samedi 2 décembre 2023

Randonnée Le Plus Loin Possible 2023; Etape 2043 - GR 34 - Roz sur Couenon - Le Vivier

Jeudi 31 août 2023

 

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Le code mobile de cette randonnée est b340792

Km   temps   arrêt    vd     vg    dénivelé

32     6h50    0h55   4,6     4,1      195

Dommage il pleut. Une pluie fine, pénétrante, je sors de Roz et suis étonné de ce village perché sur sa falaise au bout du monde,  ou il n'y a rien voir, mais avec autant de maisons neuves, ou en constructions. Cela va certainement relancer le commerce du village.

Roz-sur-Couesnon est constitué comme son nom l’indique d’une partie haute (Roz=colline en breton) où se situe le Bourg, et d’une partie basse constituée des anciens marais, des polders et des herbus, où s’écoulait jadis le fleuve du Couesnon. Cette particularité offre à la commune un point de vue exceptionnel sur la baie et sur le Mont

Saint-Michel mais également une grande diversité de paysage, d’activité et d’Histoire. Nous vous proposons ici un petit tour historique de Roz sur Couesnon.

La partie basse de Roz-sur-Couesnon est constituée de terres d’origine marine progressivement gagnées sur la mer par la construction successive de digue et de canaux. Ces travaux ont commencé autour du XIe siècle avec l’édification de la digue de la Duchesse Anne sur d’anciens cordons littoraux qui séparaient la baie du Mont Saint-Michel du marais de Dol. Cette ancienne digue abrite aujourd’hui la voie verte qui permet de relier à pieds ou à vélo la Chapelle Saint-Anne au Mont Saint-Michel. Les derniers travaux d’endiguement datent de  1856, mis en œuvre par la Société Mosselman et Donon, qui construisit l’actuelle digue de mer et devint la Compagnie des Polders de l’Ouest. La concession fut signée le 21 juillet 1856 pour 99 ans par l’Empereur Napoléon III.
La Compagnie des Polders de l’Ouest dut construire de nombreux corps de ferme. Et surtout pourvoir à l’adduction d’eau : pour ceci trois réservoirs alimentent les fermes à l’aide d’un réseau de 15 km de tuyaux de fonte. Le grand réservoir contenant 10 000 m3 d’eau est situé à 30 m au dessus des polders. Dans cette conquête s’illustrent deux agriculteurs : le Comte Charles Doynel de Quincey et son successeur Mr Julien Touzard (1831-1915) dont la Ferme des Quatre-Salines s’étendait sur 400 hectares. Au delà de la dernière digue s’étendent les herbus où paissent les fameux moutons de prés-salés. Cet admirable paysage peut encore subir les assauts de la mer ; la dernière grande inondation remonte au 28 février 1869. https://roz-sur-couesnon.fr/tourisme_loisirs/histoire-et-patrimoine/]. Je comprends un peu mieux tout ses canaux que je vois sur la carte. Ici je suis sur la terre ferme et nous y resterons jusqu'au site mégalithique, ensuite nous redescendrons dans les polders, les terres gagné sur la mer, nous regagnerons la terre ferme à dole de Bretagne que j'ai voulu visiter le GR 34 n'y passe pas vraiment il n'y a qu'un accès et c'est dommages Dol est magnifique, nous replongerons vers le polder pour traverser Le Mont Dol qui avant de gagner des terres sur la mer devait être un îlot au milieu de la mer et nous arriverons au Vivier. Je comprends mieux les cartes que l'on nous présente à la télé lorsque l'on nous annonce la catastrophe climatique et la monté d'1 mètre de la mer et la disparition du littoral. La mer ne fera que reprendre son territoire...
 Sortons du parking de l'église et prenons la D 389 en direction de Saint Malo, nous sommes sur le GR 34. Laissons la rue de la Haiche sur la droite et prenons la rue de la Bossette, il pleut, nous traversons un quartier tout neuf, puis une zone pavillonnaire qui n'est pas encore terminée en 2023, la rue descend, nous retrouvons les prairies. Sur la gauche un bois se dessine et il ne faut pas louper la bifurcation qui n'est pas indiqué en amont par une flèche sur la gauche. Brusquement nous quittons le bitume pour descendre dans le bois. Le sentier ne ce voit pas bien, le bois est touffu, les herbes sont hautes, on a l’impression de rentrer dans un trou de lapin. Il fait presque nuit avec ce temps gris. Je profite que la bruine n'a pas encore traversée les feuilles pour m'habiller contre la pluie. Malheureusement je n'ai pas mit mes chaussures de cuir et je vais faire floc floc toute la journée. Nous descendons dans un vallon, traversons un ruisseau à sec sur un pont et remontons par de nombreuses marches l'autre versant. Passons un petit pont, nous recoupons notre route en faisant un esse gauche-droite et descendons de nouveau au fond d'un vallon en suivant le ruisseau qui doit au printemps caracoler sur le chemin. Nous sortons de la forêt à Tertral. Traversons le hameau et prenons la route sur la gauche, puis le chemin carrossable sur la droite. Nous arrivons sur une route (la Courpière), le balisage n'est pas clair, il faut faire un esse droite gauche. Nous longeons la lisière d'un bois, puis le traversons. Coupons un ruisseau et débouchons sur la route de Montcalm. Voyant que la branche du GR E 5 et 9 n'utilisaient pas le bitume et retrouvaient le GR 34 à Saint Marcan, après mûre réflexion, je m'embarque à droite. J'avais même pris la route sur la gauche, mais l'absence de balisage sur les clôtures mon fait à tord rebrousser chemin. Ce fut une grosse erreur de prendre à droite. Les GR E5 et 9 on totalement disparues du tertre rougi et du moulin du tertre. On trouve un beau chemin indiquant une chambre d’hôte ou un gîte au départ lorsqu'il tourne pour descendre il devient certainement lorsqu'il pleut lit pour une rivière éphémère. Dans la descente on ne voit plus le sentier regrimpant sur la falaise, (d’où mon aller - retour). Une fois trouvé, enfouis dans les herbes, il grimpe perpendiculairement la colline, puis longe le flanc de la falaise ou il devient sentier pour les chasseurs au milieu des ronces, on arrive à le suivre sans trop s'arracher un bon moment, puis disparait, on ne sait ou. Je coupe à travers bois ayant aperçu un fil électrique. Je retrouve la route de Montcalm que je n'aurais jamais dut quitter. Nous arrivons au carrefour de la Croix Seigneur  
[croix Seigneur dite aussi croix de Saint-Marcan : une croix pattée en pierre, gravée de besants en creux, de l'époque médiévale. La date et la raison de son érection sont inconnues. wikipédia]. Ayant vu sur la carte qu'il y avait une pierre levée et que le GR n'y passait pas, je quitte le GR prends la D 89, sur la droite pour m'approcher du Menhir de la Roche Longue [Le menhir date du Néolithique]. Au lieu de remonter pour retrouver le GR je poursuis ma descente vers Saint Marcan longe le parking devant l'église avec son clocher en forme de bulbe, à l'extrémité de la rue prenons à gauche la C2 en direction du Télégraphe de Chappe. Que malheureusement nous ne verrons pas. j'ai mal étudié la carte et au lieu de me perdre  dans le tertre rougi, j'aurai du poursuivre le GR puis un balisage local nous faisant passer devant le télégraphe qui est indiqué sur la carte, j'aurai par le sentier découverte retrouvé le GR 34. Nous longeons un étang en forme de triangle. A la petite pointe nous retrouvons le GR 34 que nous prenons à droite, sur deux ou trois cent mètres, longeons l'espace de pique nique, le chemin est bitumé, nous arrivons à une clôture grillagé et à 
l'entrée d'une propriété privée, prenons le chemin bordée de murets et d'arbres sur la gauche. Nous débouchons sur une route que nous prenons à gauche, nous longeons des bâtiments agricoles, laissons une route sur la gauche et débouchons sur une route ou nous trouvons une croix de pierre sur la droite et face à nous un abri bus en béton. Coupons la D 87 et poursuivons tout droit en direction du moulin du haut et de la Ginclais. Traversons le hameau des Muriaux. Après le hameau nous laissons une route sur la gauche et arrivons devant un étang que nous trouvons sur la gauche. Nous quittons le bitume et descendons sur la droite, par un sentier situé devant la barrière de sécurité, passons derrière une barrière. Le chemin descend le long du ruisseau de Riscopp. Nous sommes dans un profond ravin. Le ruisseau pourrait faire quelques cascades, s'il n'était pas à sec. Nous avons un escalier pour descendre et passons plusieurs petits ponts au dessus du ruisseau et arrivons à Saint Broladre [Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia Sancti Petri et Sancti Broeladri en 1081, ecclesia Sancti Petri de Sancto Broladrio en 1316, Sanctus Broladrus en 1516. Le nom de la commune proviendrait de saint Brévalaire, d'origine galloise (connu au Pays de Galles sous le nom de saint Branwallader et de saint Breladre à Jersey), à ne pas confondre avec un autre saint Brévalaire, plus connu sous le nom de saint Brandan et honoré également à Kerlouan (Finistère)]. Par l'impasse des Tourelles, longeons l'église entourée de parkings. Faisons le tour du parvis par la rue du Prieuré [L'ancienne église datait selon Banéat, du 15e ou 16e siècle, elle était de plan en croix latine, au nord du choeur se situait la chapelle Saint-Julien reconstruite par les seigneurs de La Cour Baudouin dont elle renfermait l'enfeu, une autre chapelle dite du Rosaire située au sud contenait également l'enfeu des seigneurs de Carlac, la croisée du transept était surmontée d'une tour octogonale. La nouvelle église est construite en 1885 sur les plans des architectes Jean Gabriel et Alfred-Louis Frangeul. Croix monumentale peut-être du 16e siècle, remontée en 1723. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00130790].  (Normalement nous ne faisons pas la tour de l'église. Lorsque le chemin de la Vallée de Riskopp débouche sur l'impasse des Tourelles je n'ai pas vu que le GR tournait à gauche et longeais après avoir passé un commerce le mur du cimetière). Remontons par la rue de la poste (C5). Nous retrouvons le GR à l'angle du mur du cimetière, le balisage face au double porte du cimetière tourne sur la droite, et grimpe les escaliers du chemin du Presbytère pour déboucher sur le chemin (bitumé) de l'Epine, que nous prenons à droite. Il devient sur certaine carte la (R 22 chemin de l'Anet). Traversons un bois et débouchons sur la D 80 (rue de l'Orme). Après le 15 de la rue nous prenons l'impasse de l'Orme, c'est une petite rue, desservant une cour intérieur avec plusieurs maisons (la cour Boutier). On a vraiment l'impression de pénétrer chez les propriétaires. Notre passage devient chemin des vallées, et après la prairie nous pénétrons dans un bois. Nous débouchons sur la route de La Croix Ferrigand, que nous prenons à droite. Au carrefour juste avant le Hameau du Tertre Hubault, (nous sommes sur la balade les balcons de la baie, on aperçoit la mer qui est aussi grise que le ciel. Dommage ce devrait être une jolie balade). Poursuivons tout droit et traversons le hameau. Après des maisons isolées, la route fait fourche, prenons à gauche, et à la fourche suivante la route de droite. Laissons les accès menant aux bâtiments de la ferme de la Ville Guillaume. Après se regroupement de quelques maisons, nous prenons le premier chemin sur la droite, il fait fourche prenons à droite le petit sentier, nous longeons une haie, après un coude d'équerre sur la gauche, il débouche sur un chemin formant Té. Je quitte le GR qui tourne à droite pour me rendre au site mégalithique d'Outre Tombe [Le Champ des Tombes est une construction mégalithique de type indéterminé. L'édifice est situé au lieu-dit Vaujour. Bien que classé au titre des monuments historiques en 1966, l'extension de la carrière voisine entraine son démontage en 1977 puis sa reconstruction à proximité en 1998 grâce au relevé entrepris par Jean L'Helgouach. Six pierres délimitaient le pourtour d'un hémicycle d'un diamètre de 7 m et deux autres pierres complétaient l'ensemble. Des huit pierres qui le constituaient encore au début du XXe siècle, une a été broyée et une autre a disparu. D'après Jean L'Helgouach, il pourrait s'agir des ruines d'une enceinte mégalithique ou de celles de la chambre sépulcrale d'un dolmen. wikipédia]. J'ai été un peu dessus sur le lieu surtout en voyant ce gros bloc de granit avec ses longues lignes cote à cote révélant les barres à mines, cela ne pouvait pas dater de bien vieux. J'ai rapidement pensé que ce lieu classé était simplement pour éviter l'extension de la carrière. Je n'aurais jamais imaginé que pour casser des cailloux on est déplacer le site mégalithique, ce qui le rend  historiquement caduc. Revenons sur nos pas retrouvons le GR 34 et poursuivons ce beau chemin carrossable et prenons le premier chemin sur la gauche (chemin de l'Epinay à Gévezé), nous descendons vers la D 80. Coupons la départemental, poursuivons en face par la route de l'Epinay, laissons la route de gauche parallèle à la grande route desservant le hameau. Passons un poste électrique (grosse tour en béton), puis le canal de la Banche [Le marais de Dol avec son réseau de 350 km de canaux, permet l'écoulement de l'eau douce à l'eau de mer.]. Prenons le chemin sur la gauche tout de suite derrière se fossé plein d'eau. Laissons un chemin sur la gauche menant au hameau de l'Epinay, poursuivons tout droit. Le chemin s'éloigne un peu du fossé, puis le chemin s’infléchit vers le hameau de La Rivière, nous retraversons le canal, de chemin nous passons à rue que nous prenons à droite, passons de nouveau le cour d'eau, la rue fait de nouveau fourche, nous prenons à gauche et juste avant le canal prenons le chemin de droite. Nous débouchons sur la D 85, (attention le balisage indiquant qu'il faut tourné n'est pas indiqué en amont, mais indique le chemin qu'il faut prendre). Prenons à droite. Au carrefour avec la petite route, nous prenons à gauche la R12 (chemin des Douves) sur quelques centaines de mètres, puis le chemin de droite toujours le long du canal. Nous débouchons sur la route B2 chemin des Muraille au niveau d'un petit pont. Nous trouvons un panneau d'information. Prenons à gauche, traversons le pont nous longeons un fossé comportant peu d'eau c'est la vieille Blanche. Coupons la D 282 aux quelques maisons du Pont au Roux. Poursuivons par la contre allée menant à Dol de Bretagne, nous sommes toujours sur le GR 34 et suivons le fossé de la vieille Blanche. Sur ce polder tout plat nous apercevons sur la droite une colline ; Le Mont Dole. Passons la Métairie de la Blanche (quatre maisons), avec sa piste d’entraînement pour les chevaux, puis la Blanche et enfin Vienne. Tous ses noms ne représentent que de grandes maisons. Nous débouchons sur la D 82. Je quitte le GR 34 tournant à droite et prend à gauche. La route passe au dessus de la D 176 (voie express) et montons vers Dole par la rue du Marais. Nous entrons dans Dol de Bretagne [Située aux portes de la Bretagne, l’ancienne cité épiscopale de Dol, offre au visiteur ses trésors d’architecture. Cathédrale Saint-Samson, fleuron du gothique breton, maisons médiévales… De riches témoignages architecturaux mais aussi une vue imprenable du Mont-Dol sur toute la baie du Mont-Saint-Michel. Dol, capitale religieuse du roi Nominoë au 9e siècle, fut également une ville épiscopale jusqu’au 19e siècle ? Monument majeur du gothique breton, la cathédrale Saint-Samson témoigne de ce riche passé spirituel et mérite la visite. Ne vous arrêtez pas à sa façade massive, elle n’est qu’élégance et légèreté à l’intérieur. Outre la cathédrale, ce sont aussi les demeures de la Grande-Rue-des-Stuarts qui vous envoûteront. Levez-les yeux pour admirer les maisons à porches et à piliers. Datant du 12e siècle, la maison des Petits palets est l’une des plus anciennes de Bretagne !
Le nom de la localité est attesté sous les formes Dolum au VIIe siècle, Doli en 1158, Doul au XIIIe siècle.
Dol est un mot gaulois pour indiquer un « méandre », ou du breton Dol « lieu bas, voire inondable et fertile qui peut se situer dans un méandre ». Le noyau primitif de Dol est effectivement situé dans un méandre du Guioult. 
La région de Dol-de-Bretagne a été habitée depuis bien longtemps comme en témoigne le menhir de Champ-Dolent (mesurant 9,30 m, c'est un des plus hauts de Bretagne) qui date du Néolithique et se trouve à la sortie de ville en direction de Combourg.
Le territoire de Dol appartenait il y a plus de deux mille ans au peuple gaulois des Redones.
À l'époque gallo-romaine, il fait partie de la Gaule lyonnaise. 
Dol-de-Bretagne devient au VIe siècle l'un des premiers évêchés de Bretagne. Samson de Dol, premier évêque de la ville, est l'un des sept saints fondateurs de Bretagne (mort à Dol vers 565). Il fonde l'abbaye de Dol et il est le patron du diocèse. À l'époque carolingienne, la ville, devenu chef-lieu, est une étape du pèlerinage médiéval des sept saints de Bretagne continentale appelé Tro Breiz (Tour de Bretagne).
En 848, Dol-de-Bretagne est érigé par Nominoë en archevêché (breton, non reconnu par Rome) et métropole, concurrent direct de Tours, et en 849, deux diocèses avec évêques (bretons) supplémentaires sont créés : Tréguier/Treger et Saint-Brieuc/Sant-Brieg. Le souverain des Bretons, Nominoë, est sacré à Dol en 848.
La ville est pillée par les Vikings au IXe siècle. En 996, c'est un roi viking qui s'en empare, Olaf Lagman, un Norvégien qui règne sur les Hébrides et sur une partie de l'Irlande : Dol est une nouvelle fois pillée, saccagée et incendiée. En 1014, Olaf Haraldsson, futur roi de Norvège, débarque à la demande de Richard l'Irascible, duc de Normandie, pour combattre d'autres bandes vikings païennes retranchées dans Dol. Il a été baptisé à Rouen, peu avant ou peu après, par le propre frère du duc de Normandie, Robert le Danois. 
En 1064, Guillaume de Normandie mène une expédition contre la Bretagne à laquelle participe activement Harold Godwinson, qui sera ensuite son adversaire à la bataille d'Hastings. La tapisserie de Bayeux, scène 18 à 20, relate les prises successives des forteresses de Dol-de-Bretagne, Rennes (ou Conan II de Bretagne s'est réfugié après avoir fui Dol-de-Bretagne) et Dinan (où Conan rend les clefs de la ville au bout d'une lance). En 1076, Guillaume lance une nouvelle campagne militaire en Bretagne et investit Dol, dont le siège est levé par l’ost conduit par le roi des Francs Philippe Ier.
En 1167, Yseult de Dol héritière du vaste domaine des seigneurs de Dol et Combourg, épouse le Normand Hasculf de Subligny, arrière-arrière-petit-fils de Hugues d'Avranches. Hasculf fait ainsi tomber la ville de Dol entre les mains de l'une des plus anciennes familles de l'Avranchin. Ces seigneurs normands seront très actifs notamment dans la mise en valeur du marais de Dol et, surtout, ils seront les premiers artisans d'une poldérisation précoce de la baie du mont Saint-Michel à l'ouest du Couesnon, dès la fin du XIIe siècle.
La ville, dépendant du duché de Bretagne, fut prise et reprise lors de l'affrontement qui opposa Raoul II de Fougères, époux de Jeanne, fille ainée de Jean de Dol, qui dès 1173 avait mis la place en défense, ne voulant pas reconnaitre comme duc de Bretagne Geoffroy, fils d'Henri II.
Au Moyen Âge, en l'absence d’égouts, des rues étaient destinées à l'évacuation des déchets et eaux usées à l'air libre, les natais. Leurs flux se mêlaient à ceux des ruisseaux et rivières aussi appelés « merderons ».
À la fin de la guerre de Cent Ans, la bourgade est très appauvrie : en 1437, un tiers de la population se retrouve sans logis, à la suite d'un incendie provoqué par les Anglais. Dol est chef-lieu du district de Dol de 1790 à 1795.
La commune de Dol est fondée en 1790. Elle absorbe rapidement la commune éphémère de L'Abbaye, puis le 8 floréal an II (), celle de Carfantain.
Du au , Dol et ses environs sont le théâtre d'une sanglante bataille entre les Vendéens et l'armée du général Rossignol. Les Vendéens sont restés maîtres du terrain. wikipédia]. Au carrefour je prends la rue de Paris sur la droite. Remarquer le linteau de porte après le N° 28, il est gravé de la date de construction et certainement du nom du propriétaire de l'époque. Durant mes parcours j'en remarquerais plusieurs. Passons le pont au dessus de la ligne SNCF, la rue change de nom et deviens rue des Carmes, pour le photos s'aider st malo touriste [Doit son nom au couvent des Carmes fondé en 1401. Le couvent fut détruit en 1804. https://www.saint-malo-tourisme.com/offres/circuit-adapte-dol-la-mysterieuse-dol-de-bretagne-fr-3645483/] nous arrivons sur une place avec un rond point. A notre droite la Halle
 
