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Km temps arrêt vd vg dénivelé
IDP 110 HKG
Hier, en regardant la télé, la météo annonce des orages, et les
infos régionales annoncent que le petit train de la Rhune en rénovation depuis
huit ou neuf mois n’ouvrira que demain 3 juin. Je m’endors sur le fait que si
le temps est comme aujourd’hui je passe au pied de la montagne, sans passer par
le sommet, il m’avait semblé me souvenir que le GR avait une dérivation. Ce que
je prends pour une dérive c’est le GR 8 mais sur mes extraies de cartes papier
je ne vois pas le numéro.
Ce matin, il fait beau, pas un nuage dans le ciel, je n'ai aucun prétexte pour ne pas grimper là-haut. Seul mon genou pourrait servir d’argument, j'ai une gêne par moment mais avec la pommade et la genouillère cela passe bien. Je ne regarde pas la carte et sur place, je fus surpris. Mon gars tu as mal étudié ta carte. Je l’ai peut être étudié cet hiver lorsque tout allait bien ; puis j’ai oublié. Lorsque je trouve mes ébergements je regarde la carte juste pour la distance, pas pour les difficultés. La Rhune domine la région de ses 900 mètres. Heureusement qu’il fait beau, sinon j’aurais cherché longtemps le chemin au pied de la montagne, et je me serais peut être trompé avec le GR 8. Le seul chemin évitant ‘’la grimpette’’ c’est un PR. Le GR 10 monte tout de même à 541 mètres, le sommet étant à 900 mètres mais le GR n’y passe pas.
Il fait très beau, je dois monter à la Rhune, montagne que je
pense être toute proche. Il me faudra toutefois, pour arrivée à Sare, un
peu plus de 2 heures, Je retrouve mon Gr
10 à la sortie de Ainhoa, mon gîte d'un soir n'étant pas sur le parcours. Je le
rejoins en coupant la D 20 et prend la rue Dantxarinea, après le bitume et une
grimpette d'entrée de balade, juste pour nous mettre en jambes, nous entrons
dans le quartier Rokos ? Le quartier ? Doit avoir une autre
signification que chez nous, parce que la route est enclavée entre deux talus
et je ne vois pas de maisons. Nous arrivons à un carrefour mal foutu (proche de
Arbonakoborda sur la carte) carrefour avec une ferme et des serres, poursuivons
tout droit. A la fourche suivante nous avons un panneau d’information,
poursuivons tout droit. La route débouche dans la plaine, nous apercevons la
Rhune sur la gauche. La route descend et nous arrivons à un embranchement pour
une maison avec un petit terre plein, poursuivons la descente qui serpente
agréablement sur le flanc de la colline. Nous sommes dans le quartier Amikueta,
traversons le pont au dessus d’un ruisseau et regrimpons de l’autre coté, nous
arrivons à une fourche ou nous retrouvons le GR 10. Prenons à gauche la rue
sans issu. Le bitume disparaît pour faire place au chemin et descendons vers la
rivière
Nivelle par un chemin peu facile en sous bois qui parfois lors d'orages
doit servir d'écoulement. Il est fortement raviné. Nous passons
à côté d'une prise d'eau pour le moulin situé un peu plus bas. Je descends le talus,
longe le départ du canal, pour la photo de la cascade. J’ai du mal à remonter.
