mardi 2 janvier 2024

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023 ; Etape 2047 - GR 34 - Saint Briac - Plage des quatre Vaux

 Mardi 5 septembre 2023
 
 Attention cette étape ne comporte pas de couchage en fin de parcours. On est venu me chercher.
A partir de Saint Cast et jusqu'au cap Fréhel vous trouverez le chemin bordé de bornes comportant des numéros. L'accès par la route au GR 34 n'étant pas facile. Le randonneur ne sachant pas toujours se situer correctement. En cas d'accident, il est plus simple au sauveteur de savoir ou vous êtes en leur donnant le numéro de la borne que vous avez passé.

 
Le code mobile de cette randonnée est b343787
 
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Km   temps    arrêt    vd    vg    dénivelé 
29     6h30      1h00   4,4   3,8      158 +
 
Je fais ce matin un tour dans le village autour de l'église où l'on trouve  des petits maisons en font de cours et une rue pavées. [Saint-Briac-sur-Mer est un authentique joyau plébiscité par de nombreux artistes. Passez par le bourg et ses ruelles, par l’ancien presbytère chargé d’histoire, sans oublier le parc du Nessay et son château pour flâner et se créer des moments magiques et inoubliables …
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Briaci en 1271, Saint Bria en 1277, Sancti Briaci en 1371, S. Briac en 1654, S. Briach en 1709.
Son nom vient d'un saint nommé Briac. La tradition dit qu'il était irlandais. En fait Briac est un nom d'origine brittonique. C'est la version haute bretonne de Brioc/Brieuc, ce qui ne veut pas dire que saint Briac et saint Brieux sont les mêmes saints. Ils portent le même nom. Durant la Révolution, la commune porte le nom de Port-Briac. La commune comportait plusieurs sites mégalithiques signalés dans les recensements du XIXe mais désormais détruits ou introuvables. 
Selon l'hagiographe breton Albert Le Grand, Briac débarque en Bretagne avec saint Tugdual sur la côte du Léon vers 548. Une nouvelle version de l'histoire de Briac le voit vivre au Xe siècle.
La paroisse est créée vers 1150 et le choix du nom est sans doute effectué par l'évêque Jean de Chatillon, ancien prieur à Guingamp et familier du Briac de Bourbriac.
Ancien Régime
Le premier briacin connu est Guillaume de St Briac qui en 1220 est prieur à Combourg. La paroisse est mentionnée pour la première fois en 1271. Il s’agit d’un démembrement de la paroisse primitive de Pleurtuit et elle dépendait de l'évêché de Saint-Malo.
Du XVIe siècle et jusqu'à la Révolution, les Du Breil de Pontbriand étaient les seuls seigneurs de Saint-Briac-sur-Mer.
Bataille de Saint-Cast ;
Les 4 et , une flotte britannique, forte de plus de 113 navires et commandée par l'amiral Richard Howe, débarque dans l'anse de la Fosse, à l'est de la Garde Guérin, un corps de plus de 9 000 hommes (voire 13 000) sous les ordres du général Thomas Bligh qu'accompagnait le duc d'York, le futur roi Georges III. Elle établit un camp au village de la Plate-Roche (Saint-Lunaire), après avoir pillé Saint-Briac et ses environs : à Saint-Briac, elle incendia les villages de la Fosse, du Mesnil, du Chemin et de la Ville-au-Coq. Après avoir constaté qu'elle ne pourra pas passer à St Malo, elle se déplace et réembarque à St Cast sous le feu des troupes françaises qui sont arrivées. 
Les peintres et la villégiature.
Comme le montrent les tableaux des grands peintres de la fin du XIXe siècle et les photographies d'époque, la côte, avant l'implantation des villégiatures, était dépourvue d'arbres : ce sont les nouveaux résidents estivaux qui ont planté toutes sortes d'espèces et ainsi agrémenté le site.
En 1901 ouvre la ligne de tramway de Saint-Briac à Dinard. C’était une ligne de tramway à vapeur à voie métrique qui reliait les villes de Saint-Briac et Dinard en passant par Saint-Lunaire. Elle a été ouverte entre 1901 et 1902. En 1929, la ligne ferma pour être remplacée par un service d'autocar.
En 1914, l'hopital militaire complémentaire n°43 est ouvert à St Briac devant l'afflux des blessés. Il sera fermé en 1916.
Au début de la décennie 1920, le grand-duc Cyrille Vladimirovitch (cousin du tsar Nicolas II) s'installe à Saint-Briac avec sa femme et ses enfants.
En 1940 Saint-Briac est le flanc ouest de la « Festung » de Saint-Malo. De nombreux blockhaus y sont construits, dont l'ensemble de la pointe de la Garde-Guérin.
La commune est libérée par les Américains le , au prix de la vie de trois soldats américains. Tony Vaccaro y réalise les photographies de guerre. wikipédia].
Le nom breton est Froudveur et est composé de Froud « courant (d’eau), rapide, torrent » (frut en vieux breton) et de meur « grand ». Wikipédia]. Après le pont nous entrons dans Lancieux, et trouvons sur la droite le sentier qui nous fait grimper vers le village. Après le parking nous nous rapprochons de la route (avenue de la Côte d'Emeraude) pour longer les maisons. Dans le virage en angle d'équerre de la route, nous prenons le chemin de l'Hermo sur la gauche. Nous nous rapprochons de la D 786 et poursuivons le chemin de l'Hermo situé derrière les propriétés, et débouchons dans la rue de l'Hermo (attention à ne pas confondre avec le chemin) et traversons un quartier résidentiel récent en 2023. La rue fait fourche prenons à droite la rue du Chanoine Lemasson, peut de temps après elle fait fourche, prenons à droite l'Avenue du Poudouvre. Nous débouchons rue de l'Ilet et faisons un esse droite-gauche pour prendre la rue Saint Sieuc, à son extrémité nous prenons à droite la rue de la Source. Par ici les maisons sont un peu moins moderne. Nous retrouvons la mer, traversons l'accès à la plage bitumé pour 
descendre les bateaux et prenons le petit passage au dessus de la digue entre la plage et le centre nautique. Nous longeons la plage de Saint Sieuc. A son extrémité prenons sur la gauche l'avenue des pins sur quelques centaines de mètres, puis le boulevard de la mer sur la droite. Nous longeons quelques belles maisons en pierre de style breton bien plus agréable à regarder que les cubes de la rue de l'Hermo. Après un virage nous trouvons un espace en stabilisé nous permettant de ne plus marcher au milieu de la rue qui n'est pas très large. Après la pointe de Lancieux et la Tête de chien qui est malheureusement construite. La rue fait fourche dans un virage d'équerre, prenons sur la droite un bout de l'avenue des Ajoncs. Passons une barrière. Nous retrouvons un sentier nous faisant parcourir les landes de la Pointe de Buglais [Un point de vue unique sur la baie de Lancieux, l'île des Ébihens et Saint-Jacut-de-la-Mer. https://quefaire.net/cotes_d_armor/lancieux/plage_de_buglais_95718141.htm]. Nous longeons la plage des Briantais et arrivons aux Tertre Corlieu [Promontoire avancé au cœur 
de la baie de Lancieux, le Tertre Corlieu offre une sublime vision périphérique sur le paysage alentour.
Cette situation remarquable le prédestina à être pour les hommes, au fil du temps, un poste d’observation privilégié.
Vasières, falaises rocheuses, dunes, pelouses rases, fourrés arrière-dunaire, marais littoraux, boisements et prairies y composent une mosaïque de milieux naturels des plus variés où végétations et faunes originales se côtoient à peu de distance.
Dans cette zone humide d’intérêt écologique majeur, les marées jouent un rôle fondamental. Au jusant, les eaux marines se retirent et dessinent, au fil des chenaux de marées, de longs méandres.
En amont, les prés-salés, riches d’une flore dense, se sont développés en retrait des grands flux et de leur agitation. Deux dunes bordent le tertre au nord et au sud. Elles amorcent en douceur la transition vers l’intérieur des terres.
