lundi 2 octobre 2023

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023 ; Etape 1075 – Saint Jean Pied de Port - Saint Etienne de Baigorry

Mardi 30 mai

 

 Carte IGN      Trace GPS       Trace Randogps

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Le code mobile de cette randonnée est b332312
 

Km      Temps        arrêt    vd       vg     dénivelé                   altitude Max

21        4h10          1h30     5        3,7     1011 +  1020 -              918 m

 IBP 94 HKG

 

Ce matin dans la salle du petit déjeuner je suis noyé au milieu de Sry Lanquaie ou de Paqistanaie, chaussures toutes neuves et bâtons tout neufs fin prêt pour affronter les Pyrénées et l’Espagne, avec un petit sac à dos. Les grosses valises avec des étiquettes sont alignées au pied de l’escalier. En effet, hier dans la rue principale j’avais remarqué des agences de transport de bagages. En sortant de Saint Jean Pied Port j’ai remarqué au pied des hôtels ayant accueillis des pèlerins des monceaux de valises avec leur petites étiquettes. Au retour ces drôles de pèlerins ce venterons d’avoir fais le Camino avec à peine cinq kilos sur le dos.    


Mon hôtel est situé en dehors des murs de la vieille ville. Je passe devant la pharmacie, hier j’ai étais surpris de voir cet établissement fermé, une belle affichette sur la porte indiquant la pharmacie de garde. On est bien en France. Dans la ville regroupant le plus grand nombre de pèlerins français et étrangers pour le grand départ vers Saint Jacques, et on n’est pas foutu d’organiser une permanence pour le pèlerin ayant un bobo aux pieds, une indisposition, ou simplement besoin de paracétamol. Ce pèlerin ne fera certainement pas plusieurs kilomètres à pied même si c’est indispensable pour lui de renouveler sa trousse de secours. Surtout s’il a mal aux pieds… Je suis écœuré. Le départ de Saint Jean Pied de Port ce fait par la route. Bêtement je pensais trouver un poteau représentant les points cardinaux avec GR 10 côté Ouest avec la direction de Hendaye. Le Camino côté Sud. La voie de Vezelay côté Nord et enfin côté Est la voie d'Arles et le Piémont. Rien de tout cela. Aucun panneau tout juste un balisage, heureusement que j'ai mon GPS.

