jeudi 2 novembre 2023

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023 ; Etape 1079 – Trabenea (Ascain) - Hendaye

Samedi 3 juin

 

 

Carte IGN    TraceGPS    Trace Randogps

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Le code mobile de cette randonnée est b337105



Km    temps     arrêt    vd     vg           dénivelé

23      4h35                    5,1   5,1     508 +   567 -

IDP 71 HKG

 

C’est un hôtel qui est très bien placé, pas trop loin du GR 10. En bordure de la D 4, mais surtout au pied de la Rhune. La pancarte sur le GR au hameau de Manttobaita lors du virage en épingle à cheveux, nous indique Hendaye à 6h00. C’est en venant d’Hendaye la première étape. Après avoir monté la Rhune il est satisfaisant de poser le sac au pied de la montagne. Vous me direz ; il y a le gîte dans le virage du GR c’est encore plus prêt. C’est vrai, il y a le gîte, 15 places en dortoir, 10 places pour les toileux et 2 chambres d’hôtes, ils font les repas. Je n’ai pas regardé les prix, je ne voulais pas être avec les  ''GRdixtes'', je ne voulais pas être dans le dortoir, pour mieux me reposer. Comme vous avez pu le constater, j’ai traversé les Pyrénées sans emprunter l’autoroute des marcheurs, et après deux semaines de fatigue, je n’avais pas du tout envie d’être questionner sur mon parcours qui n’a rien d’extraordinaire. Partie en 2019 arrivée en 2023, avec un arrêt en 2020-2021. Mes Six semaines en trois ans pour relier par les petits sentiers le bassin méditerranéen, au bassin Atlantique, n’est pas très glorieux. Je ne suis qu’un chemineux et ne cherche pas les exploits. J’ai donc choisi cet hôtel que j’avais trouvé fort chère, mais c’était le dernier jour de rando dans les Pyrénées, je pouvais casser ma tirelire.  j’ai eu tord. Lorsque que je me présente, l’hôtelier ne s’occupe pas immédiatement de moi, il a des problèmes informatiques qu’il essaie de résoudre. Sa compagne (je suppose) apparaît, et sur un ton impératif lui rappel qu’ils doivent partir immédiatement. Je suis toujours en plan, (Il me semble qu’il m’avait servi un verre d’eau pour patienter). Avant de partir il me montre ma chambre. Première déconvenue. Pour le prix, la chambre est petite, la douche minuscule, impossible de se laver les cheveux les coudes écartés, le pare-douche est cassé, remplacé par un rideau, et comme la douche est petite il colle à la peau et vous savonner le plastique. Pas même la télé. Rien que cela, ça ne vaut absolument pas le prix, mais il y a le reste. Trop fatigué pour aller voir ailleurs, je reste. Le dîner fut très bien, même si j’aurais préféré  des assiettes un peu plus garnis et avec moins de présentation, mais c’était très bon, très bien préparé, la terrasse s’est rempli rapidement. La table semble être connu au alentour. Le pire fut la nuit. Durant ma sieste, j’avais constaté que j’entendais les pas dans l’escalier, le couloir, les portes qui se fermes. La nuit fut terrible, les cloisons une feuille à cigarette. Je ne sais pas si après le service en terrasse, il y avait la fête en salle, à moins que ce ne soit dans les chambres, je fus réveillé par des éclats de voies, cela parlait fort, rigolait, il me semble que dans un demi sommeille, j’ai rouspété. Le lendemain ce n’est pas le patron qui est là, peut être la maman de l’un ou de l’autre. Elle semblait un peut gênée. Dommage de tout ses problèmes parce que le petit dej était au top.

