Mardi 23 mai ;
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Km temps Arrêt V/d V/g dénivelé + Dénivelé -
Ce matin la propriétaire me paye
le petit dej pour ce faire pardonner. Elle m'indique un chemin plus court pour
rejoindre Lourdes une voie verte le long du Gave de Pau [Le terme « gave » désigne un cours d'eau dans les Pyrénées
occidentales. Il s'agit d'un hydronyme
préceltique désignant de manière générale un cours d'eau. Ce nom de gave est
utilisé comme nom commun et a une très grande viralité — presque envahissante,
puisque certains cours d'eau pyrénéens ont perdu, depuis un siècle, leur nom
local pour devenir « le gave de... » Sa source la plus en amont se
situe au cirque de Gavarnie. Il porte le nom de « gave de Pau » à partir
de Luz-Saint-Sauveur, recueillant les eaux du gave de Gavarnie
et du Bastan. Sa longueur est de 190,7 kilomètres. À partir de
la confluence avec le
gave d'Oloron, il prend le nom de « Gaves réunis »
juste avant d'arroser Peyrehorade, puis 10 km en aval, de se jeter dans l'Adour sur le territoire du département des Landes.
Parmi les sources qui l'alimentent, le gave de Pau compte aussi
la fameuse source réputée miraculeuse de Lourdes. Wikipédia]. Lourdes c’est directe par la piste cyclable, 4 km me dit-elle. Oui,
mais moi je veux marcher en montagne pas sur le bitume d'une piste cyclable.
Pour lui faire plaisir, puisqu’elle m’accompagne jusqu’à la piste, je parts en
longeant le Gave, c’est vrai que c’est agréable, beaucoup plus agréable que la
départementale. Ce matin le temps est clair et miracle la montagne que je n'ai pas vu hier montre enfin son visage, derrière loin derrière des montagnes enneigées. Je trouve une voie de sortie à Lugagan reviens sur mes pas pour
grimper dans le vieux
village. Le temps s'est levé, je vois les montagnes
enneigés. Cette fois ci j’utilise le circuit local. Heureusement que je ne l’ai
pas pris hier cela grimpe dure. Nous débouchons au Pont de Sénac, ou je
retrouve ma trace et la D26. Toujours autant de monde sur ce morceau de bitume.
Arrivé à Saint Créac, nous prenons la D 26a vers le hameau d’Antalos, la route
grimpe fortement. Nous perdons le balisage jaune, mais Oh surprise un chevreuil broutant l'herbe en bordure du chemin. Poursuivons la route qui
grimpe toujours vers le village de Justous et y retrouve
mon Gr 78. Le GR part
sur la gauche par un chemin cimenté, qui grimpe vers une grange. Le balisage
n'est pas facile, les marques ne sont pas neuves et je pense que l'agriculteur
fait son possible pour ne pas faciliter les choses. Je suis plus intéressé par
les chèvres que par les balises, étant persuadé que le chemin se poursuit le
long de la grange. Au bâtiment une grosse croix blanche et rouge. Je redescends
jusqu’à la route sans voir ou pouvait bifurquer notre itinéraire. Remonte,
aperçois un chemin sur la gauche avec un randonneur. Sur le poteau d'angle une
vieille croix presque effacé. Mon randonneur vient de Hendaye, il faisait le
GR10 mais à dû l'abandonner trop de neige. En plus il a des chaussures de treck
et à les pieds ‘’trempe’’ comme on dit dans le Limousin. L'année dernière le
randonneur qui avait dû abandonner était bien mieux chaussé. Des chaussures botes
avec des tiges jusqu'au genoux. Il espère être à Collioure dans dix jours et ce
soir il doit dormir à Bagneres de Luchon, heu... moi j'ai mis quatre jours pour
faire ça. Après consultation d’internet la grande traversée c’est environ 1000
km et autour des 55 jours. C'est la que l'on voit que l'on ne marche pas dans
la même catégorie. Enfin finira
peut-être en voiture… sa femme le rejoint aux
étapes. Je passe la barrière et poursuis sur un chemin mal tracé au sol sans
balisage. Me voilà entouré de fils électriques. Le GPS me dit que je ne suis
plus sur la trace. Retour en arrière, à la barrière, je devine un sentier
derrière un fil électrique. Pas de balisage, le lieu à du être nettoyé au feu
les souches sont noir plus de balisage. Je me crois sauvé, suis le fil
électrique et m'aperçois qu'il y a un sentier un peut plus bas avec une
belle
balisé. Je veux passer dessous mais celui là est vraiment électrifié. Ouf je
m'en sorts et arrive sur la route menant à Leret. On y trouve une belle maison.