 Après avoir franchi la Nive [La Nive (en basque : Errobi ; en gascon graphie occitane dite classique : Niva, graphie gasconne bayonnaise : Nibe). L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert en donne la définition suivante : "Nive - rivière du royaume de Navarre, appelée Errobi dans la langue du pays. Elle descend des montagnes de la Basse-Navarre, se joint avec l'Adour dans les fossés de Bayonne, et va se jeter dans la mer à une lieue de cette ville." Son nom serait le résultat de l'extraction de l'article et d'une longue dérive depuis un nom basque présumé : l'Unibar compris en gascon comme lo Nivar puis lo Niva :  enfin féminisé en français pour donner la Nive. Le v intervocalique se prononce en gascon. Mais le nom pourrait aussi venir de niv- (rivière), comme la Nièvre (de  Nevera) et être apparenté à celui de la Neva russe. En gascon de Bayonne on doit prononcer "Le Nibe". En langue basque, la Nive se nomme Errobi. La Nive naît au pied du Mendi Zar (1 323 m), au-delà de la frontière espagnole, sous le nom de Harpeko erreka. Sa source principale se trouve à l'altitude de 360 m. wikipédia]. Sur le pont dernier coup d’œil, sur le village des pèlerins et les belles maisons basques. Au carrefour tout de même un grand panneau de circulation indique le chemin de Saint Jacques, je laisse ce chemin et prend à droite la route longeant le mur de l’ancien glacis. Je dois être sur le GR 10 mais je ne m’en rends pas tout de suite compte. Nous sortons de la première fortification, et arrivons devant une fourche, laissons la D 933 qui grimpe sur la gauche en direction de Pampelune poursuivons la D 918 en direction de l’autoroute, Ossès, Cambo, Bayonne. Nous longeons un gite certainement réservé aux pèlerins, et arrivons sur une sorte de petite place toute en longueur le long de la départementale, nous quittons cette dernière et prenons la rue de Lasse sur la gauche. Nous trouvons un panneau d’information indiquant la grande traverser des Pyrénées et le sentier des contrebandiers, je suis étonné de voir encore le signe de Saint Jacques de Compostelle, je ne pensais pas que nous étions toujours commun. Le panneau indique que Saint Etienne de Baïgorry est à 16 km et qu’il faut 5h40 pour rejoindre le village. La petite rue monte. Remarquez les maisons avec leurs balcons. Nous arrivons au carrefour avec la D 403 et poursuivons en direction de Lasse, passons la petite place du village avec sa Mairie, son café, son église et sans oublier le Fronton le tout bien rassemblé au cœur du village. La rue fait fourche, laissons la rue de gauche qui monte légèrement, gardon la départementale, nous descendons légèrement et au carrefour dans un virage avec des bacs de déchetterie poursuivons le GR et la rue principale. Traversons la Dive, laissons la rue de gauche et gardons la D 403. Nous traversons le village Uhart-Cize, la route le long des prairies est longue, très longue, les montagnes sont sur le cotés, nous restons dans la vallée. Nous entrons dans le village de Lasse ou nous trouvons la petite mairie en bordure de la route, l’hôtel, le bar, l’église et comme toujours le fronton le tout au centre du village. Au fronton nous prenons à gauche. Nous y trouvons un poteau avec la direction de Saint Etienne de Baïgorry. Faisons un esse gauche droite, longeons l’église que nous laissons à gauche, après un espace qui reste encore en prairie, nous retrouvons quelques maisons, arrivé à un embranchement en forme de Té prenons à gauche et au carrefour suivant prenons à droite passons la ferme de Fiteraenea et sur cette route interminable du GR 10 je suis une nouvelle fois étonné de voir le logo du jacquaire. Après recherche je me rends compte que le Pays Basque compte bon nombres de voies jacquaire et notamment un chemin de la côte passant par Bayonne et Hendaye, la voie de Poste Bayonne Saint jean Pied de Port. Et enfin la voie Nive – Bidassoa passant par Bidarray, Espelette, Ascain, saint Pé, Hendaye. Je pense que cette voie suit en partie le GR 10 dans ses parties les plus faciles.

