Cette étape nous mène dans un paysages magnifiques variant au cours des saisons et des marées, Saint-Briac-sur-Mer est un authentique joyau plébiscité par de nombreux artistes.- Plage des quatre Vaux
Mardi 5
septembre 2023
Attention
cette étape ne comporte pas de couchage en fin de parcours. On est venu me
chercher.
A partir de Saint Cast et jusqu'au cap Fréhel vous trouverez le chemin bordé de bornes comportant des numéros. L'accès par la route au GR 34 n'étant pas facile. Le randonneur ne sachant pas toujours se situer correctement. En cas d'accident, il est plus simple au sauveteur de savoir ou vous êtes en leur donnant le numéro de la borne que vous avez passé.
Le code mobile de cette randonnée est b343787
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Carte Mobile VisioRando
toucher le rectangle après le numéro
Km temps
arrêt vd vg
dénivelé
29 6h30 1h00 4,4 3,8 158 +
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Briaci en 1271, Saint Bria en 1277, Sancti Briaci en 1371, S. Briac en 1654, S. Briach en 1709.
Son nom vient d'un saint nommé Briac.
La tradition dit qu'il était irlandais. En fait Briac est un nom
d'origine brittonique. C'est la version haute bretonne
de Brioc/Brieuc,
ce qui ne veut pas dire que saint Briac et saint Brieux sont les mêmes
saints. Ils portent le même nom. Durant la Révolution, la commune porte le nom de Port-Briac. La commune comportait plusieurs sites mégalithiques signalés dans les recensements du XIXe mais désormais détruits ou introuvables.
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Selon l'hagiographe breton Albert Le Grand, Briac débarque en Bretagne avec saint Tugdual sur la côte du Léon vers 548. Une nouvelle version de l'histoire de Briac le voit vivre au Xe siècle.
La paroisse est créée vers 1150 et le choix du nom est sans doute
effectué par l'évêque Jean de Chatillon, ancien prieur à Guingamp et
familier du Briac de Bourbriac.
Le premier briacin connu est Guillaume de St Briac qui en 1220 est prieur à Combourg. La paroisse est mentionnée pour la première fois en 1271. Il s’agit d’un démembrement de la paroisse primitive de Pleurtuit et elle dépendait de l'évêché de Saint-Malo.
Du XVIe siècle et jusqu'à la Révolution, les Du Breil de Pontbriand étaient les seuls seigneurs de Saint-Briac-sur-Mer.
Bataille de Saint-Cast ;
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Les peintres et la villégiature.
Comme le montrent les tableaux des grands peintres de la fin du XIXe siècle
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En 1901 ouvre la ligne de tramway de Saint-Briac à Dinard. C’était une ligne de tramway à vapeur à voie métrique qui reliait les villes de Saint-Briac et Dinard en passant par Saint-Lunaire. Elle a été ouverte entre 1901 et 1902. En 1929, la ligne ferma pour être remplacée par un service d'autocar.
En 1914, l'hopital militaire complémentaire n°43 est ouvert à St Briac devant l'afflux des blessés. Il sera fermé en 1916.
Au début de la décennie 1920, le grand-duc Cyrille Vladimirovitch (cousin du tsar Nicolas II) s'installe à Saint-Briac avec sa femme et ses enfants.
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La commune est libérée par les Américains le , au prix de la vie de trois soldats américains. Tony Vaccaro y réalise les photographies de guerre. wikipédia].
Le nom breton est Froudveur et est composé de Froud « courant (d’eau), rapide, torrent » (frut en vieux breton) et de meur « grand ». Wikipédia]. Après le pont nous entrons dans Lancieux, et trouvons sur la droite le sentier qui nous fait grimper vers le village. Après le parking nous nous rapprochons de la route (avenue de la Côte d'Emeraude) pour longer les maisons. Dans le virage en angle d'équerre de la route, nous prenons le chemin de l'Hermo sur la gauche. Nous nous rapprochons de la D 786 et
poursuivons le chemin de l'Hermo situé derrière les propriétés, et débouchons dans la rue de l'Hermo (attention à ne pas confondre avec le chemin) et traversons un quartier résidentiel récent en 2023. La rue fait fourche prenons à droite la rue du Chanoine Lemasson, peut de temps après elle fait fourche, prenons à droite l'Avenue du Poudouvre. Nous débouchons rue de l'Ilet et faisons un esse droite-gauche pour prendre la rue Saint Sieuc, à son extrémité nous prenons à droite la rue de la Source. Par ici les maisons sont un peu moins moderne. Nous retrouvons la mer, traversons l'accès à la plage bitumé pour
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de la baie
de Lancieux, le Tertre Corlieu offre une sublime vision périphérique sur
le paysage alentour.
Cette situation remarquable le prédestina à être pour les hommes, au fil du temps, un poste d’observation privilégié.
En amont, les prés-salés, riches d’une
flore dense, se sont développés en retrait des grands flux et de leur
agitation. Deux dunes bordent le tertre au nord et au sud. Elles
amorcent en douceur la transition vers l’intérieur des terres.
blanc et rouge dans les landes en bordure de falaise. Nous passons une ancienne voie bitumée avant de poursuivre dans la lande, longeons une zone marécageuse à marée basse. Nous sommes dans la baie de Beaussais et son marais heureusement que nous avons la digue pour ne pas marcher dans la boue. Un peu plus loin, l'agriculteur à fait fi du chemin balisé, heureusement cette année c'est du maïs je peux passer entre les rangs sans rien abîmer. Au pied de la digue cela gadouille un peu.
