Mardi 30 mai
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Carte mobile VisioRando
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Km Temps arrêt
vd vg dénivelé altitude Max
21 4h10 1h30 5
3,7 1011 + 1020 - 918 m IBP 94 HKG
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Ce matin dans la salle du petit déjeuner je suis noyé au milieu de
Sry Lanquaie ou de Paqistanaie, chaussures toutes neuves et bâtons tout neufs
fin prêt pour affronter les Pyrénées et l’Espagne, avec un petit sac à dos. Les
grosses valises avec des étiquettes sont alignées au pied de l’escalier. En
effet, hier dans la rue principale j’avais remarqué des agences de transport de
bagages. En sortant de Saint Jean Pied Port j’ai remarqué au pied des hôtels
ayant accueillis des pèlerins des monceaux de valises avec leur petites
étiquettes. Au retour ces drôles de pèlerins ce venterons d’avoir fais le Camino
avec à peine cinq kilos sur le dos.
Mon hôtel est situé en dehors des murs de la vieille ville. Je
passe devant la pharmacie, hier j’ai étais surpris de voir cet établissement
fermé, une belle affichette sur la porte indiquant la pharmacie de garde. On est bien en France. Dans la
ville regroupant le plus grand nombre de pèlerins français et étrangers pour le
grand départ vers Saint Jacques, et on n’est pas foutu d’organiser une
permanence pour le pèlerin ayant un bobo aux pieds, une indisposition, ou
simplement besoin de paracétamol. Ce pèlerin ne fera certainement pas plusieurs
kilomètres à pied même si c’est indispensable
pour lui de renouveler sa trousse
de secours. Surtout s’il a mal aux pieds… Je suis écœuré. Le départ de Saint Jean Pied de
Port ce fait par la route. Bêtement je pensais trouver un poteau représentant
les points cardinaux avec GR 10 côté Ouest avec la direction de Hendaye. Le Camino
côté Sud. La voie de Vezelay côté Nord et enfin côté Est la voie d'Arles et le
Piémont. Rien de tout cela. Aucun panneau tout juste un balisage, heureusement
que j'ai mon GPS.
Après avoir franchi la
Nive [La Nive (en basque : Errobi ;
en gascon graphie occitane dite classique : Niva, graphie gasconne bayonnaise : Nibe).
L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert en donne la définition
suivante : "Nive - rivière du royaume de Navarre,
appelée Errobi dans la langue du pays. Elle descend des montagnes de la Basse-Navarre, se joint avec l'Adour dans les
fossés de Bayonne, et va se jeter dans la mer
à une lieue de cette ville." Son nom serait le résultat de l'extraction de
l'article et d'une longue dérive
depuis un nom basque présumé : l'Unibar compris
en gascon comme lo Nivar puis lo Niva : enfin féminisé en français pour donner la
Nive. Le v intervocalique se prononce
en gascon. Mais le nom pourrait aussi
venir de niv- (rivière), comme la Nièvre (de Nevera) et être apparenté à celui de
la Neva russe. En gascon de Bayonne on doit prononcer "Le
Nibe". En langue basque, la
Nive se nomme Errobi. La Nive naît au pied du Mendi Zar
(1 323 m), au-delà de la frontière espagnole, sous le nom de Harpeko erreka. Sa source principale
se trouve à l'altitude de 360 m. wikipédia]. Sur le pont
dernier coup d’œil, sur le village des pèlerins et les belles maisons basques.
