vendredi 2 juin 2023

N-S&M Promenade 53 Tour de la Foret de Sénart

 Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petites randos, soit des randos, dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Ce sont : Les Forets de Bréviande, poumon vert du nord de Melun, du Mée, et de l’extrémité ‘’Est’’ de la ville nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart. De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des promenades quelques peu surprenantes en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en béton. Surprenant. Je ne pensais pas réaliser des promenades dans ses forets lointaines que longtemps, par mépris j’ai appelé des bois en les comparants à Fontainebleau. La pandémie du Covid 19, avec ses restrictions de sorties, m’a fait réviser mon jugement. L’ouverture des horaires et des distances à 20 km et à 3 h 00 par jour avec attestation, m’a fait rechercher des ‘’Bois’’ inconnu pour moi et inscrit dans le cercle autorisé. Ce fut les petites rando de Bréviande, et du Rougeau. Il me restait à pousser un peut plus loin mes découvertes avec les forets Périurbaines de Grosbois, Notre Dame et Sénart.  Pour cela il fallait attendre le déconfinement total. Pour l’instant j’ai un peu oublié mes parcours dans le Nord du département, il me reste quatre ou cinq promenades à réaliser autour de Crécy la Chapelle et Mouroux. La pandémie fait que je ne prends plus le train pour me rendre à mes points de départ, et c’est un peut loin en voiture. Chaussons nos souliers, pour découvrir, la ceinture verte, appelé également l'arc vert de l'Est parisien.

La foret de Sénart [La forêt de Sénart s'étend sur environ 3 000 hectares, à l'extrémité ouest du plateau de la Brie, entre les vallées de la Seine et de l'Yerres. Avec ses 3 millions de visites par an est l’un des sites les plus fréquentés de l’Essonne ! Au 9ème siècle, la forêt de Sénart faisait partie de l’arc boisé qui reliait le bois de Vincennes à la forêt de Fontainebleau et se rattachait au nord aux bois de Vincennes, de Livry et de Bondy. La forêt s'étend sur quatorze communes et deux départements (l'Essonne principalement et la Seine-et-Marne). Elle fait partie du massif forestier de Sénart, propriété essentiellement domaniale (91 % de sa superficie), qui compte également 5 % de forêts privées, 3 % de forêts communales et 1 % de propriétés régionales (Le Bois Chardon et la Fosse aux Carpes). C'est à son sous-sol argileux et à son absence de relief qu'est due la présence d'environ 800 mares. Elle a donné son nom à la ville nouvelle de Sénart. Située à moins de trente kilomètres de Paris, elle est, très tôt, convoitée par les rois de France. Elle a fait partie du domaine royal depuis Philippe le Bel en 1314, jusqu'à la Révolution française.  Saint Louis aurait créé l'Ermitage Notre-Dame de Consolation. Pour des besoins cynégétiques, Louis XIV fait aménager des routes forestières rectilignes et des carrefours en étoile, pour y chasser à courre le loup et le cerf. Dans le même temps, de vastes travaux de drainage sont ordonnés (les grands collecteurs tels que le fossé Daniel sont encore visibles). Louis XVI qui pratiquait aussi la chasse à tir y fait établir des faisanderies. On raconte que c'est en forêt de Sénart que, lors d'une chasse royale, Louis XV rencontra Mme Lenormand d'Étiolles (Jeanne Poisson) qui deviendra la marquise de Pompadour. Plus tard, Louis XVI institua au profit de son frère, le comte de Provence et futur Louis XVIII, alors propriétaire du château de Brunoy, la capitainerie des chasses de Sénart. A la Révolution, elle devient propriété de l'État. Aux XVIIe et XIXe siècles, le bois est conduit à Paris par flottage sur la Seine. De nombreux charbonniers vivant dans la forêt y produisaient du charbon de bois. Le peintre Eugène Delacroix, l'écrivain Alphonse Daudet, qui ont vécu à Champrosay (commune de Draveil), ont été inspirés par ces paysages. Durant la Première Guerre mondiale, la forêt fait partie du camp retranché de Paris. Elle est fortement dégradée par les tranchées, creusées juste avant le conflit et utilisées jusqu'en septembre 2015 (elles sont encore bien visibles. Depuis les années 1920, l'attrait de la forêt de Sénart pour le public ne se dément pas. Elle bénéficie aujourd’hui du statut de Forêt de protection afin d’assurer son intégrité faces aux villes qui la bordent et qui gagnent du terrain. https://sortir.grandparissud.fr/equipements/foret-domaniale-de-senart & Wikipédia.

Carte IGN         Trace GPS & Topo sans Commentaires                Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346700

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Mon Point de départ se situe au parking de la pyramide de Brunoy

 

De Melun ; Rejoindre la A 5b, direction Marne la Vallée, Paris, Carré Sénart, Evry. Puis la branche A 5a direction Carré Sénart, Evry, Paris. Ne pas prendre la sortie 13, poursuivre Corbeil Essonnes, Evry, Paris, Z-A Parisud, Combs la Ville. Ensuite voie de gauche, N 104 Lille, Créteil, Paris par N 6, Marne la Vallée, puis Sortie 26 sur les voies de gauches Paris, Créteil par N6, Brunoy Epinay, Quincy. Poursuivons la N° 6 Paris, Créteil. Après la foret nous entrons dans Brunoy. Au quatrième feu prendre à droite la D 54 Brunoy centre. Faisons le tour de la pyramide, passons devant le moulin, traversons la N°6 et prenons la petite route sur la droite. Laissons sur la droite le parking des cars de la ville et prenons le parking de gauche, qui est toujours ouvert.

