mercredi 2 août 2023

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023; Etape 1070 – Mirepeix – Buzy

jeudi 25 mai


CarteIGN     Trace GPS           Trace Randogps

 

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Le code mobile de cette randonnée est b327756 


Km      Temps      arrêt     vd     vg       dénivelé

32         5h40       2h00     5,6    3,7     550+ 460-


IBP 88 HKG


Il faut quitter ce petit nid douillet. Aujourd'hui j'ai trente deux kilomètres à faire, heureusement sans grosses difficultés , seul la fin comporte un peu plus de dénivelés. le GR se trouve dans la pleine en limite de la montagne. Le temps est encore très couvert. Pour l'instant je ne regrette pas d'être sur le chemin des pèlerins. Je reprends ma route d'hier toujours aussi dangereuse en sens inverse, normal c'est la route de Pau. Lorsque j'avais réservé je ne m'étais pas rendu compte que j'étais aussi près de la capitale du Béarn. Satisfait d'avoir trouvé mon gîte, je modifiais la trace du suivant en me demandant combien de kilomètres j'allais faire en plus et ne regarde pas ce qu'il y a après. Tant pis pour la capitale du Béarn, de toute façon fallait faire un choix ; visiter, ou tourner la page des Pyrénées. Cette fois ci je m'arrête à Nay [La commune est drainée par le gave de Pau, le Béez, un bras du gave de Pau, le canal de la Grau, le ruisseau Coudé, le ruisseau de Tutet, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale. Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, après avoir traversé 88 communes. Le Béez, d'une longueur totale de 24,1 km, prend sa source dans la commune d'Asson et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes.

Nay est mentionné au XIIe siècle. Son nom béarnais est Nai ou Nay

Les premières mentions de Nay remontent vers 1120 où l’on décrit un bourg ravagé par un incendie. C’est là que les moines de Sainte-Christine de Gabas qui était "un des trois plus grands hôpitaux de la chrétienté " (les deux autres étant celui de Mont-Saint-Bernard et celui de Jérusalem), achètent cette étendue de terre ainsi que le terroir et tous les biens à lui attachés, terres cultivées ou en friches.

Sa position géographique, au pied des coteaux et comportant un gué traversant le gave dans un méandre, explique le choix des religieux : il y passe un chemin menant de Lourdes à Pau par la rive gauche, il contrôle l’accès à la vallée de Ferrières ainsi que l’accès à la vallée d’Ossau par Arudy. Mais la route d’Ostabat puis le col de Roncevaux moins élevé que le col des moines ou le Somport fut privilégiée par les pèlerins et le déclin de Sainte-Christine aurait entraîné celui de Nay.

La bastide est créée en 1302, par Marguerite de Moncade, après avoir établi un contrat de paréage avec l'hôpital Sainte-Christine de Gabas, institution propriétaire du terrain. Marguerite de Moncade (1245-1319) était vicomtesse de Béarn, veuve de Roger Bernard III (1265-mars 1302, 1er comte de Foix-Béarn). Nay comptait alors treize maisons.

Son marché créé par Gaston Fébus (1331-1391) existe toujours. En 1381, par suite d’un conflit entre Gaston Fébus et Jean II d’Armagnac, un incendie ravage la bastide. Des remparts sont construits sur les instructions de Gaston Fébus, ils sont achevés au XIVe siècle.

Paul Raymond note qu'en 1385, Nay comptait cent-huit feux. On trouvait dans la commune un couvent de récollets. L'hôpital dépendait alors de l'abbaye de Sainte-Christine (Espagne).

Les ateliers sont organisés, les corps de métiers sont très diversifiés et spécialisés (cardeurs, tondeurs, fileuses, brodeuses etc.).

La Manufacture royale de draperies et teinturerie à Nay est construite sous le règne d’Antoine de Bourbon et de Jeanne d’Albret, sans doute vers 1558. Située hors de l’enceinte de la ville, au bord du canal du moulin, à l’emplacement de l’actuelle « Maison Mouyen », la « Manufacture de la draperie deus rey et reine » était chargée de produire des pièces de drap, et comprenait un atelier de tissage, regroupant sous un même toit plusieurs métiers, un moulin à foulon et une teinturerie. L’ensemble ne fonctionna que peu de temps et ne se releva pas de la mise à sac de 1569. Il faudra attendre deux siècles pour en voir apparaître une deuxième. Les marchands deviennent très vite les notables de la région et les représentants prestigieux de la cité. Ces marchands vont intégrer également le domaine religieux grâce au système des confréries. La confrérie de Sainte-Anne liée aux tisserands et marchands drapiers sera ainsi très influente et se perpétuera encore longtemps.

