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Km temps arrêt vd vg dénivelé
Sur un blog ; voici ce que j’y
trouve sur la balade d’aujourd’hui. Longue crête
orienté « Nord-Sud » les crêtes d’Iparla relient d’un seul trait le
col d’Ispéguy au dessus de St Etienne de Baïgorry au village de Bidarray.
Déroulant une pente débonnaire sur ses flancs Ouest, le versant Est plonge
abruptement de 300 à 500 mètres. La randonnée qui se déroule sur le fil de
cette belle cassure offre un panorama autant vers les confits de la
« haute chaîne Pyrénéenne » que vers l'océan atlantique. En effet la
vue porte jusqu’au Pic du Midi de Bigorre, le Balaïtous, le pic d’Anie et vers
la baie de St Jean de Luz, l’Océan Atlantique, la forêt Landaise. Ces deux
caractéristiques, le cheminement en balcon et la vue, font de cette randonnée
une des grandes classiques et une des incontournables de la montagne Basque.
S’agissant d’une étape du GR 10 le balisage pour la montée est bien marqué.
Attention toutefois par temps de brouillard. Je vous invite à consulter ce
blog, les photos sont magnifiques et sans nuages. Beaucoup plus belles que les
miennes. http://pyreneesenpartage.blogspot.com/2015/12/les-cretes-diparla-pays-basque.html
Il fait beau, mais les nuages montent du bas de la vallée. Il
paraît que c’est signe de beau temps. Par moment je ne vois plus la montagne.
Ce matin en descendant l’escalier, j’ai senti mon genou. Au petit déjeuner on
me prévient que la supérette est ouverte dès 7h30 et que je peux y faire mes
emplettes. Je remercie mais je les ai faites hier. Comme j'ai mal au genou, je décide de
boycotter le Gr 10 et de prendre la route au pied de la montagne. Par la vallée
on peut rejoindre Bidarray sans grimper. Toute la journée d'hier j'ai vu ce qui
m’attendait et je n'ai pas envie de faire les crêtes. J'ai repéré une petite
route qui longe la Nive. Je mets ma genouillère et me voilà partie. Pas de
chance ce matin, sortant de trois hébergements différents des couples avec de
gros sacs à dos se dirigeant également vers le Gr. J’espère qu’ils se dirigent
vers la méditerranée, sinon, ils vont me voir tricher. Aujourd’hui je n’aurai
pas été seul sur le chemin. Personne ne se dirige vers le Golf du Lion, ils
vont tous vers l’atlantique. Nous traversons ce charmant, mais très long village
basque aux volets rouges. Passons devant l’église, puis
sur les hauteurs justes
derrière les maisons nous apercevons le château, au carrefour nous retrouvons
le GR à droite la méditerranée, tout droit l’Atlantique. J’essaie de mettre de
la distance entre les couples qui marchent devant moi. Je traîne, fait semblant
de téléphoner. J’aimerais qu’ils soient loin au moment de la bifurcation avec
le GR. Au petit carrefour dans le virage
nous prenons à gauche et passons le pont au dessus de la Nive des Aldudes, ou
nous avons une vue sur le
pont construit par les romains. Nous arrivons sur la
petite place du village. Le GR tourne sur la gauche, j'ai un peu honte, de
poursuivre tout droit. Pas de chance les petits groupes se sont arrêtés pour
des photos. Ils partent à gauche, ils ne se retournent pas pour voir si je
suis. Je me trouve toute les raisons possible pour ne pas les suivre. J’ai une
douleur au genou, avec la pluie qu'il est tombé hier, ce doit être glissant la
haut. Me voilà seul, je sors du village et emprunte sur la gauche la D 948, nous
grimpons légèrement. Dans le virage nous prenons à gauche, la route n'est pas
bien large. Je suis étonné je remarque par moment, des traces de balisage
Jacquaire. Pour masquer ma tricherie, je pensais réaliser mes photos sur les
montagnes depuis la route.
