samedi 2 sept 2023
Carte IGN Trace GPS & Topo sans commentaires Trace Randogps
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Km temps arrêt vd vg dénivelé
Longue journée avec le tour de l'île Bernard et l'île Esneau nous avons l'impression de ne pas avancer. C'est également un chemin peu facile à flanc de falaise sur de la Roche, beaucoup marches.
Hier, je n'ai pas eu le temps de me rendre à la chapelle, aujourd'hui je fais mon départ de ce point, malheureusement à cette heure matinale la chapelle est fermée [la
chapelle est dédiée aux marins parcourant les bancs de
Terre-Neuve, elle a été le décor de plusieurs scènes du film "Entre
terre et mer". Cette chapelle fut construite en 1869, à l'emplacement même où trois autres chapelles l'avait précédées.
L'origine de la plus ancienne remonterait au 10ème siècle. http://docarmor.free.fr/valarmor/valest/dugmein1.htm]. Nous descendons par le balisage jaune et retrouvons le GR à
l'entrée du parking. Le sentier prend naissance à l'extrémité Ouest de la plage de sable fin, au niveau de la cassure de la route entre la partie plate et la partie montante, il monte vers un belvédère envahi de ronces et
d'ajoncs, bordant une petite plaine herbue d'où la vue embrasse un panorama à 180 degrés. De multiples sentiers parcourent la lande. Hier ce que j'avais pris pour une
seconde chapelle c'est un corps de garde. On le voit mal nous passons en
dessous. [Cette ancien abri de douanier datant de la fin du 17ème
siècle, rehaussé d'une sorte de clocher. C'est en réalité une tour de guet, accessible par un petit escalier extérieur, d'où l'on
surplombe la baie se dessinant à l'Est. De cet endroit, il permet de surveiller la mer et la côte allant de
la Pointe du Nid jusqu'à la Pointe du Grouin.
Les pins qui dominent désormais la falaise n'existaient sans doute pas à
l'époque où il fut construit. La vue
portait alors également vers la Pointe du Meinga, où un autre abri fut
construit. http://docarmor.free.fr/valarmor/valest/dugmein1.htm]. En nous retournant nous avons une dernière vue sur l'anse du verger. Nous faisons notre première
pointe ; les Daules, ensuite nous passons la plage du petit port, elle aussi coincé entre deux pointes. Nous
arrivons pointe du nid, chemin peu facile mais des paysages à couper le souffle,
falaises découpées, falaises abrupts, petites îles. Nous aboutissons dans le pays de
Saint-Coulomb. Un village dans les terres fondé par un moine, Colomban, qui débarqua d'Irlande
en l'an 580 et fondit ici une petite paroisse. Nous arrivons à l'anse Du Guesclin, que borde un superbe croissant de sable blond. la plage du même nom, est un des fleurons
naturels de la petite cité. Au Sud, les dunes qui abritent la plage, sont une terre de prédilection pour le panicaut
maritime particulièrement abondant à cet endroit. A l'Est de la plage, [le fort Du Guesclin construit sur les vestiges
d'une ancienne forteresse, s'isole sur son
île dès que la marée monte. Son origine est fort ancienne et vient du
nom du constructeur du premier édifice :
Bertrand Du Guesclin, aïeul du chef de guerre qui portait le même nom.
