vendredi 2 décembre 2022

Randonnée Le Plus Loin Possible ; Etape 1065 – Nestier - Bourg de Bigore GR 78

La montagne aujourd'hui que des tronsc de cone

Sur les premières ondulations du massif pyrénéen, le Chemin du Piémont, trait d'union Comminges, entre le Comminges et la Bigorre, vous invite à la découverte d'un monde préservé, authentique et secret. Zone de transition entre la plaine et la montagne que l'on ne quitte jamais vraiment du regard en cheminant sur le dos de ses collines verdoyantes, le piémont pyrénéen est aussi une terre chargée d'histoire. Venus du Languedoc et du Roussillon, les pelerins en route vers Compostelle s'y sont succédés au Moyen Age, choisissant au pied des monts une variante au chemin d'Arles. En attestent la cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges, l'abbaye de l'Escaladieu et l'église de Cotdoussan. Mais le long de ce chemin, l'histoire s'écrit à tous les temps. Sites préhistoriques des grottes de Gargas et de Labastide, site gallo-romain de Saint-Bertrand-de-Comminges, sites médiévaux de T'Abbaye de l'Escaládieu, des cháteaux forts de Mauvezin et de Lourdes... A vous, marcheurs, d'y écrire la vôtre...


Jeudi 9 juin 2022

Nestier : Histoire villageoise est marquée par les périodes suivantes : la préhistoire avec les vestiges de la grotte néandertalienne du cap de la Bielle ; l'époque moderne avec deux personnages centraux : François de Saint-Paul et Louis de Cazaux, seigneurs de Nestier, le premier grand officier des armées de Louis XIV et gouverneur du Val d'Aran, le second grand maître de l'école de cavalerie de Versailles et écuyer cavalcadour de Louis XV ; la période contemporaine : Nestier est chef-lieu de canton et voit l'édification du site dévotionnel appelé Calvaire du Mont-Arès avec, à l'aube du XXIe siècle, la reconstruction de ce même calvaire inscrit à l'inventaire des monuments historiques et la réalisation d'une baignade biologique. Le Carrerot, le Carrelot, la Carraou (aujourd'hui rue de la Placette), le chemin du Carrey, la rue de la Croix de Figur (encore appelée, au début du XXe siècle, la rue des Intellectuels où résidaient les notables villageois : fonctionnaires retraités, médecin, prêtre...), le chemin de Cucarrat, le chemin de Garole, le Courrédou dé Guillamas, le chemin de Laspugue, le chemin de Pey de Guille encore appelé aujourd'hui le chemin du Bié, la rue de Chicou, la rue du Cap de la Bielle, le chemin du Marcadau, le chemin du Tuyaga, le chemin de Bordes, le chemin des Escassies, le Bédicha, la rue de la Placette aujourd'hui composée de la Carraou et de la rue de l'Ormeau encore appelée autrefois Avenue de l'Ormeau, la Coste dé la Hounte (la côte de la Fontaine) où serait apparu, dans les années 1930, un loup-garou à deux villageois qui rentraient chez eux un soir d'hiver. Les carrefours de rues étaient des lieux de rassemblement joyeux et festifs souvent mais aussi des lieux de prières et de recueillement parfois, matérialisés par des arbres ou des croix en fer ou en pierre appelées croix de mission, évoquées dans l'article Missions et missionnaires par Raymond Misson.

Marcadau

Signifie place de marché en gascon. Le quartier villageois qui porte ce nom aurait été un modeste lieu d'échange commercial au Moyen Âge situé sur l'itinéraire secondaire de Saint-Jacques de Compostelle. Nestier aurait été, en effet, un village étape pour les pèlerins comme l'attestent les deux pierres jacquaires villageoises

Je sors de mon gîte après une mésaventure. Le petit déjeuner n'est pas servi de bonne heure, pour les randonneurs il est préparé la veille. Parfait, je pensais avoir comme souvent une thermos. Je me retrouve avec une cafetière à dosettes. Je pensais que la petite machine avait un temps prédéfinie pour couler. Mais non, je me suis retrouvé avec la table inondée d’eau et de café.

Carte IGN      Trace GPS et Topo sans Commentaires       TraceRandogps       

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 KM     Temps     Arrêt     V/d  V/g   Dénivelés +  négatif    IDP      effort 5

33,6       8h30      0h30     4,2     3,9       966            1108     111   echelle 1à5                                                                                                