[Tout au long du Moyen Age, Saint-Jacques de Compostelle fut une destination majeure pour d’innombrables pèlerins de toute l’Europe. Pour atteindre l’Espagne, les pèlerins traversaient la France. Quatre voies symboliques partant de Paris, de Vézelay, du Puy et d’Arles et menant à la traversée des Pyrénées résument les itinéraires innombrables empruntés par les voyageurs. Ville d’Art et d’Histoire riche d’un patrimoine exceptionnel, Bayonne est heureuse de recevoir les pèlerins de passage sur la Côte Basque. Bayonne constitue aujourd’hui une étape sur les chemins vers Compostelle. Sa cathédrale Sainte-Marie est d’ailleurs inscrite sur la Liste du patrimoine mondial au titre des « Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France ».  https://www.visitbayonne.com/fr/decouvrir-bayonne/ville-art-histoire/les-chemins-de-saint-jacques.php ]. La route se rapproche enfin de la montagne, nous débouchons sur un carrefour formant Té, prenons à droite, on grimpe un peu, dans le bois la route fait fourche, nous prenons à gauche, la route devient de moins en moins bitumée, face à nous une montagne pas très haute toute verte de prairies nous barre l’horizon. Nous passons à chemin carrossable et au carrefour en forme de Té prenons à droite, nous avons un poteau d’information nous informe que Baigorry est à 17 km et qu'il faut 6h00 pour rejoindre le village. Nous quittons la route. Je commence à monter et sent une douleur au niveau du genou gauche. Depuis hier j’ai une gêne parfois une douleur au genou lorsque je force dessus en montant ou en descendant. J’ai du trop forcer la semaine dernière. Devant moi j’ai des randonneurs avec de gros sac à dos, Je me dis qu’ils ont un plan B pour éviter de monter. Il y a peut être des routes qui permettent de rejoindre le but tout en restant en fond de vallée. Je suis ce couple. La route est parallèle à ma trace, au virage je me rends compte que je m’éloigne de celle-ci. Je fais une pose, sort mon extraie de carte papier qui ne m'apporte aucun renseignements. Je sorts des 5 ou 6 km autour de ma trace. En étudiant le GPS j’en conclu que ce ne sera certainement pas un raccourci et que cela va devenir bien compliqué de ne pas ce tromper dans tout ses chemins menant simplement à des fermes ou à des bergeries isolées dans la montagne. Je fais demi-tour et emprunte l’itinéraire prévu du GR 10. Il est sur que cela va monter fortement, car de 300 mètres nous allons arriver à environ 900 mètres et encore je couperais par une belle route bitumée servant certainement pour la transhumance. Le GR montant au Munhoa, à 1023 m d’altitude. Je me convaincs en pensant que cette étape n’est pas plus dure que les 25 bosses de Fontainebleau. Je commence à monter, par un beau chemin et comme hier j'ai une douleur au genou gauche. Je modifie mon style de marche et force sur la jambe droite, le genou se fait presque oublier, pour grimper cela grimpe, le chemin est beau, le paysage aussi, la vallée est magnifique, les montagnes bien verte, j'essaie de deviner ou le chemin passe et me dit que la haut ce n'est pas possible c’est de l’escalade, il va falloir contourner. Le large chemin monte en serpentant et va chercher loin sur le flanc, le virage nécessaire à gravir le reste. On croit changer de vallée mais non, nous restons du même côté et l’on grimpe encore. Le genou tient. A 750 m, enfin la route. Route d'alpage le GR la coupe, et cela grimpe moins fort. Il doit être dix heures du matin, les vaches sont couchées au soleil déjà épuisées. Je fais comme elles une pose. J’ai une gêne au genou, mais pas de vraies douleurs. A 880 mètres d’altitudes nous retrouvons de nouveau une route d'alpage, que nous prenons et poursuivons la grimpette, je laisse par erreur la route de gauche, poursuis le GR qui grimpe tout droit. Après les abreuvoirs, pour ménager mon genou, je prends la route sur la gauche en direction d’une grange, la pente est moins rude. j’abandonne le balisage blanc et rouge qui grimpe beaucoup plus fortement jusqu'à l'antenne. Je suis fourbu, je perds un peut le morale, trop fatigué, deux semaines c’est trop long. La première semaine j’ai peut être tracé des itinéraires trop longs. Je raille de mon programme la monté à la Rhune. Je rencontre mon premier randonneur sur le GR 10 qui à fait comme moi … Il n’est pas monté au sommet du Munhoa, mais la haut