 [Les Halles de Dol datent de 1879 et sont l'oeuvre de l'entrepreneur Lemoine, le même qui construisit les Halles Martenot à Rennes. On reconnaît la structure en fonte, fer, brique et verre. Actuellement peintes en rouge, elles ont été bleues. Au 11ème siècle à cet emplacement s'élevait une église qui fut transformée en Halles aux viandes, grains et farine à la révolution, puis détruite en 1878.  https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=35095_5 & https://www.saint-malo-tourisme.com/offres/circuit-adapte-dol-la-mysterieuse-dol-de-bretagne-fr-3645483/]. Poursuivons tout droit par la rue de chateaubriand et entrons dans le cœur médiéval de Dol par la rue Lejamptel. [Cette partie haute de la rue principale s'appellait "rue étroite" au Moyen Age ; elle tient son nom d'un ancien maire de Dol. https://www.saint-malo-tourisme.com/offres/circuit-adapte-dol-la-mysterieuse-dol-de-bretagne-fr-3645483/] Nous trouvons nos premières maisons à pan de bois sur galerie, un peu plus loin une maison en pierre "La Crisadiere des XII et XIIIème siècle, à l'origine elle avait 5 piliers et 4 arcades. Le 2ème étage a été ajouté au 19ème siècle. https://www.saint-malo-tourisme.com/offres/circuit-adapte-dol-la-mysterieuse-dol-de-bretagne-fr-3645483/ Au 12 de la rue à l'angle avec le passage Victor Hugo, sur une colonne le buste du poète, dramaturge, écrivain et dessinateur romantique. 
Cette construction obéit à la tradition séculaire du porche, avec ses trois arcades en plein cintre. lci comme ailleurs, de nombreux propriétaires du XIX siècle ont refusé de maintenir le passage public que permettait la continuité des porches. La fermeture hermétique des arcades a fait disparaitre le passage sous galeries qui était lune des originalités de la ville.  
Ce lieu reçut la visite de Victor Hugo lors de son séjour en Bretagne en 1836 ; Le célèbre poète et géant de la littérature française écrivit que Dol, n'est pas une ville, c'est une rue... grande vieille rue gothique, toute bordée de maisons à piliers point alignées qui font des caps et des coudes dans la rue, d'ailleurs très large.
"Le 4juillet 1848, décédait à Paris François-René 
de Chateaubriand. Ce lieu accueillie la dépouille  lors de son transfert entre Paris et Saint Malo en 1848.  l'écrivain avait, dans son enfance, passé quatre années au collège. Ni la cathédrale de Dol en travaux, ni l'église Notre-Dame transformée en halle ne purent recevoir le glorieux cercueil. C'est la remise de P'Hôtel Grand-Maison qui accueillit le précieux
dépôt pour une dernière nuit dans le doux pays dolois.
https://www.saint-malo-tourisme.com/offres/circuit-adapte-dol-la-mysterieuse-dol-de-bretagne-fr-3645483/  & panneau d'information) Nous ne savons plus ou regarder, de chaque coté de la rue des pans de bois ou des façades majestueuses en granite. Passons la bâtisse devenue mairie, la rue change de nom et devient rue des Stuarts. Nom donné à la partie basse de la rue principale pour rappeler que Dol de Bretagne est à l'origine de la dynastie des Stuarts. Walter, 6ème Grand Intendant d'Ecosse et descendant du sénéchal de Dol est à l'origine de cette famille. https://www.saint-malo-tourisme.com/offres/circuit-adapte-dol-la-mysterieuse-dol-de-bretagne-fr-3645483/  Nous trouvons sur notre gauche une belle bâtisse en pierre avec trois arcades. Cet ancien hôtel particulier est un des rares spécimens de l'architecture civile du XII siècle. Elle est la plus ancienne maison romane de Bretagne et témoigne de l'essor que connut la ville aux X et XII siècles.
Sur sa façade en granit appareillé, trois grandes arcades en plein cintre décorées de chevrons brisés reposent sur deux piliers cylindriques à chapiteaux sculptés et décorés. A l'étage, deux baies également en plein cintre sont ornées de quatre-feuilles et de dents de Scie. L'une présente une tête humaine sculptée, l'autre est percée d'une petite fenêtre. Au
XVI siècle ont été ajoutées deux autres fenêtres rectangulaires. A l'arrière, un pavillon d'époque Louis XIII est Surmonté d'un toit élevé. En1960, une importante restauration a redonné à cette vieille demeure son aspect originel et ses grandes arcades dénaturées ont été rétablies. Panneau d'information. Devant la rue pavée des Perrons la fontaine Thoron Très large, c'est la que se trouvaient les Halles(ou cohues) au Moyen Age. LA GRANDE RUE ; La Grand'Rue présente ici une étonnante largeur. Il semble que, depuis toujours, elle soit une place propice aux animations, foires et marchés. Mais il n'en a pas toujours été ainsi.
Depuis le Moyen Age, cette rue était Occupée par des halles. "Près de la fontaine publique", la cohue au blé, surplombée par l'auditoire, ancêtre de l'actuelle mairie. " Un peu plus haut, la cohue à la viande.
"Plus haut encore, face à la rue Ceinte, la cohue au poisson. Toutes ces halles-cohues furent démolies en 1794, lors de la Révolution, ce qui crée cet espace insolite.
LA FONTAINE PUBLIOUE ; Plus connue sous le nom de fontaine Thoreau, elle est érigée au XVl siècle en même temps que le service d'eau. Transformée et embellie par Philippe Thoreau, gouverneur et frère de l’évêque de Dol, elle disparaît également à la Révolution. La statue qui la surmontait représentait saint Samson ; elle a été fondue avec les cloches de la cathédrale pour façonner deux canons. En 1995, la fontaine
Thoreau est symboliquement reconstituée.
Elle est représentative des différentes fontaines qui se sont succédé en ce centre-ville. Panneau d'information. Nous arrivons à l'extrémité de la rue et débouchons sur la Place Toullier, ou se trouvait la porte Notre Dame et l'ancien Eperon, œuvre architecturale du XIVè. Tombant en ruine, il est rasé en 1765. Les portes sont vendu en 1784 pour servir de carrière de pierres. Panneau d'information.
Prenons à droite la D 155 en direction du Mont-Dol, Le Vivier, Cancale. Nous arrivons sur le parvis de la cathédrale
Saint-Samson. Parvis qui mériterait certainement un autre aménagement, mettons cela sur le compte de la restauration de ce bâtiment principal de granite des XIIe et XIIIe siècles, grand porche du XIVe siècle, très beau petit porche du XIIIe siècle, vitrail restauré avec médaillons du XIIIe siècle situé dans le chœur.  La cathédrale de Dol reconstruite au début du XIIIe siècle est un bel exemple d'architecture anglo-normande et un témoignage relativement rare de l'architecture du XIIIe siècle en Bretagne. Avec son chevet plat, notamment, la cathédrale de Dol présente un plan qui se rapproche de plusieurs édifices anglais contemporains. La cathédrale, siège de l’évêché de Dol supprimé en 1790, est vendue comme bien national à un bourgeois qui la transforme en écuries. Ancien évêché de Bretagne la cite offre ce joyau du 13e siècle construit en granit sur les bases d'une ancienne cathédrale romane, De style gothique, elle est un des fleurons de l'architecture religieuse de la région.
Vouée à Saint-Samson, moine qui est arrivé par le Guyoult sur une barque de granit pour évangéliser la Bretagne. Il a été le 1er évêque de Dol et a construit la cathédrale originelle.
Saint-Samson fait partie des 7 saints qui sont venus évangéliser la Bretagne et que l’on peut honorer en faisant le Tro Breizh. Pèlerinage pédestre reliant 7 lieux bretons (cathédrales bretonnes) vouées à leurs 7 saints fondateurs.
La Cathédrale Saint-Samson est en tout point remarquable. Notre curiosité nous pousse à vouloir percer ses mystères. Lorsque l’on est devant elle, nos yeux sont instinctivement dirigés vers le ciel ! Une sensation d’être minuscule face au travail et au génie humain de cette construction.
Datant du Moyen-âge, puis modifié au cours des siècles suivant, la Cathédrale que nous voyons aujourd’hui est un exemple de l’apparition et de l’évolution du style gothique monumental avec les prouesses techniques de l’époque.
Nous pouvons à présent commencer notre quête de mystère : installons-nous square Nominoë en face du parvis et de la porte monumentale et observons !
Une question nous vient directement à l’esprit, celle que tout le monde se pose, la singularité de cette cathédrale : pourquoi l’une des tours n’est-elle pas terminée ?
la Tour Nord est inachevée. Cette tour interroge, défaut de construction ou esprit mystérieux ? Cette particularité a fait naître quelques légendes, en voici deux exemples :
« Maintes fois, on tenta de poursuivre la construction de la tour, mais une main mystérieuse faisait tomber les pierres ajoutées le jour et les flammes dévoraient le travail accompli ! »

