vendredi 2 décembre 2022

Randonnée Le Plus Loin Possible ; Etape 1066 – Bourg de Bigore - Bagnère de Bigorre

Sur les premières ondulations du massif pyrénéen, le Chemin du Piémont, trait d'union Comminges, entre le Comminges et la Bigorre, vous invite à la découverte d'un monde préservé, authentique et secret. Zone de transition entre la plaine et la montagne que l'on ne quitte jamais vraiment du regard en cheminant sur le dos de ses collines verdoyantes, le piémont pyrénéen est aussi une terre chargée d'histoire. Venus du Languedoc et du Roussillon, les pelerins en route vers Compostelle s'y sont succédés au Moyen Age, choisissant au pied des monts une variante au chemin d'Arles. En attestent la cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges, l'abbaye de l'Escaladieu et l'église de Cotdoussan. Mais le long de ce chemin, l'histoire s'écrit à tous les temps. Sites préhistoriques des grottes de Gargas et de Labastide, site gallo-romain de Saint-Bertrand-de-Comminges, sites médiévaux de T'Abbaye de l'Escaládieu, des cháteaux forts de Mauvezin et de Lourdes... A vous, marcheurs, d'y écrire la vôtre...
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la région des Baronnies, dont le nom est issu d’une légende selon laquelle quatre seigneurs du Moyen Âge avaient pour habitude de festoyer ensemble aux sources de l’Arros, chacun d’eux gardant un pied sur sa terre et l’autre sur celle du voisin. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arros, l'Esqueda, le ruisseau Bidaudos et par divers autres petits cours d'eau. Étymologie : mot germanique passé en bas-latin burgus (= gros village), puis en occitan borc (= forteresse). Nom occitan : Borg. La commune fut le centre du petit pays des Baronnies, chef-lieu de canton au début XIXe siècle, très active avant 1914. En 1442, un monastère y fut érigé par Bernard II, frère d'Odon de la Barthe, à la demande du seigneur Raymond de Bourg. Église Saint-Pierre de Bourg-de-Bigorre, classique des XVIIe et XVIIIe siècles. Je suis surpris je pensais que le serait beaucoup plus étoffé.

 Vendredi 10 juin

 

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Km   temps   arrêt    V/d    V/g     deniv +     deniv –   Alt Max   Ibp      

21     4h50     0h50    4,2    3,6         942          740            864       88        

promenade classée 4. Sur une échelle de 1à5

Ouf, aujourd'hui il fait beau, enfin le ciel daigne ouvrir les volets sur les cimes. Je n'aurais plus de troncs de cônes coupés par les nuages. Depuis quatre jours les Pyrénées ne dépassent pas les 500 ou 600 m tout ce qu'il y a haut dessus c'est dans les nuages. Aujourd'hui je vais enfin voir ce qu'il y a derrière.

 Aujourd’hui je quitte le GR 78 qui nous fait faire un large détour par l’Abbaye d’Escaladieu, l’un des trois sites à visiter dans les Baronnies. Je coupe en prenant la variante de GRP Tour des Baronnies de Bigorre avant de retrouver le GR 78 à Castillon.

