samedi 2 décembre 2023

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023; Etape 2045 - GR 34 - Le Verger - Saint Malo - Solidor

 samedi 2 sept 2023

 

 Carte IGN   Trace GPS & Topo sans commentaires    Trace Randogps    

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Le code mobile de cette randonnée est b341881

Km       temps    arrêt    vd     vg     dénivelé     

29         6h40      0h55   4,3     3,8       145+ mais 172 -

Longue journée avec le tour de l'île Bernard et l'île Esneau nous avons l'impression de ne pas avancer. C'est également un chemin peu facile à flanc de falaise sur de la Roche, beaucoup marches. 

Hier, je n'ai pas eu le temps de me rendre à la chapelle, aujourd'hui je fais mon départ de ce point, malheureusement à cette heure matinale la chapelle est fermée [la chapelle est dédiée aux marins parcourant les bancs de Terre-Neuve, elle a été le décor de plusieurs scènes du film "Entre terre et mer". Cette chapelle fut construite en 1869, à l'emplacement même où trois autres chapelles l'avait précédées. L'origine de la plus ancienne remonterait au 10ème siècle. http://docarmor.free.fr/valarmor/valest/dugmein1.htm]. Nous descendons par le balisage jaune et retrouvons le GR à l'entrée du parking. Le sentier prend naissance à l'extrémité Ouest de la plage de sable fin, au niveau de la cassure de la route entre la partie plate et la partie montante, il monte vers un belvédère envahi de ronces et
d'ajoncs, bordant une petite plaine herbue d'où la vue embrasse un panorama à 180 degrés. De multiples sentiers parcourent la lande. Hier ce que j'avais pris pour une seconde chapelle c'est un corps de garde. On le voit mal nous passons en dessous. [Cette ancien abri de douanier datant de la fin du 17ème siècle, rehaussé d'une sorte de clocher. C'est en réalité une tour de guet, accessible par un petit escalier extérieur, d'où l'on surplombe la baie se dessinant à l'Est. De cet endroit, il permet de surveiller la mer et la côte allant de la Pointe du Nid jusqu'à la Pointe du Grouin. Les pins qui dominent désormais la falaise n'existaient sans doute pas à l'époque où il fut construit. La vue portait alors également vers la Pointe du Meinga, où un autre abri fut construit. http://docarmor.free.fr/valarmor/valest/dugmein1.htm]. En nous retournant nous avons une dernière vue sur l'anse du verger. Nous faisons notre première pointe ; les Daules, ensuite nous passons la plage du petit port, elle aussi coincé entre deux pointes. Nous arrivons pointe du nid, chemin peu facile mais des paysages à couper le souffle, falaises découpées, falaises abrupts, petites îles. Nous aboutissons dans le pays de Saint-Coulomb. Un village dans les terres fondé par un moine, Colomban, qui débarqua d'Irlande en l'an 580 et fondit ici une petite paroisse. Nous arrivons à l'anse Du Guesclin, que borde un superbe croissant de sable blond. la plage du même nom, est un des fleurons naturels de la petite cité. Au Sud, les dunes qui abritent la plage, sont une terre de prédilection pour le panicaut maritime particulièrement abondant à cet endroit. A l'Est de la plage, [le fort Du Guesclin construit sur les vestiges d'une ancienne forteresse, s'isole sur son île dès que la marée monte. Son origine est fort ancienne et vient du nom du constructeur du premier édifice : Bertrand Du Guesclin, aïeul du chef de guerre qui portait le même nom. La première forteresse, édifiée en 1160 et occupée par la famille pendant 3 générations, changea de propriétaire en août 1234 où le roi Louis l'attribua à Henry d'Avaugour. La famille Du Guesclin s'installa au château du Plessis-Bertrand, dans les terres de Saint-Coulomb, dont la construction s'étala de 1247 à 1259. La forteresse édifiée à l'origine sur l'île se dégrada au cours des ans pour finir par être démantelée puis rasée. Sur la base des systèmes défensifs dessinés par Vauban, encore lui, le fort actuel fut construit en 1758 afin de défendre la côte contre les attaques anglaises. Il est démilitarisé depuis bien longtemps et désormais occupé par de paisibles résidents. http://docarmor.free.fr/valarmor/valest/dugmein1.htm]. Après les parkings nous reprenons notre sentier peut facile sur le flanc de la falaise au dessus le l'anse Margot, jusqu'à la pointe des Grands Nez, Vous passerez près d'un ancien abri de douanier occupé depuis plusieurs années par un ermite ... Ne le dérangez pas : enfermé dans sa solitude, il n'apprécie sans doute que le bruit du ressac roulant sur les galets de la petite crique qu'il surplombe et craint la faune bruyante et parfois trop curieuse des visiteurs de passage. (Terme gentillet pour ne pas dire un sans abri). Après la belle plage nous regrimpons, attention le chemin n'est pas facile et le sentier est en flanc de falaise. Nous arrivons à l'anse de la Touesse dont la superbe plage, parfaitement abritée des vents d'Ouest, s'étale en 2 croissants à peine séparés par une langue rocheuse. Nous retrouvons les rochers pour nous rendre à la pointe du Meinga. C'est un beau doigt qui s'enfonce en mer. Une des pointes les plus appréciées par les randonneurs. Sur son sommet, un peu en retrait, un ancien abri de douanier construit au 18ème siècle a trouvé une autre destination : il est devenu une petite résidence secondaire. Le sentier surplombe un nombre impressionnant de failles abruptes aux abords desquelles une flore marine abondante s'épanouit parce qu'inaccessible. Plus loin, en contournant le Meinga, le versant Sud enlace une autre superbe plage : la plage des Chevrets. A nouveau, la côte s’adoucit pour s’allonger sur la plage des Chevrets entre la pointe du Meinga et l’île Besnard, accessible par un isthme. (Certaines phrases sont extraite du site http://docarmor.free.fr/valarmor/valest/dugmein1.htm). À la sortie de la pointe, je quitte le GR, pour emprunter un balisage blanc, en pointillée sur la carte, le long de l'isthme, c'est peut être le tour du Pays