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Km Temps arrêt vd vg dénivelé
IBP 83 HKG
Avant
de quitter Lourdes je remarque la toiture en forme de bulbes très
brillants que je n'avais pas vue hier. [L'église
Ukrainienne, Consacrée en 1982.
Construite dans un style néo-byzantin par l’architecte ukrainien
Myroslav Nimciv, elle est reconnaissable grâce à ses cinq coupoles
dorées. Ouvert à tous, ce lieu de culte appartient à l’Église
gréco-catholique ukrainienne.
Il s’agit de l’unique église
catholique orientale à Lourdes. Par son architecture et ses
fresques, elle offre une ouverture sur la spiritualité et la culture
de l’Orient chrétien. Les polychromies couvrant ses murs,
réalisées par le célèbre peintre polono-ukrainien Yuriy (Jerzy)
Nowosielski, sont une interprétation moderne saisissante de la
tradition byzantine. La figure monumentale de la Mère de Dieu en
prière ainsi que plus de soixante figures de saints et prophètes
interpellent profondément tout en favorisant la contemplation et la
méditation.
https://www.lourdes-infotourisme.com/offres/eglise-catholique-ukrainienne-lourdes-fr-3152626/
]. Ce détour me
permet d'avoir une vue fugitive sur la montagne enneigée que l'on
risque de ne plus voir d'ici une heure ou deux. Je rejoins le GR 78
en empruntant le passage Bernadette, je traverse une nouvelle fois le
pont au dessus du Pau [
Le
terme « gave » désigne un cours d'eau dans les Pyrénées
occidentales. Il s'agit d'un hydronyme préceltique désignant de
manière générale un cours d'eau. Ce nom de gave est utilisé comme
nom commun et a une très grande viralité — presque envahissante,
puisque certains cours d'eau pyrénéens ont perdu, depuis un siècle,
leur nom local pour devenir « le gave de... » Sa source
la
plus en amont se situe au cirque de Gavarnie. Il porte le nom de
« gave de Pau » à partir de Luz-Saint-Sauveur,
recueillant les eaux du gave de Gavarnie et du Bastan. Sa longueur
est de 190,7 kilomètres. À partir de la confluence avec le
gave d'Oloron, il prend le nom de « Gaves réunis » juste
avant d'arroser Peyrehorade, puis 10 km en aval, de se jeter
dans l'Adour sur le territoire du département des Landes.
Arrivée à Betharram |
Je
vous laisse découvrir Bétharram sur le site
https://www.lestelle-betharram.fr/betharram-histoire/histoire-betharram/la-legende
]. Encore un village chargé d’histoire que je n’ai pas prévu
de visiter. Normalement le GR traverse la ville et cela me suffit
pour sélectionner ce que je veux voir, mais le balisage est
détourné. Je ne pense même pas à m’aventurer dans les rues, le
nouveau parcours court-circuite totalement la ville et c’est
dommage, l’église est à visiter.
https://www.lestelle-betharram.fr/betharram-histoire/patrimoine/la-chapelle-notre-dame
je n’aime pas les modifications non inscrites
sur la carte, on ne sait jamais le nombre de kilomètres en
supplément qu’il va falloir réaliser, ni même si le parcours
modifier, vous ferra rattraper votre trace. Ici cela semble court. Le
chemin de croix est en réfection les promeneurs sont interdits de
passage. On rejoint la Croix des Hauteurs par la route. Une chance la
croix des hauteurs est indiquée sur la carte, le détour n’est pas
important et surtout rejoint l’ancien balisage. Du coup je ne
m’aventure pas d’avantage dans le village et j’ai bien tord. Je
prends tout de suite à gauche la route menant à Asson qui se trouve
à onze kilomètres, deux bonnes heures de marche.
Asson aurait dut être mon point de chute pour cette étape. C’est
à cet endroit que le GR tourne en angle d’équerre, mais je n’ai
pas trouvé de gîte. Il me semble que ce que j’avais trouvé ne
prenait les touristes, pas moins de deux nuits, ou était complet.