 
« Lors de la bataille entre l’Archange Saint-Michel et le Diable, l’Archange jeta une pierre qui est tombée sur la cathédrale, en a détruit une partie de la Tour Nord, est allée se planter dans un champ, et forme à présent le Menhir du Champ Dolent. »
Mais les réalités de l’époque expliquent que faute de moyens financiers, la Tour Nord n’a pas pu être terminée, tout simplement.
Face à elle, la grande tour Sud, carrée et massive, est conçue pour recevoir les cloches. Par son élancement vers le ciel, elle était aussi, pour l’évêché, le symbole d’une institution, de son pouvoir et de sa puissance.
A l’arrière, la tour carrée, la croisée du transept et de la nef porte une tour carrée sans contrefort et dépourvue de fenêtre. Peu élevée, elle se termine par un toit pyramidal surbaissé couvert d’ardoises.
L’ensemble culmine à 23 mètres au-dessous du sol et de l’actuel maître-autel.
 
Faisons le tour de cette Cathédrale, et face à la façade Nord, nous pouvons remarquer qu’elle a des allures de forteresse. Une Cathédrale qui se défend, mais pourquoi ?
En effet, les créneaux, son aspect austère et les vestiges de remparts au pied de cette Cathédrale, nous indiquent que le monument clôturait la ville fortifiée, au 11ème siècle. Cela explique que cette façade Nord a cet aspect de forteresse.
A présent que nous avons fait le tour de la Cathédrale, retournons devant l’entrée et rentrons pour admirer la splendeur de l’intérieur. Mais avant d’entrer, attention aux gargouilles qui sont ici, les gardiens du Bien. Elles ont pour mission de repousser tout esprit malin ou être démoniaque. La légende raconte que les gargouilles hurlaient à l’approche du Mal, qu’il soit visible ou invisible… Et le vent se mettait à siffler dans les arches de l’édifice.
 
 
 
 
 
 
 
En pénétrant dans la Cathédrale, on découvre toute sa splendeur, la nef de 39,3 mètres de long et de 17,1 mètres de large s’offre à nous. On peut être ébloui par son élégance, sa lumière, ses belles proportions et son élancement.
En face de nous, la grande verrière orientale, la plus ancienne de Bretagne, date du 13ème siècle et d’origine. On y découvre le jugement dernier, le Christ, les anges, le paradis, l’enfer, l’Ancien et le Nouveau Testament, les premiers évêques de Dol, l’arrivée de Saint-Samson à Dol-de-Bretagne… Lorsque le soleil repeint les couleurs des vitraux dans la cathédrale, la magie opère, c’est une alliance douce et éternelle entre l’ombre et la lumière.
 