 

De Paris Il me semble qu’en temps c’est un peut plus long mais il est peut être plus simple de passer par la N°6 et traverser les villes de Charenton le Pont, Maison Alfort, l’extrémité de Créteil, Villeneuve Saint Georges, la rocade pour arriver à Brunoy.

ou

rejoindre la 86, passer la Seine puis direction Sénart, Créteil, Troyes, Bonneuil, Valenton. Puis N°6 Sénart, Valenton, Créteil, Villeneuve Saint Georges. Après la foret nous entrons dans Brunoy. Au feu tricolore de la pyramyde prendre à droite. Laissons sur la droite le parking des cars de la ville et prenons le parking de gauche, qui est toujours ouvert.

 

mai 2021

 

Km     Temps      Arrêt      V/d       V/g      Dénivelé

23       3h50          20           6           5,5        119 +

 Attention j’ai trouvé cet article de journal (ce doit être le parisien) en apercevant de petits écureuils tigrés sautant d’arbre en arbres.

 Île-de-France & Oise,Paris

 
L'écureuil de Corée menace la forêt

Cet animal de compagnie vendu en animalerie a fait son apparition en Ile-de-France dans les années 1990. Lâché dans la nature par des propriétaires indélicats, il prolifère aujourd'hui au point de mettre en péril la forêt de Sénart. Par Olivier. Bureau Le 3 décembre 2006 à 00h00. ALERTE AU TAMIA. Les écureuils de Corée - ou Tamia de Sibérie - sont les hôtes toujours plus nombreux de la forêt de Sénart (Essonne). Au point que les spécialistes estiment aujourd'hui que l'éradication d'une partie de leur population ne serait pas une catastrophe écologique. Leur multiplication est, il est vrai, spectaculaire. Ils n'étaient que 10 000 voilà un peu plus d'un an. Aujourd'hui, au moins 15 000 spécimens peuplent la forêt de Sénart. « C'est le problème numéro 1, souligne Jean-Yves Sommier, patron de la Direction départementale de l'agriculture et de la forêt (DDAF). Nous ne savons pas comment réagir. Actuellement, il est interdit de le piéger. La seule solution est un arrêté ministériel l'estampillant officiellement nuisible. En attendant, nous n'avons aucun moyen d'action. » De son vrai nom Eutamia sibericus, l'écureuil de Corée a fait son apparition en Ile-de-France à la fin des années 1990. Vendu en animalerie pour servir d'animal de compagnie, il a fait craquer certains propriétaires qui les ont ensuite lâchés dans la nature. A raison d'une ou deux portées par an, soit une dizaine de bébés, ce mammifère gros comme une petite main n'a mis que quelques années à coloniser la forêt de Sénart, qu'il menace aujourd'hui. Porteur de la maladie de Lyme Franchement mignon avec son petit corps rayé, l'écureuil de Corée est un omnivore. Il se nourrit de tout ce qu'il trouve : noix, noisettes, fruits, et même oeufs, petits animaux, insectes, etc. Comme il prolifère à vitesse grand V, il est en concurrence pour le territoire avec d'autres espèces, comme le classique écureuil roux. De plus, à l'instar de nombreux rongeurs, le tamia est porteur de la maladie de Lyme, une bactérie transmissible à l'homme par les tiques. De là à imaginer une contagion massive... Un pas que les scientifiques ne franchissent pas. « Certes des médecins du secteur ont relevé quelques cas, très rares, indique un proche du dossier. Mais nous prenons le sujet suffisamment au sérieux pour surveiller de près ce nouveau phénomène. » Et la maladie de Lyme est une pathologie facilement guérissable avec des antibiotiques si elle est détectée tôt... Dernier souci, il ne faut pas compter sur les autres animaux pour réguler le tamia. A l'exception du renard, beaucoup moins rapide que lui, l'écureuil de Corée n'a aucun prédateur naturel.

Protégez-vous contre les tiques. Deux solutions ; un produit chimique que l’on s’applique sur les bras, les jambes, je pousse même un peu plus sur le corps. Ou, accumuler les couches de vêtements pour que la tique ne puisse se piquer sur la peau. L’été, je préfère et de loin le produit chimique qui ne sent pas très bon et que l’on achète en pharmacie. Je ne me vois pas avec les gants sur des manches longues. Les guêtres sur un pantalon long, avec 30° au thermomètre. Je ne rigole pas j’ai croisé un groupe équipé ainsi. J’étais en short et en manche courte, mais protégé par mon produit chimique.


[L'obélisque de Brunoy, appelé aussi pyramide de Brunoy, Construit en
1779 par Soufflot (aidé des architectes Richard Mique et Michel-Barthélemy Hazon), en remplacement de l'ancienne croix de Malesherbes, c'était le rendez-vous de chasse du roi Louis XVI. Prévue par le comte de Provence à l'origine pour être réellement une pyramide, c'est Louis XVI qui décida de revoir le projet à la baisse par manque de moyens et d'en faire un simple obélisque. À la Belle Époque, ce lieu entouré de guinguettes était très fréquenté par les Parisiens. 15 millions de visiteurs parcoururent le parc de loisirs de Gervaise installé juste à côté de la pyramide, et parmi elles de nombreuses célébrités, tels le Roi du Maroc ou Maurice Chevalier. Lieu accidentogène, cet obélisque a été déplacé de quelques mètres pour libérer la chaussée durant les années 1960. Il était entouré de deux sculptures de Maurice Prost jusqu'en 2003, date de leur déplacement. Ces deux sculptures ont ensuite été positionnées dans les jardins du musée Robert Dubois-Corneau. L'obélisque fut classé monument historique en 1934].

