Lundi 22 mai - Poursuite de mes promenades autour de la France ; Aujourd’hui nous parcourrons la partie Les Pyrénées Atlantique de Bagnères deBigorre dans le Haut Adour à Ger dans le Béarn ; Le Piemont Pyrénéen
Pour la première fois je marche
deux semaines d'affilées. Vais-je en
avoir la force… J'avais prévu pour cette année de monter un peu plus haut dans
la montagne. L'année dernière J'avais réservé mes nuitées à la mauvaise période.
Les hôtels ou chambres d'hôtes prenaient leur vacances, après les nôtres et
demandaient de laisser un message, mais ne rappelaient jamais, ce qui m'avais
conduit à descendre sur le GR 78, traversant plus de villages ce qui permettait
d'espérer plus de choix. Cette année, je réserve entre les vacances de février
et les vacances de pâques. Huit jours avant ma décision de m'occuper de mon
périple, il neige sur tous les massifs montagneux et pas simplement pour faire
jolie. Il me revient en mémoire ce randonneur faisant l'année dernière le GR10
et qui fut obligé de redescendre. J’ai une étape avec des cols à 1500 m et 1700
m, et une corniche à parcourir sur le GR 10. Il m’avait dit que c’était
dangereux, il risquait d’y avoir des ponts de neige, des congères et des
plaques à vent sur les crêtes et les cols, qu’avec la chaleur cela fondaient et
que c’était dangereux. Je resterais sur le GR Jacquaire jusqu’à la fin :
Saint Jean Pied de Port. Le GR des pèlerins étant plus court, cela me
permettait de tourner la page des Pyrénées puisque j'arrive à
Hendaye après
treize jours de balade.
Comme d'ab, problèmes de trains heureusement que l'on prévoit une heure et demi d'avance pour prendre le TGV. Arrivé à Tarbes, j'avais un doute, sur l'existence d'un bus le dimanche. Pas moyen d'avoir une personne physique au téléphone. C’est un disque, mais je ne trouve pas ce que je souhaite, dans les numéros que l’on me dit de taper. Rien sur les horaires. Alors on vous envoie soit disant des liens internet. Comme ils ne sont jamais arrivés sur mon téléphone, la communication fut coupée en me disant que mon appareil n’était pas performant. Le bus fonctionne bien les samedis et dimanches. La page internet était à jour.
Carte Open Street Trace GPS Trace Randogps
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Le code mobile de cette randonnée est b325866
Carte mobile VisioRando Toucher le lien, puis le rectangle à coté du numéro
Km Temps Arrêt V/d V/g dénivelés
Qu'apporte l'indice IBP?
L'indice
IBP est un système d'évaluation automatique de la difficulté d'un itinéraire
parcouru en vélo tout terrain, en vélo de route, en randonnée pédestre ou en
course.
Cet indice est très utile pour connaître la difficulté de différents itinéraires et afin de pouvoir les comparer.
Il est important de ne pas confondre le degré de difficulté d'un itinéraire avec l'effort physique déployé pour le réaliser : un indice IBP de 60 sera un parcours très difficile pour une personne non entrainée, normal avec une préparation physique moyenne et très facile pour un professionnel..
Le temps est exécrable, j'ai du
brouillard. Ce matin la patronne de l'hôtel me demandant ou je vais et me dis,
il ne faut pas prendre le chemin de la haut, il y a plus court. Je l'écoute par
politesse, lui dit que j'ai bien compris, une fois sortie, je suis la trace du
GPS qui part à l'opposé de ses explications. Je ne suis pas venu d'aussi loin
pour ne faire que du bitume.
Quoi qu’aujourd’hui je n'aurais rien perdu.
Je retrouve le GR 78 à la sortie
de la ville et tout de suite il grimpe d'abord gentiment dans le jardin du
Vallon du Salut : [promenade
bagnéraise par excellence. A quelques pas du centre-ville, le vallon offre ses
chemins à l'abri des arbres ou en longeant l'Aïgo Tebo, le ruisseau qui le
serpente. Ancien parc thermal, il permet également d'accéder à d'autres
promenades, plus sportives, en direction du massif du Bédat. C'est aussi un
lieu de spectacle unique, un "théâtre de la nature" où se déroule
notamment la fête folklorique des Chanteurs Montagnards, le 15 août. https://www.ville-bagneresdebigorre.fr/parcs-et-jardins Le Vallon du Salut est le lieu de rencontre de toutes
les populations de Bagnères depuis le 18ème siècle. Locaux, curistes,
touristes, de tous âges courent, marchent, discutent ensemble.. Ce lieu chargé
d'histoire est un site classé depuis décembre 2007.]
C'est
ici que trônaient les anciens Grands Thermes construits en 1828. Nous cheminons
le long de la petite rivière, l'Aygo Tébio, canalisée par des murs de pierres,
qui attirait dès le XVIe siècle, les touristes de la France entière.
De cet ancien marécage restent une flore et une faune typiques et protégées. En
continuant la promenade, vous arrivez à une grotte qui est un merveilleux
théâtre de verdure que diverses manifestations animent. Son aspect enchanteur
ajoute au charme du site de 244 ha dont on aime les deux visages, verdoyant
côté vallon et forestier en montant au massif du Bédat. On y trouve également la statue
de Liloye [Pour la majorité des Haut-Pyrénéens, le nom de Médous évoque
exclusivement un quartier situé en bordure de la route
départementale n° 935,
entre Bagnères-de-Bigorre et Campan, dans lequel se trouvent de magnifiques
grottes et une rivière souterraine découvertes en 1948 et exploitées
commercialement à partir de 1951. Un châtaignier âgé de plus de 5 siècles, bien
que mort, est toujours debout, faisant l'admiration des visiteurs. En revanche,
peu de Pyrénéens savent que le site de Médous, appelé autrefois Médoux (miel
doux), était un sanctuaire fondé au XVe siècle dédié à la Vierge Marie,
laquelle serait apparue en 1588, pendant la grande peste de Bagnères, à une
jeune fille de Beaudéan surnommée Liloye. Ce sanctuaire fut agrandi, au fil des
siècles, grâce aux
dons et à la générosité de la famille de Grammont, d'Asté ;
il fut géré par des pères de l'Ordre des Capucins. Il fut le théâtre de très
nombreux pèlerinages avec ses marchands du temple accourus des villages voisins
vendre les produits de leur ferme, n'hésitant pas à faire le «coup de poing»
avec les agents des services des fraudes venus contrôler le poids des pains et
la contenance des barriques de vin qui n'étaient pas toujours conformes à la
réalité…. Le sanctuaire fut également le théâtre de la querelle entre Bagnères
et Asté relative à la propriété de la statue de la Vierge qui se trouvait dans
la chapelle. Il fut aussi le théâtre de la pendaison du curé d'Asté par des
Bagnérais venus laver l'affront subi par l'une des leurs, giflée par ledit curé
en plein office pour cause de tenue vestimentaire trop
légère. S'inspirant
essentiellement de l'ouvrage écrit à la fin du XIXe siècle par l'abbé Alexis
Théas, originaire d'Asté, Me Jean-François Fourcade a reconstitué l'histoire du
sanctuaire de 1588 à 1948. Cette histoire est loin d'avoir été un long fleuve
tranquille. Médous a résisté à l'invasion des Huguenots et même à la Terreur,
en 1793. https://www.ladepeche.fr/2019/04/29/lhistoire-du-sanctuaire-de-medous-avec-liloye,8172353.php]. Le GR tourne brusquement à droite nous grimpons toujours et
arrivons devant deux grands bâtiments les anciens Thermes du Salut. [Le Musée du marbre, situé dans les anciens thermes de Salut présente une galerie
historique rénovée de
cabines et baignoires de marbre. Le musée est né grâce à
la passion de Jacques Dubarry de Lassale. Ce collectionneur a réuni une superbe
collection de marbres européens, 320 origines parmi lesquelles une centaine
illustre les carrières pyrénéennes, (du Pays Basque Espagnol au Languedoc). Réhabilitation des Thermes de Salut pour l’accueil
du Conservatoire Botanique National des Pyrénées, du Musée d’histoire naturelle
et du musée thermal de Bagnères-de-Bigorre. L’immeuble abritant les anciens thermes de
Salut est composé d’un
bâtiment principal datant de la 2ème moitié du 18ème siècle et d’une aile plus
récente de la fin du 19ème. Ce bâtiment, darchitecture thermale pré-classique, est situé au fond
du vallon de Salut, aménagé en parc thermal depuis le début du 20ème siècle. Connu depuis l’antiquité pour ses sources
chaudes, ce vallon a accueilli en 1781 l’établissement thermal le plus
prestigieux de la station avant la construction des Grands Thermes en 1828
(établissement thermal actuel situé au centre ville). L’activité de cet
établissement thermal s’est
poursuivie jusqu’au début des années 1990 en
complémentarité de celle des Grands Thermes. A partir de cette date, une
importante remise à niveau des Grands Thermes et de la ressource en eau ont
amené sa fermeture. Trouver une nouvelle vocation à ce superbe bâtiment situé
dans un cadre aussi sensible n’était pas chose aisée. Heureusement, dès 1996,
le projet d’y réunir le Conservatoire Botanique National des Pyrénées et le
muséum d’histoire naturelle de Bagnères-de-Bigorre a émergé pour le plus grand
plaisir des amoureux de la nature, des sciences et de l’histoire. http://www.patrimoinethermal.org/fr/bagneres-de-bigorre_65_-_thermes_de_salut_72.php ]. Quittons ici le parc et commençons à grimper fortement sur un
