samedi 2 septembre 2023

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023; Etape 1071 – Buzy - Geu-d'Oloron

 vendredi 26 mai 

  Carte IGN    Trace GPS    Trace Randogps    

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Le code mobile de cette randonnée est b328444

  Km     Temps     arrêt     vd     vg      dénivelé 
34,7      6h20       2h00   5,6     3,7     115+ 258- 

 IBP 78 HKG 

Je ne vais pas rechercher mon GR ou je l'ai abandonné hier, je descends la route (D920) du Château Lassalle, jusqu'au virage et prends sur la gauche la rue de Saubole, laissons sur la gauche le parking, nous arrivons au lavoir (place Casenave) poursuivons par la rue passant devant notre futur machine à laver, lorsque nous n'aurons plus assez d'électricité. Que suis-je bête, on aura plus d'eau non plus. Soyons sérieux. C'est la rue Donat du Clos. Nous arrivons à une fourche prenons à droite la rue Jungalas, lorsqu'elle forme Té nous prenons à gauche la rue Anglade, au carrefour suivant nous retrouvons le GR que nous suivons à droite par la rue Larribau. Nous arrivons sur une place avec une fontaine, poursuivons la rue légèrement à gauche, la rue se termine en cul de sac et se poursuis par le chemin carrossable de Lacassie. Ce chemin est bordé par des haies d'arbres. J'ai un peu de frustration, aujourd'hui il fait un grand soleil et je suis dans la plaine au milieu des bois, sans visibilité, tournant le dos à la Vallée d'Ossau, au Col d'Aubisque, et à la haute montagne. L'itinéraire que j'avais prévu lors de la préparation de mes circuits et que j'ai abandonnée au dernier moment lorsque j'ai entendu qu'il neigeait sur tout les massifs montagneux , et que je réservais mes gîtes d'un soir. Nous coupons le ruisseau de Cambagne et entrons dans le village de Buziet par la rue Mesple, passons le lavoir et ses trois abreuvoirs en ciment sur le coté. A la fourche poursuivons sur la gauche par la rue Mongoy. Nous arrivons à la place Nolivos, sur la gauche du parking nous trouvons une fontaine lavoir et des abreuvoirs en pierre lié par du ciment. Longeons le parking par la rue Labarthe passons le petit pont carrossable au dessus du ruisseau Moulias-Le Bourmassa, remarquez dans le parc le petit pont de pierre en plein cintre pour piéton reliant les deux rives. Nous trouvons un panneau d'information et prenons à droite le chemin (bitumé) Sus a Castet. Longeons l'espace pique nique. Nous sortons du village, longeons un court instant le ruisseau du Courtiés se trouvant au milieu des haies. Au carrefour prenons à droite et quelques centaines de mètres plus loin à gauche la rue (chemin Broucas). Nous traversons une exploitation agricole et arrivons au village d'Ogeu les Bains [Attention : D'après le dictionnaire de béarnais de Vastin Lespi (1858), les landes d'Ogeu était réputées pour abriter des brouxes (« sorcières »). Lino Ventura, fondateur de l’association Perce-Neige Pyrénées, a créé en 1988, à Ogeu-les-Bains, une structure d’accueil pour adultes handicapés mentaux. Wikipédia]. A l'angle des rues Castet et Broucas poursuivons par cette dernière. Nous arrivons sur une petite place avec un square arboré et bordé d'un ruisseau à son extrémité. De l'autre coté un grand parking. Nous faisons un esse droite-gauche, et poursuivons par la rue saint Germain en longeant le parking et le square, puis le Fronton [La pelote basque (en basque : Euskal pilota) regroupe plusieurs jeux de balle issus du jeu de paume. Dans la plupart des spécialités, le jeu consiste à envoyer, de volée ou après un rebond, la pelote sur un mur principal, nommé fronton, afin qu'elle retombe sur l'aire de jeu nommée cancha. Le point continue jusqu'à ce qu'une équipe commette une faute (falta) ou n'arrive pas à relancer la pelote avant le deuxième rebond. La pelote est un jeu universel, legs d'autres civilisations, que les Basques ont adapté et transformé avec leurs propres caractéristiques. Déjà