Je rejoins la D84 en direction de Bonnemazon, ou je retrouve le GR 78 et balisage jaune, je descends jusqu'au carrefour avec la D 14 c’est ici que j'abandonne le GR 78 partant sur la droite et faisant un large détour par Bonnemazan en suivant plus ou moins les boucles de l’Arros [L’Arros est une rivière affluent droit de l’Adour. L'Arros est un des principaux affluents de l’Adour. Prenant sa source dans la Forêt des Baronnies, au nord du col d'Aspin, il traverse le département des Hautes-Pyrénées du sud vers le nord, passant par Bourg-de-Bigorre, Tournay et Chelle-Debat, puis pénètre dans le département du Gers par Montégut-Arros et Villecomtal-sur-Arros, avant de rejoindre l’Adour sur sa rive droite peu après Plaisance. Sa longueur est de 131 km. La haute vallée de l'Arros est un endroit remarquable : sur trois kilomètres environ, depuis la résurgence appelée l'Oueil de l’Arros, la rivière s'écoule dans une gorge. L'humidité a permis le développement d'une forêt aux allures de jungle, avec ses arbres et ses rochers recouverts de mousses géantes, de lichens et de fougères lui donnant un aspect tropical, d'où lui vient son surnom de Petite Amazonie des Pyrénées. Cette partie du cours d'eau, que longe un sentier de 6 km entre Banios et Arrodets de découverte et d'interprétation. Quelques jolis monuments sillonnent la vallée de l’Arros, comme les abbayes de l’Escaladieu non loin de Tournay (65), de Saint-Sever-de-Rustan (65), la Tour de Termes d'Armagnac (32), ou encore le château de Gaston Fébus à Mauvezin (65), témoin des quelques conflits qui se sont perpétrés dans cette région frontalière. Wikipédia]. Je prends le GRP jaune et rouge de la variante du tour des Baronnies de Bigorre, c'est également un balisage jaune. Nous poursuivons tous droit la D14 passons la rivière de l’Esqueda, venant ce jeter dans l’ Arros et prenons la direction de Massa. Le balisage n’est pas très bien fait pour le GRP nous suivons le jaune beaucoup plus visible.  Au loin nous voyons le château de Mauvezin  [Construit sur un éperon rocheux, cette forteresse bâtie à partir du XIIe siècle, a été achevée à la fin du XIVe par Gaston Febus. Le château de Mauvezin domine toute la voie Toulouse-Bayonne depuis son donjon crénelé. La cour intérieure est un exemple parfait de l’architecture militaire médiévale, dans laquelle sont exposées des répliques de machines de guerre. https://www.chateaudemauvezin.fr/]. Laissons une route sur la gauche et prenons celle immédiatement après sur la gauche la rue de Massa. Passons les quelques maisons et entrons dans la forêt. Nous commençons à grimper sur un chemin ronceux et boueux dans le lit d’un ancien ruisseau. Je n'ai pas vu de marques jaune et rouge, je ne vois que du jaune. Nous grimperons environs cent mètres de dénivelés positif sur un chemin qui n'ai pas entretenu, des ronces des orties, des arbres en travers non coupés et un balisage qui laisse à désirer. Cette partie sans GPS est très difficile à faire. Laissons un premier chemin sur la droite, puis le chemin forme un Té nous prenons à gauche, il faut bien faire attention, seul le balisage jaune et le GPS permettent de ne pas se tromper dans cette première partie de l’itinéraire. [Je peste toujours après la FFRP qui se vente d’avoir 215 100 km de GR, GRP et promenades parfaitement entretenues. Mais ou seules les autoroutes des randonneurs sont en état. C’est là ou l’on rencontre le plus de monde. Ce n’est pas avec seulement 8900 baliseurs que l’on peut maintenir en bon état tout ses chemins à travers le pays. Je le constate toute les semaines soit dans les Pyrénées ou les GRP et balisage jaune rencontré depuis que je vadrouille sont plutôt à l’abandon, je constate le même état en région parisienne avec les balisages jaune. Alors Mesdames et Messieurs de la FFRP un peu de modestie supprimer le PARFAITEMENT. Faite également en sorte que les modifications soient réalisées sur les cartes IGN. Le balisage et l’entretien d’un sentier c’est dure et cela prend beaucoup, beaucoup de temps, si l’on veut que le travail soit bien fait. Je sais je l’ai fait pendant plus de 20 ans. Je Balisais mes sentiers dans les deux sens car une marque visible d’un coté n’est pas toujours visible dans l’autre sens. Surtout aucune marque parallèle au sentier elle ne se voit pas de loin et puis comme le petit poucet de l’emplacement d’une marque on doit voir la suivante…]. Dans un virage à l’équerre nous laissons un chemin sur la droite, à cet endroit j’hésite fortement, plus de balisage, les trois chemins sont ronceux. Prenons à gauche celui formant épingle à cheveux. Dans le haut le chemin s’élargi, la végétation change nous sommes sous les sapins et le sous bois s’éclairci enfin. Nous débouchons sur le plateau au niveau d’une route carrossable, que nous prenons à droite. (On peut éviter cette partie, par le bitume en prenant la D 684, puis les directions soit de Bégues, Estantères ou directement Couyou.) Nous sommes dans les prairies laissant découvrir les hautes montagnes qui ne sont pas toutes proches, nous ne sommes que sur les collines du piémont pyrénéen. Au détour du chemin une ferme isolée et dans un enclos des énormes cochons, noir en semi libertés. Nous arrivons au Couyou. De chemin nous passons à rue et débouchons sur la D 484, que nous prenons à droite. Nous trouvons un panneau d’information avec des flèches, (prenons la direction de l’Abbaye d’ Escaladieu.) Une trentaine de mètres plus loin, à l’angle d’une maison et d’un champ, nous prenons à droite un chemin carrossable en son début. Ce chemin permet de revenir par l'autre côté de la vallée de Sizerolle. Nous entrons en foret, et descendons jusqu'au ruisseau de Bidaudos, par un chemin un peu moins ronceux que le précédent, laissons un chemin sur la droite, plusieurs petits ruisseaux viennent se jetées dans celui-ci. Heureusement qu'une croix sur un arbre me fait dire que je me trompe de chemin, il faut traverser le ruisseau à gué. Il existait bien une longue pierre, barrant le ruisseau mais ce dernier l’a contournée et a fait son lit a côté, nous