J’ai bien réfléchi, j’ai eu le temps durant mes moments d’insomnies involontaires. Je ne vais pas prendre le GR 10. Après ma monter à la Rhune mon genou se fait sentir. Le GR 10, monte jusqu’à 500 mètres, ce qui n’est pas trop haut mais il y a tout de même 980 mètres de dénivelés positifs. Lorsque j’ai tracé ce parcours, j’étais tellement heureux de finir à Hendaye que je n’ai pas réfléchi que vingt kilomètres et neuf cent quatre vingt mètres de dénivelés positifs, c’est cinq kilomètres de plus que mon parcours de référence pour un parisien, les vingt cinq bosses de Fontainebleau. Que je fais ses vingt cinq bosses, en cinq heures trente ou cinq heures quarante cinq. Vous me direz fallait coucher à Hendaye et rentrer le dimanche, il est vrai que se serait la solution. Sauf que le dimanche, j’ai une obligation, que je ne peu reporter. J’ai peur que mon genou ne tienne pas avec les 6h00 de trajet. J'ai peur de ne pas pouvoir forcer l'allure en cas d'imprévu. 6h00 c’est une heure de plus, que ce que j’ai prévu. J'avais prévu pour ce parcours quatre à cinq heures. Sauf que c'est le temps que je mets généralement sur un terrain avec peu de dénivelés. cela me fait réfléchir, il ne me faut pas d’imprévu sur le parcours. Cette année avec mon genou en vrac, je ne pourrais certainement pas forcer l’allure et arriver comme l'année dernière à la gare avec deux heures d’avances malgré une erreur de trajet. Une autre chose me fait réfléchir, de Trabénia nous repartons à l’intérieur du massif montagneux, et l’on ne trouve aucune route permettant un plan B, hors mis au col d’Ibardin, ou autour du Mont Oneaga, et encore s’est deux voies me ramènent en arrière, avant de trouver une route me permettant de rejoindre la gare. Sur la carte j’ai remarqué que plus bas, par des routes et des chemins balisés il y avait de quoi rejoindre Hendaye. Dommage ce matin il fait très beau et j’aurais eu un temps clair pour mes photos. Je descends par la D 4 (route d’Olhette), attention cette route est très fréquenté elle mène à Ciboure (Saint Jean de Luz). Au rond point je prends la seconde sortie toujours la D 4 en direction de Urrugne, Col d’ Ibardin et à la petite chapelle moderne [La chapelle d'Olhette à Urrugne a été construite, il y a une cinquantaine d'années. Elle est dédiée à Saint-Michel Garocoits. http://www.urrugne-paysbasque.com/il_etait_une_fois/chapelle_olhette.php]. Je prends à gauche le chemin de Inzola, longeons le parking, normalement nous sommes sur un balisage jaune. Le bitume fait place à un chemin carrossable. Nous entrons dans les prairies entrecoupées de haies et de taillis. Au premier carrefour, je suis surpris de trouver une toile de tente avec une mère de famille et son gamin de huit ou dix ans. Ils n’ont pas peur de dormir seul en un lieu ou il est relativement facile d’accéder à des fêtards alcoolisés. Je me dis toujours que bivouaquer loin d’une ville et dans un coin difficile d’accès, c’est une sécurité. A la fourche je quitte un balisage jaune, pour en suivre un autre sur la droite et à la fourche suivante qui est proche je quitte le balisage jaune partant sur la gauche vers le plateau d’Aire Leku, pour prendre à droite un chemin herbeux avec des fougères. je me badigeonne de produit anti tiques. Nous traversons des landes boisées, composées d’arbres, arbustes, fougères, d’ajoncs. Je laisse un chemin sur la droite, puis débouche sur un chemin balisé formant Té que je prends à droite. Je laisse de nouveau un chemin sur la droite. Je quitte le balisage pour prendre un chemin sur la gauche, ne me demandez pas pourquoi, je ne m’en souvent plus, peut être que celui que je prends sur la gauche est plus praticable que celui balisé, parfois par le manque de fréquentation je me suis retrouvé devant un mur de fougères. Malgré m’être protégé, ne voulant pas attraper de tiques, je préférais changer d’itinéraire. Au carrefour en épingle à cheveux je prends à droite, puis au carrefour en Té à gauche, je retrouve le balisage. Coupons la D 404 montant au col d’Ibardin. Le chemin descend en suivant la route, passons la rivière Ibardingo et abandonnons le balisage qui remonte sur la gauche vers le col, je poursuis sur la droite, le long de la départementale. Nous débouchons sur la route menant au camping. En bordure de la route, nous apercevons un magnifique platane court de fut, mais avec des branches poussant sur une espèce de boule constitué soit par la maladie, soit par des branches que l’on a coupées, et d’autres poussant sur les moignons restant. La route dans ses bois n’est pas large. Passons un fossé, quittons le bitume et prenons le chemin de gauche. Après avoir passé une barrière, nous sortons du bois, et entrons dans une nouvelle lande. Je laisse un chemin sur la gauche, puis à la cote 112 sur la carte, prenons la route de droite, nous retrouvons le bitume et quelques