La première forteresse, édifiée en 1160 et
occupée par la famille pendant 3 générations, changea de propriétaire en
août 1234 où le roi Louis l'attribua à
Henry d'Avaugour. La famille Du Guesclin s'installa au château du
Plessis-Bertrand, dans les terres de
Saint-Coulomb, dont la construction s'étala de 1247 à 1259. La
forteresse édifiée à l'origine sur l'île se dégrada
au cours des ans pour finir par être démantelée puis rasée. Sur la base
des systèmes défensifs dessinés par Vauban, encore lui, le fort actuel
fut construit en 1758 afin de défendre la côte contre les attaques
anglaises. Il est démilitarisé depuis bien longtemps et désormais occupé
par de paisibles résidents. http://docarmor.free.fr/valarmor/valest/dugmein1.htm]. Après les parkings nous reprenons notre sentier
peut facile sur le flanc de la falaise au dessus le l'anse Margot, jusqu'à la pointe des Grands Nez, Vous passerez près
d'un ancien abri de douanier occupé depuis plusieurs années par un ermite ... Ne le dérangez pas : enfermé dans sa
solitude, il n'apprécie sans doute que le bruit du ressac roulant sur les galets de la petite crique qu'il surplombe
et craint la faune bruyante et parfois trop curieuse des visiteurs de passage. (Terme gentillet pour ne pas dire un sans abri). Après la belle plage nous regrimpons, attention le chemin n'est pas facile et le sentier est en flanc de falaise. Nous arrivons à l'anse de la Touesse dont la superbe plage, parfaitement abritée des vents d'Ouest,
s'étale en 2 croissants à peine séparés par une langue rocheuse. Nous retrouvons les rochers pour nous rendre à la pointe
du Meinga. C'est un beau doigt qui s'enfonce en mer. Une des pointes les plus appréciées par les randonneurs. Sur son sommet, un peu en retrait, un ancien abri de douanier
construit au 18ème siècle a trouvé une autre destination : il est devenu une petite résidence secondaire. Le sentier surplombe un nombre impressionnant de failles abruptes aux abords desquelles une flore marine
abondante s'épanouit parce qu'inaccessible. Plus loin, en contournant le Meinga, le versant Sud enlace une autre
superbe plage : la plage des Chevrets. A nouveau, la côte
s’adoucit pour s’allonger sur la plage des Chevrets entre la pointe du
Meinga et l’île Besnard, accessible par un isthme. (Certaines phrases sont extraite du site http://docarmor.free.fr/valarmor/valest/dugmein1.htm). À la sortie de la pointe,
je quitte le GR, pour emprunter un balisage blanc, en pointillée sur la carte, le long de l'isthme, c'est peut
être le tour du Pays Malouin. Nous
longeons une grande plage. Je m'interroge... ce passage est-il praticable à
marée haute ? Au vue des algues je dirais non, mais je n'ai pas vu de
déviation hors mis le GR 34 ce doit être la raison pour laquelle les traits sont en pointillés, l'accès à l'île se faisant par la route. Attention ne vous faite pas surprendre par la marée montante, un camping se trouve sur la petite falaise, impossible de sortir. J'ai la chance d'être
à marée descendante. Je longe la plage ou nous apercevons deux îlots, le Petit Chevret et le Grand Chevret. On peut y apercevoir cormoran huppé, sternes et goélands. Sortons à l'autre bout et faisons le tour de
la "presque île" Besnard. [Les Dunes des Chevrets, formant l'isthme, espace naturel acquis par le Conservatoire de
l'espace littoral en 1986, font partie du tombolo de l'Ile Besnard.
Auparavant camping, fortement dégradée et menacée de disparition, la
dune a été reprofilée, des plantations d'oyats et la pose de ganivelles
ont été réalisées. Le site des dunes des Chevrets est aujourd’hui
redevenu un bel endroit où il fait bon flâner à l'abri du vent et
découvrir toutes les richesses de ce milieu si fragile. https://www.saint-malo-tourisme.com/offres/les-dunes-des-chevrets-et-ile-besnard-saint-coulomb-fr-3645935/ L‘Île Besnard se dresse à l’entrée du havre de Rothéneuf avec, érigé sur
son sommet, un ancien sémaphore construit vers 1862, affecté au Conservatoire de l’espace
littoral par l’Etat. Mais ce n’est pas une île. Elle est rattachée à la
côte par une langue de sable appelée tombolo, constituée par les dunes
des Chevrets. https://regarddecorsaire.com/lile-besnard-3/]. Le tour de l'île est
