dimanche 2 juillet 2023

Petite Promenade N° 140 en Auvergne : Autour du Mont Dore ; Les Cascades, du Saut du Loup, de Queureuilh, et du Rossignolet.

Un petit séjour dans le Puy de Dôme en hiver ma fait redécouvrir ses magnifiques paysages. J’ai essayé de réaliser les promenades en utilisant uniquement des chemins balisés été comme hiver. Cet hiver 2021, nous avions espoirs d’avoir de la neige, il en est tombé en grande quantité, trop tôt pour nous. Nos vacances étant début mars. Deux semaines avant notre arrivée, la pluie à lessivé la neige. Il ne reste que quelques plaques par-ci, par-là.

Je vous propose une balade qui n’est pas inédite, vous trouverez un bon nombre de traces sur internet. J’ai essayé de me distingué en suivant un ruisseau, pensant remonter jusqu’à la cascade. Je n’ai réussi qu’à me mouiller les pieds, à me salir en prenant quelques risques à remonter une paroi terreuse en essayant de ne pas déchirer mes vêtements sur les barbelés.    

 Les Cascades, du Saut du Loup, de Queureuilh, et du Rossignolet. 

 Cet ensemble de cascades alimentent le ruisseau de l'Enfer, affluent de la Dordogne en aval de la station. Elles se situent, comme la Grande cascade, sur le versant oriental de la vallée du Mont-Dore. (balisage vert) compter en 5h30 et 14 km

Carte IGN            Trace GPS & Topo sans Commentaires             Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346778

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Mars 2021  

 Km    Temps   Arret    V/d    V/g    Dénivelé

10      2h10      0h15    4,7     4,2       456 +

  Mont départ se fait du Mont Dore [Station thermale et de sports d’hiver, le Mont-Dore est situé dans la vallée de la Dordogne au cœur du massif du Sancy dominé par le Puy de Sancy qui culmine à 1886m. Le Mont-Dore s’affirme également comme station touristique. En effet, les curistes et les skieurs sont désormais rejoints par les amoureux de la nature, d’une montagne accessible particulièrement bien aménagée, d’un patrimoine riche et varié, de traditions authentiques que la commune a su préserver et mettre en évidence. Située à une altitude de 1 050 m. Sur les flancs du puy de Sancy, deux torrents, la Dore (à ne pas confondre avec la Dore, affluent de l'Allier) et la Dogne se rejoignent pour former la Dordogne. Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Les Bains-du-Montdor. La ville se nomme Boains en occitan auvergnat. La ville est connue essentiellement comme station thermale. Les Celtes puis les Romains utilisaient déjà les eaux des monts d'Auvergne pour leurs propriétés sur la santé. Au Moyen Âge, cette pratique a tendance à disparaître sauf justement au Mont-Dore où l'on continue à soigner les affections pulmonaires et rhumatismal.L'accès était alors gratuit et la fréquentation très populaire. Au XIXe siècle, le capitalisme naissant commence à s'intéresser à cette richesse naturelle et les stations thermales comme La Bourboule et le Mont-Dore vont se développer surtout à partir de 1830 ; commenceront alors à se créer des casinos, des hôtels, autour des établissements de soins. Les eaux sont les plus siliceuses de France, elles sont aussi chargées de gaz et d'acide carboniques, leur température est comprise entre 38 et 44 °C. On y soigne l'asthme, les affections respiratoires et les rhumatismes. Sont également traitées les sinusites et autres affections nasales telles que les polyposes naso-sinusiennes. Parmi les curistes célèbres qui ont fréquenté les eaux du Mont-Dore, citons : Madame de Sévigné, le marquis de Mirabeau (père du fameux orateur), Alfred de Musset, Charles Nodier, Honoré de Balzac, Anatole France, Marie de Hohenzollern-Sigmaringen (mère du roi des Belges Albert Ier), Marie de Saxe-Cobourg-Gotha (reine de Roumanie), Marcel Proust, Marie Bashkirtseff, Georges Clemenceau, le maréchal Jean de Lattre de Tassigny, Paul Bourget, Francine Bloch… De plus, deux princesses de sang royal français firent des séjours au Mont-Dore dans les premières années du XIXe siècle : la duchesse d'Angoulême, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, et la duchesse de Berry, belle-fille du roi Charles X. Ces deux dernières possèdent une rue dans la station. Tout comme George Sand qui suivit une dizaine de cures à la fin de sa vie. Celle-ci écrivit un de ses romans, Jean de la Roche, en prenant comme sujet la station du Mont-Dore. De son côté, Anatole France publia Jocaste dont l'action se situe également au Mont-Dore et dans les environs. Wikipédia]