je vois des points de couleurs s’ajouter. Enfin nous changeons de vallée c'est magnifique nous sommes perdus au milieu des Pyrénées. Nous descendons vers le col d’Urdanzia (872 mètres d’altitudes). Nous quittons la route pour prendre un petit sentier sur la droite. Je suis tout étonné, nous revenons dans la même vallée et au loin sur la droite je reconnais le paysage de Saint Jean. Le sentier n'est pas facile, peu large c'est presque une draille, je regarde ou je mets les pieds. Notre chemin débouche sur une route de transhumance. Nous descendons vers un espace de rassemblement ou nous trouvons des parcs et des abreuvoirs. Nous sommes à 737 mètres d’altitude au col Ahartzaka Lepoa. En descendant j’aperçois la suite de mon parcours, d’après mon GPS Saint Etienne de Baïgorry est juste en face, derrière le Mont Oilarandoi nous dominant de ses 939 mètres. La route de transhumance le contourne par la gauche. En face montant au sommet de la montagne ou l’on trouve une chapelle et une table d’orientation. Mais une trace contournant le mont par la droite, me semble beaucoup plus net. Non on ne va pas prendre cette draille, elle revient trop sur la vallée. Sur, nous allons prendre la route de gauche. Arrivée sur le grand espace de rassemblement des moutons ou autres bêtes laissées dans les prairies montagneuses, les traces blanche et rouge prennent la draille de droite, nous grimpons à nouveau, puis descend aussi raide que nous sommes monté. De 737 mètres nous passons à 552 mètres. Petite douleur au genou. là aussi il faut faire attention ou l'on met les pieds parce que, à droite la pente est raide caillouteuse jusqu'en bas, si vous chuter, il n'y a que les fougères pour vous retenir et le fond de la vallée est loin. Nous revenons dans cette longue vallée, de Baïgorry, il m’a fallu à peu plus de quatre heures pour contourner la montagne et revenir dans la vallée ou au loin je reconnais le profile de Saint Jean Pied de Port. Le paysage même si nous l'avons vu ce matin est merveilleux, alors maintenant j'essaie de voir par où nous allons poursuivre demain. Je ne pense pas aux roches en face c'est trop raide, trop de crêtes trop accidenté on ne peut pas marcher là dessus il faut escalader. Mais demain, sera un autre jour. Le sentier contourne le Mont Oilarandoi, nous coupons la route d’alpage au niveau d’un carrefour et empruntons le bitume face à nous et poursuivons la descente, de bitume nous passons à chemin, le terrain, de minérale devient un peut plus verdoyant, le chemin est impossible raviné, des tracteurs y ont creusés des ornières. Traversons un bois, un incendie à ravagé les lieux et les traces blanche et rouge ont disparues sur des troncs noir. A une bifurcation en Y je me trompe et prend le chemin qui me semble le plus facile, je m’éloigne un instant de ma trace, je la retrouverais un peu plus bas. Nous débouchons sur une route, et poursuivons la descente par un virage en épingle à cheveux. J’aperçois le clocher du village, ce dernier se dessine tout en long derrière la D 948. Traversons cette route se rendant en Espagne, la frontière n’étant pas loin. J’ai toujours ma gêne au genou, et un petit souci mes ongles de maint ont poussés dans la semaine. Je l’ai avais coupés avant de partir et je n’ai pas prévu de coupe ongles. Mon hôtel semble être à l’autre bout du village. [Le nom « Bigur » ou « Bayguer » apparaît pour la première fois au Xe siècle (« charte d'Arsius », évêque de Bayonne, en 980). À cette époque, il ne désigne pas encore la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry à proprement parler, mais une vallée entière, soit un ensemble politico-administratif, tel qu'on en trouve dans toutes les Pyrénées. La vallée de Baigorri, comprise dans le diocèse de Bayonne, est aussi une seigneurie navarraise confiée par le roi Santxo III de Pampelune à un grand noble de son royaume. Il porte le titre de vicomte, dès 1033. Les 11 hameaux de la vallée sont sous son autorité : Donostei (Saint-Étienne), Leizparze (Leispars), Urdoze (Urdos), Okoze (Occos), Otikorene (Oticoren), Germieta (Guermiette), Irulegi (Irouléguy), Sorhoeta (Sorhouette), Lasa (Lasse), Anhauze (Anhaux) et Azkarate (Ascarat). La conquête de la Navarre, entre 1512 et 1527, puis sa séparation en deux, place Baigorri dans un nouveau royaume de Navarre, réduit aux vallées du nord des Pyrénées : la future « Basse Navarre ». Pampelune et le Sud des Pyrénées sont, eux, incorporés au royaume d'Espagne. Au sud du hameau de Donostei (aujourd'hui, au bout de la déviation) s'étendait Kintoa, le Pays Quint. Ces terres de montagnes et de forêts étaient des pâturages communs utilisés par l'ensemble des habitants de la vallée, mais aussi, par les bergers et éleveurs des vallées navarraises voisines de Erro et Baztan. Dès la fin du XVIe siècle, les cadets de Baigorri, dont la population va croissant, s'installent dans ces terres communes, au grand scandale des aînés du bas de la vallée, et des habitants des vallées voisines, qui appartiennent désormais à un autre royaume. Au XVIIe siècle, la paroisse d'Aldude (Les Aldudes) s'affirme, puis au XVIIIe, avec le développement de l'exploitation des mines, c'est autour de Banka (Banca), alors dénommé « La Fonderie ». La colonisation du Kintoa crée des tensions internationales. En 1789, la Révolution française modifie l'organisation de l'ancienne vallée. 6 hameaux, Donostei, Leizparze, Urdoze, Otikorene, Okoze et Germieta, forment désormais la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry, que ses habitants appellent simplement « Baigorri ». Elle est alors peuplée de plus de 3 000 d'habitants. Sorhoeta et Irulegi sont rassemblés dans la commune d'Irouléguy, Anhauze, Azkarate, Lasa, Aldude et Banka deviennent chacun une commune. Enfin, en 1862, Urepele (Urepel), en fond de vallée, s'émancipe d'Aldude pour former une commune autonome. L'ensemble de ces communes, auxquelles s'ajoutent les communes de la vallée d'Ossès, forme le canton de Saint-Étienne-de-Baïgorry, dont Baigorri est le chef-lieu, depuis 1802. À partir du milieu du XIXe siècle, Baigorri est un lieu de départ massif des jeunes vers les États-Unis (Californie, Montana, Nevada). L'émigration ne cesse vraiment que dans les années 1970. Durant cette période, la commune, dont le caractère rural et agricole reste affirmé, voit sa population décroître, passant de 2 500 à 1 800 habitants. La fin des années 1970 et les années 1980 sont une période de renouveau culturel (affirmation de la culture et de l'identité basques), mais aussi de confrontation politique forte. En effet, certains jeunes du village s'engagent dans le mouvement clandestin Iparretarrak. Mais depuis la fin des années 1990, les tensions s'estompent à Baigorri. Je me dirige vers le centre du village pour trouver une boutique ou je pourrais acheter un coupe ongle. Après la douche et une sieste, je cherche une pharmacie pour de la pommade. J'en ressors avec également une genouillère. Je regarde la carte je ne suis plus loin de la mer et ne fait que des arcs de cercle dans cette vallée qui descend jusqu'au rivage. Héritiers des anciens hameaux autonomes, les 6 grands quartiers de Baigorri gardent les traces de leur passé : Okoze, Germieta et Urdoze ont conservé leur chapelle, qui était certainement autrefois l'église paroissiale. Au bout de la place d'Urdoze s'élève Jauregia, la maison noble des seigneurs d'Urdoz, signalés dès le XIVe siècle. Au milieu des vignes de Mignaberry et un peu à l'écart de la route principale qui traverse Leizparze, le château de Leizaratzea, rappelle le passé noble de la famille Lizaratzu, signalée dans les registres navarrais puis français entre le XIVe et le XVIIIe siècle. Chaque quartier a ses spécificités : Germieta a conservé son fronton ainsi que son lavoir daté de 1789. Otikorene a gardé son allure de hameau-rue, avec ses fermes disposées le long de la voie communale, au pied de Jara. Urdoze a fait aménager, en son temps, sa propre bastide, aujourd'hui le quartier « Bastida » (nouvelle implantation). Outre son retable du et XVIIIe siècle, Okoze conserve, à l'intérieur de sa chapelle, des statues en bois sculpté datant des XVIIe et XVIIIe siècle. Germieta, Leizparze, Urdoze, Otikorene, Donostei et Okoze sont parsemés de 
fermes des XVIIe et XVIIIe siècles, dont le linteau sculpté, au dessus de la porte, rappelle la date de leur construction (ou reconstruction) et bien souvent, le nom du maître et de la maîtresse de maison. Certaines de ces « etxe » sont d'ailleurs des maisons nobles. Elles donnaient à leur propriétaire des avantages fiscaux, ainsi que le droit de voter lors des États de Navarre (assemblée des vallées de Basse Navarre). Ces maisons sont dites « infançonnes », comme Iriberria, en face de la mairie, qui clame fièrement son appartenance : « INFANCON SORTUNNIS INFANCON HILENNIS » (Infançonne je suis née, Infançonne je mourrai »). Chaque quartier, à l'exception d'Otikorene, a ses maisons infançonnes. On trouve, par exemple Auzkia à Okoze, Betartea à Urdoze, Aparainea à Leizparze et Etxeberria à Germieta. Les 6 grands quartiers de Baigorri ont ensuite essaimé et donné naissance à de nouveaux quartiers comme Eiheralde, Belexi, Iparagerre, Haritzalde, Irube, Bortzirieta... qui font de Baigorri un village éclaté sur une superficie couvrant près de 70 km² ! http://www.baigorry.fr/village/histoire ]. Je me dirige vers le centre du village pour trouver une boutique ou je pourrais acheter un coupe ongle. Après la douche et une sieste, je cherche une pharmacie pour de la pommade. J'en ressors avec également une genouillère. Je regarde la carte je ne suis plus loin de la mer et ne fait que des arcs de cercle dans cette vallée qui descend jusqu'au rivage.
Le château d'Etxauz
Siège des vicomtes de Baigorri pendant huit siècles (entre 1033 et 1832), il porte le nom que cette famille noble navarraise revendique à partir du XIVe siècle. Surplombant le village avec ses deux tours d'angle et ses échauguettes, il est bâti sur un promontoire en partie aménagé par l'homme (motte féodale). Les parties les plus anciennes sont datées du XIIe siècle, mais le château fut largement reconstruit fin XVIe siècle et l'intérieur réaménagé au XVIIe siècle. Les Etxauz sont des proches des rois de Navarre, qu'ils servent à la cour, dans les armées et les forteresses, ou dans l'administration, à la tête de « merindades » (régions administratives de Navarre à partir du XIIIe siècle). Gratien d'Etxauz défend, au côté de ses souverains, l'indépendance de la Navarre entre 1512 et 1527. Son petit-fils, Bertrand d'Etxauz, est le 1er aumônier d'Henri IV et de Louis XIII, évêque de Bayonne entre 1599 et 1617, et archevêque de Tours jusqu'à sa mort en 1641. À l'orée du XVIIIe siècle, la vicomté et le château passent à la famille gasconne des Saint-Martin (Capbreton), puis vers 1750, aux mains des Caupenne d'Amou (Saint-Pée). L'héritière du titre et du château épouse, le 23 janvier 1795, Jean Harispe, fils d'un bourgeois de Donostei. Le couple n'a pas d'enfant, la dynastie vicomtale s'éteint avec Marguerite Caupenne d'Amou, dernière dame d'Etxauz, le 10 février 1832.Harispe, capitaine des armées françaises sous les guerres de la Convention, est le fondateur du corps franc des « chasseurs basques » qui repoussent l'invasion espagnole entre 1793 et 1794 (notamment lors de la bataille du rocher d'Arrola, au-dessus de Baigorri). Harispe, dont le buste trône dans le jardin public de la commune, participe aux campagnes napoléoniennes, est fait comte de l'Empire, puis maréchal de France sous le Second Empire (1851). Il n'habite cependant jamais le château, qui est vendu, en 1848, à la famille basco-irlandaise des d'Abbadie d'Arrast. Charles d'Abbadie d'Arrast, vit au château jusqu'à son décès, en décembre 1901. Etxauz reste un bien familial, et il est régulièrement fréquenté par, le petit-fils de Charles, Harry. Celui-ci travaille à Hollywood, aux États-Unis. D'abord assistant de Charlie Chaplin, il devient réalisateur et scénariste dans les années 1920 et 1930. D'Abbadie d'Arrast et Chaplin viennent séjourner à trois reprises, au château d'Etxauz (1925, 1926 et 1931). Puis, entre 1940 et 1944, le château est réquisitionné par l'armée allemande qui y établit son quartier général. En 1976, Eleanor Boardman, actrice hollywoodienne veuve d'Harry d'Abbadie d'Arrast, décédé en 1968, vend le château pour retourner aux États-Unis. S'ensuivent des années difficiles : le château est vendu à plusieurs reprises à des locaux, puis pillé et saccagé, et laissé à l'abandon jusqu'en 1994. Il est alors racheté par un couple bayonnais, M. et Mme Pierné, qui le restaurent complètement et le remeublent. Le château d'Etxauz est inscrit aux Monuments Historiques et primé en 1997 (Grand Prix National des Vieilles Maisons Françaises). En 2003, les époux Pierné vendent le château à M. Azrani, homme d'affaires de Miami dont l'épouse a des origines à Erratzu, village voisin de Baigorri. Les Azrani sont les actuels propriétaires du château. http://www.baigorry.fr/village/patrimoine
 
L'église Saint-Étienne

Citée pour la première fois au début du XIIIe siècle (1236), l'église Saint-Étienne voit ses rentes relever alors pour moitié, du monastère navarrais de Roncevaux et pour autre moitié, du roi de Navarre. De son passé médiéval, Saint-Étienne conserve des colonnes romanes du XIIe siècle, une tour et des vestiges de fortifications, qui rappellent qu'elle fut aussi un bâtiment défensif, et une chapelle (la chapelle des vicomtes de Baigorri) gothique, avec ses chapiteaux sculptés. L'église est agrandie et rehaussée, et trois étages de galeries sont bâtis entre le XVIe et le XVIIIe siècles, période de forte croissance démographique. Un retable baroque, classé en 1975 et restauré en 2013, est réalisé entre 1707 et 1710. Le tableau central présente le martyre de Saint Étienne. Le clocher est rehaussé entre 1790 et 1793. Au XIXe siècle, un maître-hôtel de style néo-baroque est réalisé et placé devant le retable. Enfin, un orgue baroque de facture alsacienne, créé par Rémy Malher en 1999 sur commande de l'association Orgue en Baïgorry, est installé au fond des galeries, face au retable. Il est au centre d'un festival qui se déroule chaque année au mois d'août. L'église Saint-Étienne est classée Monument Historique en 2013. http://www.baigorry.fr/village/patrimoine

 

 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le pont dit « romain »
Ce pont construit en 1661 a longtemps été la principale voie permettant d'enjamber la Nive. Son arche unique en plein cintre lui donne ce style roman qui est à l'origine de son surnom. Le pavage du pont porte encore la marque des charrettes qui l'empruntaient autrefois. http://www.baigorry.fr/village/patrimoine
 
 
 
 
 
 
 
 Distance totale: 20.89 Km

Pourcentage de montée: 9.93 %

Pourcentage de descente: 11.43 %

Temps total: 4:09:26 h

 

Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 Entre 30 et 55%

 0.07

 0.33

 

 Entre 15 et 30%

 2.169

 10.39

 

 Entre 10 et 15%

 2.186

 10.46

 

 Entre 5 et 10%

 2.498

 11.96

 

 Entre 1 et 5%

 3.255

 15.58

 

 Total

 10.177

 48.72

 

Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 2.192

 10.5



 

 Entre 5 et 10%

 2.34

 11.2



 

 Entre 10 et 15%

 1.655

 7.93



 

 Entre 15 et 30%

 2.611

 12.5



 

 Entre 30 et 55%

 0.128

 0.61



 

 Total

 8.927

 42.74



 L'indice IBP est un système d'évaluation automatique de la difficulté d'un itinéraire parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en course.

Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer.

Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile pour un professionnel.

Le plus des Photos

 


































                              



















 On devine la trace et l'on ce dit que l'on ne va pas passer par là. C'est un passage de troupeau... En effet c'est une trace de troupeaux mais à deux pattes.
 
 
 
 
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
























































 

 

 

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