Sur le chemin je trouve des pierres avec de troles de striures. Comme si quelques choses les avaient gravées. 

 Avec l’urbanisme caractéristique des bastides on voit apparaître de nouvelles préoccupations. Ainsi, si auparavant le village était ordonné autour de l’église ou du château, la bastide s’agence autour de la place du marché et des halles, donc autour d’un pôle économique.

De plus, le premier étage des halles correspond à la maison commune où se réunissaient les jurats, donc un pôle politique. Le religieux est, quant à lui, à la périphérie.

Enfin l’émergence de cette pré-industrie va également influer sur le visage de la cité. Seule la Maison Carrée, édifice prestigieux de cette époque, a été conservée jusqu’à nos jours. Il s’agit d’un hôtel particulier. Vaste demeure du centre-ville, elle présente une architecture digne des plus grands architectes de la Renaissance avec sa cour intérieure et ses galeries sur quatre niveaux présentant les ordres doriques, ioniques et corinthiens.

Nay eut néanmoins beaucoup à souffrir tout au long de son histoire : le bourg fut détruit en 1543 par un énorme incendie, à l'origine confuse, qui le consuma entièrement. À peine remis, survinrent les guerres de religion, et en 1569, les papistes la pillèrent et les huguenots la reprirent avec vigueur. Parmi les protestants qui émigrèrent, figure un sieur Olivier, ancêtre du célèbre acteur britannique Laurence Olivier. La vieille bastide eut d'autres enfants célèbres, dont De Solano né en 1772 qui reçut la charge de gouverneur des îles Manille. Par la suite, Nay devint une cité très industrielle, spécialisée dans les filatures (Dupont & Dupond), prospéra dans ce domaine à tel point qu'elle fut surnommée le petit Manchester. Plus tard, on voit, notamment pour le XVIIIe siècle, un éclatement des ateliers sur toute la région de Nay et de Pau. La culture du lin est concentrée sur l’axe du gave de Pau. Il s’agit surtout d’une multitude de petits ateliers souvent familiaux. La fabrication des toiles, mais aussi la préparation du lin se fait à la campagne et à domicile. Les tisserands peuvent être également itinérants, mais beaucoup sont également et surtout paysans.

Dans le secteur nayais, les ateliers se trouvent tous dans un rayon de 8 km autour de Nay. Nay fait office de centre marchand. On y trouve néanmoins des manufactures près des cours d’eau spécialisées dans la fabrication des couvertures de laine et des cadis (grosses étoffes de bure). En centre-ville, la Manufacture royale de bonnets à la turque créée par les frères Poey d’Oloron aux environs de 1740 produit ces coiffes en laine exportés en Orient, dans le pourtour méditerranéen. Au début du XIXe siècle, l’industrie traditionnelle de la toile est quasi moribonde. Souvent basée sur des ateliers familiaux, elle doit faire face à la concurrence des étoffes de coton.

La plupart des usines du XIXe siècle de la plaine sont ainsi situées sur ces canaux. Le renouveau du secteur textile du XIXe siècle diffère de celui du XVIe siècle par une caractéristique majeure : au XVIe siècle, c’est le marchand qui est au sommet de la hiérarchie ; au XIXe siècle, il devient secondaire et laisse la place à l’industriel accompagné de l’ingénieur. Le renouveau de la production se fait surtout par l’apport de nouvelles technicités, de modernité mécanique. Ainsi durant tous les XIXe et XXe siècles, des ingénieurs formés aux Arts et Métiers, et des mécaniciens de haut niveau originaires du Nord sont appelés par les Nayais. Ils sont d’abord employés, puis vont très vite fonder leur propre usine. L’activité lainière concerne la fabrication sur Nay de draps de laine, couvertures, cadis, la bonneterie, le béret. Par exemple : l’usine Blancq pour la bonneterie, couverture et béret, qui existe encore aujourd’hui. Une partie est aujourd’hui reconvertie en Musée sur le béret.