 
 
Au-dessus de nous, le grand orgue datant du 16ème siècle fut totalement rénové en 2015, il compte une forêt de 2632 tuyaux. Des concerts d’orgues sont d’ailleurs organisés en été.
Sur notre gauche, dans l’avant nef, au pied de la Tour Nord, on peut voir les vestiges de la première cathédrale romane.
Prenons, en silence, l’une des allées qui mène au chœur. Vivez la sacralité du lieu en observant cette sérénité.
En haut de l’une des colonnes, nous pouvons apercevoir un personnage barbu et assis qui, depuis le 15ème siècle, est le gardien des lieux. A noter qu’il n’y a pas d’autres personnages de ce type sur les autres colonnes. Ce gardien veille toujours et même s’il semble un peu rongé par le temps, les siècles n’ont pas atteint ce qu’il a de plus précieux : sa beauté et son mystère…
https://www.saint-malo-tourisme.com/nos-tresors-preserves/dol-de-bretagne-la-cite-rayonnante/visiter-la-cathedrale-saint-samson/]
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Chose incroyable le trésor est visible gratuitement. Certaine cathédrale, ou abbaye pourraient prendre exemples... 
 
 

          
 
 
 
 (Vous trouverez d'autres photos de Dol de Bretagne  en fin d'article avec L'histoire des Stuarts)
 
Retraversons le parvis et retrouvons la D 155 que nous prenons à droite, puis la rue des Murets sur la droite en direction du marais de Dol en vélo, Lycée des Vergers et le parking Murets, nous retrouvons le GR 34 accès, puis après le pont SNCF la branche principale. Longeons le parking et prenons sur la gauche la rue du Chemin Vert en direction du circuit du Marais de Dol en vélo. Nous laissons le parking du lycée sur la droite, passons sous la voie express et revenons sur ses terres gagnées sur la mer. Un talus arboré nous cache l'horizon mais après les virages de la petite route et le passage sous la voie ferrée, au milieu de cette terre plate une colline. Nous approchons du Mont Dol. Après les circonvolutions de la route, nous arrivons au carrefour, prenons à droite en direction accès Mont Dol et Marais de Dol en vélo. Nous suivons le GR 34. De loin le clocher de l'église à une forme bizarre. Nous entrons dans Dol en traversant le hameau du Pavillon. Nous arrivons au pied du Mont. Je quitte le GR. Entrons dans le parking. Une fois traversé nous trouvons des escaliers nous faisant arriver directement au pied de l'église. [Le Mont-Dol. Un rocher granitique haut de 65 mètres qui a inspiré de nombreuses légendes. On raconte que saint Michel et le diable s’y seraient affrontés. Les griffes et le siège du diable, mais également l’empreinte de saint Michel, visibles sur la roche, attestent de ce combat légendaire. Mais le spectacle est ailleurs. Admirez plutôt la vue sur toute la baie. 
La commune se distingue par son mont qui lui a donné son nom. Le mont Dol, d'une hauteur de 65 m, situé au centre de la commune à proximité de la ville de Dol-de-Bretagne, apparaît dans le marais de Dol, terre gagnée naturellement sur la mer, contrairement aux polders créés par l'homme à partir de la chapelle Sainte-Anne de la commune de Saint-Broladre en direction du mont Saint-Michel. 
Sous ce marais, le socle se situe entre 14 et 16 m de profondeur. Il est recouvert de sédiments périglaciaires au pied de la falaise fossile et de sables et graviers fluviatiles tardiglaciaires dans les talwegs. On peut distinguer deux types de marais : le marais blanc côté nord du mont (où selon la légende s'étendait la forêt de Scissy) vers la baie, formé de sables marins et de tangue ; le marais noir côté sud du mont vers Dol-de-Bretagne, correspondant à une lagune tourbeuse.
Présentement le Mont-Dol est à six kilomètres de la mer ; la mousse, sur ses rochers abrupts, a remplacé les algues.
Le sommet du Mont est occupé par une petite tour, une chapelle, une fontaine et deux moulins désaffectés. De cette sorte de belvédère naturel, sanctifié par l'empreinte que l'un des pieds de l'archange Michel laissa sur sa crête granitique « lorsque, dit la légende, il s'élança du Mont-Dol sur le rocher de la baie où s'élève aujourd'hui la célèbre abbaye qui porte son nom et qui s'appelait alors le Mont-Tombe », l'œil enveloppe un cirque de pays dont il est malaisé d'évaluer la superficie, mais qui ne comprend pas moins, de quarante villages et de trois ou quatre cités importantes ».
Il y a 600 millions d'années, une chaîne de montagnes se forme : la chaine cadomienne. L'érosion de la chaîne cadomienne remplit de sables et d'argiles la mer briovérienne. Le métamorphisme ultérieur, faible, donne les schistes briovériens plus ou moins gréseux (donnent de basses collines et des reliefs peu accentués) recoupés par les granitoïdes cadomiens du batholite mancellien (massifs de Fougères, Lanhélin, Bécherel, et dans la région massif de Saint-Broladre). Une intrusion tardive de leucogranite à biotite et muscovite a lieu il y a 525 millions d'années par fusion de la croûte terrestre : ce granite mancellien, recuisant les roches encaissantes, donne naissance, par métamorphisme de contact, aux roches cornéennes et forme désormais une falaise fossile. Cette époque voit le développement d'un important plutonisme bien représenté en Normandie (massif de Vire) et dans l'Ille-et-Vilaine avec les massifs de Fougères et de Combourg auxquels se rattachent les granites du mont Dol, du mont Saint-Michel, des îles Chausey et, dans le Trégor, les granites de Bréhat et de Perros-Guirec.
Il y a 335 millions d'années le filon de dolérite se met en place dans une fracture de l'écorce terrestre pendant une période de distension. Enfin, entre 325 millions d'années et aujourd'hui, l'érosion agit sur le granite, la dolérite, la roche cornéenne et les roches encaissantes. Les roches encaissantes étant moins résistantes à l'érosion, le mont Dol forme un relief par rapport au paysage environnant. 
La première référence au mont apparaît dans l'ouvrage médiéval Historia Brittonum. Attesté sous les formes Mons Doli en 1158. Le site est fréquenté dès le Paléolithique, il y a environ 70 000 ans, par des chasseurs néandertaliens. En 1872, des carriers exploitant le granit mettent au jour des os géants qu'ils crurent de baleine. L'archéologue Simon Sirodot (1825-1903) entreprend alors la première grande fouille archéologique de Bretagne et découvre de nombreux ossements (traces d'une cinquantaine de mammouths, d'une douzaine de rhinocéros, d'une cinquantaine de chevaux, de lions, de cerfs, de bœufs), silex taillés (racloirs, outils pour débiter la viande et travailler les peaux) qui font du Mont-Dol le plus important site paléolithique breton. Ses travaux pourtant rigoureux n'échappent pas à la polémique sur l'origine de l'homme, des personnes comme l'abbé Hamard se refusant à admettre la haute antiquité de l'homme. Ce tertre dominant les marais, à 65 mètres de hauteur (comparable au mont Saint-Michel qui se dessine à l'horizon) ne pouvait que cristalliser les manifestations du sacré. Il fut peut-être un haut lieu de culte païen : culte gaulois de Taranis ? Cultes gallo-romains de Mithra, de Cybèle (au printemps et aux marées d'équinoxe) ? Des traces de temple (substructions, maçonnerie de pierres sèches à mi-coteau) sont encore visibles aujourd'hui aux visiteurs avertis. Saint Samson aurait fait édifier une chapelle dédiée à saint Michel dès le VIe siècle dans l'enceinte d'un temple dédié à Cybèle. Sous les ruines de cette chapelle ont été découverts deux anciennes tables-passoires qui correspondraient aux autels tauroboliques élevés au culte de Cybèle. Le bas d'un pilier fut aussi récupéré pour l'église en contrebas.wikipédia]. Faisons le tour de l'église [L'église Saint-Pierre date des XIIe et XVe siècles. On peut découvrir sur les côtés de la nef principale des traces de fresques très anciennes représentant le cycle de la Passion. Certaines demeurent encore bien visibles aujourd'hui et la représentation du malin mangeant des hommes en enfer est très particulière. Au cœur de la nef, l'archange sous forme de statue en bois tient une place privilégiée où on le voit en train de terrasser le diable à l'aide de sa lance.wikipédia].
Les légendes 
Beaucoup de légendes courent sur le mont Dol, souvent liées à saint Michel. En voici quelques-unes : Celle-ci raconte la formation du relief : « Garguantua se promenait dans la baie du mont Saint-Michel et se sentit gêné dans sa botte, il enleva donc sa botte et la secoua pour chasser les cailloux qui le gênaient. Et c'est ainsi que les trois rochers provenant de la botte de Gargantua ont donné naissance au mont Saint-Michel, au rocher de Tombelaine et au mont Dol. »
Une autre raconte la formation de l'étang au sommet du mont : « Un jour le diable (très présent à Mont-Dol) construisit sur un rocher un immense palais (le Mont-Saint-Michel). Saint Michel voyant cela et jaloux du malin construisit au sommet du tertre dans la nuit un magnifique château de verre. Une fois terminé, il proposa au diable un échange. Le malin, impressionné par la beauté du monument, accepta sans hésitation. Mais au petit matin le palais commença à fondre puisqu'en fait il était non pas en verre mais en glace. Les eaux ont donc ruisselé et formé l'étang que l'on connaît aujourd'hui sur le sommet du tertre. »
Une autre concerne l'une des nombreuses chamailleries entre saint Michel et le diable :
« En temps de grande sécheresse, le diable et saint Michel ont dû s'allier. L'archange proposa donc au malin de cultiver ensemble du blé. Le diable accepta volontiers et c'est ainsi qu'ensemble ils cultivèrent leurs céréales. Au moment de récolter saint Michel dit au diable « si tu es d'accord, je prends ce qu'il y a au-dessus du sol et toi tu prends ce qu'il y en dessous ». Le diable accepta et se retrouva bien entendu avec uniquement les racines du blé, alors que l'archange lui récolta nombre de graines. Ensuite saint Michel proposa au diable de cultiver des pommes de terre, le malin accepta mais émit une condition : « À la récolte je prends ce qu'il y a au-dessus, et toi (saint Michel) tu prends ce qu'il y a en dessous, je ne me ferais pas avoir deux fois ! » Bien entendu le diable ne récolta que le feuillage pendant que saint Michel dégustait les délicieuses pommes de terre qu'il venait de récolter. Le diable fou de rage s'en alla combattre l'archange. »]. Grimpons vers le sommet par le chemin du Tertre, une bonne grimpette nous fait arriver au sommet ou nous trouvons la chapelle Saint Michel et sa tour [Une chapelle aurait été édifiée par Saint Samson dès le VIe siècle. Tombant en ruines en 1802, elle est démolie et ses matériaux sont réutilisés pour la construction de la cage du télégraphe Chappe, un point clef de la ligne Paris-Brest. Le télégraphe électrique, basé sur le morse, ayant rendu obsolète le télégraphe optique de Chappe supprimé en 1854, la commune récupère le bâtiment désaffecté et le recteur du Mont-Dol, l'abbé Deminiac, décide en 1857 d'en faire une petite chapelle consacrée à Notre-Dame de l'Espérance, protectrice des laboureurs et des marins. L'abbé ne laisse que le rez-de-chaussée et rétablit la fonction première du bâtiment. wikipédia]. Traversons le parking, je me dirige vers le calvaire pour le point de vue sur les terres avant de me rendre au moulin [Il y a deux moulins sur le sommet du mont Dol. L'un, qui a perdu ses ailes au début du XXe siècle, appartient à un propriétaire privé. Le second, le moulin du Tertre, construit en 1843, n'est plus exploité depuis 1954, mais est encore en état de fonctionnement. Il appartient à la commune et est géré par l'association des Courous d'pouchées (littéralement en gallo : « coureurs de sac »).wikipédia]. Derrière le moulin avec ses ailes, le chemin du Tertre nous fait passer devant le moulin sans ailes puis descendre les 65 mètres du mont par un escalier peut facile. Nous débouchons sur la route de La Moisserie au lieu dit "La Barbotière" que nous prenons à droite (C9). Au carrefour laissons la route de droite menant au camping La Roche et poursuivons tout droit, nous quittons le Mont Dol. A la fourche prenons la route de gauche en direction du circuit vélo du Marais de Dol. La route est bordée d'un fossé ou coule le canal des Planches. Traversons le canal, nous arrivons au Hameau pourtant le nom pompeux de La Ville Boutier (Une ferme et deux hangars agricoles) . La route fait fourche prenons à droite, poursuivons cette route toute plate qui me semble longue très longue. Nous arrivons à la Villeneuve, un hameau comportant des maisons anciennes [Edifice construit au 19e siècle, représentatif des logis à fonctions combinées regroupant salle et étable sous un même toit, type le plus fréquent des petites exploitations agricoles. Gros oeuvre en "tangue" : matière sableuse, sorte de vase compacte, tirée des abords de la baie toute proche et moellon de granite]. Poursuivons en direction du circuit du marais, après quelques méandres le long du canal des Planches, laissons le premier pont, poursuivons la route jusqu'au carrefour avec un abri bus que nous prenons à gauche, passons sur le canal, nous arrivons au carrefour avec la D 155 que nous prenons à droite. Passons au dessus du Guyoult, puis du Biez de Cardequin. Laissons la rue de l'abreuvoir sur la gauche longeant le canal, poursuivons la départementale tournant sur la gauche et nous arrivons en centre ville





