis par les templiers qui les escortent vers des lieux saints. https://www.cotesdarmor.com/fr/fiche/patrimoine-naturel/baie-de-la-fresnaye-saint-cast-le-guildo_TFOPNABRE0220HA6306/ ]. Puis le pont au dessus du Frémur [ Il prend sa source au hameau de La Nogatz à Corseul et coule sur une longueur d'environ 20,7 km. Le nom breton est Froudveur et est composé de Froud « courant (d’eau), rapide, torrent » (frut en vieux breton) et de meur « grand ». wikipédia]. Dés le départ, je suis perdu je remonte la D 786 jusqu'au virage, au niveau du 13 de la route (ancien restaurant) ne trouvant pas le GR, je redescends et prends la route entre la falaise et la baie (route de Port Neux) pour suivre ma race, puis grimpons le plan incliné sur la gauche, permettant d'atteindre la foret. Nous restons plus ou moins sur la même ligne de niveau, un peu plus haut que la route pour suivre le sentier découvrant de temps en temps la baie, avec un très beau levé de soleil, nous annonçant une journée très chaude. J'ai un gros souci, je ne vois pas le balisage et pourtant je suis sur ma trace. De retour à la maison, je me rends compte que peut être le GR à été déplacé d'après google map en 2019 il longeait la route et la Baie, mais suivant comment on tripatouille le grossissement et la position, nous n'avons plus la même année et l'on a perdu le balisage. Dans mon topo orale je me pleins d'un balisage inexistant ou parcimonieux sur la falaise. Je me suis peut être trompé avec le parcours cavalier qui se trouve commun au GR. Notre chemin fait un coude d'équerre sur la gauche et grimpe à flanc de colline. Puis après un nouveau ²coude, notre chemin fait fourche. Nous abandonnons le balisage jaune, partant sur la gauche et poursuivons à droite le GR. Faisons un virage en épingle à cheveux, le chemin descend, puis remonte à flanc de colline et de nouveau nous faisons un coude d'équerre, nous redescendons à nouveau avant de remonter doucement vers le hameau du Petit Trécelin et débouchons par l'allée du Viaduc sur la D 34, que nous prenons à droite. Au carrefour avec la rue de l'ancienne gare prenons le chemin de droite se dirigeant vers des maisons (sur un coffre électrique nous trouvons un numéro 23 et une flèche), nous trouvons également un fléchage accès GR 34, longeons les bâtiments. Il nous semble que nous entrons chez les propriétaires, nous longeons le château ou une propriété bourgeoise "comme on le disait autrefois" comportant une tour, soit d'un ancien moulin ou un pigeonnier. Après le champ nous traversons un bois et débouchons route de la Saudrait (sur certaine carte de la vallée ) au niveau d'un bâtiment mytiliculteur (producteur de moules), que nous prenons à gauche. Un panneau d'information nous indique le cap Fréhel à 10 km. Remontons la route poursuivons dans le bois, et prenons les escaliers permettant de gravir la falaise, nous suivons un beau chemin dans les bois, nous longeons un champ enclavé dans le bois. Après un grand arc de cercle en forêt nous retrouvons l'autre extrémité du champ, le chemin fait une épingle à cheveux avant de descendre sur la plage du château Serein,petite plage coincé entre les rochers. Après un passage en bordure de plage, nous retrouvons un escalier sur la gauche et parcourons un beau sentier sur les hauteurs de la baie de Fraineye. Nous trouvons après une grimpette l'antre de "gargantua"  une excavation dans la falaise, ou ne subsiste qu'une cheminée en pierre, ancienne maison sans fondation. Plus haut vers le château se trouve son doigt (un menhir) suivant la légende nous sommes  dans le pays de naissance du fils de Grangousier. Nous arrivons  au parking du port de Saint Géran traversons le parking sur la gauche puis grimpons la route sur quelques centaines de mètres et prenons à droite les escaliers conduisant au chemin dans les bois nous faisant gravir la falaise. Nous côtoyons le village de Saint Guireuc, après de nombreuse marches nous trouvons un lavoir, poursuivons le Gr jusqu'à la pointe de La Touche, sur d'autre carte nommé Le Vaugamont, le chemin fait fourche prenons à droite. Nous longeons le grillage du domaine du château de La Latte  puis entrons dans le parc par une petite porte. L'allée est bordée de magnifique chêne vert. Nous entrons directement dans le parc du château.  Lors du transfert de location, nous avons visiter ce monument. Attention les visites libres mais l'entrée est payante. [L'Avant "Fort La Latte"Le château Fort La Latte d’abord appelé château de la Roche Goyon a été édifié au XIVe siècle. Le contexte est troublé, la Guerre de Succession de Bretagne fait rage (1341-1364). À cette époque, des châteaux forts sont remaniés ou construits (Tonquédec, La Roche Goyon…).