L’usine Berchon qui fabriquait le fameux tissu des Pyrénées se trouve également dans le centre-ville. Les industriels deviennent très vite les notables de la cité. Beaucoup seront maires ou conseillers municipaux. Ils vont redéfinir la ville de Nay d’un point de vue urbanistique et vont tout d’abord s’attaquer à la place, peut être jugée trop médiévale. En effet, l’architecture des maisons étaient certainement héritière de la bastide médiévale : deux côtés de maisons de la place centrale sont ainsi rasés, la halle médiévale détruite, une nouvelle mairie-halle voit le jour. Celle-ci est monumentale ; elle regroupe tous les services administratifs, les pompiers, l’école, les gendarmes en plus du marché au rez-de-chaussée. Les allées Chanzy sont dessinées, lointaines cousines des grands boulevards ; le pont est décalé pour être dans le prolongement de la mairie. Une perspective est ainsi réalisée avec la mairie au fond, les allées Chanzy, le pont. La crue de 1826 avait condamné le pont et le pont provisoire construit en 1834 coûtait très cher à la municipalité. Le projet de construction d’un pont solide et définitif est décidé par le conseil général des Basses-Pyrénées en 1828. La construction du pont dans l’axe de la place du marché imposa la démolition des maisons bordant le côté de la place. Ce qui fut terminé en 1869. Toutes ces nouveautés sont l’œuvre de la municipalité pendant les mandats successifs de Paul Rey maire de Nay élu de 1875 à 1919 : l’école primaire supérieure de garçons en 1885 rue des Pyrénées, l’électricité en 1890, l’école de filles en 1896, la maternelle en 1898, l’école primaire supérieure de filles (1909). Enfin à l’initiative des abbés Dupont, la création d’un hospice est amorcé. L’achat de deux maisons contiguës au Moulierats (actuel collège Saint-Joseph) permit bien vite l’accueil de quatorze hommes et femmes âgés et infirmes qui trouvèrent un toit où s’abriter, une table où manger, un asile où se soigner. Les abbés Dupont parachevèrent leur œuvre en édifiant l’hospice Saint Joseph qui fut inauguré au mois d’octobre 1897 après cinq années de travaux. La période antérieure à la construction de la bastide n’a laissé que peu de traces. Il reste néanmoins la motte castrale des seigneurs de Nay située sur les hauteurs de la ville. De la bastide du XIVe siècle, sont conservés le parcellaire et le plan urbain en damier, ainsi qu’une partie des arcades des garlandes de la place du Marché. L’enceinte, primitivement construite en bois, puis reconstruite en galets disposés en arête-de-poisson à la fin du XIVe siècle sur l’injonction de Gaston Fébus, est visible aujourd’hui sur une trentaine de mètres derrière l’église Saint-Vincent. Le reste du mur est en grande partie conservé mais dans des propriétés privées. Quatre échauguettes (une seule présente aujourd’hui) permettaient la surveillance du lieu. Trois portes en fermaient l’accès. Certains documents d’archives signalent des tours qui n’ont, pour l’instant, pas été retrouvées sur le terrain. Malheureusement je n'aurai pas le temps de voir tout cela.

La Maison carrée ou de Jeanne d'Albret fut construite au XVIe siècle. Cet hôtel particulier fut construit dans le style de la Renaissance italienne. Organisé entre place, cour et jardin, il témoigne de la prospérité due à l'activité textile. La Maison Carrée - classée M H - est une merveille d’architecture de la seconde moitié du XVIe siècle. Commencée probablement par un marchand de laine, Pedro Sacaze, elle fut construite finalement par son gendre, François de Béarn-Bonnasse, capitaine du roi Charles IX. Elle est composée de deux corps de logis entre cour et jardin, reliés d’une part grâce à une tour-escalier rampe sur rampe et d’autre part, par des galeries ou loggias superposées. La façade ouest comporte quatre niveaux de galeries présentant les trois ordres antiques (dorique, ionique et corinthien), la façade Est est inachevée avec ses trois niveaux dont le dernier en bois. Restaurée dans les années 1990, elle accueille aujourd’hui le musée de l’Industrie et des expositions temporaires.