Malouin. Nous longeons une grande plage. Je m'interroge... ce passage est-il praticable à marée haute ? Au vue des algues je dirais non, mais je n'ai pas vu de déviation hors mis le GR 34 ce doit être la raison pour laquelle les traits sont en pointillés, l'accès à l'île se faisant par la route. Attention ne vous faite pas surprendre par la marée montante, un camping se trouve sur la petite falaise, impossible de sortir. J'ai la chance d'être à marée descendante. Je longe la plage ou nous apercevons deux îlots, le Petit Chevret et le Grand Chevret. On peut y apercevoir cormoran huppé, sternes et goélands. Sortons à l'autre bout et faisons le tour de la "presque île" Besnard. [Les Dunes des Chevrets, formant l'isthme, espace naturel acquis par le Conservatoire de l'espace littoral en 1986, font partie du tombolo de l'Ile Besnard. Auparavant camping, fortement dégradée et menacée de disparition, la dune a été reprofilée, des plantations d'oyats et la pose de ganivelles ont été réalisées. Le site des dunes des Chevrets est aujourd’hui redevenu un bel endroit où il fait bon flâner à l'abri du vent et découvrir toutes les richesses de ce milieu si fragile. https://www.saint-malo-tourisme.com/offres/les-dunes-des-chevrets-et-ile-besnard-saint-coulomb-fr-3645935/  L‘Île Besnard se dresse à l’entrée du havre de Rothéneuf avec, érigé sur son sommet, un ancien sémaphore construit vers 1862, affecté au Conservatoire de l’espace littoral par l’Etat. Mais ce n’est pas une île. Elle est rattachée à la côte par une langue de sable appelée tombolo, constituée par les dunes des Chevrets. https://regarddecorsaire.com/lile-besnard-3/]. Le tour de l'île est très beau, mais un peu long. Je n'ai pas regrété la partie rocheuse, mais j'ai un peu plus galéré dans le Havre de Lupin ce n'est pas très bien balisé et il y a des sentiers un peu partout sur l'isthme difficile a comprendre pour un site protégé. Sur la carte les pointillés semble être sur la plage ce que je n'ai pas suivi en voyant les algues, je me suis dit à marée haute cela ne passe pas, le bitume ne m'intéressais pas et je me suis retrouvé dans le sable de la dune à l'abri du soleil sous les pins. Au Courtillons je trouve une sente me ramenant sur ma trace et dans le haut de la plage, Nous ne pouvons pas faire autrement que de descendre sur la plage, le grillage du camping est apparu. Sortons de la plage par un escalier donnant accès au camping. Sur la carte, nous trouvons un sentier peut être balisé contournant La Guimorais et rejoignant le GR, nous sommes dans les pins. J'arrive à une bifurcation avec une passerelle en bois et un panneau sentier du littoral. Géniale, je quitte ma trace pour suivre ce sentier m'évitant de revenir sur mes pas. Ce fut une erreur. Rapidement un écriteau met fin au sentier dans trois mètres. Malheureusement je m'entête et poursuis un sentier bien tracé mais qui se termine rapidement dans les ronces. J'en ai vu d'autres... Mon sentier devient sente ronceuse puis fait fourche, il me semble que la droite est plus accessible, après pas mal de contorsions, je m'entête encore pensant que c’est une ébauche de trace et débouche à flanc de falaise, le terrain devient impossible. Je reviens à ma fourche et prends l'autre sente, qui me semblait la première fois moins praticable, il est bien mieux que le précédent malgré les ronces. Il descend et arrive en fond du Havre de Lupin. Je me demande si à marée haute on pourrait passer la dizaine ou vingtaine de mètres qui me sépare du bitume à pied sec. (Sur la carte il y a un balisage faisant traverser le fond du Havre (à marée basse) cela évite de détour par le barrage. Malgré la marée basse, et des mômes qui jouent dans une grande mare d'eau qui ne c'est pas évacué, je ne mis risque pas). Quelques pierres évitent que l'on s'enfonce dans la boue du fond du havre avant de rejoindre l'extrémité de la route permettant de mettre les bateaux à l'eau à marée haute. C'est décidé, je quitte ce mauvais chemin qui n'est pas encore terminé (du moins je le suppose) et prend le bitume, pas très longtemps je remarque le balisage blanc et rouge. J'ai retrouvé ma trace et le GR 34. Nous sommes dans un bois, traversons la fin du Havre devenu un petit marais avec un ruisseau central sur la digue, nous suivons un sentier dans les bois de l'autre coté de la rive. Ce n'est pas un sentier mais plusieurs sentiers s'entrecroisant, le balisage est distant, voir inexistant, quelques poteaux font penser à une ancienne propriété, et je serais du mauvais coté, il n'y a pas de grillage. A un moment je perds ma trace. A droite cela descend vers la grève. Je me dis qu'à marée haute on ne peut pas passer, alors je prends à gauche et poursuis dans les pins. C'est dans ce lieu qu'il y a une rampe de lancement que je n'ai pas vu n'étant pas descendu au pied de la falaise [Le Havre de Rothéneuf (sur la carte c'est du Lupin. Le havre de Rotheneuf étant juste après), est une anse située au nord de Saint-Malo, dont la plus grande partie est située sur la commune de Saint-Coulomb. L’anse est fermée au nord, par l’île Besnard, relié au continent par un cordon dunaire, et par la pointe de Rothéneuf à l’ouest, formant un étroit goulet communiquant avec ma Manche. A Marrée basse, le Havre de Rothéneuf s’assèche complètement, mettant à nu des plages de sable, une zone de vase et des touffes d’herbus au nord. La zone de vase est traversée par le petit cours d’eau Sainte-Catherine, qui s’écoule depuis depuis le bras Est. Ce bras Est comprend les vestiges d’un ancien moulin à marée et une ancienne rampe de lancement de bateaux. https://portail.aquapages.fr/havre-de-rotheneuf/ ]. A l'extrémité je suis bloqué par une grille en gros fer forgé. Je suis bien dans une propriété privée [Chateau du Lupin Le château date de 1692. Il a appartenu successivement aux familles Uguet (XVIe), Chatelier de La Rabine, Robiou, Goret, Le Fer de La Gervinais, puis Meric. wikipédia.