La route descend. Nous quittons le bitume à la Grange Couret une information
nous dit que Lourdes est à 2h00, pour gravir le Pic de Jer il faut suivre le
jaune. Pas vu de jaune. C'est un mauvais chemin à flanc de montagne
heureusement presque toujours
sur la même ligne de niveau, sauf que la terre
est glissante, les rochers aussi, il y a quelques effondrements heureusement de
la longueur d'un pas. Toujours pas de jaune pour grimper au sommet du pic. A un
moment j'aperçois une plate-forme et une antenne, cela me semble le sommet du
pic. Une draille y monte, j'hésite, la pente est tout de même raide. Si le
sommet est si proche, le chemin pour le rejoindre n'est plus loin je poursuis
le GR. J'arrive
enfin à l'intersection. Toujours pas de jaune. Je quitte le Gr
pour suivre la route carrossable pour 4x4 en direction du sommet. C'est long et
dur. A l'antenne je me rends compte que j'ai bien fait d'abandonner l'idée de
couper. Le chemin coupe plusieurs pistes de VTT. Des malades à descendre comme
ça. Enfin j'arrive en haut. Déception, je m'attendais à mieux. En effet, nous
apercevons plus que nous voyons Lourdes, pour les sommets pyrénéens vaudra
repasser, il sont dans la
brume. J'aurais dû m'arrête au premier point de vue,
je n’en voyais pas moins, surtout qu'en cherchant le balisage jaune pour
redescendre côté funiculaire le sentier est interdit aux piétons. Toutes les
pancartes indiquent la descente à pied par le chemin que je viens de faire. Il
reste le funiculaire, mais ce n'est pas l'heure de la descente. Je redescends
par le même chemin, en bougonnant que je m’étais fait avoir par le site
internet consulté. C’est jolie, certes, à grimper en funiculaire, si c’est pas
trop chère, le Pic est bien trop loin, tout en étant proche de la ville. A l'intersection je retrouve le Gr, le reste
de la descente n'est pas facile, à plusieurs reprises je glisse et me rattrape
de justesse.
Des pierres avec de drôles de sculptures |
Naturelles ou pas ? |
![]() |
Lourdes vue du Pic de Der |
A la gare basse du funiculaire je comprends pourquoi le sentier le long du funiculaire est interdite. Le balisage sur la carte longeait, le funiculaire perpendiculaire à la pente et c'est impressionnant. J'ai encore eu raison de ne pas avoir franchi l'interdit. Je traverse Lourdes pour rejoindre un petit hôtel dans la rue principale. La rue du marcher du Temple… Un hôtel, un magasin de souvenir, un resto. Un hôtel, un magasin de souvenir, un resto. Ceci des deux cotés de la rue. Ah non pas tout à fait, certain hôtels sont fermés.
Photos de l’itinéraire jusqu'à Lourdes
Lourdes
Je voulais voir, et j'ai vue. C'est à la fois magnifique et désastreusement commercial.
Je me demande ou est la chrétienté, la fois, dans tout ce déballage.
Jésus, revient chasser les marchands du temple comme tu l'as fait à ton époque.
J'avais une trace GPS que je
n'ai pas suivi un tort certainement, mais je suis trop fatigué.
La commune est dans
l’ancien comté de Bigorre,
comté historique
des Pyrénées françaises et de Gascogne. Centre de pèlerinage catholique
depuis les supposées apparitions
de la Vierge Marie en 1858, elle accueille chaque
année 6 millions de pèlerins ou visiteurs venus du
monde entier selon le secrétariat général du sanctuaire
marial de Lourdes, dont environ 60 000 malades et invalides.