La Marie-Halle : l’hôtel de ville construit en 1839 et inauguré par le duc d’Orléans, est une immense halle sur deux niveaux : marché au rez-de-chaussée, services administratifs à l’étage. À l’origine, on y trouvait également la première école des garçons, la gendarmerie et les pompiers.

Je vous laisse lire les activités de la période contemporaine dans wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nay_(Pyr%C3%A9n%C3%A9es-Atlantiques)

L'église Saint-Vincent fut édifiée aux XVe et XVIe siècles et est classée aux monuments historiques. Le mur ouest date d'avant la bastide, ainsi que la cloche de 1245, qui sonne toujours. Le clocher (33 mètres) fut ajouté en 1520. Elle recèle des tableaux, des statues, un devant d'autel sculpté, la chaire à prêcher datant du XVIe siècle et un bénitier en forme d'enfeu au mur sud, tous classés ou inscrits aux monuments historiques.

L'église possède encore un très bel orgue historique de style baroque commandé au facteur d'orgues Gérard Brunel habitant à Oloron Sainte-Marie en 1673. Sa dernière restauration a été réalisée par Bathélémy Formentelli et a été inaugurée en 2006 par Michel Chapuis et Jean-Paul Lécot. Depuis l'association créée autour de l'orgue organise régulièrement des concerts. Du 5 au 7 juin 2007, Jean-Paul Lécot enregistre, en collaboration avec le haute-contre Dominique Visse, des œuvres de Marc-Antoine Charpentier transcrites pour l'instrument. Wikipédia]. Après l'église, je reviens vers la place centrale et reprend la D 36 en direction d'Asson. A l'entrée de la ville je prends la rue de la Heche sur la gauche , ayant loupé quelques centaine de mètres plus haut la rue des Pyrénées,rue que je retrouve. Nous longeons le cimetière et face à la mairie, nous trouvons au N° 21 un grand porche et un immense parking autour du bâtiment des services techniques. Dirigeons nous vers le parking et suivons le mur de la propriété. Nous trouvons un chemin herbeux , bordée sur la droite d'un fossé et d'un petit talus, et le GR 78. Nous longeons en périphérie un quartier de la ville, débouchons sur la D 35 au niveau d'un grand carrefour avec un calvaire. Traversons la départementale et prenons sur la droite le chemin bitumé de la ferme. Nous trouvons une pancarte d'information sur le temps de trajet pour l'étape suivante des pèlerins. Les Pyrénées ne sont pas encore réveilles, les rideaux sont tirés et je ne verrais pas les montagnes. M'approchant du massif montagneux j'espère que ce sera la dernière étape de transition. Nous arrivons devant une fourche contournant une propriété, poursuivons sur la gauche le GR par le chemin de la ferme. Nous arrivons devant une fourche dont la branche de droite conduit à une exploitation agricole, prenons à gauche, puis le premier chemin sur la droite. Après avoir traversé les champs nous arrivons au chemin de Brouquet. Traversons un ravissant pont sur un bras du ruisseau de Lalanne, nous approchons du carrefour de la D 35 et prenons sur la gauche la route de Capbis (D 335), nous passons quelques maisons isolées et arrivons à Arroudé. Le temps ne se lève toujours pas. Dans le virage de la route nous coupons le ruisseau de l'Arrius Soulens. Peut de temps après nous trouvons un poteau d'information au niveau du chemin carrossable de Hourtane , traversant le Beez et menant au moulin de la Trau. Le GR quitte le bitume pour se rendre à Bruges, et sainte Colome. Je prends ce chemin avant de me rendre compte que je ne suis plus sur ma trace. Croyant prendre un raccourci contournant le village, je fais demi tour rejoint la route et poursuis la D 335. Normalement, je suis sur un balisage jaune. Nous longeons le Beez, traversons un hameau de deux maisons et arrivons à un pont de pierre comportant trois arches. Panneau d'information du Giros, indiquant l'altitude et les noms des petites promenades. prenons à droite la route des Forges, après les maisons nous trouvons un chemin protégé par un calvaire. [À CHACUN SA CROIX
Moi je suis condamnée à rester là, les bras en croix. Je voUS Vois passer, et parfois, ceux qui croient me font un petit signe