Lorsque l’on me dit cela j’ai toujours un doute, préparent mes
promenades deux mois à l’avance, je me dis que l’hôte à espoir
de remplir son gîte avec un groupe et pour plusieurs jours. Et voilà
comment on se retrouve bien loin du GR. Pris de panique, pas de gîte
c'est tout mes parcours qui s'écroulent, obliger de tout refaire ou
sauter une étape comme dans les Hautes Pyrénées, ou j'ai un trou
de 60 km. Cette année là, à mi parcours une chambre me refuse et
n'ayant rien trouvé d'autre à moins de 40 km je n'ai pas pu
recoller au parcours de l'année d'avant, j'ai perdu ma trace en
moyenne montagne, mais découvert le chemin des Pèlerins. je cherche
des chambres d’hôtes, dans les villages autour de la ville, elles
ne sont pas légions ou alors ce sont des gîtes à la semaine. J’ai
remarqué que je trouvais plus de gîtes à la semaine que de
nuitées. Depuis le COVID les chambres d’hôtes imposaient deux
nuits minimums. Je cherche une grosse ville, du moins une grosse
tache sur la carte dans l’espoir de trouver un hôtel ; Nay,
me semblent assez grand, et ce n’ai qu’à une heure de marche de
la bifurcation du GR. Je pense y trouver un hôtel. Pas de chance,
pas d’hôtel. En poursuivant ma recherche, je trouve une chambre
d’hôte à quelques kilomètres de plus (deux) Mirepeix. Sur le
site internet pas de limitation de nuit. Gagné la chambre est libre,
au téléphone l'hôtesse semble charmante. Cerise sur le gâteau, le
village dispose d'un super marcher. Nous voilà à sept kilomètres
de la bifurc et d’après la carte, pas de raccourci. Je ne me
risquerais pas sur la petite route, elle se termine à Doisous, puis
c’est un chemin et il faut traverser la rivière à gué. Suffit
que la carte ne soit pas à jour, que le chemin soit passé sous le
socle de la charrue, ou clôturé, que le bois soit privé et
grillagé, que la rivière soit en crue suite à un orage. Il me
resterait à faire demi-tour proche du but. Ce ne sera certainement
pas drôle, mais je n’ai que la D36.
Revenons à notre
déviation, prenons la D 226 en direction d’Asson, nous longeons un
ancien collège, puis une salle de sport. A la sortie du village la
route fait fourche, prenons à droite en direction de la croix des
hauteurs, une centaine de mètres plus loin nous quittons le bitume
pour prendre à droite un sentier qui grimpe dans la foret. Ce chemin
coupe les virages. Je regarde, pour me
rafraîchir la mémoire Google Map et m’aperçois que les pancartes
indiquant la déviation sont en place, l’image date de 2021.
Lorsque j’ai pris cette déviation j’ai eu le sentiment que
c’était définitif. Si c’est le cas, c’est bien dommage sur
l’ordinateur nous avons des images du chemin de croix, c’est
magnifique. Bien plus intéressant que le parcours actuel.
Nous coupons la route, poursuivons de grimper
dans la foret, le chemin n’est pas facile, un arbre est en travers,
avec la pluie de ses derniers jours le sol est glissant. Le chemin
débouche au niveau de la
croix, le terrain est dégagé et donne une
vue sur les nuages. Pas de chance, les Pyrénées n’ont pas voulu
ouvrir les rideaux sur ce point de vue, sur l’autre versant nous
devrions voir la plaine agricole et Pau, le tout est dans une brume
qui noie tout le panorama. Je retrouve ma trace et un long ruban de
bitume se déroule devant nous, Il est presque midi je pourrais
m’installer aux tables de pique nique. Il me reste bien quatre
heures de marche. Le repas va passer aux
oubliettes. La route est longue. Très longue. Sur la route nous
trouvons quelques fermes et maisons isolées. Au pied de l'une
d'elle, nous trouvons une pancarte, avec une tortue et l’indication
Santiago 900 km. Etant sur le GR des pèlerins du sud de la France
cela ne m’étonne pas, mais je me pose la question ; Est-ce
une moquerie, ou une information. Tout au long du parcours, nous
trouvons des panneaux d'informations. Le kilométrage est indiqué,
me donnant l'impression que je n'avance pas. Arrivée au pont
Latapie, 317 m l'information nous dit ; le château d'Abère à 2,4
km et Asson à 3 km, j'ai vraiment l'impression de ne pas avancer.
