mercredi 2 novembre 2022

Randonnée Le Plus Loin Possible ; Etape 1064 – Siradan - Nestier GR 78

Sur les premières ondulations du massif pyrénéen, le Chemin du Piémont, trait d'union Comminges, entre le Comminges et la Bigorre, vous invite à la découverte d'un monde préservé, authentique et secret. Zone de transition entre la plaine et la montagne que l'on ne quitte jamais vraiment du regard en cheminant sur le dos de ses collines verdoyantes, le piémont pyrénéen est aussi une terre chargée d'histoire. Venus du Languedoc et du Roussillon, les pelerins en route vers Compostelle s'y sont succédés au Moyen Age, choisissant au pied des monts une variante au chemin d'Arles. En attestent la cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges, l'abbaye de l'Escaladieu et l'église de Cotdoussan. Mais le long de ce chemin, l'histoire s'écrit à tous les temps. Sites préhistoriques des grottes de Gargas et de Labastide, site gallo-romain de Saint-Bertrand-de-Comminges, sites médiévaux de T'Abbaye de l'Escaládieu, des cháteaux forts de Mauvezin et de Lourdes... A vous, marcheurs, d'y écrire la vôtre...

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 Km   temps   arret    V/d     V/g    deniv +     deniv –  Max      Ibp       prom classée 4

29,4  7h00    1h15       4       3,8    451           412        573          84   sur échelle de 1 à  5

L'avantage d'avoir un hôtel habitué aux journaliers c'est que le petit déjeuner peut être servi avant 9h00. L'hôtelière ma indiqué un chemin plus intéressant que la route, longeant la Garonne. Je trouve le chemin, il est utilisé par les agriculteurs et les Vététistes, balisage marron ACR 2. Je ne l'ai pas sur la carte, et il me semble qu'il revient un peut trop en arrière, j’y renonce certainement à tord. Je poursuis ma départementale jusqu'à Bagiry, ou je me détourne pour voir l'église qui est, bien sur fermé, la route me semble partir dans le bon sens pour rejoindre le chemin en bordure de la Garonne et puis cette route se trouve sur ma carte. La trace est un peut plus confuse sur la carte, les chemins n'étant pas en continu, je tente tout de même l'aventure puisque l'hôtelière ma dit qu'il y avait un chemin. La route fait fourche, je prends a gauche, elle traverse l'ancienne ligne de chemin de fer, et débouche sur un chemin ou je retrouve mon balisage Vététistes. Je n'ai toujours pas de chemin sur ma carte gps, mais existant en parti sur ma carte papier IGN. Nous nous rapprochons de la Garonne [ fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique ; son estuaire commun avec la Dordogne est la Gironde. Les formes anciennes de la Garonne sont bien connues : - en grec, Garounas en latin, Garumna. Garonne et Gironde seraient des variantes dialectales. L'alternance -nn-/-nd- a été souvent constatée en gaulois, et c'est elle qui différencie le celtique -onna et le latin unda "eau". Selon les auteurs, trois sources distinctes peuvent être reconnues pour la Garonne :

  • pour les Aranais du Val d'Aran, la véritable source, l'Uelh dera Garona (œil de la Garonne), se situe dans les pâturages du Plã de Béret, altitude : 1 860 m), à proximité de la station de ski Baqueira Beret ;
  • d'après Norbert Casteret, la source principale se trouve à l'est du massif de la Maladeta , altitude : 2 470 m), en Aragon, depuis les névés nord et est du pic d'Aneto, dont l'eau s'engouffre au Forau d'Aigualluts ou Trou du Toro , altitude : 2 074 m), pour changer de vallée par une résurgence aux Uelhs de Joeu (Yeux du juif) , altitude : 1 658 m). C'est l'Arriu Joeu ;
  • enfin, l'Arriu Garona de Ruda puis Arriu de Saboredo venant des lacs de Saboredo, altitude : 2 360 m), passant à proximité du port de la Bonaigua. Cette branche serait la plus longue et son débit plus important. C'est la Garonne orientale. Nota : il existe aussi le Río Unhòla, qui remonte au pied du Plan de Beret vers le nord et la frontière. française, et n'est considéré que comme un affluent, alors que son cours est bien plus long.