Il faut se mouiller les pieds
Ilsommes obligés de traverser à gué. Cela lave les chaussures, les chemins étant très boueux. Je dois passer à côté d'une abbaye et en voyant la prairie en bordure de l’eau je me dis que ce ne doit plus être très loin.  Le chemin à son départ est très herbeux nous cherchons le chemin, grimpons dans un bois, jusqu'à une route que je prends à gauche. Malheureusement les baliseurs ont dut oublier le rouge dans la remise à niveau du GRP je ne suis que sur le jaune. La route sur le plateau est bordée de prairies. Je ne remarque pas qu’Il faut redescendre de l'autre côté. Je ne regarde pas le GPS et ne vois pas de balisage, Je suis plus intéressé par un veau de quelques jours coucher dans l'herbe d'un côté de la route, alors que la mère est de l'autre. Je le crois mort au nombre de mouches qu'il a autour de lui. Mais non il respire. Le fil électrique est suffisamment haut pour qu'il puisse rejoindre sa mère sans encombre. Je poursuis la route et m'aperçois au hameau de Couélongue que je ne suis plus sur ma trace. Tant pis, je ne fais pas demi tour et poursuis la route qui me conduit à la sortie de Castillon j’y gagne à être sur le plateau et d’avoir une magnifique vue sur la haute montagne. A Castillon je retrouve mon GR 78 qui est bien mieux entretenu que les GRP et les balisages locaux. J’ai loupé l’Abbaye annoncé par les pancartes. Je pense qu’elles annonçaient l’abbaye Cistercienne de l’Escaladieu. Même sans mon erreur, ma trace n’y passait pas. En prenant la variante du GRP nous l’avons dépassée. Seul peut être le balisage jaune peut y passer. Généralement ce type d’itinéraire est en boucle. Prenons la départementale 139 (Rue du Pic du Midi) sur la gauche en direction de Bettes, Uzer et Lies,  GR 78 et le GRP des Barronnies. (Une maison est très bien placée sa baie vitrée donne sur le Pic du Midi.) Au loin nous apercevons un clocher semblant faire phare. Laissons une route sur la droite, poursuivons la départementale. La route grimpe un peu. A l’entrée du village je me retourne et je suis subjugué par le paysage. Pas de hautes montagnes simplement de jolies collines arrondies avec des villages éparpillés un peu partout. De l’autre coté nous apercevons le Pic du Midi, il est encore loin et disparaît facilement derrière les arbres. Nous avons un panneau d’information et devons au chemin avec un calvaire prendre à droite un chemin dans les prairies. Je ne prends pas immédiatement le GR je poursuis le bitume pour voir l’église. Je me dis que si l’église sert d’amure, il y a peut être quelques chose à voir. Je suis déçu par cette dernière, je pousse un peu pensant que j’aurais une meilleure vue sur le Pic du Midi, malheureusement je ne le vois pas mieux. Je retourne à la sortie du village pour prendre le chemin qui se trouve de ce coté sur la gauche en direction d’Uzer. Notre chemin dans les prairies débouche sur la D 726 que nous coupons et prenons en face le sentier dans les bois. Nous grimpons. Le chemin forme Té prenons à droite, nous redescendons, passons un ruisseau sur un petit pont de bois, le chemin fait une seconde fourche formant Té prenons à droite et débouchons après une bonne grimpette sur la D 26e que nous prenons à gauche. Nous avons un calvaire au carrefour. Traversons Uzer. Un village qui n'est pas en France, mais en Occitanie. Toutes les plaques de rue et le nom du village sont en occitan, sans traduction en FRANÇAIS, dans ce que j'ai vu. Pardon c’est l’inverse aucun nom en Français traduit en Occitan. Il ne me semble pas avoir traversé de Frontière, n’y d’être entrée dans un territoire étranger. Et bien si. Ici pas de nom en Français. Rester chez vous. Je ne fais que passer. Je regrette même de ne pas avoir fait le détour. Heureusement il n'y a rien à voir ici, je suis à peu près sur que s'il existait un café, à notre arrivée, tout le monde se tait, vous dévisage et parle en patois. Ils montreront que l’on n'est pas le bienvenu chez ‘’nous’’ en FRance. Oui j'invente, ce sont peut être des gens charmants, mais j'ai horreur que l'on face passer son "patois" avant le Francais. L'occitant est une langue certes, mais secondaire, comme le basque, le béarnais, le breton, le chti ou encore l'alsacienne. Contrairement au pitre que j'ai vu tout a l'heure on est plus au moyen âge ou chaque région avait son parlé. il a été décrété par François I que notre langue unique pour le pays serait le François alors respectons notre langue et gardons les patois pour les réunions de famille et les fêtes locales. [En 1539, François Ier choisit le "francoys". Rien ne prédestinait l'idiome d'une poignée d'habitants d'Ile-de-France à devenir la langue commune de la nation. En 1539, l'ordonnance royale de Villers-Cotterêts donne au français un pouvoir décisif. Mais l'unité linguistique prendra des siècles... Ce n'est qu'au XXe siècle que la francisation de notre cher et vieux pays a été à peu près achevée - hier, à l'échelle de l'Histoire. Le français, langue royale, devient une langue juridique et administrative avec l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539. Par la suite le français, toujours autour du noyau parisien, se diffusera en France, en Europe et dans le monde. S’ensuit une longue réforme de la langue promue par les académiciens, pour la régulariser et y réintroduire des vocables latins. Le français classique des XVIe et XVIIe siècles devient le français moderne du XVIIIe siècle, langue véhiculaire de l’Europe. distingue trois périodes de rayonnement du français : la période du Moyen Âge qui s'étend de la fin du XIe au début du XIVe siècle, la période qui s'étend du début du règne de Louis XIV à la fin du XVIIIe siècle, et la période allant de la fin du XIXe au début du XXe siècle. Le terme « langue d'oïl », dans certains cas, peut être un synonyme de français. Wikipédia et l’express https://www.lexpress.fr/culture/en-1539-francois-ier-choisit-le-francoys_1748437.html]. Passons rapidement le chevet de l’église. Laissons une rue sur la droite et prenons celle qui descend sur la gauche. Dans le bas nous trouvons la D 26 que nous prenons à gauche en direction de Bonnemazon, Bourg de Bigorre, Bulan, et à la fourche en épingle à cheveux prenons la D 584 sur la droite en direction de Lies, passons la maison en bordure de la route, traversons le Luz et juste après le pont prenons le chemin carrossable de droite longeant le ruisseau. Nous suivrons le ruisseau de Lies, et sommes en forêt, sur le plat, le chemin est carrossable agréable en fond de vallée en bordure de la rivière. Aujourd’hui il fait chaud, le soleil brille cette eau me donne envie de faire une pose dans un trou d'eau. L'eau est froide, mais elle fait du bien aux pieds et aux mollets. Fin de la récréation. Le chemin fait fourche, nous prenons à droite et traversons le ruisseau, à gué. Il existe bien un pont enfin un tronc d’arbre entre les deux rives, mais le chemin est tellement encombré d’herbes et de ronces que personne ne doit l’utiliser. Nous grimpons vers le col de la Palomières. Le chemin est peu entretenu, des herbes, des ronces et de rares balises. Des motos ou un quad sont montés et ont un peu aplati les ronces, je ne regarde que mes pieds et autour de moi, pour éloigner les ronces de mes jambes et du sac. Je ne vois pas les rares balises et je me plante, les motos ne suivaient pas le GR. Je m'en rends compte suffisamment tôt et rebrousse chemin. La balise est là, mais je le l'ai pas vu. Au fur et à mesure que nous montons la végétation change, les ronces disparaissent. Nous débouchons enfin sur une route dans les prairies. Je pensais la monté terminer mais non nous grimpons simplement plus doucement. Nous débouchons sur une route desservant des maisons isolées. Du côté de Costes (deux maisons), Nous débouchons sur une route sans issus formant Té prenons à droite vingt mètres plus loin une seconde que nous prenons à droite vers Coustou. Je trouve un champ avec de l'herbe pas trop haute, je fais ma pose déjeuner avec face à moi le pic du midi. Miracle la haute montagne est là avec ses névés. Le roi des Pyrénées hérissé d'antenne ce dresse devant nous avec son petit frère tout pointu. C'est magnifique. [Le balcon des Pyrénées ; A 2 877 m d’altitude, le plus beau panorama sur toute la chaine des Pyrénées. la pureté de l'air et de la lumière sont le secret du Pic du Midi, célèbre pour son observatoire astronomique. Tout a commencé par la construction, en 1882, d’un observatoire météorologique. Un défi commun réalisé par des érudits, des scientifiques, des bâtisseurs, des porteurs. Le Pic du Midi, où l’on a établi la cartographie lunaire pour la NASA en 1969, est le plus ancien observatoire astronomique de haute montagne du monde. Il est aussi l'une des 2 Réserves internationales de Ciel Etoilé en France, l'autre étant le Parc national des Cévennes. Le téléphérique du Pic du Midi embarque ses passagers, pour un voyage spectaculaire, jusqu’au sommet, à 2 877 mètres d’altitude, où les 600m² de terrasses aménagées leur offrent une vue à 360°sur la chaîne des Pyrénées, les grandes plaines du Sud Ouest et les contreforts du Massif Central. Le spectacle est unique, le panorama exceptionnel. Mais le Pic du Midi se vante aussi d’abriter un observatoire précieux pour les scientifiques, et l’espace muséographique le plus haut d’Europe, qui retrace, avec passion, l’épopée humaine de la construction de ce site exceptionnel. https://www.tourisme-hautes-pyrenees.com/Destination-Hautes-Pyrenees/Destination-Hautes-Pyrenees/Les-Grands-Sites/Les-Incontournables2/Le-Pic-du-Midi - https://www.tourisme-occitanie.com/destinations/incontournables/pic-du-midi/