(de croix), Mais ne croyez pas que j'ai toujours été ici.Non, jai été déplacée au gré des aménagements du village : tantot à un croisement, tantôt sur une place. Mais...ne restez pas là les bras croisés, continuez votre chemin et vous rencontrerez d'autres de
mes semblables.
bois,croix de fer..croix de pierre Érigées pour différentes raisons, nos croix de viillage sont des symboles de dévotion.
Placées au centre du bourg, à la croisée des chemins, au milieu du ci metière et dans bien d'autres lieux, on venait à leurs pieds pour espérer de bonnes récoltes (croix de rogation), pour se souvenir d'un être cher (croix de commémoration) ou à l'occasion de processions chrétiennes (Rameaux, Ascension)
Elles sont aujourd'hui bien moins nombreuses que par le passé, on les a platées sur les sommets, les sources, et les fontaines, mais aussi aux limites du village. La plupart du temps en pierre d'Arudy... Mais les plus impressionnantes sont faites en bois (Panneau d'information
ste. Colome]. Le calvaire commence pour moi, normalement nous sommes sur un balisage jaune. Je n'ai pas vus beaucoup de peinture. A l'entrée du chemin, nous trouvons sur la droite des barrières en bois noyées dans l'herbe. Parfois je regrette que l'on empêche les motos cross de circuler... Le chemin est impraticable, herbes jusque dessous des bras, branchages et ronces venant vous cingler le visage, je dépense beaucoup plus d'énergie à me frayer un chemin que si j'avais emprunté le GR, tout cela pour essayer de gagner quelques kilomètres. Je peste contre les associations , ou les administrations départementales, qui crées un circuit, le font inscrire sur les cartes et l'abandonne sans rien dire, la trace reste sur la carte mais devient rapidement impraticable. Je peste également contre la FFRP qui se vente d'avoir des milliers de kilomètres de chemins balisés, (pour certain ils n'ont pas dut rembourser beaucoup de frais de peinture), et entretenus. Ils n'ont certainement pas de représentants partout. Ils additionne des kilomètres comme d'autres des chiffres, sans vraiment vérifier si ses petites promenades sont encore accessible. Faute de bénévoles pour entretenir ses sentiers, Il y aurait un grand ménage à faire. Je retrouve mon GR sur la route de Capbis que nous prenons à gauche. Nous longeons le haut mur d'un château et quelques maisons. Après un virage nous trouvons, la chambre d'hôtes du bonheur et un poteau d'information, carrefour du Régadé. Manque de chance la pancarte devant indiquer notre itinéraire et le temps qu'il reste à parcourir jusqu'à la prochaine bourgade est cassée, quittons le bitume et prenons à droite, le chemin de Pouyhague, cette fois ci comme c'est le GR le chemin est correct. Nous arrivons à la ferme de Trabalic, il doit également y avoir deux trois maisons,ou nous trouvons un autre poteau d'information. Prenons le chemin de gauche traversant les prairies. Je rencontre un pèlerin. De loin, je le croyait très fatigué, courbé, regardant le sol, cherchant ou mettre le pied. Après quelques mètres sur le chemin de Millet, je fus comme lui, à chercher ou mettre le pied pour ne pas glisser dans la boue. Ce bout de chemin est épouvantable, utilisé à la fois par le tracteur, les vaches et les moutons. Avec la pluie de ses jours derniers, ce n'est qu'une ornière boueuses. Nous débouchons sur la D 35 que nous prenons à gauche et traversons le village de Mifaget. L'église est ouverte et l'on y trouve un tampon pour la crédentiale. [Au cœur du village béarnais de Mifaget passe la voie du piémont en direction de Saint-Jacques de Compostelle. L’église de Mifaget se trouve sur ce chemin. Construite par Gaston IV en 1114, elle est vouée à Saint-Michel, archange protecteur des pèlerins. Son originalité réside dans sa crypte qui se présente avec une coupole en calotte creusée sous l'abside. Sa visite peut être accompagnée de commentaires audio. Pour la visite voir le site internet. Des XI et XIIIè siècle de style roman, nous y trouvons des sculptures du tympan sud et des chapitaux mêlent les syymboles du Christ, l'agneau mystique, visages et thèmes végétaux, animaliers, des montres https://resa.tourisme64.com/activites/bruges-capbis-mifaget/PCUAQU064FS000M4-eglise-saint-michel/ et panneau d'information