[A l'horizon, vous apercevez la baie de Beaussais et les polders,
propriété du Conservatoire du littoral. La construction de plusieurs
digues a permis aux moines de Saint-Jacut-de-la-Mer (au XVè s.) puis, au
seigneur de La Roche (au XVIIIè s.) d'agrandir leur domaine en gagnant
des terres sur la mer. https://ignrando.fr/fr/parcours/171665-circuit-du-floubalay-a-ploubalay ]. Traversons l'estuaire du ruisseau de Floubalay [le Floubalay dont la source se situe sur la
commune
de Languenan (22130) a une longueur de 12.2 Km en France et se termine
sur la commune de Ploubalay (22650). Son autre nom est ruisseau de
ploubalay, ruisseau de floubalay. Vers le début du Vè s., de nombreux moines s'installèrent en Armorique
et fondèrent des paroisses. On dit que le moine Balay vint s'établir sur
le bord de la rivière qui porte toujours le nom de "Floubalay",
c'est-à-dire ruisseau de Balay. Le nom de la commune est lui composé du
préfixe "Plou" et du nom "Balay" qui signifie la paroisse du moine
Balay. https://ignrando.fr/fr/parcours/171665-circuit-du-floubalay-a-ploubalay ] grâce à la passerelle, mais je ne suis pas sur qu'a marée haute, nous ne soyons pas obliger de mettre les pieds dans l'eau. Nous quittons les
bords de l'eau et traversons le marais. Dans l'angle d'équerre du chemin, je suis dévié, le marais est interdit. Après un coude nous traversons des prairies et les champs pour déboucher rue des Saudrais que nous prenons sur la gauche. Au niveau de la rue d'accès au hameau du Duché (pancarte), prenons le chemin de droite. Traversons les champs et débouchons rue du Cognet que nous prenons à droite, face au manoir Bel-Etre [Un premier bâtiment est recensé en 1513. Ce manoir reconstruit au XVIII
s. est vraisemblablement édifié sur l'ancienne voie romaine
Corseul-Dinard.
https://ignrando.fr/fr/parcours/171665-circuit-du-floubalay-a-ploubalay ]. Prenons sur la gauche le chemin Bel Etre, et retrouvons le balisage jaune, traversons les champs, nous passons devant une tour carré ; La tour Brenan, On se demande bien ce qu'elle fait là. Dommage la rénovation est un peut neuve et casse un peut l'histoire de la tour [Prenez le chemin vers la tour de Brenan. Celle-ci marquait sans doute
l'extrémité de la propriété du manoir de Brenan. Sa fonction reste
mystérieuse : était-ce une tour de guet, un télégraphe ? Les pierres
d'angles viennent de
la carrière de La Ville-Guérif en Trégon et la tour
daterait de 1870, date de fermeture de la carrière. https://ignrando.fr/fr/parcours/171665-circuit-du-floubalay-a-ploubalay ]. De chemin nous passons à bitume avec la rue de Joliet, au carrefour poursuivons à droite la rue de Joliet, nous traversons Beaussais. Passons un "salon de causerie en pleine aire..." trois bancs installés en vis a vis pour faciliter la conversation face à face.
Nous arrivons au rond point, poursuivant en face par la rue de la Giclais. Après l'immeuble, nous retrouvons des maisons traditionnelles en pierre. A la fourche à trois dents poursuivons tout droit par la voie sans issu, nous sortons de la ville et retrouvons champs et vergers. Nous nous approchons de la D 768, notre bitume devient piste cyclable bordée de beaux chênes, traversons le Drouet sur un petit pont, poursuivons la piste cyclable sur la gauche, Nous ne passons pas trop loin de la ferme château de la Ville Guérif [Maison de notable, dite Château de la Ville-Guerif,
datant de la fin du 2ème quart du
19ème siècle. D'après Henri Frotier
de La Messelière, elle a été édifiée en 1846 pour un membre de la
famille du Breil de Pontbriand (de 1842 à 1846 d'après le Guide Flohic). Protégé par un haut mur de clôture, le château de la Ville-Guerif
présente un imposant logis de style néoclassique et de type ternaire
conçu sur un plan double en profondeur avec couloir. Divisé par deux
murs de refend portant chacun deux souches de cheminée massives, ouvert
sur les quatre côtés et couvert d'un toit à croupes, il est composé d'un
sous-sol partiel, d'un rez-de-chaussée surélevé, d'un étage carré et
d'un comble.
Aspectée au sud-ouest et précédée d'un large perron, la façade
antérieure est rythmée par trois travées de baies régulières et est
animée par un avant-corps circulaire à toit-terrasse sur chaque angle,
chaque
avant-corps étant ajouré d'une travée comprenant une fenêtre
surmontée d'un fronton-pignon triangulaire au rez-de-chaussée.