Nous quittons le bitume, et revenons un peu sur nos pas en suivant le
ruisseau de L'Ouzom. Un beau ruisseau, beaucoup de courant. Des amas
de branchages, d’arbres coincés en hauteur sur la rive profonde,
nous prouve que ce ruisseau aux eaux vives peut devenir un torrent
impétueux. J'ai mal aux jambes, j’irai bien les rafraîchir dans
l’eau, une sorte de cryothérapie. Le temps s’est levé, un
soleil
Château d'Abère |
voir qu'il appartient à un certain Goalhard de
Badie et était répertorié comme Maison d'Abadie. Cette
appartenance est confirmée par le dénombrement de 1385 puis par une
sentence de la Cour Majour en 1422 qui reconnaît à la Maison
d'Abadie la propriété de la 8ème partie des bois et herms d'Asson.
Nous verrons que par le truchement de mariages, successions et
ventes, la propriété du château va souvent changer de mains. On
doit la dénomination de “château d'Abère“ à un testament
rédigé en 1501 par Bertrand de Boeil qui lègue la Maison d'Abadie
à la famille d'Abère. Celle-ci sera anoblie le 12 septembre 1524.
en tant que seigneur du lieu, Pascal d'Abère se déclare
propriétaire de la maison abbatiale de Minvielle, attenante à
l'église St Christau; il revendique aussi le droit de prendre la
jambe droite de chaque porc qui sera tué et vendu, de prélever une
poignée de sel et un verre sur chaque charge qui passera à Asson.
Mais il connaitra une fin brutale en août 1569 après avoir reçu en
sa maison le capitaine protestant Montgomery (celui là même qui
incendia l'église St Martin); le lendemain, lui et sa fille sont
assassinés par le capitaine catholique Bonasse. Puis, peut-être par
confiscation des biens, le domaine échoit à la famille protestante
d'Incamps qui, le 27 novembre 1662 vend l'ensemble à la famille de
Gassion pour la somme de 30.000 sols tournois. Bien plus tard, la
Révolution Française passe par là et le dernier héritier en date,
Jean François de Caumia Baillenx, vend la maison d'Abère et ses
dépendances à Antoine Valérien Lescun, maire d'Asson pour 24.000
francs. Trente ans plus tard, le 8 mai 1837, son fils revend le tout
avec une plus value (46.300 francs) à la famille d'Angosse. C'est
par alliance que le château d'Abère revient à la famille de Luppé
qui en est propriétaire depuis la moitié du 19ème siècle. Vous
trouverez l’histoire complémentaire du château et des
propriétaires sur
https://www.asson.fr/histoire-asson/patrimoine/le-chateau-d-abere
]. Nous sommes enfin à Asson. Face au château
nous prenons la rue Labat et traversons le faubourg portant le même
nom. Nous passons la Fontaine de Benguérine.
[Edifiée
sur une source, la fontaine de Benguérine fournit de Il'eau potable
au quartier. Sur sa façade, une date sculptée indique une
construction en 1734. Des fleurs de lys, elles aussi sculptées,
rappellent que nous sommes alors sous le règne de Löuis XV. A Dans
la seconde moitié du XIXe siècle, le quartier est en outre équipé
d'un lavoir, également alimenté par plusieurs sources.
Au
sein de ce quartier aggloméré, la fontaine de Benguérine et le
lavoir constituent des équipements collectifs, construits et
entretenus par la commune. A fextérieur du bourg, les fermes
possèdent au contraire leurs propres fontaines, puits C ou
abreuvoirs. l existe également quelques petits lavoirs privés qui,
soigneusement couverts d'ardoises, s'élèvent au milieu d'un champ.
Panneau d’information].
Par
la rue d’Arbeu, je rejoins la D 36, très
fréquenté et sans bas côté tondu. Un vrai risque. Nous
arrivons à Nay, le
village me semble jolie, mais trop fatigué pour faire le tour de sa
place avec ses maisons sur arcades. Pas le courage n’ont plus de me
rendre à la collégiale. Il me reste encore deux kilomètres avec
une chaleur étouffante.