L'histoire des Stuarts :

Les Stuart : Ces Bretons qui ont régné sur les îles britanniques pendant 350 ans
La famille Stuart est l’une des familles les plus connues au monde. Des séries, des livres, des rumeurs et des intrigues fantasmagoriques entourent ce nom légendaire de la plus grande dynastie britannique. Les Stuart ont régné sur l’Écosse dès 1371, puis sur tous les territoires du Royaume-Uni de 1603 à 1714. Mais saviez-vous que cette dynastie écossaise, qui portait d’abord le nom de Stewart, était issue du clan FitzAlan, d’origine bretonne ?
 
 
Les origines de Stewart ont longtemps été un sujet de controverse, notamment à cause des légendes propagées pendant des siècles. Par exemple, Shakespeare s’est inspiré des travaux de l’historien du 16e siècle Raphaël Holinshed pour écrire Macbeth. La lecture de cette tragédie laisse penser que les Stuart descendent de Fléance, fils du légendaire Banquo, thegn de Lochaber. Les origines racontées ici, se basent sur les dernières versions approuvées par les historiens contemporains, grâce aux recherches de Sir James Balfour Paul, publiées dans The Scots peerage en 1907, qui confirment des premières hypothèses de John Horace Round en 1901. 
Entre Saint-Malo et le Mont-Saint-Michel vivent aujourd’hui moins de 6000 Dolois, qui peut-être ignorent qu’un des leurs est à l’origine d’une famille royale qui s’est établie de l’autre côté de la Manche. Dol-de-Bretagne est une ville d’Ille-et-Vilaine, dont le nom provient du gaulois signifiant « méandre ». Dol est située dans un méandre du Guioult. Dès le 6e siècle, Dol devient l’un des premiers évêchés de Bretagne. Et l’évêque Samson de Dol est même l’un des sept fondateurs de la Bretagne, et la cathédrale de la ville lui est dédiée. La ville est prise par les Normands au milieu du 10e siècle, puis pillée par les Vikings quelques décennies plus tard. C’est dans ce contexte que Guillaume le Conquérant arriva à Dol, lorsqu’il mena une expédition contre la Bretagne. Parmi les notables de Dol, il y avait la famille d’Alain. Les historiens ont retrouvé l’existence d’un certain Alain, né probablement au 10e siècle, qui avait été élu dapifer, un terme que l’on traduit par sénéchal. Alain était le sénéchal de l’évêque de Dol, un titre héréditaire accompagné d’une véritable fonction. Son fils, lui aussi Alain, devint sénéchal de Dol à son tour. Il mourut lors de la première croisade, en 1097. Son fils Fledaldus dit Flaad, lui succéda. Selon la tradition, on nommait une personne en ajoutant « fils de » derrière son prénom. Ainsi, Fledaldus était appelé « Flaad Fils d’Alain ». Quant à « fils de », il s’écrivait phonétiquement « Fitz ». Le fils de Flaad, Alain FitzFlaad, fut aussi sénéchal jusqu’à sa mort en 1114. On dit que le futur roi Henri 1e d’Angleterre, fils de Guillaume le Conquérant, rencontra Flaad et son fils Alain lorsqu’il fut assiégé au Mont-Saint-Michel. Une fois libéré et lorsqu’il monta sur le trône d’Angleterre en 1100, Henri recruta le notable breton et en fit l’un de ses proches conseillers. Flaad et son fils Alain se rendirent en Angleterre, vivre à cour du roi.
Les FitzAlain deviennent les proches conseillers du roi d’Angleterre ; Alain, tout en étant proche du roi d’Angleterre, devint sénéchal de Dol à la mort de Flaad et continua aussi son ascension sociale en Bretagne, en épousant Avelina de Hesdin, fille du grand propriétaire Ernulf de Hesdin de Ponthieu.
Du côté anglais, Henri 1e avait confié à Alain FitzFlaad la supervision des frontières galloises. En échange de ses bons services, il avait obtenu des territoires et des domaines dans le Shropshire. En devenant propriétaire d’un château à Oswestry, il fut reconnu comme un seigneur et venait donc de faire son entrée dans la petite noblesse anglaise. Alain et Avelina étaient les parents de Gauthier FitzAlan, Guillaume FitzAlan et Jordan FitzAlan. Un certain Simon est aussi mentionné, parfois comme un fils d’Avelina, adopté par Alain, parfois comme un bâtard. Jordan FitzAlan héritera du titre de sénéchal de Dol, qu’il transmit à son tour à ses descendants bretons. Les autres fils d’Alain avaient suivi leur père en Angleterre. Son fils Guillaume (connu comme William FitzAlan) héritera du patrimoine foncier de son père et des titres associés. Il sera donc seigneur d’Oswestry et de Clun, tout en exerçant la fonction de shérif dans le comté du Shropshire. Ses descendants deviendront comtes d’Arundel puis ducs de Norfolk. Edward Fitzalan-Howard, actuel 18e duc de Norfolk est toujours au service de Sa Majesté, puisqu’il est comte-maréchal d’Elizabeth II. Si Jordan a hérité du titre de sénéchal de Dol et Guillaume des titres nobiliaires de leur père, le troisième fils, Gauthier devra lui-même tracer sa route… en Écosse. À la mort d’Henri 1e, l’Angleterre connut la période qualifiée d’Anarchie, alors que sa seule fille légitime Mathilde L’Empresse s’empare du pouvoir. Il semblerait que Gauthier (connu comme Walter FitzAlan) ait préféré trouver les faveurs du côté du roi David 1e, en Écosse, qu’il connaissait bien puisque celui-ci avait été le protégé d’Henri 1e. 
Les FitzAlan deviennent sénéchaux en Écosse ; Le roi David nommera Walter dapifer (ou sénéchal) du roi d’Écosse. Sénéchal est une fonction de bras droit, d’intendant, semblable à celle d’un conseiller, traduit en anglais par steward. Steward est toujours le mot anglais utilisé pour désigner une personne au service d’autrui. Le mot steward vient du vieil anglais « stig » (qui veut dire foyer, maison) et « ward » (qui veut dire gardien). Il ne s’agit certainement pas d’un hasard si Walter FitzAlan a été nommé dapifer (sénéchal, steward) par le roi David, alors que son frère aîné, Jordan FitzAlan, était au même moment dapifer de Dol, en Bretagne, une fonction assurée de père en fils dans la famille. Walter savait, par son héritage familial, comment être un bon intendant et sa mission consistait principalement à tenir et gérer la Cour. Il deviendra très proche du roi David, qui l’avait nommé steward à vie, mais aussi de façon héréditaire. Nommé à vie, Walter assurera sa fonction de steward lors des règnes suivants du roi Malcom IV et du roi Guillaume 1e Le Lion. À la mort de Walter, en 1177, son fils Alan FitzWalter hérita de la fonction de grand-sénéchal du roi d’Écosse. Alan FitzWalter servit durant le règne de Guillaume Le Lion. On dit qu’il aurait accompagné Richard Cœur de Lion durant la troisième croisade. Il acquit aussi des terrains, dont l’île de Bute, à l’ouest de l’Écosse. Alan avait épousé Alesta, fille de Morggán, comte de Mar. Leur fils Walter adopta le titre de son père comme patronyme. Il arrivait que le titre de noblesse ou la fonction finisse par se confondre avec le nom. L’orthographe incertaine de l’époque fait de « steward » le nom « Stewart » (avec un “t”). Walter Stewart est donc le premier à utiliser le titre comme patronyme. Il devint le 3e grand-steward du roi d’Écosse