Au carrefour tout de même un grand panneau de circulation indique le chemin de
Saint Jacques, je laisse ce chemin et prend à droite la route longeant le mur
de l’ancien glacis. Je dois être sur le GR 10 mais je ne m’en rends pas tout de
suite compte. Nous sortons de la première fortification, et arrivons devant une
fourche, laissons la D 933 qui grimpe sur la gauche en direction de Pampelune
poursuivons la D 918 en direction de
l’autoroute, Ossès, Cambo, Bayonne. Nous
longeons un gite certainement réservé aux pèlerins, et arrivons sur une sorte
de petite place toute en longueur le long de la départementale, nous quittons cette
dernière et prenons la rue de Lasse sur la gauche. Nous trouvons un panneau
d’information indiquant la grande traverser des Pyrénées et le sentier des
contrebandiers, je suis étonné de voir encore le signe de Saint Jacques de
Compostelle, je ne pensais pas que nous étions toujours commun. Le panneau
indique que Saint Etienne de Baïgorry est à 16 km et qu’il faut 5h40 pour
rejoindre le village. La petite rue monte. Remarquez les
maisons avec leurs
balcons. Nous arrivons au carrefour avec la D 403 et poursuivons en direction
de Lasse, passons la petite place du village avec sa Mairie, son café, son
église et sans oublier le Fronton le tout bien rassemblé au cœur du village. La
rue fait fourche, laissons la rue de gauche qui monte légèrement, gardon la
départementale, nous descendons légèrement et au carrefour dans un virage avec des
bacs de déchetterie poursuivons le GR et la rue principale. Traversons la Dive,
laissons la rue de gauche et gardons la D 403. Nous
traversons le village
Uhart-Cize, la route le long des prairies est longue, très longue, les
montagnes sont sur le cotés, nous restons dans la vallée. Nous entrons dans le
village de Lasse ou nous trouvons la petite mairie en bordure de la route,
l’hôtel, le bar, l’église et comme toujours le fronton le tout au centre du
village. Au fronton nous prenons à gauche. Nous y trouvons un poteau avec la
direction de Saint Etienne de Baïgorry. Faisons un esse gauche droite, longeons
l’église que nous laissons à gauche, après un espace qui reste encore en
prairie, nous retrouvons quelques maisons,
arrivé à un embranchement en forme
de Té prenons à gauche et au carrefour suivant prenons à droite passons la
ferme de Fiteraenea et sur cette route interminable du GR 10 je suis une
nouvelle fois étonné de voir le logo du jacquaire. Après
recherche je me rends compte que le Pays Basque compte bon nombres de voies jacquaire
et notamment un chemin de la côte passant par Bayonne et Hendaye, la voie de
Poste Bayonne Saint jean Pied de Port. Et enfin la voie Nive – Bidassoa passant
par Bidarray, Espelette, Ascain, saint Pé, Hendaye. Je pense que cette voie
suit en partie le GR 10 dans ses parties les plus faciles.
[Tout au long du
Moyen Age, Saint-Jacques de Compostelle fut une destination majeure pour
d’innombrables pèlerins de toute l’Europe. Pour atteindre l’Espagne, les
pèlerins traversaient la France. Quatre voies symboliques partant de Paris, de
Vézelay, du Puy et d’Arles et menant à la traversée des Pyrénées résument les
itinéraires innombrables empruntés par les voyageurs. Ville d’Art et d’Histoire riche d’un
patrimoine exceptionnel, Bayonne est heureuse de recevoir les pèlerins de
passage sur la Côte Basque. Bayonne constitue aujourd’hui une
étape sur les chemins vers Compostelle. Sa cathédrale Sainte-Marie est
d’ailleurs
inscrite sur la Liste du patrimoine mondial au titre des
« Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France ».