[Sur
le plan historique et culturel, Nay fait partie de la province du
Béarn, qui fut également un État et
qui présente une unité
historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité
frappante de paysages au relief tourmenté. La commune est drainée
par le gave de Pau, le Béez, un bras du gave de Pau, le canal de la
Grau, le ruisseau Coudé, le ruisseau de Tutet, et par divers petits
cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de
longueur totale. Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km,
prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du
sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans
l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse. (Sur wikipédia ou d’autres
sites se trouvent de belles photos avec des cimes enneigés.
J’enrage, le temps est à l’orage et aujourd’hui la montagne
n’existe pas). Le toponyme Nay
est mentionné au
XIIe siècle.
Son nom béarnais. Les premières mentions de Nay remontent vers 1120
où l’on décrit un bourg ravagé par un incendie. C’est là que
les moines de Sainte-Christine de Gabas qui était "un des trois
plus grands hôpitaux de la chrétienté " (les deux autres
étant celui de Mont-Saint-Bernard et celui de Jérusalem), achètent
cette étendue de terre ainsi que le terroir et tous les biens à lui
attachés, terres cultivées ou en friches. Sa position géographique,
au pied des coteaux et comportant un gué traversant le gave dans un
méandre, explique le choix des religieux : il y passe un chemin
menant de Lourdes à Pau par la rive gauche, il contrôle l’accès
à la vallée de Ferrières ainsi que l’accès à la vallée
d’Ossau par Arudy. Mais la route d’Ostabat puis le col de
Roncevaux moins élevé que le col des moines ou le Somport fut
privilégiée par les pèlerins et le déclin de Sainte-Christine
aurait entraîné celui de Nay. La bastide est créée en 1302, par
Marguerite de
Moncade, après avoir établi un contrat de paréage
avec l'hôpital Sainte-Christine de Gabas, institution propriétaire
du terrain. Marguerite de Moncade (1245-1319) était vicomtesse de
Béarn, veuve de Roger Bernard
III
(1265-mars 1302, 1er comte
de Foix-Béarn). Nay comptait alors treize maisons. Son marché créé
par Gaston Fébus (1331-1391) existe toujours. En 1381, par suite
d’un conflit entre Gaston Fébus et Jean
II
d’Armagnac, un incendie ravage la bastide. Des remparts sont
construits sur les instructions de Gaston Fébus, ils sont achevés
au XIVe siècle.
Paul Raymond note qu'en 1385, Nay comptait cent-huit feux. On
trouvait dans la commune un couvent de récollets. L'hôpital
dépendait alors de l'abbaye de Sainte-Christine (Espagne). Les
ateliers sont organisés, les corps de métiers sont très
diversifiés et spécialisés (cardeurs, tondeurs, fileuses,
brodeuses etc.). La Manufacture royale de draperies et teinturerie à
Nay est construite sous le règne d’Antoine de
Bourbon et de Jeanne
d’Albret, sans doute vers 1558. Située hors de l’enceinte de la
ville, au bord du canal du moulin, à l’emplacement de l’actuelle
« Maison Mouyen », la « Manufacture de la draperie
deus rey et reine » était chargée de produire des pièces de
drap, et comprenait un atelier de tissage, regroupant sous un même
toit plusieurs métiers, un moulin à foulon et une teinturerie.