à la mort de son père, en 1207. Sous son mandat apparait aussi dans ses signatures la mention de Justicier d’Écosse. Il se faisait aussi appeler Walter de Dundonald, du nom d’un château qu’il possédait. Walter avait épousé Bethóc, fille du comte d’Angus. Parents de nombreux enfants, leur fils aîné, Alexandre Stewart deviendra le 4e grand-sénéchal du roi d’Écosse. C’est sous son mandat que la fonction de « grand-steward du roi d’Écosse » devient « grand-steward d’Écosse ». Cela montre clairement l’importance de la fonction, qui n’est plus simplement d’être au service du roi mais bien de toute la nation. Alexandre Stewart accompagnera le roi Saint-Louis lors de la septième croisade. Alexandre Stewart (aussi parfois appelé Alexandre de Dundonald), ayant pris du galon, deviendra en 1255 l’un des Gardiens de l’Écosse, nom donné aux régents nommés pour gouverner le pays durant la minorité du roi Alexandre III. Il s’avérera être un fin stratège militaire et lèvera une armée. Il réussira à défendre l’Écosse des attaques du roi de Norvège et des Hébrides. Son frère était lui aussi impliqué dans la défense du pays. C’est ainsi que plusieurs membres de la famille reçurent différents titres, seigneuries, comtés en remerciement de leurs actions pour le royaume. Alexandre Stewart aurait aussi réalisé un pèlerinage jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle. C’est ce voyage qui lui aurait donné l’idée de prénommer son fils Jacques (ou James en anglais). Le nom était alors totalement inconnu en Écosse. Jacques Stewart devint à son tour 5e grand-sénéchal d’Écosse, en 1283. Jacques, comme son père sera désigné Gardien de l’Écosse pendant la minorité de la reine Marguerite 1ère. Cette dernière meurt prématurément en 1290 et Jacques Stewart continue à occuper sa fonction de régent pendant la période d’interrègne. 
Les Stewart montent sur le trône d'Ecosse ; Jacques Stewart avait épousé Giles (Egidia) de Burgh, fille du comte irlandais d’Ulster. Leur fils aîné, Walter Stewart, devint le 6e grand-sénéchal d’Écosse. Elizabeth de Burgh, une petite-nièce de son épouse, avait épousé le roi Robert Bruce. Après les défaites du roi Robert 1e Bruce, plusieurs femmes de son entourage, dont son épouse et sa fille Marjorie, issue de son premier mariage avec Isabelle de Mar, furent prisonnières en Angleterre. Marjorie fut emprisonnée à la Tour de Londres, transférée dans un couvent et puis dans différents lieux de détention, humiliée en public, et même détenue dans une cage. Après avoir capturé Humphrey de Bohun, grand ami du roi Edouard 1e d’Angleterre dont il avait épousé la fille, Robert 1e de Bruce conclut un marché. Il accepte de libérer Humphrey de Bohun, en échange de son épouse et de sa fille Marjorie. Edouard II accepte en 1314, prêt à tout pour récupérer son beau-frère à ses côtés. Robert Bruce envoie son grand-sénéchal, Walter Stewart récupérer sa fille à la frontière et lui confie la tâche de la ramener à la cour. Walter épousera Marjorie en 1315. En guise de dot pour sa fille, le roi Robert de Bruce offre la baronnie de Bathgate à Walter Stewart. Marjorie est morte en donnant naissance à leur fils, Robert en 1316. Walter épousera ensuite Isabel de Graham et il aura encore trois enfants. Robert Ier Bruce meurt, probablement d’une forme de lèpre, en 1329. Son fils David II d’Écosse lui succède. David avait épousé Jeanne de la Tour, fille du roi Edouard II d’Angleterre et d’Isabelle de France. Leur mariage resta infructueux, tout comme les nombreuses relations de David II avec ses maîtresses. C’est son neveu, Robert Stewart, fils aîné de sa demi-sœur Marjorie, qui lui succédera. Robert Stewart, petit-fils de Robert de Bruce, succède à son oncle, David II en 1371. Ainsi débute la dynastie des Stewart. Depuis leur Bretagne natale, où ils officiaient comme sénéchaux de Dol, jusqu’à l’ascension sur le trône écossais de Robert II, plus de 300 ans se sont écoulés. Ils régneront sur l’Écosse, puis sur l’Angleterre, le Pays de Galles et l’Irlande à partir de 1603.
La dynastie des Stuart s’empare de l’Angleterre ; En 1390, Robert III, fils de Robert II lui succède sur le trône, suivi par Jacques 1e, Jacques II, Jacques III, Jacques IV, Jacques V et Marie 1e. Marie, devenue reine d’Écosse à l’âge de six ans, à la 
mort de son père, fut aussi mariée précocement à 15 ans au dauphin de France, François. François monta sur le trône dans les mois qui ont suivi leur mariage, après la mort accidentelle de son père en 1559. La reine Marie d’Écosse et de France vivra avec son époux en France, là où son nom de Stewart fut francisé en Stuart. François II mourut au bout d’un an seulement sur le trône, ce qui permit à sa jeune veuve de retourner en Écosse. Là, elle épousa son lointain cousin, Henri Stewart, lord Darnley. Marie descend de James Stewart, 5e grand-sénéchal d’Écosse, alors que lord Darnley descend de John Stewart, frère de James. Ils ont donc comme ancêtre commun Alexandre Stewart, 4e grand-sénéchal décédé en 1283. Cette lointaine parenté permet cependant à la dynastie des Stewart, devenue alors Stuart, de continuer à régner sur l’Écosse. En effet, c’est leur fils, Jacques, âgé d’un an, qui succédera à Marie, contrainte d’abdiquer en 1567. Jacques VI connaitra 4 régents jusqu’à sa majorité. Il entretiendra une conversation secrète avec les conseillers de la couronne anglaise et parviendra à séduire la reine Elisabeth 1ère, dont la fin approchait, sans héritier. Grâce à William Cecil, conseiller de la reine, Jacques VI fut désigné comme son héritier et à la mort d’Elisabeth 1ère, il fit le voyage jusqu’à Londres. Jacques VI d’Écosse fut couronné Jacques 1e d’Angleterre le jour de la mort d’Elisabeth, le 24 mars 1603. La couronne anglaise était déjà souveraine sur l’Irlande, ce qui fera de Jacques 1e, le premier roi britannique à régner sur les trois royaumes (Angleterre, Écosse, Irlande), en même temps, bien que ceux-ci étaient toujours officiellement des pays distincts et indépendants. Charles 1e succède à son père en 1625. On connait les problèmes de succession qui vont se poser par la suite. Charles II succède à son père, mais il n’a aucun descendant légitime. Jacques II, le frère de Charles II lui succède. Jacques II, catholique et pro-français, est contraint de fuir l’Angleterre lorsque sa deuxième épouse, Marie de Modène, donne naissance à un fils, Jacques François Stuart. L’éventualité qu’une dynastie catholique se mette en place, l’oblige à fuir. Le protestant Guillaume III d’Orange, beau-fils de Jacques II (il avait épousé sa fille Marie issue de son premier mariage), aida son épouse à monter sur le trône. Marie II et Guillaume règneront conjointement. Morte à seulement 32 ans de la variole, avant de pouvoir donner naissance, Guillaume continuera à régner seul jusqu’à sa mort en 1694. C’est Anne, sœur cadette de Marie, qui lui succèdera. Anne 1re est la dernière souveraine de la dynastie des Stuart.