Sous l’action de la houle, du vent et des embruns, les falaises de schistes et de gneiss, découpées de mille formes, sont devenues surplombs, arches ou récifs. Au printemps, alors que l’atmosphère retentit du chant des oiseaux, de somptueux tapis d’orchidées fleurissent dans les prairies. https://www.conservatoire-du-littoral.fr/siteLittoral/314/28-tertre-corlieu-22_cotes-d-armor.htm ]. Poursuivons notre fil conducteur 
blanc et rouge dans les landes en bordure de falaise. Nous passons une ancienne voie bitumée avant de poursuivre dans la lande, longeons une zone marécageuse à marée basse. Nous sommes dans la baie de Beaussais et son marais heureusement que nous avons la digue pour ne pas marcher dans la boue. Un peu plus loin, l'agriculteur à fait fi du chemin balisé, heureusement cette année c'est du maïs je peux passer entre les rangs sans rien abîmer. Au pied de la digue cela gadouille un peu.[A l'horizon, vous apercevez la baie de Beaussais et les polders, propriété du Conservatoire du littoral. La construction de plusieurs digues a permis aux moines de Saint-Jacut-de-la-Mer (au XVè s.) puis, au seigneur de La Roche (au XVIIIè s.) d'agrandir leur domaine en gagnant des terres sur la mer. https://ignrando.fr/fr/parcours/171665-circuit-du-floubalay-a-ploubalay ]. Traversons l'estuaire du ruisseau de Floubalay [le Floubalay dont la source se situe sur la commune de Languenan (22130) a une longueur de 12.2 Km en France et se termine sur la commune de Ploubalay (22650). Son autre nom est ruisseau de ploubalay, ruisseau de floubalay. Vers le début du Vè s., de nombreux moines s'installèrent en Armorique et fondèrent des paroisses. On dit que le moine Balay vint s'établir sur le bord de la rivière qui porte toujours le nom de "Floubalay", c'est-à-dire ruisseau de Balay. Le nom de la commune est lui composé du préfixe "Plou" et du nom "Balay" qui signifie la paroisse du moine Balay. https://ignrando.fr/fr/parcours/171665-circuit-du-floubalay-a-ploubalay ] grâce à la passerelle, mais je ne suis pas sur qu'a marée haute, nous ne soyons pas obliger de mettre les pieds dans l'eau. Nous quittons les bords de l'eau et traversons le marais. Dans l'angle d'équerre du chemin, je suis dévié, le marais est interdit. Après un coude nous traversons des prairies et les champs pour déboucher rue des Saudrais que nous prenons sur la gauche. Au niveau de la rue d'accès au hameau du Duché (pancarte), prenons le chemin de droite. Traversons les champs et débouchons rue du Cognet que nous prenons à droite, face au manoir Bel-Etre [Un premier bâtiment est recensé en 1513. Ce manoir reconstruit au XVIII s. est vraisemblablement édifié sur l'ancienne voie romaine Corseul-Dinard. https://ignrando.fr/fr/parcours/171665-circuit-du-floubalay-a-ploubalay ]. Prenons sur la gauche le chemin Bel Etre, et retrouvons le balisage jaune, traversons les champs, nous passons devant une tour carré ; La tour Brenan, On se demande bien ce qu'elle fait là. Dommage la rénovation est un peut neuve et casse un peut l'histoire de la tour [Prenez le chemin vers la tour de Brenan. Celle-ci marquait sans doute l'extrémité de la propriété du manoir de Brenan. Sa fonction reste mystérieuse : était-ce une tour de guet, un télégraphe ? Les pierres d'angles viennent de la carrière de La Ville-Guérif en Trégon et la tour daterait de 1870, date de fermeture de la carrière. https://ignrando.fr/fr/parcours/171665-circuit-du-floubalay-a-ploubalay ]. De chemin nous passons à bitume avec la rue de Joliet, au carrefour poursuivons à droite la rue de Joliet, nous traversons Beaussais. Passons un "salon de causerie en pleine aire..." trois bancs installés en vis a vis pour faciliter la conversation face à face.  