Au carrefour avec la croix de pierre je prends la D 526 en direction de Hautaget, Montsérié, calvaire du Mont Ares. Nous arrivons au carrefour avec un rond point planté d'un catalpa [Carrefour en direction du calvaire avec rond point désaccés comportant un arbre Autrefois un orme trônait en son centre, au carrefour des trois rues villageoises : La Carraou, la rue de La Croix de Figur et la rue de l'Ormeau. L'Ormeau était un lieu de rassemblement où se prenaient certaines décisions importantes pour la vie de la communauté, bien avant la Révolution. C'est encore au pied de cet arbre, sans doute, que le poète et félibre gascon André Bouéry, lorsqu'il n'était pas à Aspet son village d'enfance, venait chercher son inspiration alors qu'il était marié à une villageoise, Mlle Refouil. Un de ses poèmes intitulé Sous l'Ormeau ferait référence à l'arbre villageois. Le vieil orme a été abattu en 1987 pour des raisons de sécurité. On a planté à sa place un catalpa, essence d'Amérique du Nord. Mais le nom est resté : on parle toujours de l'Ormeau pour désigner ce lieu caractéristique et le quartier villageois dans lequel il se situe. Prenons à droite la rue en direction du calvaire (rue de la Croix de Figure). Nous retrouvons le GR 78 et un balisage jaune au niveau de la rue Carérrot, laissons sur la gauche le chemin du Mont Arés (je ne vais pas voir le calvaire, aujourd'hui j'ai un peu plus de 30 km à faire). Notre rue change de nom et devient chemin de Marcadau, de bitume nous passons à chemin. Prairies et champs se succèdent. Nous quittons le chemin se dirigeant vers la D26, pour prendre sur la gauche un chemin formant un angle d'équerre sur la gauche longeons les prairies bordées d'arbres qui doit se transformer en torrent lorsqu’il pleut beaucoup, ce n’est pas facile de marcher sur les cailloux arrondis et nous débouchons sur le chemin de Las Poutges que nous prenons à droite. Nous arrivons sur la route de Touas, que nous prenons à gauche. Abandonnons le bitume pour prendre sur la droite le chemin grimpant en foret. Nous sommes toujours sur le GR et au poteau Touas 527m poursuivons vers la Madonne et Montsérier. Laissons un chemin sur la droite, au sommet de la colline nous débouchons sur un chemin formant Té, prenons à gauche et descendons jusqu'à la D 526 que nous prenons à droite. Laissons la D 775 sur la gauche poursuivons, par la 526 en direction de Monsérier, traversons le