Étienne Goyonseigneur de Matignon, le constructeur du château, a reçu de son suzerain (d’abord Charles de Blois, puis le duc Jean de Montfort, Jean IV) l’autorisation de fortifier et les moyens d’assurer cette fortification.

L'Histoire de La Roche Goyon (Fort La Latte) ; La Roche Goyon tire son nom d’une des plus anciennes familles bretonnes (appelée Gwion, Goion, Gouëon, Goyon et Gouyon).
Une légende atteste qu’un premier château aurait été construit par un Goyon sous Alain Barbe-Torte en 937Le château actuel, quant à lui, fut commencé avant l’apparition du canon en Bretagne (1364) puis poursuivi au gré de la bonne fortune des Goyon dans la deuxième moitié du XIVème siècle. Il existait en 1379 puisque Du Guesclin envoya un détachement à la Roche Goyon qui résista vaillamment. La forteresse fut confisquée au profit de Charles V, puis restituée à son propriétaire par le traité de Guérande (1381)Au cours du XVème siècle, l’ascension sociale des Goyon se poursuivit. Ils figurent aux États de Bretagne. Un Goyon, chambellan du duc de Bretagne, épousera l’héritière de la baronnie de Thorigni-sur-Vire. La famille Goyon quitte le berceau breton et passe à l’histoire de France. Le château reçoit alors un gouverneur qui loge dans un logis aménagé à cet effet. 
Lors de la réunion de la Bretagne à la France (réalisé lors du traité de 1532), il subit un nouveau siège (1490)anglais cette fois, sans succès pour les envahisseurs. Le coup de grâce lui fut porté par la Ligue. Jacques II Goyon, sire de Matignon, Maréchal de France, Gouverneur de Normandie et de Guyenne, avait pris le parti d’Henri IV. Par mesure de représailles, en 1597, un délégué du Duc de Mercoeur nommé Saint-Laurentl’assiégea et l’assaillit. Le château déjà appelé à cette époque La Latte, fut démantelé, pillé, ravagé, incendiéSeul le donjon résista. C’est à un château en ruine que s’intéressa le sieur Garengeau chargé de fortifier la Côte pour la défense de Saint-Malo. Le château fut transformé en conséquence avec l’accord des Matignon entre 1690 et 1715. On lui doit en grande partie l’aspect que nous lui connaissons. En 1715, James Ill Stuart vint s’y réfugier et trouva le lieu sinistre… Il est vrai qu’il y échoua un vilain soir de novembre. La même année Louise-Hippolyte GrimaIdi (princesse de Monaco) épousait Jacques-François-Léonor Goyon, sire de Matignon, devenu duc de Valentinois, à condition de prendre le nom et les armes des Grimaldi sans y joindre les siens
En 1793, on construisit le four à rougir les boulets et on emprisonna quelques suspects contre-révolutionnaires. De jeunes MaIouins le prirent d’assaut, sans succès, lors des Cent-Jours (1815)Ce fut son dernier épisode guerrier. Au cours du XIXème siècle, il fut peu à peu abandonné, il n’eut plus qu’un seul gardienDéclassé en 1890 par le ministère de la Guerre, il fut vendu par les Domaines en 1892. Il était en grande partie en ruines lorsqu’il fut classé Monument Historique en 1925.
Il est restauré depuis 1931 par la famille Joüon Des Longrais et ouvert à la visiteDurant la Seconde Guerre Mondiale, La famille Joüon Des Longrais est au Japon, à leur retour, une partie des objets et des meubles ont disparu : l'autel du 18ème siècle, les saints qui ornaient la chapelle, le mobilier du logis seigneurial... Il est devenu l'un des châteaux les plus visités en Bretagneaprès celui des ducs de Bretagne à Nantes !. https://www.lefortlalatte.com/ ]. Traversons  l'entrée puis prenons l'autoroute des touristes... 