Sortons du parking, prenons la route sur la gauche et au premier chemin (environ 20 m) prenons le chemin forestier sur la droite. Passons la barrière, nous sommes sur le GRP Ceinture verte de l’Île de France dans une parcelle de bouleau en régénération. Nous débouchons sur la route forestière de l’Ormoy (ancienne piste cyclable) que nous prenons à droite (elle est bordée d’un chemin de terre). Coupons la route de la Pyramide, puis de l’Ermitage, (carrefour des Nymphes), puis une route sans nom sur la carte. Nous approchons de la voie rapide contournant Mongeron, l’ancienne piste cyclable, tourne sur la gauche. Après une centaine de mètres nous trouvons un sentier que nous prenons sur la droite, longeant la N°6. Passons un petit pont et coupons la route bitumée permettant aux habitants de Mongeron de rejoindre le parking en bordure de la foret. Nous coupons également le GRP et le chemin de Saint Jacques de Compostelle (attention en 2021 la trace des GRP n’est pas à jour.) Poursuivons le chemin en face, coupons la route forestière de Sénart, faisons un esse droite-gauche. Dans cette parcelle nous trouvons de vieux arbres. Laissons les petits sentiers sur la gauche. Nous passons une Stèle en mauvais état [Le Monument commémore la mort de deux aviateurs alliés en 1944.
Après plusieurs mois de recherches, (réalisées par John Hey, Serge Blandin, Jérôme Leblanc et Jean Robin) il semble qu'il s'agit plus précisément du bombardier léger américain A-26 serial 41-39222 codé F-6 du 669th BS - 416th BG tombé le 08/02/1945, ayant provoqué la mort d'un seul aviateur.
Le bombardier léger A-26 rentrait d'une mission de bombardement réussi sur les Pays-Bas. Au moment d'atterrir sur l'aérodrome de Melun-Villaroche, le pilote 1er Lt George Hubert Steed Jr constate qu'il est à court de carburant. En perte de vitesse l'appareil s'écrase dans la forêt de Sénart. Le pilote trouve la mort tandis que le bombardier navigateur T/Sergeant Carl E. Tranchina est grièvement blessé. Ce dernier décèdera en 1994.
La stèle semble avoir été réalisée à la fin de la guerre en mémoire des deux hommes, à l'aide de morceaux de tige de fer et de béton par la population locale. En 1997, un anonyme éleva l'actuelle stèle officieuse en forme de demi croix de Lorraine en l'entretenant et en la fleurissant régulièrement.
Dans l'attente d'une stèle officielle, tous les 8 février une plaque temporaire est apposée pour rétablir la véritable histoire de ce cénotaphe.
https://www.aerosteles.net/stelefr-montgeron-invader]. Notre chemin se rétrécie, les branches du taillis viennent sur le chemin. Nous nous éloignons de la voie rapide et coupons la piste cyclable de la route du Beau Chêne. Le chemin fait un trident, poursuivons à droite, passons un beau chêne. Nous sommes en limite de Vigneux et de Dravel, longeons le grillage et un mur en ciment, ce sont les terrains de sport et cet espace est consacré au tir à l’arc. Dans la parcelle nous avons de beau chêne, passons un ancien bâtiment en ruine,  coupons le Ru d’Oly [le ru d'Oly, prend sa source en forêt de Sénart, traverse les communes de Draveil, Montgeron, Vigneux-sur-Seine, et Villeneuve-Saint-Georges pour se jeter dans l'Yerres dans le quartier de Belleplace. Wikipédia]. Le chemin tourne sur la gauche et s’éloigne un peu de la lisière de la foret. Nous coupons un premier chemin, puis laissons un chemin sur la droite (parcelle 40) dans un lieu se nommant Le Clos de la Régale, coupons un autre chemin, traversons la parcelle 34, et coupons un nouveau chemin. Nous arrivons à la route forestière de Mainville, nous sommes en limite de la commune de Draveil et du quartier de Mainville. [La forêt de Sénart s'étend sur environ 3 000 hectares, à l'extrémité ouest du plateau de la Brie, entre les vallées de la Seine et de l'Yerres. Avec ses 3 millions de visites par an est l’un des sites les plus fréquentés de l’Essonne ! Au 9ème siècle, la forêt de Sénart faisait partie de l’arc boisé qui reliait le bois de Vincennes à la forêt de Fontainebleau et se rattachait au nord aux bois de Vincennes, de Livry et de Bondy. La forêt s'étend sur quatorze communes et deux départements (l'Essonne principalement et la Seine-et-Marne). Elle fait partie du massif forestier de Sénart, propriété essentiellement domaniale (91 % de sa superficie), qui compte également 5 % de forêts privées, 3 % de forêts communales et 1 % de propriétés régionales (Le Bois Chardon et la Fosse aux Carpes). C'est à son sous-sol argileux et à son absence de relief qu'est due la présence d'environ 800 mares. Elle a donné son nom à la ville nouvelle de Sénart. Située à moins de trente kilomètres de Paris, elle est, très tôt, convoitée par les rois de France. Elle a fait partie du domaine royal depuis Philippe le Bel en 1314, jusqu'à la Révolution française.  Saint Louis aurait créé l'Ermitage Notre-Dame de Consolation. Pour des besoins cynégétiques, Louis XIV fait aménager des routes forestières rectilignes et des carrefours en étoile, pour y chasser à courre le loup et le cerf. Dans le même temps, de vastes travaux de drainage sont ordonnés (les grands collecteurs tels que le fossé Daniel sont encore visibles). Louis XVI qui pratiquait aussi la chasse à tir y fait établir des faisanderies. On raconte que c'est en forêt de Sénart que, lors d'une chasse royale, Louis XV rencontra Mme Lenormand d'Étiolles (Jeanne Poisson) qui deviendra la marquise de Pompadour. Plus tard, Louis XVI institua au profit de son frère, le comte de Provence et futur Louis XVIII, alors propriétaire du château de Brunoy, la capitainerie des chasses de Sénart. A la Révolution, elle devient propriété de l'État. Aux XVIIe et XIXe siècles, le bois est conduit à Paris par flottage sur la Seine. De nombreux charbonniers vivant dans la forêt y produisaient du charbon de bois. Le peintre Eugène Delacroix, l'écrivain Alphonse Daudet, qui ont vécu à Champrosay (commune de Draveil), ont été inspirés par ces paysages. Durant la Première Guerre mondiale, la forêt fait partie du camp retranché de Paris. Elle est fortement dégradée par les tranchées, creusées juste avant le conflit et utilisées jusqu'en septembre 2015 (elles sont encore bien visibles. Depuis les années 1920, l'attrait de la forêt de Sénart pour le public ne se dément pas. Elle bénéficie aujourd’hui du statut de Forêt de protection afin d’assurer son intégrité faces aux villes qui la bordent et qui gagnent du terrain. https://sortir.grandparissud.fr/equipements/foret-domaniale-de-senart & Wikipédia]. Coupons la route forestière des Granges, puis un sentier, nous arrivons à l’angle du mur du cimetière (Parcelle 16) de Dravel (s’appelant cimetière de Sénart). Nous