chemin en lacet qui a des passages très pierreux devenant
glissant et dangereux
par ses temps humides. C’est l’allée Dramatique. Plus je monte et plus je suis
dans le brouillard. Après une montée sur ce chemin sinueux, nous débouchons
enfin dans les prairies. J'entends le carillon de Bagnères, malheureusement
nous n'avons aucune vue, je devrais certainement voir le Pic du Midi nous
dominer de ses 2877 mètres. Ma vision s'arrête à vingt ou trente mètres. Nous
poursuivons par un sentier à flanc de la montagne escarpée bordée de beaux
arbres. Des hêtres majestueux. Nous arrivons au col Monné à 1100 mètres et
partons vers la Plaine d’Esquiou. Au déboucher de cette forêt nous rencontrons
les prairies et continuons de grimper. Je ne vois rien. Par moment j'entends
des voix, normal je ne
suis pas très loin de Lourdes... Je ne vois personne,
n'y promeneurs, n'y bergers. Nous arrivons au Rond Point d’Esquiou avec sa
pancarte. Cela me fait sourire la France est la championne des Ronds Points sur
ses routes et il a fallut qu’il en mette un, au milieu de la montagne. Nous
prenons la route pastorale de Soulagnets – Esquiou, nous arrivons à une cabane
de chasse, prenons à gauche en direction du pic de Labassère. Nous sommes sur
le chemin de la Fontaine, et poursuivons par le chemin de Taterre. Dans le
virage en épingle à cheveux nous laissons le chemin de Souacede, nous
poursuivons la route en longeons des maisons dispersées sur le flanc de la
montagne. Pour éviter la grande épingle à cheveux de la route nous prenons le
chemin de Canterot, qui malheureusement n’a pas été nettoyé et je suis
dégoulinant
d’eau de la taille au pied. Cet été ce sera un nid à tiques. Je
passe quelques hameaux ou villages ; Soulagnets, hameau dispersé sur les
flancs de la montagne. Nous prenons la D 18. Après Mail det Hourc nous
retrouvons des chemins montagneux. Nous passons à Germs sur l’Oussouet, perché
sur la montagne. Dure grimpette. Ensuite je redescends sur la vallée de Castelloubon,
nous rejoignons par une route pastorale, les villages Cotdoussan et Cheust. ‘photos
cascade et porches sculptés cheust’ Beaux
villages, ou je fais une pose et consulte la carte. Je commence à en avoir
plein les chaussures.
J'arrive à Juncalas. Le GR fait un détour pour rejoindre
le haut du village et partir sur Justous, en prenant la D 26
sur la gauche et
la rue de Montaigu sur la droite, nous ne perdons pas grand-chose. C’est à cet
endroit que je quitte le Gr et poursuit la route (D26) que je pense moins pendu
que le chemin que j'ai tracé. J’avais prévu le GR jusqu’à Justous puis la route
d’Antalos (D26a) rejoingnant St. Créac Ce n'est que demie mesure elle est très
roulante (elle conduit à Lourdes). Je loupe un raccourci. Il grimpe pas mal et
je ne veux plus monter. Il me reste à contourner la montagne par la route, et rejoindre
mon gîte d’un soir par D 13 en revenant sur mes pas. Je n'ai pas grimpé.
Maintenant en regardant la trace je me dis que j’aurais pu pousser jusqu’à
Lourdes, mais je n’aurais pas gravi le Pic de Jer. On verra demain ce que j’en
pense. Sur la D 13 aussi il y a beaucoup de monde. J'arrive à mon camping et
catastrophe, là propriétaire ma oublié et me prend un peut de haut. Je suis
trop fatigué pour lâcher prise, je ne pense même pas à lui montrer les mails
que j'ai imprimés. Elle me trouve tout de même quelque chose, un peu froid mais
il y a le chauffage. Une heure après elle est radoucie elle a vérifiée et
m'avoue qu'elle m'avait oublié.
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Dénivelée positive accumulée: 1236 m
Dénivelée négative accumulée: 1390 m
Altitude maximale: 1142 m
Pourcentage de montée: 10.06 %
Pourcentage de descente: 9.48 %
Montées |
Distance Km |
Km au total en % |
|
|
Entre 30 et 55% |
0.162 |
0.55 |
|
Entre 15 et 30% |
2.357 |
8 |
|
Entre 10 et 15% |
2.6 |
8.83 |
|
Entre 5 et 10% |
3.512 |
11.92 |
|
Entre 1 et 5% |
3.652 |
12.4 |
|
Total |
12.284 |
41.71 |
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
Descentes |
|||||
|
Entre 1 et 5% |
4.937 |
16.76 |
||
|
Entre 5 et 10% |
4.164 |
14.14 |
||
|
Entre 10 et 15% |
2.482 |
8.43 |
||
|
Entre 15 et 30% |
2.948 |
10.01 |
||
|
Entre 30 et 55% |
0.123 |
0.42 |
||
|
Total |
14.655 |
49.75 |
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