L’ensemble ne fonctionna que peu de temps et ne se releva pas de la
mise à sac de 1569. Avec l’urbanisme caractéristique des bastides
on voit apparaître de nouvelles préoccupations. Ainsi, si
auparavant le village était ordonné autour de l’église ou du
château, la bastide s’agence autour de la place du marché et des
halles, donc autour d’un pôle économique. De plus, le premier
étage des halles correspond à la maison commune où se réunissaient
les jurats, donc un pôle politique. Le
religieux est, quant à lui,
à la périphérie. Seule la Maison Carrée, édifice prestigieux de
cette époque, a été conservée jusqu’à nos jours. Il s’agit
d’un hôtel particulier. Vaste demeure du centre-ville, elle
présente une architecture digne des plus grands architectes de la
Renaissance avec sa cour intérieure et ses galeries sur quatre
niveaux présentant les ordres doriques, ioniques et corinthiens. Je
vous laisse lire la suite de l’Histoire de Nay sur Wikipédia ou
d’autres sites]. Je traverse le Pau à l’angle
de la D 936, malgré la fatigue je remarque un balcon avec des
macarons. Il faut dire que l’on ne peu les louper sauf si l’on ne
regarde que ses pieds, ils sont dorés et brille au soleil, sur un
balcon peint en noir. Il me semble reconnaître le profil d’Henri
IV. Pourquoi
le nom de Maison
Carrée ? Sans doute parce que la façade
ouvrant sur la rue entre dans un carré (du faîte du toit au sol),
peut-être parce que les arcades autrefois en plein cintre ont été
modifiées et présentent un aspect quadrangulaire… La
Maison Carrée, de son vrai nom la Maison Bonasse, a été construite
dans la seconde moitié du XVIe siècle. Si pendant longtemps, on a
pensé que son commanditaire était Pedro Sacaze, riche marchand de
Nay installé à Saragosse, les recherches récentes ont montré
qu’il s’agissait en fait de son gendre François de
Béarn-Bonasse. Pour en revenir à Pedro Sacaze, sa maison
correspondait dans la première moitié du XVIe s à l’emplacement
de la partie est de la maison. Il s’agissait d’une maison de type
probablement médiéval avec sans doute quelques aménagements de la
Renaissance. Après l’incendie de la ville en 1543, il acquiert en
1550 la maison de
son voisin dans l’idée de réunir les deux
lots et de reconstruire les bâtiments détruits ou très endommagés
par le feu. Cependant, il meurt à Nay en 1556 sans avoir pu
commencer son œuvre. Il laisse comme témoignage des archives
précieuses montrant le faste d’un grand marchand du XVIe siècle.
On y trouve par exemple son testament qui reste fascinant aussi bien
pour les historiens que pour l’amateur d’histoire : vaisselle
d’argent et d’étain (très recherché à l’époque),
tapisseries et tentures, livres et jeux, garde-robe précieuse… Son
portrait et celui de sa femme assorti de son sceau de marchand orne
encore la façade principale sur la cour intérieure de la Maison
Carrée, peut-être en réemploi, peut-être en hommage. Sa fille,
Marie Sacaze épouse François de Bonasse en 1565. Issu de la famille
de Béarn et originaire de Saint-Dos, François de Bonasse est
seigneur de Saint-Dos et de Labastide-Villefranche, gentilhomme à la
Cour et Capitaine du Roi. Après la reconstruction de son château de
Saint-Dos dans le style Renaissance, il s’attaque aux maisons
nayaises héritées de son beau-
père. Habitué de la Cour des Valois
et de Marguerite d’Angoulême, il va créer un édifice
spectaculaire et unique en Aquitaine. Cet hôtel particulier au
centre de la place de la cité va lui permettre d’asseoir son
pouvoir politique et militaire en ces temps troublés des guerres de
religion. Il sera plus tard nommé Gouverneur de la Ville de Nay par
ordre du Roi Charles IX en 1569. Si les travaux semblent avoir
commencé de son vivant (il meurt au siège de Tarbes en 1569), c’est
son épouse qui la terminera en 1582.
https://maison-carree-nay.fr/decouvrir/histoire-de-la-construction/
Oups rien a voir avec Henri IV ].
J'arrive à mon gîte d'un soir bien en
avance sur mon horaire prévu. (je n’ai pas mangé à midi). Au
loin il n'y a plus de montagne, qu'un ciel virant du gris au noir
profond. Avec cette moiteur cela va péter dans pas longtemps.