très beau, mais un peu long. Je n'ai pas regrété la partie rocheuse, mais j'ai un peu plus galéré dans le Havre de Lupin ce n'est pas très bien balisé et il y a des sentiers un peu partout sur l'isthme difficile a comprendre pour un site protégé. Sur la carte les pointillés semble être sur la plage ce que je n'ai pas suivi en voyant les algues, je me suis dit à marée haute cela ne passe pas, le bitume ne m'intéressais pas et je me suis retrouvé dans le sable de la dune à l'abri du soleil sous les pins. Au Courtillons je trouve une sente me ramenant sur ma trace et dans le haut de la plage, Nous ne pouvons pas faire autrement que de descendre sur la plage, le grillage du camping est apparu. Sortons de la plage par un escalier donnant accès au camping. Sur la carte, nous trouvons un sentier peut être balisé contournant La Guimorais et rejoignant le GR, nous sommes dans les pins. J'arrive à une bifurcation avec une
passerelle en bois et un panneau sentier du littoral. Géniale, je quitte ma trace pour suivre ce sentier m'évitant de revenir sur mes pas. Ce fut une erreur. Rapidement un écriteau met fin au sentier dans trois mètres. Malheureusement je m'entête et poursuis un sentier bien tracé mais qui se termine rapidement dans les ronces. J'en ai vu d'autres... Mon sentier devient sente ronceuse puis fait fourche, il me semble que la droite est plus accessible, après pas mal de contorsions, je m'entête encore pensant que c’est une ébauche de trace et débouche à flanc de falaise, le terrain devient impossible. Je reviens à ma fourche et prends l'autre sente, qui me semblait la première
fois moins praticable, il est bien mieux que le précédent malgré les ronces. Il
descend et arrive en fond du Havre de Lupin. Je me demande si à marée haute on
pourrait passer la dizaine ou vingtaine de mètres qui me sépare du bitume à pied sec. (Sur la carte il y a un balisage faisant traverser le fond du Havre (à marée basse) cela évite de détour par le barrage. Malgré la marée basse, et des mômes qui jouent dans une grande mare d'eau qui ne c'est pas évacué, je ne mis risque pas). Quelques pierres évitent que l'on s'enfonce dans la boue du fond du havre avant de rejoindre l'extrémité de la route permettant de mettre les bateaux à l'eau à marée haute. C'est décidé, je quitte ce mauvais chemin qui n'est pas encore terminé (du moins je le suppose) et prend le bitume, pas très longtemps je remarque le balisage blanc et rouge. J'ai retrouvé ma trace et le GR 34. Nous sommes dans un bois, traversons la fin du Havre devenu un petit marais avec un ruisseau central sur la digue, nous suivons un sentier dans les bois de l'autre coté de la rive. Ce n'est pas un sentier mais plusieurs sentiers s'entrecroisant, le balisage est distant, voir inexistant, quelques poteaux font penser à une ancienne propriété, et je serais du mauvais coté, il n'y a pas de grillage. A un moment je perds ma trace. A droite cela descend vers la grève. Je me dis qu'à marée
haute on ne peut pas passer, alors je prends à gauche et poursuis dans les pins. C'est dans ce lieu qu'il y a une rampe de lancement que je n'ai pas vu n'étant pas descendu au pied de la falaise [Le Havre de Rothéneuf (sur la carte c'est du Lupin. Le havre de Rotheneuf étant juste après), est une anse située au nord de Saint-Malo, dont la plus grande partie est située sur la commune de Saint-Coulomb. L’anse est fermée au nord, par l’île Besnard,
relié au continent par un cordon dunaire, et par la pointe de Rothéneuf
à l’ouest, formant un étroit goulet communiquant avec ma Manche. A
Marrée basse, le Havre de Rothéneuf s’assèche complètement, mettant à nu
des plages de sable, une zone de vase et des touffes d’herbus au nord.
La zone de vase est traversée par le petit cours d’eau Sainte-Catherine,
qui s’écoule depuis depuis le bras Est. Ce bras Est comprend les
vestiges d’un ancien moulin à marée et une ancienne rampe de lancement
de bateaux. https://portail.aquapages.fr/havre-de-rotheneuf/ ]. A l'extrémité je suis bloqué par une grille en gros fer forgé. Je suis bien dans une propriété privée [Chateau du Lupin Le château date de 1692. Il a appartenu successivement aux familles Uguet (XVIe), Chatelier de La Rabine, Robiou, Goret, Le Fer de La Gervinais, puis Meric.
wikipédia.