Nous arrivons au rond point, poursuivant en face par la rue de la Giclais. Après l'immeuble, nous retrouvons des maisons traditionnelles en pierre. A la fourche à trois dents poursuivons tout droit par la voie sans issu, nous sortons de la ville et retrouvons champs et vergers. Nous nous approchons de la D 768, notre bitume devient piste cyclable bordée de beaux chênes, traversons le Drouet sur un petit pont, poursuivons la piste cyclable sur la gauche, Nous ne passons pas trop loin de la ferme château de la Ville Guérif [Maison de notable, dite Château de la Ville-Guerif, datant de la fin du 2ème quart du 19ème siècle. D'après Henri Frotier de La Messelière, elle a été édifiée en 1846 pour un membre de la famille du Breil de Pontbriand (de 1842 à 1846 d'après le Guide Flohic). Protégé par un haut mur de clôture, le château de la Ville-Guerif présente un imposant logis de style néoclassique et de type ternaire conçu sur un plan double en profondeur avec couloir. Divisé par deux murs de refend portant chacun deux souches de cheminée massives, ouvert sur les quatre côtés et couvert d'un toit à croupes, il est composé d'un sous-sol partiel, d'un rez-de-chaussée surélevé, d'un étage carré et d'un comble. Aspectée au sud-ouest et précédée d'un large perron, la façade antérieure est rythmée par trois travées de baies régulières et est animée par un avant-corps circulaire à toit-terrasse sur chaque angle, chaque avant-corps étant ajouré d'une travée comprenant une fenêtre surmontée d'un fronton-pignon triangulaire au rez-de-chaussée. Aspectée au nord-est, la façade postérieure est rythmée par cinq travées de baies régulières, les trois travées centrales en léger ressaut étant réunies sous un large fronton-pignon triangulaire agrémenté d'un écusson armorié en bas-relief. La cage d'escalier, située au droit de l'entrée, abrite un escalier tournant à retours monumental à deux volées séparées par un repos (une première volée centrale, une deuxième volée double à montées parallèles). https://patrimoine.region-bretagne.fr/gertrude-diffusion/dossier/maison-de-notable-dite-chateau-de-la-ville-guerif-tregon-fusionnee-en-beaussais-sur-mer-en-2017/354a4247-cf68-42d8-bcaf-5cbad589d082 ]. Prenons la route d'accès à la ferme, puis la D26 sur la gauche et enfin sur la droite la piste cyclable en direction du Cap Fréhel et de Matignon, passons deux petites barrières, traversons un bois, puis de nouveau deux petites barrières, faisons un esse gauche-droite pour traverser au passage piéton la D 768. Au calvaire prenons la rue de droite bordée d'une rangé d'arbres, nous traversons le Vieux Bourg de Trégon. Faisons un esse droite-gauche dans le vieux bourg, poursuivons tout droit et sortons du village pour retrouver les champs. Nous débouchons rue des vaux au hameau de la Ville Jaffray. Prenons à droite, traversons le ru du Vau que nous repérons grâce à un lavoir en mauvais état, le ru étant envahi d'herbes et de ronces. Traversons le hameau du Vaux et sortons de la zone d'influence de Trégon. Nous arrivons au carrefour en forme de Té, poursuivons par le chemin face à nous. Arriver au carrefour dans les champs prenons à droite, le chemin devient sentier et longe la clôture d'une ferme (La Ville Manuel), nous débouchons sur la D 26. Nous faisons un esse, gauche-droite, sentier bordé par trois gros cailloux, nous retrouvons la mer et la Baie de Lancieux, passons une descente à bateau et contournons un centre ostréicole et un chantier navale par la droite, puis la station d'épuration nous marchons sur la digue qui a bien trois mètres de haut, (cela doit être impressionnant à marée haute, de l'autre coté de la digue qui n'est pas très large pour sa hauteur nous y trouvons également de l'eau d'infiltrations ou un ruisseau. On doit avoir l'impression de marcher sur l'eau. Nous arrivons au camping. Poursuivons par le chemin de droite, pour rejoindre la pointe de la justice, protégeant la plage de la Manchette. [Le nom de cette pointe évoque les pouvoirs judiciaires de l’abbé de St Jacut à l’époque médiévale, qui disposait du "droit de gibet" exercé à cet endroit. De nos jours, on n’y exécute plus que le feu d’artifice du 14 juillet.
De cette pointe, on jouit d’une très belle vue sur les marais maritimes de Beaussais, sur Lancieux et le port du châtelet.
https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/65236-la-pointe-de-la-justice ]. Remontons la rue et passons devant l'entrée du camping, prenons la rue (chemin) de la Pissotte sur la droite, la rue n'est pas très large et en effet ressemble plus à un chemin bitumé. Un espace libre entre les maisons nous permet d'apercevoir la plage de la Pissote et le port. Nous arrivons à un carrefour en forme de Té prenons à droite et longeons le parking, prenons après le N° 34 de la rue, le chemin de gauche, (rue des Sciaux). Laissons l'impasse des Sciaux, le chemin se rétrécie et trouvons un sentier sur la droite après le N°9, nous arrivons à l'impasse du Châtelet que nous prenons à gauche. Au parking de la plage je poursuis sur la gauche sans aller voir la source qui se trouve en bout de la route sans issu sur notre droite, après le calvaire. Face au N°21 de la rue nous prenons à droite le chemin des Landes, nous circulons entre les haies des propriétés et débouchons rue des Fresches que nous prenons à gauche, nous remontons entre les pavillons, à la rencontre de la rue des Fresches j'aperçois le clocher de l'église et décide d'en faire le tour, en prenant nos petites rues et sentier, nous nous sommes pas aperçu que nous étions à Saint Jacut [La plus ancienne trace connue de présence humaine est le menhir couché qui se trouve au pied de la Pointe du Chevet : il date du Néolithique. Les traces d’une cabane circulaire, identifiées sur l’îlot de Grande Roche, datent de l’Âge du Bronze ancien final (2600 à 2000 av. J.C.). Quant au village coriosolite de l’île des Ebihens, il fut occupé du IIème siècle av. J.C. à la fin du Ier siècle ap. J.C.. Sur un îlot des Haches, au nord des Ebihens, une sépulture gauloise a été mise à jour, montrant une petite nécropole à inhumation contenant sept squelettes. Pour la période allant du IVème au XIème siècle aucuns vestiges ni documents n’apportent de témoignage sur le site de Saint-Jacut.Une tradition, fondée sur un manuscrit latin anonyme du XIème siècle, rapporte qu’un moine chrétien nommé Iagu aurait créé un ermitage « en l’Isle de Landoac », lieu qui correspondrait à notre site. Sous la poussée de « la peste, la famine, la guerre civile et étrangère », ce religieux serait venu de « l’île de Bretagne » avec sa famille composée de son père Fragan, sa mère Gwenn, sa soeur Creirvie et ses deux frères, Guénolé et Guéthenoc. Aucune archive n’atteste cette tradition. Iagu aurait vécu ici jusqu’à sa mort au début du Vème siècle.L’histoire certaine d’un lieu voué à ce saint commence au tout début du XIème siècle, quand l’abbé Hinguethen fonda à l’emplacement de l’actuelle abbaye un monastère d’hommes appliquant la règle de saint Benoît. Le culte de saint Jacut s’y développa et se répandit même dans toute la Bretagne.Jusqu’en 1471 le monastère fonctionna sous la gouverne d’un abbé élu, autorité spirituelle, mais aussi gestionnaire du « temporel », c’est-à-dire des biens et revenus dont on avait richement doté son couvent au fil du temps. Ces donations, situées dans toute la Bretagne, comprenaient aussi bien des revenus d’églises que des exploitations agricoles ou des « dîmes ». C’est au cours de la première moitié du XIVème siècle que le monastère bénéficia de la protection du duc de Bretagne et également de celle du Roi de France. Dès lors ses armes furent celles de la maison de Bretagne : « d’argent semé d’hermines de sable ». Les religieux firent souvent l’objet d’agressions violentes au cours de la guerre de Succession de Bretagne (1341-1365). C’est entre 1390 et 1471 que le monastère vécut sa période la plus faste, grâce à la bonne gouvernance de ses abbés, parmi lesquels, de 1443 à 1461, Guillaume Milon fut le plus brillant. Lire la suite de cette période sur le site internet. 
La défense des côtes, devenue impérieuse sous le règne de Louis XIV, conduisit Vauban à prescrire l’édification d’un ouvrage militaire sur l’île des Ebihens. Afin de repousser toute tentative de débarquement une « tour de mousqueterie » fut construite de 1694 à 1697 sur le plus haut point de l’île,.
La Révolution donna un coup fatal au monastère. Les derniers religieux furent chassés, les bâtiments d’abord loués puis vendus, furent ruinés, de sorte qu’en 1810 il n’en restait plus que les fondations. Sur celles-ci seront construits, à partir de 1835, des bâtiments d’habitation, qui furent vendus en 1875 à une congrégation religieuse de femmes. Une abbaye vit le jour à l’emplacement du vieux monastère, perpétuant ainsi la vocation spirituelle du lieu … 
La naissance de l’ostréiculture vers 1870 permit de rationaliser la production de ce précieux fruit de mer. Mais la pêche du maquereau restait pour le plus grand nombre un moyen essentiel de subsistance saisonnier. La terre procurait froment, orge et blé noir. On cultivait aussi le lin. L’élevage concernait vaches, moutons et cochons. En vertu de la loi Guizot de 1833 une école de garçons fut construite à Saint-Jacut de 1839 à 1842. Cette capacité d’instruire contribua à élever le niveau social du village. De nombreux enfants furent dès lors orientés vers des études maritimes qui leur permirent d’obtenir un brevet de capitaine au long cours ou de cabotage. Bien rémunérés ces marins investirent dans leur habitat. C’est ainsi qu’à partir de 1850 de nouvelles maisons furent construites, tandis que de nombreuses maisons de pêcheurs étaient améliorées par rehaussement et remplacement de la couverture de chaume par des ardoises.Dès la moitié du XIXème siècle le tourisme balnéaire s’installa, créant de nouvelles ressources pour la population. Des résidences secondaires furent construites. Tout au long du XXème siècle le village se développa grâce au tourisme. La presqu’île où il n’y avait autrefois que le bourg et quelques hameaux, se couvrit de maisons de vacances. L’agriculture disparut totalement, puis la pêche vers 1980 … https://www.mairie-saintjacutdelamer.com/decouvrir-saint-jacut/presentation/ ]. Faisons le tour de l'église [L’église paroissiale avait été reconstruite de 1725 à 1729. Puis de 1839 à 1841 elle fut agrandie par addition d’un transept. En 1842-43 on lui donna une « tour à cloches » en façade. Au début du XXème siècle l’édifice était bien délabré. En 1928 le recteur Jules Gourio décida d’en construire une nouvelle, apte à recevoir tous les paroissiens d’été. Le projet aboutit grâce à la volonté et à la générosité des Jaguens. Elle fut bénie avec faste le 31 juillet 1932. https://www.mairie-saintjacutdelamer.com/decouvrir-saint-jacut/presentation/ ]. Revenons sur notre chemin et débouchons rue de la Houle Caussel, à l'angle d'un parking prenons cette dernière sur la droite, au rond point nous descendons vers le port. Après une palissade en bois, nous trouvons un muret en pierre supportant un sentier grimpons la marche et longeons le claustra en bordure de la falaise, nous faisons le tour de la pointe Saint Awawa [Saint Jacut de la Mer est une presqu’île authentique, presque parfaite. Celle qu’on appelle « l’Isle » s’inscrit dans une large baie variée et complexe : la baie des Ebihens au centre d’une côte d’émeraude si riche en couleur. 