Nous partons de la petite place avec son kiosque sur le coté de l’établissement thermale, rue de Rigny. Descendons la rue et passons devant les Thermes. [La construction des thermes du Mont-Dore, de 1817 à 1823, est confiée à l'architecte Louis-Charles Ledru. De style néo-byzantin, ils sont agrandis et modernisés depuis. La décoration intérieure comporte de multiples références à l'architecture romaine, byzantine et à l'art roman auvergnat. Ils sont considérés comme les plus vastes d'Europe. Le hall des Sources (dont la charpente métallique est due à Gustave Eiffel) et la salle des pas perdus du premier étage sont les deux merveilles à visiter. Le peintre Roger Forissier y réalise en 1975 une peinture murale inaugurée par le président Valéry Giscard d'Estaing. Chaque mois de février a lieu, en ses murs, le SAFE (Salon d'Art Fantastique Européen), où exposent des peintres de renommée internationale issus du mouvement dalinien. Wikipédia].
Sur la gauche la place du Panthéon à l’angle d’une rue un bel immeuble avec une toiture en dôme [Le Palace Sarciron, aujourd’hui résidence privée, face aux thermes, est l'un des derniers témoins muets de l'époque florissante du thermalisme montdorien. Œuvre de l'architecte clermontois Louis Jarrier, il ouvrit ses portes en juin 1907. Fréquenté par le gotha européen, les princes d'Asie, les grandes familles d'industriels et banquiers et les artistes, il était doté de 300 chambres et suites où travaillaient plus de 200 employés. Le Sarciron fut longtemps considéré comme l'un des cinq plus grands palaces de France jusqu'à sa fermeture en 1953. Wikipédia]. Descendons sur la gauche la rue Capitaine Chazotte pour nous rendre à l’église [L'église Saint-Pardoux, imaginée par l'architecte Aymon Gilbert Mallay en 1852, inaugurée en 1855 et agrandie en 1886, présente un mélange de styles néo-gothique et néo-roman. Cette église est classée "hors normes". Son entrée est située plein Nord et non pas à l'Est comme traditionnellement, et elle n'est pas construite en forme de croix. Elle date de la fin du XIXe siècle. Wikipédia]. Revenons dans la rue principale et poursuivons notre descente, la rue fait fourche laissons la D 996 (avenue du général Leclerc) direction Clermont Issoire, St. Nectaire, sur la droite, poursuivons la D 996 qui descente. Face à nous le Puys Gros. Poursuivons notre descente jusqu’à la rue Jean Blanc que nous prenons à droite. Cette petite rue sur la droite est facilement repérable par son immeuble se terminant en pointe tronquée. La rue grimpe légèrement, nous arrivons à l’entrée du cimetière que nous laissons sur la gauche, montons sur une cinquantaine de mètres la rue, quittons le bitume et prenons le chemin avec la pancarte sans issu longeant le cimetière. Nous sommes en foret, à flanc de montagne entre les deux branches de la départementale. Le chemin fait fourche, nous prenons plutôt à droite, le chemin est un peu moins marqué au sol, on se dirige vers un petit mur de pierres entouré de grillage. Nous sommes dans un bois de sapins, attention par temps de neige ou de pluie certain passage sont un peu en dévers et l’on risque de glisser. Notre chemin débouche sur un autre formant Té avec des escaliers que nous prenons à gauche, c’est le GR 4 E. Nous débouchons dans le hameau de Queureuilh chemin (rue) des Monteyroux, que nous prenons à droite, (GR 4 E et balisage vert) cette rue aboutit route des cascades que nous prenons à droite, laissons à la fourche la rue (chemin) des Noisettes sur la gauche, puis un peu plus haut l’accès au camping. Poursuivons notre grimpette, la rue fait un large virage, nous traversons le hameau de Prends Toi Garde. Nous arrivons devant un grand parking et le cimetière. Prenons la route de droite en direction des cascades, elle est bordée d’un fossé ou il y coule un fort ruisseau (du moins à la fonte des neiges). Longeons le parking, puis le cimetière (GR 4 E et balisage vert). Le chemin s’élève doucement, puis fait fourche, sur la gauche nous laissons la direction de la cascade du Rossignolet et du col de la Croix Morand, poursuivons par le chemin de droite, en direction du col de la Croix Morand à 4km et la cascade de Queureuilh à 400m. Le chemin grimpe toujours, fait fourche. Sur la gauche le chemin menant à la cascade du Queureuilh et le GR 4 E. Laissons cette dernière et poursuivons tout droite pour nous rendre à la cascade du saut du Loup situé à 800m, la dernière cascade des trois que nous devons faire aujourd’hui. Le chemin s’élève un peu plus pentu, et devient très difficile, le pourcentage sur un cours passage s’élève subitement, les cailloux affleurent. Nous arrivons sur une fourche, laissez la branche de gauche se dirigeant vers la rivière, il est en cul de sac (même si l’on force le passage). L’on débouche sur un plateau le long d’une prairie, on aperçoit la ferme des Merderas, puis des clôtures ou nous y trouvons des moutons nez noir du Valais. [race ovine suisse, originaire du canton du Valais et élevée à deux fins, pour la laine et pour la chair. Les premières mentions de la race remontent à 1400. Elle a été officiellement reconnue en 1962. Il descendrait du mouton de Vispertal (Viège), aujourd'hui disparu.  