mercredi 2 août 2023

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023; Etape 1069 – Lourdes – Mirepeix

Mercredi 24 mai


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Le code mobile de cette randonnée est b326555

Km     Temps      arrêt     vd      vg      dénivelé

31       5h50        1h10     5,4    4,4      494+ - 626-

IBP 83 HKG

Avant de quitter Lourdes je remarque la toiture en forme de bulbes très brillants que je n'avais pas vue hier. [L'église Ukrainienne, Consacrée en 1982. Construite dans un style néo-byzantin par l’architecte ukrainien Myroslav Nimciv, elle est reconnaissable grâce à ses cinq coupoles dorées. Ouvert à tous, ce lieu de culte appartient à l’Église gréco-catholique ukrainienne.
Il s’agit de l’unique église catholique orientale à Lourdes. Par son architecture et ses fresques, elle offre une ouverture sur la spiritualité et la culture de l’Orient chrétien. Les polychromies couvrant ses murs, réalisées par le célèbre peintre polono-ukrainien Yuriy (Jerzy) Nowosielski, sont une
interprétation moderne saisissante de la tradition byzantine. La figure monumentale de la Mère de Dieu en prière ainsi que plus de soixante figures de saints et prophètes interpellent profondément tout en favorisant la contemplation et la méditation. https://www.lourdes-infotourisme.com/offres/eglise-catholique-ukrainienne-lourdes-fr-3152626/ ]. Ce détour me permet d'avoir une vue fugitive sur la montagne enneigée que l'on risque de ne plus voir d'ici une heure ou deux. Je rejoins le GR 78 en empruntant le passage Bernadette, je traverse une nouvelle fois le pont au dessus du Pau [Le terme « gave » désigne un cours d'eau dans les Pyrénées occidentales. Il s'agit d'un hydronyme préceltique désignant de manière générale un cours d'eau. Ce nom de gave est utilisé comme nom commun et a une très grande viralité — presque envahissante, puisque certains cours d'eau pyrénéens ont perdu, depuis un siècle, leur nom local pour devenir « le gave de... » Sa source la plus en amont se situe au cirque de Gavarnie. Il porte le nom de « gave de Pau » à partir de Luz-Saint-Sauveur, recueillant les eaux du gave de Gavarnie et du Bastan. Sa longueur est de 190,7 kilomètres. À partir de la confluence avec le gave d'Oloron, il prend le nom de « Gaves réunis » juste avant d'arroser Peyrehorade, puis 10 km en aval, de se jeter dans l'Adour sur le territoire du département des Landes.

Parmi les sources qui l'alimentent, le gave de Pau compte aussi la fameuse source réputée miraculeuse de Lourdes. Wikipédia] et longe par la gauche le sanctuaire et la basilique. Il est 8h00, les autocars déversent déjà leur touristes. C'est un parcours de transition, nous longeons le Pau dans la forêt de Lourdes, et sommes coincés entre la rivière et la montagne boisée. Nous n'entendons que le bruit de l'eau coulant sur un lit de cailloux ou descendant un peu plus rapidement, mais avec un bruit de cataracte un petit barrage ou simplement une section un peu moins profonde et plus rocheux. Lors d'un arrêt, Je fais une tentative d'y mettre un doigt de pied. En mai, ce n'est pas chaud. 
 
 
 