débouchons sur la route forestière Creuse. Faisons un esse gauche droite, nous trouvons un sentier sur la droite serpentant dans la foret le long du cimetière, restons en lisière du cimetière. Le chemin fait fourche, poursuivons à gauche, nous pénétrons un peu plus dans la parcelle 16. Nous avons de beaux arbres. Le sentier fait de nouveau une fourche et nous prenons à droite. Nous débouchons route forestière bitumée de Draveil, permettant aux habitants de rejoindre le parking en foret. Nous avons de très beaux arbres. Attention ici du fait du parking nous avons beaucoup de petits sentiers, il faut prendre celui se dirigeant sur la droite, longeant la petite route en direction de la ville. A l’orée de la foret nous trouvons le chemin (Route) forestière de Saint Sauveur, longeant les parcelles 8 & 1. Route rectiligne avec un terrain de vélo cross. Nous coupons plusieurs chemins (3) et au carrefour avec la route forestière de la Croix de l’Ermitage, situé dans un virage à gauche, et possédant un banc, poursuivons notre chemin face à nous par la route de Saint Sauveur. Coupons le Carrefour de l’Hôtel Dieu, avec la large route en stabilisée se nommant route forestière Pierreuse. Nous arrivons devant un mur en fibrociment entièrement tagé, nous sommes derrière des bâtiments, dont certain sont abandonnés et d’autres en réfections en 2021. C’est l’Hôpital Joffre Dupuytren [L’hôpital Dupuytren est un centre hospitalier universitaire affilié à l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) situé dans la commune française de Draveil dans l’Essonne. Le centre hospitalier a porté les noms de l’homme d’État Joseph Joffre et de l’ancien chirurgien du Roi Guillaume Dupuytren depuis la fusion sous une direction unique des deux structures en 1967. Aujourd’hui, l’hôpital Joffre est fermé depuis juin 2018. En 1931, l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) installa à Draveil un sanatorium. Pendant la seconde guerre mondiale, des soldats américains évadés ou en fuite après l'échec de leur commandos, des pseudo-malades résistants, juifs, fils et filles de résistants ont été cachés au milieu des malades tuberculeux et dans les familles des médecins du Sanatorium Joffre. Au début de l'année 1945 et à la suite d'une dénonciation, les médecins Nouvion, Guilbaud, Place-Verghnes et Chovelon furent arrêtés par l’armée allemande à leur sortie du sanatorium puis relâchés pendant la débâcle quelques semaines après. Seul le docteur Blondeau échappa à la rafle. Doté par le maquis d'une motocyclette, il était en mission ce matin-la pour soigner les résistants réfugiés dans la forêt de Sénart. En 1960, le sanatorium devint l'hôpital Joffre spécialisé dans les moyens et longs séjours pour personnes âgées. En 1967, devant l’engorgement des hôpitaux parisiens en patients dits « chroniques », l'AP-HP construisit en complément l'hôpital Dupuytren, rapidement associé à son prédécesseur. Au milieu des années 2000, le groupe hospitalier trouva son nom actuel. Essentiellement consacré à la prise en charge de patients âgés depuis les années 1960, l’hôpital a ainsi accompagné la naissance puis l’évolution de la gériatrie à la fois dans la pratique médicale et au sein de l'AP-HP. Entre 2006 et 2007, les locaux du site Dupuytren ont été entièrement rénovés. Aujourd’hui, l’hôpital Joffre est fermé depuis juin 2018, Un EHPAD départemental, attenant au site de Dupuytren a été érigé. En 2010, l'AP-HP modifia son organisation générale avec la création de groupements hospitaliers. L’hôpital de Draveil est ainsi intégré dans le groupe réunissant l’hôpital Henri-Mondor et Albert-Chenevier de Créteil, l’hôpital Georges-Clemenceau de Champcueil et l’hôpital Émile-Roux de Limeil-Brévannes. Un redéploiement des lits de soins de suite et réadaptation au sein de l'AP-HP est envisagé avec le transfert d’une partie des places de Joffre-Dupuytren vers l’hôpital Rothschild de Paris et un regroupement des laboratoires de biologie de Draveil, Champcueil et Limeil-Brévannes sur le site d'Henri-Mondor à Créteil. Wikipédia]. Je contourne l’hôpital (mur avec des tags) en traversant la parcelle 10, par un petit sentier sur la gauche. Nous débouchons route forestière des Creuses que nous prenons à droite, puis le premier chemin sur la gauche. Le chemin fait fourche, mais c’est peut être une laie forestière de débardage, la parcelle étant en régénération en 2021, prenons le chemin de droite, passons devant un beau chêne jumeau, nous trouvons également beaucoup de sentiers VTT). Nous sommes dans la parcelle 11, sur l’un des multiples sentiers traversant la parcelle. Je débouche route de l’Ermitage (Bitumée) que je prends à droite, nous arrivons à l’angle de l’hôpital et retrouvons la route forestière de saint Sauveur que nous prenons à gauche piste cavalière (parcelle 12-4). Nous arrivons au carrefour des Dames en gravillonné (parcelle 4-5-6-13-12). Prenons à gauche, la route forestière des Dames, (entre les parcelles 13 et 67 qui sur la carte porte le numéro 12), nous sommes sur le GRP du Sud Parisien, et un balisage rond jaune et rond blanc. Nous remontons jusqu’au carrefour Pacôme (parcelle 20-21) quittons les balisages tournant à gauche et poursuivons tout droit (parcelle 20), vers le carrefour Charmant, comportant un rond point, (Parcelle 21-21-22-29-28). Laissons deux routes sur la droite, prenons la troisième (pratiquement face à nous anciennement parcelle 70, sur la carte entre les parcelles 28-29) chemin en silex. Nous débouchons sur un chemin formant Té proche d’un carrefour mal foutu dans un virage. Prenons à droite, et à l’entrée du virage laissons la route partant tout droit, poursuivons le virage sur la gauche, après le virage le chemin fait fourche prenons sur la gauche la route forestière du Trembe, passons un secteur dont le sol est très tourmenté fossés, trous. Au vu de la quantité, je me demande si c’est tout à fait naturel. Le secteur étant très humide, c’est peut être pour l’assécher. Durant la guerre de 1914, La foret de Sénart devait servir d’avant poste (en plus des forts protégeant Paris en proche banlieue Parisienne) pour bloquer l’avancée des Prussiens sur Paris. Ce sont peut être les restes des tranchées et des trous d’hommes. Par Nolwenn Cosson (@nolwenncosson) https://www.leparisien.fr/essonne-91/serie-les-tranchees-de-la-foret-de-senart-vestige-de-la-grande-guerre-30-10-2018-7931271.php Le 30 octobre 2018 à 18h33. Centenaire de la Grande guerre. l'armistice de la Première Guerre mondiale a été signé, le 11 novembre 1918. L'occasion de revenir sur le rôle de l'Essonne dans le conflit et sur ceux qui travaillent à ce que cela ne soit pas oublié.

En 1914, pour protéger Paris de l'invasion des troupes allemandes, des tranchées ont été érigées dans la forêt de Sénart, à cheval entre l'Essonne et la Seine-et-Marne, afin de créer deux lignes de défenses. Elles sont restées intactes durant des années sans que personne n'y prête attention. Réparties sur 4 km, elles sont pourtant d'importants vestiges de la Grande Guerre. La première longe la lisière de la forêt à partir d'Etiolles, passe par Tigery et remonte vers le nord jusqu'à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne). La seconde, coupant la forêt en deux, part de Champrosay, rejoint le carrefour de la Mare aux Biches à Draveil et aboutit à Epinay-sous-Sénart au bord de l'Yerres. « Ces tranchées, qui s'étalaient en tout sur 10 km, sont uniques en France. Avec celle de la forêt de Notre-Dame (NDLR : à cheval sur le Val-de-Marne et la Seine-et-Marne), ce sont les seules à avoir été construites en surélévation. Contrairement à toutes les autres, qui étaient creusées à 2 m de profondeur, celles-ci étaient à 2 m de haut. La nappe phréatique située juste en dessous ne leur a pas laissé le choix, sinon ils auraient été inondés. »

Photo pris sur internet

Sur les 10 km de tranchées construites lors de la Première Guerre mondiale dans la forêt de Sénart, à cheval sur l’Essonne et la Seine-et-Marne, seuls 4 km sont encore visibles aujourd’hui.

« Quand on parle de la Première Guerre mondiale, on pense plus à Verdun qu'à la forêt de Sénart » Si la majeure partie de ces structures a depuis totalement disparu au profit de l'urbanisation, la portion orientée nord-sud au niveau de Combs-la-Ville, entre Jarcy et la route de Paris à Genève, existe toujours à l'intérieur de la forêt.

« Elles ont été exceptionnellement conservées, se réjouit l'archéologue. Les plus belles sont à Combs, mais on en voit aussi à Tigery ou Quincy. Souvent, les promeneurs ne savent même pas ce que c'est. Quand on parle de la Première Guerre mondiale, on pense plus à Verdun qu'à la forêt de Sénart. »

Et pour cause, ces tranchées n'ont jamais servi. Les troupes allemandes se sont arrêtées à 20 km de Paris. Le site n'en perd pas pour autant sa valeur historique. « Nous aimerions y réaliser des fouilles, indique Guillaume Benaily. Plus de 240 000 hommes, des soldats âgés entre 39 et 45 ans, et 40 000 civils y ont travaillé. Il doit rester des traces de leur passage, des pelles, des pioches mais aussi des affaires personnelles que l'on pourrait mettre au jour. » En attendant, pour continuer à faire vivre l'histoire de ce site. La 3e compagnie de chasseurs forestiers, basée à la Faisanderie de Sénart, était employée en 1915 à la surveillance et à la bonne gestion de l’exploitation de la forêt située dans l’emprise du Camp retranché de Paris./J.C. Chausse.  Plus de renseignements sur www.onf.fr