Le sommet est appelé pic de Mieidia de Bigòrra en occitan gascon. Il a précédemment été nommé montagne d'Arizes, toponyme de massif signifiant « eau », en relation avec le vallon d'Arizes à ses pieds. Il est appelé pic de Midi de Bagnères, puis pic de Midi de Bigorre à la fin du XIXe siècle. Le choix de ce nouveau nom renvoie peut-être à une tradition alpine qui désigne des sommets situés au sud de leur principal point d'observation en utilisant le nom « midi ». Étant situé très en avant de la chaîne, le pic est connu pour son panorama sur la chaîne de montagnes franco-espagnole. Ce dernier est parmi les plus importants de France métropolitaine puisque, par temps clair, il est possible de voir l'essentiel des sommets de la chaîne pyrénéenne de la côte basque à Biarritz jusqu'aux Pyrénées ariégeoises (massif de Tabe), et les agglomérations de Tarbes, Auch, Toulouse ou Montauban. Vers 1858 il fallait trois heures de cheval ou quatre heures de chaise pour atteindre le pic depuis le chemin du Tourmalet. Une auberge était déjà présente près du sommet. Aujourd'hui il est possible d'accéder au pic à pied, par des sentiers de randonnée, ou bien en téléphérique au départ de La Mongie. Ce téléphérique est composé de deux tronçons : le premier tronçon, entre La Mongie (1 785 m) et le Taoulet (2 341 m), comporte deux pylônes. Le deuxième tronçon, entre le Taoulet et le pic du Midi (2 872 m), ne comporte qu'un seul pylône, près de la gare d'arrivée. Il présente une travée de câble de 2 550 m de long (3e rang français) entre le Taoulet et ce pylône. L'observatoire astronomique est un haut lieu d'observation et de recherche. La météorologie puis l'astronomie ont été les principales motivations de la création de cet observatoire. L'astronomie est encore à l'heure actuelle le domaine d'investigations scientifiques le plus important au pic du Midi. L'observatoire est rattaché à l'Observatoire Midi-Pyrénées. C'est une UFR de l'université Toulouse-III-Paul-Sabatier. Depuis 1873, chercheurs et techniciens de l'espace y scrutent la galaxie à la recherche de phénomènes célestes inconnus. Le pic est connu depuis l'Antiquité. Les plus anciens témoignages sur le pic du Midi se retrouvent dans les récits de la mythologie pyrénéenne, qui est un mélange des panthéons locaux et grecs. Ainsi les Pyrénées seraient le tombeau de Pyrène, morte de trop avoir aimé Héraclès. Celui-ci lui fit le plus beau et le plus grand des tombeaux : les Pyrénées. De leurs amours était né Python, serpent mythique qui garde le tombeau de la belle Pyrène, sa tête se trouve à Gavarnie et sa queue au pic du Midi de Bigorre, que les strates de gneiss permettent, parfois, d'imaginer. En même temps que les habitants du Haut-Adour vénéraient le dieu solaire Abellio, le pic du Midi de Bigorre devenait pour eux un élément essentiel de leur espace vécu. Au pied de la montagne, dans le val d'Arizes vivaient les légendaires pâtres de 999 ans, Milharis et Béliou. Au-delà de ces légendes, la pointe de flèche découverte par le général de Nansouty aux environs du col de Sencours prouve que le pic du Midi de Bigorre était déjà fréquenté au Néolithique. Dès le tout début du XVIIIe siècle, le sommet du pic est connu pour être un lieu d'observations astronomiques. On sait que François de Plantade monte au pic à plusieurs reprises : il étudie pour la première fois de façon scientifique la couronne solaire lors de l'éclipse de 1706. Il remonte en 1741 pour y effectuer des mesures barométriques dans le but de dresser une carte des diocèses du Languedoc. Le 25 août, gravissant à nouveau la montagne, il meurt au col de Sencours (2 379 m), à près de 71 ans, sextant au poing, en s'exclamant : « Ah ! que tout ceci est beau ! ». Ces mesures sont suivies, dès 1774, par celles de Monge et d'Arcet qui montent au pic pour y étudier la pression atmosphérique. La construction de l'observatoire a débuté dans les années 1870, sous la direction du général Charles du Bois de Nansouty, et de l'ingénieur Célestin-Xavier Vaussenat. Les premiers terrassements au sommet commencent en 1875. Les premiers locaux sont achevés le 8 septembre 1882. En 1907, Baillaud y fait installer un premier télescope de 50 cm de diamètre, l'un des plus grands au monde pour l'époque, qui permet en 1909 de démentir l'existence de canaux sur Mars que défendait Percival Lowell et place l'observatoire à la pointe de la recherche. Par la suite, ces locaux sont grandement complétés : nouvelles terrasses, nouvelles coupoles, nouveaux bâtiments d'habitation. L'électricité arrive au sommet en 1949. Auparavant, les équipements électriques étaient alimentés par un ensemble de batteries et un groupe électrogène. Un premier téléphérique, affecté au transport du personnel, est installé en 1952, ce qui permet d'atteindre le sommet en toute saison. En 1959-1962 est installé le « bâtiment interministériel », qui regroupe les activités d'astronomie, de météorologie, de télévision et de navigation aérienne. En 1994, l'État envisage la fermeture de l'observatoire. La région Midi-Pyrénées se mobilise, et crée un syndicat mixte pour la réhabilitation du site. Le projet prévoit une réhabilitation des installations scientifiques, ainsi que l'ouverture au public d'une partie du site. Ainsi, le téléphérique de service est remplacé par un nouveau téléphérique capable d'accueillir le grand public. D'importants travaux sont engagés à partir de 1996 ; le site, dans sa version rénovée, ouvre en 2000. Le 20 mars 2008, quatre alpinistes trouvent la mort dans un accident à la suite d'une avalanche dans un couloir jugé « dangereux » du pic du Midi. Depuis fin 2011, l'offre touristique du pic s'est étoffée de la possibilité d'y dormir la nuit. Les touristes participent à différentes animations comprenant une visite des lieux et des installations astronomiques et des interventions assurées par la structure La Ferme des Étoiles, basée dans le département du Gers. La création d'un planétarium en 2018 et d'une passerelle suspendue appelée « Ponton du ciel » renforcent les services rendus aux visiteurs. En 1908 la première coupole est installée, la coupole Baillaud, de 8 m de diamètre. Elle est équipée d'une monture équatoriale mécanique. Elle abrite une lunette et un télescope réflecteur. Hors service depuis 2000, elle fait désormais partie du musée. En 1946, M. Gentilli offre à l'observatoire une coupole et un télescope de 60 cm. Un spectrographe est installé en 1958. En 1963, la NASA finance l'installation d'un télescope de 106 cm. Il est utilisé pour prendre des clichés précis de la surface lunaire dans le cadre de la préparation des missions du programme Apollo, avec l'astronome et mathématicien Zdeněk Kopal et l'Université de Manchester. Une tour haute de 28 m et de 14 m de diamètre est construite à partir de 1972. Elle est installée à l'écart des autres bâtiments, de façon à minimiser les perturbations atmosphériques. En 1980, elle abrite un télescope de 2 m : le télescope Bernard-Lyot. L'observatoire dispose d'un coronographe, qui permet l'étude de la couronne solaire. Autre instrument, installé depuis 1961, la coupole Tourelle (rebaptisée « lunette Jean-Rösch » en 2004, en l'honneur de son créateur). Cette coupole à la forme caractéristique abrite une lunette de 50 cm de diamètre destinée à l'étude du Soleil (imagerie de la surface, étude de la granulation). L'instrumentation s'est vue complétée en 1980 par un spectrographe. En 1926-1927 sont installés au pic deux pylônes de 25 m de haut, qui supportent une antenne de radiodiffusion. Un émetteur de télévision est installé en 1957. Il commence ses émissions le 14 septembre de la même année. Lors de la construction du « bâtiment interministériel », un nouvel émetteur est installé. Il dispose d'une antenne de 102 m de haut. Ses émissions commencent en 1963. Cet émetteur diffuse des émissions de radio FM et de télévision numérique. Il dessert une importante partie du Sud-Ouest de la France, soit un septième du territoire national. Wikipédia]. Nous reprenons le bitume, laissons une route sur la gauche et débouchons sur la D 584 que nous prenons tout droit. A nos pieds, plutôt derrière nous la plaine toulousaine. Nous poursuivons notre grimpette, passons un calvaire, nous changeons de vallée et de vue, la montagne et la haute montagne se découvrent. Nous arrivons enfin au col des Palomières. [ Le col des Palomières est un petit col qui culmine à 810m d’altitude. Il se trouve à l’entrée des Baronnies, zone vallonée située à l’est de Bagnères de Bigorre. Etant donné sa faible altitude, l’ascension du col n’est pas longue. Du côté de Bagnères, l’ascension est longue de 4,5 kilomètres avec des pourcentages variants entre 5 et 7%. De l’autre côté au départ de Banios, l’ascension est un peu plus raide en raison de la plus grande dénivelée. L’intérêt de ce col est le panorama qu’il offre sur toute la plaine tarbaise et toulousaine. https://www.cols-cyclisme.com/pyrenees-centrales/france/col-des-palomieres-depuis-bagneres-de-bigorre-c923.htm].  