Aujourd'hui nous partons en Auvergne dans le Puy de Dôme, dans la ville du Mont Dore
Un petit séjour dans le Puy de Dôme en hiver ma fait redécouvrir ses magnifiques paysages. J’ai essayé de réaliser les promenades en utilisant uniquement des chemins balisés été comme hiver. Cet hiver 2021, nous avions espoirs d’avoir de la neige, il en est tombé en grande quantité, trop tôt pour nous. Nos vacances étant début mars. Deux semaines avant notre arrivée, la pluie à lessivé la neige. Il ne reste que quelques plaques par-ci, par-là.
Je vous propose une balade qui n’est pas inédite, vous trouverez un bon nombre de traces sur internet.
Le Mont Dore ; Située à une altitude de
1 050 m, elle est entourée de volcans
parmi lesquels le puy de Sancy, point culminant du Massif
central. Sur les flancs du puy de Sancy, deux torrents, la Dore (à ne pas
confondre avec la Dore,
affluent
de l'Allier) et la Dogne se rejoignent pour
former la Dordogne. Au cours de la période
révolutionnaire de la Convention nationale
(1792-1795), la commune a porté le
nom de Les Bains-du-Montdor. La ville se nomme Boains en occitan
auvergnat.
La ville est connue essentiellement
comme station thermale. Les Celtes
puis les Romains utilisaient déjà les eaux des monts d'Auvergne pour
leurs propriétés sur la santé. Au Moyen Âge,
cette pratique a tendance à disparaître sauf justement au Mont-Dore où l'on
continue à soigner les affections pulmonaires et rhumatismales. L'accès était
alors gratuit et la fréquentation très populaire. Au XIXe siècle,
le capitalisme naissant commence à s'intéresser à cette richesse naturelle et
les stations thermales comme La
Bourboule et le Mont-Dore vont se développer surtout à partir de
1830 ;
commenceront alors à se créer des casinos,
des hôtels, autour des établissements de soins. Les eaux sont les plus siliceuses
de France, elles sont aussi chargées de gaz et d'acide
carboniques, leur température est comprise entre 38 et 44 °C.
On y soigne l'asthme, les affections respiratoires et
les rhumatismes. Sont également traitées les
sinusites et autres affections nasales telles que les polyposes naso-sinusiennes.
Parmi les curistes célèbres qui ont fréquentés les eaux du Mont-Dore,
citons : Madame de Sévigné,
le marquis de Mirabeau (père du fameux orateur), Alfred de
Musset, Charles
Nodier, Honoré de Balzac, Anatole
France, Marie de Hohenzollern-Sigmaringen
(mère du roi des Belges Albert Ier),
Marie de Saxe-Cobourg-Gotha
(reine de Roumanie), Marcel
Proust, Marie
Bashkirtseff,
Georges Clemenceau,
le maréchal Jean de Lattre de Tassigny,
Paul
Bourget, Francine
Bloch… De plus, deux princesses de sang royal français
firent des séjours au Mont-Dore dans les premières années du XIXe siècle :
la duchesse d'Angoulême,
fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette,
et la duchesse de Berry,
belle-fille du roi Charles X. Ces deux dernières
possèdent une rue dans la station. Tout comme George
Sand qui suivit une dizaine de cures à la fin de sa vie.
Celle-ci écrivit un de ses romans, Jean de la Roche, en prenant comme
sujet la station du Mont-Dore. De son côté, Anatole
France publia Jocaste dont l'action se situe
également au Mont-Dore et dans les environs. Wikipédia. L’histoire complète du
Mont Dore et de son architecture
https://www.villesdeaux.com/download/inventaire/patrimoine-le-mont-dore.pdf
Vous penserez ; Le Puy Gros, il l’a déjà fait, l’édition précédente en faisait le tour et se perdait dans la plaine autour du lac Guéry. Dans celle-ci nous en parcourrons le sommet.
Carte Open Street Trace GPS & Topo sans Commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b346706
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Carte mobile VisioRando Toucher le lien, puis le rectangle à coté du numéro
2 mars 2021
Km Temps Arret V/d V/g Dénivelé
Nous partons de l’ancienne gare du Mont Dore [Construite en 1899 Plusieurs bâtiments accolés forment
un L ouvert sur une grande esplanade. Sur la droite, hangar à structure
métallique : Décor en fonte : pilastres cannelés, rinceaux et mufles de lions.