L’histoir : Le plateau de Sénart ne fait pas partie des priorités du Camp Retranché de Paris. Cette zone, comprise entre les vallées de la Seine et de l'Yerres, constitue une trouée entre les plateaux du sud-ouest et de l'est de Paris sur lesquels sont concentrées les positions d'artillerie. Dans le plan de défense initial, la forêt de Sénart est considérée comme un obstacle suffisant pour interdire le passage d'une armée adverse. Aucune mesure n'est prévue pour défendre les positions de tir au nord de la forêt, sur les communes d'Ablon, Villeneuve-Saint-Georges, Crosne et Yerres. Suite à la première bataille de la Marne, le gouverneur militaire de Paris prend conscience de la faiblesse que constitue cet accès direct à la capitale : l'infanterie et l'artillerie allemandes ne feront aucun cas de cette forêt quadrillée de voies rectilignes et de chemins d'exploitation. Il charge alors son commandant du génie le général Hirschauer de combler cette lacune. Celui-ci se rend fin septembre 1914 sur place pour examiner les lieux et décide d'y créer spécifiquement le secteur de défense 5 bis. Le génie soumet au Gouverneur militaire de Paris un projet d'édification d'une double ligne de fortifications. La première ligne traverse la forêt, entre Champrosay et Épinay-sous-Sénart ; la seconde longe la lisière sud, partant de la Seine à Étiolles, passant par Tigery, Combs-la-Ville et rejoignant l'Yerres à Quincy-sous-Sénart. Après des repérages sur le terrain, seul le projet de la seconde ligne est retenu, car il a l'avantage d'inclure la forêt dans la zone arrière, et il pourra essentiellement être réalisé en terrain agricole, propice à l'implantation de tranchées d'infanterie et de leurs zones detir. Seule la moitié est de la ligne devra être implantée dans l'espace forestier, à cause de la proximité du rebord de plateau ; cela occasionnera d'indispensables déboisements en avant des tranchées, mais relativement limités. En tout, cette ligne de défense est prévue pour être tenue par 18compagnies d'infanterie, soit environ 3 500 hommes. Après des mois de mise au point, ce projet de défense n'est définitivement validé qu'en juillet 1915. Ce plan prévoit la réalisation d'une double ligne de fortifications. Les tranchées de Sénart sont parmi les dernières à être creusées pour finaliser le Camp Retranché de Paris. Les travaux ne sont mis en œuvre qu'à l'été 1915, après la réalisation de lignes défensives au nord-est de la capitale, notamment dans le nord de la Seine-et-Marne. Après avoir travaillé sur la ligne Lizy-sur-Ourcq - Melun, la 100e division d'infanterie territoriale arrive à pied au secteur 5 bis du Camp retranché de Paris le 8 août 1915. La moitié de l'effectif, soit les 5 000 hommes de la 200e brigade, prend en charge l'exécution des travaux ;dans les faits, le creusement des tranchées ne constitue qu'une part limitée de l'emploi du temps de ces soldats, essentiellement occupés par les exercices de tir, les remises de drapeaux, les travaux extérieurs et les permissions. Ils y œuvrent jusqu'au 26 août. À cette date, la 100e division reçoit l'ordre de partir au complet pour le front. Par la suite, seuls les travailleurs civils poursuivront les travaux : 1 300 d'entre eux sont présents dans le secteur 5 bis à la fin de l'été. Les différents travaux se poursuivent jusqu'à la mi-septembre ; au-delà, l'essentiel de l'activité de l'état-major du Camp Retranché de Paris est centré sur les convoyages de troupes et de matériel pour le front.

La conservation des vestiges en forêt de Sénart Cent ans après, le relief de ces structures est encore lisible, conservé par un couvert forestier qui a repris ses droits avant même la fin de la guerre. L'évolution foudroyante des armes et modes de combats pendant les années de guerre ont entraîné l'obsolescence rapide de ces dispositifs défensifs. Fin 1917, ils sont abandonnés, déjà endommagés par les hivers précédents, et les terrain agricoles sont rendus à leurs propriétaires. En forêt, les mesures prises pour assurer le retour des peuplements dans les secteurs de coupes stratégique ont très vite porté leurs fruits. À Sénart, les arbres ont poussé avant que les reliefs des structures n'aient disparu, et leurs racines en stabilisent aujourd'hui les vestiges. Des prospections archéologiques, ainsi que des modélisations en trois dimensions de la topographie du sol permettent d'en saisir l'excellent état de conservation assuré par la végétation. Ainsi, tout autour de la capitale, les forêts conservent les derniers vestiges de cet ultime chapitre du Camp retranché de Paris.