La fin des Stuart et la période hanovrienne ; La reine Anne, qui avait épousé le prince Georges de Danemark, eut 17 grossesses, sans qu’aucune ne donne un enfant. Sous son règne, en 1707, l’Écosse et l’Angleterre s’unissent pour former la Grande-Bretagne. Elle est donc la première souveraine de Grande-Bretagne et d’Irlande. Elle mourra sans descendance en août 1714. Suite à l’Acte d’établissement de 1701, qui empêchait un catholique de monter sur le trône, il fallut partir à la recherche de son plus proche héritier. En parcourant son arbre généalogique, on dut évincer une cinquantaine de parents catholiques, avant de trouver Sophie de Palatinat et de Bohême, devenue princesse-électrice de Hanovre à son mariage avec Ernest-Auguste de Hanovre. Sophie de Palatinat était la fille de Frédéric V du Palatinat et d’Elisabeth Stuart, elle-même fille du fameux Jacques VI d’Écosse devenu Jacques 1e d’Angleterre. Sophie mourut en juin 1714, soit deux mois avant la reine Anne. Le plus proche parent protestant de la reine Anne fut donc le fils de Sophie, Georges de Hanovre, qui devint l’héritier puis roi, en l’espace de quelques jours. Ainsi débute la période hanovrienne et met fin à la dynastie de Stuart. 
Qui sont les descendants actuels des Stuart ? Les descendants de Jacques II et de son fils Jacques François Stuart ont longtemps été reconnus par les Jacobites, leurs partisans, comme les héritiers légitimes de la Couronne et ont refusé de reconnaitre les règnes des Hanovre. Pendant plusieurs générations, il y eut une crainte de voir les Jacobites faire un retour en Angleterre. À la mort d’Henri-Benoît Stuart, cardinal et donc sans enfants, la succession au trône jacobite quitte la 
famille Stuart, car elle passe au plus proche parent de ce dernier, le roi Charles-Emmanuel IV de Sardaigne, appartenant à la Maison royale de Savoie. Passant de famille en famille, le prétendant au trône jacobite actuel est François de Bavière, également prétendant au trône du royaume de Bavière, étant un descendant direct de Charles 1e d’Angleterre. Aujourd’hui, les descendants des premiers Stewart et même des FitzAlan sont très nombreux. Parmi eux, il y a les marquis de Bute. Portant le patronyme de Crichton-Stewart, la famille du marquis de Bute descend de John Stewart, né en 1360, fils du roi Robert II d’Écosse et de sa maitresse Moira Leitch. Robert II avait offert en lot de consolation à son fils illégitime les terres de l’île de Bute, appartenant aux Stewart depuis le 3e grand-sénéchal d’Écosse. L’actuel chef de famille des Stuart est Arthur Stuart, 8e comte de Castle Stuart, vicomte Stuart. Le titre de noblesse de comte de Castle Stuart appartient à la pairie d’Irlande du Nord. Il a été créé en 1800 pour élever Andrew Thomas Stuart au rang de comte, possédant déjà la titre de 9e baron de Castle Stuart. Le titre de baron de baron de Castle Stewart avait lui-même était offert en 1619 à Adrew Stewart, Lord Stewart d’Ochiltree, qui avait dû renoncer à son titre pour une raison d’héritage. L’actuel comte Castle Stuart, né en 1928, est l’aîné de la famille, comme le veulent les règles de transmission des titres de noblesse britannique. Il descend de Murdoch Stewart, duc d’Albany, l’un des petits-fils du roi Robert II d’Écosse. On retrouve des Stuart en France. La famille Darnelé est aussi apparenté aux Stuart. Il s’agit de l’écriture francisé de Darnley, l’un des titres qu’a possédé une branche de la famille descendante d’Alexandre Stewart, la même branche dont est issu Henry Stuart, Lord Darnley, époux de la reine Marie 1re. Plusieurs enfants illégitimes de rois de la dynastie Stuart se sont vus attribuer des titres de noblesse en lot de consolation. Ils sont les ancêtres de plusieurs grandes familles actuelles. Ainsi la famille Gordon-Lennox dont l’actuel chef de famille est le 11e duc de Richmond descend de Charles Lennox, fils illégitime de Charles II. La famille FitzRoy dont est membre le 12e duc de Grafton, descend aussi d’un fils illégitime de Charles II, tout comme le 14e duc de St-Albans (famille Beaucleck) ou encore le 10e duc de Buccleuch (famille Scott). Quant à James FitzJames, fils illégitime de Jacques II, il a fondé la Maison FitzJames, avec le titre de duc de Berwick pour le chef de famille. La famille s’étant installée en Espagne, elle a intégré également le système nobiliaire espagnol. Ce dernier n’ayant pas les mêmes règles de succession que le système nobiliaire britannique, deux ducs de Berwick existent à présent : Carlos Fitz-James Stuart y Martínez de Irujo, 19e duc d’Albe, selon la noblesse espagnole, et Jacobo Hernando Fitz-James Stuart y Gómez selon la noblesse britannique, bien que les deux ducs soient de nationalité espagnole. https://histoiresroyales.fr/histoire-stewart-stuart-fitzalan-dol/

 
 
 
 
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