Le charme de cette demeure provient de l’ensemble de bâtiments situé au bout d’une rabine. Construite en 1692, elle fait partie des quelques rares malouinières du Clos Poulet à être proches de la mer. A l’entrée, au niveau de la grille du XVIIIème siècle, il y a à droite les dépendances, la chapelle Saint-Charles plus ancienne que la malouinière et à gauche, un colombier du XVIIème siècle. Le bâtiment central à l’architecture particulièrement riche a en façade un bandeau de granit soulignant chaque niveau. L’ensemble de six cheminées a des couronnements de granit moulurés, leur base flanquée de consoles renversées. Deux ailes confèrent de part et d’autre une puissance architecturale à l’édifice.
Avant la malouinière actuelle existait à cet emplacement une seigneurie, maison forte du XVème siècle, avec droit de justice. Elle a remplacé le siège d'un des baillages du comté du Plessis-Bertrand.
Elle a appartenu à la famille Uguet au début du XVIème puis à la Famille Chatelier de La Rabine qui aurait construit la malouinière actuelle. Ensuite elle passa entre les mains des familles Robiou, Goret, Le Fer de La Gervinais, puis Meric. Cette demeure est dans la même famille depuis 1955. https://www.saintcoulomb-tourisme.fr/malouiniere-du-lupin ]. Heureusement la clôture proche en grillage est détériorée, ma chance, la marée est basse en passant par la plage aux puces je retrouve une route accédant au petit port. Le balisage est vraiment mal fait. Nous retrouvons les marques du GR qui se poursuis le long de la falaise, nous faisons de nouveau une belle boucle et débouchons sur une petite route nous conduisant sur la D 201 que nous prenons à droite, traversons le hameau du Havre de Lupin. Après le N°26 de la rue (maison Ty Bihan), nous avons un accès à la plage, sur la carte, un double trait, l'un passe par la plage, l'autre poursuit par la départementale. Ce doit être le chemin de la marée haute. La marée étant basse je passe par la plage et prend à droite. Nous ressortons à l'autre extrémité par une rue bitumé et aboutissons sur la D 201. Faisons quelques mètres sur la départementale et prenons le chemin sur la droite avec la pancarte indiquant l'entrée des maisons du 13 au 31 et du 14 au 30. Nous sommes sur le chemin du havre. Il débouche rue de la Roche que nous prenons à droite, laissons une rue  sur la gauche et prenons à gauche l'allée Notre Dame des Flots. Après la dernière maison construite sur les rochers poursuivons le sentier sur la gauche et arrivons à la chapelle Notre Dame des Flots [Cette ancienne guérite de douaniers permet tait la surveillance des envahisseurs anglais et contrebandiers. En 1889, les paroissiens obtiennent 'autorisation d'aménagement chapelle. Diverses processions religieuses s'y  rendent encore de nos jours. Panneau d'information]. Puis à la pointe de Rothéneuf [Ancien village de pêcheurs et de laboureurs, Rothéneuf se transforme en station balnéaire à la fin du XIXème siècle. Rattaché à la commune de Paramé, Rothéneuf deviendra un quartier de Saint-Malo lors de la fusion des trois villes (Paramé, Saint-Servan et Saint-Malo) en 1967.
Un peu d’histoire : le sentier des Douaniers. Jean-Baptiste Colbert, ministre sous Louis XIV, instaure en 1667 une taxe sur les importations des marchandises afin de restreindre le plus possible l’entrée des produits anglo-hollandais. La France décide alors de surveiller ses côtes pour empêcher la contrebande. En 1791, un sentier est alors créé en Bretagne. Des douaniers circulent alors plusieurs fois par jour à la recherche de resquilleurs. D’autres, postés dans des abris, surveillent le large. https://saintmalosecret.fr/se-promener-a-saint-malo/promenade-rotheneuf/]. Poursuivons et contournons les rochers sculptés et la pointe du Christ, avec sa croix. Malheureusement je n'ai pas vue les rochers sulpter le GR contourne une bâtisse et le chemin menant aux roches sculptés est payant. [Sculptées pendant une vingtaine d’années à même la roche par l’Abbé Fouré à la fin du 19ème siècle, environ 300 œuvres d’art naïf représentant pirates, monstres marins et la famille légendaire des Rothéneuf, dominent la plage sur plus de 500 m². https://regarddecorsaire.com/balade-cote-rotheneuf/