Enfin le ciel ouvre ses volets

hameau de Cazenave-Autaguet. Un peu avant le panneau fin du hameau, entre le mur d’une habitation et la glissière de sécurité en bois nous prenons un chemin sur la gauche, nous avons l'impression d’entrée dans une propriété privée. Montons le long des clôtures après avoir fait un esse gauche - droite.  Le chemin grimpe, à la fourche, nous prenons la branche de droite, et restons sur la même courbe de niveau avant de déboucher sur un chemin formant Té. Prenons à droite et descendons en direction de la D 526 et de Montsérier 1,7 km. Prenons la Départementale sur la gauche. Traversons les maisons de Barcarou, (quelques fermes s’appelant Paches) nous trouvons sur la droite un chemin, un banc et une borne d'incendie poursuivons le bitume, dépassons un hangar et à la sortie du virage nous prenons la route de droite. De bitume nous passons a chemin et descendons vers le village de Montsérier. Nous avons un poteau d’information Etape 545m. Passons devant le gite communal en remontant. Sur la gauche dans la prairie nous trouvons le lavoir. Revenons sur nos pas, poursuivons notre route jusqu'à l'église [MONTSERIE cherche encore les origines de son nom : en 1312: MONTE SERISERO en 1387: MONTE CIRISIA
La commune était un annexe de BIZE. Plus récemment M. LIZOP explique cette formation du nom du village à Partir de celui du Dieu local : “MONTSERIE n’est autre que MONS-ERGE. Le nom de cette localité dans le dialecte gascon du pays est MONSIRE par contraction de MONSIRYE. L’activité de MONTSERIE au moins à l’époque néolithique parait bien établie par plusieurs découvertes : des dolmens, des objets divers datés du début du néolithique jusqu’à la dernière époque du fer. En 1839, la découverte par RUMEAU d’autels votifs (en particulier ), témoigne de l’influence romaine sur ces lieux et de ces croyances en ces Dieux pyrénéens (le Dieu Ergé et Mars). Ce furent d’infatigables bûcherons qui, à grands coups de haches, créèrent l’emplacement des premières maisons, bâties d’ailleurs avec ces bois. les terres de MONTSERIE firent partie, à une certaine époque, des domaines appartenant aux barons de LASSUS. Ils y construisirent un Castel. Celui-ci, aujourd'hui complètement disparu, il est resté la couronne des barons et les haches des bûcherons ( Bouscassés ) sur le blason de MONTSERIE. Plus près de notre époque les seigneurs de Montsérié se distinguèrent par leur amour et leur zèle pour les intérêts du pays des quatre vallées et de la religion. Dans le duel des huguenots et des catholiques qui couvrit de sang et ruines le midi de la France, Le seigneur de Montsérié se pose en sentinelle vigilante du diocèse de Comminges et de celui de Bigorre. En 1567 les Consuls de Montréjeau nomment quatre capitaines devant communiquer toutes les affaires au sire de Montsérié Capitaine pour le Roy. (La bastide Montréjeau fut à maintes reprises protégées par le seigneur de Montsérié). A peine le Capitaine de Linières parti de PAU avec une troupe de soldats, s’était emparé de l’abbaye de L’Escale Dieu, que notre vaillant seigneur vole an secours de l’abbaye, De Linières est assiégé, sa troupe prise son chef conduit en Comminges puis à Toulouse ou il fut décapité. Quelques temps après, la plaine de Bigorre est pleine de troupes de Huguenots. Le seigneur de Montsérié voyant le danger accourt de nouveau vers les Bigorrais et de la ville de Tarbes, ou il se couvre de nouveau de gloire. Puis ce fut le tour d’un bandit de la vallée d’Aure nommé Jean Guilhen ennemi du Catholicisme qui avec une troupe de soldats s'empare de l’abbaye de L’Escale dieu avec l’intention de prendre le château fort de Mauvezin. Assiégé par les seigneurs de Montsérié Tilhouse et d’Aure il est pris avec ses principaux officiers et périt du dernier supplice. Il fut par la suite colonel de six compagnies. De son mariage avec Jeanne D’Yvern naquirent deux fils Jean et Bernard et une fille Auroise plus tard par son union en 1594 avec Bertrand D’Agut seigneur de St Lary. Ces deux fils enrôlés dans la garde particulière D’Henry III, dite des quarante cinq où n’entraient que des Gascons de bon lieu, ils eurent leur heure de célébrité à la cour. Jean l’aîné joue l’un du principal rôle dans l’assassinat de Duc De Guise à Blois. Feignant aider le Duc à entrer par la porte condamnée de la chambre Royale, Montsérié lui donne un coup de poignard à l’épaule, secondé par le sieur de Labastide et puis d’autres. Il fut par la suite capitaine des gardes D’Henry IV et gentilhomme de sa chambre. Le cadet Bernard se révèle efficace bretteur le hasard l’a placé de garde à St Cloud devant le cabinet D’Henry III, lorsque Jacques Clément plonge son couteau dans le ventre du Roy. Aux cris de son Maître le jeune Montsérié enfonce la porte et d’un furieux coup de pertuisane, cloue au sol le fanatique. ]Montsérier.com]. [Église avec son clocher porchee date du début du 19ème siècle avec fresque sur la voûte intérieure et éléments romans issus d’une ancienne église. Dans le local d’exposition vous pourrez admirer l’ancienne horloge restaurée et en état de marche signée Louis Odobey ainsi que les différents objets découverts sur le site de Montsérié de la protohistoire au Gallo Romain, ainsi que la collection numérique des autels votifs et autre. Tourisme-occitanie.com].  Le GR prend à gauche la D 256 en direction de Gazave, laissons une première fourche menant à une ferme, nous arrivons à la seconde en forme de trident avec des bâtiments au milieu de chaque branche. Laissons celle de gauche, quittons le D 256 pour prendre sur la droite un chemin plus ou moins bitumineux nous descendons dans la vallée et retrouvons la D 256 que nous prenons sur la droite jusqu'aux premières maisons du Saut. Saut 536m. Le balisage est mal fait, ou je n'ai pas vu les traits. Il me semble que l’information nous dirige sur la gauche (balisage jaune), mais après avoir traversé une ancienne menuiserie, plus de chemin balisé, pas de GR. N’étant plus sur ma trace, je fais demi-tour. Au carrefour, ou nous apercevons les premières maisons, le GR prend le chemin qui descend sur la droite. Nous arrivons au hameau de Bury par le chemin de la Lande, traversons la D 26 poursuivons en face. Nous sommes dans la plaine, ou plutôt la Lande. Nous arrivons à un carrefour en forme de Té, au niveau d’une ferme. Prenons la route de gauche. Nous débouchons au carrefour avec une croix entre la D 142 et la D 26. Poursuivons la D26 en direction de Saint Arroman. [Étymologie : Sanctus Romanus donnant en gascon Sent Arroman (avec recul de l’accent tonique). Saint-Arroman fut fondé au xive siècle par des habitants de ce qui est maintenant le village de Gazave, afin de fuir la peste noire. Le fief de Saint Arroman existait depuis bien plus longtemps, puisqu'il a existe une famille de seigneurs et barons de Saint Arroman. Wikipedia]. Je traverse le village, au lieu de suivre le GR qui part sur la droite. Au centre du village je rencontre un couple de jacquaire. Lui déguisé en clown. Pourquoi un clown ? Simplement par son accoutrement, déguisé comme un pèlerin du moyen âge avec un chapeau au large bord relevé sur le devant par une grosse coquille. Un énorme appareil photo en bandoulière sur un ventre rebondi. Heureusement que le ridicule ne tue pas. L'air tout joyeux, il me demande si je fais le chemin, hors mis le bonjour de politesse, je passe mon  chemin. Ce genre de clonw ne m’intéresse pas. S’ils revenaient de Compostelle à pied en ayant fait le chemin aller, alors chapeau bas. Ils méritaient la coquille, qu'il aurait pu ou du moins pas dut afficher aussi visiblement. J’ai croisé quelques pèlerins avec une coquille discrète accroché sur le sac. J'ai découpé des cartes de France que j'ai collé sur mes bâtons mais cela ne ce voit pas. Comme j'emprunte le chemin de Compostelle je me suis collé un badge rando sur mon sac. Bref je plante mon clown au milieu de la route au

Collation pour les Pélerins

moment où sa femme arrivait. Il a dû lui dire qu'il venait de rencontrer un goujat doublé d'un prétentieux. A sa face joviale je me suis dit que je ne m'en sortirais pas. Je n'étais pas préparé après trois ou quatre heures de solitude à parler avec quelque-un. Je pense même que la nuit, où, par mauvais temps j'aurais eu peur. Je ne vais pas voir l'église avec sont clocher porche et poursuis la D 26. Nous arrivons au carrefour avec une croix et une fontaine, nous prenons à droite. De rue nous passons à chemin carrossable. Nous grimpons. Dans le haut de la colline nous trouvons un bâtiment agricole et abandonnons au carrefour ce large chemin desservant quelques bâtiments situés plus loin et poursuivons en face par un chemin beaucoup plus herbeux et bordé d’orties. Nous redescendons entre les clôtures. Notre chemin débouche rue des carrières, nous prenons à droite puis rue principale (D 278) que nous prenons à gauche pour voir l'église de Bazus-Neste entourée de son cimetière et  sa couronne de têtes autour du chevet. A ce carrefour nous trouvons une information ; nous rencontrons le GR 105 se dirigeant vers Sarrancolin à plus de 2h00 [Randonnée pédestre sur le GR®105 à travers les Hautes-Pyrénées de Lortet au Port d'Ourdissétou via Héchettes, Larrieu, Sarrancolin, Camous, Arreau, Cadéac, Guchen, Saint-Lary-Soulan et Tramezaigues. 56km Altitude maximum: 2390m, Altitude minimum: 557m, Dénivelé cumulé montée: 2812m GR.info][La population de Bazus-Neste était de 58 en 2016 (en vigueur à compter du 1er janvier 2019). Dernier recensement de la population en 2017. Au 19ème siècle, elle oscillait entre 200 et 300 habitants… Elle compte 3 exploitations agricoles. Bazus-Neste a longtemps été un lieu d’exploitation de calcaire. Une forte proportion de la population travaillait dans les carrières de schiste et de marbre gris situées dans le massif rocheux du village. Petit à petit, le ciment armé (courant 19ème siècle) se substituant à la pierre de taille, les carriers et les tailleurs de pierre de Bazus ont disparu. L’église et le cimetière accolé se situent au centre du village.
L’église, datée du début du 14ème siècle, a été restaurée (intérieur en
1999). Elle est dédiée à St Blaise, protecteur des troupeaux. Sur ses contreforts, elle est ornée de mystérieuses têtes sculptées. On peut y voir, en entrant, un beau bénitier en marbre gris extrait des carrières de la commune.
L’église est fermée au public, en dehors des offices et des visites. Egalement, l’on y trouve la Statue « Vierge à l’enfant assise », datant de fin 13ème début 14ème siècle, d’une taille de 86 cm en bois sculpté peint et doré. Elle fût restaurée fin 1994. Cette statue a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des Objets classés Monuments Historiques par arrêté préfectoral n°1999-313-18. On peut découvrir, sur le territoire de la commune, d’autres témoignages à caractère religieux :
Au Nord, en bordure de la RD.278 (déterminant la limite entre Bazus-Neste et Lortet), l’oratoire Sainte Agathe (1853). Depuis 1878, il est consacré à Notre Dame des Rochers.
(Nous passerons devant). Toujours en bordure de la RD.278, adossé sur la façade d’une maison, au croisement avec la voie communale n°1 dénommée Rue des Carrières, l’oratoire Saint Pierre (1867). Plus au sud, en direction du Col de Mazouau, à l’intersection de la RD.278 et du chemin en direction du quartier Labourie, une croix de mission(s). Dont l’une dédiée à Sainte Luce en 1852 (inscription gravée sur la base du pilier) et l’autre « Mission 1944 » (inscription sur
le pilier). https://www.ccplateaudelannemezan.fr/commune/bazus-neste/]. C’est également à ce carrefour que le soleil déchire les nuages et ouvre sa fenêtre sur des montagnes dont la cime sont encore un peu enneigée. Revenons sur nos pas. Poursuivons le GR 78. Descendons la départementale 278 vers Lortet. En chemin nous apercevons l'entrée de grottes fermer par des grilles. [Lortet est installé en bordure de la Neste puis s’est développé par la suite autour de la D929 en direction des vallées. Le village est dominé par une imposante falaise percée de cavités naturelles qui ont été aménagées mais aussi fortifiées, lesquelles ont été utilisées par l’homme à diverses époques. En effet, l’occupation par l’homme du village de Lortet remonte à la Préhistoire. Une grotte, aujourd’hui protégée et fermée, a recelé un mobilier archéologique qui compte parmi les nombreux trésors de la préhistoire : le fameux bâton de renne sculpté aux cerfs et saumons, véritable chef d’œuvre de l’art magdalénien. Les 200 objets actuellement retrouvés dans cette grotte se trouvent actuellement au musée de Saint-Germain-en-Laye. Dominant la Neste avec une altitude qui varie entre 600 et 725 mètres, les grottes fortifiées de Lortet représentent un ensemble castral très complet et parfaitement adapté à un site naturel. C’est derrière un haut mur rocheux et au creux d’une brèche que se cache un très bel escalier en colimaçon d’une hauteur de 17 mètres construit au 12ème ou 13ème siècle et qui permettait l’accès au niveau fortifié. Ce sont des galeries au beau milieu de la roche qui relient les différentes salles de cet habitat troglodyte pour lesquelles différents usages ont été clairement identifiés : une chapelle avec une abside semi circulaire, des corps de logis et un système défensif tel un chemin de ronde aménagé à l’avant des plateformes sud. Du fait du manque de documentation, il est difficile de savoir si les grottes fortifiées de Lortet ont réellement été utilisées en tant qu’habitat permanent ou bien si elles n’étaient utilisées qu’en lieu de repli en cas de danger. Un arrêté du Parlement de Toulouse daté de 1615 donne l’information vérifiée de la présence d’une forteresse dite « Al pé de roca » au lieu-dit Castet, au pied du Mont. L’accès à ce site historique d’exception est interdit au public pour des raisons de préservation mais aussi et surtout en raison des risques de chutes. Une falaise d’escalade occupe la partie sud du village. Entièrement équipée, elle propose plusieurs voies de différentes difficultés. ccplateaudelannemezan.fr]. [Neste est aussi le nom générique de plusieurs de ses affluents comme, plus à l'ouest, gave est celui de nombreux cours d'eau des Pyrénées (affluents des gaves de Pau ou d'Oloron) en Bigorre et Béarn. la Neste est un seul cours d'eau long de 73 km qui prend naissance dans le département des Hautes-Pyrénées, sur la commune d'Aragnouet. Selon l'IGN et le cadastre d'Aragnouet, elle correspond d'abord à la Neste de Badet qui prend sa source dans le parc national des Pyrénées vers 2 570 mètres d'altitude, au nord du Pic de la Géla, sur la commune d'Aragnouet. Au village du Plan, la Neste de Badet prend le nom de Neste d'Aragnouet après avoir conflué avec la Neste de la Géla. La Neste d'Aragnouet traverse le village d'Aragnouet puis reçoit sur sa gauche la Neste de Couplan juste en amont du village de Fabian. Elle prend alors le nom de Neste d'Aure. Elle baigne Saint-Lary-Soulan. Encore plus en aval, à Arreau, point de jonction de la vallée d'Aure et de la vallée du Louron, elle reçoit en rive droite son principal affluent, la Neste du Louron et prend le nom définitif de Neste. Elle arrose SarrancolinLa Barthe-de-Neste et Saint-Laurent-de-Neste avant de se jeter dans la Garonne en rive gauche, à Montréjeau, à 414 mètres d'altitude. Seuls les derniers 500 mètres de son cours s'effectuent dans la Haute-Garonne. Wikipedia]. Traversons le pont au dessus de la rivière de la Neste, puis le village. Nous grimpons la belle cote de la rue Carrey Dessus en direction de Heches, Labastide, Boulan, Gouffre d'Esparos. La route fait fourche poursuivons à droite, nous arrivons à la D 929 au niveau d'un hangar. Faisons un esse droite-gauche et prenons la rue de la Lande, passons la maison du garde barrière, puis la ligne SNCF désinfecter. Traversons quelques mètres plus loin le canal de la Neste [D'une longueur de 28 kilomètres qui alimente 17 rivières des coteaux de Gascogne. Le canal de la Neste a été créé entre 1848 et 1862 et mis en service en 1863. D'une capacité de 7 m3/s, il a pour but d'alimenter artificiellement les cours d'eau gascons prenant naissance sur le plateau de Lannemezan. Il est tout particulièrement important pour le département du Gers et la Gascogne, dont le profil, sans lui, ressemblerait à certaines régions de l'Afrique : ce département est en effet coupé de l'alimentation naturelle en eau du fait de sa situation géologique. Vers 1950, sa capacité a été portée de 7 à 14 m3/s. Des réservoirs de haute montagne stockant les eaux à la fonte des neiges au printemps pour les réutiliser pendant la période estivale ont initialement été créés (Lac d'Orédon entre 1871 et 1879lac de Cap de Longlac de Caillauaslac d'Aubertlac d'Aumar…). Tous ces barrages, sauf Orédon, ont ensuite été aménagés pour une utilisation hydroélectrique. En particulier, le barrage de l'Oule a été rehaussé de 17 m en 1950, celui de Caillaouas de 4 m, Cap de Long a été remplacé par une voûte de 100 m de hauteur, et Aubert est raccordé à Cap de Long depuis 1969.  