Il faudra bientôt contourner l'ancienne pisciculture et le vieux moulin
(Urrutieneko Errota) pour accéder au pont
sur la Nivelle (pont en béton d'URRUTIENEKO errota). Nous changeons de
rive. Le chemin est
agréable et possède de beaux arbres. Nous arrivons sur la D 4 au niveau du Pont
du
Diable (autre dénomination ZUBIBERRI
mais également Pont Rouge),
coupons la D4, faisons un petit esse gauche-droite, longeons le parking, puis
nous traversons un espace herbeux le
long de la rivière planté de chênes, Le chemin est agréable même si quelques gros arbres tombés au
sol nous oblige à quelques contorsions. Profitons de cet instant d'ombre et de
fraîcheur. Nous longeons la frontière sans nous en apercevoir, pardons, nous
passons deux bornes frontière (lorsque l’on est là, nous sommes à vol d’oiseau
très proche de notre point de départ). Après avoir traversé une route, nous sortons
de la foret et apercevons une nouvelle fois la maîtresses des lieux. Elle semble
toute proche. Je cherche le chemin que nous allons prendre. De toute façon, il
me semble impossible de passer vers les roches en forment d’aiguille émergeant
sur la droite. L'approche devient de plus en plus longue. Ce
n'est que de la
route pendant plus d'une heure. C'est également relativement
plat, on n'a donc pas vraiment la sensation d'avancer, et c'est très pénible. A l’angle d’une maison, la
route fait fourche, nous prenons à droite, face à nous la montagne. Mes yeux ne
ce détachent plus de ce pic cherchant à percer le ciel qui est aujourd’hui
d’azur, je cherche toujours un chemin pour monter là haut, je cherche aussi ou
pourrais bien passer le petit train. Je cherche et ne vois rien. A la fourche
poursuivons tout droit, passons quelques maisons isolées. Je loupe la
bifurcation du GR prenant un chemin non bitumé entre deux maisons sur la
gauche. Remarquer les clôtures en dalles de pierres brutes. Je poursuis la
route, à la fourche prend à gauche, débouche sur la D 306, ce qui me permet de
voir le pont romain de Teilariako Zubia traversant le ruisseau de Portua. Nous
entrons dans Sare [la devise
du village est «
Saran astia » qui signifie à « Sare on a le temps ». Le village de Sare dispose de 36 km de frontière avec nos voisins du pays
basque sud. Pendant plusieurs années, le village s’est développé grâce
au « Gauazko lana » : le travail
de la nuit. Sare était un
haut-lieu de la contrebande. Les basques passaient d’un côté de
l’autre de la frontière pour transporter des marchandises : alcool, tabac,
nourritures, animaux… Ils traversaient les cols avec leurs espadrilles aux
pieds afin de ne pas faire de bruit et de ne pas être
repérés par les
douaniers. https://www.en-pays-basque.fr/territoires-et-destinations/vallee-de-la-nivelle/sare/
. Malheureusement je n’ai pas le temps. Ayant vue une ville sur la droite j’ai
cru être arrivé à Sare et que le GR évitait cette dernière, mais je ne suis
qu’à Istilarté. Prenons la D 306 sur
la gauche pour coller au GR, entre les arbres j’aperçois le vieux pont avec ses
deux arches ou il fallait passer. Traversons la départementale et à l’angle
d’une entreprise nous apercevons, trois ou quatre pierres fermant un chemin, la
voie devient un escalier, (je n’ai pas compté les marches, et
pas le courage de
redescendre pour les compter), avec un point d’eau dans le milieu de l’escalier.
Après les escaliers nous débouchons sur une route formant Té que nous prenons à
gauche sur un beau trottoir pavé comme l’escalier, la petite route est bordée
de belles maisons basques avec leurs clôtures en dalles de pierres brutes. Il me semble que c’est de la Lauze et l’entreprise qui
propose ce genre de clôture se trouve dans une ville toute proche d’ici.
Nous sommes dans les faubourgs de Sare, et arrivons à Lehenbizkai à l’entrée du
village au niveau de l’abri bus, nous prenons un chemin sur la droite le long
des haies. Nous descendons un escalier empierré avec un premier oratoire, puis
retrouvons le bitume. Nous passons un pont en dos d’âne, derrière, s’étageant
dans une petite vallée et le bord de la colline le village de Sare. Cette fois
ci je suis sûre que c’est elle, j’ai regardé la carte. Nous poursuivons tout
droit le long d’un muret
en
pierre sèche, par un large chemin pavé
de mauvaises intentions (on peu y laisser une cheville) tout le monde marche à
côté, sur un chemin parallèle en terre. Nous foulons les
pavés de l'ancienne galtzada (voie médiévale) avant d’arriver dans le cœur du village de Sare.
