jeudi 25 mai
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Km Temps arrêt vd vg dénivelé
32 5h40 2h00 5,6 3,7 550+ 460-
IBP 88 HKG
Il faut quitter ce
petit nid douillet. Aujourd'hui j'ai trente deux kilomètres à
faire, heureusement sans grosses difficultés , seul la fin comporte
un peu plus de dénivelés. le GR se trouve dans la pleine en limite
de la montagne. Le temps est encore très couvert. Pour l'instant je
ne regrette pas d'être sur le chemin des pèlerins. Je reprends ma
route d'hier toujours aussi dangereuse en sens inverse, normal c'est
la route de Pau. Lorsque j'avais réservé je ne m'étais pas rendu
compte que j'étais aussi près de la capitale du Béarn. Satisfait
d'avoir trouvé mon gîte, je modifiais la trace du suivant en me
demandant combien de kilomètres j'allais faire en plus et ne regarde
pas ce qu'il y a après. Tant pis pour la capitale du Béarn, de
toute façon fallait faire un choix ; visiter, ou tourner la
page des Pyrénées. Cette fois ci je m'arrête à Nay [La
commune est drainée par le gave de Pau, le Béez, un bras du gave de
Pau, le canal de la Grau, le ruisseau Coudé, le ruisseau de Tutet,
et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau
hydrographique de 9 km de longueur totale. Le gave de Pau, d'une
longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de
Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il
traverse la commune et se jette dans l'Adour à
Saint-Laurent-de-Gosse, après avoir traversé 88 communes. Le
Béez, d'une longueur totale de 24,1 km, prend sa source dans la
commune d'Asson et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la
commune et se jette dans le gave de Pau sur le territoire communal,
après avoir traversé 4 communes.
Nay est mentionné au XIIe siècle. Son nom béarnais est Nai ou Nay
Les
premières mentions de Nay remontent vers 1120 où l’on décrit un
bourg ravagé par un incendie. C’est là que les moines de
Sainte-Christine de Gabas qui était "un des trois plus grands
hôpitaux de la chrétienté " (les deux autres étant celui de
Mont-Saint-Bernard et celui de Jérusalem), achètent cette étendue
de terre ainsi que le terroir et tous les biens à lui attachés,
terres cultivées ou en friches.
Sa position géographique, au pied des
coteaux et comportant un gué traversant le gave dans un méandre,
explique le choix des religieux : il y passe un chemin menant de
Lourdes à Pau par la rive gauche, il contrôle l’accès à la
vallée de Ferrières ainsi que l’accès à la vallée d’Ossau
par Arudy. Mais la route d’Ostabat puis le col de Roncevaux moins
élevé que le col des moines ou le Somport fut privilégiée par les
pèlerins et le déclin de Sainte-Christine aurait entraîné celui
de Nay.
La bastide est créée en 1302, par Marguerite de Moncade, après avoir établi un contrat de paréage avec l'hôpital Sainte-Christine de Gabas, institution propriétaire du terrain. Marguerite de Moncade (1245-1319) était vicomtesse de Béarn, veuve de Roger Bernard III (1265-mars 1302, 1er comte de Foix-Béarn). Nay comptait alors treize maisons.
Son marché créé par Gaston Fébus
(1331-1391) existe toujours. En 1381, par suite d’un conflit entre
Gaston Fébus et Jean II d’Armagnac, un incendie ravage la bastide.
Des remparts sont construits sur les instructions de Gaston Fébus,
ils sont achevés au XIVe siècle.
Paul Raymond note qu'en 1385, Nay comptait cent-huit feux. On trouvait dans la commune un couvent de récollets. L'hôpital dépendait alors de l'abbaye de Sainte-Christine (Espagne).
Les ateliers sont organisés, les corps de
métiers sont très diversifiés et spécialisés (cardeurs,
tondeurs, fileuses, brodeuses etc.).
La Manufacture royale de draperies et teinturerie à Nay est construite sous le règne d’Antoine de Bourbon et de Jeanne d’Albret, sans doute vers 1558. Située hors de l’enceinte de la ville, au bord du canal du moulin, à l’emplacement de l’actuelle « Maison Mouyen », la « Manufacture de la draperie deus rey et reine » était chargée de produire des pièces de drap, et comprenait un atelier de tissage, regroupant sous un même toit plusieurs métiers, un moulin à foulon et une teinturerie. L’ensemble ne fonctionna que peu de temps et ne se releva pas de la mise à sac de 1569. Il faudra attendre deux siècles pour en voir apparaître une deuxième. Les marchands deviennent très vite les notables de la région et les représentants prestigieux de la cité. Ces marchands vont intégrer également le domaine religieux grâce au système des confréries. La confrérie de Sainte-Anne liée aux tisserands et marchands drapiers sera ainsi très influente et se perpétuera encore longtemps.