Ancienne commanderie admisitrée par les Augustins relevant au XIIe s. de Sainte-Christine du Somport. C'est un vaste domaine agricole doublé d'un hopital accueillant les pèlerins. Il était autrefois positionné près de l'égliseL’édifice a été éprouvé par le tremblement de terre de 1980. Long de 16 mètres, il présente deux particularités notables : un portail roman dont le tympan est décoré d’un grand chrisme en bas-relief et une crypte qui fut longtemps un lieu de pèlerinage en l’honneur d’un saint guérisseur du nom de Plouradou qui n’est pas connu par ailleurs . https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/bruges-capbis-mifaget-eglise-saint-michel-de-mifaget/ et panneau d'information].

Dans les villages traversés nous pouvons rencontrer des pierres incrustées dans les enduits des maisons [SOUS LES MAISONS...
Vous m'avez sans doute remarque en passant, je suis ce bloc prisonnier du mur de la maison., On m'a laissé là par pure fantaisie à une époque où tout allait moins vite, Aujourdhui, il n'est pas rare qu'une voiture vienne se cogner le flanc contre mes rondeurs... Heureusement je suis dur comme un roc ! Je suis un bloc d'ophite, une roche pas du tout du coin. Et si vous voulez savoir Comment je suis arrivé là, montez donc au sommet de la colline, vous en saurez plus sur ce qu'on appelle les blocs erratiques .. panneau d'information.
Un
bloc erratique est, en géologie et en géomorphologie, un fragment de roche d'origine morainique qui a été déplacé par un glacier, parfois sur de grandes distances. Lors de la fonte du glacier, le bloc erratique est laissé sur place. Wikipédia] Passons le parking et prenons sur la droite la route de Sainte Colome, ou nous trouvons un panneau d'information ; Le village se trouve à 2h30. Passons une ferme, la route change de nom et porte l'estampille de la prochaine ferme ''ferme de Lasserre'', grosse ferme avec un beau corps de logis , dans le style ; maison de maître. Après les deux maisons du lieu, nous quittons le bitume pour continuer un chemin carrossable qui se termine aux bâtiment du lieu dit de Fouraa. Prenons la passerelle au dessus du ruisseau Arriou de la Houn de Mesplé, . Nous débouchons sur une petite route desservant des hameaux ou de simple ferme, puis sur la D 232 . Après un virage, le GR tourne sur la droite pour se rendre à Sainte Colome , en regardant la carte je pense qu'il est peut être plus court de passer par la route, je ne calcule pas que le chemin monte moins haut que la route. Très beau village, c'est le premier ou je remarque que les tympans des maisons sont gravés de la date de construction [Le village, 356 habitants, altitude 530 m,possède de belles maisons rurales du XVIe siècle ornées et décorées de sculptures et caractéristiques de l’habitat rural ossalois. Ruines d’un château ou « Maison Forte » du XIIIe siècle. Très belle église Saint Sylvestre du XVIe siècle (classée Monuments Historiques). Sainte-Colome est situé sur le chemin de Saint-Jacques en Ossau et marque la séparation de la voie du Piémont (GR78) et de la voie d’Ossau (GR108).
Les pèlerins suivent la voie du Piémont en empruntant le « Cami dou Seignou … Le Chemin du Seigneur ».
https://www.valleedossau-tourisme.com/vallee-dossau/les-18-villages/sainte-colome/