Manque de chance des collines boisées cachent les
sommets déchiquetés de la montagne et lorsque l'on voit les crêtes, il y a des
maisons en contre bas. A la fourche je
laisse la route de gauche qui rejoint le GR. La route n’est vraiment pas bien
large, un camion de ramassage de lait, prend toute la place. Je suis obligé de
me garer dans l’herbe. La route est agréable, vallonnée, j’ai toujours une gêne
au genou, mais pas de douleurs, je commence à m’ennuyer sur cette route, le
temps semble ce dégager. Nous passons quelques hameaux Bethartea – Errekartea
puis Arranbide, après les bois et les près, laissons la direction de Auzo TTipi
sur la gauche, la route descend, passe un ruisseau, nous traversons le hameau
de Urdosbehere. Ici les gens sont vraiment isolés, certain hameaux ne sont
composés que de quelques
maisons. La route après avoir descendue pour traverser
le ruisseau remonte un peu, laissons un accès sur la droite à un hôtel
restaurant dans ce hameau totalement isolé. A la fourche, Je regarde le GPS
pour chercher ma direction. Je m'aperçois que par la route, je n'étais plus
très loin de Bidarray, et qu’il n’est que 9h30, les crêtes dentelées sont
passées, avec la genouillère je n'ai pas mal au genou, juste une gêne. Le temps
semble s’être levé. Plus tard je m’apercevrais que je suis très mauvais
météorologue. Laissons la route de droite en direction d’une fromagerie et
rejoignant la route de Bidarray, prenons la route qui monte sur la gauche. D’ici,
il y a possibilité de rejoindre le col de Harrietaka et le GR 10. Nous revenons
sur nos pas, par une belle rampe bitumée. La montagne verdoyante se dégage
devant nous.
Traversons les quelques maisons de Urdoz, je remarque que la
cloche de l'église est plus grosse que son clocher. Nous y rencontrons
également une maison forte [La maison forte du quartier Urdos est mentionnée dès
1366 "Lasalle Durdoz". L'édifice actuel, qui conserve quelques
vestiges de la maison-forte originelle, semble dater d'une campagne de travaux
plus tardive, au XVIIe siècle (cheminées et porte d'entrée monumentale). L'édifice
subit d'autres remaniements au cours des siècles suivants, et notamment au XIXe
siècle, où le bâtiment devient le centre d'une exploitation agricole,
avec de
nombreuses dépendances accolées, une campagne de restauration est intervenue
ces dernières années. La maison présente un plan rectangulaire et une élévation
ordonnancée à trois travées et deux étages carrés en élévation antérieure Est.
Les murs épais sont construits en moellon et pierre de taille de calcaire et de
grès, et recouverts d'enduit. Elle est couverte d'un toit à longs pans et
croupe de tuiles creuses, les tours d'angle au sud-est et en élévation nord
reçoivent un toit polygonal de tuiles creuses. La tour nord, de plan
circulaire, abrite un escalier en vis en
maçonnerie. La tour d'angle sud-est
présente un système défensif de meurtrières. La tour nord, de plan circulaire,
abrite un escalier en vis en maçonnerie récent. A l'intérieur de l'édifice, on
observe la charpente apparente, dont certaines poutres sont portées par des
corbeaux moulurés, un escalier tournant en charpente du XVIIe siècle, ainsi que
des cheminées à corbeaux triangulaires en quart-de-rond doubles (XVIIe siècle). http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/maisons-fortes-pyrenees-atlantiques-maison-a-st-etienne-maison-jauregia.html]. La route s’arrête sur la petite
place. Le chemin carrossable monte, dans la forêt qui se nome d’après la carte
Uxtolordoki, je devrais déboucher c’est un PR. L'on grimpe, et l'on grimpe, par
moment le paysage se dégage. Enfin presque, il faut regarder entre les
branches. Plus je monte
et plus les nuages sont denses et cachent les sommets.