le système hydraulique Neste et permet de maintenir le niveau d'eau des rivières en conciliant de nombreux usages tels que l'alimentation en eau potable des villes du Gers, l'agriculture, l'industrie ou encore tourisme et navigation. Wikipedia]. Après le canal poursuivons la route qui grimpe dans la foret, passons le tunnel de la D 960a par le chemin de Lortet (devenue route) derrière nous trouvons les maisons du hameau de Lindou, nous descendons et au carrefour formant Té, nous prenons a gauche (les balises sont cachées par des boîtes de connexion informatique et des haies non coupée). Aux premières maisons du hameau de Ribarouy nous prenons à droite par le chemin de la Passade. Heureusement qu’une croix m’indique que nous quittons ce beau chemin carrossable pour prendre sur la gauche au niveau de deux bouches d’égout un vieux chemin glissant descendant dans la foret. Descendons jusqu'à la D 26g. Poursuivons notre descente jusqu'à La Bastide, traversons la D 26g a l'intersection avec la D 217 traversons se ravissant village, la rue se rétrécit poursuivons en direction des grottes. Nous rencontrons le GRP des Baronnies de Bigorre [Les Baronnies hors du temps. laissez-vous transporter dans un espace-temps verdoyant et complètement à part, celui des Baronnies. Partez au hasard des carrefours sur ces charmantes routes qui offrent à chaque virage un point de vue nouveau. Les Baronnies sont situées au sud d'une ligne Lannemezan - Bagnères-de-Bigorre. Bien que son noyau soit constitué à l'origine des 4 communes de l'ancienne baronnie d'Esparros. Les Baronnies ont connu depuis le milieu du xviiie siècle un déclin démographique important accompagné d'une crise économique durable. Comme de nombreuses régions rurales de moyenne montagne, les Baronnies ont vu dans les années 1970-1985 un relatif retour à la terre (élevage, fromagerie, artisanat), qui n'a cependant pas enrayé le déclin de l'activité agricole. Aventurez-vous à la Gourgue d’Asque, une vallée encaissée tellement luxuriante qu’on l’a surnommée la petite Amazonie des Pyrénées. Un sentier d’interprétation vous permettra de vous familiariser avec ce paysage empreint d’étrangeté et de mousse épaisse sur les arbres… Attendez-vous à voir surgir fées et elfes ! La générosité de la Nature s’exprime aussi en sous-sol : l’immense Gouffre d’Esparros dévoilera ses magnifiques concrétions d’aragonites et de calcites, tandis que, tout près des grottes de Labastide, un espace préhistoludique vous plongera dans la vie quotidienne des hommes et des femmes préhistoriques. De nombreuses randonnées pédestres de moyenne montagne absolument inoubliables, comme celle vers le Signal de Bassia ou encore le Casque de Lhéris, d’où vous dominerez les Baronnies. Sur chaque colline, vous apercevez une ferme ou un hameau, blottis au pied des montagnes. Les fermes des Baronnies ont le charme de l’authentique et sont des lieux où l’on vient se ressourcer, loin du monde tourmaletpicdu midi.fr]. Au carrefour avec une colonne et un christ, nous prenons à gauche toujours la direction des grottes. Prenons le chemin des grottes qui est bitumé jusqu'au parking [Il y a 15 000 ans, un groupe de chasseurs nomades a séjourné régulièrement à Labastide, dans la vallée des Baronnies au cœur des Pyrénées. Ces hommes ont laissé dans une grotte secrète, de magnifiques témoignages et trésors : plus de 200 gravures de bisons, chevaux, lions, oiseaux, hommes… et une magnifique peinture polychrome d'un cheval quasi à taille réelle.Les grottes forment un ensemble d'origine karstique, avec un système de perte-résurgence. La grotte principale, dite « grotte des Chevaux » ou « grotte de Labastide », est une grotte ornée datée du Magdalénien (Paléolithique supérieur), célèbre pour son grand cheval polychrome associé à un effet d'archéoacoustique notable. Les grottes de Labastide appartiennent à un réseau karstique comprenant trois grottes principales : la grotte des Chevaux (grotte ornée), la grotte de la Perte et la grotte Blanche (inoccupée par l'homme). Cette « grotte-tunnel » est un système de perte-résurgence avec une rivière hypogée, dans un karst imperméable à l'amont (dit « karst binaire »). Un substratum étanche recueille l'eau de pluie, qui ruisselle et crée un réseau hydrographique. La rivière de la grotte draine un bassin d'environ 6 km2 qui reçoit des précipitations supérieures à 1 000 mm/an.