Briques rouge et jaune pâle formant un décor géométrique (hourdis du pan de
métal). Quai des voyageurs protégé par un auvent en charpente métallique
reposant sur des colonnettes en fonte. https://www.villesdeaux.com/download/inventaire/patrimoine-le-mont-dore.pdf Les
trains de voyageurs ont déserté la gare du Mont-Dore le 2 novembre 2016. La
gare du Mont-Dore est totalement fermée. Une étape de plus avant la fermeture
plus que probable de cette ligne. L'agent SNCF qui travaillait en gare du
Mont-Dore est parti en retraite. Il ne sera pas remplacé. La SNCF explique que le
nombre de voyageurs qui achètent des billets de trains en gare est de plus en
plus faible, ils préfèrent passer par internet. Il est vrai aussi que six mois
sans train, cela n'aide pas à attirer des clients dans la gare. Si les trains
ne circulent plus, c'est à cause d'un problème sur le matériel voyageur qui
était utilisé sur cette ligne. Les autorails légers pour les lignes à faible
trafic, ne sont pas toujours détectées par les circuits de voie, ce qui pose
des problèmes de sécurité. Les rames doivent donc circuler obligatoirement par
deux ; la
SNCF manque de matériel et a décidé de supprimer l'aller-retour quotidien
qui circulait entre Clermont et Le Mont-Dore pour employer l'autorail sur
d'autres lignes de la région. Une voie rénovée, pour rien. Depuis tout juste
six mois, les trains ne remontent plus la vallée de la Dordogne et la SNCF a
entamé des travaux qui vont limiter la capacité de la ligne. La voie
d'évitement de La Bourboule a été supprimée et cette semaine, la signalisation
va être allégée. Désormais, les soixante kilomètres de ligne de Volvic au
Mont-Dore seront exploités sous le régime de la VUTR (Voie Unique à Trafic
Restreint). Il ne pourra y circuler qu'un seul train à la fois: le train de
fret de bouteilles minérales de la société des Sources du Mont-Dore. Le retour
d'une desserte voyageur par rail paraît impossible et la ligne semble en
sursis. Une ligne qui a pourtant été totalement
rénovée il y a trois ans. La voie est
neuve et peut tenir une trentaine d'années sans souci. Après la fermeture du
tronçon entre Laqueuille et Ussel en 2014, c'est un nouveau tronçon de ligne
qui disparaît. La gare de Laqueuille, un noeud ferroviaire autrefois très
animé, sera déserte. Il ne reste plus que le trajet Clermont - Volvic encore
exploité par rail, mais rien ne dit que la pérennité de cette desserte est
assurée. Emmanuel
Moreau France
Bleu Pays d'Auvergne. https://www.francebleu.fr/infos/transports/la-gare-du-mont-dore-est-fermee-la-ligne-sncf-menacee-1461862625. Les trains semblent être remplacés par des cars, les
week-ends -Trois le matin, trois l’après midi. En semaine cinq le matin et
trois l’après midi. Attention pour certain il faut changer de bus au milieu du
parcours]. Nous trouvons de la place sur le parking de la gare.
Dirigeons nous vers le pont traversant la Dordogne. (Attention
les quelques lignes suivantes ne sont pas sécuritaire, même si j’ai suivi une
personne local sur ce chemin, et que nous y trouvons des panneaux VTT. Ce
morceau d’itinéraire, d’une part emprunte un cheminement privé (SNCF), passe
sous un pont en longeant la Dordogne, sans barrière de sécurité. Si vous
emprunté ce parcours, vous le faite sous votre propre responsabilité. Le
randonneur qui écrit ses lignes ne pourra pas être responsable d’un quelconque
problème ayant mis en ligne un itinéraire de substitution.)
Itinéraire de substitution : Remonter la l’Avenue Guyot Dessaigne le long des anciennes voies de garage. Prendre l’avenue des Belges (D 996) sur la gauche, puis l’avenue de la Gare sur la gauche. Nous retrouvons la trace rue des Chasseurs Alpins, un peut avant la gendarmerie et l’aire d’atterrissage de l’hélicoptère des secours en montagne.