Admirons le paysage. Prenons sur la gauche la D 84 en direction Marsas et Banios, longeons le parking et prenons sur la droite la large allée carrossable menant à une réserve d’eau. Nous trouvons des flèches d’informations. Passons un portail et poursuivons notre monté dans la prairie. Le balisage est inexistant. Je demande mon chemin aux bovidés traversant le chemin. Nous grimpons toujours, le chemin fait fourche prenons à droite il faut se diriger vers les grillages du château d'eau semi enterré. Quittons le chemin carrossable et le GRP des Baronnies pour prendre sur la droite un chemin se dirigeant vers le bois. C’est le chemin le plus près de la rangées d'arbres. Je ne vois pas de balises je suis la trace du GPS qui n’est pas tout à fait juste par rapport aux chemins existants. A la rencontre de l'autre chemin nous prenons à droite et entrons où sortons par un large portail dans un autre enclos. Nous retrouvons les balises. Descendons dans la forêt coupons une route avec des maisons isolées. Nous sommes à Naouail - Marcadieux hameau isolé, maisons en bordure de la D 84 et 784. Nous prenons à gauche la D84 en direction de Gerbe et Bagnière de Bigorre. A l’entrée du virage en épingle à cheveux nous quittons le bitume pour prendre un chemin faisant fourche nous prenons à droite. Nous coupons à nouveau la D 84 et poursuivons notre descente vers Gerde. Notre chemin débouche rue de La Caoue. Entre les maisons nous avons une belle vue sur la montagne. Traversons la place du 11 novembre en prenant la rue de droite, dans le bout de la place la rue fait fourche prenons à gauche la rue de la République et à la fourche suivante l’avenue Philadelphe de Gerde [Née en 1871 à Banios, dans les Hautes-Pyrénées, l'auteur prend pour nom de plume Philadelphe de Gerde en référence au village où elle passe l'essentiel de sa vie, Gerde, près de Bagnères-de-Bigorre. C'est en bigourdan qu'elle publie ses premiers poèmes wikipédia]. A la fourche poursuivons à droite. Je fais une pose sur un banc au carrefour avec la rue du cimetière. Nous avons une vue magnifique sur le Pic du Midi. Du coup je ne me rends pas compte que le GR prenait à droite et poursuis tout droit l’avenue Philadelphe de Gerde. Longue rue sans un point d’ombre, mais je ne vais pas me plaindre c’est ma seule journée de soleil. Je retrouve le GR au carrefour avec l’impasse Pé de Castet et prends à gauche la rue du Bédat, coupe l’avenue des Pyrénées et continue la rue Bédat après un esse droite – gauche. Nous traversons l’Adourette et prenons à droite la rue Henri Cordier, longeons un lycée, prenons sur la gauche la Place René Escoula, puis à droite un petit bout de l’Allées d’Artagnan, puis à gauche la rue Charles Lacoste. Traversons l’Adour [L'Adour est un fleuve du Bassin aquitain dans le Sud-Ouest de la France, D'une longueur de 307,1 km (ou en France : 308,3 km), il prend sa source dans le massif pyrénéen du pic du Midi de Bigorre, au col du Tourmalet (Hautes-Pyrénées) et se jette dans l'océan Atlantique après Bayonne, à Tarnos (Landes) pour la rive droite et Anglet (Pyrénées-Atlantiques) pour la rive gauche. En gascon, adour (terme ancien) signifie « source », « cours d'eau » et adourgà ou adorgar signifie « irriguer ». Le mot adur s'est spécialisé en basque dans le sens de 'destin', « onde magique » (sens présumé de « humeur »). Adour, en basque Aturri, en latin Aturrus, est un nom de rivière pré-latin peut-être apparenté aux mots basque iturri « source » et languedocien teron « fontaine ». Au XIVe siècle, le chroniqueur Jean Froissart mentionnait l'Adour en ces termes « la belle rivière de Lisse qui court tout au milieu de Tarbes ». On peut aussi rapprocher la racine -adour du brittonique Dwr (Dour, en breton), signifiant « eau ». À l'époque glaciaire et jusqu'au Moyen-Âge, l'Adour se jetait dans l'océan à Capbreton au niveau du Gouf de Capbreton, un canyon sous-marin d'origine tectonique qui entaille profondément le plateau continental sur 50 km au large et permettait un mouillage sûr. Grâce à des documents anciens, on peut suivre la course capricieuse imposée à l'Adour par les sables. L'Adour a souvent changé d'embouchure. Il errait au gré de l'ensablement de son delta de Trossoat (devenu le Boucau nau 'nouvelle embouchure') au Plecq (devenu alors Port d'Albret et depuis le Boucau bielh ou Vieux-Boucau). S'il s'écoulait encore à Capbreton au début de notre ère, en 910 une crue le dirige vers le nord par Soustons et Vieux-Boucau. En 1164 il perce la dune face à Bayonne puis retourne à Capbreton, qu'il délaisse en 1390 pour Port-d'Albret. En 1562, la ville de Bayonne, alors en déclin, obtint de Charles IX de France qu'on lui donnât un accès direct à l'océan. C'est Louis de Foix qui, aidé par une crue providentielle de la Nive, fit réaliser la trouée vers l'océan dans laquelle le fleuve s'engouffra le 25 octobre 1578. À cette époque la branche bayonnaise de l'Adour remontait de Trossoat vers le nord pour rejoindre le Boudigau. Malgré l'endiguement, l'ensablement de son estuaire crée un conflit de masses d'eau connu sous le nom de barre de l'Adour, qui rend délicat l'accès au port de Bayonne et impose un dragage régulier de la passe. Wikipédia]. Je prends à droite l’Allée Jean Jaurès bordant la rivière. Je suis arrivée à Bagnières de Bigorre. La cité des eaux. A 25 Km du Pic du Midi, Bagnères-de-Bigorre est une ville thermale qui a hérité de son âge d’or, le XIXè s. Une architecture élégante, des parcs paysagers et un goût certain pour la culture.  [L’histoire de Bagnères est aussi liée à La Mongie, station réputée des sports d’hiver qui est située pour une partie sur le territoire de la commune. Pour rappel La Mongie fait partie d’un des plus grand domaine skiable des Pyrénées qu’est le domaine du Tourmalet. Sans cette incroyable ressource en eau, Bagnères de Bigorre aurait sans doute connu un autre destin. L'eau... quelques soit l'endroit où vous posez le regard, elle rappelle son omniprésence, preuve s'il en est de la longue histoire qui relie cette cité à ce précieux liquide. Ses qualités thermales, reconnues depuis longtemps, on largement participé à la renommée de la ville depuis près de 4 siècles...Mais c'est sans compter les autres facettes de cette histoire qui donnent le visage d'aujourd'hui à Bagnères : notamment le marbre, transformé près de l'Adour en pièces de choix pour habiller les façades... https://www.cirkwi.com/fr/circuit/73977-bagneres-de-bigorre-au-gre-de-l-adour & https://www.camping-oree-des-monts.com/camping-bagnere-de-bigorre-haut-adour.html] [Begorra, relevé vers 400, serait l'ancien nom de Bagnères-de-Bigorre ou de Cieutat. À l'époque romaine, la ville aurait porté le nom d'Aquae Convenarum ou de Vicus Aquensis(« le village des eaux ») ou Aquæ bigerritanas (« les eaux bigourdanes »). Le nom actuel n'est attesté que depuis 1171 sous la forme gasconne Banheras issue du latin balneariæ (« bains, établissements de bains ») et du nom de la région, Bigorre. Le nom de celle-ci vient du peuple ibère des Bigerres ou Bigerrions qui habitait la haute vallée de l'Adour dans l'Antiquité. La graphie française, Bagnères, apparaît en 1285. Le déterminant en-Bigorre date au moins de 1770 (carte de Cassini) et sera remplacé par de-Bigorre avant 1852 (c'est ainsi qu'il apparaît dans le Dictionnaire des communes publié cette année-là). En 28 avant Jésus-Christ, sous le règne de l'empereur Auguste, Valerius Messala sort vainqueur de sa lutte contre l'un des derniers foyers de résistance de la tribu aquitaine des Campani sur une colline de Pouzac. Les Romains y découvrent les eaux chaudes qui coulent du mont Olivet. Autour des thermes qui se construisent, une ville apparaît, qui atteint une taille égale à la moitié de la superficie de Bagnères au début du XXIe siècle. La croissance économique modifie la structure sociale de la ville, devenue plus commerçante que rurale, ce qui conduit Henri III de Navarre à établir en 1551 un nouveau mode de gouvernance de la cité. Un conseil de quarante membres se substitue aux six consuls qui étaient jusqu'alors élus indirectement par l'assemblée générale des habitants. Jeanne d'Albret, reine de Navarre et comtesse de Bigorre, se convertit au protestantisme en 1560. L'année suivante, elle tente d'imposer la Réforme mais les Bagnérais restent majoritairement fidèles au catholiscisme. En 1562 ont lieu les premières arrestations pour hérésie. Le roi de France réagit militairement contre les protestants. Alors que Jeanne d'Albret est à La Rochelle pour porter secours aux protestants qui s'y battent, les armées françaises s'emparent du Béarn. La reine de Navarre fait alors appel à Montgommery pour récupérer ses terres. C'est chose faite en 1569, mais le chef de guerre pille et rançonne les villes. Il menace Bagnères, réclame une forte somme. On ne sait pas si la somme demandée a bien été versée avant que le chef de guerre se dirige vers le Gers. En 1574, le chef de guerre protestant Lizier tend un piège près de Pouzac au gouverneur de Bagnères Antoine de Beaudéan, qui y trouve la mort. Au sortir des guerres de religion, Bagnères est ruinée, la malnutrition qui y règne favorise le retour de la peste en 1588. Cet épisode est l'occasion de la mise en lumière de Liloye (surnommée « pure comme le lys » à cause de sa grande piété). Celle-ci aurait prophétisé l'épidémie, annoncée par une apparition de la Vierge à la chapelle Notre-Dame-de-Médous. Ce ne serait qu'après une procession collective que la peste aurait cessé ses ravages à Bagnères. En 1606, l'accession de Henri de Navarre au trône de France sous le nom d'Henri IV rattache définitivement la province au royaume de France.