Le toponyme apparaît sous les formes Sancta-Columba (vers 1100, titres de Mifaget), Sente-Colome (1277, cartulaire d'Ossau ou Livre rouge), Sanctus-Silvester de Sainte-Colome (1655, insinuations du diocèse d'Oloron), Sainte-Colomme (1863, dictionnaire de Paul Raymond). La grotte Tastet, fait partie d'un groupe de huit gisements connus en grotte et en abri datant du Magdalénien moyen et supérieur situés dans un rayon de moins de 2 kilomètres autour de la ville d'Arudy, à une altitude comprise entre 400 et 500 m. la grotte Tastet est la seule grotte ornée connue (en 2013) dans les Pyrénées béarnaises. De nos jours, son entrée fait 0,5 m de hauteur pour une largeur de 1 m. Elle ouvre sur une salle de 10 m2 pour une hauteur maximum de 2 m, suivie d'une galerie étroite et rectiligne d'environ 15 m de long orientée vers le sud-est. Il semble qu'au Magdalénien son entrée ait été précédée d'un auvent, aujourd'hui disparu. Elle a été fouillée à partir de 2012 par l'équipe de Jean-Marc Pétillon, avec une 8e campagne de fouilles en 2020. L'intérieur de la grotte leur a livré des séquences du Magdalénien moyen récent (environ 17 800 à 16 800 ans cal. AP à l'intérieur, surmontant une couche du début du Magdalénien moyen datée à 18 000 - 17 800 ans cal. AP.
L'extérieur, sous l'ancien auvent, a été fouillé jusqu'à une couche datant du tout début du Magdalénien moyen (vers 19 ka cal. AP). Le Magdalénien supérieur est totalement absent du site. Elle a livré 74 pièces d'industrie osseuse dont 33 du Magdalénien moyen récent : lissoirs et aiguilles à chas en os ; et en bois de renne des outils intermédiaires de type coin/ciseau, plusieurs pointes de projectiles uniquement à biseau simple, des fragments de baguettes demi-rondes. L'industrie lithique de la même époque inclut un outillage sur lames régulières façonnées au percuteur tendre organique ; une dizaine de fragments de lames robustes en silex du Bergeracois ; des supports de microlithes fabriqués à partir de blocs ou d’éclats, dont presque une centaine de lamelles à dos tronquées de type triangle scalène. Sa décoration pariétale, dans le style du Magdalénien moyen, inclut deux bisons, deux chevaux et une série de traits gravés, le tout en un panneau d'environ 1 m
2 sur la paroi sud de la petite salle. Elle est connue depuis les années 1970. wikipédia]. Ici aussi je quitte le GR ou plutôt je ne le reprends pas. Après l'église il descend sur la gauche (je loupe la grotte). Je poursuis la D 232 en direction de Sévignacq-Meyracq, que nous traversons. A l'entrée du village je retrouve le GR , coupons la D 934 et poursuivons en face, par le petit chemin bitumé de Hoignas. Aux dernières maisons nous entrons dans un bois par un chemin terreux. Ayant repéré un chemin évitant la pointe que le GR fait en limite du bois de Carrère, je me plante lamentablement, je ne regarde pas le GPS les chemins rencontrés me semblant privé et comportant des pancartes : Attention Palombières. Je m'en rend compte un peu tard et étant proche de ma trace je décide de couper à travers bois en suivant une trace d'animal dans les fourrés. Mauvaise idée, j'ai perdu beaucoup d'énergie. La première partie est acceptable, rapidement nous arrivons dans les ronces et les arbrisseaux intraversables ils faut louvoyer entre branches et ronces. Heureusement elles sont peu hautes et mais les arbrisseaux touffus, je perds un temps infini à essayer de contourner tout cela. Je débouche dans une prairie ou je cherche un chemin dans l'herbe haute. Heureusement mon GPS me donne la direction. Enfin je retrouve le balisage Blanc et Rouge avec la mention Croix de Buzy. Ce qui m'inquiète c'est que ce n'est pas dans le sens ou je vais. Aurais-je pris le chemin à l'envers. Nous arrivons au Bescat. Confiant je descends le chemin de Lasserre (rue bitumée), je regarde ce beau village aux toits d'ardoises lové, dans le creux du vallon avec son église excentrée. Je ne vois pas ou ne comprend pas la marque sur un poteau m'indiquant que je tourne à droite. D'ordinaire la balise est positionné en amont de la bifurcation, ici elle indique la bifurcation et le sentier très peu large se voit à peine entre un talus de pierre et le muret d'une maisons. (Le sentier se trouve après le N°7 de la rue. Ce sentier intra muros devrais nous donner une vue sur la montagne , du moins nous avons même part temps nuageux une belle vue sur le village. Nous descendons quelques marches remontons la rue Herrelore, et trouvons un panneau d'information nous indiquant le temps de parcours pour rejoindre mon gîte d'un soir. Prenons la rue de l'église que nous remontons. Le GR prend le sentier devant le cimetière ou normalement nous avons un beau panorama sur la montagne. Nous poursuivons par la rue du Pouey. Dans le virage en épingle à cheveux nous prenons le chemin de droite, nous sommes sur le GR. Après deux virages d'équerres, nous descendons vers la route, dans le bas nous avons un dernier virage d'équerre à gauche, et débouchons sur la D 232, que nous prenons à droite, et débouchons sur la D 920 que nous prenons à droite. Route très fréquenté par les voitures. Ne pas traverser tout de suite. Sur la droite nous avons un espace herbeux planté d'arbres. On y trouve quelques roches je suppose que ce sont les dolmens ou menhirs indiqués sur la carte. [Le monument est fouillé par Édouard Lartet en 1842. L'archiviste Paul Raymond publia un article à son sujet dans la Revue archéologique en 1867. Dans cet article, Paul Raymond signale la similitude entre la forme de la table de couverture et la carapace d'une tortue. En 1880, la construction de la ligne de chemin de fer d'Oloron à Laruns manqua de le faire disparaître. La Société des sciences, lettres et arts de Pau parvint à le sauvegarder. Il fut initialement envisagé de démonter le monument et de le remonter dans le parc Beaumont de Pau mais finalement il fut juste déplacé à une quarantaine de mètres de son emplacement d'origine grâce à l'aide de M. Beigbeder, conducteur des Ponts et Chaussées pour la compagnie de chemin de fer. À la suite d'une confusion avec un énorme rocher naturel déposé par le glacier d'Ossau, situé de l'autre côté de la route départementale D920, l'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1889 sous le nom erroné de Calhau de Teberno. Le dolmen est recouvert d'une monumentale table en marbre gris longue de 3,75 m, large de 2,55 m et épaisse de 1,20 m, dont le poids est estimé à 7 tonnes. La chambre funéraire est délimitée par sept orthostates, tous en marbre gris, et sa hauteur sous plafond atteint 1,60 m. Le déplacement du dolmen s'accompagna d'une fouille. Selon le rapport de fouille de M. Recurt, on y recueillit «79 silex taillés, 86 objets en bois de renne, des morceaux de poterie dont un rebord de vase, un aiguisoir, une meule à grains». A proximité immédiate de l'emplacement initial (66 m) du dolmen, il existait autrefois une dalle (1,81 m de long pour 1,72 m de large et 0,40 m d'épaisseur en moyenne) couverte de pétroglyphes. Elle comporte une dizaine de cercles, dont un groupe de trois d'où partent de part et d'autre trois arcs de cercle figurant comme des ailes. Pour la protéger, cette dalle a été déplacée dans la cour de l'hôtel Pouts accueillant la Maison d'Ossau à Arudy. Wikipédia]. Je le photographie de très loin, j'ai déjà traversé, le site est dans le virage, je suis fatigué, pas envie de traverser et de monter le talus. J'aurais du m’approcher. La route descend et je trouve mon gîte au centre du village. C'est une ancienne maison bourgeoise en restauration.

Qu'apporte l'indice IBP?

L'indice IBP est un système d'évaluation automatique 

 

de la difficulté d'un itinéraire 

 

parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en course.

 

Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de 

 

pouvoir les comparer.

 

 Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort 

 

physique déployé pour le réaliser : un indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour 

 

une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile 

 

pour un professionnel.

Dénivelée positive accumulée: 550 m

Dénivelée négative accumulée: 460 m

Altitude maximale: 564 m

Pourcentage de montée: 4,3 %

Pourcentage de descente: 4,1 %


Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 

 Entre 15 et 30%

 0.527

 1.67

 

 Entre 10 et 15%

 0.547

 1.73

 

 Entre 5 et 10%

 2.378

 7.52

 

 Entre 1 et 5%

 8.429

 26.65

 

 Total

 11.88

 37.56



Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 8.314

 26.29


 

 Entre 5 et 10%

 1.892

 5.98


 

 Entre 10 et 15%

 0.821

 2.6


 

 Entre 15 et 30%

 0.07

 0.22


 

 Entre 30 et 55%

 0.031

 0.1


 

 Total

 11.128

 35.18







Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html 

 

 

 

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