maisons. Nous arrivons au virage avec six boîtes aux lettres, une maison qui semble neuve et une prairie sur la gauche, (malheureusement tous ses points de repères risquent d’être éphémères). Nous trouvons, sur la gauche au niveau de la prairie un mur en pierres sèches doublé de fils de fer barbelé, prenons le chemin de gauche. Nous traversons un bois et débouchons de nouveau sur une route desservant des maisons isolées. Il me semble avoir noté que c’était à l’angle de la grosse maison bourgeoise Mendi Xoko. Nous retrouvons un balisage. Après cette maison le chemin fait fourche, prenons à droite. Après c’est un peut compliqué, le balisage ne nous aide pas beaucoup. Nous arrivons au niveau de la rivière Arolako Erreka, la route fait fourche, sur la gauche une barrière canadienne, on quitte la route, pour traversé la rivière sur une planche en bois ou en béton, de l’autre coté il faut passer le portillon, le chemin remonte la rivière jusqu’à normalement un fourche, mais certainement de vététistes ont créés un raccourci. Attention le talus est glissant, dur à monter, on retrouve le chemin dans l’épingle à cheveux, il monte doucement dans le bois et s’arrête, dans une clairière, devant un talus, en haut une maison, l’herbe est tondu. Sur la carte je devais déboucher sur une route. Pensant que j’étais devant une propriété privé, j’avise un chemin sur la droite me permettant de rejoindre une autre route. J’abandonne rapidement cet itinéraire qui est un chemin sur la carte. J’ai cru que j’étais dans le lit d’un ruisseau à sec. On y trouve tout pour ce tordre les chevilles, les branches des arbrisseaux vous fouette le visage, les ronces et les orties vous piquent ou vous déchirent, cerise sur le gâteau les arbres déracinés vous obligent dans ce ravin à de dure contorsions. Je remonte. Je tente de monter sur le talus celui-ci n’étant pas clôturé et miracle la route est là et s’arrête devant la maison. Sur le terrain il n’y a pas de liaison entre la route et le chemin. Poursuivons par la route qui à de l’herbe en son milieu, nous sommes sur les pentes de la montagne dans les bois et l'on ne voit pas grand-chose. Nous arrivons à un carrefour et j’en ai un peu mare de ses chemins ou l’on ne voit rien, la montagne apparaît derrière la ligne à haute tension, elle est couverte d’une lande de fougère. Je réfléchi à la suite de l’itinéraire, je suis au carrefour ou il est possible de monter au Mont du Calvaire, et de là rejoindre le GR 10 qui n’emprunte à partir de la, que le bitume ou presque. [A Urrugne, la chapelle d’origine du Mont-Calvaire, « Kalbarioa » en basque date du XVIIe siècle. Une croyance locale établit que c’est l’abbé d’Aprendistéguy qui consacra son patrimoine à l’édification de cet ermitage, situé sur ce lieu où il demeura en 1650. La colline où se trouve la chapelle doit son nom à un calvaire dont la présence est certifiée dès le XVIIIe siècle. On sait qu’avant la Révolution française le complexe religieux du Mont-Calvaire est composé, en plus du calvaire, d’une chapelle et du logis d’un ermite. C’est la communauté d’Urrugne qui prend alors en charge leur entretien. Au cours des années 1793 et 1794, la remise en cause de la religion catholique par les républicains conduit à la destruction de tout l’ensemble patrimonial. Les archives post-révolutionnaires mentionnent la présence des ruines de la chapelle, de l’ermitage et du calvaire sous un monticule de terre. Ce fameux tertre est fouillé à partir de 1969 sur l’initiative de Jean Fourcade. Les travaux d’excavation remettent au jour le sol de la chapelle ainsi que les parties inférieures des murs et de l’autel. Au vu du succès de cette découverte, la communauté décide de redonner vie à l’ensemble. C’est ainsi que sont réédifiés une chapelle et un nouveau calvaire au terme de travaux de restauration et de reconstruction. La chapelle est construite au sud de l’emplacement originel de l’ermitage. Pour optimiser la conservation de l’édifice dans son environnement naturel, sont même intégrées autour du site de grandes pierres de lauzes qui en interdisent l’accès au bétail. https://www.grandsudinsolite.fr/2761-64-pyrenees-atlantiques-le-mont-du-calvaire.html ]. C’est dit je grimpe sur ce mont, la pente ne me semble pas excessive et il me semble voir le chemin, serte perpendiculaire à la pente mais bien tracé par une saignée dans les fougères qui semble avoir été coupé. Je descends dans un premier temps la route. Après quelques maisons nous arrivons à une fourche en forme de Té, prenons la route sans issus de Bortuste, longeons la clôture en lauze, la petite route serpente entre les maisons isolées jusqu’à un poteau d’information et un petite sentier marqué par quelques pierres afin que la terre ne vienne pas envahir le bitume, lorsqu'il pleut. Nous sommes à l’intersection (113 m d'altitude de Bortuste) avec le GR T02 totalement