https://www.visitbayonne.com/fr/decouvrir-bayonne/ville-art-histoire/les-chemins-de-saint-jacques.php
]. La route se rapproche enfin de la
montagne, nous débouchons sur un carrefour formant Té, prenons à droite, on
grimpe un peu, dans le bois la route fait fourche, nous prenons à gauche, la
route devient de moins en moins bitumée, face à nous une montagne pas très
haute toute verte de prairies nous barre l’horizon. Nous passons à chemin
carrossable et au carrefour en forme de Té prenons à
droite, nous avons un
poteau d’information nous informe que Baigorry
est à 17 km et qu'il faut 6h00 pour rejoindre le village. Nous quittons la route. Je commence
à monter et sent une douleur au niveau du genou gauche. Depuis hier j’ai une gêne
parfois une douleur au genou lorsque je force dessus en montant ou en
descendant. J’ai du trop forcer la semaine dernière. Devant moi j’ai des
randonneurs avec de gros sac à dos, Je me dis qu’ils ont un plan B pour éviter
de monter. Il y a peut être des routes qui permettent de rejoindre le but tout en
restant en fond de vallée. Je suis ce couple. La route est parallèle à ma
trace, au virage
je me rends compte que je m’éloigne de celle-ci. Je fais une
pose, sort mon extraie de carte papier qui ne m'apporte aucun renseignements. Je
sorts des 5 ou 6 km autour de ma trace. En étudiant le GPS j’en conclu que ce
ne sera certainement pas un raccourci et que cela va devenir bien compliqué de
ne pas ce tromper dans tout ses chemins menant simplement à des fermes ou à des
bergeries isolées dans la montagne. Je fais demi-tour et emprunte l’itinéraire
prévu du GR 10. Il est sur que cela va monter fortement, car de 300 mètres nous
allons arriver à environ 900 mètres et encore je couperais par une belle route
bitumée
servant certainement pour la transhumance. Le GR montant au Munhoa, à
1023 m d’altitude. Je me convaincs en pensant que cette étape n’est pas plus
dure que les 25 bosses de Fontainebleau. Je commence à monter, par un beau
chemin et comme hier j'ai une douleur au genou gauche. Je modifie mon style de
marche et force sur la jambe droite, le genou se fait presque oublier, pour
grimper cela grimpe, le chemin est beau, le paysage aussi, la vallée est
magnifique, les montagnes bien verte, j'essaie de deviner ou le chemin passe et
me dit que la haut ce n'est pas possible c’est de l’escalade, il va falloir
contourner. Le
large chemin monte en serpentant et va chercher loin sur le
flanc, le virage nécessaire à gravir le reste. On croit changer de vallée mais
non, nous restons du même côté et l’on grimpe encore. Le genou tient. A 750 m,
enfin la route. Route d'alpage le GR la coupe, et cela grimpe moins fort. Il
doit être dix heures du matin, les vaches sont couchées au soleil déjà épuisées.
Je fais comme elles une pose. J’ai une gêne au genou, mais pas de vraies
douleurs. A 880 mètres d’altitudes nous retrouvons de nouveau une route
d'alpage, que nous prenons et poursuivons la grimpette, je laisse par erreur la
route de gauche, poursuis le GR qui grimpe tout droit. Après les abreuvoirs, pour
ménager mon genou, je prends la route sur la gauche en direction d’une grange,
la pente est moins rude. j’abandonne le balisage blanc et rouge qui grimpe
beaucoup plus fortement jusqu'à l'antenne. Je suis fourbu, je perds un peut le
morale, trop fatigué, deux semaines c’est trop long.
La première semaine j’ai peut
être tracé des itinéraires trop longs. Je raille de mon programme la monté à la
Rhune. Je rencontre mon premier randonneur sur le GR 10 qui à fait comme moi …
Il n’est pas monté au sommet du Munhoa, mais la haut je vois des points de
couleurs s’ajouter. Enfin nous changeons de vallée c'est magnifique nous sommes
perdus au milieu des Pyrénées. Nous descendons vers le col d’Urdanzia (872
mètres d’altitudes). Nous quittons la route pour prendre un petit sentier sur
la droite. Je suis tout étonné, nous revenons dans la même vallée et au loin
sur la droite je reconnais le paysage de Saint Jean. Le sentier n'est pas
facile, peu large c'est presque une draille, je regarde ou je
mets les pieds. Notre
chemin débouche sur une route de transhumance. Nous descendons vers un espace
de rassemblement ou nous trouvons des parcs et des abreuvoirs. Nous sommes à
737 mètres d’altitude au col Ahartzaka Lepoa. En descendant j’aperçois la suite
de mon parcours, d’après mon GPS Saint Etienne de Baïgorry est juste en face, derrière
le Mont Oilarandoi nous dominant de ses 939 mètres. La route de transhumance le
contourne par la gauche. En face montant au sommet de la montagne ou l’on
trouve une chapelle et une table d’orientation. Mais une trace contournant le
mont par la droite, me semble beaucoup plus net. Non on ne va pas prendre cette
draille, elle revient trop sur la vallée. Sur, nous allons prendre la route de
gauche. Arrivée sur le grand espace de rassemblement des moutons ou autres
bêtes laissées dans les prairies montagneuses, les traces blanche et rouge prennent
la draille de droite, nous grimpons à nouveau, puis descend aussi raide que
nous sommes monté. De 737 mètres nous passons à 552 mètres. Petite douleur au
genou. là aussi il faut faire attention ou l'on met les pieds parce que, à
droite la pente est raide caillouteuse jusqu'en bas, si vous chuter, il n'y a
que les fougères pour vous retenir et le fond de la vallée est loin. Nous
revenons dans cette longue
vallée, de Baïgorry, il m’a fallu à peu plus de
quatre heures pour contourner la montagne et revenir dans la vallée ou au loin
je reconnais le profile de Saint Jean Pied de Port. Le paysage même si nous
l'avons vu ce matin est merveilleux, alors maintenant j'essaie de voir par où
nous allons poursuivre demain. Je ne pense pas aux roches en face c'est trop
raide, trop de crêtes trop accidenté on ne peut pas marcher là dessus il faut
escalader. Mais demain, sera un autre jour. Le sentier contourne le Mont
Oilarandoi, nous coupons la route d’alpage au niveau d’un carrefour et
empruntons le bitume face à nous et poursuivons la descente, de bitume nous
passons à chemin, le terrain, de minérale devient un peut plus verdoyant, le
chemin est impossible raviné, des tracteurs y ont creusés des ornières. Traversons
un bois, un incendie à ravagé les lieux et les traces blanche et rouge ont
disparues sur des troncs noir. A une bifurcation en Y je me
trompe et prend le
chemin qui me semble le plus facile, je m’éloigne un instant de ma trace, je la
retrouverais un peu plus bas. Nous débouchons sur une route, et poursuivons la
descente par un virage en épingle à cheveux. J’aperçois le clocher du village, ce
dernier se dessine tout en long derrière la D 948. Traversons cette route se
rendant en Espagne, la frontière n’étant pas loin. J’ai toujours ma gêne au
genou, et un petit souci mes ongles de maint ont poussés dans la semaine. Je
l’ai avais coupés avant de partir et je n’ai pas prévu de coupe ongles. Mon
hôtel semble être à l’autre bout du village. [Le nom « Bigur » ou « Bayguer »
apparaît pour la première fois au Xe
siècle (« charte d'Arsius », évêque de Bayonne, en 980). À cette
époque, il ne désigne pas encore la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry
à proprement parler, mais une vallée entière, soit un ensemble
politico-administratif, tel qu'on en trouve dans toutes les Pyrénées. La vallée de Baigorri, comprise dans le diocèse de Bayonne, est aussi
une seigneurie navarraise confiée par le roi Santxo III de Pampelune à
un grand noble de son royaume. Il porte le titre de
vicomte, dès 1033.
Les 11 hameaux de la vallée sont sous son autorité : Donostei
(Saint-Étienne), Leizparze (Leispars), Urdoze (Urdos), Okoze (Occos),
Otikorene (Oticoren), Germieta (Guermiette), Irulegi (Irouléguy),
Sorhoeta (Sorhouette), Lasa (Lasse), Anhauze (Anhaux) et Azkarate
(Ascarat). La conquête de la Navarre, entre 1512 et 1527, puis sa séparation en
deux, place Baigorri dans un nouveau royaume de Navarre, réduit aux
vallées du nord des Pyrénées : la future « Basse Navarre ». Pampelune et
le Sud des Pyrénées sont, eux, incorporés au royaume d'Espagne.