Nous trouvons au niveau du parapet
du pont une grosse grille ouverte permettant de pénétrer dans l’espace SNCF, un
chemin, un peut moins herbeux semble tracé par de fréquents passages (VTT
marron N° 49). (Pourquoi ce passage. En tant que
touriste, je cherchais un chemin le long de la Dordogne au départ du Mont Dore,
n’ayant rien trouvé sauf la D 130. C’est en revenant d’une balade que j’ai
suivi une personne locale empruntant ce passage. L’atypique de l’itinéraire me
plus. Je me demande même pourquoi ce n’ai pas plus sécurisé. Bien sur les
dangers ne sont plus les trains, la ligne est barrée par de grosses traverses
de chemins de fer en forme de croix de Saint André à mi chemin entre la
Bourboule et le Mont Dore. Le passage sous le pont SNCF en bordure de la
Dordogne, est non sécurisé. Mais surtout le passage se trouve dans une
propriété privée de la SNCF.) Nous passons devant la fosse de
retournement des locomotives, le sentier longe la Dordogne [Elle prend naissance sur les flancs du puy de Sancy
(1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, par la réunion de
deux torrents, la Dore se trouvent à 1 694 mètres d'altitude en
1864, et reçoit à 1 366 mètres d'altitude la Dogne. Après avoir
traversé le Massif central
et le Bassin aquitain,
elle conflue avec la Garonne pour former l'estuaire de la Gironde, qui débouche sur l'océan Atlantique.
Au bec d'Ambès, dans le département de la Gironde, elle se jette avec la Garonne dans un estuaire commun, la Gironde. D'une longueur de
483 km, la Dordogne est navigable en aval de Libourne. Contrairement aux
apparences, le nom de la Dordogne n'est pas un assemblage récent des noms de la
Dore et la Dogne. Son nom vient d'un ancien Durānius,
dérivé de la racine préceltique dur-, dor-.
En breton comme en gallois, langues celtiques,
l'eau se dit dour/dwr. Les formes médiévales ont adopté un suffixe redoublé -ononia :
Dorononia fluvius (VIe siècle),
Dornonia (VIIIe siècle) qui
évolue en Dordonia (IXe siècle)
par un phénomène de dissimilation donnant ainsi
l'impression d'une étymologie Dore-Dogne. Aimoin de Fleury est le premier
auteur connu à utiliser le nom dordonia. En occitan, le cours d'eau
porte le nom de Dordonha.
Wikipédia]. Dans le virage nous passons sous
le pont SNCF sur un chemin cimenté non sécurisé au pied de la pile du pont.
Nous débouchons rue des Chasseurs Alpins, que nous prenons à gauche, passons
devant la gendarmerie et l’aire d’atterrissage de l’hélicoptère des secours en
montagne. Nous sommes sur le GR 30 accès.
Laissons une rue sur la droite et prenons la suivante sur la gauche,
passons au dessus de la Dordogne et prenons
tout de suite à droite ‘’flèche
jaune’’, nous sommes rue de la rue du Queureuilh, longeant la Dordogne et la
zone industrielle, en direction des ateliers municipaux. Laissons le bitume
entrant aux ateliers, pour prendre sur la droite un sentier, interdit aux
cavaliers, longeant la Dordogne. (Ne pas emprunter la passerelle au dessus de
la Dordogne). Après la zone
industrielle le sentier longe la ligne de chemin de fer. Cette fois ci la ligne
SNCF est protégée par un grillage. Nous coupons une route et trouvons des
flèches d’informations. Poursuivons tout droit en direction de Murat le Quaire,
6km. La Bourboule 5km, et La Vernière
2,5km. Poursuivons tout droit, passons un moulin moderne (peut être une
centrale électrique). Le chemin est initiatique (il dispose de pancartes sur le
volcanisme). Il descend et se rapproche de la rivière. Passons une passerelle
en bois, nous sommes sur la rive droite de la rivière, sous couvert de sapins.