Avant la malouinière actuelle existait à cet emplacement une seigneurie, maison forte du XVème siècle, avec droit de justice. Elle a remplacé le siège d'un des baillages du comté du Plessis-Bertrand. Elle a appartenu à la famille Uguet au début du XVIème puis à la Famille Chatelier de La Rabine qui aurait construit la malouinière actuelle. Ensuite elle passa entre les mains des familles Robiou, Goret, Le Fer de La Gervinais, puis Meric. Cette demeure est dans la même famille depuis 1955. https://www.saintcoulomb-tourisme.fr/malouiniere-du-lupin ]. Heureusement la clôture proche en grillage est détériorée, ma chance, la marée est basse en passant par la plage aux puces je retrouve une route accédant au petit port. Le balisage est vraiment mal fait. Nous retrouvons les marques du GR qui se poursuis le long de la falaise, nous faisons de nouveau une belle boucle et débouchons sur une petite route nous conduisant sur la D 201 que nous prenons à droite, traversons le hameau du Havre de Lupin. Après le N°26 de la rue (maison Ty Bihan), nous avons un accès à la plage, sur la carte, un double trait, l'un passe par la plage, l'autre poursuit par la départementale. Ce doit être le chemin de la marée haute. La marée étant basse je passe par la plage et prend à droite. Nous ressortons à l'autre extrémité par une rue bitumé et aboutissons sur la D 201. Faisons quelques mètres sur la départementale et prenons le chemin sur la droite avec la pancarte indiquant l'entrée des maisons du 13 au 31 et du 14 au 30. Nous sommes sur le chemin du havre. Il débouche rue de la Roche que nous prenons à droite, laissons une rue sur la gauche et prenons à gauche l'allée Notre Dame des Flots. Après la dernière maison construite sur les rochers poursuivons le sentier sur la gauche et arrivons à la chapelle Notre Dame des Flots [Cette ancienne guérite de douaniers permet tait la surveillance des envahisseurs anglais et contrebandiers. En 1889, les paroissiens obtiennent 'autorisation d'aménagement chapelle. Diverses processions religieuses s'y rendent encore de nos jours. Panneau d'information]. Puis à la pointe de Rothéneuf [Ancien village de pêcheurs et de laboureurs, Rothéneuf se transforme en station balnéaire à la fin du XIXème siècle. Rattaché à la commune de Paramé, Rothéneuf deviendra un quartier de Saint-Malo lors de la fusion des trois villes (Paramé, Saint-Servan et Saint-Malo) en 1967.
Chauves-souris, hirondelles rustiques et amphibiens ont investi les lieux. Des centaines de crapauds épineux et de tritons palmés migrent chaque fin d’hiver vers les mares. Le public est canalisé sur un seul sentier permettant à la végétation de se développer sur des zones non piétinées. La lande, la pelouse littorale et les fourrés attirent grand nombre d’insectes et de passereaux. https://www.saint-malo-tourisme.com/offres/la-pointe-de-la-varde-saint-malo-fr-3645942/
CARACTÉRISTIQUE ; 3 Mâts à voiles carrées
Surface voilure : 800 m2 Tirant d'air : 34,00m
Longueur hors tout : 47,70m Tirant d'eau : 3,30 m
Longueur de coque : 38,10m Poids : 330 T
Maitre-bau : 10,04m Date de construction : 1997]. Je passe tout de même la porte Saint Vincent et entre dans la ville fortifiée [Depuis la Porte Saint-Vincent, principale entrée de la cité intra muros jusqu’à la Porte Saint-Thomas, les remparts mesurent 1754 mètres. La porte Saint-Vincent, fut construite entre 1708 et 1710 et fait partie du premier accroissement de la cité dit du Fief. Deux écussons ornent sa façade l’un à gauche représente les armories de la ville de Saint-Malo et à droite celles du duché de Bretagne. https://regarddecorsaire.com/les-portes-de-saint-malo/]. Qu'elle contraste avec la solitude de la journée... Je ne vais pas vous refaire le coup de la fourmilière, mais le cœur y est, un monde pas possible et les rues sont plus large