évoquée dans la mythologie ou sur des stèles funéraires, pratiquée depuis des siècles dans des zones de jeux situées en montagne, la pelote basque s'inspire au XVIIe siècle du jeu de paume pour y apporter de nombreuses modifications et créer de nouvelles et nombreuses spécialités. Face à face ou contre un mur, en intérieur ou en extérieur, à main nue ou utilisant divers instruments, l'introduction du caoutchouc dans la fabrication des pelotes, progressivement, les innovations vont faire émerger les particularités et les règles de la pelote basque actuelle. Vers la fin du XIXe siècle, une pelote basque spectacle avec des pilotaris professionnels naît et côtoie jusqu'à ce jour, la pelote basque traditionnelle, toujours active sur les frontons. La pelote basque se pratique principalement dans le sud-ouest de la France métropolitaine et dans le nord de l'Espagne, mais aussi dans de nombreux pays ayant connu une forte immigration basque. Elle est reconnue par le ministère des sports français comme une discipline de haut niveau pour la période 2009-2013. Je vous laisse lire les règles sur wikipédia ou tout autres site internet.] poursuivons la rue Saint Germain, nous arrivons place de l'église, ou de la mairie (rue Bielle). Au niveau de la poste la rue fait fourche prenons à droite rue du Pont de Taulé, passons un porche monumental et traversons le ruisseau Lapeyre sur un pont de pierre en dos d’âne. La route fait fourche poursuivons à gauche, nous arrivons devant un square arboré, un parking et quelques tables de pique-nique, nous sommes rue des bois et prenons sur la droite le chemin des quatre chênes. Longeons un abreuvoir et trouvons un poteau d'information (il me semble que c'est ici que Sainte Marie est à 3h00). Poursuivons dans la direction indiquée la route bitumée. Après les dernières maisons, nous entrons en foret et arrivons au carrefour en forme de Té avec un banc, laissons la route de gauche et poursuivons tout droit. Nous sortons du bois de Las Serres, retrouvons un bout de bitume (route de Camblats) que nous prenons à gauche, nous sommes aux premières maisons du hameau des Bordes devenus avec le regroupement de commune le hameau de Herrère. Après le N° 16, le balisage tourne sur la gauche, La marque indique le changement de direction. Nous trouvons également un poteau d'informations Bord Herrère 322 m (direction carrefour Bager et Bois du bédat). Nous nous dirigeons vers la montagne et le bois de Bédat. Nous longeons le Gave d'Ossau, caché dans un lit profondément creusé [Il arrose la vallée d'Ossau, qui est l'une des trois vallées du Haut-Béarn. Le terme gave désigne un cours d'eau torrentiel dans les Pyrénées occidentales. Il naît à Gabas de la confluence de deux gave, provenant des deux bassins versant (Est et Ouest) du Pic du Midi d'Ossau, et rejoint le gave d'Aspe à Oloron-Sainte-Marie, formant ainsi le gave d'Oloron. Lieu de tournage du court-métrage "La Vallée des Larmes" réalisé par Agathe Dronne en 2012. wikipédia]. Au ruisseau de Lasser le GR fait une épingle à cheveux, je suppose que c'est pour passer le ruisseau lorsqu'il est en cru. Traversons le Gave sur le pont du diable et poursuivons de descendre la rivière en changeant simplement de rive. Nous trouvons un poteau d'information ; carrefour du Bager 270m Oloron sainte croix est à 1,8 km. Le chemin de Bager devient bitumée nous marchons entre bois et prairie, et débouchons sur la D 338 ou nous trouvons un poteau d'information et rencontrons le GR 653 [Le GR 653 est la voie du sud pour rejoindre Saint-Jacques-de-Compostelle, elle traverse une dizaine de départements tels que : Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Aveyron, Tarn, Aude, Haute-Garonne, Gers, Hautes-Pyrénées et Pyrénées-Atlantiques. Au départ d’Arles, l’itinéraire du GR 653 rejoint Toulouse en passant par le Languedoc, de Provence jusqu’aux portes de Gascogne sur les traces de paysages