5 km de calvaire. Dommage le paysage est magnifique, la lande, les criques, les rochers, le seul problème, tout ses touristes mal chaussés voulant faire à pied le chemin entre le cap et le Fort. Aller retour dix kilomètres. On se croirait sur l'autoroute. Au départ on se dit c'est normal le parking du fort est immanence et des accès débouchent sur le chemin qu'emprunte le GR. Puis on s'éloigne mais il y a toujours des paquets de touristes, des vieux, des jeunes, bien souvent mal chaussés, le chemin est tout de même caillouteux, on y trouve des marches. Mais c'est surtout l'incorrection de ces "gens". Le chemin pas très large se trouve entre des fils de fer. Les groupes ne se poussent pas, connaissent pas la file indienne, reste en paquet, ils vous dédaignent, ne répondent pas au bonjours. Je ne suis pas le seul à faire mon grincheux. En fin d'étape j'ai rencontré un autre randonneur, qui faisait les mêmes étapes que moi et il me conte la même chose. Devant nous se dévoile le cap, à l'extrémité  de l'anse de Sévigné. Les rochers sont sublimes. Nous passons de petites plages dont je me demande comment du gr on y descend à marée basse, je n'ai pas souvenir d'avoir vu un chemin. Je ne me souviens plus si c'est ici mais un groupe de quelques personnes ont passées les fils de fer pour descendre vers la mer, c’était à se rompre le cou. Il y a bien quelques pêcheurs qui le font...Cachée au pied des hautes falaises habillées par la lande du cap Fréhel, on appréciera cette anse pour son caractère sauvage. Son accès, par un sentier avec un fort dénivelé, fait aussi qu’elle se mérite, Caractérisé en son extrémité par des blocs de rochers roses dont certains paraissent à la limite de l'équilibre, défiant les éléments depuis des millénaires, il est certainement un des lieux les plus spectaculaires du nord de la Bretagne. Un sentier étroit en fait le tour, venant de la falaise Est et descendant jusqu'à la mer. Si son accès est aisé, son tracé est dangereux et non sécurisé. De rares habitués, pêcheurs de bars, observateurs ou photographes s'y aventurent sous les yeux souvent médusés des touristes empruntant le chemin qui les surplombe. Les plages notées sur la carte sont peut être accessible qu'en bateau. Personnellement je ne mi sentirais pas en sécurité, les falaises sont trop hautes j'aurais peur de me faire surprendre par la marée montante ou les courants. N'oubliez pas de vous retourner nous avons une belle  vue sur le château. Au printemps avec les ajoncs fleuries de jaune et en juillet, août avec les bruyères mauves prennent le relais ce doit être merveilleux. Malgré que ce soit relativement plat, nous trouvons des marches, d'escaliers, puis encore des marches, une longue séries de marches entre les deux plages. La partie la moins pentue est couverte d'ajoncs, de fougères de ronces, puis c'est l'abîme de la falaise jusque dans la mer. Au loin le phare apparaît. Le cap Fréhel protège l'anse des Sévignés délimitée à l'Est par le fort La Latte : C'est sur cette côte que vous rencontrerons, une végétation luxuriante au printemps, devenant sauvage et sèche en été, sous un soleil de plomb qui roussit alors le paysage. S'il n'existe qu'un chemin balisé, celui "des douaniers", la lande est abîmée en maints endroits en raison d'une fréquentation excessive, la flore est désormais protégée par un balisage invitant le visiteur à la respecter. A l'Ouest du Cap, juste à côté de la falaise, se dressent deux rochers d'allure étonnante, blanchi par le guano de milliers d'oiseaux y ayant élu un domicile provisoire. Vous pourrez y observer facilement les ébats bruyants de colonies d'oiseaux venant nicher sur les pics que sont la Petite et la Grande Fauconnière, réserves ornithologiques protégées. Dans un vacarme de cris et de piaillements, vous pourrez sans doute reconnaître (muni de jumelles, de préférence) les nombreux cormorans, goélands, pétrels, mouettes et sternes qui nichent dans les creux de ces cailloux. Vous pourrez aussi y voir une petite colonie de guillemots et, depuis quelques années, un ou deux couples d'huîtriers-pie. Au petit matin, quelques fous de Bassan y font parfois une incursion. extraie https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=http://docarmor.free.fr/valarmor/valest/frehel1.htm&ved=2ahUKEwifkO31hZyCAxWph_0HHZrkCBUQFnoECDIQAQ&usg=AOvVaw0cNQQVJmC8vYJBKPDgwbk4. Terminons cette pose et nous voilà prévenu... la descente est périlleuse, restons sur le GR 34. Nous passons à la pointe de Château Renard [Au pied des falaises très accidentées du Cap Fréhel, il est possible de trouver des criques autour de la pointe du Château Renard, dont certaines découvertes à marée haute. Le