Adolphe Julien Fouéré, ordonné prêtre en 1863, exerça divers ministères en Ille-et-Vilaine avant d’être contraint en 1894 de se retirer comme prêtre habitué à Rothéneuf.
L’ecclésiastique devenu sourd entame alors une œuvre monumentale ; pendant quatorze ans il sculpte plus de trois cents statues sur un ensemble de rochers granitiques surplombant la mer. Comme le raconte si joliment les malouins : « Ce prêtre a choisi la sculpture comme nouvelle expression et va se réfugier dans les rochers pour commencer un long dialogue avec seulement un marteau et un burin ». Frappé de paralysie, et atteint de difficulté d’élocution, il est contraint d’arrêter toutes ses activités en 1907, et décède en 1910 à l’âge de 70 ans. Pour admirer son oeuvre, il vous faudra débourser 2,50 € qui serviront à restaurer ce site unique et les nombreuses figures qui retracent l’actualité de son époque. À moins que ce ne soit le récit d’une légendaire famille de Corsaires du XVIème siècle … https://saintmalosecret.fr/se-promener-a-saint-malo/promenade-rotheneuf/ ]. La côte très découpée recèle de petites criques dont la Plage du Val, puis du Nicet qui offrent de très beaux points de vue. Traversons la première plage puis la rue de la Place du Val, puis l'avenue du Nicet. Nous débouchons avenue Sainte Marie que nous prenons à droite. Laissons un chemin carrossable sur la droite menant à la plage Nicet. De chemin nous passons à sentier qui fait fourche prenons à droite pour retrouver le bord de la falaise. Nous arrivons à la pointe de Varde, une des plus belles vues panoramiques sur la baie de St-Malo où l’on peut découvrir les ruines d’un ancien fort et quelques vestiges de la Seconde Guerre mondiale. On aperçoit : Ploubalay (château d’eau), St-Briac, St-Lunaire, Dinard, la vieille ville de Saint-Malo, la plage du Sillon avec ses villas et les nombreux forts et îlots qui parsèment la Baie de Saint-Malo. [Pointe rocheuse de la Varde est un site naturel protégée culminant à 32 m au dessus de la mer et offrant une vue imprenable sur la baie de Saint-Malo. Les premières fortifications datent de 1694 et contribuent au dispositif de défense de la ville imaginé par Vauban. L’armée allemande investit les lieux en 1943 et utilise la structure générale du fort pour y insérer des bunkers. Ces ruines, non sécurisées, sont aujourd’hui interdites au public.
Chauves-souris, hirondelles rustiques et
amphibiens ont investi les lieux. Des centaines de crapauds épineux et de tritons palmés migrent chaque fin d’hiver vers les mares. Le public est canalisé sur un seul sentier permettant à la végétation de se développer sur des zones non piétinées. La lande, la pelouse littorale et les fourrés attirent grand nombre d’insectes et de passereaux. https://www.saint-malo-tourisme.com/offres/la-pointe-de-la-varde-saint-malo-fr-3645942/
La pointe de la Varde. Ce site naturel protégé culmine à 32 mètres au-dessus de la mer et offre un panorama unique sur la baie de Saint-Malo. Pour le commandant Charcot, il s’agissait de « la plus belle baie du monde ». D’ailleurs, saviez-vous que le nom de Côte d’Émeraude a été donné en référence à la couleur vert-émeraude de la mer ?
Un tel lieu, véritable témoin de l’histoire de la région malouine, mérite que l’on s’y attarde. De tout temps, la pointe de la Varde fut un lieu stratégique pour la défense du port de Saint-Malo. Au fil des siècles, elle a donc connu plusieurs fortifications.
Le fort d’Arboulé, bâtit en 1694 a été reconstruit et remanié en 1758. Même s’il s’agit d’une construction sommaire composée d’un mur d’enceinte entouré d’un fossé, il permet de surveiller toute la baie. C’est pour cette raison qu’en 1898 et 1899, la pointe extrême fut dotée de puissantes batteries modernes.
En 1942, ce sont les Allemands qui aménagent les fortifications déjà existantes en y adjoignant des blockhaus et des petits bunkers individuels (tobrouks). De cette position, ils contrôlent les plages de Rothéneuf. Cela n’empêchera pas la prise de la pointe par les soldats de la 83ème division américaine le 13 août 1944.