Aspectée au nord-est, la façade postérieure est rythmée par cinq travées
de baies régulières, les trois travées centrales en léger ressaut étant
réunies sous un large fronton-pignon triangulaire agrémenté d'un
écusson armorié en bas-relief. La cage d'escalier, située au droit de
l'entrée, abrite un escalier tournant à retours monumental à deux volées
séparées par un repos (une première volée centrale, une deuxième volée
double à montées parallèles). https://patrimoine.region-bretagne.fr/gertrude-diffusion/dossier/maison-de-notable-dite-chateau-de-la-ville-guerif-tregon-fusionnee-en-beaussais-sur-mer-en-2017/354a4247-cf68-42d8-bcaf-5cbad589d082 ]. Prenons la route d'accès à la ferme, puis la D26 sur la gauche et enfin sur la droite la piste
cyclable en direction du Cap Fréhel et de Matignon, passons deux petites barrières, traversons un bois, puis de nouveau deux petites barrières, faisons un esse gauche-droite pour traverser au passage piéton la D 768. Au calvaire prenons la rue de droite bordée d'une rangé d'arbres, nous traversons le Vieux Bourg de Trégon. Faisons un esse droite-gauche dans le vieux bourg, poursuivons tout droit et sortons du village pour retrouver les champs. Nous débouchons rue des vaux au hameau de la Ville Jaffray. Prenons à droite, traversons le ru du Vau que nous repérons grâce à un lavoir en mauvais état, le ru étant envahi d'herbes et de ronces. Traversons le hameau du Vaux et sortons de la zone d'influence de Trégon. Nous arrivons au carrefour en forme de Té, poursuivons par le chemin face à nous. Arriver au carrefour dans les
champs prenons à droite, le chemin devient sentier et longe la clôture d'une ferme (La Ville Manuel), nous débouchons sur la D 26. Nous faisons un esse, gauche-droite, sentier bordé par trois gros cailloux, nous retrouvons la mer et la Baie de Lancieux, passons une descente à bateau et contournons un centre ostréicole et un chantier navale par la droite, puis la station d'épuration nous marchons sur la digue qui a bien trois mètres de haut, (cela doit être impressionnant à marée haute, de l'autre coté de la digue qui n'est pas très large pour sa hauteur nous y trouvons également de l'eau d'infiltrations ou un ruisseau. On doit avoir l'impression de marcher sur l'eau. Nous arrivons au camping. Poursuivons par le chemin de droite, pour rejoindre la pointe de la justice, protégeant la plage de la Manchette. [Le nom
de cette pointe évoque les pouvoirs judiciaires de l’abbé de St
Jacut à l’époque médiévale, qui disposait du "droit de gibet" exercé à
cet endroit. De nos jours, on n’y exécute plus que le feu d’artifice du
14 juillet.
De cette pointe, on jouit d’une très belle vue sur les marais maritimes de Beaussais, sur Lancieux et le port du châtelet. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/65236-la-pointe-de-la-justice ]. Remontons la rue et passons devant l'entrée du camping, prenons la rue (chemin) de la Pissotte sur la droite, la rue n'est pas très large et en effet ressemble plus à un chemin bitumé. Un espace libre entre les maisons nous permet d'apercevoir la plage de la Pissote et le port. Nous arrivons à un carrefour en forme de Té prenons à
droite et longeons le parking, prenons après le N° 34 de la rue, le chemin de gauche, (rue des Sciaux). Laissons l'impasse des Sciaux, le chemin se rétrécie et trouvons un sentier sur la droite après le N°9, nous arrivons à l'impasse du Châtelet que nous prenons à gauche. Au parking de la plage je poursuis sur la gauche sans aller voir la source qui se trouve en bout de la route sans issu sur notre droite, après le calvaire. Face au N°21 de la rue nous prenons à droite le chemin des Landes, nous circulons entre les haies des propriétés et débouchons rue des Fresches que nous prenons à gauche, nous remontons entre les pavillons, à la rencontre de la rue des Fresches j'aperçois le clocher de l'église et décide d'en faire le tour, en prenant nos petites rues et sentier, nous nous sommes pas aperçu que nous étions à Saint Jacut [La plus ancienne trace connue de présence humaine est le menhir
couché
qui se trouve au pied de la Pointe du Chevet : il date du Néolithique.
Les traces d’une cabane circulaire, identifiées sur l’îlot de Grande
Roche, datent de l’Âge du Bronze ancien final (2600 à 2000 av. J.C.).
Quant au village coriosolite de l’île des Ebihens, il fut occupé du
IIème siècle av. J.C. à la fin du Ier siècle ap. J.C.. Sur un îlot des
Haches, au nord des Ebihens, une sépulture gauloise a été mise à jour,
montrant une petite nécropole à inhumation contenant sept squelettes.
Pour la période allant du IVème au XIème siècle aucuns vestiges ni
documents n’apportent de témoignage sur le site de Saint-Jacut.Une
tradition, fondée sur un manuscrit latin anonyme du XIème siècle,
rapporte qu’un moine chrétien nommé Iagu aurait créé un ermitage « en
l’Isle de Landoac », lieu qui correspondrait à notre site. Sous la
poussée de « la peste, la famine, la guerre civile et étrangère », ce
religieux serait venu de « l’île de Bretagne » avec sa famille composée
de son père Fragan, sa mère Gwenn, sa soeur Creirvie et ses deux frères,
Guénolé et Guéthenoc. Aucune archive n’atteste cette tradition. Iagu
aurait vécu ici jusqu’à sa mort au début du Vème siècle.L’histoire
certaine d’un lieu voué à ce saint commence au tout début du XIème
siècle, quand l’abbé Hinguethen fonda à l’emplacement de l’actuelle
abbaye un monastère d’hommes appliquant la règle de saint Benoît. Le
culte de saint Jacut s’y développa et se répandit même dans toute la
Bretagne.Jusqu’en 1471 le monastère fonctionna sous la gouverne d’un
abbé élu, autorité spirituelle, mais aussi gestionnaire du « temporel »,
c’est-à-dire des biens et revenus dont on avait richement doté son
couvent au fil du temps. Ces donations, situées
dans toute la Bretagne,
comprenaient aussi bien des revenus d’églises que des exploitations
agricoles ou des « dîmes ». C’est au cours de la première moitié du
XIVème siècle que le monastère bénéficia de la protection du duc de
Bretagne et également de celle du Roi de France. Dès lors ses armes
furent celles de la maison de Bretagne : « d’argent semé d’hermines de
sable ». Les religieux firent souvent l’objet d’agressions violentes au
cours de la guerre de Succession de Bretagne (1341-1365). C’est entre
1390 et 1471 que le monastère vécut sa période la plus faste, grâce à la
bonne gouvernance de ses abbés, parmi lesquels, de 1443 à 1461,
Guillaume Milon fut le plus brillant. Lire la suite de cette période sur le site internet.
La naissance de l’ostréiculture vers 1870 permit de rationaliser la
production de ce précieux fruit de mer. Mais la pêche du maquereau
restait pour le plus grand nombre un moyen essentiel de subsistance
saisonnier. La terre procurait froment, orge et blé noir. On cultivait
aussi le lin. L’élevage concernait vaches, moutons et cochons. En vertu de la loi Guizot de 1833 une école de garçons fut construite à
Saint-Jacut de 1839 à 1842. Cette capacité d’instruire contribua à
élever le niveau social du village. De nombreux enfants furent dès lors
orientés vers des études maritimes qui leur permirent d’obtenir un
brevet de capitaine au long cours ou de cabotage. Bien rémunérés ces
marins investirent dans leur habitat. C’est ainsi qu’à partir de 1850 de
nouvelles maisons furent construites, tandis
que de nombreuses maisons
de pêcheurs étaient améliorées par rehaussement et remplacement de la
couverture de chaume par des ardoises.Dès la moitié du XIXème siècle le
tourisme balnéaire s’installa, créant de nouvelles ressources pour la
population. Des résidences secondaires furent construites. Tout au long
du XXème siècle le village se développa grâce au tourisme. La presqu’île
où il n’y avait autrefois que le bourg et quelques hameaux, se couvrit
de maisons de vacances. L’agriculture disparut totalement, puis la pêche
vers 1980 … https://www.mairie-saintjacutdelamer.com/decouvrir-saint-jacut/presentation/ ]. Faisons le tour de l'église [L’église paroissiale avait été reconstruite de 1725 à 1729. Puis de 1839
à 1841 elle fut agrandie par addition d’un transept. En 1842-43 on lui
donna une « tour à cloches » en façade. Au début du XXème siècle
l’édifice
était bien délabré. En 1928 le recteur Jules Gourio décida
d’en construire une nouvelle, apte à recevoir tous les paroissiens
d’été. Le projet aboutit grâce à la volonté et à la générosité des
Jaguens. Elle fut bénie avec faste le 31 juillet 1932. https://www.mairie-saintjacutdelamer.com/decouvrir-saint-jacut/presentation/ ]. Revenons sur notre chemin et débouchons rue de la Houle Caussel, à l'angle d'un parking prenons cette dernière sur la droite, au rond point nous descendons vers le port. Après une palissade en bois, nous trouvons un muret en pierre supportant un sentier grimpons la marche et
longeons le claustra en bordure de la falaise, nous faisons le tour de la pointe Saint Awawa [Saint Jacut de la Mer est une presqu’île authentique, presque parfaite.
Celle qu’on appelle « l’Isle » s’inscrit dans une large baie variée et
complexe : la baie des Ebihens au centre d’une côte d’émeraude si riche
en couleur.
Extraie de wikipédia ; D'une superficie de 3 200 m2 environ surplombant de 20 m l'Arguenon au fond de l'estuaire duquel il est installé. Il occupe un éperon rocheux constitué de micaschistes et traversé par un banc de dolérite, bordé au nord et à l'ouest par l'Arguenon et à l'est par un thalweg assez escarpé. Les trois quarts de la superficie du château sont fouillés. Six phases principales d’aménagement peuvent être discernées. En 2005
sont découverts dans les parties subsistantes d'une chambre basse, à
proximité de la
grande salle nord, les vestiges de peintures murales
d'un décor de faux appareil en polychromie inversée à joints blanc
dédoublés sur fond d'ocre rouge avec un décor de merlettes dans le
centre sur les murs nord et sud, et d'une fleurette stylisées sur le mur
est.
royales
françaises, laissent entrevoir un commanditaire de haut rang,
probablement dans l’orbite des premiers ducs capétiens.
un niveau de caves. Une cuisine complète bientôt le logis à
l’ouest. Un nouveau de corps de bâtiment est installé contre la
courtine occidentale. La simplicité de son architecture et de ses
aménagements permet de l'identifier comme abritant les communs. Face aux
communs, un grand corps de bâtiment forme un retour du logis adossé à
la courtine orientale. Ce bâtiment est agrémenté d'une galerie de bois, accrochée à la façade. Un puits est creusé au centre de la cour.
Le
bâtiment résidentiel fait l’objet de transformations importantes lors
de la quatrième phase, sans toutefois que les fonctions des différentes
pièces soient modifiées, ni la structure même du bâtiment. Les
agrandissements du logis entraînent une modification au moins partielle
des communs. Cette réfection totale peut être située vers le milieu du XVe siècle. Les communs sont également restructurés lors de ces travaux. Une
grande partie des bâtiments est dédiée au cheval ou à son entretien. Une
construction en retour au sud des communs est
interprété comme une
écurie. Elle semble n’avoir pu abriter que quelques chevaux,
probablement les bêtes les plus remarquables et de plus de valeur. Cette
construction est contemporaine et concomitante de la mise en place d’un
véritable appartement résidentiel qui, bien que situé dans un espace
non noble, bénéficie d’un aménagement soigné (cheminée, sol de carrelage). Enfin, ces constructions sont liés à la transformation de la forge et à l’établissement d’une maréchalerie.
C’est donc tout l’angle sud-ouest du château qui est alors voué au
cheval. Une telle importance doit être
mise en relation avec le statut
du site à partir du milieu du XVe siècle et le rang très élevé de Françoise de Dinan, dame du Guildo, épouse en premières noces de Gilles de Bretagne, frère du duc, puis en secondes noces du comte Guy XIV de Laval. Cet ensemble remarquable constitue un exemple unique pour cette période, dans l’état actuel des connaissances.
On note également l'aménagement d’un véritable bastion d’artillerie à la fin du XVIe siècle,
englobant les vestiges de l'ancienne tour polygonale sud-ouest. Cette
transformation peut être mise en relation avec les éléments déjà relevés
dans les autres secteurs d’étude, attribuables aux guerres de la Ligue.
Ils témoignent de l’adaptation des anciennes places fortes aux
nouvelles techniques de combat, par la construction de ce bastion chargé
de défendre l’entrée du château et de commander le passage sur
l’Arguenon. Cette position stratégique et puissamment défendue explique
mieux les nombreux combats
relatés pour le contrôle du Guildo entre 1590
et 1598, et la violence de ceux-ci.
Révolution, le château est vendu le et sert de carrière de pierres durant le XIXe siècle.
wikipédia]. Reprenons notre balisage Blanc et Rouge, nous débouchons après avoir traversé le parking, et prenons à droite la route du Vieux Château, nous entrons dans Le Guildo [sur les bords de l’Arguenon se dresse ce port aux grandes maisons à étages, le plus charmant de la Côte d’Émeraude.
Il fut le plus important de la côte derrière celui de Saint-Malo
jusqu’au 19e siècle. Si vous passez à marée basse, l’estuaire de
l'Arguenon prend une forme fascinante.En descendant l’estuaire du port du Guildo, vous croiserez les pierres sonnantes, de gros blocs d’amphibole qui émettent un son métallique en les frappant avec un galet. En 1758, le sable blanc de la Grande Plage se couvre de sang.
Les forces britanniques tentent une incursion
sur le territoire
français en débarquant sur les plages de la Côte d’Émeraude, avec pour
objectif d'attaquer Saint-Malo. Mais les garde-côtes empêchent les
Anglo-Saxons de traverser l'Arguenon à marée basse et les poussent à
Saint-Cast où les troupes françaises les attendent. Sous le feu des
Français, la bataille s'engage, obligeant les Britanniques à rembarquer,
en laissant sur la Grande Plage plus de 2 000 soldats morts…https://www.cotesdarmor.com/a-voir-a-faire/patrimoine/villes-et-villages-classes/les-stations-
balneaires/saint-cast-le-guildo/ ]. Nous longeons l'ancien Couvent des Carmes (que l'on verra mieux lorsque l'on s'éloignera) [L'ancien couvent des Carmes du Guildo surplombe l'Arguenon au croisement
d'une ancienne voie romaine. Sur ce site se sont succédés un port
d’aumône du XIIIe siècle, une collégiale du XVe siècle puis un couvent
des grands Carmes XVII. Il subsiste aujourd’hui la maison conventuelle
et les ruines de l'église et du cloître. https://patrivia.net/visit/cotes-d-armor-ancien-couvent-des-carmes-du-guildo ]. Poursuivons notre descente jusqu’à la D 786 que nous prenons à droite. Traversons l'estuaire, tout de suite après le pont nous trouvons un escalier nous permettant de descendre sur le parking à bateaux du port. Nous avons
une belle vue sur le château. A marée basse la route est bordée d'une vasière. Nous avons une pancarte sur les pierres sonnantes. Hors mis les pierres bordant le quai et autour d'une plaque d'égout je n'ai rien vu et pas compris ou cela se trouvais. En tout cas les maisons bordant l'estuaire sont magnifiques. Prenons la rue de droite, rue des pierres sonnantes, après les maisons nous retrouvons le chemin bordée de bois et de champs. J'aurais regardé la carte un peu plus attentivement je me serais aperçu que les pierres
n'étaient pas dans la direction de la pancarte, mais sur le GR. [Les pierres sonnantes sont situées à Notre-Dame du Guildo,
éparpillées sur la plage au lieu-dit Goule d’Enfer à proximité du GR34.
Elles ont la particularité de donner un son métallique lorsqu’on les
frappe avec une autre pierre.
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Vasières,
falaises rocheuses, dunes, pelouses rases, fourrés arrière-dunaire,
marais littoraux, boisements et prairies y composent une mosaïque de
milieux naturels des plus variés où végétations et faunes originales se
côtoient à peu de distance.
Dans
cette zone humide d’intérêt écologique majeur, les marées jouent un rôle
fondamental. Au jusant, les eaux marines se retirent et dessinent, au
fil des chenaux de marées, de longs méandres. Sous
l’action de la houle, du vent et des embruns, les falaises de schistes
et de gneiss, découpées de mille formes, sont devenues surplombs, arches
ou récifs. Au printemps, alors que l’atmosphère retentit du chant des
oiseaux, de somptueux tapis d’orchidées fleurissent dans les prairies. https://www.conservatoire-du-littoral.fr/siteLittoral/314/28-tertre-corlieu-22_cotes-d-armor.htm ]. Poursuivons notre fil conducteur
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De cette pointe, on jouit d’une très belle vue sur les marais maritimes de Beaussais, sur Lancieux et le port du châtelet. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/65236-la-pointe-de-la-justice ]. Remontons la rue et passons devant l'entrée du camping, prenons la rue (chemin) de la Pissotte sur la droite, la rue n'est pas très large et en effet ressemble plus à un chemin bitumé. Un espace libre entre les maisons nous permet d'apercevoir la plage de la Pissote et le port. Nous arrivons à un carrefour en forme de Té prenons à
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La défense des côtes, devenue impérieuse sous le règne de Louis XIV,
conduisit Vauban à prescrire l’édification d’un ouvrage militaire sur
l’île des Ebihens. Afin de repousser toute tentative de débarquement une
« tour de mousqueterie » fut construite de 1694 à 1697 sur le plus haut
point de l’île,.
La Révolution donna un coup fatal au monastère. Les derniers religieux furent chassés, les bâtiments d’abord loués puis vendus, furent ruinés, de sorte qu’en 1810 il n’en restait plus que les fondations. Sur celles-ci seront construits, à partir de 1835, des bâtiments d’habitation, qui furent vendus en 1875 à une congrégation religieuse de femmes. Une abbaye vit le jour à l’emplacement du vieux monastère, perpétuant ainsi la vocation spirituelle du lieu …
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La Révolution donna un coup fatal au monastère. Les derniers religieux furent chassés, les bâtiments d’abord loués puis vendus, furent ruinés, de sorte qu’en 1810 il n’en restait plus que les fondations. Sur celles-ci seront construits, à partir de 1835, des bâtiments d’habitation, qui furent vendus en 1875 à une congrégation religieuse de femmes. Une abbaye vit le jour à l’emplacement du vieux monastère, perpétuant ainsi la vocation spirituelle du lieu …
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Ce littoral original évolue rapidement (à l’échelle naturelle) et tend
vers l’alignement des côtes. En effet, l’absence d’un courant
suffisamment fort fait que le fond de baie « engraisse ». Le sable s’y
accumule et se fixe derrière les points d’ancrage. Ce fut le cas pour
l’île que fut St-Jacut, c’est le cas pour les Ebihens. Un cordon de
sédiments se forme et se renforce (tombolo). La terre avance sur la mer.
Il y a bien longtemps, la côte était plus éloignée qu’actuellement ; le
Plessix-Balisson était presque en bord de mer. https://www.cirkwi.com/fr/circuit/37062-le-patrimoine-maritime-de-st-jacut-de-la-mer
Au nord de la presqu'île se trouve l'archipel des Ébihens, qui fait partie de la commune. L'îlot de La Colombière, après avoir été une
carrière de granite depuis au moins le XVIIe siècle, est un site pittoresque classé depuis le . « Après
un changement de propriétaire en 1958, et malgré la convoitise de
nombreux plaisanciers, elle retourne au domaine public par expropriation
en 1984, avant de devenir une réserve gérée par la Société pour l'étude et la protection de la nature en Bretagne (SEPNB) ». wikipédia ]. Traversons le parking et poursuivons en face par le Boulevard du Chevet, nous arrivons à une fourche prenons la voie de droite, passons
sous le portique, longeons l'immense parking et prenons le petit sentier à notre droite pour faire le tour de la pointe du Chevet. [La presqu’île de Saint-Jacut-de-la-Mer, sur la Côte d’Émeraude dans les
Côtes-d’Armor, connue pour ses onze plages, se visite par son sentier
côtier. Le tour de 6 km sur la pointe offre un bel aperçu. La presqu’île se dévoile au fil des plages et selon les marées. Lorsque
la mer est basse, les pêcheurs à pied se courbent pour ramasser les
coquillages. Avec, au fond de la baie, les parcs mytilicoles de
Saint-Cast-le-
Guildo. Quand l’eau remonte, on peut admirer ses couleurs
émeraude.
Une stèle, visible sur la pointe du Chevet, rappelle l’histoire de
légionnaires ayant pris la mer le 19 juin 1940, lors de la Seconde
Guerre mondiale. Face à l’avancée des Allemands en Bretagne, les six
officiers de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère et le
général Koenig réussissent à monter à bord d’un bateau avec un
marin-pêcheur, à Notre-Dame-du-Guildo. Celui-ci les emmène jusqu’à
l’archipel des Ébihens. Ils rejoignent ensuite Londres, en passant par
Saint-Briac-sur-Mer et Jersey. https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-jacut-de-la-mer-22750/a-saint-jacut-de-la-mer-cette-balade-sur-la-pointe-du-chevet-va-de-plage-en-plage-94ca64ca-cbbb-11ed-b318-0ff01a0b45d9 ]. Nous revenons coté de la baie de l'Arguenon et tournons ainsi une nouvelle page de notre itinéraire, devant nous la pointe de Saint Cast, Longeons la plage des Hass (quelques marches à grimper), puis la pointe du Bechet, (petite pointe protégeant une plage
à marée basse), poursuivons en longeant la petite baie de La Blanche et sa plage. Longeons sur la digue le boulevard de la Blanche et poursuivons par le passage du même nom, devenant par la suite boulevard des dunes ou nous marchons sur un trottoir. Passons le rocher plat, nous arrivons au rond point comportant le monument en commémoration de cessez le feu en Algérie. Nous prenons à droite la rue du Ruet, passons sous le portique, et arrivons au parking de la plage ou nous trouvons un sentier nous faisant remonter la falaise le
long d'une propriété privée. Derrière le mur nous apercevons un puits avec une magnifique potence en granite. Un peu plus loin une chapelle. Nous poursuivons par la plage de Vauver, après un passage entre bois en bordure de la falaise et les champs, nous longeons l'estuaire de l'Arguenon [Cerné entre deux châteaux, l’Arguenon serpente langoureusement vers la
mer. Son estuaire dévoile ici ses recoins verdoyants et nous livre ses
richesses historiques. Sa longueur de son cours d'eau est de 53,4 km.