qu'au Mont Saint Michel. Heureusement que je dois passer mon chemin. Je longe la rue Saint Vincent noir de monde, puis la rue de la Barbinais, je tente de rejoindre les remparts, en prenant la place du Pilori. Je me rends compte que cela va me prendre trop de temps, je prends la rue de Dinan, au lieu de poursuivre et de sortir à la porte de Dinan, par erreur je prends la rue de Toulouse sort à la porte Saint Louis [Cette porte fut percée dans la courtine, en 1721 et ouverte en 1874 pour faciliter le commerce, principalement avec l’Angleterre. Elle fut nommé ainsi en l’honneur de Louis XIV. https://regarddecorsaire.com/les-portes-de-saint-malo/]. J'arrive au rond point de l'ile Maurice avec la statue de La Bourdonnais [cette grande statue représentant Bertrand François Mahé de La Bourdonnais né à Saint-Malo il y a 320 ans et devenu gouverneur des îles Bourbon et d’Isle de France aujourd’hui Maurice. Chaque été la ville de Saint-Malo prend soin de l’entourer d’un parterre de fleurs et d’une jolie pelouse.
Le passage n'est pas facile |
Ce passage ci n'est pas plus facile |
Saint Malo
Un autre type d'ancre, techniquement plus évolué, est constitué d'une pierre triangulaire ou trapézoïdale, traversée de 2 ou 3 trous symétriques. Dans les 2 trous inférieurs, sont insérées 2 morceaux de bois qui se plantent dans le fond marin. Ce type d’ancre était déjà utilisé entre le Xème et le VIIème siècle av. J.-C.
Le VIème siècle av. J.-C. apporte une amélioration importante, un changement radical dans la forme de l'ancre. Elle est désormais constituée d'une pièce de bois avec une ou deux pattes fortement recourbées, sur laquelle est fixé un jas de pierre. Ce jas garde comme auparavant sa fonction de poids, destiné à incliner la pièce de bois horizontalement et de permettre aux griffes de mordre sur le fond. Ce changement de forme accroît considérablement l'efficacité de l'ancre.
Au cours du IVème siècle av. J.-C., le jas de pierre fut remplacé par le jas de plomb. Celui-ci connaît une extraordinaire diffusion dans tout le monde antique, comme en témoigne l’important collection que le musée de l’Ephèbe conserve. L'utilisation des jas de plomb et leur diffusion intégrale dans la marine de l'Antiquité montre assurément un progrès technique ; néanmoins le plomb est une matière molle et peut donc se déformer, voire casser notamment lors d'une violente tempête.
L'ancre en fer est le type qui est resté le plus longtemps en usage, à partir du IVème siècle avant notre ère et à peu près sans interruption jusqu'à nos jours. Celles que vous voyez devant vous proviennent vraisemblablement de navires romains marchands du IIème siècle av. J.-C.
Les ancres sont l’un des éléments essentiels de la navigation. Nul marin ne peut envisager quitter terre sans embarquer des ancres à bord. Les ancres se cassent, se perdent, s’abandonnent et de fait on les embarque en nombre. Les ancres sont ainsi régulièrement découvertes sur le littoral méditerranéen français. Ces biens culturels maritimes sont des témoins du passage d’un navire. https://www.museecapdagde.com/le-musee/departement-navigation-antique/ancre-grecque-en-pierreLes ancres en pierre correspondent au tout premier modèle crée par
l’homme et plusieurs matériaux ont été attestés : granite, calcaire,
schiste, basalte etc. Le Musée de l’Ephèbe et d’archéologie sous-marine
conserve une très belle collection d’ancres
et notamment des ancres en pierre en basalte. Bien qu’on les retrouve
ailleurs en Méditerranée française, il existe au sein du musée un bel
échantillonnage des différents modèles employés. https://www.archeodyssee-heraultmediterranee.com/le-basalte-generalites/du-basalte-et-des-hommes-lutilisation-du-basalte/les-ancres/
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
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