Pour les passionnés d’ornithologie, sachez que les falaises abritent différentes espèces d’oiseaux marins : goélands bruns et argentés, grands cormorans, cormorans huppés, pingouins tordas, fulmars boréals … https://saintmalosecret.fr/se-promener-a-saint-malo/promenade-rotheneuf/]. Je descends sur la plage du Minihic, elle s’étend à l’ouest de la Pointe de Rochebonne, entre Paramé et Rothéneuf. Sa localisation en contrebas d’une petite falaise, offre à la plage un cadre un peu plus sauvage et végétal avec ses nombreux rochers formant la baie. Pour l’anecdote, son nom est tiré du mot du mot « manac’h » qui signifie en breton moine. En effet, ici se trouvait un monastère. https://www.tourismebretagne.com/offres/plage-du-minihic-saint-malo-fr-2012826/ . Je passe par la plage ce qui me permet de voir du bas les belles maisons se trouvant sur le Front de Mer, je rejoints le GR un peu avant la pointe de Rochebonne, montons les escaliers et prenons l'avenue des Nielles sur la droite. Nous débouchons sur l'avenue du Président Kennedy (D201) sur la droite, puis à droite l'impasse des Forts. Le GR prend la petite allée avec une rampe centrale, nous redescendons sur la plage pour prendre sur la gauche, la digue de Rochebonne. (Je ne suis pas sur qu'à marée haute on puisse passer par la plage). Longeons la digue bordée de belles maisons, nous sommes au dessus de la grande plage de Saint Malo, longue de 3 km [La Grande Plage de Saint-Malo (ou plage du Sillon) s’étend du fort national jusqu’à la pointe de Rochebonne (limite avec les plages de la baie du Minihic). Cette vaste plage de sable est utilisable à marée descendante. L’inconvénient est la proximité de la route à proximité de la cité. Plus à l’est, la route s’éloigne et on trouve une promenade piétonne. (plage tv).
plage du Sillon, classée parmi les plus belles d’Europe, qui se prolonge vers les plages de la Hoguette, Rochebonne, du Minihic. C’est la plus grande plage de Saint-Malo. De l’Intra-muros à Rochebonne, elle est longue d’environ 3 km, entrecoupée de petites plages : l’Éventail, La Hoguette ou Rochebonne. D’un côté, la grande bleue, ses forts (national, de la Conchée), ses rochers, ses surfeurs, baigneurs ou marcheurs. De l’autre, les belles maisons et les hôtels de la digue, avec ses bancs, ses vélos, trottinettes, coureurs, et promeneurs. (texte copié sur ; https://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-malo-35400/top-5-des-plages-a-saint-malo-a-chacune-son-petit-plus-35e92f62-fc7d-11ec-b12c-d0a6feedc908). Trois kilomètres c'est long, j'en ai plein les pattes et lorsque l'on descend à Bihinic nous apercevons les fortifications de Saint Malo l'esprit ce démobilise... On se croit arrivé. Nous longeons la plage, les îles du Fort National, du Grand et Petit Bé sortent de la brume de chaleur. La grande plage est entrecoupé par des pieux en bois les célèbres brises lames de Saint Malo[Les tout premiers brise-lames ont été installés Saint-Malo à la fin du XVIIe siècle, après de violentes marées d'équinoxe. 300 pieux de 1 mètre ... Depuis plus de deux siècles, 3000 brise-lames protègent Saint-Malo des assauts de la mer. Les célèbres brise-lames de la plage du Sillon font partie intégrante du paysage malouin. Ils sont à Saint-Malo ce que les planches sont à Deauville. Indissociables. A Saint-Malo, 500 brise-lames bons à changer. Un important chantier démarrera après l'été 2012 à Saint-Malo. La digue sera rénovée et 500 brise-lames remplacés. Les anciens, vieux de 200 ans, devraient être mis en vente. La digue du Sillon va être renforcée et rénovée. « Le but n’est pas d’appliquer un emplâtre sur une jambe blessée mais de livrer à la Ville, à la fin de ces travaux, un ouvrage en parfait état ». https://actu.fr/bretagne/saint-malo_35288/a-saint-malo-500-brise-lames-bons-a-changer-et-tres-convoites_40703619.html