 
A Rieulhès,  
 
nous trouvons un panneau d'information sur le lieu. [La montagne de la Pale, qui domine le village est le repère des spéléologues. On y retrouve les principales grottes d’initiation des Hautes Pyrénées (panneau d’affichage)]. L'église [En 1898, grace à un père de Betharram, natif du village. Les Habitants financent et construisent eux-mêmes leur église. Les Marquilliers et Marquillières ; Nommé par le conseil de fabrique de la paroisse, le Marquillier était au XVIème siècle, un homme irréprochable dans son comportement. Il avait un rôle important, gérant les biens de l’église, son embellissement, et le décorum lors des cérémonies et fêtes religieuses. Il s’occupait également des habits du prêtre, et de tout le linge de l’église. Il tenait le registre paroissial. C’était au XVIème siècle une fonction exclusivement masculine. Aujourd’hui leur rôle n’est plus aussi important, mais indispenssable pour la gestion matérielle de l’église et l’organisation des cérémonies. Aujourd’hui la fonction est principalement féminine, basée sur le bénévolat, mais repose toujours sur les mêmes valeurs de sens du devoir, dévouement, respect des règles, des usages, la valeur du partage. Panneau d’information]. Traversons la rivière, puis la D 937, nous empruntons la route menant à Poueyté, que nous quittons à l’entré du hameau en prenant un chemin sur la gauche traversant un bois. Nous arrivons à Saint Pé de Bigorre. [Pittoresque village au charme paisible, a conservé de son riche passé un patrimoine exceptionnel dont une abbatiale classée Monument Historique qui a célébré son Millénaire en 2022. Le patrimoine naturel de Saint-Pé-de-Bigorre est tout aussi remarquable. Les célèbres Grottes de Bétharram vous invitent à un grand voyage au centre de la terre. Le massif autour du village comprend 1800 grottes.
Se promener dans Saint-Pé-de-Bigorre, c’est parcourir 10 siècles d’histoire. L’édification du village remonte à l’an 1022 ! La légende raconte que le Duc Sanche de Gascogne, après une guérison miraculeuse en ce lieu, fonde une abbaye dédiée à saint Pierre ("saint Pé" en bigourdan). Des moines de l’abbaye bénédictine du XIe siècle aux artisans cloutiers du XIXe siècle, des pèlerins en chemin pour Compostelle aux charbonniers, le village a conservé de nombreux témoignages encore visibles de son riche passé. Arcades, vieilles portes cloutées, linteaux sculptés et datés, lavoirs... prenez le temps de parcourir les ruelles et laissez-vous surprendre et charmer par le village et son patrimoine ! Malheureusement je n’aurai pas le temps de m’y attarder. Ce petit hameau entre Béarn et Bigorre. Situé sur le passage des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, le hameau s’agrandit et devient un des hauts lieux de pèlerinage du Sud-Ouest jusqu’au XIIIème siècle. Ensuite, le monastère connaît une histoire mouvementée avec notamment l’occupation anglaise au XIVème siècle (guerre de «Cent ans») et les guerres de Religion (incendie de la ville en 1569 par les protestants) pour finalement être fermé après la révolution (1791). Plus tard, les bâtiments accueillent un petit séminaire et un lycée. Parallèlement, le bourg devient un centre artisanal important grâce à l’exploitation des matières premières de la forêt de Trescrouts. Cloutiers, charbonniers, tailleurs de pierre, fileurs et tisserands, fabricants de peignes en buis… animent le village jusqu’à la révolution industrielle du XIXème siècle.
Les arcades, qui font l’originalité de la place, sont communes à toutes les agglomérations abritant des marchands comme les bastides. Au XIIème siècle, l’église abbatiale s’ouvre à l’Est sur la place, lieu du marché et des réunions publiques, par un monumental portail orné de douze statues en pierre représentant les apôtres. Ainsi, les passages couverts, encadrant la place, étaient le reflet du cloître intérieur de l’abbaye bénédictine. Sous les arcades étaient installées des échoppes d’artisans. Les cartouches sur les linteaux de portes indiquent que la presque totalité de ces
maisons a été reconstruite aux XVIIème et XVIIIème siècles, en partie suite à l’incendie de 1569. Cependant, les arcades de couleur ocre, en briole (pierre issue de carrières situées au Nord du village) sont plus anciennes et remontent pour certaines à la fin du Moyen-Âge. C’est le cas des maisons n°8 et n°2 où on peut voir une sculpture représentant un personnage. Le marbre gris qui a servi à réaliser encadrements de portes et chaînages d’angle de nombreuses maisons, provient des carrières de la forêt de Trescrouts, au Sud du village. La fontaine à vasque a été taillée dans le marbre du Castéra (carrière située à 300m au Nord de la place des Arcades) en 1892 par le tailleur de pierre Basile Courade. Le blason est celui de Saint-Pé-de-Bigorre. file:///d:/Downloads/BROCHURE%20PATRIMOINE%202018%20web.pdf ]. Beau village avec une place et ses maisons sur arcades son église fortifié et ses jardins en terrasse qui malheureusement ne sont pas en très bonnes états. Lors de mon passage, le temps est gris, les nuages bas j’ai la fatigue de lundi qui se fait ressentir et me demande si je vais tenir encore dix jours. Nous rejoignons la Rive gauche du Pau et une longue route nous attend, la D 152. La route serpentant. Par moment nous longeons le Pau, à d’autre nous nous en éloignons pour laisser place à des prairies peuplées de vaches ou de moutons. Nous passons 

 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  le long des grottes de Betharram. [entre Béarn et Bigorre, elles marquent la frontière entre les Pyrénées Atlantiques et les Hautes Pyrénées.
la grotte traverse une montagne qui a été creusée par l'eau au fil des siècles. Nous vous offrons un monde souterrain, une véritable 
féerie de concrétions calcaires aux formes étonnantes, sublimées par l’éclairage particulièrement soigné . Après la visite du premier étage des Grottes, vous descendez les 250 marches du Gouffre qui mènent à la rivière souterraine. Avec 800 mètres de roche au dessus de vous, vous effectuez une agréable promenade en bateau. Le voyage se poursuit avec le petit train qui vous ramène à la sortie.