romains. Le chemin se faufile entre des falaises et collines recouvertes de garigue, caractéristique du climat méditerranéen de la région. Il se poursuit à travers la vallée d’Aspe jusqu’à Aragon et ainsi rejoindre le « Camino Francès » en Espagne. Le GR 653 allant à Compostelle par Arles comptabilise une longueur 465 km d’Arles à Toulouse et de 350 km de Toulouse à Jaca. Pour organiser votre itinérance le long du tronçon d’Arles à Toulouse sur le GR 653 , il est recommandé d’y aller durant le printemps ou en automne. Le reste de l’itinéraire allant de Toulouse à Jaca est praticable de juin à octobre et parfois en mai. Lors des autres saisons, il est impératif de se renseigner sur les conditions d'enneigement auprès du PGHM d'Oloron-Sainte-Marie (05 59 10 02 50) ou de l'Office de tourisme de Bedous - vallée d'Aspe (05 59 34 57 57)]. [Je pensais que le GR 78 était la voie des pèlerins, et qu'il retraçais, l'ancien itinéraire pour rejoindre Saint Jean Pied de Port. C'est une erreur dans laquelle, je vous conduit depuis deux ans le 78, part de Carcassonne et se termine à Saint Jean Pied de Port, en fait c'est une variante, passant par Lourdes. Il semblerait que le vrai chemin d'Arles passe par Toulouse.]. Prenons à droite nous sommes route des Crêtes, passons quelques maisons. Laissons une route sur la gauche poursuivons la route des crêtes tout droit cela monte un peu, nous entrons dans Oloron Sainte Croix, pas tout a fait avant la ville principale nous passons des hameaux qui avec les nouvelles constructions font une suite de maisons éparses entre le Cassiau et Sainte Croix ; ce sont les hameaux de La Berouyine, Monplaisir, Château Ribère. Nous sommes rue D'Aspe. [Ancienne cité vicomtale fondée au XIème siècle, le quartier Sainte Croix vous révèle toute la richesse de son patrimoine et vous offre un point de vue exceptionnel sur la ville et les Pyrénées. Vers 1080, le vicomte de Béarn, Centulle V le Jeune, vint rebâtir une ville sur les ruines du site défensif antique qu’il nomma Oloron. Il la dota de nombreux privilèges surtout commerciaux et militaires. La ville prit alors de l’importance et accueillit des souverains étrangers et de plus en plus de pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle. De nombreuses traces attestent de ce riche passé médiéval comme les maisons à colombages qui abritaient une partie du marché, la Maison du Sénéchal, l’Hôtel de ville et sa prison où le roi Louis XI serait venu séjourner]. Passons devant l'ancienne église Sainte Croix ; qui me semble avoir été transformé pour les associations. Longeons la place entourée de demeures de caractères. [Cette place doit son origine à l’organisation d’un tournoi célèbre entre le roi d’Aragon et le roi d’Angleterre en 1287. Pour cela, pommiers et vignes furent arrachés et les fossés de la ville comblés. Au XIXème siècle, la place changea de physionomie avec la construction de murets « à l’espagnole » qui lui conférèrent une forme ovale. https://www.oloron-ste-marie.fr/decouvrir-oloron/les-quartiers-et-leurs-monuments/ ].  Remontons la rue Centulle . A l'angle de la rue nous trouvons une drôle de maison en forme de demi cercle, ressemblant à un ancien rempart. Dans le haut tournons à gauche et arrivons à l'église Sainte Croix [Eglise Sainte-Croix Edifice roman de la fin du XIème – début du XIIème siècle, l’église Sainte-Croix fut construite afin de doter la nouvelle ville créée par Centulle V le Jeune d’un lieu de culte. Il est doté d’un élément d’architecture rare : une coupole d’inspiration mozarabe soutenue par des nervures carrées disposées en étoile à huit branches qui a pour exemple la coupole de la Mosquée de Cordoue édifiée par El Hakam II. https://www.oloron-ste-marie.fr/decouvrir-oloron/les-quartiers-et-leurs-monuments/ , voici un lien sur le détail de cette église https://www.oloron-ste-marie.fr/wp-content/uploads/2021/11/eglise_ste_marie-2.pdf ].