Les eaux qui se perdent dans ces grottes ressortent notamment à la résurgence de l'Echourdidet, alias résurgence de l'Ayguette, sur le territoire de la commune d'Esparros

Elle est connue par les habitants du village et explorée depuis la fin du xixe siècle, notamment par Armand ViréNorbert Casteret y reconnaît des figures pariétales en 1932. une cavité de plus de 500 m d'extension; un diverticule orienté au nord s'ouvre sur la droite de la galerie principale, à 190 m de l'entrée. Au bout de 7 m, il se resserre en une étroite chatière au-delà de laquelle il reprend sa largeur initiale; cette galerie prend fin quelques mètres plus loin par un puits qui plonge vers l'étage inférieur. La grotte était fréquentée jusqu'au fond comme l'attestent des vestiges de gravures sur les parois, aux abords du puits. Le matériel recueilli a été attribué au Magdalénien IV, une époque confirmée par Henri Breuil. Elle a aussi été fréquentée à l'Holocène : l'entrée a livré quelques tessons de l'Âge du bronze et du second Âge du fer. Elle a livré au moins 14 inhumations dont trois enfants, localisées dans les 190 premiers mètres (avant la partie inondée de la galerie). Ce sont des dépôts de corps, une incinération partielle, une crémation de corps in situ. Art pariétal ; Son art pariétal comporte des gravures et des peintures représentant chevaux et bisons mais aussi bouquetins et rennes, ainsi qu'une figure humaine et une tête de félin. Le site a également livré de nombreuses plaquettes gravées et des contours découpés représentant des têtes de bouquetin. Archéoacoustique ; Dans la grotte des Chevaux se trouve un diverticule contenant des niches et des points rouges ; une niche montante, en forme de trône, y fait directement face au panneau aux lions Cette dernière est sonore : les échos y sont importants. Or de nombreuses études ont maintenant démontré la concordance entre les images et les lieux de résonance, ces lieux étant par ailleurs généralement indiqués par des points rouges (avec un indice de corrélation de l'ordre de 80 % ou 90 %, jusqu'à 99 % pour certains lieux). L'usage de la voix en ce lieu, et peut-être musical, est certain. Il y a une forte probabilité qu'il ait été utilisé pour des rituels associés aux images qui y sont représentées De plus, la grotte des Chevaux de Labastide est l'une de ces grottes paléolithiques qui présentent un effet de résonance d'un lieu à un autre, avec des liens sonores privilégiés entre certains endroits. Autrement dit, un son émis dans un endroit résonne dans un autre endroit de la grotte. Wikipedia]. Notre chemin GR longe le parking puis part sur la droite, à la fourche prenons à gauche le chemin de la Louzerre, nous arrivons aux granges du Touau, nous prenons à gauche en direction d’Esparos (GRP de Bigore et GR 78) nous grimpons jusqu'au col de Coupe par une montée interminable. Un passage est glissant sur des cailloux tout ronds. Rude montée de 546m nous passons à 720 m. [Le col de Coupe est un petit col culminant à 720m d’altitude et bordant les Baronnies, cette zone très vallonnée situé à l’Est de Bagnères de Bigorre. Velomontagne.fr]. Traversons la route et prenons le chemin le long de la bergerie. Nous descendons par un beau chemin vers Esparos et son gouffre. Au chemin formant Té avec le notre prenons à gauche, puis au suivant à droite. Nous débouchons sur le parking de la grotte et prenons sur la gauche la D 77a, [Le gouffre d’Esparros est classé patrimoine souterrain remarquable et compte parmi les plus beaux sites souterrains par la beauté et la profusion de ses cristaux, véritables fleurs de pierre. Visite en son et lumière dans de vastes salles et galeries ornées de draperies, aux parois recouvertes d’aragonite, de gypse ou de calcite, composant un véritable jardin minéral. Ce site protégé d’intérêt scientifique international, bénéficie d’une mise en valeur unique respectueuse de cet environnement si fragile. La présence de ce gouffre est connue de longue date par les habitants locaux. Son entrée est visitée en 1913 par des spéléologues autrichiens. C'est seulement en 1938 que Norbert Casteret et Germain Gattet explorent le réseau souterrain et en découvrent sa richesse géologique, cristallographique et esthétique. La vallée des Baronnies est une région où l’eau est omniprésente et où l'on compte plus de 400 cavités. Certaines ont été fréquentées et ornées par les hommes de la Préhistoire (grottes de Labastide et d’Espèche), il y a 15 000 ans. Le gouffre fait partie du réseau karstique Labastide-Esparros qui met en communication ces deux réseaux par une percée hydrologique d'un kilomètre environ au travers de la montagne. En amont, à Labastide, le ruisseau de Laspugue se perd par un siphon dans le second étage, puis l'eau, après un parcours souterrain, réapparaît à la surface près du village d'Esparros à la grotte de l'Échourdidet où elle devient le ruisseau de l'Ayguette. Formation. Dans le gouffre d'Esparros, pendant les épisodes climatiques quaternaires, l'eau a creusé puis abandonné différents niveaux de galeries. Il se compose d’un vaste réseau hydrogéologique, long de près de 3 kilomètres et profond de 140 mètres par rapport à l’entrée naturelle qui se situe aux environs du Col de Coupe, à près de 700 mètres d’altitude. Wikipedia]. Nous longeons L’ayguette et arrivons au village. Au carrefour nous trouvons des informations, laissons le GRP partir à gauche, prenons à droite la D 77 en direction de l'autoroute A 64 nous grimpons dans le village. A la fourche suivante prenons à gauche en direction de L'Aragnouet par la rue de La Caouet (GR 78 et balisage jaune). La route descend puis remonte après avoir traversé le hameau de l’Aragnouet. J’ai l'impression d'être au bout du monde. Chaque vallée semble être en cul de sac et sont fermées par une haute colline. Je n’ai pas vu un commerce. Les vallées mon parues tristes beaucoup de maisons fermées. Un petit village et autour des maisons où simplement des bâtisses éparpillées un peu partout. La rue fait un angle d'équerre sur la gauche, avant de déboucher sur la D 26 que nous prenons à droite, nous remontons et à l'angle de la maison isolée nous prenons le chemin sur la gauche. (Si nous loupons ce n'est pas grave le carrefour avec la D14 ne se trouve pas loin).  