La Garonne est partagée en plusieurs parties, d'amont en aval :

  • un parcours montagneux de direction Sud-Nord, depuis sa formation dans les Pyrénées centrales espagnoles ;
  • un parcours de piémont de direction Ouest-Est, longeant la chaine centrale pyrénéenne ;
  • un premier parcours de plaine de direction Sud-Ouest - Nord-Est, jusqu'à la confluence avec l'Ariège et la ville de Toulouse ;
  • un second parcours de plaine de direction Sud-Est - Nord-Ouest jusqu'à Bordeaux ;
  • l'embouchure à partir de la ville de Bordeaux et de la confluence avec la Dordogne jusqu'au golfe de Gascogne.

Le point triple entre les trois lignes de partage des eaux de la Garonne, de la Loire et du Rhône se trouve en Lozère à un « sommet » du mont Planas, altitude : 1 271 m) sur la commune d'Allenc très proche de la limite avec celle de Belvezet, au nord-ouest du « Carrefour de la Pierre Plantée » avec un menhir à proximité. La vallée très large s'étage en terrasses alluviales étagées sur la rive gauche (basse et relativement plate, par rapport à la rive droite plus haute et plus escarpée), cette dissymétrie traduisant, lors des phases de remblaiement fluviatile, une migration progressive du cours du fleuve vers le nord et vers l'est. « Déplacement encore mal expliqué : est-il lié à des apports alluviaux des cours d'eau pyrénéens et gascons tellement massifs qu'ils ont repoussé le fleuve sur sa droite ? Faut- il y voir un rejeu, au Quaternaire, de la flexure qui suit le tracé de la Garonne. Wikipedia ]. Nous débouchons sur la D33b au niveau d’une aire de débardage, nous prenons sur la droite, jusqu'au pont ou nous prenons à gauche la piste cyclable longeant la ligne SNCF. Au village de Bertren [origines gallo-romaines comme petit fort de surveillance dans le goulet Luscan-Izaourt-Bertren. Il a toujours fait partie de la Vallée de Barousse au sein tout d'abord de la Marche des Convenes créée par Charlemagne puis à son deces, par démembrement et héritages du comté de Bigorre puis du comté d'Aure et enfin de la vicomte de Labarthe avec trois autres vallées : Aure, Neste, Magoac. Après un passage dans le comté d'Armagnac, Louis XI l'annexa au royaume de France sous la dénomination de "Pays d'Etat des Quatre-Vallées". Par le hasard de l'histoire des diverses querelles de petits et grands seigneurs, la paroisse passa au Moyen-âge mais sur un court temps, dans l'escarcelle du seigneur des Frontignes avec Bagiry et Siradan. Bertren et Siradan revinrent très vite en Barousse mais Bagiry préféra rester sous la tutelle du Comminges. Bertren resta un très petit village à l'intérieur de son enceinte médiévale et autour de son castet jusqu'au XVIIIeme siècle. La route royale créée par d'Etigny le fit se développer avec la construction par l'administration des Transports, d'un relais de poste et de chevaux démoli en 2021.].  Au village je quitte la piste trouvant une architecture un peu bizarre pour la région, de l'autre côté de la ligne de chemin de fer. Je me rends compte que c'est soit une ancienne maison bourgeoise, genre petit château tout en long, soit une ancienne maison de retraite. Malheureusement l'ensemble est à l'abandon avec des arbres poussant dans la cour. Cela me permet de voir que l'église à un clocher porche. [Église Saint-Jean l'Évangéliste fête votive en fin décembre toujours après Noël. Le saint patron est saint Jean l'Évangéliste dont la statue se trouve dans la grande niche au-dessus de l'autel à gauche de la croix. Le Christ lui désigne sa mère Marie située à Sa droite. Avant de mourir crucifié Jésus dit à sa mère "Femme voici ton fils" et à son apôtre préféré Jean "Voici ta mère". Wikipedia ]. Je reviens sur la piste cyclable. Au pont de Luscan j'ai un souci. Le pic des corbeaux fait des siennes, des rochers sont prêts à tomber sur la route et une maison, la route est interdite. On y installe un mur et un grillage pour protéger la maison, avant de purger le flanc de la montagne. Je suis obligé de me rendre à Castans pour prendre la D 825 derrière la ligne de chemin de fer et retrouver ma trace au carrefour avec la D26 en direction d'Izaourt, Sarp, Saint Bertrant de Comminge, Valcabère. Nous longeons la carrière puis la rivière l'ourse. [Selon le Sandre, sa branche-mère est le ruisseau de Seuès qui prend sa source vers 1770 mètres d'altitude, au nord-nord-est du lac de Crouès, sur la commune de Ferrère, au nord-ouest du Luchonnais. Après quelques kilomètres, il reçoit en rive gauche le ruisseau de Salabe et prend le nom d'Ourse de Ferrère. Celle-ci conflue avec l'Ourse de Sost à Mauléon-Barousse. Le cours d'eau formé porte alors le nom d'Ourse. Elle se jette dans la Garonne en rive gauche à 441 mètres d'altitude, sur la commune de Loures-Barousse. L'ensemble « Ruisseau de Seuès-Ourse de Ferrère-Ourse » est long de 25,4 km, pour un bassin versant qui s'étend sur 139 km. Wikipedia]. A Izaourt, nous passons devant l'église avec son clocher porche, traversons la rivière. Après une halle aux souvenirs regroupant les photos anciennes du village et de ses habitants, nous arrivons au carrefour avec une croix en fonte ouvragée. Nous prenons à gauche la D 26, en direction de Sarp, Loures-Barousse, Saint Bertrand de Comminges et abbaye de Valcabrère.  Au rond point de la croix des huguenots prenons la direction de Saint Bertrand de Comminges. 