Au sud du hameau de Donostei (aujourd'hui, au bout de la déviation)
s'étendait Kintoa, le Pays Quint. Ces terres de montagnes et de forêts
étaient des pâturages communs utilisés par l'ensemble des habitants de
la vallée, mais aussi, par les bergers et éleveurs des vallées
navarraises voisines de Erro et Baztan. Dès la fin du XVIe
siècle, les cadets de Baigorri, dont la population va croissant,
s'installent dans ces terres communes, au grand scandale des aînés du
bas de la vallée, et des habitants des vallées voisines, qui appartiennent désormais à un autre royaume. Au XVIIe siècle, la paroisse d'Aldude (Les Aldudes) s'affirme, puis au XVIIIe,
avec le développement de l'exploitation des mines, c'est autour de
Banka (Banca), alors dénommé « La Fonderie ». La colonisation du Kintoa
crée des tensions internationales. En 1789, la Révolution française modifie
l'organisation de l'ancienne
vallée. 6 hameaux, Donostei, Leizparze, Urdoze, Otikorene, Okoze et
Germieta, forment désormais la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry, que
ses habitants appellent simplement « Baigorri ». Elle est alors peuplée
de plus de 3 000 d'habitants. Sorhoeta et Irulegi sont rassemblés dans la commune d'Irouléguy,
Anhauze, Azkarate, Lasa, Aldude et Banka deviennent chacun une commune.
Enfin, en 1862, Urepele (Urepel), en fond de vallée, s'émancipe d'Aldude
pour former une commune autonome. L'ensemble de ces communes, auxquelles s'ajoutent les communes de la
vallée d'Ossès, forme le canton de Saint-Étienne-de-Baïgorry, dont
Baigorri est le chef-lieu, depuis
1802. À partir du milieu du XIXe siècle, Baigorri est un lieu de
départ massif des jeunes vers les États-Unis (Californie, Montana,
Nevada). L'émigration ne cesse vraiment que dans les années 1970. Durant
cette période, la commune, dont le caractère rural et agricole reste
affirmé, voit sa population décroître, passant de 2 500 à 1 800
habitants. La fin des années 1970 et les années 1980 sont une période de
renouveau culturel (affirmation de la culture et de l'identité basques),
mais aussi de confrontation politique forte. En effet, certains jeunes
du village s'engagent dans le mouvement clandestin Iparretarrak. Mais
depuis la fin des années 1990, les tensions s'estompent à Baigorri.
Je me dirige vers le centre du
village pour trouver une boutique ou je pourrais acheter un coupe ongle. Après
la douche et une sieste, je cherche une pharmacie pour de la pommade. J'en ressors
avec également une genouillère. Je regarde la carte je ne suis plus loin de la
mer et ne fait que des arcs de cercle dans cette vallée qui descend jusqu'au
rivage. Héritiers des anciens hameaux autonomes, les 6 grands quartiers de
Baigorri gardent les traces de leur passé : Okoze, Germieta et Urdoze
ont conservé leur chapelle, qui était certainement autrefois l'église
paroissiale. Au bout de la place d'Urdoze s'élève Jauregia, la maison
noble des seigneurs d'Urdoz,
signalés dès le XIVe siècle. Au milieu des
vignes de Mignaberry et un peu à l'écart de la route principale qui
traverse Leizparze, le château de Leizaratzea, rappelle le passé noble
de la famille Lizaratzu, signalée dans les registres navarrais puis
français entre le XIVe et le XVIIIe siècle. Chaque quartier a ses spécificités : Germieta a conservé son fronton
ainsi que son lavoir daté de 1789. Otikorene a gardé son allure de
hameau-rue, avec ses fermes disposées le long de la voie communale, au
pied de Jara. Urdoze a fait aménager, en son temps, sa propre bastide,
aujourd'hui le quartier « Bastida » (nouvelle implantation). Outre son
retable du et XVIIIe siècle, Okoze conserve, à l'intérieur de sa
chapelle, des statues en bois sculpté datant des XVIIe et XVIIIe siècle. Germieta, Leizparze, Urdoze, Otikorene, Donostei et Okoze sont
parsemés de
fermes des XVIIe et XVIIIe siècles, dont le linteau sculpté,
au dessus de la porte, rappelle la date de leur construction (ou
reconstruction) et bien souvent, le nom du maître et de la maîtresse de
maison. Certaines de ces « etxe » sont d'ailleurs des maisons nobles.