Époque classique : les XVIIe et XVIIIe siècles ; La peste frappe de nouveau Bagnères en 1628, 1653 et 1654. Des mesures de salubrité publiques sont prises. Les malades les plus atteints sont isolés au vallon de Salut. La maladie ne réapparaît pas après décembre 1654. Le 21 juin 1660, de fortes secousses sismiques frappent la ville. Les tremblements de terre se poursuivent durant trois semaines. Seulement sept personnes trouvent la mort, cent cinquante maisons sont détruites au moins en partie, et surtout les sources thermales semblent taries. Cet épisode n'est que passager, et l'eau coule de nouveau quelque temps après. La reconstruction s'effectue avec de la pierre de taille de la carrière de Salut. Cette pierre a la particularité de devenir du marbre une fois polie, élément qui va caractériser l'architecture de la cité par la suite. Le thermalisme prend de l'importance. À partir de 1670, les établissements privés se multiplient, on en compte 25 en 1787. Le bâtiment d'un couvent est transformé en 1775 en établissement de jeux où l'on peut aussi se restaurer et danser : le Vaux-Hall. C'est le premier casino de Bagnères. De 1789 à 1793, durant la Révolution française les « modérés suspects » viennent se réfugier dans la ville, prêts à fuir en Espagne si la situation s'aggrave. Les autorités départementales se méfient des Bagnérais, qui selon eux ont bien peu d'esprit civique et révolutionnaire. Fin 1793, devant la saturation des hôpitaux du Sud-Ouest, les blessés sont évacués vers les stations thermales. À Bagnères, l'hospice Saint-Barthélémy, les maisons d'Uzer et de Lanzac, puis l'hospice des Capucins de Médous font office d'hôpitaux militaires. L'économie bagnéraise est fondée sur le commerce, l'artisanat et le thermalisme jusqu'à la fin de la Seconde Restauration. Les établissements thermaux privés étant vieillissants, la municipalité organise la construction du Grand établissement thermal achevé en 1828. L'exploitation du marbre devient un pilier de l'économie locale avec l'expansion de la marbrerie Géruzet, qui de 1829 à 1880 devient l'une des plus importantes de France. Son exemple est suivi par de petites entreprises locales. Cette industrie emploie mille personnes en 1870. Des entrepreneurs diversifient les secteurs d'activité. S'installant dans un ancien moulin en 1877, Dominique Soulé fonde ce qui deviendra au siècle suivant la plus grande usine de la ville. 1862 est également l'année de l'arrivée du chemin de fer à Bagnères. Le XIXe siècle est une période d'expansion urbaine au terme de laquelle la forme du centre-ville se fige jusqu'au début du XXIe siècle. Le gain d'espace après la démolition des remparts autorise l'achèvement des boulevards périphériques.