Archéologie de la Grande Guerre en forêt de Sénart ; C'est ainsi que des passionnés, aux côtés des archéologues de l'ONF, identifient les tranchées de la Grande Guerre à Sénart ; un long travail d'investigation est alors initié, joignant les études d'archives militaires, le recueil de mémoires locales et les reconnaissances de terrain. Chapitre après chapitre, le déroulement de la mise en place des défenses de la capitale est retracé, avec des détails étonnamment précis sur les unités qui y ont concrètement travaillé. C'est ainsi qu'à Sénart, on peut suivre date à date l'évolution des travaux de terrain, d'après le journal de marche et d'opérations de la 100e division d'infanterie territoriale, affectée sur place. Couplées aux cartes de planification des défenses par l'état-major du gouverneur militaire de Paris, et aux schémas techniques du génie, ces données fournissent une idée très précise des aménagements planifiés et effectués. L'étude des archives est d'un des deux aspects majeurs de l'enquête conduite à Sénart. Parallèlement, de nombreuses opérations sont menées sur le terrain. En premier lieu, des prospections pédestres permettent de ratisser les parcelles concernées. Elles mettent immédiatement en évidence la qualité de conservation des vestiges, et posent d'emblée une question majeure : pourquoi les tranchées et abris, qui auraient dû être totalement enterrées, se présentent-elles rehaussées de talus s'élevant encore sur plus d'un mètre ? La réalité du terrain vient ici compléter les informations issues des archives. Dans un sol où la nappe phréatique est quasiment affleurant, seule l'élévation de talus permet d'atteindre une profondeur réglementaire pour les structures d'infanterie. Je vous invite, si cela vous intéresse à consulter le document d’où provienne cet extraie il y montre des photos et des plans.] Laissons un chemin sur la droite, et un autre sur la gauche, au carrefour avec les (parcelles 36-42-43-1), prenons sur la droite la route forestière de Villeneuve. Passons le carrefour, (parcelle 37) poursuivons tout droit, nous trouvons de magnifiques chênes en bordure du chemin. Nous sommes sur un balisage bleu. Au carrefour de la Justice (Parcelle 38-45) nous prenons sur une dizaine de mètres le chemin d’Antin sur la droite, puis un sentier sur la gauche. Nous débouchons route de Champrosay, (piste cyclable) faisons un esse gauche droite au carrefour de Paris nous retrouvons le GRP. A ce carrefour prenons à droite la route de Villeneuve puis sur la gauche une piste cavalière traversant la parcelle 47, c’est également le GRP, et un balisage jaune et un rond rouge. Nous débouchons route du Grand Veneur, quittons le GRP et poursuivons sur la gauche la route du Grand Veneur, nous trouvons un panneau d’information espace entre Seine et Sénart, Val de Seine route de Randonnée. Le chemin est en sable de Fontainebleau bordée de fossés. Nous sommes sur un balisage cercle blanc et jaune que nous abandonnons dès le premier chemin. Au carrefour du Buisson de la Reine (parcelles 50-69-71-48) coupons une route bitumée, poursuivons en face. Nous arrivons au carrefour de la mare aux Canes, avec un rond point et une aire de pique-nique, (parcelle 70-71-72-96-94-93). Laissons sur la droite la route de la Diagonale (ancienne piste cyclable et  prenons sur la droite la route forestière du Beau chêne (piste cyclable avec du bitume ressent). Traversons le carrefour de la Mare au Diable (parcelle 99) ou nous trouvons un ancien parking. Quittons le bitume, longeons le parking, poursuivons le chemin, nous coupons le balisage jaune avec une information Sénart en quête d’un secret (sur la gauche nous apercevons les bâtiments de la faisanderie, poursuivons tout droit. Nous arrivons au carrefour de la Tour (parcelles 74-99-101-75). Laissons sur la gauche la route en stabilisé menant à la Faisanderie et prenons face à nous le petit chemin  herbeux d’Etiolles, (ressemble à un sentier), balisage rond blanc, rond rouge. Coupons la route bitumée menant à la Faisanderie, poursuivons en face (parcelle 102), longeons le grillage de l’ancienne Faisanderie,

[Commandé par le Frère de Louis XVI, comte de provence et Duc de Brunoy, à l’architecte Jean Chalgrin achevé en 1778, la Faisanderie de Sénart est une structure d'initiation à la forêt depuis 1970. En partenariat avec le conseil départemental de l’Essonne, l’ONF y propose des activités d’éducation à l’environnement destinées aux groupes scolaires. Les animateurs nature interviennent toute l’année sur des thèmes variés mettant en œuvre les programmes scolaires. Sous forme de circuits et d’ateliers participatifs, ils aident les enfants à découvrir la forêt et leur environnement. Un parc de sculpture regroupe 19 œuvres modernes et contemporaines d'artistes internationaux permettant à la faisanderie d'organiser des expositions, des projections et des visites. http://www1.onf.fr/activites_nature/++oid++cc9/@@display_leisure.html & https://sortir.grandparissud.fr/equipements/faisanderie-de-senart-1]

. Nous débouchons route des Champs de Sénart, formant Té avec le notre que nous prenons à droite, nous arrivons route de Quincy formant Té, que nous prenons à gauche. Route carrossable en lisière de la foret. Nous longeons la plaine de Sénart et apercevons de l’autre coté de la D 33 les toits du château du Petit Sénart [
Olga Spitzer
(1882-1971) née à Paris d’un père (Mr Wolfsohn) qui travaille dans les milieux financiers, Elle se marie en 1903 avec Arthur Spitzer d’origine hongroise qui très vite fonde sa banque. Mme Spitzer s’intéresse à une association «Le service de l’enfance en danger moral» où militent Henri Rollet juge pour enfants. Mme Spitzer s’investit en s’inspirant des établissements qu’elle a visités durant ses nombreux voyages à l’étranger. Elle contribue aux recherches cliniques et à la pratique du travail social et éducatif de l’association favorisant les formations et les réflexions. A la fin des années 20 (1920) il manque des institutions pour rééduquer les enfants en danger dans leur milieu familial ou social, manque de crédit en dehors des œuvres de bienfaisance. L’administration pénitentiaire n’a de moyens que pour la «pénitence» mais pas pour la prévoyance. Olga Spitzer est à la pointe du progrès quand elle pense ce type d’institution. Par le biais de ses relations et quelques fonds publics elle réalise son projet avec l’achat du château de Soulins. Vaste château entouré de jardin et de bois qui fait écho aux nouvelles conceptions du XIXè siècle: vie à la campagne pour les enfants en souffrance et travail de la terre pour les enfants difficiles conjugués à la mise en place de méthodes nouvelles: surveiller plutôt que punir. Le 1ermai 1929 le château de Soulins ouvrit ses portes à deux groupes d’enfants une école ménagère pour les filles et un groupe de garçons. Malgré des agrandissements en 1957 (achats de terrains) de nouveaux travaux sont à envisager en 1967 pour le respect des normes de sécurité ceux-ci s’avèrent trop importants; il est préférable de quitter les lieux pour un nouveau départ. Le château de Soulins sera la proie des démolisseurs et laissera place à une résidence Le Foyer de Soulins se transportera vers un nouveau lieu à l’orée de la forêt de Sénart. Des pavillons modernes seront construits autour du château de Tigery et ils pourront accueillir 8 groupes de 12 enfants de 8 à 14 ans encadrés par de nouvelles équipes et encore de nouvelles méthodes. Jusqu’au bout Olga Spitzer a accompagné les transformations de son projet. Lorsqu’elle disparaît en 1971 le Service Social de l’enfance deviendra en 1972 l’association Olga Spitzer, le Foyer de Soulins était devenu le petit Sénart. Vous trouverez toute la vie de cette Messène dans ;
http://eclerdesbosserons.com/wp-content/uploads/2016/06/Dun-ch%C3%A2teau-%C3%A0-lautre.pdf] Nous nous approchons de la D 33. Au carrefour aux Ceriés nous quittons la belle route empierrée bordant la départementale. Elle est actuellement (en 2021), sans issu, elle ne dessert que les pylônes électriques. Prenons à gauche la route d’Ormoy sur une centaine de mètres, puis à droite le chemin en stabilisé, longeant la D 33. Grimpons les escaliers menant au rond point de la Croix de Villeroy [L'aménagement du carrefour de la Croix de Villeroy consiste en la transformation du carrefour plan à feux actuel en échangeur, avec la RN6 au niveau du terrain naturel et la RD33 à plus de six mètres par rapport à celui-ci et la réalisation de deux giratoires sur la RD33 permettant le raccordement aux bretelles de la RN6. Il a pour objectifs prioritaires d'améliorer la sécurité des usagers au niveau de l'échangeur et de fluidifier le trafic à cette intersection, tout en préservant et valorisant le milieu naturel. Le coût de cette opération s'élève à 19,2 millions d'euros. http://www.enroute.ile-de-france.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/x_de_villeroy_v12a_1__cle611b12.pdf] Traversons le premier rond point, puis le second ou nous trouvons la croix. (J’ai connu l’ancien carrefour. Passage obligé pour me rendre sur la piste cyclable faisant le tour de la foret de Sénart. Je n’aimais pas. Le feu étant bien long.)  Le nom de Villeroy évoque un lieu de la forêt de Sénart. Un croisement de route important. On dit (sans preuve) que c’est Henri IV qui à fait élever cette croix afin de remercier son fidèle conseiller. Nicolas IV de Neuville, Seigneur de Villeroy. Marquis, puis 2e duc

de Villeroy et pair de France (de 1675 à 1694), né à Lyon le 7 avril 1644 et mort à Paris le 18 juillet 1730, est un militaire français. Il est élevé à la dignité de maréchal de France au printemps 1693. En cette occasion, Henri IV n’était pas fâcher de prouver, ainsi la bonne foi de sa conversion au catholicisme. La famille des Villeroy servit la royauté jusqu’au 28 avril 1794 ou le dernier seigneur fut jugé, condamné et guillotiné. La croix fut placé juste dans l’axe du Grand chemin de Bourgogne et le chemin de Corbeil à Quincy. On retrouve la présence de cette croix sur les cartes de 1750-1752 et que des rendez-vous de chasse eurent lieu en 1772. Au début du XIXè  la Croix à disparue, il ne restait que les quatre ormes encadrant la croix. C’est en 1820 que le marquis de Fragier rétablit la croix à sa place d’origine. En 1913, elle fut renversée par une automobile. Rebâtie, elle est à nouveau renversée en 1925. Renversée à nouveau en 1927, cette fois si elle fut reconstruite dans l’angle nord du carrefour. Extraie de l’histoire de la croix de Villeroy http://sahavy.free.fr/pdf/bmb27.pdf]. Restons sur la partie gauche de la route et descendons les quelques marches permettant de rejoindre la route (gravillonnée) des Uzelles, passons quelques mares, la parcelle est encore peuplée de beaux chênes. Nous sommes sur un balisage rond rouge. Nous débouchons route de la Tour de Ganne que nous prenons à gauche. Longue route toute droite, ou nous coupons les carrefours de l’Inspecteur, (ou nous quittons le balisage rond rouge), puis de Madame, ou nous retrouvons le GRP et un balisage jaune. Au carrefour d’Epinay, (Parcelle 185-170-171-186), nous quittons le GRP. Poursuivons le balisage jaune, nous arrivons au niveau du ru, le chemin s’élargie et nous trouvons un long muret en béton protégeant la buse du ru. Sur le muret le balisage jaune tourne sur la droite longe le ru en direction de la gare de Brunoy. Poursuivons tout droit sur quelques centaines de mètres le balisage rond blanc et rond rouge, puis le sentier balisé sur la gauche. Notre chemin longe l’avenue de Corbeil coupe la route d’Orléans. Poursuivons en face, balisage cercles jaune, rouge, et blanc, et le GRP. Nous rencontrons des sentiers qui ne sont pas sur la carte, quittons les balisages tournant sur la gauche, poursuivons tout droit en lisière de la foret. Nous arrivons au carrefour de la N 6. Faisons le crochet par le feu tricolore. Traversons la nationale au passage protégé. Remontons le bitume jusqu’au chemin Hersant, que nous prenons à droite. A la Fourche, abandonnons le GRP et la large route, prenons le sentier de droite, traversant la parcelle 132. (Attention, en son départ ce chemin peut être occupé… Ne soyons pas trop prude, n’y voyeur. Passons notre chemin en regardant droit devant soit. Ou faite le tour par le sentier (balisé) se trouvant un peu plus haut. Il n’y avait personne lors de mon passage.) Traversons la parcelle, longeons une mare, coupons la route bitumée au niveau du parking que nous longeons, nous retrouvons le GRP dans la parcelle 131 débouchons sur la route bitumée de la Diagonale que nous prenons à droite jusqu’à notre parking.

 




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