Nous passons une bâtisse abandonnée certainement Askalauntze. On grimpe
toujours. Le chemin n’est pas très mauvais. De 206 mètres je vais monter à 814
mètres. Enfin un replat nous traversons à gué un ruisseau. Je prends des photos
pour faire croire à des cascades. En réalité l'eau descend qu'entre quelques
petits rochers. Je suis doublé par un jeune couple de randonneurs. Je ne les
reverrais jamais il devait faire le jaune et on bien dut se demander ce que je
faisais avec
mon gros sac de ce coté de la montagne au lieu d’être sur l’autoroute
des Pyrénées. Me voilà reparti à petite vitesse, les kilomètres commencent à se
faire sentir, le moral n’est pas très bon, mais c’est surtout un dénivelé d’environ
600 m de positif en une fois. Les 250 premiers mètres passe bien, mais les 200
suivant sont un peu durs, je m'arrête souvent. Nous arrivons à l'intersection
du balisage jaune et du bâtiment de Saroixarreko. En poursuivant le chemin de
droite (le PR), nous redescendons vers Urdoz par le col Larrarte. Dommage avec
la forêt nous n'avons pas vu grand chose. Laissons le chemin de droite et
prenons après une bonne réflexion le sentier face à nous. Une fois ici c’est un
peut tard pour rebrousser
chemin, il faut grimper dans les terres rouges, les
deux cent mètres qu’il nous reste avant le sommet. Mais attention le col cela
se mérite, et je commence à regretter de ne pas avoir poursuivi en vallée. Ce
dernier kilomètre est difficile. 1 km sur la pancarte, mais 30 mn pour les
parcourir. Cela n'en fini pas, le chemin n’est pas très bon, des ornières, des
racines, des cailloux. Il est raide pourtant j'y rencontre des chevaux en
libertés. Enfin on débouche au col Harrietako Lepoa on est à la frontière avec
l'Espagne. Je retrouve le GR, la pancarte indique Bidarray à 8 km mais en 4h16
cela fait à peine du 2 à l’heure, c’est dire les difficultés que je vais
rencontrer. Sur la crête, J'avais estimé que je ne devais avoir que du plat ou
à peu près. Voir de la descente. Mal regardé la carte (je n'ai pas sorti
du sac
mes lunettes. On grimpe encore, vers le pic de Toutoulia 1096 m il y a une
plaque (987 sur la carte). Aucune vue côté français les nuages montent de la
mer (du moins de la vallée) et se cognent à
la montagne, avalent la crête par un beau rouleau et disparaissent. Côté
Espagnol ce n'est que Brumeux. Nous passons plusieurs points peut faciles à
grimper ou à descendre, ce doit être Parlako Lépoa 945 m, Puis le pic d’Iparla
1049m, une zone à peu prêt plate vers le Parlako Lepoa autour des 960 m, on
quitte la frontière et passons le Larrateko Hegia 962 m. Le temps ne s’améliore
pas de gros nuages traversent la montagne et me plonge dans un brouillard
passager. Il est proche de midi, je croise les premiers groupes, ils sont déjà
épuisé. Je suis le premier qu’ils rencontrent et me demande à qu'elle
heure je
suis parti. J'ai triché et pris pour moitié la route en contre bas. L'un me
demande si l'on doit monter en face ? Ça l'inquiète, parce qu’il est fatigué,
le faite d’avoir l’idée de pouvoir prendre la route le ragaillardi un peu. A un
endroit je vois des Bouquetins un peu en contre bas. Comment font-ils pour
tenir sur les rochers dans le ravin. Le temps ne s'arrange pas les nuages
débordent sur le sentier, faut pas se tromper le sentier est rocheux parfois faut
mettre les mains. La marche est haute. Le chemin n'est vraiment pas facile. Je
ne regrette pas de faire les 25 bosses à Fontainebleau sans me détourner des
rochers. Pas facile ce chemin. Enfin nous descendons. Bidarray est à 4 km mais
il faut 2h00 pour descendre. Le groupe m'avait prévenu il y a deux pierriers à
traverser. En effet des passages sont sur des rochers en dévers, ce n'est pas
comme dans les Alpes avec des cailloux qui roulent sous les pieds vers le
ravin. Nous sommes sur une crête en bordure de l'à-pic parfois je m'assoie pour