chemin et surtout l'escalier pour y descendre sont très abrupts. En bas, vous jouirez d'une solitude perturbée uniquement par les oiseaux marins et les rares pêcheurs qui y ont leurs habitudes. De là, d'autres criques sont accessibles uniquement avec une embarcation ou à marée très basse. https://www.blogger.com/u/1/blog/post/edit/3645118411897232550/7432003811722939648 Aussi appelée la Teignouse, la pointe du château Renard offre un magnifique point de vue sur Fort La Latte. Au pied des falaises, il est possible de trouver des criques qui se découvrent seulement à marée basse. Soyez prudents, le sentier des douaniers et les escaliers pour s'y rendre sont très abrupts et accidentés, n'y emmenez pas les enfants en bas âge. Quelques pêcheurs y ont leurs habitudes et certains plongeurs en ont fait le point de départ de leurs aventures subaquatiques. (petit futé)]. Avant le phare carré nous passons au petit phare rond ou nous marchons sur les fondations d'une ancienne construction. Peut être l'ancien sémaphore [En 1860, la commune de Plévenon vendait 60 francs une parcelle de 50 ares au service de la Marine pour la construction du poste électro-sémaphorique, en liaison avec celui de Saint-Cast-Le-Guildo. Cependant, en 1800, le télégraphe était déjà indiqué sur le cadastre napoléonien. Il semblerait que la construction du sémaphore soit antérieure à la date de 1806. Situé à côté d'une petite chapelle, le sémaphore est indiqué dans l'ensemble des documents cartographiques et plans dressés par le service des Phares et Balises dans la 2ème moitié du 20ème siècle. Le sémaphore fut détruit (brûlé) pendant la seconde guerre mondiale par les soldats français, avant l'arrivée des Allemands. Il ne restait plus que les murs durant l'Occupation. A la Libération, les FFI qui gardaient le cap, dormaient dans les vestiges du sémaphore dans l'attente d'une invasion allemande via Jersey (témoignage de Charles Lévêque). https://inventaire-patrimoine.region-bretagne.fr/gertrude-diffusion/dossier/semaphore/82d34f66-8253-4f94-8e03-160172f282f0 ]. Ou nous avons une belle vue. Poursuivons vers le second phare rond et derrière le phare carré beaucoup plus haut  [Le phare actuel, grande tour carrée qui domine une vaste esplanade, est récent puisque datant de 1950. Détruit en 1944, il avait succédé pendant quelques décennies à son aîné, toujours planté à sa gauche. Celui-ci, construit au 17ème siècle, avait repris un coup de jeunesse dans l'intervalle, remplaçant dans sa fonction l'édifice monumental. C'est en 1695 que fut construite la première tour, à l'initiative des armateurs malouins. Brûlant du suif par temps calme, du charbon lorsque la tempête sévissait, ses feux étaient visibles jusqu'à 40 kilomètres lorsque les brumes s'estompaient. La tour Vauban que l'on voit encore à côté du nouveau phare et qui remplaça l'ouvrage original en 1702 fut alimentée d'abord au charbon. Afin d'améliorer son efficacité, l'huile de baleine fit son apparition en 1729, remplacée ensuite par l'huile de colza. Par beau temps, la portée des feux de l'édifice actuel est d'une centaine de kilomètres et de son sommet l'on peut alors observer les îles anglo-normandes. Il est entouré de 400 hectares de landes sauvages et primitives, parsemées de multiples sentiers serpentant à travers une végétation dense qui abrite lapins, rongeurs et autres oiseaux qui trouvent aisément un abri dans ses buissons. Mais ce sont surtout ses falaises rocheuses incrustées de grottes et de failles multiples qui forcent le regard. La Petite et la Grande Fauconnière sont, à partir d'avril et jusqu'en juin, les abris privilégiés d'une faune piaillarde qui vient ici pour s'y reproduire. Observez-les bien : vous y découvrirez, accrochés sur des pics, de nombreux nids d'oiseaux et, portant les yeux vers l'eau, vous aurez peut-être la chance d'observer un phoque gris en vadrouille ... et, plus au large, un banc de marsouins ou de dauphins. Après vous être énivré de ces images superbes, reprenez le sentier des douaniers qui longe la côte vers l'Ouest. A quelques centaines de