L’Histoire :

Découvertes en 1819 par un ancien grognard de Napoléon, les grottes commencent à attirer l’attention des naturalistes à partir de 1836 grâce à l’exploration du professeur Mermet. Les premiers grands explorateurs sont trois membres de la section du Club Alpin de Pau : Larry, Campan et Ritter. En 1888, ils découvrent un certain nombre de puits reliant le premier étage des grottes aux étages inférieurs. En 1889, Armand Vire, directeur du Laboratoire de biologie souterraine au Muséum d’Histoire naturelle venu explorer Bétharram relate dans les Mémoires de la société de spéléologie (Tome III / n° 14 - juin 1898) la découverte de l’étage inférieur et donc, de la rivière souterraine. Léon Ross (1847-1933), artiste-peintre et photographe, né à Saint-Malo en 1847, installé dès l’année 1880 dans les Pyrénées, suit ces dernières explorations. C’est l’un des tous premiers photographes paysagistes des Pyrénées. Le 13 avril 1907, Edouard-Alfred Martel (1859-1938) entreprend avec Léon Ross, la coloration de la rivière pour en connaître la résurgence. En 1907, Emile Cartailhac (1847-1933), pré-historien, y découvre de nombreuses griffures et bauges d’ours. Homme d’aventures, dès 1900, L. Ross entreprend l’aménagement de chemins dans la grotte afin d’en faciliter l’accès et la visite. Il construit également une usine électrique sur le Gave de Pau pour électrifier l’ensemble des grottes. Léon Ross, aussi intrépide que ses ancêtres corsaires malouins, part à l’aventure du monde souterrain. D’abord, il construit sur le Gave de Pau une usine électrique pour éclairer entre autres, l’hôtel Royal de Lourdes (situé à 15 km). Sur le trajet de la ligne, il propose aux habitants de découvrir et d’utiliser la force électrique pour s’éclairer et se chauffer… Une vraie révolution ! En 1902, il jette sur le Gave de Pau un pont pour accéder à l’entrée des grottes dans de meilleures conditions. Officiellement en 1903, les grottes sont ouvertes au public : Léon Ross a 53 ans. Les visiteurs arrivent en voiture à cheval de Lourdes et Pau. Plus tard, ils viendront en voiture automobile et en car. Il crée ensuite une ligne d’autobus au départ de la cité mariale. D’autres viennent en train jusqu’à la gare de Lestelle-Bétharram, puis se rendent à pied aux grottes et reprennent le train à Saint-Pé-de-Bigorre. En 1918, son fils Albert lui succède. De 1913 à 1925, il creuse le tunnel de sortie. Les visiteurs sortent alors directement de la grotte sans avoir à remonter le gouffre. Il lance aussi une écurie de courses et ses trotteurs courent dans le grand sud-ouest. Un 
Arrivée à Betharram
support de publicité novateur puisque ses chevaux s’appellent Grottes de Bétharram I, Grottes de Bétharram II, etc… Une excellente idée promotionnelle ! À sa mort en 1926, Marie, son épouse courageuse et volontaire, relève le défi et prend la suite de son affaire avec succès. En 1955, leur fils Edmond sonorise déjà les explications principales données par les guides du site. Il les traduit en cinq langues afin de satisfaire les demandes des visiteurs étrangers : une première en France à cette époque ! En 1973, il construit un petit train à traction électrique : enfin, les 600 derniers mètres ne se font plus à pied… Aujourd’hui, c’est Albert Ross, 4e génération, qui gère et perpétue cette belle aventure. Depuis 1996, ils ont entrepris des travaux pour rendre accessible aux handicapés en fauteuil roulant la visite du premier étage des grottes : les 120 marches d’origine sont désormais remplacées par une rampe d’accès.
https://www.betharram.com/historique ]. Malheureusement le ‘’chemineux’’ que je suis n’a pas de temps pour visiter la grotte, il faudra qu’il revienne. Cela pourrait être possible, il suffit que ce soit prévu dans le temps de parcours. Le seul inconvénient c’est le sac, le gros sac à dos. Lorsque vous vous présentez, dégoulinant de sueur, le tee short trempé, le short mouillé dans le dos de la ceinture à mi fesse, vous n’êtes pas le bienvenu. On vous regarde plutôt comme un sans domicile fixe, que comme une personne réalisant des promenades itinérantes autour de la France. Nous arrivons à Lestelle Bétharram, Je suis surpris. Je n’ai pas l’impression d’entrer dans un village, mais dans un centre monastique ou nous trouvons de splendides bâtiments. [Un jour, des petits bergers gardent leur troupeau sur les rivages du Gave de Pau. Tout à coup, ils sont attirés par une lumière qui provient du bord de la rivière et découvre dans un buisson ardent, une statue de la vierge resplendissante de lumière. Avertis de la découverte les habitants de Lestelle Bétharram décidèrent de construire une petite niche sur le rivage opposé du Gave.
La Madonne ne semblant pas être d’accord sur le choix des Lestellois, revenait miraculeusement, sur l'autre rivage. Les Lestellois décident alors de l’enfermer dans dans leurs église. En vain. Les habitants décident alors de construire une chapelle sur le lieu même de la découverte. Ce miracle n’est pas situé dans le temps.En juillet 1616, une grande croix est plantée sur la colline qui surplombe le Sanctuaire. Deux mois après, cinq paysans du village de Montaut, se reposent après une longue journée de travail dans les champs, lorsqu’une tempête s’abat avec violence sur la colline qui domine Bétharram. La violence du vent fut telle que la croix est en peu de temps à terre. Peu d'instants après être écroulée au sol, la croix se relève toute seule dans une lumière éblouissante.... La nouvelle répendue, dans les jours suivants, une foule de chrétiens arrivent à Bétharram, dont les parents de Bernadette Soubirous, pour remercier Dieu des miracles accomplis. En 1623 le premier calvaire de Bétharram est inauguré. Deux cents ans durant, le Sanctuaire s'appellera Notre Dame du Calvaire. Au XVII siècle, la Vierge offre grâces et miracles. Bétharrarn est le second pèlerinage du royaume.
Pierre de Marca, archevêque de Paris, raconte quatre vingt deux miracles, entre 1620 et 1642 : aveugles, paralytiques, cancéreux délivrés de leurs maux, noyés sauvés des flots, etc...
Ces sauvetages donnent naissance à une gracieuse légende qui a son importance puisque qu'elle a donné le nom à Bétharram (Beau-Rameau, en béarnais Béth- Arram) :
Une fillette, attirée par une fleur particulièrement belle écloise sur le rivage du Gave, se penche pour la cueillir et tombe dans les eaux tourbillonnantes.
Les vagues la submergeant, la vierge apparaît alors et la sauve en lui tendant un rameau.