mouton blanc à la face noire. Cette couleur noire se retrouve au milieu de la tête, du nez au contour des yeux. Les oreilles sont noires. Elle est également visible aux chevilles, genoux parfois sur la queue, dans ce cas uniquement pour les brebis. Elle a les sabots noirs. Les deux sexes ont des cornes hélicoïdales ou en spirale. Sa laine est longue et fort épaisse aussi bien sur la tête que sur le corps et les pattes. Il s'agit d'un mouton plutôt grand et robuste au physique symétrique et harmonieux. À partir de deux ans, les brebis pèsent entre 70 et 90 kilogrammes et les béliers entre 80 et 125 kilogrammes et toisent en moyenne entre 75 et 83 centimètres, tandis que les brebis mesurent entre 72 et 78 centimètres. Wikipédia]. Il me semble également qu’il y est des alpagas mais c’est peut êtres les moutons à nez noir, manque de chance j’ai pris en photo le seul tout noir qui était proche de la clôture. Le chemin contourne les enclos tracés à l’équerres, puis débouche sur la route menant à la ferme ‘’les Merderas’’. Dans le sens de la monté, je n’ai pas vu, par manque d’informations le sentier nous évitant de longer la route. Situé dans une prairie en bordure de la D 996 en extrémité d’un parking ou je n’ai vu personne. Je débouche sur la départementale, poursuis ma grimpette, c’est la partie la moins plaisante de ce parcours été comme hiver, mais peut être plus l’été, cette route draine toute les voitures des touristes désirant se rendre au lac Guéry et au Col de la Croix Morand, but de promenades mais surtout permet de se rendre sur la face Sud du Sancy et la vallée de Chaudefour. C’est un peu moins galère si l’on passe par le chemin dans la prairie. Par la route nous trouvons des voitures stationnées sur le bas coté et nous sommes obligés de marcher sur le bitume. Dans un coude de la route, nous trouvons un petit parapet, protégé par une barrière au dessus d’un petit pont permettant au ruisseau de passer sous la route, traversons la départementale et prenons sur la droite le chemin en stabilisé longeant la rivière et permettant de rejoindre la cascade du Saut du Loup. [Cette cascade est alimentée par l’un des ruisseaux du Puy de l’Angle, qui se coupe en deux avant de franchir une ancienne coulée de lave. Deux chutes d’eau d’une hauteur d’environ 20m, sont ainsi formées. Il est à noter que la présence d’eau est aléatoire, notamment l’été. Cette cascade prend toute sa splendeur en hiver (par temps de gel), wikipédia.] Revenons sur nos pas, traversons la route descendons sur une cinquantaine de mètres le bitume et le petit espace servant de parking, nous trouvons sur la droite un sentier entre les arbres, débouchant dans une prairie, puis sur le parking. Reprenons notre chemin contournant les prairies de l’élevage du mouton à nez noir. Attention la descente est aussi difficile que la monté, voir plus glissante. Cette fois ci nous prenons le chemin de droite menant à la cascade de Quereuilh (GR 4 E). [Elle tire son nom du quartier situé au nord de la ville, sur la route de Murat-le-Quaire. Elle est constituée des eaux qui viennent de la cascade du Saut du Loup, auxquelles se sont réunies celles d'un ruisseau descendu du puy du Barbier. La hauteur de sa chute est d'environ 20 m ; la paroi rocheuse derrière la chute est bien verticale. Le ruisseau qui a passé la cascade du Queureuilh va rejoindre le ruisseau de l'Enfer. Wikipédia]. Poursuivons le chemin descendant le long du ruisseau, traversons ce dernier sur un petit pont. Laissons dans une sorte de clairière pouvant servir de parking le GR 4 E partant sur la droite, et prenons la route sur la gauche en direction du Rosignolet. A la fourche suivante prenons à droite le chemin menant à la cascade du Rossignolet à 200 m le chemin fait fourche je prends à droite, le chemin menant aux aménagements permettant de voir le haut de la cascade. Faisons le tour nous redescendons de l’autre coté, des petits ponts jetés au dessus des petits ruisseaux permettent de rejoindre le chemin au pied de la cascade. [L'eau dévale d'une hauteur de 7 m sur une pente oblique faite de cinérite (cendres volcaniques conglomérées). La cascade se déploie en éventail, dans un cadre boisé. La cascade se trouve sur un ruisseau descendant des pentes du puy de la Tache et du puy de Monne, qui rejoint ensuite le ruisseau de l'Enfer. Wikipédia]. Regagnons la route par le chemin longeant le ruisseau, reprenons notre large route bitumée sur la droite. Nous retrouvons le GR 4 E. Nous arrivons au cimetière, reprenons la route traversant le hameau du Prends Toi Garde, poursuivons notre descente. Laissons le GR 4 E partir sur la gauche par la rue des Monteyroux, poursuivons notre descente par la route des cascades, débouchant sur la D 996 (avenue de la Bourboule, qui deviendra un peut plus haut, avenue des Belges). Nous remontons cette rue jusqu’au centre ville.

 

 

 Quelques photos en suppléments


Monté au saut du loup

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

      

 

                   

 




Mes autres PetitesPromenades

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire