Aujourd'hui nous partons en Auvergne dans le Puy de Dôme, dans la ville du Mont Dore
Un
petit séjour dans le Puy de Dôme en hiver ma fait redécouvrir ses magnifiques
paysages. J’ai essayé de réaliser les promenades en utilisant uniquement des
chemins balisés été comme hiver. Cet hiver 2021, nous avions espoirs d’avoir de
la neige, il en est tombé en grande quantité, trop tôt pour nous. Nos vacances
étant début mars. Deux semaines avant notre arrivée, la pluie à lessivé la
neige. Il ne reste que quelques plaques par-ci, par-là.
Je
vous propose une balade qui n’est pas inédite, vous trouverez un bon nombre de
traces sur internet. J’ai essayé de me distingué en suivant un ruisseau,
pensant remonter jusqu’à la cascade. Je n’ai réussi qu’à me mouiller les pieds,
à me salir en prenant quelques risques à remonter une paroi terreuse en
essayant de ne pas déchirer mes vêtements sur les barbelés.
Les Cascades,
du Saut du Loup, de Queureuilh, et du Rossignolet.
Cet
ensemble de cascades alimentent le ruisseau de l'Enfer, affluent de la Dordogne
en aval de la station. Elles se situent, comme la Grande cascade, sur le
versant oriental de la vallée du Mont-Dore. (balisage vert) compter en 5h30 et
14 km
Carte Open Street Trace GPS & Topo sans Commentaires Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b346778 ou b261359
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Mars 2021
Km Temps
Arret V/d V/g
Dénivelé
10 2h10
0h15 4,7 4,2
456 +
Mont
départ se fait du Mont Dore [Station thermale et de
sports d’hiver, le Mont-Dore est situé dans la vallée de la Dordogne au cœur du
massif du Sancy dominé par le Puy de Sancy qui culmine à 1886m. Le Mont-Dore
s’affirme également comme station touristique. En effet, les
curistes et les skieurs sont désormais rejoints par les amoureux de la nature,
d’une montagne accessible particulièrement bien aménagée, d’un patrimoine riche
et varié, de traditions authentiques que la commune a su préserver et mettre en
évidence. Située à une
altitude de 1 050 m. Sur les flancs du puy de Sancy, deux torrents, la Dore (à ne pas confondre avec la Dore, affluent de l'Allier) et la Dogne se
rejoignent pour former la Dordogne. Au cours de la période
révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le
nom de Les Bains-du-Montdor. La ville se nomme Boains en occitan auvergnat. La
ville est connue essentiellement comme station
thermale. Les Celtes puis les Romains utilisaient déjà les eaux des monts d'Auvergne pour leurs propriétés sur la santé. Au Moyen Âge,
cette pratique a tendance à disparaître sauf justement au Mont-Dore où l'on continue à soigner les affections pulmonaires et rhumatismal.
L'accès était
alors gratuit et la fréquentation très populaire. Au XIXe siècle,
le capitalisme naissant commence à s'intéresser à cette richesse naturelle et
les stations thermales comme La
Bourboule et le Mont-Dore vont se développer surtout à
partir de 1830 ; commenceront alors à se créer des casinos, des
hôtels, autour des établissements de soins. Les eaux sont les plus siliceuses de
France, elles sont aussi chargées de gaz et d'acide
carboniques, leur température est comprise entre 38 et
44 °C. On y soigne l'asthme, les affections respiratoires et les rhumatismes. Sont
également traitées les sinusites et autres affections nasales telles que les polyposes naso-sinusiennes. Parmi les curistes célèbres qui ont fréquenté les eaux du Mont-Dore,
citons : Madame de Sévigné, le marquis de Mirabeau (père du fameux orateur), Alfred
de Musset, Charles
Nodier, Honoré de Balzac, Anatole
France, Marie de
Hohenzollern-Sigmaringen (mère du roi des Belges
Albert Ier), Marie de Saxe-Cobourg-Gotha (reine de Roumanie), Marcel Proust, Marie Bashkirtseff, Georges Clemenceau, le maréchal Jean de Lattre de Tassigny,
Paul
Bourget, Francine Bloch… De plus, deux princesses de sang royal français firent des séjours au
Mont-Dore dans les premières années du XIXe siècle :
la duchesse d'Angoulême, fille de Louis
XVI et de Marie-Antoinette, et la duchesse de Berry, belle-fille du roi Charles X. Ces deux dernières possèdent une rue dans la station. Tout comme George Sand qui
suivit une dizaine de cures à la fin de sa vie. Celle-ci écrivit un de ses
romans, Jean de la Roche, en prenant comme sujet la station du
Mont-Dore. De son côté, Anatole
France publia Jocaste dont l'action se situe également au Mont-Dore et dans les environs.
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Nous partons de la petite place avec son kiosque sur
le coté de l’établissement thermale, rue de Rigny. Descendons la rue et passons
devant les Thermes. [La construction des thermes du
Mont-Dore, de 1817 à 1823, est confiée à l'architecte Louis-Charles Ledru. De style néo-byzantin, ils sont agrandis et modernisés depuis. La
décoration intérieure comporte de multiples références à l'architecture
romaine, byzantine et à l'art roman auvergnat. Ils sont considérés comme les
plus vastes d'Europe. Le hall des Sources (dont la charpente métallique est due
à Gustave Eiffel) et la salle des pas perdus du premier étage sont les deux merveilles à
visiter. Le peintre Roger
Forissier y réalise en 1975 une peinture murale
inaugurée par le président Valéry
Giscard d'Estaing. Chaque mois de février
a lieu, en ses murs, le SAFE (Salon d'Art Fantastique Européen), où exposent
des peintres de renommée internationale issus du mouvement dalinien. Wikipédia]. Sur la gauche la place du Panthéon à l’angle d’une rue
un bel immeuble avec une toiture en dôme [Le Palace
Sarciron, aujourd’hui résidence privée, face aux thermes, est l'un des derniers
témoins muets de l'époque florissante du thermalisme montdorien. Œuvre de
l'architecte clermontois Louis Jarrier, il ouvrit ses portes en juin 1907. Fréquenté par le gotha
européen, les princes d'Asie, les grandes familles d'industriels et banquiers
et les artistes, il était doté de 300 chambres et suites où travaillaient plus
de 200 employés. Le Sarciron fut longtemps considéré comme l'un des cinq plus
grands palaces de France jusqu'à sa fermeture en 1953. Wikipédia]. Descendons
sur la gauche la rue Capitaine Chazotte pour nous rendre à l’église
[L'église Saint-Pardoux, imaginée par l'architecte Aymon Gilbert Mallay en 1852, inaugurée en 1855 et agrandie en 1886, présente un mélange de
styles néo-gothique et néo-roman. Cette église est classée "hors
normes". Son entrée est située plein Nord et non pas à l'Est comme
traditionnellement, et elle n'est pas construite en forme de croix. Elle date
de la fin du XIXe siècle. Wikipédia].
Revenons dans la rue principale et poursuivons notre descente, la rue fait
fourche laissons la D 996 (avenue du général Leclerc)
direction Clermont
Issoire, St. Nectaire, sur la droite, poursuivons la D 996 qui descente. Face à
nous le Puys Gros. Poursuivons notre descente jusqu’à la rue Jean Blanc que
nous prenons à droite. Cette petite rue sur la droite est facilement repérable
par son immeuble se terminant en pointe tronquée. La rue grimpe légèrement,
nous arrivons à l’entrée du cimetière que nous laissons sur la gauche, montons
sur une cinquantaine de mètres la rue, quittons le bitume et prenons le chemin
avec la pancarte sans issu longeant le cimetière. Nous sommes en foret, à flanc
de montagne entre les deux branches de la départementale. Le chemin fait
fourche, nous prenons plutôt à droite, le chemin est un peu moins marqué au
sol, on se dirige vers un petit mur de pierres entouré de grillage. Nous sommes
dans un bois de sapins, attention par temps de neige ou de pluie certain
passage sont un peu en dévers et l’on risque de glisser. Notre chemin débouche
sur un autre formant Té
avec des escaliers que nous prenons à gauche, c’est le
GR 4 E. Nous débouchons dans le hameau de Queureuilh chemin (rue) des
Monteyroux, que nous prenons à droite, (GR 4 E et balisage vert) cette rue
aboutit route des cascades que nous prenons à droite, laissons à la fourche la
rue (chemin) des Noisettes sur la gauche, puis un peu plus haut l’accès au
camping. Poursuivons notre grimpette, la rue fait un large virage, nous traversons
le hameau de Prends Toi Garde. Nous arrivons devant un grand parking et le
cimetière. Prenons la route de droite en direction des cascades, elle est bordée
d’un fossé ou il y coule un fort ruisseau (du moins à la fonte des neiges). Longeons
le parking, puis le cimetière (GR 4 E et balisage vert). Le chemin s’élève
doucement, puis fait fourche, sur la gauche nous laissons la direction de la
cascade du Rossignolet et du col de la Croix Morand, poursuivons par le chemin
de droite, en direction du col de la Croix Morand à 4km et la cascade de
Queureuilh à 400m. Le chemin grimpe toujours, fait fourche. Sur la gauche le
chemin menant à la cascade du Queureuilh et le GR 4 E. Laissons cette dernière
et poursuivons tout droite pour nous rendre à la cascade du saut du Loup situé
à 800m, la dernière cascade des trois que nous devons faire aujourd’hui. Le
chemin s’élève un peu plus pentu, et devient très difficile, le pourcentage sur
un cours passage s’élève subitement, les cailloux affleurent. Nous arrivons sur
une fourche, laissez la branche de gauche se
dirigeant vers la rivière, il est
en cul de sac (même si l’on force le passage). L’on débouche sur un plateau le
long d’une prairie, on aperçoit la ferme des Merderas, puis des clôtures ou
nous y trouvons des moutons nez noir du Valais. [race
ovine suisse, originaire du canton du Valais et élevée à deux fins, pour la laine et pour la chair. Les premières mentions de la race remontent à 1400.
Elle a été officiellement reconnue en 1962. Il descendrait du mouton de Vispertal (Viège), aujourd'hui disparu. mouton blanc à la face noire. Cette couleur
noire se retrouve au milieu de la tête, du nez au contour des yeux. Les
oreilles sont noires. Elle est également visible aux chevilles, genoux parfois
sur la queue, dans ce cas uniquement pour les brebis. Elle a les sabots noirs.
Les deux sexes ont des cornes hélicoïdales ou en spirale. Sa laine est longue
et fort épaisse aussi bien sur
la tête que sur le corps et les pattes. Il
s'agit d'un mouton plutôt grand et robuste au physique symétrique et
harmonieux. À partir de deux ans, les brebis pèsent entre 70 et 90 kilogrammes
et les béliers entre 80 et 125 kilogrammes et toisent en moyenne entre 75 et 83
centimètres, tandis que les brebis mesurent entre 72 et 78 centimètres.
Wikipédia]. Il me semble également
qu’il y est des alpagas mais c’est peut êtres les moutons à nez noir, manque de
chance j’ai pris en photo le seul tout noir qui était proche de la clôture.