franchir l'obstacle, ou je suis obliger de mettre les mains pour gravir. Pas
facile ce
chemin, vraiment pas facile. Heureusement je ne vois pas le vide, les
nuages roulent toujours sur la paroi. Plus bas ce n'est pas mieux, pas de
sentier, on marche sur le rocher en dévers, il a été installé une rampe en
câble d'acier. Bien utile. Ensuite on a une crête célèbre puisqu'elle et en
photo publicitaire à l'hôtel. Certain passage je les passe assis. Je n'ai
toujours pas mangé. Je fais une pose commence à déballer, de gros nuage noir
arrive, il me semble que cela tonne. Je remballe, il me reste encore 45 mn
avant le village. C'est très pentue dans de la terre rouge. En bas il fait beau,
c'est à ni rien comprendre. Je n'ai toujours pas mangé il est presque 15h00. Passons la barrière aux premières maisons, nous retrouvons le bitume. [Le nom de Bidarray vient du village, nommé Bidarray, où se situe le
sanctuaire. Une possibilité est que Bidarray viendrait du basque bide qui signifie chemin et du basque arrantz qui signifie prunellier au sens général, épineux. Dans ce cas, Bidarray signifie le chemin dans les épineux. Une autre possibilité est que Bidarray viendrait du basque bide qui signifie chemin et du basque arraitz qui signifie pierreux. Dans ce cas, Bidarray signifie le chemin pierreux. https://www.le-bouquetin-boiteux.fr/2021/06/eglise-notre-dame-de-bidarray.html]. La
route descend jusqu'à la petite place et le gîte d'étape. Ici le GR fait une épingle à cheveux. Je n'ai pas choisi le gîte j'ai choisi un hôtel en bordure de la Nive. Je longe le parking, l'épicerie puis l'auberge. Si vous avez des courses à faire profitez en, une fois en bas vous ne remonterez pas. Passons le fronton et l'église [L'église Notre-Dame de Bidarray se remarque par son imposant
clocher-mur, édifié au XVIIe siècle, et ses façades basses en grès
rouge. De l'époque romane, période architecturale qui est apparue vers
l'an 1000 et qui prévalut en Europe jusqu'à la fin du XIIe siècle, et de
son église en croix latine, il reste le chœur en arcatures sculptées,
le chevet semi-circulaire aux baies sculptées et le portail d'entrée
orné de chapiteaux feuillagés. L'église dispose d'un transept, daté du
XVIIe siècle, de lambris de couvrement en voûtes d'ogives et de fenêtres
néogothiques, datés du XIXe siècle, et de verrières, réalisées durant
la seconde moitié du XXe siècle. A l'extérieur, un cimetière, dans
lequel se trouve des stèles discoïdales, est accolé à l'édifice.
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Perché sur son promontoire rocheux, la situation du village vous offre
de magnifiques panoramas sur les montagnes. Depuis le bourg du village,
vous pourrez apercevoir le début des falaises d’Iparla, site de randonnée par excellence, ainsi que les sommets de l’Artzamedi (“la montagne de l’ours” en basque) et du Baigura.
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Altitude maximale: 1023 m
Altitude minimale: 84 m
Pourcentage de montée: 13.37 %
Pourcentage de descente: 13.01 %
Montées |
Distance Km |
Km au total en % |
|
|
Entre 30 et 55% |
0.836 |
4.13 |
|
Entre 15 et 30% |
2.208 |
10.92 |
|
Entre 10 et 15% |
1.712 |
8.46 |
|
Entre 5 et 10% |
2.25 |
11.13 |
|
Entre 1 et 5% |
1.955 |
9.66 |
|
Total |
8.961 |
44.3 |
Descentes |
|||||
|
Entre 1 et 5% |
2.647 |
13.09 |
||
|
Entre 5 et 10% |
1.93 |
9.54 |
||
|
Entre 10 et 15% |
1.998 |
9.88 |
||
|
Entre 15 et 30% |
2.538 |
12.55 |
||
|
Entre 30 et 55% |
0.693 |
3.43 |
||
|
Total |
9.807 |
48.48 |
L'indice IBP est un système d'évaluation automatique de la difficulté d'un itinéraire parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en course.
Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer.
Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile pour un professionnel.
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