Nous grimpons une rue bitumé bordée d’un escalier constitué de longue marches
en pierre, (Autrefois, route incontournable pour accéder chez nos voisins ;
Aujourd'hui, sentier de loisir où démarrent de nombreuses randonnées en boucle
pour découvrir la commune et les alentours). Nous entrons dans le cœur de la
ville, une rue bordée de platanes et de restos. Il doit être onze heures, voilà bientôt deux semaines que je marche presque
seul et je suis surpris par le monde. Je suis saoulé, par le va et vient des
touristes, par la fatigue également, je ne me sens pas à ma place avec mon gros
sac à dos dans cette ville. Ici, ce n’est pas Saint Jean pied de Port, le
pèlerin et les randonneurs ne sont pas en nombre. Trop de touristes, trop de
belles voitures, porche, voitures
décapotables. C'est l'heure de chercher un resto, le village grouille comme une
fourmilière. Il me semble que l’on me regarde de travers. Je file, trop de regards aux terrasses des cafés et des
restaurants, trop de tout. Je fuis, cherche le GR 10, trouve le GR 8. Enfin je
retrouve ma trace, je passe l’église sans m’arrêter. [Sare possède à n’en pas douter un des plus belles églises du
Labourd d’ailleurs protégée au titre des Monuments Historiques depuis 1982. Le
cimetière attenant à l’édifice mérité également une halte car il témoigne des
traditions et savoir-faire basques en matière d’art funéraire. On peut ainsi
admirer différentes stèles à croix discoïdales remises au gout du jour à partir
des années 30. Les règles de réalisation suivent un rite précis puisque seule
la pierre tombale porte une inscription et la discoïdale est gravée de symboles
sur une ou deux faces. La
famille LAHET ; C'est dans ce site
exceptionnel qu'un nom s'impose : les LAHET. Cette famille d'ancienne noblesse
Navarraise connue depuis le début du XIIème siècle, prit part à la quatrième
croisade avec Louis IX et Thibaut
de Champagne et vint s'établir à Sare. On
pense que cette famille s'allia au Seigneur Garcie Arnaud d'Espelette qui
construisit la maison forte de "Harismendia" en 1289. Face à la mairie, le fronton "Temple à ciel ouvert",
inséparable du microcosme basque. De cette place partent des routes bordées de
platanes centenaires qui relient d'innombrables fermes à colombages, groupées
en une dizaine de hameaux, tel celui de Ihalar avec ses maisons fin du XVIème
siècle, début XVIIème siècle et sa chapelle Sainte Catherine fondée en 1481,
ainsi que celui de Lehenbiscay, remarquable pour ses maisons rurales à lorio
ainsi qu'un chapelet d'oratoires semés ça et là autant de prières. Ce paysage
est dominé par la rude masse des roches de la Rhune, montagne mythique du pays,
domaine des vautours, et des "pottok" . Un
document de 1505 donne la
liste de 81 maisons anciennes.
Sous la monarchie la
petite "République" de Sare bénéficia d'une quasi-autonomie, mais en
1793-1794, restée fidèle à l'église, elle connut un triste sort: toute sa
population fut déportée et le village rebaptisé : la Palomière. En 1794, lors
de la campagne de Pyrénées Occidentales, la Tour d'Auvergne "Premier
grenadier de France" s'illustra à Sare sur la hauteur de Sainte Barbe.
Puis en 1813, succéda l'invasion Anglo-hispano-portugaise. La deuxième moitié
du 19ème siècle vit le repli des troupes carlistes vaincues.
Durant le deuxième
Empire, Napoléon III et l'Impératrice Eugénie, firent de fréquentes excursions
aux grottes de Sare, et à la Rhune. Ce fut l'époque où tout ce que Biarritz
comptait de gens illustres venaient s'imprégner de l'authenticité d'un village
basque aux festivités légendaires : des princes de la Cour de Russie, Edouard
VII, Roi d'Angleterre, la Reine Nathalie de Serbie. Certains grands maîtres de
la pensée, tels W. Webster, Karl Bouda et H. Schuchard philologues, résidèrent
dans cette patrie du célèbre poète basque JB Elissamburu.
Après la seconde guerre mondiale :
Les visiteurs de marque furent également nombreux : Ho Chi-Minh, Aki Ito alors
prince héritier du Japon. Orson Wells, Winston Churchill, le général de Gaulle,
le Maréchal Montgomery...
Les redoutes ; Vestiges de la campagne des Pyrénées Occidentales (1794) et des guerres de l 'Empire, les redoutes construites par l'armée du Maréchal Soult sont nombreuses.Cette ligne de défense fut submergée le 10 novembre 1813 par les troupes anglo-hispano-portugaises de Wellington. L'ouvrage le plus important est situé au lieu-dit Aira-Harri (550 m) et à 600 m au Nord
Est de la halte dite des Trois-Fontaines du train à crémaillère de la
Rhune. Appelée Redoute de Mouiz (Koralhandia) elle est en forme d'étoile à 6
pointes et construite en dalles de grès. D'une hauteur de deux mètres, épaisse
de 80 cm, elle s'étend sur 1.040 m.
Les autres ouvrages plus ou moins bien conservés sont : la Redoute de
l'Ermitage de la Rhune, Ermitebaïta, Mendibidea. la Redoute de Louis XIV de la
chapelle d'Olhain, crête fortifiée d'Argaïneko, les Redoutes de la borne
frontière 29, de Sainte-Barbe, de Suhalmendi, de Granada, de Muno-Handia, et
d'Idoyko-Bizkarra. https://www.mairiedesare.fr/fr/village/histoire ]. Après l’église la rue fait fourche, prenons à
gauche la rue peu large menant à une petite place, passons derrière le fronton
et débouchons sur un parking ou je perds un peu le balisage. Dans le bas du
parking pour les campings cars, je retrouve mon balisage blanc et rouge. A la pancarte, je vois qu'il
faut, si je me souviens bien 2h30 pour gravir la montagne avec ses 6 km. Comme
je suis sur de moi je ne vérifié rien. Vois une pancarte balisage jaune partir
à droite avec la mention de col à col. Pour moi c'est le chemin du bas qui
contourne la montagne. De toute façon ma décision est prise il fait beau, pas
un nuage, je n’ai pas mal au genou, je grimpe. Traversons le quartier de
Basaburua, passons un ruisseau que l’on a du mal à voir dans son fossé plein d’herbes.
La rue commence à monter. Poursuivons à gauche le chemin de Larraldea. La rue
serpente sur le flanc de la colline, elle est bordée de belles maisons
basque. La
rue devient un peut plus pentue, une nouvelle fourche prenons à gauche. Longue
route, je me dis normal il y a les antennes la haut, si c'est comme cela
jusqu'en haut cela va être sympa. Dans un virage nous quittons le bitume,
passons une barrière canadienne. Les difficultés commencent ici. Nous trouvons
des pancartes d’informations, nous sommes à 105 mètres d’altitude. C’est ici me
semble t’il, qu’il est possible de rejoindre par un balisage jaune le col de
Saint Ignace et d’éviter la dure grimpette au col des trois fontaines. Nous
débouchons sur une route, enfin un chemin bitumé, passons une barrière
canadienne, nous arrivons devant une ferme, prenons à droite, et poursuivons
notre ascension, pour l’instant c’est facile, la route est peu large mais sur
les flancs boisé de la montagne, ce qui me protège du soleil que j’ai tant
réclamé. Nous arrivons à une fourche prenons à droite. Un village - comment
peut on vivre aussi isolé, surtout l’hiver, j’ai vue des photos avec de la
neige. A la dernière maison, passons un grillage et poursuivons notre monté. C'est
un chemin de terre qui plus on monte plus il ravine, plus il est dur, il est
tracé entre les roches émergentes que j'avais vu tout à l'heure. Nous passons
au minérale, avec des ajoncs. C'est vraiment dure, c’est raviné il n'y a qu'à
un moment où la pente s'adouci voir même descend, mais c'est pour mieux
remonter. Sur la carte cela correspond aux deux virages en épingles à cheveux. Cela
monte vraiment sur un chemin complètement défoncé. J’aperçois le petit train de
la Rhune, ils font les derniers
essaies pour l’ouverture demain. Le chemin
grimpe tout en longeant le tracé du train à crémaillère que nous rejoignons sur
l'esplanade boisé de pin du col des trois fontaines. Passons la voie. Le
paysage est magnifique les roches brutes de l’Altsanga derrière nous, la Rhune
sur la gauche. Je me repose à l'ombre des pins... je lâche les balises pour approcher
du bord de la falaise et l'on découvre enfin l'atlantique, le but est presque
atteint après environ 1000 km de marche, afin de relier la méditerranée à l’atlantique.
Voilà une grande page qui se tourne. On devine Saint Jean de Luz avec son port
et surtout sa digue c’est grâce à la digue que
je peux affirmer que c’est Saint
Jen de Luz. [La Rhune
ou Larrun en basque Son altitude est de
900 ou 901 m. Le massif de la Rhune est traversé par la ligne de frontière
franco-espagnole, qui est aussi la frontière entre les provinces
basques du Labourd et de la Basse-Navarre. La Rhune est le plus haut
sommet d'un massif ou d'une zone dont il a pris le nom. Ainsi on trouve plus à
l'ouest le sommet dit La Petite Rhune. larr- signifiant « pâturage » ou « lande »
+ hun(e) « endroit » : Larrun signifie donc
« lieu de pâtures » en basque. Le panorama au
sommet offre une vue dégagée sur les territoires environnants de la Basse-Navarre,
de la Navarre,
du Guipuscoa, et de la côte basque bordée par le golfe de Gascogne (océan Atlantique)
depuis Saint-Sébastien
jusqu'à l'embouchure du fleuve Adour et aux Landes. La
plupart des roches datent du Permien. Un grès de type vosgien se trouve depuis le sommet en
descendant vers le flanc est, des couches basaltiques et du grès sont présents sur le
flanc ouest, les bases nord et sud de la montagne se trouvent des éboulis
rocheux et des limons récents.
Concernant les
couches basaltiques, la notice de la carte géologique au 1:50000 d'Espelette note que : « très épaisses au voisinage du mont Larroun, ces coulées
se retrouvent dans la plupart des affleurements de Permien des Pyrénées
navarraises mais leur puissance [...] va décroissant à partir du mont Larroun,
vers le Sud, comme aussi vers l'Est. Aussi, semble-t-il que le centre
d'émission principal soit non loin du sommet actuel de cette montagne et que
les coulées aient rayonné à partir de ce centre, sur une distance de 30 km
environ. » Au début du XVIIe siècle,
le conseiller de Lancre,
de sinistre mémoire dans la province basque du Labourd, est réputé y avoir fait « arder
et brancher » des sorcières. Il était également convaincu que sur
le sommet de la montagne s'effectuaient des réunions de sorcières ou akelarre
(littéralement « lande du bouc »).
L'impératrice Eugénie,
séjournant à Biarritz, lança la mode des excursions sur la
montagne. La Rhune est une destination touristique prisée, grâce notamment
depuis 1924 au petit train de la
Rhune, un train à
crémaillère partant du col de Saint-Ignace. Deux sentiers permettent
de redescendre de La Rhune à pied : l'un ramène au col de Saint-Ignace,
l'autre rejoint Ascain. La Rhune, dominant le Labourd, a été la scène de nombreuses
légendes. L'une d'entre elles raconte que dans ses entrailles vivait un serpent
à sept queues, appelé lehen sugea. Un jour,
il cracha des métaux nobles qui se trouvaient dans la montagne. L'or et
l'argent sont descendus par les pentes de La Rhune, formant des rivières
ardentes qui ont rasé les forêts de la zone. Ce serait une explication
romanesque de l'absence de forêts
dans le Labourd.
Lors des procès en sorcellerie
de 1609, la montagne de la Rhune fut citée comme un lieu de sabbat. Wikipédia].
J'ai donc lâché mon
Gr. J’ai perdu ma trace et je suis toujours persuadé que le GR monte
au sommet parce que sur la carte j’ai un traie épais qui part sur la gauche à
partir de l’altitude 541 mètres. J’ai hésité à cet endroit c’est le replat de
ma pose et ou l’on traverse la voie, malgré que le petit train ne fonctionne
pas, c’est également là que j’ai vu le plus de monde. Je ne pensais pas qu’il
fallait suivre la voie à crémaillère pour monter là haut, et puis je voulais
voir ce qui se trouvait à l’Est, pour cela j’avais suivi le GR qui n’allait pas
plus haut, en me disant ce n’est pas encore ici qu’il monte vers le sommet. Sur
cette plateforme ou le touriste randonneur s’éparpille un peu partout, il n’est
pas facile d’y trouver son chemin. Il y a tellement de traces au sol. Je vois des promeneurs qui montent
sur la gauche, comme un mouton, je les suis, il n'y a plus de chemin vraiment
tracé, parfois un trait jaune. Je regarde ma trace, je suis du côté de mon
chemin de retour. Pas le courage de redescendre pour suivre la voie du train, tant
pis je ferais deux fois le même
chemin. Je m'apercevoir plus tard que je
sortais du Gr à l'entrée du replat mais comme c'est un peu le bazar, j’ai suivi
le chemin principal. Pour être le bazar, c'est le bazar. Il y a un semblant de
chemin balisé en jaune. C'est seulement à ce moment que j'ai compris que le Gr
ne grimpait pas là haut. Les randonneurs traversant les Pyrénées ne sont pas là
pour le tourisme. Sur cette dernière partie, le parcours est très technique,
entre pierres et terre. Chacun fait ce qu'il veut et passe la où cela lui
semble le plus facile pour lui. Il n’y a plus de vrai chemin et le touriste s’éparpille
comme les chevaux un peu partout sur les pentes entre le peu de
terre et
d'herbes qu'il reste pour contourner les roches, les ornières caillouteuses,
les plaques de roches et de rochers, c'est un vrai capharnaüm. La pente est
raide très raide. Plusieurs fois j'ai pensé abandonner, je n'en verrais pas
plus de là haut. Et puis lorsque je me retourne pour faire demi tour, je vois
des promeneurs qui montent, parfois mal chaussé pour ce genre de rando, alors
je ne veux pas qu'il soit dit. Je reprends mon sac et gravi la pente
péniblement. Très péniblement. Treize heures passée me voilà en haut, j'ai dû
mettre plus de temps que celui indiqué sur la pancarte en bas. Je suis
tellement fatigué que je ne monte pas à la terrasse, la pente en ciment me
semble trop raide et j'ai butté deux fois dans les escaliers de la gare menant
à l’esplanade avec la pyramide. Je suis épuisé. Je cherche un coin d'ombre,
mais ils sont sales, crottes de chevaux, moutons. Je m'installe au
pied du monument,
de toute façon il n'y a plus personne, et commence à me restaurer avec mon pain
de guerre à 1212 kj et 287 kg/cal, une gourde de chocolat et des abricots, j’avale
presque un litre d’eau. Je reprends des forces. 14h00 approchant il me reste
encore du chemin à faire, et la descente va être aussi dure que la monté. Je
m’apprête à partir. Je monte tout de même sur la terrasse ou on a une vue sur
tout les Pyrénées, malheureusement le côté Est et sud sont tout voilés. Je
redescends par le chemin me semblant le plus facile. Lorsque je le peux, je
saute de dalles plates en dalles plates. Je ne regrette pas les rochers de
Fontainebleau, et les 25 bosses dans leur version
rocheuse. En montant j'ai
tout de même vu une personne sur le dos de son copain avec un mouchoir maintenant
la cheville. Ces pierres sont traites, il faut faire attention. Je double
quelques promeneurs qui sont éberlués par mon aisance. Heureusement qu’ils ne
m’ont pas vu monter. Me voilà de retour au col des trois fontaines. Me voilà de
nouveau sur la bonne trace. La descente est un peu moins rude côté Ouest que
côté Est, c'est un sentier sablonneux avec ses diverticules, la descente est
aisée, mais ceux qui montent souffrent comme de l'autre côté. C'est également
de ce côté que passe les trekkeurs. Ouf me voilà en bas. L'hôtel n'est plus
loin. La pancarte m'informe 'Hendaye est à 6h00 de marche’. J'avais estimé 4h00
ou 5h00 maxi. Cela va être juste pour le TGV.
L'indice IBP
est un système d'évaluation automatique de la difficulté d'un itinéraire
parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en
course.
Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer.
Il est important de ne pas confondre le degré de
difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un
indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non
entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile pour un
professionnel.
Distance totale: 24.7 Km
Dénivelée positive accumulée: 1154 m
Dénivelée négative accumulée: 1177 m
Altitude maximale: 882 m
Pourcentage de montée: 11.17 %
Pourcentage de descente: 10.16 %
Montées |
Distance Km |
Km au total en % |
|||||||
|
Entre 30 et 55% |
0.265 |
1.07 |
||||||
|
Entre 15 et 30% |
2.777 |
11.23 |
||||||
|
Entre 10 et 15% |
1.728 |
6.99 |
||||||
|
Entre 5 et 10% |
2.64 |
10.68 |
||||||
|
Entre 1 et 5% |
2.917 |
11.8 |
||||||
|
Total |
10.328 |
41.76 |
||||||
Descentes |
Distance Km |
Km au total en % |
|
||||||
Entre 1 et 5% |
4.826 |
19.51 |
|
||||||
|
Entre 5 et 10% |
2.217 |
8.96 |
|
|||||
|
Entre 10 et 15% |
1.53 |
6.19 |
|
|||||
|
Entre 15 et 30% |
2.673 |
10.81 |
|
|||||
|
Entre 30 et 55% |
0.34 |
1.37 |
|
|||||
|
Total |
11.585 |
46.84 |
|
|||||
Le plus des photos
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