Il naît sur
la commune du Gouray en Côtes-d'Armor et se jette dans la
mer à côté de Saint-Jacut-de-la-Mer, sur la commune de Créhen, dans la Baie de l'Arguenon.
L'Arguenon est très large entre Jugon-les-Lacs et Plorec-sur-Arguenon. Le barrage de Ville-Hatte construit en 1972 pour alimenter en eau potable le département a créé une vaste retenue d'eau de plus de 10 km, le lac d'Arguenon.
Il se dirige vers le nord-est de sa source jusqu'à
Jugon-les-Lacs, nord
entre Jugon-les-Lacs et Plorec-sur-Arguenon,
nord-est à nouveau entre Plorec-sur-Arguenon et Plancoët et nord-nord-est de Plancoët à son embouchure.
Lors de marées de fort coefficient, un petit mascaret remonte le fleuve, jusqu'à la hauteur du pont du Guildo.wikipédia.
L’estuaire
de l’Arguenon s’étend de la pointe du Château Parlant (située à environ
500 m en aval du Château du Guildo) jusqu’au barrage (clapet) antimarée
sur la commune de Plancoët. Avant la
construction de ce dernier et des
seuils des moulins, la marée se faisait probablement ressentir jusqu’à
l’amont du bourg. L’estuaire de l’Arguenon forme avec l’affluent
estuarien du Guébriand un vaste ensemble naturel.
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La
richesse écologique remarquable de ce joyau de la côte d’Emeraude fait
partie de la zone Natura 2000 de la baie de Lancieux et de l’Arguenon.
Le projet de Parc Naturel Régional Rance Côte d’Emeraude l’a identifié
comme un écosystème exceptionnel. De nombreux habitats y sont protégés :
marais salés, vasières littorales, replats boueux… Peu considérés, ces
habitats sont pourtant essentiels : les marais salés produisent plus
qu’un champ de maïs ou qu’une forêt tropicale. Les feuilles finissent
par être consommées par de très
abondants petits crustacés, proies
d’oiseaux limicoles et de poissons. Les étendues de vases découvrant à
marée basse semblent des déserts. Pourtant la vie prolifère, invisible :
des milliards d’algues microscopiques tapissent la surface et
produisent une incroyable quantité de matière végétale broutée par les
mulets. Ces micro-algues sont exportées le long de l’estuaire jusqu’en
baie de l’Arguenon. Elles servent alors de nourriture à des vers marins
(proie de poissons) ainsi qu’aux coquillages sauvages (coques,
palourdes) ou
cultivés (moules et huitres). Des études ont montré que la
conchyliculture et la pêche dépendaient étroitement de ces marais
estuariens. Si la qualité de l’eau est bonne il faut rester vigilant
face aux rejets de nitrates et pesticides. De très nombreux poissons colonisent l’estuaire durant toute la belle
saison. Mais ne cherchez pas à faire des pêches miraculeuses car il
s’agit de petits juvéniles de quelques mois. En revanche, si vous
consommez un bar sauvage ou une sole, dites-vous qu’ils sont passés par
un estuaire… on y trouve
également Des poissons migrateurs, Des oiseaux aquatiques… et Une colonie de phoques, trois
phoques veaux marins sont présents tout au long de l’année dans
l’estuaire. L’an dernier une naissance a été observée, mais la mère
dérangée l’abandonna sur une grève. Si on les observe le plus souvent au
port du Guildo, ils remontent fréquemment en amont jusqu’à la Duchais
et dans le Guébriand. À marée basse ils se reposent sur les bancs de
sable et à marée haute, festin de mulets assuré. https://www.saint-lormel.fr/bellenraye.html]. Nous arrivons à la pointe du "château Parlant" et au château en ruine du Guildo (Attention le balisage
est parcimonieux et nous trouvons quelques sentiers dans ses bois prochent du village pouvant nous faire perdre notre fil "blanc et rouge" [Le château du Guildo se découvre par surprise, au détour du chemin de randonnée. le château du Guildo fût probablement édifié au début du XIIIe siècle
puis reconstruit à la fin du XIVe. Il sert alors à contrôler le
franchissement de l'Arguenon. Le site connaît son apogée au XVe siècle.
Il devient la propriété de Françoise de Dinan, unique héritière de
plusieurs grandes familles bretonnes et épouse de Gilles de Bretagne,
frère du Duc François Ier. L'histoire de cette forteresse est
inextricablement liée aux événements marquants du Duché de Bretagne. Le château du Guildo est l'un des rares sites de l'époque médiévale à
avoir fait
l'objet de fouilles archéologiques approfondies, ce qui a permis de comprendre les étapes successives de la construction du
monument ainsi que les modes de vie et les activités au sein du
château. le Département des Côtes d'Armor a acquis le château du Guildo en 1981.
Le site abrite une hêtraie littorale et une zone humide de pré salé,
aujourd'hui classés sensibles. https://cotesdarmor.fr/decouvrir-les-cotes-d-armor/le-patrimoine-departemental/le-chateau-du-guildo
Pour les périodes les plus anciennes, une occupation dès le XIIe siècle
est maintenant attestée. La nature exacte de cette occupation reste
cependant incertaine. Le plan d’une maison mixte de grandes dimensions a
pu être reconnu. Celle-ci est construite pour partie en pierre, et pour partie en matériaux périssables. La découverte de
mobilier équestre dès 2003 laisse supposer la présence de cavaliers et donc sans doute de nobles sur le site. L’emploi de la maçonnerie
dans la construction du pignon ouest est également le signe d’une
relative richesse. Aucune structure défensive ne peut cependant pour
l’instant être rattachée avec certitude à cette première phase dont on
ignore l’organisation spatiale.