Le chemin contourne les enclos tracés à l’équerres, puis débouche sur la route
menant à la ferme ‘’les Merderas’’. Dans le sens de la monté, je n’ai pas vu,
par manque d’informations le sentier nous évitant de longer la route. Situé
dans une prairie en bordure de la D 996 en extrémité d’un parking ou je n’ai vu
personne. Je débouche sur la départementale, poursuis ma grimpette, c’est la
partie la moins plaisante de ce parcours été comme hiver, mais peut être plus
l’été, cette route draine toute les voitures des touristes désirant se rendre
au lac Guéry et au Col de la Croix Morand, but de promenades mais surtout permet
de se rendre sur la face Sud du Sancy et la vallée de Chaudefour. C’est un peu
moins galère si l’on passe par le chemin dans la prairie. Par la route nous
trouvons des voitures stationnées sur le bas coté et nous
sommes obligés de
marcher sur le bitume. Dans un coude de la route, nous trouvons un petit parapet,
protégé par une barrière au dessus d’un petit pont permettant au ruisseau de
passer sous la route, traversons la départementale et prenons sur la droite le
chemin en stabilisé longeant la rivière et permettant de rejoindre la cascade
du Saut du Loup. [Cette cascade est alimentée par
l’un des ruisseaux du Puy de l’Angle, qui se coupe en deux avant de franchir
une ancienne coulée de lave. Deux chutes d’eau d’une hauteur d’environ 20m,
sont ainsi formées. Il est à noter que la présence d’eau est aléatoire,
notamment l’été. Cette cascade prend toute sa splendeur en hiver (par temps de
gel), wikipédia.] Revenons sur nos pas, traversons la route descendons
sur une cinquantaine de mètres le bitume et
le petit espace servant de parking,
nous trouvons sur la droite un sentier entre les arbres, débouchant dans une
prairie, puis sur le parking. Reprenons notre chemin contournant les prairies
de l’élevage du mouton à nez noir. Attention la descente est aussi difficile
que la monté, voir plus glissante. Cette fois ci nous prenons le chemin de
droite menant à la cascade de Quereuilh (GR 4 E). [Elle tire son nom du quartier situé au nord de la ville,
sur la route de Murat-le-Quaire. Elle est constituée des eaux qui viennent de la cascade du Saut du
Loup, auxquelles se sont réunies celles d'un ruisseau descendu du puy du
Barbier. La hauteur de sa chute est d'environ 20 m ; la paroi
rocheuse derrière la chute est bien verticale. Le ruisseau qui a passé la
cascade du Queureuilh va rejoindre le ruisseau de l'Enfer. Wikipédia].
Poursuivons le chemin descendant le long du ruisseau, traversons ce dernier sur
un petit pont. Laissons dans une sorte de clairière pouvant servir de parking
le GR 4 E partant sur la droite, et prenons la route sur la gauche en direction
du Rosignolet. A la fourche suivante prenons à droite le chemin menant à la
cascade du Rossignolet à 200 m le chemin fait fourche je prends à droite, le
chemin menant aux aménagements permettant de voir le haut de la cascade. Faisons
le tour nous redescendons de l’autre coté, des petits ponts jetés au dessus des
petits ruisseaux permettent de
rejoindre le chemin au pied de la cascade. [L'eau dévale d'une hauteur de 7 m sur une pente oblique
faite de cinérite (cendres volcaniques conglomérées). La cascade se déploie en éventail, dans un cadre boisé. La cascade se trouve sur un ruisseau descendant
des pentes du puy de la Tache et du puy de Monne, qui rejoint ensuite le
ruisseau de l'Enfer. Wikipédia]. Regagnons la route par le chemin longeant le
ruisseau, reprenons notre large route bitumée sur la droite. Nous retrouvons le
GR 4 E. Nous arrivons au cimetière, reprenons la route traversant le hameau du
Prends Toi Garde, poursuivons notre descente. Laissons le GR 4 E partir sur la
gauche par la rue des Monteyroux, poursuivons notre descente par la route des
cascades, débouchant sur la D 996 (avenue de la Bourboule, qui deviendra un
peut plus haut, avenue des Belges). Nous remontons cette rue jusqu’au centre
ville.
Quelques photos en suppléments
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Monté au saut du loup
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