mètres, prenez à droite vers la Pointe du Jas. https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=http://docarmor.free.fr/valarmor/valest/frehel1.htm&ved=2ahUKEwifkO31hZyCAxWph_0HHZrkCBUQFnoECDIQAQ&usg=AOvVaw0cNQQVJmC8vYJBKPDgwbk4 ]. Poursuivons notre GR 34, une nouvelle page ce tourne maintenant nous sommes en Baie de Saint Brieux, en nous retournant nous ne verrons que le cap, devant nous, la pointe de la Bretagne. Parcourons la lande du Cap Fréhel, il fait un temps magnifique et le lieux est inondé de soleil, rien pour se protéger de l'astre brulant. Une chance que ce ne soit pas la tempête ou la pluie. Le pied des falaises est truffé de grottes. Nous arrivons à la pointe de Jas, ou nous avons une belle vue sur le cap, Il me semble que le GR en fait le tour ou en faisait le tour, il y a tellement de sentiers et peut de marquage qu'il est facile de ce tromper. J'y fais un aller-retour ayant aperçu quelques constructions en béton au ras du sol [Les allemands investissent le site d’une batterie française. le 11 juin 1944, les allemands sur le départ font exploser le phare. En 1840, un second phare a été érigé pour remplacer l’ouvrage du XVIIIe siècle. Il est investi par les allemands et utilisé comme poste d’observation. La Luftwaffe y installe une station de repérage distribuée sur trois sites autour du phare. A la point du Jas, on retrouve un premier maillon de détection à courte portée composé d’une Wurtzburg Reise et d’un FuMG 401. Ils sont protégés par 3 canon Flak 30. A l’est on retrouve un autre Wurtburg Riese et un FuMG 450. Derrière l’anton 479 reçoit un FuMG52 pour la détection de longue portée (300km). Un dernier radar FuMO 2 adapté à la détection de flotilles est positionné en avant du phare. Certains petit ouvrages sont construits avec les matériaux trouvés sur place. http://atlantikwallviews.cestenfrance.fr/la318-cap-frehel-pointe-du-jas-frosch-aok-7-kva-a1/ ]. Reprenons notre sentier dans la lande ou nous y trouvons encore des marches, au pied de la falaise, de nombreuses grottes sont notés sur la carte, que nous ne verrons pas. D'après les publicités cela fait la joie des plongeurs. Après s'être avancer vers le bord de la falaise, nous contournons quelques effondrements, puis le sentier descend un peu et fait un épingle à cheveux, si l'on ne voyait pas la mer entre les falaises nous pourrions nous croire dans les vertes collines d'Auvergne ou du Piémont Pyrénéens, plutôt roussies en cet fin d'été. Le sentier se rapproche de la route, puis lentement s'incline et nous commençons à apercevoir les plages, après quelques marches nous longeons le bord de la route. J'aimerais bien manger en bordure de l'eau, faut bien avouer qu'en bordure de la route ce n'est pas terrible après tout les merveilleux espaces naturelles que nous avons traversés. Laissons sur la droite un sentier descendant vers la plage de la fosse, peu large je n'ai pas confiance. Nous descendrons par l'autre chemin situé au niveau du camping des grèves. Longeons la plage et remontons sur la falaise, nous longeons de nouveau la route sur notre droite, elle descend. Au parking de la plage de la grève d'en Bas, nous prenons le chemin descendant vers la plage. Il nous fait revenir un peu sur nos pas, une fois en bas dirigeons nous vers la gauche, j'ai la chance d'être à marée basse, je longe la falaise,et fait ma pose un peu après la pointe rocheuse. Je poursuis en passant dans l'anse du Croc et trouve un escalier me permettant de gravir la dune pour retrouver le GR qui traverse des emplacements pour caravanes, toileux, et campings car dans un bois de sapins épars. Je n'ai jamais vu un camping comme celui-ci, il ne semble pas clôturé, on a l'impression d'être dans un camping sauvage, on y trouve des toilettes et même des points d'eau pour refaire le plein des gourdes. En pleine été après la traversée de la lande de Fréhel, cela peut être utile. Traversons la foret de Fréhel, on se croirait en foret de Fontainebleau, sable, petite dunes et pins les rochers en moins. Je retrouve mon second vrai randonneur, avec qui j'avais discuté