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Face à l'église une maison à colombages sur piliers témoin de son riche passé médiéval. Descendons sur une centaine de mètres la rue Dalmais, sur la droite nous trouvons une ancienne maisons en pierre dont les fenêtres sont en formes d'ogives,

 

 

 

 

 

 

 

un peu plus bas la tour de Grède [D’abord appelée « Oustau de Poey » au XIIIème siècle, habitée ensuite par la famille Agreda, la tour, entièrement restaurée, abrite aujourd’hui une scénographie consacrée à la Faune des Pyrénées. Le bâtiment est probablement dédié au commerce au XIVe siècle. Il prend de l'ampleur au siècle suivant, ses propriétaires souhaitant montrer leur aisance par l'intermédiaire d'une architecture originale. Du haut de ses 113 marches, la Tour de Grède offre un panorama exceptionnel sur la ville et la chaîne des Pyrénées. https://www.pyrenees-bearnaises.com/offres/tour-de-grede-oloron-sainte-marie-fr-2227864/ ]. Remontons vers la place de l'Abbé Manjoulet et descendons vers les remparts [ Les remparts qui cernent la colline Sainte-Croix ont été élevés par les romains au début du Vème siècle. Durant le Moyen Age, l’enceinte a subi des modifications à plusieurs reprises avec l’installation du château vicomtal par lequel on entrait dans la ville où se tenaient marchés et foires. La promenade Bellevue qui borde les remparts a été aménagée au XIXème siècle et offre un magnifique point de vue sur la ville et le Piémont Oloronais. https://www.oloron-ste-marie.fr/decouvrir-oloron/les-quartiers-et-leurs-monuments/ ].

                                          Le GR descend les marches que nous trouvons sur la gauche se sont les escaliers de Bellevue et arrivons rue Labarque que nous prenons à droite, poursuivons notre descente jusqu'au pont Franchissant le Gave dAspe, Nous sommes maintenant à Oloron Sainte Marie [Durant l’Antiquité, la ville répondant au nom d’Iluro apparaît dans des documents administratifs du Bas-Empire romain comme l’une des douze villes de Novempopulanie. Elle se développe sur la terrasse alluviale de Sainte-Marie alors que le promontoire de Sainte-Croix en est l’oppidum, le site fortifié. Le site de Sainte-Marie a été occupé dès la période antique et mérovingienne comme l’attestent les nombreuses découvertes faites au fil du temps mais c’est essentiellement au Moyen-Age que la ville s’est développée sans discontinuité jusqu’à nos jours. https://www.oloron-ste-marie.fr/decouvrir-oloron/les-quartiers-et-leurs-monuments/ ]. Du pont remarquez l'ordonnancement des façades des maisons. Traversons le boulevard et prenons en face la rue de Révol. Nous grimpons à nouveau. 

 

 

 

 

 