Le chemin fait fourche avant une passerelle, il s’élargie. Nous trouvons un
bâtiment (Moulin Compissade) [Son histoire débute
en 1898. Il est décidé de construire cette centrale afin de fournir de
l’alimentation électrique au funiculaire des Capucins qui fut le premier de
France à traction électrique. 118 ans plus tard en 2016, la centrale est remise
en service et fournie 487 kw d’électricité
qui alimente 380 foyers. Panneau
d’information] Sur la droite une voie d’accès carrossable menant à la D
996. Restons en fond de vallée, passons la passerelle au dessus de la Dordogne,
nous grimpons un peut. En contre bas nous trouvons la Source Croizat, en 2021
existait deux bassins d’eau chaude, ou gratuitement on pouvait profiter à l’air
libre des bienfaits de cette eau thermale. L’hiver
c’était extraordinaire (je ne l’ai pas connu avec de la Neige.) Mais on se
serait cru en Islande, le paysage en moins, ici nous sommes au fond d’une
vallée étroite creusée par la Dordogne. J’y suis passé trois ou quatre fois, à
des heures différentes, je ne l’ai jamais vue sans personnes. La source de la
discorde j’ai mélangé plusieurs extraies de blog, pour surtout connaître
l’histoire de cette source. Pour le reste je n’ai jamais été agressé, les
familles ou les jeunes en maillots de bain même en plein hiver s’agglutinants
dans les bassins ou sous le ponton ne mon pas choqué. Même si à chaque fois que
je suis passé, j’ai trouvé qu’il y avait trop de monde pour y tremper un doigt
de pied. (Nous étions en pleine épidémie de Covid 19) Je n’ai pas trouvé que
les abords ressemblaient à des poubelles, hormis que manquant de place aux
abords des constructions, les affaires des nombreux baigneurs s’étalaient sur
la rive. [Ne cherchez plus le réservoir
d'eau
chaude et les bassins de la source d'eau chaude naturelle de Croizat. L'accès à cette magnifique source avait été
aménagé en octobre 2011 par la section S.E.V.E. du Conseil Général. Cette
source était devenue par là même facilement accessible et ne présentait plus un
caractère de dangerosité. La mairie de La Bourboule, a lancé des travaux
le 14 avril 2021 pour détruire les aménagements du site de la source d’eau
chaude de Croizat qui lui appartient. La sur fréquentation du
site "Cette source a été longtemps le secret des Bourbouliens et
des habitants du massif du Sancy, mais à partir du moment où on a crée des
accès facilités, les gens sont venus de plus en plus nombreux et on en a parlé
sur internet à tel point que l'été dernier on a compté 25.000 personnes sur ce site
qui fait
quelques
dizaines de mètres carrés seulement , il fallait
que ça s'arrête même si je le regrette, ça devenait trop dangereux on aurait eu
de graves problèmes depuis 2016 un arrêté préfectoral interdit la baignade
dans le réservoir en béton et les bassins aménagés autour en raison aussi des
incivilités, des détritus abandonnés, de comportements à caractère sexuel
équivoques qui nécessitent régulièrement l'intervention des gendarmes.!"
A l'année ce sont 35.000 personnes qui viennent se baigner d'après le maire dans
ces eaux arsenicales réputées pour leurs effets bénéfiques pour l'asthme et la
peau. https://www.francebleu.fr/infos/societe/puy-de-dome-polemique-a-la-bourboule-autour-de-la-demolition-du-site-de-la-source-de-croizat-1619020665]
L’histoire de la Source ;
[ Extraie des blogs
http://humeurs-verticales.over-blog.com/2015/06/les-sources-croizat-et-felix.html
&http://sources-auvergne.forumactif.org/t4-source-chaude-croizat-mont-dore-bourboule, ou vous trouverez des photos sur les sources. Le trajet de la Dordogne, entre le Mont-Dore et la
Bourboule suit le rebord nord de la caldera dite de la Haute-Dordogne. Il
s’agit d’une dépression de 5 km de diamètre et de 250 m de profondeur, peu
visible car remplie par les produits de l’activité volcanique postérieure. Son
effondrement est la conséquence de l’émission brutale de volumineux écoulements
de cendres. Le réseau de failles constitutives de l’effondrement a favorisé
l'ascension de nombreuses sources géothermales. Ainsi, entre le Mont-Dore
et la Bourboule, la vallée de la Dordogne est jalonnée de multiples émergences
dont les plus importantes sont Monneron, Croizat, Félix et Choussy.