C'est le quatrième lieu de pèlerinage marial catholique en fréquentation après
le sanctuaire
de Notre-Dame de Guadalupe de Mexico, la cathédrale-basilique
Notre-Dame-d'Aparecida au Brésil et le sanctuaire
de Notre-Dame de Fatima au Portugal. Lourdes se situe au pied des Pyrénées, dans la région historique de Bigorre,
sur le gave de Pau, au sud-ouest de Tarbes. Le sanctuaire se situe vers l'ouest, à
la sortie de la ville en suivant le gave de Pau. La ville s'est bâtie autour
d'un piton rocheux sur lequel a été construit le château et dans une cuvette
glaciaire issue du creusement opéré
par le glacier dit d'Argelès ou du gave de Pau, lors de la dernière phase de la glaciation de Wurm
(50 000 à 12 000 BP),
puis par le gave lui-même après la fonte du glacier. Le sud de la cuvette est
dominé par les massifs calcaires karstiques, à dolines et cavités, du pic du Jer et du Béout,
séparés par la vallée du gave. Les grottes
des Sarrazins (800 m de
développement), et les grottes
du Loup dans le massif qui domine le sanctuaire témoignent de cet
état karstique soumis aux influences glaciaires. ancien bassin glaciaire est
aujourd'hui très largement occupé par la ville tout en constituant un carrefour
de communication entre les différentes vallées qui y débouchent. Par son
creusement, le gave a contribué au partage de cet espace en deux étages, celui
de la ville basse qui est celui du sanctuaire, des hôtels et des
commerces qui les entourent, et celui de la ville haute dont la vie est
celle d'une ville moyenne, la deuxième en nombre
d'habitants au niveau
départemental, marquée par un flux touristique et de passage important.
Une des premières mentions connues de Lourdes date de 983, lors de la fondation de l'abbaye de Saint-Pé. L'origine de la ville de Lourdes s'illustre certes d'une légende. Cependant, il faut remarquer que celle-ci ne remonte qu'en 1118. Il s'agit d'une chronique du moine irlandais, Marfin, et redécouverte au XVIIe siècle. L'histoire demeure donc légende et non critique. Voilà cette légende y compris plusieurs variantes :
Lourdes tirerait son nom
ainsi que son blason du temps de Charlemagne : un Sarrasin du nom de Mirat aurait pris la ville
puis y aurait subi un siège de la part de l’empereur en 778.
Un jour, un aigle volant au-dessus du château et tenant dans ses serres une
énorme truite argentée, la fit soudain tomber au milieu des Maures assiégés.
Mirat jeta la truite par-dessus les remparts. Charlemagne crut alors que les
Sarrasins avaient assez de vivres pour soutenir encore longtemps le siège et décida
de lever le camp. Toutefois Turpin, l'évêque du Puy-en-Velay, proposa alors un marché à
Mirat : il pourrait garder la ville à condition de rendre les armes à la
Vierge. Mirat accepta et, en posant les armes devant la
vierge noire du
Puy-en-Velay, il décida de prendre le nom de Louerda (la rose en arabe),
en l'honneur de la Vierge aux roses. L'Histoire est inspirée de la légende Dame
Carcas à Carcassonne.
Le surnom des
Lourdais était Ets peirers (les tailleurs de pierre), à cause des
nombreuses carrières qui s'y trouvaient et qui donnaient une forme particulière
de marbre gris appelée pierre de Lourdes. centre mondial de pèlerinages dont
l'histoire a commencé en . « Pourtant, avant 1858, il y a un autre
Lourdes ». Le site de Lourdes, au carrefour de plusieurs vallées,
surnommé le « verrou du Lavedan », a en effet
une histoire largement documentée, couvrant toutes les époques du Paléolithique à nos jours, et dont la
connaissance est essentielle à celle de ce secteur pyrénéen.
Le nouveau Lourdes
est né avec les pèlerinages. Tant sur les plans religieux que sociétal et
économique, le sujet est majeur. le site de Lourdes est habité depuis la
Préhistoire. Le musée
d'archéologie nationale date le « cheval de Lourdes », une
figurine de 7,3 cm de long
taillée dans de l'ivoire de mammouth, de 13 000 ans avant notre
ère, soit la période du Magdalénien au Paléolithique
supérieur. L'oppidum du château est vraisemblablement occupé dès le Ier siècle av.
J.-C. Des pans de murailles romaines ont d'ailleurs été
découverts lors des travaux effectués par le génie militaire au château au XIXe siècle.
Entre 1904 et 1907,
lors de la démolition de l'ancienne église paroissiale Saint-Pierre, des
substructions appartenant à un temple dédié aux Tutelles (divinités des eaux). Au
Moyen Âge, Lourdes et son château
sont le siège du comte de Bigorre. Avec
la croisade des
Albigeois, le château, considéré comme un des verrous de la
province, est disputé entre différentes factions. Il passe sous la domination
des comtes de Champagne, également rois de Navarre, puis
entre les mains des rois de France sous Philippe le Bel, pour être ensuite livré aux
Anglais en 1360 pendant la guerre de Cent Ans,
et ce jusqu'au début du XVe siècle.
située au carrefour de deux axes de
communication majeurs (vers l'Espagne au sud, vers Toulouse à l'est et l'Atlantique à l'ouest), la ville abrite un
marché d'assez grande importance protégé par le comte. Ce marché fait encore
référence au XIVe siècle,
et reste donc une source de revenus importante pour celui qui se rend maître du
château. La ville va traverser les crises des XVIe siècle
et XVIIe siècle.
L'église paroissiale est détruite lors des guerres de
religion, comme l'abbaye de Saint-Pé-de-Bigorre
toute proche. Cependant, Lourdes sait tirer profit de sa situation. Elle est,
entre autres, une étape sur la « route des
bains » de Barèges, dont les sources
servent à soigner les soldats blessés et malades. Le château reste un important
lieu stratégique, « verrou du
Lavedan ». La population est en
augmentation au XVIIIe siècle,
malgré les famines et épidémies. La paix signée avec l'Espagne entraîne la perte de l'intérêt
stratégique du château, qui devient une prison. En 1788,
il est d'ailleurs question de supprimer la garnison du château, formée par des
invalides, et qui est défendue par une supplique envoyée à Louis XVI.
Durant la Révolution,
la ville est tenue de fournir du matériel et des vivres à l'armée
révolutionnaire du fait de sa position stratégique. Elle compte alors
2 741 habitants. Avec la création du département des Hautes-Pyrénées en
1790, Lourdes demande à être le siège du chef-lieu du
nouveau district du Gave, l'un des cinq que compte le département.
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Dénivelée positive accumulée: 751.07 m - Pourcentage de montée: 9.35 %
Dénivelée négative accumulée: 749.71 m - Pourcentage de descente: 8.87 %
Le Sanctuaire
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
Montées | Distance Km | Km au total en % | Vitesse en Km/h | Temps h:m:s | |
Entre 30 et 55% | 0 | 0 | 0 | 0:00:00 | |
Entre 15 et 30% | 0.911 | 5.18 | 5.03 | 0:10:52 | |
Entre 10 et 15% | 2.899 | 16.47 | 5 | 0:34:49 | |
Entre 5 et 10% | 2.472 | 14.04 | 4.97 | 0:29:52 | |
Entre 1 et 5% | 1.751 | 9.95 | 4.97 | 0:21:09 | |
Total | 8.033 | 45.63 | 4.98 | 1:36:42 |
Descentes | |||||
Entre 1 et 5% | 2.408 | 13.68 | 4.98 | 0:28:59 | |
Entre 5 et 10% | 2.869 | 16.3 | 4.99 | 0:34:30 | |
Entre 10 et 15% | 1.959 | 11.13 | 5.01 | 0:23:28 | |
Entre 15 et 30% | 1.216 | 6.91 | 4.99 | 0:14:37 | |
Entre 30 et 55% | 0 | 0 | 0 | 0:00:00 | |
Total | 8.452 | 48.01 | 4.99 | 1:41:34 |
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