Je vous laisse découvrir Bétharram sur le site https://www.lestelle-betharram.fr/betharram-histoire/histoire-betharram/la-legende ]. Encore un village chargé d’histoire que je n’ai pas prévu de visiter. Normalement le GR traverse la ville et cela me suffit pour sélectionner ce que je veux voir, mais le balisage est détourné. Je ne pense même pas à m’aventurer dans les rues, le nouveau parcours court-circuite totalement la ville et c’est dommage, l’église est à visiter. https://www.lestelle-betharram.fr/betharram-histoire/patrimoine/la-chapelle-notre-dame je n’aime pas les modifications non inscrites sur la carte, on ne sait jamais le nombre de kilomètres en supplément qu’il va falloir réaliser, ni même si le parcours modifier, vous ferra rattraper votre trace. Ici cela semble court. Le chemin de croix est en réfection les promeneurs sont interdits de passage. On rejoint la Croix des Hauteurs par la route. Une chance la croix des hauteurs est indiquée sur la carte, le détour n’est pas important et surtout rejoint l’ancien balisage. Du coup je ne m’aventure pas d’avantage dans le village et j’ai bien tord. Je prends tout de suite à gauche la route menant à Asson qui se trouve à onze kilomètres, deux bonnes heures de marche. Asson aurait dut être mon point de chute pour cette étape. C’est à cet endroit que le GR tourne en angle d’équerre, mais je n’ai pas trouvé de gîte. Il me semble que ce que j’avais trouvé ne prenait les touristes, pas moins de deux nuits, ou était complet. Lorsque l’on me dit cela j’ai toujours un doute, préparent mes promenades deux mois à l’avance, je me dis que l’hôte à espoir de remplir son gîte avec un groupe et pour plusieurs jours. Et voilà comment on se retrouve bien loin du GR. Pris de panique, pas de gîte c'est tout mes parcours qui s'écroulent, obliger de tout refaire ou sauter une étape comme dans les Hautes Pyrénées, ou j'ai un trou de 60 km. Cette année là, à mi parcours une chambre me refuse et n'ayant rien trouvé d'autre à moins de 40 km je n'ai pas pu recoller au parcours de l'année d'avant, j'ai perdu ma trace en moyenne montagne, mais découvert le chemin des Pèlerins. je cherche des chambres d’hôtes, dans les villages autour de la ville, elles ne sont pas légions ou alors ce sont des gîtes à la semaine. J’ai remarqué que je trouvais plus de gîtes à la semaine que de nuitées. Depuis le COVID les chambres d’hôtes imposaient deux nuits minimums. Je cherche une grosse ville, du moins une grosse tache sur la carte dans l’espoir de trouver un hôtel ; Nay, me semblent assez grand, et ce n’ai qu’à une heure de marche de la bifurcation du GR. Je pense y trouver un hôtel. Pas de chance, pas d’hôtel. En poursuivant ma recherche, je trouve une chambre d’hôte à quelques kilomètres de plus (deux) Mirepeix. Sur le site internet pas de limitation de nuit. Gagné la chambre est libre, au téléphone l'hôtesse semble charmante. Cerise sur le gâteau, le village dispose d'un super marcher. Nous voilà à sept kilomètres de la bifurc et d’après la carte, pas de raccourci. Je ne me risquerais pas sur la petite route, elle se termine à Doisous, puis c’est un chemin et il faut traverser la rivière à gué. Suffit que la carte ne soit pas à jour, que le chemin soit passé sous le socle de la charrue, ou clôturé, que le bois soit privé et grillagé, que la rivière soit en crue suite à un orage. Il me resterait à faire demi-tour proche du but. Ce ne sera certainement pas drôle, mais je n’ai que la D36. Revenons à notre déviation, prenons la D 226 en direction d’Asson, nous longeons un ancien collège, puis une salle de sport. A la sortie du village la route fait fourche, prenons à droite en direction de la croix des hauteurs, une centaine de mètres plus loin nous quittons le bitume pour prendre à droite un sentier qui grimpe dans la foret. Ce chemin coupe les virages. Je regarde, pour me rafraîchir la mémoire Google Map et m’aperçois que les pancartes indiquant la déviation sont en place, l’image date de 2021. Lorsque j’ai pris cette déviation j’ai eu le sentiment que c’était définitif. Si c’est le cas, c’est bien dommage sur l’ordinateur nous avons des images du chemin de croix, c’est magnifique. Bien plus intéressant que le parcours actuel. Nous coupons la route, poursuivons de grimper dans la foret, le chemin n’est pas facile, un arbre est en travers, avec la pluie de ses derniers jours le sol est glissant. Le chemin débouche au niveau de la croix, le terrain est dégagé et donne une vue sur les nuages. Pas de chance, les Pyrénées n’ont pas voulu ouvrir les rideaux sur ce point de vue, sur l’autre versant nous devrions voir la plaine agricole et Pau, le tout est dans une brume qui noie tout le panorama. Je retrouve ma trace et un long ruban de bitume se déroule devant nous, Il est presque midi je pourrais m’installer aux tables de pique nique. Il me reste bien quatre heures de marche. Le repas va passer aux oubliettes. La route est longue. Très longue. Sur la route nous trouvons quelques fermes et maisons isolées. Au pied de l'une d'elle, nous trouvons une pancarte, avec une tortue et l’indication Santiago 900 km. Etant sur le GR des pèlerins du sud de la France cela ne m’étonne pas, mais je me pose la question ; Est-ce une moquerie, ou une information. Tout au long du parcours, nous trouvons des panneaux d'informations. Le kilométrage est indiqué, me donnant l'impression que je n'avance pas. Arrivée au pont Latapie, 317 m l'information nous dit ; le château d'Abère à 2,4 km et Asson à 3 km, j'ai vraiment l'impression de ne pas avancer. Nous quittons le bitume, et revenons un peu sur nos pas en suivant le ruisseau de L'Ouzom. Un beau ruisseau, beaucoup de courant. Des amas de branchages, d’arbres coincés en hauteur sur la rive profonde, nous prouve que ce ruisseau aux eaux vives peut devenir un torrent impétueux. J'ai mal aux jambes, j’irai bien les rafraîchir dans l’eau, une sorte de cryothérapie. Le temps s’est levé, un soleil 