Elles donnaient à leur propriétaire des avantages fiscaux, ainsi que le
droit de voter lors des États de Navarre (assemblée des vallées de Basse
Navarre). Ces maisons sont dites « infançonnes », comme Iriberria, en
face de la mairie, qui clame fièrement son appartenance : « INFANCON
SORTUNNIS INFANCON HILENNIS » (Infançonne je suis née, Infançonne je
mourrai »). Chaque quartier, à l'exception d'Otikorene, a ses maisons
infançonnes. On trouve, par exemple Auzkia à Okoze, Betartea à Urdoze,
Aparainea à
Leizparze et Etxeberria à Germieta. Les 6 grands quartiers de Baigorri ont ensuite essaimé et donné
naissance à de nouveaux quartiers comme Eiheralde, Belexi, Iparagerre,
Haritzalde, Irube, Bortzirieta... qui font de Baigorri un village éclaté
sur une superficie couvrant près de 70 km² ! http://www.baigorry.fr/village/histoire ]. Je me dirige vers le centre du village pour trouver une boutique ou je
pourrais acheter un coupe ongle. Après la douche et une sieste, je cherche une
pharmacie pour de la pommade. J'en ressors avec également une genouillère. Je
regarde la carte je ne suis plus loin de la mer et ne fait que des arcs de
cercle dans cette vallée qui descend jusqu'au rivage.
Le château d'Etxauz
Siège
des vicomtes de Baigorri pendant huit siècles (entre 1033 et 1832), il
porte le nom que cette famille noble navarraise revendique à partir du
XIVe siècle. Surplombant le village avec ses deux tours d'angle et ses
échauguettes, il est bâti sur un promontoire en partie aménagé par
l'homme (motte féodale). Les parties les plus anciennes sont datées du
XIIe siècle, mais le château fut largement reconstruit fin XVIe siècle
et l'intérieur réaménagé au XVIIe siècle. Les Etxauz sont des proches des rois de Navarre, qu'ils servent à la
cour, dans les armées et les forteresses, ou dans l'administration, à la
tête de « merindades » (régions administratives de Navarre à partir du
XIIIe siècle). Gratien d'Etxauz défend, au côté de ses souverains,
l'indépendance de la Navarre entre 1512 et 1527. Son petit-fils,
Bertrand d'Etxauz, est le 1er aumônier d'Henri IV et de Louis XIII,
évêque de Bayonne entre 1599 et 1617, et archevêque de Tours jusqu'à sa
mort en 1641. À l'orée du XVIIIe siècle, la vicomté et le château passent à la
famille gasconne des Saint-Martin (Capbreton), puis vers 1750, aux mains
des Caupenne d'Amou (Saint-Pée). L'héritière du titre et du château
épouse, le 23 janvier 1795, Jean Harispe, fils d'un bourgeois de
Donostei. Le couple n'a pas d'enfant, la dynastie vicomtale s'éteint
avec Marguerite Caupenne d'Amou, dernière dame d'Etxauz, le 10 février
1832.Harispe, capitaine des armées françaises sous les guerres de la
Convention, est le fondateur du corps franc des « chasseurs basques »
qui repoussent l'invasion espagnole entre 1793 et 1794 (notamment lors
de la bataille du rocher d'Arrola, au-dessus de Baigorri). Harispe, dont
le buste trône dans le jardin public de la commune, participe aux
campagnes napoléoniennes, est fait comte de
l'Empire, puis maréchal de
France sous le Second Empire (1851). Il n'habite cependant jamais le
château, qui est vendu, en 1848, à la famille basco-irlandaise des
d'Abbadie d'Arrast. Charles d'Abbadie d'Arrast, vit au château jusqu'à son décès, en
décembre 1901. Etxauz reste un bien familial, et il est régulièrement
fréquenté par, le petit-fils de Charles, Harry. Celui-ci travaille à
Hollywood, aux États-Unis. D'abord assistant de Charlie Chaplin, il
devient réalisateur et scénariste dans les années 1920 et 1930.