avant le château de La Latte et qui s'arrêtera à Saint Brieuc. Il fait des poses de 10 mn toute les heures, j'étais passé devant mais avec ma longue pose de midi, ou je me suis baigné, il ma dépassé et m'avoue qu'il à couper par la route. Comme moi il n'a pas aimé l'autoroute du Fréhel et comme moi il a dut se pousser dans les ajoncs pour laisser passer les troupeaux de touristes, se rendant à pied au château de La Latte. Je le laisse à l'ombre des pins, les petons à l'air, pour se refroidir les doigts de pieds. Il est un peut plus âgé que moi et malgré ces nombreuses marches en France et à l'étranger il a un peu de mal sur ce chemin. Il me dit qu'il a eu le covid long et qu'il a du mal à retrouver la forme. Je poursuis vers Pléhérel, nous traversons le parking de la plage et poursuivons vers la pointe aux chèvres, L'un des plus beaux points de vue vers le Cap Fréhel. Nous contournons la carrière de Fréhèl [la carrière de Fréhel, après presque 140 ans, va s’arrêter. Fin 2023, il n’y aura plus de concassage, et d’ici un peu plus d’un an, le site remis en état sera rendu à son propriétaire foncier. Les promeneurs, eux, y seront plus près du littoral. Le site de la carrière de Fréhel est exploité depuis 1887 pour l’extraction et la commercialisation de grès et granulats. Son exploitation cessera définitivement, avec sa remise en état, au 1er juillet 2024. Mardi soir, les services de l’État organisaient une réunion publique pour présenter le devenir de la carrière de 54 hectares. https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/frehel-22240/la-carriere-de-frehel-arrete-son-activite-d-ici-juillet-2024-4092281.php cela me fait un peu sourire... Une  remise en état !!! Vont t'ils reconstituer les falaises concassées... ce qui est détruit est détruit. ils vont comme dans toute les carrières rendues au domaine public, planter quatre arbres, réaliser des étangs dans les trous. Tracer un sentier dit pédagogique, l'agrémenter de passerelles pour faire plus touristique. Pour l'inauguration ils réunirons tout les hauts dignitaires de la région qui aurons payés une fortune pour la réalisation de ce qui ne sera qu'une construction humaine, et ce féliciteront d'avoir bien réussi leur réhabilitation qualifiée d'écologique. Aujourd'hui ce nom féminin doit être dans tout les discours]. [Nous sommes selon les vieilles histoires qui courent dans la région, sur le lieu de naissance de Gargantua, figure mythique des côtes d'Armorique. Issu d'un couple de nains très laids par la volonté d'une fée, pesant déjà 100 kg à l'âge de six mois, ce géant aura laissé un doigt, toujours dressé, sur la lande menant au fort La Latte et formé le Cap lui-même : irrité par un caillou qui s'était glissé dans un de ses sabots, il balança celui-ci sur la grève, formant ainsi un amas de rochers qui deviendra l'une des plus belles pointes rocheuses au monde. Lorsqu'il quittera son pays natal, il laissera ses sabots sur place ; les habitants du village les débiteront en pièces de bois qui les chaufferont pendant trente années ! C'est du moins ce que dit la légende ...  https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=http://docarmor.free.fr/valarmor/valest/frehel1.htm&ved=2ahUKEwifkO31hZyCAxWph_0HHZrkCBUQFnoECDIQAQ&usg=AOvVaw0cNQQVJmC8vYJBKPDgwbk4]. Le chemin longe la route et la carrière, puis coupe la départementale pour traverser le bois, un peu plus loin, nous retrouvons la départementale que nous suivons, avant de prendre un chemin sur la droite en direction de la plage, longeons cette dernière sur la gauche. Impossible de se tromper à droite c'est la carrière. Au grand parking du casino on m'attend.  

Le fort La Lallatte

 
 
 
 
 
 
 

 

 


 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 

 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
Four a rougir les boulets

 
  
 
 
 
 
 
 

 
 
 

 
 
 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 

 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
 

 

 
 
 
 
 

 
 
 
 
 



















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