Château d'Abère
blafard et une chaleur moite m’accompagne. De ce coté la rivière à creusée une rive profonde et verticale. L'eau reste inaccessible la Rive est trop pentue. Enfin je trouve un accès périlleux, pour descend vers ce ruisseau à fort courant. Je fais une pose dans un coude de la rivière ou l'eau est plus calme, et me trempe plusieurs fois dans cette eau glaciale jusqu'à ce que je ne puisse plus supporter le froid. L’anesthésie par le froid a fait son effet, les cuisses sont moins douloureuses, même si la remontée sur le chemin annule une grande partie de l’effet. Heureusement qu’il y avait les arbustes et les racines pour ce sortir de ce guêpier. Nous passons une maison isolée, puis des serres, traversons la rivière face au château d’Abère. [Ce que nous savons du château d'Asson nous vient essentiellement des cahiers du Chanoine J.B. Laborde qui fit une étude de sa transmission du 12ème au 20ème siècle. Pour trouver une première trace de l'existence du château, il faut remonter à l'année 1150 pour 

voir qu'il appartient à un certain Goalhard de Badie et était répertorié comme Maison d'Abadie. Cette appartenance est confirmée par le dénombrement de 1385 puis par une sentence de la Cour Majour en 1422 qui reconnaît à la Maison d'Abadie la propriété de la 8ème partie des bois et herms d'Asson. Nous verrons que par le truchement de mariages, successions et ventes, la propriété du château va souvent changer de mains. On doit la dénomination de “château d'Abère“ à un testament rédigé en 1501 par Bertrand de Boeil qui lègue la Maison d'Abadie à la famille d'Abère. Celle-ci sera anoblie le 12 septembre 1524. en tant que seigneur du lieu, Pascal d'Abère se déclare propriétaire de la maison abbatiale de Minvielle, attenante à l'église St Christau; il revendique aussi le droit de prendre la jambe droite de chaque porc qui sera tué et vendu, de prélever une poignée de sel et un verre sur chaque charge qui passera à Asson. Mais il connaitra une fin brutale en août 1569 après avoir reçu en sa maison le capitaine protestant Montgomery (celui là même qui incendia l'église St Martin); le lendemain, lui et sa fille sont assassinés par le capitaine catholique Bonasse. Puis, peut-être par confiscation des biens, le domaine échoit à la famille protestante d'Incamps qui, le 27 novembre 1662 vend l'ensemble à la famille de Gassion pour la somme de 30.000 sols tournois. Bien plus tard, la Révolution Française passe par là et le dernier héritier en date, Jean François de Caumia Baillenx, vend la maison d'Abère et ses dépendances à Antoine Valérien Lescun, maire d'Asson pour 24.000 francs. Trente ans plus tard, le 8 mai 1837, son fils revend le tout avec une plus value (46.300 francs) à la famille d'Angosse. C'est par alliance que le château d'Abère revient à la famille de Luppé qui en est propriétaire depuis la moitié du 19ème siècle. Vous trouverez l’histoire complémentaire du château et des propriétaires sur https://www.asson.fr/histoire-asson/patrimoine/le-chateau-d-abere ]. Nous sommes enfin à Asson. Face au château nous prenons la rue Labat et traversons le faubourg portant le même nom. Nous passons la Fontaine de Benguérine. [Edifiée sur une source, la fontaine de Benguérine fournit de Il'eau potable au quartier. Sur sa façade, une date sculptée indique une construction en 1734. Des fleurs de lys, elles aussi sculptées, rappellent que nous sommes alors sous le règne de Löuis XV. A Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le quartier est en outre équipé d'un lavoir, également alimenté par plusieurs sources. Au sein de ce quartier aggloméré, la fontaine de Benguérine et le lavoir constituent des équipements collectifs, construits et entretenus par la commune. A fextérieur du bourg, les fermes possèdent au contraire leurs propres fontaines, puits C ou abreuvoirs. l existe également quelques petits lavoirs privés qui, soigneusement couverts d'ardoises, s'élèvent au milieu d'un champ. Panneau d’information]. Par la rue d’Arbeu, je rejoins la D 36, très fréquenté et sans bas côté tondu. Un vrai risque. Nous arrivons à Nay, le village me semble jolie, mais trop fatigué pour faire le tour de sa place avec ses maisons sur arcades. Pas le courage n’ont plus de me rendre à la collégiale. Il me reste encore deux kilomètres avec une chaleur étouffante. [Sur le plan historique et culturel, Nay fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté. La commune est drainée par le gave de Pau, le Béez, un bras du gave de Pau, le canal de la Grau, le ruisseau Coudé, le ruisseau de Tutet, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale. Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse. (Sur wikipédia ou d’autres sites se trouvent de belles photos avec des cimes enneigés. J’enrage, le temps est à l’orage et aujourd’hui la montagne n’existe pas). Le toponyme Nay est mentionné au XIIe siècle. Son nom béarnais. Les premières mentions de Nay remontent vers 1120 où l’on décrit un bourg ravagé par un incendie. C’est là que les moines de Sainte-Christine de Gabas qui était "un des trois plus grands hôpitaux de la chrétienté " (les deux autres étant celui de Mont-Saint-Bernard et celui de Jérusalem), achètent cette étendue de terre ainsi que le terroir et tous les biens à lui attachés, terres cultivées ou en friches. Sa position géographique, au pied des coteaux et comportant un gué traversant le gave dans un méandre, explique le choix des religieux : il y passe un chemin menant de Lourdes à Pau par la rive gauche, il contrôle l’accès à la vallée de Ferrières ainsi que l’accès à la vallée d’Ossau par Arudy. Mais la route d’Ostabat puis le col de Roncevaux moins élevé que le col des moines ou le Somport fut privilégiée par les pèlerins et le déclin de Sainte-Christine aurait entraîné celui de Nay. La bastide est créée en 1302, par Marguerite de Moncade, après avoir établi un contrat de paréage avec l'hôpital Sainte-Christine de Gabas, institution propriétaire du terrain. Marguerite de Moncade (1245-1319) était vicomtesse de Béarn, veuve de Roger Bernard III (1265-mars 1302, 1er comte de Foix-Béarn). Nay comptait alors treize maisons. Son marché créé par Gaston Fébus (1331-1391) existe toujours. En 1381, par suite d’un conflit entre Gaston Fébus et Jean II d’Armagnac, un incendie ravage la bastide. Des remparts sont construits sur les instructions de Gaston Fébus, ils sont achevés au XIVe siècle. Paul Raymond note qu'en 1385, Nay comptait cent-huit feux. On trouvait dans la commune un couvent de récollets. L'hôpital dépendait alors de l'abbaye de Sainte-Christine (Espagne). Les ateliers sont organisés, les corps de métiers sont très diversifiés et spécialisés (cardeurs, tondeurs, fileuses, brodeuses etc.). La Manufacture royale de draperies et teinturerie à Nay est construite sous le règne d’Antoine de Bourbon et de Jeanne d’Albret, sans doute vers 1558. Située hors de l’enceinte de la ville, au bord du canal du moulin, à l’emplacement de l’actuelle « Maison Mouyen », la « Manufacture de la draperie deus rey et reine » était chargée de produire des pièces de drap, et comprenait un atelier de tissage, regroupant sous un même toit plusieurs métiers, un moulin à foulon et une teinturerie. L’ensemble ne fonctionna que peu de temps et ne se releva pas de la mise à sac de 1569. Avec l’urbanisme caractéristique des bastides on voit apparaître de nouvelles préoccupations. Ainsi, si auparavant le village était ordonné autour de l’église ou du château, la bastide s’agence autour de la place du marché et des halles, donc autour d’un pôle économique. De plus, le premier étage des halles correspond à la maison commune où se réunissaient les jurats, donc un pôle politique. Le religieux est, quant à lui, à la périphérie. Seule la Maison Carrée, édifice prestigieux de cette époque, a été conservée jusqu’à nos jours. Il s’agit d’un hôtel particulier. Vaste demeure du centre-ville, elle présente une architecture digne des plus grands architectes de la Renaissance avec sa cour intérieure et ses galeries sur quatre niveaux présentant les ordres doriques, ioniques et corinthiens. Je vous laisse lire la suite de l’Histoire de Nay sur Wikipédia ou d’autres sites]. Je traverse le Pau à l’angle de la D 936, malgré la fatigue je remarque un balcon avec des macarons. Il faut dire que l’on ne peu les louper sauf si l’on ne regarde que ses pieds, ils sont dorés et brille au soleil, sur un balcon peint en noir. Il me semble reconnaître le profil d’Henri IV. Pourquoi le nom de Maison Carrée ? Sans doute parce que la façade ouvrant sur la rue entre dans un carré (du faîte du toit au sol), peut-être parce que les arcades autrefois en plein cintre ont été modifiées et présentent un aspect quadrangulaire… La Maison Carrée, de son vrai nom la Maison Bonasse, a été construite dans la seconde moitié du XVIe siècle. Si pendant longtemps, on a pensé que son commanditaire était Pedro Sacaze, riche marchand de Nay installé à Saragosse, les recherches récentes ont montré qu’il s’agissait en fait de son gendre François de Béarn-Bonasse. Pour en revenir à Pedro Sacaze, sa maison correspondait dans la première moitié du XVIe s à l’emplacement de la partie est de la maison. Il s’agissait d’une maison de type probablement médiéval avec sans doute quelques aménagements de la Renaissance. Après l’incendie de la ville en 1543, il acquiert en 1550 la maison de son voisin dans l’idée de réunir les deux lots et de reconstruire les bâtiments détruits ou très endommagés par le feu. Cependant, il meurt à Nay en 1556 sans avoir pu commencer son œuvre. Il laisse comme témoignage des archives précieuses montrant le faste d’un grand marchand du XVIe siècle. On y trouve par exemple son testament qui reste fascinant aussi bien pour les historiens que pour l’amateur d’histoire : vaisselle d’argent et d’étain (très recherché à l’époque), tapisseries et tentures, livres et jeux, garde-robe précieuse… Son portrait et celui de sa femme assorti de son sceau de marchand orne encore la façade principale sur la cour intérieure de la Maison Carrée, peut-être en réemploi, peut-être en hommage. Sa fille, Marie Sacaze épouse François de Bonasse en 1565. Issu de la famille de Béarn et originaire de Saint-Dos, François de Bonasse est seigneur de Saint-Dos et de Labastide-Villefranche, gentilhomme à la Cour et Capitaine du Roi. Après la reconstruction de son château de Saint-Dos dans le style Renaissance, il s’attaque aux maisons nayaises héritées de son beau-père. Habitué de la Cour des Valois et de Marguerite d’Angoulême, il va créer un édifice spectaculaire et unique en Aquitaine. Cet hôtel particulier au centre de la place de la cité va lui permettre d’asseoir son pouvoir politique et militaire en ces temps troublés des guerres de religion. Il sera plus tard nommé Gouverneur de la Ville de Nay par ordre du Roi Charles IX en 1569. Si les travaux semblent avoir commencé de son vivant (il meurt au siège de Tarbes en 1569), c’est son épouse qui la terminera en 1582. https://maison-carree-nay.fr/decouvrir/histoire-de-la-construction/ Oups rien a voir avec Henri IV ]. J'arrive à mon gîte d'un soir bien en avance sur mon horaire prévu. (je n’ai pas mangé à midi). Au loin il n'y a plus de montagne, qu'un ciel virant du gris au noir profond. Avec cette moiteur cela va péter dans pas longtemps. Heureusement l’hôtesse est présente et me montre mon gîte d’un soir. Elle à deux chambres mais ne prend qu’un hôte à la fois. Heureusement j’étais le premier. Une belle chambre, une belle cuisine, une belle salle de bain. Vous me direz à quoi cela sert d’avoir une cuisine et un micro onde, un frigo etc. Lorsque l’on est randonneur ? Simplement à aller faire ses courses au centre commerciale situé pas trop loin. Un avantage. De pouvoir manger chaud le soir, faire ses courses pour les deux midis où je ne trouverais aucuns commerces. Le centre commercial est situé à environ un kilomètre, fatigué je me douche et fait une sieste, pour recharger les batteries. Je parts avec ma tenue de retour en TGV, ayant lavé mes vêtements de randonnées. J’ai le droit de marcher avec des vêtements de trois jours sentant la transpiration, mais je ne m’accorde pas le droit de faire supporter l’odeur de la transpiration aux autres. J’ai donc une tenue du ‘’dimanche’’, pour les chambres d’hôtes avec repas, les Hôtels restaurants et le retour en Train. L’orage gronde, une fois arrivé au magasin. C’est un déluge en sortant. Je sors du parking trempé (Je suis paniqué je viens de laver mes affaires de rando qui commençaient à sentir la transpiration. J’avais installé mon linge sur le fil en extérieur, pensant que le soleil blafard les sécheraient. L’hôtesse sortant au même moment me dit, je vous libère de la place sur l’étendage à l’abri, il va pleuvoir. (Heureusement.) Pourvu que ma tenue pour mes hôtes, et mon retour en TGV sèche sans faut plis, pourvu que ma tenue de marche sèche… si j’ai plusieurs hauts je n’ai qu’un short de marche). Un petit coup de klaxon, une voiture s’arrête, la vitre se baisse, c’est mon hôtesse, qui comme par hasard, avait trois courses à faire… Je ne l’ai pas cru. Sa gentillesse, allant plus loin que ce que l’on peut demander à une hôtesse, je me demande si elle ne ma pas vu partir en course. Je lui avais demandé ou se trouvait le centre commerciale. Avec la pluie elle a trouvé le prétexte de quelques courses à faire, pour me prendre au passage. Je le pense et j’en reste persuadé, surtout ne me détromper pas. Entre Lourdes, et Betharram, les miracles sont quotidiens, alors pourquoi pas à Mirepeix. Grâce à cette intervention le lendemain mes affaires ‘’ du dimanche’’ comme je les appelle furent sec. Mes affaires de marche également.

Au fait la chambre d’hôte s’appelle TI CAZ.

Ti Caz cela ne fait pas très Occitanien, n’y Béarnais… Cela ressemble à du Celte, ou à du Breton…

J’ai eu l’explication. L’Hôte, le mari de l’Hôtesse est Breton. L’Hôtesse je lui demande pardon, mais je n’ai pas retenu de qu’elle département français d’outre mer elle est d’origine. Une seule chose compte c’est qu’elle à le cœur sur la main. Je n’ai pas l’habitude de faire des compliments sur des hôtes, mais c’est bien la première fois que je me suis presque senti chez moi. Bonne continuation







Dénivelée positive accumulée: 486.36 m

Dénivelée négative accumulée: 615.19 m

Pourcentage de montée: 5.01 %

 Pourcentage de descente: 3.83 %






Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 

 Entre 15 et 30%

 0.398

 1.28

 

 Entre 10 et 15%

 0.687

 2.21

 

 Entre 5 et 10%

 2.341

 7.53

 

 Entre 1 et 5%

 6.275

 20.18

 

 Total

 9.701

 31.19


 Terrain plat

 

 Dénivelées de 1 %

 5.35

 17.2




Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 11.569

 37.2



 

 Entre 5 et 10%

 3.991

 12.83



 

 Entre 10 et 15%

 0.491

 1.58



 

 Entre 15 et 30%

 0

 0



 

 Entre 30 et 55%

 0

 0



 

 Total

 16.051

 51.61









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