Pourquoi plage du sillon ; La Digue fut construite de 1883 à 1913 sur une ancienne flèche de sable (le Sillon) qui reliait autrefois Paramé à la ville close et qui constituait le seul accès à pied sec à marée basse. Depuis plus de deux siècles, 3000 brise-lames protègent Saint-Malo des assauts de la mer.
Plusieurs centaines de brise-lames à remplacer
Le choix dépendait du degré d’inclinaison, des fissurations et du diamètre résiduel de chaque brise-lame. Si ce dernier était inférieur à 25 cm de diamètre alors qu’il mesurait 40 cm à l’origine. D’après les anciens, la vaillance d’un brise-lame se jauge au nombre de nœuds, visibles sur l’écorce. Ils sont disposés en quinconce, avec une grande précision. Certains ont déjà été remplacés (en 1982 et 2008). Ceux qui ont été coupés pour ce dernier chantier sont bien différents des « tortillards » du 18ᵉ siècle : « Ce type de chêne n’existe malheureusement plus ». Et c’est en forêt de Mayenne, de Normandie et du côté de Ploërmel que chaque pied a été coupé et mis en œuvre dans la foulée, sans séchage ni traitement. Les travaux sont étalés sur plusieurs mois, au rythme des marées. Impossible forcément d’intervenir lorsque la mer chatouille la base des brise-lames. En parallèle, une question essentielle s'est mise à agiter les Malouins. Une fois retirés, que vont devenir les brise-lames endommagés, ce patrimoine si cher aux habitants ? (extraie https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/saint-malo/video-les-malouins-plus-que-tout-attaches-aux-brise-lames-2700754.html)]. Nous voilà au porte de Saint Malo, de l'esplanade devant les remparts, nous avons l'île du fort [Ancien Fort Royal, le Fort National a été construit en 1689 par l’ingénieur Siméon Garengeau d’après les plans de Vauban et sur les ordres du Roi Louis XIV, en même temps que les remparts de Saint Malo dont il assurait la défense. Bastion avancé de la cité corsaire, il s’inscrit dans l’ensemble des fortifications qui allaient jusqu’au fort La Latte.
Le 26 novembre 1693, une flotte de 30 navires anglo-hollandais apparut au large du Cap Fréhel. Après avoir bombardé le Fort La Latte et l’Ile des Ebihiens, cette flotte se dirigeait vers Saint Malo, emmenant avec elle une machine infernale destinée à faire sauter la ville corsaire. Depuis près de deux ans, des ouvriers qui ne sortaient jamais travaillaient dans la Tour de Londres à la conception d’une nef mystérieuse sous les ordres du Prince Guillaume d’Orange.
Ce navire mesurait 84 pieds de long, possédait 3 ponts, jaugeait 300 tonneaux et portait 23 canons. Pour mieux s’approcher des côtes il ne calait que 7 pieds. Ses voiles étaient noires et ses flancs gorgés de poudre, de bombes et de mitraille.
Le 29 novembre 1693, le Fort de la Conchée et l’Ile de Cézembre tombaient au pouvoir de l’ennemi dont l’objectif était maintenant la prise du Fort Royal. Alors que le Fort Royal soutenait les bombardements de la flotte ennemie, le navire infernal se détachait de l’escadre et voguait vers Saint Malo.
Mais tandis qu’il longeait la ligne des rochers qui va du Fort Royal au Fort de la Reine, un violent coup de vent d’ouest s’abattit sur le navire et le précipita sur les récifs. Les occupants n’eurent que le temps de mettre le feu aux poudres. Mais le navire explosa aussitôt, les déchiquetant et projetant sur la ville des débris de fer et de mitraille. Le navire avait explosé avant d’atteindre les remparts.
Le Prince Guillaume d’Orange avait tout bien calculé. Son objectif était d’atteindre la Tour Bidouane qui servait alors de poudrière à Saint Malo. Une tempête se leva et protégea ainsi Saint-Malo d’une destruction certaine. Le canon et les boulets qui se trouvent dans le Fort proviennent de cette machine. https://www.fortnational.com/fort-national-st-malo.html]. Mauvaise nouvelle... les parkings sont complets autour de Saint Malo ou trop cher... on vient me chercher à la Tour Solidor... C'est ou ? Derrière le port de commerce et l'anse des sablons. La Visite de Saint Malo sera pour un autre jour j'ai bien trois kilomètres à faire en plus. Je prends le temps tout de même de photographier un vieux galion stationné dans le bassin Vauban. Un bateau corsaire pour la ville des corsaires
 