inconnu pour moi, il monte au Mont Calvaire et dans la Lande. [C'est un projet avec nos homologues espagnols pour interconnecter le GR®10, côté France, avec les GR®11 et 12 côté Espagne. La carte ci-dessous est en cours d'élaboration, tous les GR®T n'y figurent pas. A terme, le réseau comprendra 20 liaisons transfrontalières. Info GR GR® T2 ITINERAIRE COMETE. et itinéraire reprend, dans la mesure du possible, le parcours qu’utilisaient les passeurs du réseau « Comète » en Pays Basque, pendant la Seconde Guerre Mondiale, pour l’évacuation des aviateurs alliés vers l’Espagne. Vous trouverez tout les renseignements sur le site ;  http://cdt64.media.tourinsoft.eu/upload/Fiches-Rando-2013-Comete.pdf]. Je pense que cela va être sympa de remonter jusqu’au calvaire avec un chemin balisé Blanc et Rouge, généralement ces itinéraires sont parfaitement entretenu. J’emprunte le sentier qui grimpe sur le flanc de la colline, à la fourche il bifurque sur la gauche pour rejoindre le GR 10. Le calvaire est indiqué à droite. Bien vite je déchante, malgré la trace que j’ai vu tout à l’heure qui me semblait bien dégagé, en bas j’y renonce vite, il me manque un coupe, coupe pour me frayer un chemin dans des fougères aussi haute que moi. Je n’insiste pas, tant pis pour le calvaire. Je fais demi tour, avise sur la gauche un sentier contournant une propriété, m’évitant de rejoindre la route, je retrouve un chemin et le GR T2. Nous sommes dans une lande constitué de taillis comportant quelques arbres,et des chevaux en libertés. Le chemin est beau et débouche à Petrusenborda comme nous sommes coté prairie il faut franchir la clôture, manque de chance les cheveux sont réunis à cet endroit, le foin étant disposé proche de l’entrée. Je dis dommage parce que si j’avais connu la suite j’aurai fait en sorte de pouvoir prendre la route. En regardant la carte je me rends compte que je vais avoir bientôt un gros problème il faut franchir l’autoroute. Le choix de la sortie dépend donc des ponts permettant de la traverser. Je peux sortir à Petrusenborda et franchir l’autoroute à Oihanburua, ou remonter vers Larretxekoborda et franchir l’autoroute à Kurleku. Je choisi cette solution. J’avise un chemin sur la gauche longeant les maisons, je pensais sortir plus loin. C’est un beau chemin longeant une courbe de niveau. Au moment de sortir par la route carrossable je me rends compte que le chemin devient carrossable et se poursuit sur la gauche. Sur la carte il est sans issu, je pense à tord que devenu carrossable il débouche. Au lieu de sortir j’emprunte se magnifique chemin parallèle à la route. Malheureusement il se termine dans la jachère. Trop tard pour faire demi-tour, j’avise le pylône d’une antenne émettrice au sommet de la colline, et je pense que j’y trouverais une voie de sortie. Obligé qu'il y est quelque chose la haut pour entretenir l'antenne et cela me rapproche du pont pour passer l'autoroute. Je remonte la colline en serpentant entre les ajoncs, et les touffes de chardon. Dans le haut je trouve une piste carrossable très herbeuse et une barrière que je peux franchir. Derrière se trouve un parking peut être pour les estives, un beau chemin menant au calvaire et une belle vue sur la plaine et la mer. Descendons la rue du calvaire, nous passons l’autoroute après un virage en épingle à cheveux. Ensuite je fais une grossière erreur, au lieu de suivre après le pont la route de gauche me faisant rejoindre le GR 10 qui me conduit directement à la gare, je prends le chemin de droite qui me semble moins bitumineux. Il faut que je vous dise qu’en prenant ce chemin j’ai perdu le temps que j'avais gagné en coupant par le plateau. Ne connaissant pas la configuration des lieux, pour moi Hendaye, est en bas, face à moi, alors qu'il se trouve plus à gauche et que la gare ne se trouve pas en centre ville, mais à la frontière qui est encore plus à gauche. Je me crois arrivé. Après la petite route qui monte je suis dans les bois sur un chemin carrossable débouchant sur le bitume. Arrivé à Lafitenborda je prends la route de droite jusqu’au grand rond point de la Croix des Bouquets, il me semble préférable de prendre la D 658 itinéraire Hendaye poids lourd, que la D 810  Hendaye autoroute. Je commence à descendre et à l’embranchement de la route d’Orio (balisage jacquaire) je ne percute pas qu’il faut que je prenne cette route pour rejoindre le centre de Hendaye. Je poursuis la départementale et m’aperçois bien trop tard qu’elle m’emmène bien trop à droite. Je n'ai pas besoin d'accélérer le pas la route descend il suffit de se laisser aller. Avec les maisons je comprends vite que je ne trouverais jamais de chemins me ramenant sur la gauche. Il faut descendre jusqu'à la mer. Plus bas ce sont des routes conduisants à des campings et j’ai peur de ne pas pouvoir poursuivre, d'être obligé de faire demi tour, de perdre du temps.  