En haut nous trouvons une maison formant Tour, cela me fait pensser à une tour de rempart. La cathédrale sur la droite et . Faisons le tour de la cathédrale. [Un premier édifice, construit à la fin du XIe siècle, fut incendié. C’est en 1102, au retour de la croisade de Jérusalem du vicomte de Béarn Gaston IV le Croisé, que débute la construction de l’actuelle cathédrale. Détruit partiellement suite à des incendies au XIIIe et au XIVe siècles, l’édifice de style roman et gothique est reconstruit puis agrandi au XVIIIe siècle. En 1801, la cathédrale perd son statut suite au Concordat transférant l’évêché à Bayonne. Devenue église paroissiale, elle entre dans le patrimoine communal suite à la séparation des biens de l’Eglise et de l’Etat en 1905. La qualité de son architecture et la renommée de son portail sculpté font de la cathédrale Sainte-Marie, l’un des premiers édifices classés au titre des Monuments Historiques en 1841. Le plan de l’édifice comporte un clocher porche qui précède une nef à collatéraux doublés de chapelles au nord et au sud, précédant un transept puis un chevet à chapelles rayonnantes. A l’intérieur, certains chapiteaux sont sculptés alors que le chœur et les chapelles rayonnantes ont été ornés de peintures sous Louis XV. Exécuté par deux artistes différents au XIIe siècle, le portail roman constitue un véritable livre ouvert sur la Foi de l’époque, ravivée par les Croisades et les guerres de Reconquête en Espagne. Le second artiste ou « Maître d’Oloron » et son atelier ont essaimé sur leur passage et l’on retrouve encore des traces de leur travail sur les routes menant à Compostelle, à Sainte-Engrâce (Pays Basque) et à Uncastillo (Cinco Villas- Espagne). La représentation des préparatifs d’un festin inclut des scènes de la vie quotidienne et locale : ainsi, la chasse aux sangliers, la pêche au saumon, le découpage des boules de pain et de fromage sont autant de témoignages de la vie béarnaise au XIIe siècle. Le portail sculpté de la cathédrale Sainte Marie est une oeuvre de qualité montrant la finesse, l’inspiration et le savoir-faire des sculpteurs de l’époque. À l’intérieur, le bénitier des Cagots, représente une scène de chasse. Il s’agit vraisemblablement d’un chapiteau provenant de l’édifice roman ou du  

 

cloître, creusé pour devenir bénitier. Certains chapiteaux de la nef et du déambulatoire illustrent des thèmes évangéliques. https://www.oloron-ste-marie.fr/wp-content/uploads/2021/11/eglise_ste_marie-2.pdf ]

 

 

 

 

 

 

 