 [ÉTOILE du Roi
Frégate Corsaire de 1745
CARACTÉRISTIQUE ; 3 Mâts à voiles carrées
Surface voilure :
800 m2                                      Tirant d'air : 34,00m
Longueur hors tout : 47,70m                                Tirant d'eau : 3,30 m
Longueur de coque : 38,10m                                Poids : 330 T
Maitre-bau : 10,04m                                             Date de construction : 1997
]. Je passe tout de même la porte Saint Vincent et entre dans la ville fortifiée [Depuis la Porte Saint-Vincent, principale entrée de la cité intra muros jusqu’à la Porte Saint-Thomas, les remparts mesurent 1754 mètres. La porte Saint-Vincent, fut construite entre 1708 et 1710 et fait partie du premier accroissement de la cité dit du Fief. Deux écussons ornent sa façade l’un à gauche représente les armories de la ville de Saint-Malo et à droite celles du duché de Bretagne. https://regarddecorsaire.com/les-portes-de-saint-malo/]. Qu'elle contraste avec la solitude de la journée... Je ne vais pas vous refaire le coup de la fourmilière, mais le cœur y est, un monde pas possible et les rues sont plus large qu'au Mont Saint Michel. Heureusement que je dois passer mon chemin. Je longe la rue Saint Vincent noir de monde, puis la rue de la Barbinais, je tente de rejoindre les remparts, en prenant la place du Pilori. Je me rends compte que cela va me prendre trop de temps, je prends la rue de Dinan, au lieu de poursuivre et de sortir à la porte de Dinan, par erreur je prends la rue de Toulouse sort à la porte Saint Louis [Cette porte fut percée dans la courtine, en 1721 et ouverte en 1874 pour faciliter le commerce, principalement avec l’Angleterre. Elle fut nommé ainsi en l’honneur de Louis XIV. https://regarddecorsaire.com/les-portes-de-saint-malo/]. J'arrive au rond point de l'ile Maurice avec la statue de La Bourdonnais [cette grande statue représentant Bertrand François Mahé de La Bourdonnais né à Saint-Malo il y a 320 ans et devenu gouverneur des îles Bourbon et d’Isle de France aujourd’hui Maurice. Chaque été la ville de Saint-Malo prend soin de l’entourer d’un parterre de fleurs et d’une jolie pelouse.
Navigateur aussi précoce que talentueux, Bertrand François Mahé de La Bourdonnais est aussi réputé pour avoir été un administrateur de génie. Voltaire écrit à son sujet : « [Il] était, comme les Duquesne, les Bart, les Duguay-Trouin, capable de faire beaucoup avec peu, et aussi intelligent dans le commerce que dans la marine… Cet homme, à la fois négociant et guerrier, vengea l’honneur du pavillon français en Asie. » Découvrons la vie mouvementée de ce Malouin de naissance. Bertrand François Mahé, comte de La Bourdonnais est né à Saint-Malo en février 1699. Fils d’armateur, il prend le large dès l’âge de 10 ans et parcourt les mers du Nord et du Levant. À 19 ans, il entre au service de la Compagnie française des Indes orientales et est nommé capitaine à 24 ans. Il participe notamment à la reprise du comptoir de Mahé, situé au sud-est de l’Inde. S’ensuit une période où le Malouin arme pour son compte et amasse, en quelques années seulement, une fortune considérable. Cette période est de courte durée puisqu’en 1733, La Bourdonnais retourne au service de la Compagnie des Indes comme gouverneur général des Mascareignes, archipel de l’océan Indien dont font partie notamment La Réunion et l’Île Maurice. Il y débarque deux ans plus tard et débute un impressionnant développement de l’île. C’est le Malouin Guillaume Dufresne d’Arsel qui est chargé en 1715 d’investir l’île, rebaptisée par la suite Isle de France. Elle revêt alors un caractère stratégique en vue de sécuriser le commerce avec les Indes. Sur l’ile de Bourbon, aujourd’hui La Réunion, il fait aménager le port de Saint-Denis et fonde la ville de Saint-Louis. Henri de Chazal de la Compagnie La Bourdonnais conclut : « C’est ainsi que l’Isle-de-France et celle de Bourbon, hier encore presque dédaignées comme d’inutiles rochers, devinrent en quelques jours l’orgueil de la mer des Indes, l’objet de la jalousie et de l’ambition des Anglais et des Hollandais. ». 
Des Indes aux geôles de la Bastille ; Il est difficile de résumer en quelques lignes la vie hors normes de François Mahé. Une ville du sud de l’île Maurice porte encore aujourd’hui son nom : Mahébourg. Par ailleurs, la principale île des Seychelles, sur laquelle se trouve la capitale du pays, se nomme Mahé en souvenir de ce gouverneur. La ville indienne de Mahé est appelée ainsi en mémoire de La Bourdonnais. À Saint-Malo, une statue, réplique du monument de Port-Louis, trône fièrement à l’une des entrées de la ville. Vous trouverez les détails sur le site https://saintmalosecret.fr/blog/histoire/mahe-de-la-bourdonnais-administrateur-genie/]. Je poursuis par la chaussée de Tabarly pour passer le pont écluse, puis les douanes en longeant l'ancien fort par une petite rue sur la droite le long du parking de la gare du ferry. Je longe l'anse des Sablons, ou nous trouvons une échauguette devant servir hier comme aujourd'hui de lieu d’aisance... Heureusement qu'aujourd'hui tout est raccordé au tout à l'égout on a rien trouvé de mieux que de mettre un banc en dessous. j'arrive enfin à la plage Solidor et sa tour. [La tour Solidor est située à l’embouchure de la Rance, dans le quartier de Saint-Servan et fut construite en 1382 dans le but de contrôler la ville de Saint-Malo. Elle est composée de trois étages et comporte trois tours rondes de 18 mètres de hauteur et un escalier de 104 marches. Sa vie fut très animée: Les militaires l’ont occupée pendant longtemps afin de guetter l’estuaire dans le but de bloquer le commerce entre Saint-Malo et Dinan. Par la suite, ses étages ont été utilisés comme prison sous la Révolution puis d’entrepôt sous l’Empire. Une croix réside au pied de la tour. Elle fut érigée en 1985 sur le rocher où Jacques Cartier largua les amarres pour le Canada en 1534. https://www.st-malo.com/tourisme/art-culture/tour-solidor/].









Le plus des photos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 

 

 

 
 



















 

 
 
 
 




















































































Le passage n'est pas facile






























Ce passage ci n'est pas plus facile
























































































Maisons de la grande plage de Saint Malo

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 




























                    Saint Malo

















































 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La tour Solidor
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Les Ancres
 
 Le musée compte une riche et hétérogène collection d’ancres antiques, qui représentent l'un des principaux éléments de l'armement d’un navire. Les premières apparaissent 3 000 ans av. J.-C. et sont en pierre. Les plus simples sont constituées d'une pierre arrondie ou triangulaire, percée d'un trou où s'attache une corde. Elles sont exclusivement utilisées comme poids, sans possibilité de mordre dans le fond marin et donc, assez peu efficaces en tant qu'ancres proprement dites.

Un autre type d'ancre, techniquement plus évolué, est constitué d'une pierre triangulaire ou trapézoïdale, traversée de 2 ou 3 trous symétriques. Dans les 2 trous inférieurs, sont insérées 2 morceaux de bois qui se plantent dans le fond marin. Ce type d’ancre était déjà utilisé entre le Xème et le VIIème siècle av. J.-C.

Le VIème siècle av. J.-C. apporte une amélioration importante, un changement radical dans la forme de l'ancre. Elle est désormais constituée d'une pièce de bois avec une ou deux pattes fortement recourbées, sur laquelle est fixé un jas de pierre. Ce jas garde comme auparavant sa fonction de poids, destiné à incliner la pièce de bois horizontalement et de permettre aux griffes de mordre sur le fond. Ce changement de forme accroît considérablement l'efficacité de l'ancre.

Au cours du IVème siècle av. J.-C., le jas de pierre fut remplacé par le jas de plomb. Celui-ci connaît une extraordinaire diffusion dans tout le monde antique, comme en témoigne l’important collection que le musée de l’Ephèbe conserve. L'utilisation des jas de plomb et leur diffusion intégrale dans la marine de l'Antiquité montre assurément un progrès technique ; néanmoins le plomb est une matière molle et peut donc se déformer, voire casser notamment lors d'une violente tempête.

L'ancre en fer est le type qui est resté le plus longtemps en usage, à partir du IVème siècle avant notre ère et à peu près sans interruption jusqu'à nos jours. Celles que vous voyez devant vous proviennent vraisemblablement de navires romains marchands du IIème siècle av. J.-C.

 Les ancres sont l’un des éléments essentiels de la navigation. Nul marin ne peut envisager quitter terre sans embarquer des ancres à bord. Les ancres se cassent, se perdent, s’abandonnent et de fait on les embarque en nombre. Les ancres sont ainsi régulièrement découvertes sur le littoral méditerranéen français. Ces biens culturels maritimes sont des témoins du passage d’un navire. https://www.museecapdagde.com/le-musee/departement-navigation-antique/ancre-grecque-en-pierre

Les ancres en pierre correspondent au tout premier modèle crée par l’homme et plusieurs matériaux ont été attestés : granite, calcaire, schiste, basalte etc. Le Musée de l’Ephèbe et d’archéologie sous-marine conserve une très belle collection d’ancres et notamment des ancres en pierre en basalte. Bien qu’on les retrouve ailleurs en Méditerranée française, il existe au sein du musée un bel échantillonnage des différents modèles employés. https://www.archeodyssee-heraultmediterranee.com/le-basalte-generalites/du-basalte-et-des-hommes-lutilisation-du-basalte/les-ancres/

 
 
 
 
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

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