après avoir traversé la ligne de chemin de fer me voilà à Agerria et presque à la pointe Saint Anne. J’avais de l’avance et voilà que je vois le temps qui passe. Le temps est magnifique, la mer est belle, on bronze sur la plage, il y a peu de baigneur en ce début juin. Quelques photos des deux jumeaux. Je longe la plage d’Hendaye par la promenade, coupe en prenant la rue des érables et prend tout de même le temps de visiter l’église [L'église Sainte-Anne à Hendaye a été reconstruite au début du XXe siècle,. elle est est l'œuvre de deux architectes, Martinet et Verdeil. Sa façade-pignon est précédée par un porche ouvert asymétrique. Elle est également flanquée d'un clocher-tour hors-œuvre à l'angle nord-est. A l'intérieur, la nef compte deux niveaux de tribunes de bois, le chevet à 3 pans est entouré d'un déambulatoire qui dessert 3 chapelles rayonnantes semi-circulaires. Les vitraux, réalisés vers 1930, présentent un vaste cycle figuré. L'orgue date de 1938. http://www.hendaye-paysbasque.com/il_etait_une_fois/eglise-steanne.php]. L’église servant de rond point, je prends le Boulevard du Général Leclerc, sur la droite pensant que le centre ville se trouvais ici et je me retrouve en bordure de mer devant le casino, comprenant que je ne trouverais pas la gare de ce coté, je prend sur la gauche la promenade de la mer. [Hendaye est à la pointe sud-ouest de la France et la dernière ville côtière avant l'Espagne. La commune fait partie d'une ancienne province du Pays basque, le Labourd.S a limite au nord, s'ouvrant sur la Côte d'Argent de l'Atlantique, est bordée par la baie du Figuier et la baie de Lohia dans le golfe de Gascogne. Elle est baignée à l'ouest par la baie de Txingudi (estuaire de la Bidassoa), qui la sépare de l'Espagne. A Hendaye se trouvent la plus longue plage de la Côte basque (3,5 km), le château d'Abbadia et le domaine du même nom. C'est également un port de pêche. En 1598, Hendaye obtint le droit de construire sa propre église, et se détacha de celle d'Urrugne. L'autorisation lui fut accordée par l'évêque Bertrand d'Etchaux : « Comme soit ainsi qu'en l'année mil cinq cens quatre-vingt dix huit, les habitants du lieu de Hendaye qui dépendoient tant au spirituel qu'au temporel de la paroisse d'Urrugne, eussent obtenu permission de construire une église à part pour la commodité du peuple qui estoit beaucoup accru audit Hendaye, à condition néanmoins qu'elle soit une annexe de l'église matrice dudit Urrugne et le sieur Urtubie en seroit le patron. » Ville frontière entre la France et l'Espagne, Hendaye a connu bien des turbulences à l'occasion des nombreuses guerres entre les deux nations. Lors de la guerre franco-espagnole, la ville fut prise en septembre 1636 par les Espagnols. Témoin de ce passé, le fort Gaztelu zahar maintes fois détruit puis reconstruit, qui fut embelli par les travaux de Vauban puis définitivement rasé ainsi que toute la ville lors des guerres de la Révolution. C'est sur l'île des Faisans au milieu de la rivière Bidassoa que le roi Louis XIV rencontra le roi d’Espagne et que furent signés le traité des Pyrénées en 1659 et plus tard le contrat de mariage entre Louis XIV et l'infante Marie-Thérèse. En 1867, Urrugne restitue à Hendaye 762 hectares concédés par Louis XIV. La commune était jusque-là un village vivant sur 33 hectares. C'est à la gare d'Hendaye qu'eut lieu, le 23 octobre 1940, l'entrevue entre Hitler et le général Franco, ce dernier respectant l'engagement pris lors des accords Bérard-Jordana signés le 25 février 1939 et réaffirmant le non-engagement de son pays dans la Seconde Guerre mondiale. Wikipédia]. A l’angle d’une rue mais je n’ai pas noté le nom je trouve une plaque indiquant le départ du GR 10. Je prends la rue des Eucalyptus sur la gauche, pensant me diriger vers le centre ville et débouche de nouveau devant la mer et la baie de Chingoudy ce doit être l'estuaire de la Bidassoa, c'est beau, on devine l'Espagne sur l'autre rive. je retrouve le GR 10 puis le GR T01, par le boulevard de la Baie, puis les jardins de Pierre Loti me faisant regagner la gare par une belle promenade ou l'on trouve les ruines d'une ancienne fortification en bordure de la baie. Si je trouve des fortifications c'est que la ville est derrière, je quitte le marquage remonte en ville, par les rues Pierre Loti et du Port pour trouver la gare qui pour moi est au centre, me plante un peu dans les rues de Hendaye ayant perdu les marques du GR. Personne dans les rue en ce samedi après midi, doivent être tous à la plage, ou calfeutré au frais chez eux. Pas un panneau indique la gare. Je panique un peu, aperçois un poteau de caténaire, avoir fait tout cela et louper son train pour ne pas avoir sut lire sa carte, pour avoir été trop confiant. Je retrouve un balisage, et enfin une information, je suis arrivé à la gare à l'heure prévu.

Pour terminer, une fois de retour à la maison je consulte un ostéopathe qui constate que mon bassin est déplacé. Suite, certainement à ma chute, il y a deux ans dans un escalier qui ma immobilisé une quinzaine de jours à l’hôpital pour des cotes cassées et un hématome au niveau du foie.

                                                      Distance totale: 22.5 Km

Dénivelée positive accumulée: 507.77 m

Dénivelée négative accumulée: 566.67 m

 Pourcentage de montée: 6.08 %

Pourcentage de descente: 5.46 %

 

Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 Vitesse en Km/h

 Temps h:m:s

 

 

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 0

 0:00:00

 

 

 

 Entre 15 et 30%

 0.278

 1.24

 5.06

 0:03:18

 

 

 

 Entre 10 et 15%

 1.064

 4.73

 5.03

 0:12:41

 

 

 

 Entre 5 et 10%

 2.382

 10.59

 5.02

 0:28:29

 

 

 

 Entre 1 et 5%

 4.623

 20.55

 4.97

 0:55:48

 

 

 

 Total

 8.347

 37.1

 4.99

 1:40:16

 

 

 Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 5.224

 23.22

 4.96

 1:03:11

 

 Entre 5 et 10%

 3.812

 16.95

 4.98

 0:45:58

 

 Entre 10 et 15%

 0.926

 4.11

 5.01

 0:11:05

 

 Entre 15 et 30%

 0.41

 1.82

 5.02

 0:04:54

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 0

 0:00:00

 

 Total

 10.371

 46.1

 4.97

 2:05:08










 

 

 

 

 

 

 

 
















 



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