Sur le chemin je trouve des pierres avec de troles de striures. Comme si quelques choses les avaient gravées.
Avec l’urbanisme caractéristique des bastides on voit apparaître de nouvelles préoccupations. Ainsi, si auparavant le village était ordonné autour de l’église ou du château, la bastide s’agence autour de la place du marché et des halles, donc autour d’un pôle économique.
De plus, le premier étage des halles
correspond à la maison commune où se réunissaient les jurats, donc
un pôle politique. Le religieux est, quant à lui, à la périphérie.
Enfin l’émergence de cette pré-industrie
va également influer sur le visage de la cité. Seule la Maison
Carrée, édifice prestigieux de cette époque, a été conservée
jusqu’à nos jours. Il s’agit d’un hôtel particulier. Vaste
demeure du centre-ville, elle présente une architecture digne des
plus grands architectes de la Renaissance avec sa cour intérieure et
ses galeries sur quatre niveaux présentant les ordres doriques,
ioniques et corinthiens.
Nay eut néanmoins beaucoup à souffrir tout
au long de son histoire : le bourg fut détruit en 1543 par un
énorme incendie, à l'origine confuse, qui le consuma entièrement.
À peine remis, survinrent les guerres de religion, et en 1569, les
papistes la pillèrent et les huguenots la reprirent avec vigueur.
Parmi les protestants qui émigrèrent, figure un sieur Olivier,
ancêtre du célèbre acteur britannique Laurence Olivier. La vieille
bastide eut d'autres enfants célèbres, dont De Solano né en 1772
qui reçut la charge de gouverneur des îles Manille. Par la suite,
Nay devint une cité très industrielle, spécialisée dans les
filatures (Dupont & Dupond), prospéra dans ce domaine à tel
point qu'elle fut surnommée le petit
Manchester. Plus tard, on voit,
notamment pour le XVIIIe siècle, un éclatement des ateliers
sur toute la région de Nay et de Pau. La culture du lin est
concentrée sur l’axe du gave de Pau.
Il s’agit surtout d’une
multitude de petits ateliers souvent familiaux. La fabrication des
toiles, mais aussi la préparation du lin se fait à la campagne et à
domicile. Les tisserands peuvent être également itinérants, mais
beaucoup sont également et surtout paysans.
Dans le secteur nayais, les ateliers se
trouvent tous dans un rayon de 8 km autour de Nay. Nay fait
office de centre marchand. On y trouve néanmoins des manufactures
près des cours d’eau spécialisées dans la fabrication des
couvertures de laine et des cadis (grosses étoffes de bure). En
centre-ville, la Manufacture royale de bonnets à la turque créée
par les frères Poey d’Oloron aux environs de 1740 produit ces
coiffes en laine exportés en Orient, dans le pourtour méditerranéen.
Au début du XIXe siècle, l’industrie traditionnelle de la
toile est quasi moribonde. Souvent basée sur des ateliers familiaux,
elle doit faire face à la concurrence des étoffes de coton.
La plupart des usines du XIXe siècle
de la plaine sont ainsi situées sur ces canaux. Le renouveau du
secteur textile du XIXe siècle diffère de celui du XVIe siècle
par une caractéristique majeure : au XVIe siècle, c’est
le marchand qui est au sommet de la hiérarchie ; au
XIXe siècle, il devient secondaire et laisse la place à
l’industriel accompagné de l’ingénieur. Le renouveau de la
production se fait surtout par l’apport de nouvelles technicités,
de modernité mécanique. Ainsi durant tous les XIXe et XXe siècles,
des ingénieurs formés aux Arts et Métiers, et des mécaniciens de
haut niveau originaires du Nord sont appelés par les Nayais. Ils
sont d’abord employés, puis vont très vite fonder leur propre
usine. L’activité lainière concerne la fabrication sur Nay
de
draps de laine, couvertures, cadis, la bonneterie, le béret. Par
exemple : l’usine Blancq pour la bonneterie, couverture et
béret, qui existe encore aujourd’hui. Une partie est aujourd’hui
reconvertie en Musée sur le béret.