Face au porche entre deux restaurant, nous trouvons une borne indiquent que nous sommes sur le chemin des pèlerins en provenance d'Arles et qu'il reste encore ou seulement 940 km pour rejoindre Santiago. Prenons la rue Saint Grat à gauche. Au rond point poursuivons tout droit en direction de la rocade. Fatigué et contrarier par mon téléphone ne fonctionnent plus, je ne remarque pas le Cromlech de Soeix [Dans un petit square, a été reconstitué un témoignage d'une des plus vieilles occupations humaines des lieux. Les fouilles d'un tumulus mirent à jour une structure interne constituée de trois cercles et de deux demi-cercles de dalles de calcaire posé sur chant. En 1986, il fut signalé à la Direction des Antiquités historiques d'Aquitaine la présence d'une éminence de terre, de galets cuits et d'un affleurement de grosses pierres à l'emplacement d'un futur lotissement de la commune de Soeix au sud d'Oloron. Il soupçonna la présence d'un tumulus. Les fouilles de sauvetage, découvrent un ensemble funéraire ou rituel. Les quelques galets rubéfiés découverts lors des prospections réalisées aux alentours laissent supposer l'existence en ces lieux de plusieurs tumuli, aujourd'hui disparus. Les fouilles mirent à jour un tumulus de forme ovale de 33 m sur 23 m et d'une hauteur de 1 m. Celui-ci, ayant cependant déjà bien souffert des travaux agricoles, dévoila une stratigraphie originale. Sous une couche de terre arable, épaisse au centre de 10 cm et de 50 cm à la périphérie se trouvait un dôme de galets épais de 15 à 25 cm. Celui-ci recouvrait une couche de limon et de cailloutis, épais de 35 cm, surmontant un sol pavé de galets d'une épaisseur de 30 à 40 cm. Le pavage de galets était cimenté par un limon argileux. Le dôme de galets n'est, à ce jour, connu que dans les deux tumuli d'Oeyregave dans la plaine landaise et fouillé par R. Arambourou. Ce dôme, constitué de galets de taille décroissante du sommet vers la périphérie, descendait en pente douce du sommet central et se relevait brusquement en forme de lèvre circulaire à la périphérie. Datant de l'âge du bronze. Le tumulus de Soeix est donc une sépulture simple à incinération et dépôt en pleine terre. Cette sépulture s'éloigne de la tendance de l'âge du fer qui consistait plus en des dépôts des ossements dans une urne enfouie dans la masse du tumulus. Ce n'est qu'à la fin du 1er âge du fer qu'apparaissent les tumuli à incinération multiple. L'éparpillement des tessons gallo-romain sur l'étendue du tumulus sur et sous le dôme de galets est également inhabituel. L'architecture des cercles de pierre du tumulus rappelle celle des cromlechs montagnards érigés du néolithique au 1er âge du bronze. Comme il n'a pas pu être prouvé que la sépulture, datée de l'âge du fer, est contemporaine de leur construction, il pourrait s'agir d'une réutilisation d'un tumulus de l'âge du bronze par un peuple de l'âge du fer. Ce type de pratique ayant été constatée à plusieurs reprises. La présence de tessons gallo-romains sur et sous le dôme de galets prouve par contre que le monument a été construit en plusieurs phases. Nous pouvons donc formuler l'hypothèse que ce tumulus fut érigé au cours du néolithique/chalcolithique puis réutilisée durant l'âge du fer avant d'être réaménagée à l'époque gallo-romaine en vue d'un rituel non identifié. Vous en trouverez des photos et le texte complet sur https://www.lieux-insolites.fr/pyreatlan/soeix/soeix.htm ]. Passons devant le N°34, maisons avec une galerie en bois, nous sommes dans l'avenue Tristan Dereme, en bout de la rue prenons à droite et au rond point, prendre le boulevard Henri Laclau en direction du quartier Pondeilh. Nous trouvons accrocher sur le poteau une information pour le GR 78. Je fais une longue pose sur un banc dans l'espace de verdure, j'ai faim et soif, mais bien plus perturbé par mon téléphone qui me dit que mes numéros sont inconnus. Hier dans la chambre d’hôte le réseau passait mal est je me suis mis en wi-fi. Mais cela ne passait pas bien. Ici dans cette grande ville ce n'est pas possible que mon opérateur n'est pas d’antenne. Je repars sans avoir trouvé de solution. Longue rue qui se termine en cul de sac pour les voitures. Je poursuis par une rue dans la campagne à voie unique, bordé du ruisseau de Lamiellotte. Au niveau d'une exploitation agricole, je croise un jeune promeneur, et j'ose lui demander s'il s'y connais en téléphonie. Il me fait quelques réglages, puis s'en va. J'essaie et cela ne marche toujours pas. Notre route débouche sur la D 424 que nous prenons à droite. Nous arrivons à Moumour, [Adossée aux Pyrénées face au Pic d'Anie, Moumour voit, depuis le belvédère de son château, se mêler les eaux des trois vallées béarnaises d'Ossau, d'Aspe et de Barétous dans la confluence du Gave d'Oloron et du Vert. Dommage que le temps soit bouché en mai la montagne risque encore d'être enneigé. https://www.moumour.fr/presentation-moumour-geographie En 1212, après la défaite des Albigeois, le vicomte de Béarn, Gaston VI fut excommunié. Plus tard, pour se faire pardonner, il offrit aux évêques d'Oloron la baronnie de Moumour. Ceux ci firent du village et de son château leur résidence d'été jusqu'à la révolution... ainsi naquit Moumour qui, au fil des siècles, est devenu l'un des plus importants villages de la banlieue Oloronaise, aux portes de la vallée de Josbaigt et en plein coeur du Haut Béarn. https://www.france-voyage.com/villes-villages/moumour-25520.htm ]. Passons une exploitation agricole dont les toitures sont en panneaux solaire, nous traversons le village par la rue longue, a l'église nous faisons un esse droite-gauche, longeons le parking de la place de l'église, la rue fait fourche, laisser la rue se dirigeant vers le château d'eau et le parking et prenons la rue de la cote de la Hargouette, que nous prenons dans le sens de la descente. Au carrefour avec la croix, retournez vous pour voir le village perché sur sa colline poursuivons tout droit par la rue (chemin) du Cangrand). Traversons le bras du ruisseau Le Vert, la rue fait fourche nous prenons à gauche en direction du fronton que nous apercevons. Après le frontons nous sommes dans un espace arboré, avec des bancs. [Moumour, c'est un mot doux qui se murmure plus qu'il ne se prononce, qui évoque des mots tendres et éternels avec lesquels il rime... mais aussi des lieux tels que le Camgran, espace de 6 ha boisé de chênes plus que centenaires cédé en 1491 par la reine Catherine de Navarre ; la chapelle Sainte-Hélène qui, dès le XIe siècle accueillait les pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle ; l'église Saint-Jean-Baptiste... tout cela c'est Moumour, mais c'est également une activité économique intense avec une minoterie, une centrale électrique. https://www.france-voyage.com/villes-villages/moumour-25520.htm]. Je fais une nouvelle pose pour regarder ce téléphone, mais dans ce creux je n'ai pas d’espoir. De rage j'ai envie de l'éclater sur le sol, mais cela ne résoudra pas mon problème de communication. Je l'éteins complètement. Mange mon pain de guerre. Un cake multi fruits, même sec à plus de 1000 kilojoules, cela tient à l'estomac et recharge les batteries. J'allume mon téléphone et miracle cela fonctionne. Au carrefour prenons à droite, traversons le ruisseau Le Vert sur le Pont de César le pont César érigé en 1465. Après le pont prenons à droite, nous trouvons un poteau d'information. Poursuivons la route qui serpente en montant jusqu'au hameau du Pétrot. Attention nous trouvons la balise sur un poteau électrique après le N°6 de la rue nous indiquant que l'on prend la rue de droite , avec la cote il n'est pas sur que l'on sent aperçoive. Au carrefour nous trouvons un poteau d'information. Nous grimpons encore, et le bitume s'arrête à la dernière maison. Poursuivons notre grimpette dans les bois, le chemin fait deux fourches successives. Prenons à droite et arrivons sur le plateau. Au carrefour (cote 227 sur la carte) le GR fait un coude d'équerre sur la gauche, de route carrossable nous passons à chemin. Bois et prairies se succèdent. Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche et débouchons sur la route d'Orin que nous prenons à droite. Au milieu de nul par nous trouvons un panneau d'information. Traversons le village par le chemin Gabaouce, après un petit esse gauche-droite poursuivons par la rue Bourdieu, et prenons à gauche la rue des Marronniers, nous débouchons rue de Saint Martin (D836) que nous prenons à gauche. Passons le ruisseau de Tastillat/Maü-Va et trouvons tout de suite après la rue du Moulin ainsi que des informations. C'est ici que je quitte le GR pour rejoindre mon gîte d'un soir en suivant la très longue départementale jusqu'à Geü d'Oloron. Une anecdote en traversant Saint Goin en plein centre du village. Je longe une porcherie avec de beaux gros cochons noir, en semi liberté, ils ont une belle surface pour se déplacer. Malgré la chaleur je ne comprenais pas pourquoi les fenêtres des maisons bordant la rue étaient toutes fermées. Maintenant je comprends, c'est à cause de l'odeur. Je me dit que par chez nous cet élevage en pleine ville ou village n'existerait pas. Certain ce plaigne déjà d'un centre équestre au cœur du village. Carrière et le fumier se trouve coté foret. Malgré tout nos BOBO Parisien se plaignent de l'odeur.

 Qu'apporte l'indice IBP? 

L'indice IBP est un système d'évaluation automatique de la difficulté d'un itinéraire parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en course. Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer. Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile pour un professionnel. 

Dénivelée positive accumulée: 550 m 

Dénivelée négative accumulée: 460 m 

Altitude maximale: 364 m 

Pourcentage de montée: 3,25 % 

Pourcentage de descente: 2,76 % 

 

Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 

 Entre 15 et 30%

 0

 0

 

 Entre 10 et 15%

 0.082

 0.25

 

 Entre 5 et 10%

 0.704

 2.15

 

 Entre 1 et 5%

 2.768

 8.45

 

 Total

 3.554

 10.86

 

Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 8.162

 24.93

 

 

 Entre 5 et 10%

 0.915

 2.79

 

 

 Entre 10 et 15%

 0.29

 0.89

 

 

 Entre 15 et 30%

 0

 0

 

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 

 

 Total

 9.367

 28.61

 

 Le plus des Photos

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
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