XIIe – XIIIe siècles
La
phase suivante voit l’installation du premier château de pierre, dont
subsistent partiellement les vestiges d’un logis adossé à la courtine nord. Trois étapes d’aménagement peuvent être distinguées, toutes antérieures au dernier tiers du XIIIe siècle.
La qualité de la construction, la richesse des décors peints mis au
jour et le plan général du château, inspiré des réalisations XIVe siècle
La troisième phase fait suite à la destruction du château vers le milieu du XIVe siècle, probablement lors de la guerre de Succession de Bretagne (1341-1364). Après une phase d’abandon, le château est reconstruit dans le dernier quart du XIVe siècle
probablement. Le front nord voit la construction d’un nouveau logis,
réutilisant partiellement les vestiges des constructions précédentes. Ce
logis se compose d’une grande salle basse, et d’un ensemble
d’appartements sur trois niveaux installés à l’est. L’ensemble est
construit sur XVe siècle
La remise en défense du château lors de la Guerre folle entre la Bretagne et la France à la fin du XVe siècle, évoquée par une source documentaire, est également mise en évidence par l'archéologie. Les
communs voient leur toiture démontée et remplacée par une galerie de bois dont les poteaux transpercent les sols. Une poterne
et un poste de garde contrôlant les entrées sont également aménagés. De
même les caves sous le logis nord sont réaménagées pour recevoir des
chevaux supplémentaires, ainsi que leur fourrage.
Ces données apportent un éclairage sur l’emploi du bois dans les
architectures défensives et de siège, généralement très peu documenté.
La destruction du château durant les guerres franco-bretonnes de la fin du XVe siècle,
déjà attestée par les textes et les nombreuses traces
de
reconstruction, est confirmée par la fouille de niveaux archéologiques
indubitablement liés à une destruction violente par fait d’armes.
L’abondant mobilier monétaire dans les niveaux de destruction permet,
avec l’analyse des sources documentaires, de situer la prise du château
au cours de la campagne de Louis Ier de la Trémoille (Louis II et non Louis Ier son père mort en 1483) sur la côte nord de la Bretagne en 1489. Le châtelet
est rasé au niveau du sol de la cour, entraînant la destruction de la
forge. La tour polygonale est
incendiée, de même que le logis. Les
communs, déjà en partie détruits pour la remise en défense sont ruinés,
ainsi que l’écurie.
XVIe siècle
Ni
les communs ni l'aile nord du logis nord ne seront reconstruits. La
nouvelle résidence se concentre alors sur l'aile orientale. Une remise
en défense du château au cours du XVIe siècle n'apporte à celui-ci que des modifications mineures (mise en place de remparts dans les salles basses).
XVIIe siècle
Assiégé plusieurs fois pendant les guerres de la Ligue,
le château subit des dégâts importants. Il est progressivement
abandonné et tombe lentement en ruine. Sa cour est affermée et mise en
culture de maïs
dès 1770. La mise au jour d’une probable porcherie dans la cour, bien
qu'anecdotique, illustre bien le lent déclin et l’abandon progressif du
site aux XVIIe – XVIIIe siècles. Affermé du XVIIe siècle à la Les pierres sonnantes sont, comme pour beaucoup de pierres bretonnes,
associées à une légende. Ici, elles font référence à
Gargantua qui
aurait passé une partie de sa vie en Bretagne et aurait laissé des
traces. La légende raconte que ces pierres sont issues d’une indigestion
de Gargantua qui aurait avalé ces pierres et revomit. https://www.cotesdarmor.com/fr/fiche/patrimoine-naturel/les-pierres-sonnantes-saint-cast-le-guildo_TFOPNABRE022FS0000V/ ]. Nous passons au pied du château du Val d'Arguenon, et avant d'arriver à notre plage isolée des quatre Vaux nous avons quelques marches à gravir. A marée haute on doit se mouiller les pieds pour atteindre les marches, nous sommes à flanc de falaise c'est impressionnant, on se croirait à la montagne. La Plages des Vaux se découvre dans le font d'une vallée profonde et étroite coincé entre les falaises, le fond
est occupé par un camping et un petit port de sable... Plutôt un port-parking, nous y trouvons des bateaux amphibies servant au ramassage des moules de bouchots.
Les bateaux amphibies sont des navires à roues, allant sur terre et en mer.
Cette technologie permet de pouvoir conduire les bateaux directement de chez soi jusqu’à une rampe de mise à l’eau.
Ces chalands polyvalents sont réalisés pour la mytiliculture et
l’ostréiculture, permettant à leur propriétaire de se rendre sur des
parcs peu accessibles.
Grâce à ces grandes roues (diam 1650) et leurs 4 roues motrices et
directrices hydrauliques, ils peuvent passer de la terre à l’eau quel
que soit les fonds.
Les bouchots sont nés de la contraction de « bout choat » (clôture en bois).
La
principale caractéristique est d'éviter le contact avec le sol, donc
avec le sable et tout autre parasite comme les crabes. Le Bouchot est un pieu de chêne ou de châtaignier qui sert de support
pour l'élevage des moules qui sont utilisés le plus souvent dans la baie
St Jacut de la mer ou Baie de Cancale .Cette technique est utilisée
également en Atlantique et dans d'autres zones de production de moule en
Europe. La récolte a
lieu de juillet à mars, saison où la moule est la plus abondante sur les
étals.
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Le plus des photos
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ;
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