Suivons le GR tournant à droite et débouchons sur la D 14 que nous prenons à gauche.  A la fourche je quitte le GR 78 partant sur Lataillade et je poursuis par la départementale. (En effet le GR fait de larges détours autour de la D 14. Il me semble que pour atteindre Bannière de Bigorre par le GR 78 nous approchons les quarante kilomètres. En passant par le bitume nous descendons à trente trois kilomètres). La route est peu large, le paysage est vallonné, des prairies et des bâtiments éparpillés dans la verdure. La route fait fourche nous coupons le GR et poursuivons par la route de gauche. Après des virages sur le flanc de la montagne nous entamons une boucle, dépassons une maison isolée, nous arrivons au village du Pla de la Hount hameau de Lomné. Au carrefour avec la D17 nous y trouvons un monument. Remarquer la mairie qui ressemble plus à une maison individuelle, qu'à un bâtiment administratif. Poursuivons la D 14 en direction d’Espèche, Tilhouse et Bourg de Bigorre. Nous trouvons une belle aire de pique nique. Je fais ma pose au pied d'un arbre en cherchant le soleil, et un coin pas trop humide.  A la fourche, nous poursuivons à gauche la départementale. La route est parsemée de maisons isolées. Nous arrivons à Espèche [Étymologie : probablement du latin spissia (= bois ou fourré épais). D'après une croyance générale, le nom Espèche proviendrait du latin Ex pisce qui vient du poisson. En effet, la rivière l'Arros passe à ses pieds et, au temps jadis, les habitants étaient généralement pêcheurs. Wikipedia]. Au centre du village nous rencontrons le Gr 78 et le GRP. Poursuivons la D 14 (croix blanche et rouge) le long du haut mur avec une barrière. A la fourche suivante laissons sur la droite la direction de l'Espéchère. Nous descendons vers l’Arros coulant au creux de la vallée [L'Arros est un des principaux affluents de l’Adour. Prenant sa source dans la Forêt des Baronnies, au nord du col d'Aspin, il traverse le département des Hautes-Pyrénées du sud vers le nord, passant par Bourg-de-Bigorre, Tournay et Chelle-Debat, puis pénètre dans le département du Gers par Montégut-Arros et Villecomtal-sur-Arros, avant de rejoindre l’Adour sur sa rive droite peu après Plaisance. Sa longueur est de 131 km. La vallée de l’Arros formait, avec la vallée de l’Adour et les contreforts pyrénéens, le Comté de Bigorre. Le pays de l’Arros était dénommé « Rustan » ou « Rivière-Haute », à la différence de la vallée de l’Adour, appelée « Rivière-Basse ». La haute vallée de l'Arros est un endroit remarquable : sur trois kilomètres environ, depuis la résurgence appelée l'Oueil de l’Arros, la rivière s'écoule dans une gorge. L'humidité a permis le développement d'une forêt aux allures de jungle, avec ses arbres et ses rochers recouverts de mousses géantes, de lichens et de fougères lui donnant un aspect tropical, d'où lui vient son surnom de Petite Amazonie des Pyrénées. Cette partie du cours d'eau, que longe un sentier de 6 km entre Banios et Arrodets de découverte et d'interprétation. Quelques jolis monuments sillonnent la vallée de l’Arros, comme les abbayes de l’Escaladieu non loin de Tournay (65), de Saint-Sever-de-Rustan (65), la Tour de Termes d'Armagnac, ou encore le château de Gaston Fébus à Mauvezin (65), témoin des quelques conflits qui se sont perpétrés dans cette région frontalière. Wikipédia Malheureusement nous ne suivrons que le cours bas de la rivière.]. Au carrefour avec la D 82 nous prenons à gauche en direction de Batsère et Bulan et GR 78. Passons le pont au dessus de la rivière, après ce dernier prenons à droite le chemin le long de la rivière, Laissons à une patte d’oie le GRP partir à gauche poursuivons tout droit le GR 78 vers le Moulin de la Baronnie nous débouchons sur la D 314 que nous prenons à droite passons un premier pont et prenons à gauche la direction du stade F.R Baronnies et Camping Moulins des baronnies. La route se situe entre la rivière et le bief du moulin. Longeons le stade, nous arrivons aux bâtiments d’informations et du camping, passons à gauche entre les bâtiments en direction du parking. Ensuite je me suis trompé j’ai coupé par le camping non délimité par un grillage. Fatigué, cela ne m’a paru bizarre que lorsque j’ai vu une balise sur un poteau en limite du bois. Il faut poursuivre tout droit sans se rendre au camping (flèche jaune) monté les escaliers, ensuite à droite un chemin en bordure de la foret. Nous débouchons sur une route que nous prenons à droite et nous arrivons à Bourg de Bigorre.







Distance totale: 33.67 Km

 Altitude minimale: 333.7 m

Altitude maximale: 731.7 m

Dénivelée négative accumulée: 1108.3 m

 Dénivelée positive accumulée: 969.8 m

Pourcentage de montée: 6.96 %  

Pourcentage de descente: 6.96 %   

 

Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 

 Entre 15 et 30%

 1.029

 3.06

 

 Entre 10 et 15%

 1.984

 5.89

 

 Entre 5 et 10%

 5.007

 14.87

 

 Entre 1 et 5%

 5.914

 17.57

 

 Total

 13.935

 41.39

 Terrain plat

 

 Dénivelées de 1 %

 3.804

 11.3

 Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 6.819

 20.25

 

 Entre 5 et 10%

 5.832

 17.32

 

 Entre 10 et 15%

 2.018

 5.99

 

 Entre 15 et 30%

 1.188

 3.53

 

 Entre 30 et 55%

 0.073

 0.22




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