L’usine Berchon qui fabriquait le fameux
tissu des Pyrénées se trouve également dans le centre-ville. Les
industriels deviennent très vite les notables de la cité. Beaucoup
seront maires ou conseillers municipaux. Ils vont redéfinir la ville
de Nay d’un point de vue urbanistique et vont tout d’abord
s’attaquer à la place, peut être jugée trop médiévale. En
effet, l’architecture des maisons étaient certainement héritière
de la bastide médiévale : deux côtés de maisons de la place
centrale sont ainsi rasés, la halle médiévale détruite, une
nouvelle mairie-halle voit le jour. Celle-ci est monumentale ;
elle regroupe tous les services administratifs, les
pompiers,
l’école, les gendarmes en plus du marché au rez-de-chaussée. Les
allées Chanzy sont dessinées, lointaines cousines des grands
boulevards ; le pont est décalé pour être dans le
prolongement de la mairie. Une perspective est ainsi réalisée avec
la mairie au fond, les allées Chanzy, le pont. La crue de 1826 avait
condamné le pont et le pont provisoire construit en 1834 coûtait
très cher à la
municipalité. Le projet de construction d’un pont
solide et définitif est décidé par le conseil général des
Basses-Pyrénées en 1828. La construction du pont dans l’axe de la
place du marché imposa la démolition des maisons bordant le côté
de la place. Ce qui fut terminé en 1869. Toutes ces nouveautés sont
l’œuvre de la municipalité pendant les mandats successifs de Paul
Rey maire de Nay élu
de 1875 à 1919 : l’école primaire
supérieure de garçons en 1885 rue des Pyrénées, l’électricité
en 1890, l’école de filles en 1896, la maternelle en 1898, l’école
primaire supérieure de filles (1909). Enfin à l’initiative des
abbés Dupont, la création d’un hospice est amorcé. L’achat de
deux maisons contiguës au Moulierats (actuel collège Saint-Joseph)
permit bien vite l’accueil de
quatorze hommes et femmes âgés et
infirmes qui trouvèrent un toit où s’abriter, une table où
manger, un asile où se soigner. Les abbés Dupont parachevèrent
leur œuvre en édifiant l’hospice Saint Joseph qui fut inauguré
au mois d’octobre 1897 après cinq années de travaux. La période
antérieure à la construction de la bastide n’a laissé que peu de
traces. Il reste néanmoins la motte castrale des seigneurs de Nay
située sur les hauteurs de la ville. De la bastide du XIVe siècle,
sont conservés le parcellaire et le plan urbain en damier,
ainsi
qu’une partie des arcades des garlandes de la place du Marché.
L’enceinte, primitivement construite en bois, puis reconstruite en
galets disposés en arête-de-poisson à la fin du XIVe siècle
sur l’injonction de Gaston Fébus, est visible aujourd’hui sur
une trentaine de mètres derrière l’église Saint-Vincent. Le
reste du mur est en grande partie conservé mais dans des propriétés
privées. Quatre échauguettes (une seule présente aujourd’hui)
permettaient la surveillance du lieu.
Trois portes en fermaient
l’accès. Certains documents d’archives signalent des tours qui
n’ont, pour l’instant, pas été retrouvées sur le terrain.
Malheureusement je n'aurai pas le temps de voir
tout cela.
La
Maison carrée ou de Jeanne d'Albret
fut construite au XVIe siècle. Cet hôtel particulier fut
construit dans le style de la Renaissance italienne. Organisé entre
place, cour et jardin, il témoigne de la prospérité due à
l'activité textile. La Maison Carrée - classée M H - est une
merveille d’architecture de la seconde moitié du XVIe siècle.
Commencée probablement par un marchand de laine, Pedro Sacaze, elle
fut construite finalement par son gendre, François de
Béarn-Bonnasse, capitaine du roi Charles IX. Elle est composée de
deux corps de logis entre cour et jardin, reliés d’une part grâce
à une tour-escalier rampe sur rampe et d’autre part, par des
galeries ou loggias superposées. La façade ouest comporte quatre
niveaux de galeries présentant les trois ordres antiques (dorique,
ionique et corinthien), la façade Est est inachevée avec ses trois
niveaux dont le dernier en bois. Restaurée dans les années 1990,
elle accueille aujourd’hui le musée de l’Industrie et des
expositions temporaires.
La
Marie-Halle : l’hôtel de ville construit en 1839 et inauguré
par le duc d’Orléans, est une immense halle sur deux niveaux :
marché au rez-de-chaussée, services administratifs à l’étage. À
l’origine, on y trouvait également la première école des
garçons, la gendarmerie et les pompiers.
Je vous laisse lire les activités de la période contemporaine dans wikipédia. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nay_(Pyr%C3%A9n%C3%A9es-Atlantiques)
L'église Saint-Vincent fut édifiée aux XVe et XVIe siècles et est classée aux monuments historiques. Le mur ouest date d'avant la bastide, ainsi que la cloche de 1245, qui sonne toujours. Le clocher (33 mètres) fut ajouté en 1520. Elle recèle des tableaux, des statues, un devant d'autel sculpté, la chaire à prêcher datant du XVIe siècle et un bénitier en forme d'enfeu au mur sud, tous classés ou inscrits aux monuments historiques.
L'église
possède encore un très bel orgue historique de style baroque
commandé au facteur d'orgues Gérard Brunel habitant à Oloron
Sainte-Marie en 1673. Sa dernière restauration a été réalisée
par Bathélémy Formentelli et a été inaugurée en 2006 par Michel
Chapuis et Jean-Paul Lécot. Depuis l'association créée autour de
l'orgue organise régulièrement des concerts. Du 5 au 7 juin 2007,
Jean-Paul Lécot enregistre, en collaboration avec le haute-contre
Dominique Visse, des œuvres de Marc-Antoine Charpentier transcrites
pour l'instrument. Wikipédia]. Après
l'église, je reviens vers la place centrale et reprend la D 36 en
direction d'Asson. A l'entrée de la ville je prends la rue de la
Heche sur la gauche , ayant loupé quelques centaine de mètres plus
haut la rue des Pyrénées,rue que je retrouve. Nous longeons le
cimetière et face à la mairie, nous trouvons au N° 21 un grand
porche et un immense parking autour du bâtiment des services
techniques. Dirigeons nous vers le parking et suivons le mur de la
propriété. Nous trouvons un chemin herbeux , bordée sur la droite
d'un fossé et d'un petit talus, et le GR 78. Nous longeons en
périphérie un quartier de la ville, débouchons sur la D 35 au
niveau d'un grand carrefour avec un calvaire. Traversons la
départementale et prenons sur la droite le chemin bitumé de la
ferme. Nous trouvons une pancarte d'information sur le temps de
trajet pour l'étape suivante des pèlerins. Les Pyrénées ne sont
pas encore réveilles, les rideaux sont tirés et je ne verrais pas
les montagnes. M'approchant du massif montagneux j'espère que ce
sera la dernière étape de transition. Nous arrivons devant une
fourche contournant une propriété, poursuivons sur la gauche le GR
par le chemin de la ferme. Nous arrivons devant une fourche dont la
branche de droite conduit à une exploitation agricole, prenons à
gauche, puis le premier chemin sur la droite. Après avoir traversé
les champs nous arrivons au chemin de Brouquet. Traversons un
ravissant pont sur un bras du ruisseau de Lalanne, nous approchons du
carrefour de la D 35 et
prenons sur la gauche la route de Capbis (D
335), nous passons quelques maisons isolées et arrivons à Arroudé.
Le temps ne se lève toujours pas. Dans le virage de la route nous
coupons le ruisseau de l'Arrius Soulens. Peut de temps après nous
trouvons un poteau d'information au niveau du chemin carrossable de
Hourtane , traversant le Beez et menant au moulin de la Trau. Le GR
quitte le bitume pour se rendre à Bruges, et sainte Colome. Je
prends ce chemin avant de me rendre compte que je ne suis plus sur ma
trace. Croyant prendre un raccourci contournant le village, je fais
demi tour rejoint la route et poursuis la D 335. Normalement, je suis
sur un balisage jaune. Nous longeons le Beez, traversons un hameau de
deux maisons et arrivons à un pont de pierre comportant trois
arches. Panneau d'information du Giros, indiquant l'altitude et les
noms des petites promenades. prenons à droite la route des Forges,
après les maisons nous trouvons un chemin protégé par un calvaire.
[
À CHACUN
SA CROIX
Moi je suis condamnée à rester là, les bras en croix.
Je voUS Vois passer, et parfois, ceux qui croient me font un petit
signe (de croix), Mais ne croyez pas que j'ai toujours été ici.Non,
jai été déplacée au gré des aménagements du village :
tantot à un croisement, tantôt sur une place. Mais...ne restez pas
là les bras croisés, continuez votre chemin et vous rencontrerez
d'autres de
mes semblables.
bois,croix de fer..croix de pierre Érigées pour différentes raisons, nos croix de viillage sont des
symboles de dévotion.
Placées au centre du bourg, à la croisée
des chemins, au milieu du ci metière et dans bien d'autres lieux, on
venait à leurs pieds pour espérer de bonnes récoltes (croix de
rogation), pour se souvenir d'un être cher (croix de commémoration)
ou à l'occasion de processions chrétiennes (Rameaux,
Ascension)
Elles sont aujourd'hui bien moins nombreuses que par le
passé, on les a platées sur les sommets, les sources, et les
fontaines, mais aussi aux limites du village. La plupart du temps en
pierre d'Arudy... Mais les plus impressionnantes sont faites en bois
(Panneau d'information ste. Colome]. Le
calvaire commence pour moi, normalement nous sommes sur un balisage
jaune. Je n'ai pas vus beaucoup de peinture. A l'entrée du chemin,
nous trouvons sur la droite des barrières en bois noyées dans
l'herbe. Parfois je regrette que l'on empêche les motos cross de
circuler... Le chemin est impraticable, herbes jusque dessous des
bras, branchages et ronces venant vous cingler le visage, je dépense
beaucoup plus d'énergie à me frayer un chemin que si j'avais
emprunté le GR, tout cela pour essayer de gagner quelques
kilomètres. Je peste contre les
associations , ou les administrations départementales, qui crées
un circuit, le font inscrire sur les cartes et l'abandonne sans rien
dire, la trace reste sur la carte mais devient rapidement
impraticable. Je peste également contre la FFRP qui se vente d'avoir
des milliers de kilomètres de chemins balisés, (pour certain ils
n'ont pas dut rembourser beaucoup de frais de peinture), et
entretenus. Ils n'ont certainement pas de représentants partout.
Ils additionne des kilomètres comme d'autres des chiffres, sans
vraiment vérifier si ses petites promenades sont encore accessible.
Faute de bénévoles pour entretenir ses sentiers, Il y aurait un
grand ménage à faire. Je retrouve mon
GR sur la route de Capbis que nous prenons à gauche. Nous longeons
le haut mur d'un château et quelques maisons. Après un virage nous
trouvons, la chambre d'hôtes du bonheur et un poteau d'information,
carrefour du Régadé. Manque de chance la pancarte devant indiquer
notre itinéraire et le temps qu'il reste à parcourir jusqu'à la
prochaine bourgade est cassée, quittons le bitume et prenons à
droite, le chemin de Pouyhague, cette fois ci comme c'est le GR le
chemin est correct. Nous arrivons à la ferme de Trabalic, il doit
également y avoir deux trois maisons,ou nous trouvons un autre
poteau d'information. Prenons le chemin de gauche traversant les
prairies. Je rencontre un pèlerin. De loin, je le croyait très
fatigué, courbé, regardant le sol, cherchant ou mettre le pied.
Après quelques mètres sur le chemin de Millet, je fus comme lui, à
chercher ou mettre le pied pour ne pas glisser dans la boue. Ce bout
de chemin est épouvantable, utilisé à la fois par le tracteur,
les vaches et les moutons. Avec la pluie de ses jours derniers, ce
n'est qu'une ornière boueuses. Nous débouchons sur la D 35 que nous
prenons à gauche et traversons le village de
Mifaget. L'église est
ouverte et l'on y trouve un tampon pour la crédentiale. [Au
cœur du village béarnais de Mifaget passe la voie du piémont en
direction de Saint-Jacques de Compostelle. L’église de Mifaget se
trouve sur ce chemin. Construite par Gaston IV en 1114, elle est
vouée à Saint-Michel, archange protecteur des pèlerins. Son
originalité réside dans sa crypte qui se présente avec une coupole
en calotte creusée sous l'abside. Sa visite peut être accompagnée
de commentaires audio. Pour la visite voir le site internet
.
Des XI et XIIIè siècle de style roman,
nous y trouvons des sculptures du tympan sud et des chapitaux mêlent
les syymboles du Christ, l'agneau mystique, visages et thèmes
végétaux, animaliers, des montres
https://resa.tourisme64.com/activites/bruges-capbis-mifaget/PCUAQU064FS000M4-eglise-saint-michel/
et panneau d'information
Ancienne commanderie admisitrée par les Augustins relevant au XIIe s. de Sainte-Christine du Somport. C'est un vaste domaine agricole doublé d'un hopital accueillant les pèlerins. Il était autrefois positionné près de l'égliseL’édifice a été éprouvé par le tremblement de terre de 1980. Long de 16 mètres, il présente deux particularités notables : un portail roman dont le tympan est décoré d’un grand chrisme en bas-relief et une crypte qui fut longtemps un lieu de pèlerinage en l’honneur d’un saint guérisseur du nom de Plouradou qui n’est pas connu par ailleurs . https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/bruges-capbis-mifaget-eglise-saint-michel-de-mifaget/ et panneau d'information].
Dans les villages traversés nous pouvons
rencontrer des pierres incrustées dans les enduits des maisons [SOUS
LES MAISONS...
Vous m'avez sans doute remarque en passant, je suis
ce bloc prisonnier du mur de la maison., On m'a laissé là par pure
fantaisie à une époque où tout allait moins vite, Aujourdhui, il
n'est pas rare qu'une voiture vienne se cogner le flanc contre mes
rondeurs... Heureusement je suis dur comme un roc ! Je suis un bloc
d'ophite, une roche pas du tout du coin. Et si vous voulez savoir
Comment je suis arrivé là, montez donc au sommet de la colline,
vous en saurez plus sur ce qu'on appelle les blocs erratiques ..
panneau d'information.
Un bloc
erratique
est, en géologie
et
en géomorphologie,
un fragment de roche d'origine morainique
qui a été déplacé par un glacier,
parfois sur de grandes distances. Lors de la fonte du glacier, le
bloc erratique est laissé sur place. Wikipédia] Passons
le parking et prenons sur la droite la route de Sainte Colome, ou
nous trouvons un panneau d'information ; Le village se trouve à
2h30. Passons une ferme, la route change de nom et porte
l'estampille de la prochaine ferme ''ferme de Lasserre'', grosse
ferme avec un beau corps de logis , dans le style ; maison de maître.
Après les deux maisons du lieu, nous quittons le bitume pour
continuer un chemin carrossable qui se termine aux bâtiment du lieu
dit de Fouraa. Prenons la passerelle au dessus du ruisseau Arriou de
la Houn de Mesplé, . Nous débouchons sur une petite
route desservant des hameaux ou de simple ferme, puis sur la D 232 .
Après un virage, le GR tourne sur la droite pour se rendre à Sainte
Colome , en regardant la carte je pense qu'il est peut être plus
court de passer par la route, je ne calcule pas que le chemin monte
moins haut que la route. Très beau village, c'est le premier ou je
remarque que les tympans des maisons sont gravés de la date de
construction [Le village, 356 habitants,
altitude 530 m,possède de belles maisons rurales du XVIe siècle
ornées et décorées de sculptures et caractéristiques de l’habitat
rural ossalois. Ruines d’un château ou « Maison Forte » du XIIIe
siècle. Très belle église Saint Sylvestre du XVIe siècle (classée
Monuments Historiques). Sainte-Colome est situé sur le chemin de
Saint-Jacques en Ossau et marque la séparation de la voie du Piémont
(GR78) et de la voie d’Ossau (GR108).
Les pèlerins suivent la
voie du Piémont en empruntant le « Cami dou Seignou … Le Chemin
du Seigneur
».https://www.valleedossau-tourisme.com/vallee-dossau/les-18-villages/sainte-colome/
Le toponyme apparaît sous les formes
Sancta-Columba
(vers 1100, titres de Mifaget), Sente-Colome
(1277, cartulaire d'Ossau ou Livre
rouge), Sanctus-Silvester
de Sainte-Colome (1655, insinuations
du diocèse d'Oloron), Sainte-Colomme
(1863, dictionnaire de Paul Raymond). La grotte Tastet, fait partie
d'un groupe de huit gisements connus en grotte et en abri datant du
Magdalénien moyen et supérieur situés dans un rayon de moins de 2
kilomètres autour de la ville d'Arudy, à une altitude comprise
entre 400 et 500 m. la grotte Tastet est la seule grotte ornée
connue (en 2013) dans les Pyrénées béarnaises. De nos jours, son
entrée fait 0,5 m de hauteur pour une largeur de 1 m. Elle
ouvre sur une salle de 10 m2
pour une hauteur maximum de 2 m, suivie d'une galerie étroite
et rectiligne d'environ 15 m de long orientée vers le sud-est.
Il semble qu'au Magdalénien son entrée ait été précédée d'un
auvent, aujourd'hui disparu. Elle a été fouillée à partir de 2012
par l'équipe de Jean-Marc Pétillon, avec une 8e
campagne de fouilles en 2020. L'intérieur de la grotte leur a livré
des séquences du Magdalénien moyen récent (environ 17 800 à
16 800 ans cal. AP à l'intérieur, surmontant une couche du
début du Magdalénien moyen datée à 18 000 - 17 800 ans
cal. AP.
L'extérieur, sous l'ancien auvent, a été fouillé
jusqu'à une couche datant du tout début du Magdalénien moyen (vers
19 ka cal. AP). Le Magdalénien supérieur est totalement absent du
site. Elle a livré 74 pièces d'industrie osseuse dont 33 du
Magdalénien moyen récent : lissoirs et aiguilles à chas en
os ; et en bois de renne des outils intermédiaires de type
coin/ciseau, plusieurs pointes de projectiles uniquement à biseau
simple, des fragments de baguettes demi-rondes. L'industrie lithique
de la même époque inclut un outillage sur lames régulières
façonnées au percuteur tendre organique ; une dizaine de
fragments de lames robustes en silex du Bergeracois ; des
supports de microlithes fabriqués à partir de blocs ou d’éclats,
dont presque une centaine de lamelles à dos tronquées de type
triangle scalène. Sa décoration pariétale, dans le style du
Magdalénien moyen, inclut deux bisons, deux chevaux et une série de
traits gravés, le tout en un panneau d'environ 1 m2
sur la paroi sud de la petite salle. Elle est connue depuis les
années 1970. wikipédia]. Ici aussi je
quitte le GR ou plutôt je ne le reprends pas. Après l'église il
descend sur la gauche (je loupe la grotte). Je poursuis la D 232 en
direction de Sévignacq-Meyracq, que nous traversons. A l'entrée du
village je retrouve le GR , coupons la D 934 et poursuivons en face,
par le petit chemin bitumé de Hoignas. Aux dernières maisons nous
entrons dans un bois par un chemin terreux. Ayant repéré un chemin
évitant la pointe que le GR fait en limite du bois de Carrère, je
me plante lamentablement, je ne regarde pas le GPS les chemins
rencontrés me semblant privé et comportant des pancartes :
Attention Palombières. Je m'en rend compte un peu tard et étant
proche de ma trace je décide de couper à travers bois en suivant
une trace d'animal dans les fourrés. Mauvaise idée, j'ai perdu
beaucoup d'énergie. La première partie est acceptable, rapidement
nous arrivons dans les ronces et les arbrisseaux intraversables ils
faut louvoyer entre branches et ronces. Heureusement elles sont peu
hautes et mais les arbrisseaux touffus, je perds un temps infini à
essayer de contourner tout cela. Je débouche dans une prairie ou je
cherche un chemin dans l'herbe haute. Heureusement mon GPS me donne
la direction. Enfin je retrouve le balisage Blanc et Rouge avec la
mention Croix de Buzy. Ce qui m'inquiète c'est que ce n'est pas dans
le sens ou je vais. Aurais-je pris le chemin à l'envers. Nous
arrivons au Bescat. Confiant je descends le chemin de Lasserre (rue
bitumée), je regarde ce beau village aux toits d'ardoises lové,
dans le creux du vallon avec son église excentrée. Je ne vois pas
ou ne comprend pas la marque sur un poteau m'indiquant que je tourne
à droite. D'ordinaire la balise est positionné en amont de la
bifurcation, ici elle indique la bifurcation et le sentier très peu
large se voit à peine entre un talus de pierre et le muret d'une
maisons. (Le sentier se trouve après le N°7 de la rue. Ce sentier
intra muros devrais nous donner une vue sur la montagne , du moins
nous avons même part temps nuageux une belle vue sur le village.
Nous descendons quelques marches remontons la rue Herrelore, et
trouvons un panneau d'information nous indiquant le temps de parcours
pour rejoindre mon gîte d'un soir. Prenons la rue de l'église que
nous remontons. Le GR prend le sentier devant le cimetière ou
normalement nous avons un beau panorama sur la montagne. Nous
poursuivons par la rue du Pouey. Dans le virage en épingle à
cheveux nous prenons le chemin de droite, nous sommes sur le GR.
Après deux virages d'équerres, nous descendons vers la route, dans
le bas nous avons un dernier virage d'équerre à gauche, et
débouchons sur la D 232, que nous prenons à droite, et débouchons
sur la D 920 que nous prenons à droite. Route très fréquenté par
les voitures. Ne pas traverser tout de suite. Sur la droite nous
avons un espace herbeux planté d'arbres. On y trouve quelques roches
je suppose que ce sont les dolmens ou menhirs indiqués sur la carte.
[Le monument est fouillé par Édouard
Lartet en 1842. L'archiviste Paul Raymond publia un article à son
sujet dans la Revue archéologique en 1867. Dans cet article, Paul
Raymond signale la similitude entre la forme de la table de
couverture et la carapace d'une tortue. En 1880, la construction de
la ligne de chemin de fer d'Oloron à Laruns manqua de le faire
disparaître. La Société des sciences, lettres et arts de Pau
parvint à le sauvegarder. Il fut initialement envisagé de démonter
le monument et de le remonter dans le parc Beaumont de Pau mais
finalement il fut juste déplacé à une quarantaine de mètres de
son emplacement d'origine grâce à l'aide de M. Beigbeder,
conducteur des Ponts et Chaussées pour la compagnie de chemin de
fer. À la suite d'une confusion avec un énorme rocher naturel
déposé par le glacier d'Ossau, situé de l'autre côté de la route
départementale D920, l'édifice est classé au titre des monuments
historiques en 1889 sous le nom erroné de Calhau
de Teberno. Le dolmen est recouvert
d'une monumentale table en marbre gris longue de 3,75 m, large
de 2,55 m et épaisse de 1,20 m, dont le poids est estimé
à 7 tonnes. La chambre funéraire est délimitée par sept
orthostates, tous en marbre gris, et sa hauteur sous plafond atteint
1,60 m. Le déplacement du dolmen s'accompagna d'une fouille.
Selon le rapport de fouille de M. Recurt, on y recueillit «79 silex
taillés, 86 objets en bois de renne, des morceaux de poterie dont un
rebord de vase, un aiguisoir, une meule à grains». A proximité
immédiate de l'emplacement initial (66 m) du dolmen, il
existait autrefois une dalle (1,81 m de long pour 1,72 m de
large
et 0,40 m d'épaisseur en moyenne) couverte de
pétroglyphes. Elle comporte une dizaine de cercles, dont un groupe
de trois d'où partent de part et d'autre trois arcs de cercle
figurant comme des ailes. Pour la protéger, cette dalle a été
déplacée dans la cour de l'hôtel Pouts accueillant la Maison
d'Ossau à Arudy. Wikipédia]. Je le
photographie de très loin, j'ai déjà traversé, le site est dans
le virage, je suis fatigué, pas envie de traverser et de monter le
talus. J'aurais du m’approcher. La route descend et je
trouve mon gîte au centre du village. C'est une ancienne maison
bourgeoise en restauration.
Qu'apporte l'indice IBP?
L'indice IBP est un système d'évaluation automatique
de la difficulté d'un itinéraire
parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en course.
Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de
pouvoir les comparer.
Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort
physique déployé pour le réaliser : un indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour
une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile
pour un professionnel.
Dénivelée positive accumulée: 550
m
Dénivelée négative accumulée: 460 m
Altitude maximale: 564 m
Pourcentage de montée: 4,3 %
Pourcentage de descente: 4,1 %
Montées
|
Distance Km |
Km au total en % |
|
|
Entre 30 et 55%
|
0 |
0 |
|
Entre 15 et 30%
|
0.527 |
1.67 |
|
Entre 10 et 15%
|
0.547 |
1.73 |
|
Entre 5 et 10%
|
2.378 |
7.52 |
|
Entre 1 et 5% |
8.429 |
26.65 |
|
Total |
11.88 |
37.56 |
Descentes |
||||
|
Entre 1 et 5% |
8.314 |
26.29 |
|
|
Entre 5 et 10% |
1.892 |
5.98 |
|
|
Entre 10 et 15% |
0.821 |
2.6 |
|
|
Entre 15 et 30% |
0.07 |
0.22 |
|
|
Entre 30 et 55% |
0.031 |
0.1 |
|
|
Total |
11.128 |
35.18 |
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
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