L'exutoire de la source Croizat est localisé en rive gauche de la
rivière, sensiblement en face d’une ancienne
.fontaine pétrifiante (source de la
Compinade ou Compissade) et à une centaine de mètres en aval d’une ancienne
usine électrique dont les ruines se trouvent à hauteur du pont sur la rivière.
La source a été découverte lors des travaux de construction de la ligne de
chemin de fer reliant Laqueuille au Mont-Dore. Elle dispose d’un Arrêté
d’Autorisation Ministérielle d’exploitation datant du 28 avril 1912 et d’une
Déclaration d’Intérêt Publique du 12 février 1935 qui établit un périmètre
de protection d’une superficie de 7,2 ha.
Elle a été rachetée
à son inventeur, M. Croizat, par la Compagnie des Eaux minérales de la
Bourboule qui cherchait à accroître ses ressources. L’eau de Croizat, très
fortement minéralisée, chaude (4O° C) et surtout très abondante (débit de plus
de 100 litres à la minute) pouvait constituer un complément important pour
alimenter les baignoires, piscines et douches de la station. La compagnie, fit
réaliser, probablement vers 1987, un forage de 33 m de profondeur, et une
galerie de 170 m de longueur. Partant horizontalement du lit de la Dordogne, la
galerie recoupait le forage à 108 m et se prolongeait au-delà vers le sud
sur 62 m. Ce prolongement, qui n’eut pas le résultat escompté, avait pour objet
de recouper la faille de la vallée de la Dordogne par laquelle les eaux sont
supposées remonter. Une pompe servait à relever l’eau du puits, d’où elle était
acheminée jusqu'a l’établissement thermal par une canalisation en fonte de 3
kilomètres de long. De grands réservoirs pouvaient permettre de la stocker. La
galerie servait à évacuer le trop-plein qui se jetait dans la Dordogne.
Les eaux de Croizat sont les plus minéralisées de la commune du Mont-Dore. De part leur composition physico-chimique (chlorobicarbonatée sodique riche en arsenic) et isotopique, elles se distinguent de celles de l’établissement thermal du Mont-Dore et correspondent à celles des sources de la Bourboule. Avec sa voisine Félix, il s’agit d’eaux relativement peu modifiées et leur température d’équilibre avec le réservoir géologique profond a été estimée de l’ordre de 140 °C.
La source Croizat (dont l’exutoire de la galerie a été sommairement réaménagé par le même Conseil Général) connaît une grande affluence. En toutes saisons la baignade dans ses eaux chaudes et salées est très fréquentée.]
[Les Souvenirs ; Source captée à plus de 200 m de profondeur grâce à un forage initial de 26 m, prolongé à 171 m en 1938, puis jusqu'à 214 m en 1969, elle a été exploitée jusque dans les années 40. L'eau remonte jusqu'à un petit bassin profond de 1,70 m environ, dans lequel on peut prendre un un bain de 38- 39°. Je suis venue m'y baigner en semaine au mois de mai, d'autres personnes étaient là ou sont venues après, pour se tremper aussi. On peut y entrer par 2 côtés, un avec une échelle, mais il ne faut pas être trop gros pour passer entre 2 barreaux. Si on a peur d'entrer dans le bassin, on peut toujours s'adosser au mur sur lequel se déverse le trop-plein d'eau, mais le sol est très glissant. Le forage traverse des terrains volcano-sédimentaires. L'eau est riche en arsenic, chlore. Elle contient aussi du sel. C'est une eau thermo-minérale, chlorobicarbonatée, carbogazeuse. Sa minéralisation totale atteint plus de 8 gr par litre, ce qui est important. Le débit est de 120 l. par minute. Elle est préconisée contre l'asthme et le psoriasis entre autres. Le bassin très petit ne peut contenir que quelques personnes à la fois, à condition qu'elles ne bougent pas trop. http://sources-auvergne.forumactif.org/t4-source-chaude-croizat-mont-dore-bourboule] Poursuivons la descente sur les quelques cinq cent mètres en aval, ou nous trouvons la source Félix (pour Félix Chabory). [L’émergence apparaît dans un bassin situé au milieu d’un pavillon à l’architecture néo-classique, datant de la fin du XIXe siècle. Le bâtiment est interdit au public, mais on y trouve des photos dans les pages citées plus haut. Les eaux thermales suintaient naturellement du rocher. Le site fut acheté par L. Chabory, directeur des thermes
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