D'Abbadie d'Arrast et Chaplin viennent séjourner à trois reprises, au
château d'Etxauz (1925, 1926 et 1931). Puis, entre 1940 et 1944, le
château est réquisitionné par l'armée allemande qui y établit son
quartier général. En 1976, Eleanor Boardman, actrice hollywoodienne
veuve d'Harry d'Abbadie d'Arrast, décédé en 1968, vend le château pour
retourner aux États-Unis. S'ensuivent des années difficiles : le château est vendu à plusieurs
reprises à des locaux, puis pillé et saccagé, et laissé à l'abandon
jusqu'en 1994. Il est alors racheté par un couple bayonnais, M. et Mme
Pierné, qui le restaurent complètement et le remeublent. Le château
d'Etxauz est inscrit aux Monuments Historiques et primé en 1997 (Grand
Prix National des Vieilles Maisons Françaises). En 2003, les époux
Pierné vendent le château à M. Azrani, homme d'affaires de Miami dont
l'épouse a des origines à Erratzu, village voisin de Baigorri. Les
Azrani sont les actuels propriétaires du château. http://www.baigorry.fr/village/patrimoine
L'église Saint-ÉtienneCitée pour la première fois au début du XIIIe siècle (1236), l'église
Saint-Étienne voit ses rentes relever alors pour moitié, du monastère
navarrais de Roncevaux et pour autre moitié, du roi de Navarre. De son
passé médiéval, Saint-Étienne conserve des colonnes romanes du XIIe
siècle, une tour et des vestiges de fortifications, qui rappellent
qu'elle fut aussi un bâtiment défensif, et une chapelle (la chapelle des
vicomtes de Baigorri) gothique, avec ses chapiteaux sculptés. L'église est agrandie et rehaussée, et trois étages de galeries sont
bâtis entre le XVIe et le XVIIIe siècles, période de forte croissance
démographique. Un retable baroque, classé en 1975 et restauré en 2013,
est réalisé entre 1707 et 1710. Le tableau central présente le martyre
de Saint Étienne. Le clocher est rehaussé entre 1790 et 1793. Au XIXe
siècle, un maître-hôtel de style néo-baroque est réalisé et placé devant
le retable. Enfin, un orgue baroque de facture alsacienne, créé par Rémy Malher
en 1999 sur commande de l'association Orgue en Baïgorry, est installé au
fond des galeries, face au retable. Il est au centre d'un festival qui
se déroule chaque année au mois d'août. L'église Saint-Étienne est classée Monument Historique en 2013. http://www.baigorry.fr/village/patrimoine
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Le pont dit « romain »
Ce pont construit en 1661 a longtemps été la principale voie permettant
d'enjamber la Nive. Son arche unique en plein cintre lui donne ce style
roman qui est à l'origine de son surnom. Le pavage du pont porte encore
la marque des charrettes qui l'empruntaient autrefois. http://www.baigorry.fr/village/patrimoine
Distance totale: 20.89 Km
Pourcentage de montée: 9.93 %
Pourcentage de descente: 11.43 %
Temps total: 4:09:26 h
Montées
|
Distance Km
|
Km au total en %
|
|
Entre
30 et 55%
|
0.07
|
0.33
|
|
Entre
15 et 30%
|
2.169
|
10.39
|
|
Entre
10 et 15%
|
2.186
|
10.46
|
|
Entre
5 et 10%
|
2.498
|
11.96
|
|
Entre
1 et 5%
|
3.255
|
15.58
|
|
Total
|
10.177
|
48.72
|
Descentes
|
|
Entre
1 et 5%
|
2.192
|
10.5
|
|
|
|
Entre
5 et 10%
|
2.34
|
11.2
|
|
|
|
Entre
10 et 15%
|
1.655
|
7.93
|
|
|
|
Entre
15 et 30%
|
2.611
|
12.5
|
|
|
|
Entre
30 et 55%
|
0.128
|
0.61
|
|
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|
Total
|
8.927
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42.74
|
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L'indice IBP est un système d'évaluation automatique
de la difficulté d'un itinéraire parcouru en vélo tout terrain, en vélo de
route, en randonnée pédestre ou en course.
Cet indice est très utile pour connaître la difficulté
de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer.
Il est important de ne pas confondre le degré de
difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un
indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non
entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile pour un
professionnel.Le plus des Photos
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On devine la trace et l'on ce dit que l'on ne va pas passer par là. C'est un passage de troupeau... En effet c'est une trace de troupeaux mais à deux pattes.
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