Heureusement l’hôtesse est présente et me montre mon gîte d’un
soir. Elle
à deux chambres mais ne prend qu’un hôte à la fois. Heureusement
j’étais le premier. Une belle chambre, une belle cuisine, une
belle salle de bain. Vous me
direz à quoi cela sert d’avoir une
cuisine et un micro onde, un frigo etc. Lorsque l’on est
randonneur ? Simplement à aller faire ses courses au centre
commerciale situé pas trop loin. Un avantage. De pouvoir manger
chaud le soir, faire ses courses pour les deux midis où je ne
trouverais aucuns commerces. Le centre commercial est situé à
environ un kilomètre, fatigué je me douche et fait une sieste, pour
recharger les batteries. Je parts avec ma tenue de retour en TGV,
ayant lavé mes vêtements de randonnées. J’ai le droit de marcher
avec des vêtements de trois jours sentant la transpiration, mais je
ne m’accorde pas le droit de faire supporter l’odeur de la
transpiration aux autres. J’ai donc une tenue du ‘’dimanche’’,
pour les chambres d’hôtes avec repas, les Hôtels restaurants et
le retour en Train. L’orage gronde, une fois arrivé au magasin.
C’est un déluge en sortant. Je sors du parking trempé (Je suis
paniqué je viens de laver mes affaires de rando qui commençaient à
sentir la transpiration. J’avais installé mon linge sur le fil en
extérieur, pensant que le soleil blafard les sécheraient. L’hôtesse
sortant au même moment me dit, je vous libère de la place sur
l’étendage à l’abri, il va pleuvoir. (Heureusement.) Pourvu que
ma tenue pour mes hôtes, et mon retour en TGV sèche sans faut plis,
pourvu que ma tenue de marche sèche… si j’ai plusieurs hauts je
n’ai qu’un short de marche). Un petit coup de klaxon, une voiture
s’arrête, la vitre se baisse, c’est mon hôtesse, qui comme par
hasard, avait trois courses à faire… Je ne l’ai pas cru. Sa
gentillesse, allant plus loin que ce que l’on peut demander à une
hôtesse, je me demande si elle ne ma pas vu partir en course. Je lui
avais demandé ou se trouvait le centre commerciale. Avec la pluie
elle a trouvé le prétexte de quelques courses à faire, pour me
prendre au passage. Je le pense et j’en reste persuadé, surtout
ne me
détromper pas. Entre Lourdes, et Betharram, les miracles sont
quotidiens, alors pourquoi pas à Mirepeix. Grâce à cette
intervention le lendemain mes affaires ‘’ du dimanche’’ comme
je les appelle furent sec. Mes affaires de marche également.
Au fait la chambre d’hôte s’appelle TI CAZ.
Ti Caz cela ne fait pas très Occitanien, n’y Béarnais… Cela ressemble à du Celte, ou à du Breton…
J’ai eu l’explication. L’Hôte, le mari de l’Hôtesse est Breton. L’Hôtesse je lui demande pardon, mais je n’ai pas retenu de qu’elle département français d’outre mer elle est d’origine. Une seule chose compte c’est qu’elle à le cœur sur la main. Je n’ai pas l’habitude de faire des compliments sur des hôtes, mais c’est bien la première fois que je me suis presque senti chez moi. Bonne continuation
Dénivelée positive accumulée: 486.36 m
Dénivelée négative accumulée: 615.19 m
Pourcentage de montée: 5.01 %
Pourcentage de descente: 3.83 %
Montées |
Distance Km |
Km au total en % |
|
|
Entre 30 et 55% |
0 |
0 |
|
Entre 15 et 30% |
0.398 |
1.28 |
|
Entre 10 et 15% |
0.687 |
2.21 |
|
Entre 5 et 10% |
2.341 |
7.53 |
|
Entre 1 et 5% |
6.275 |
20.18 |
|
Total |
9.701 |
31.19 |
Terrain plat |
|||||
|
Dénivelées de 1 % |
5.35 |
17.2 |
|
|
Descentes |
|||||
|
Entre 1 et 5% |
11.569 |
37.2 |
|
|
|
Entre 5 et 10% |
3.991 |
12.83 |
|
|
|
Entre 10 et 15% |
0.491 |
1.58 |
|
|
|
Entre 15 et 30% |
0 |
0 |
|
|
|
Entre 30 et 55% |
0 |
0 |
|
|
|
Total |
16.051 |
51.61 |
|
|

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