XXe siècle ; La Première Guerre mondiale permet l'expansion de l'industrie bagnéraise, notamment dans le domaine du matériel ferroviaire roulant. L'industrie du marbre s'est effondrée, mais les industries mécaniques et textiles la suppléent. La part du thermalisme dans l'économie a beaucoup diminué. Lors de la Seconde Guerre mondiale, une expédition punitive d'une compagnie de SS en représailles contre les actions de la résistance dans la région, en juin 1944, fait 32 morts à Bagnères et une centaine dans la vallée. La ville de Bagnères de Bigorre reçut la Croix de guerre wikipédia ].

 

Les Grands Thermes de Bagnères-de-Bigorre se caractérisent, pour une grande part, par une architecture  de facture néo-classique, du XIXe siècle, utilisant de nobles matériaux tels que le marbre des Pyrénées. Le Palmarium offre un exemple de l'architecture caractéristique de l'ère industrielle.

 

 

 

 

 


 

 

La halle de la fin du XIXe siècle, de type Baltard.    

 

 

 

 

 La Tour des Jacobins du XIVè Siècle

 Est le seul vestige de 'église conventuelle des dominicains. Le terme jacobin fait référence à l'ordre des Frères Prêcheurs installé au départ dans un couvent de la rue Saint-jacques à Paris. C'est dans la première moitié du XIVe siècle que les dominicains s'établissent à Bagnères. Implantés hors les murs dans un premier temps, ils gagnent cet emplacement à la suite du pillage de leur premier couvent par les Grandes Compagnies au service d'Henri de Trastamare en 1367, dans le contexte de la guerre de Cent Ans. La tour ne possède à l'origine que deux niveaux de baies, surmontés par une flèche couverte d'ardoises. Le dernier niveau est ajouté au XIXe siècle pour accueillir I ‘horloge et la cloche acquises grâce au don du chevalier de Montesquiou. Depuis cette époque on donne également au clocher le nom de Tour de l'horloge.