Ce littoral original évolue rapidement (à l’échelle naturelle) et tend vers l’alignement des côtes. En effet, l’absence d’un courant suffisamment fort fait que le fond de baie « engraisse ». Le sable s’y accumule et se fixe derrière les points d’ancrage. Ce fut le cas pour l’île que fut St-Jacut, c’est le cas pour les Ebihens. Un cordon de sédiments se forme et se renforce (tombolo). La terre avance sur la mer. Il y a bien longtemps, la côte était plus éloignée qu’actuellement ; le Plessix-Balisson était presque en bord de mer. https://www.cirkwi.com/fr/circuit/37062-le-patrimoine-maritime-de-st-jacut-de-la-mer 
Au nord de la presqu'île se trouve l'archipel des Ébihens, qui fait partie de la commune. L'îlot de La Colombière, après avoir été une carrière de granite depuis au moins le XVIIe siècle, est un site pittoresque classé depuis le . « Après un changement de propriétaire en 1958, et malgré la convoitise de nombreux plaisanciers, elle retourne au domaine public par expropriation en 1984, avant de devenir une réserve gérée par la Société pour l'étude et la protection de la nature en Bretagne (SEPNB) ». wikipédia ]. Traversons le parking et poursuivons en face par le Boulevard du Chevet, nous arrivons à une fourche prenons la voie de droite, passons sous le portique, longeons l'immense parking et prenons le petit sentier à notre droite pour faire le tour de la pointe du Chevet. [La presqu’île de Saint-Jacut-de-la-Mer, sur la Côte d’Émeraude dans les Côtes-d’Armor, connue pour ses onze plages, se visite par son sentier côtier. Le tour de 6 km sur la pointe offre un bel aperçu. La presqu’île se dévoile au fil des plages et selon les marées. Lorsque la mer est basse, les pêcheurs à pied se courbent pour ramasser les coquillages. Avec, au fond de la baie, les parcs mytilicoles de Saint-Cast-le-Guildo. Quand l’eau remonte, on peut admirer ses couleurs émeraude. 
Une stèle, visible sur la pointe du Chevet, rappelle l’histoire de légionnaires ayant pris la mer le 19 juin 1940, lors de la Seconde Guerre mondiale. Face à l’avancée des Allemands en Bretagne, les six officiers de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère et le général Koenig réussissent à monter à bord d’un bateau avec un marin-pêcheur, à Notre-Dame-du-Guildo. Celui-ci les emmène jusqu’à l’archipel des Ébihens. Ils rejoignent ensuite Londres, en passant par Saint-Briac-sur-Mer et Jersey. https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jacut-de-la-mer-22750/a-saint-jacut-de-la-mer-cette-balade-sur-la-pointe-du-chevet-va-de-plage-en-plage-94ca64ca-cbbb-11ed-b318-0ff01a0b45d9 ]. Nous revenons coté de la baie de l'Arguenon et tournons ainsi une nouvelle page de notre itinéraire, devant nous la pointe de Saint Cast, Longeons la plage des Hass (quelques marches à grimper), puis la pointe du Bechet, (petite pointe protégeant une plage à marée basse), poursuivons en longeant la petite baie de La Blanche et sa plage. Longeons sur la digue le boulevard de la Blanche et poursuivons par le passage du même nom, devenant par la suite boulevard des dunes ou nous marchons sur un trottoir. Passons le rocher plat, nous arrivons au rond point comportant le monument en commémoration de cessez le feu en Algérie. Nous prenons à droite la rue du Ruet, passons sous le portique, et arrivons au parking de la plage ou nous trouvons un sentier nous faisant remonter la falaise le long d'une propriété privée. Derrière le mur nous apercevons un puits avec une magnifique potence en granite. Un peu plus loin une chapelle. Nous poursuivons par la plage de Vauver, après un passage entre bois en bordure de la falaise et les champs, nous longeons l'estuaire de l'Arguenon [Cerné entre deux châteaux, l’Arguenon serpente langoureusement vers la mer. Son estuaire dévoile ici ses recoins verdoyants et nous livre ses richesses historiques. Sa longueur de son cours d'eau est de 53,4 km. Il naît sur la commune du Gouray en Côtes-d'Armor et se jette dans la mer à côté de Saint-Jacut-de-la-Mer, sur la commune de Créhen, dans la Baie de l'Arguenon.
L'Arguenon est très large entre Jugon-les-Lacs et Plorec-sur-Arguenon. Le barrage de Ville-Hatte construit en 1972 pour alimenter en eau potable le département a créé une vaste retenue d'eau de plus de 10 km, le lac d'Arguenon.
Il se dirige vers le nord-est de sa source jusqu'à Jugon-les-Lacs, nord entre Jugon-les-Lacs et Plorec-sur-Arguenon, nord-est à nouveau entre Plorec-sur-Arguenon et Plancoët et nord-nord-est de Plancoët à son embouchure.
Lors de marées de fort coefficient, un petit mascaret remonte le fleuve, jusqu'à la hauteur du pont du Guildo.wikipédia.

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