 

 

L’église abrite un remarquable mobilier liturgique. Le tabernacle, dont le ciboire est destiné à conserver les hosties, la chaire à prêcher, et l’armoire des fonts baptismaux surmontée de la scène du baptême du Christ datent de la seconde moitié du XVIlle siècle. Siècles dans le contexte de la Contre Reforme. La surcharge décorative réaffirme l'importance de l’imagerie religieuse dans I ‘instruction des fidèles. La Chaire à prêcher et la clôture des fonts baptismaux sont toutes deux classées au titre des Monuments historiques. On doit a Jean-Baptistee Auguste CIésinger (1814-1883), sculpteur romantique de renom, gendre de George Sand, l'exceptionnelle Vierge à l'enfant en marbre de Carrare. Les fresques du chœur, relatant des épisodes de la vie de saint Vincent, exécutées en 1968, sont oeuvre du peintre languedocien jacques Bringuier. Six siècles d'histoire Monument Bâtie à partir du XIVe siècle sur l'emplacement d'un édifice paléochrétien, l'église qui porte le vocable de Saint Vincent, diacre de Saragosse mort en martyr en 304, est entourée d'un cimetière jusqu'au XXe siècle. Elle se compose d'une nef unique de quatre travées, qui débouche sur une abside semi polygonale, de chapelles qui prennent place entre de puissants contreforts et d'un imposant clocher mur en façade occidentale. Les vitraux et la voûte du chœur. L’édifice actuel résulte de plusieurs campagnes de construction. Au XIVe siècle, les épidémies de peste et le sac de la ville par Henri de Trastamare, futur roi Henri ll de Castille, retardent la construction de la nef qui n'est achevée qu'au début du XVle siècle. Si vers 1539 l'église est embellie par un très beau portail au sud, le tremblement de terre de 1660 endommage le clocher-mur et les vitraux. La période de reconstruction de la fin du XVIIe siècle voit la création d'une voûte en bois plus légère et d'importantes restaurations ont lieu au XIXe siècle sur l'ensemble de l'édifice. L’orgue, installé au début du XVIlle siècle, est remarqué pour ses qualités par Rossini lors de son séjour à Bagnères. Maintes fois remanié, il a fait l'objet d'une restauration complète en 1988 par Gehrard Grenzing, L'eglise Saint-Vincent ; Abrité sous un porche voûté d'ogives, le portail sud de l'église illustre I ‘évolution de l'architecture religieuse en France à la fin du Moyen Age. On remarque aussi deux personnages en médaillon, sculptés en haut-relief. La coquille plusieurs fois représentée, constitue un motif décoratif habituel de la Renaissance. Pour autant, certaines Edifié dans le milieu du XVle siècle, il réminiscences médiévales subsistent, présente toutes les caractéristiques d'un portail médiéval. De part et d'autre de la porte, les piédroits sont profondément ébrasés. lls supportent une archivolte composée de nombreuses voussures au profil légèrement brisé, encadrées comme l'ange à la clef de l'arc ou les crochets en chou frisé de l'archivolte. D'une moulure en accolade héritée des gables des portails gothiques. Au centre, le tympan demeure l'espace privilégié pour délivrer le message iconographie principal de l'édifice. Il dispose de niches destinées à recevoir des statues aujourd'hui disparues. En revanche, le décor témoigne de la diffusion en Bigorre du courant de la Renaissance, dont le répertoire ornemental est ici déployé. Des pilastres ornés de grotesques ont remplacé les colonnes gothiques et un entablement à l'antique couronne le portail. De belle facture, il comporte une frise de Le portail sud de l'église Saint-Vincent. (Panneau d’information).

Ruines de l'église Saint-Jean (rue des Thermes) qui étaient auparavant recouvertes de lierre (voir photo). A la Révolution, l'église fut vendue comme Bien National et transformée en théâtre. En 1837, elle retourna à la ville (toujours comme théâtre) et on pensa en faire un musée en 1900. Le 9 janvier 1901, l'église fut entièrement ravagée par un incendie. http://lieux.loucrup65.fr/rempartsdebagneres.htm

  

 

 

 

 

 

Distance totale: 21.69 Km

Dénivelée positive accumulée: 961.08 m

Dénivelée négative accumulée: 740.18 m

Altitude maximale: 863.9 m

Altitude minimale: 325.1 m

Pourcentage de montée: 8.94 %

Pourcentage de descente: 7.59 %

Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 

 

 Entre 15 et 30%

 1.532

 7.06

 

 

 Entre 10 et 15%

 2.823

 13.02

 

 

 Entre 5 et 10%

 3.476

 16.03

 

 

 Entre 1 et 5%

 2.921

 13.47

 

 

 Total

 10.751

 49.57

 

 Terrain plat

 

 Dénivelées de 1 %

 1.188

 5.48



 Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 4.21

 19.41



 

 Entre 5 et 10%

 2.475

 11.41



 

 Entre 10 et 15%

 1.715

 7.91



 

 Entre 15 et 30%

 1.348

 6.21



 

 Entre 30 et 55%

 0

 0



 

 Total

 9.747

 44.95



 

Total trace: 

 21.69

 100 %



 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans l'hotel ou je suis déscendu j'ai assité à une conversation entre des clients et une serveuse.

 

 

 

 

 

 

 

Les clients : De Bagnère on ne voit pas le pic du Midi ?

La serveuse ; mais si il est là juste derrière.

 Les clients : Ah, nous ne l'avons pas vu.

La serveuse ; Sorton je vais vous le montrer

Alors, j'ai suivi, car moi non plus je ne l'avais pas vu. Faut vraiment être d'ici pour le reconnaitre. On le repère grace à son antenne et d'ici nous la devinons c'est le trai blanc entre les deux arbres.  

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