Photos d'Izaourt


 

 

 

La route fait fourche laissons sur la droite la petite route de l'abbaye Saint Juste de Valcabrère que nous apercevons de loin. [Edifice de style roman des XIe et XIIe siècles. classée monument historique et, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998. la basilique est citée pour la première fois dans le Livre des Miracles de saint Bertrand du notaire Vital, qui suggère une occupation depuis l'époque romaine. La basilique actuelle fut bâtie aux XIe et XIIe siècles, et consacrée en 1200 par l'évêque Raymond-Arnaud de Labarthe. Des fouilles ont permis de démontrer que le site était occupé depuis fort longtemps. En témoignent le sarcophage du IVe siècle et les nombreux remplois antiques dans la construction. Dès 1840, elle est classée monument historique. En 1998, elle est, avec 70 autres monuments français, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des « chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ». L'accès à la basilique s'effectue en pénétrant d'abord dans le cimetière dont le portail d'entrée, du XIIIe siècle, est inscrit aux monuments historiques depuis 1926. Des pierres provenant de la ville romaine de Lugdunum Convenarum ont servi à sa construction et l'on trouve çà et là des bas-reliefs, des colonnes et chapiteaux de l'époque romaine qui ont été réutilisés. Wikipédia]. Poursuivons sur la gauche, par la D26a (nous changeons de département le numéro est agrémenté d’un ‘’a’’). De loin sur une colline nous apercevons un donjon plus tard je saurais que c’est le clocher de la cathédrale. A l’entrée de la ville basse de saint Bertrand de Comminges, nous rencontrons le GR 78 que nous prenons à gauche (Le Plan) en direction de la ville Basse et longeons une sorte de canal bordé de platanes alimentée par une source. Passons une maison avec une voûte [Saint-Bertrand-de-Comminges À 515 mètres d'altitude, Aujourd'hui à l'écart de la circulation moderne, difficile d'imaginer que la cité fut autrefois une capitale importante du monde romain qui devint ensuite évêché jusqu'à la Révolution. Cependant la cathédrale Sainte-Marie, compte tenu de la puissance politique et de la richesse que supposait un tel projet, ne pouvait pas naître au X Siécle dans un désert. NAISSANCE D'UNE CAPITALE Avant de s'appeler Saint-Bertrand-de-Comminges, la ville a d'abord porté dans l'Antiquité le nom de Lugdunum Convenae, chef-lieu de la cité des Convènes, dont le territoire couvrait approximativement le Comminges actuel jusqu'au Val d'Aran. Les premières mentions d'un évêque à Saint-Bertrandde-Comminges remontent au Ve siècle. VERS UN RENOUVEAU L’arrivée en 1083 de Bertrand de L'lsle, comme évêque du Comminges, marque le début d'importants travaux pour la reconstruction de la cathédrale en ville haute. L’édifice que l'on visite aujourd'hui a été très largement remanié à l'époque gothique puis à la Renaissance. En 1793, le partage de l'évêché et le départ de la Communauté religieuse marquent le repli du village qui va perdre une part importante de son activité et de son rayonnement. UN SITE AU CŒUR DES PÈLERINAGES Le site de Saint-Bertrand-de-Comminges doit également son développement au pèlerinage vers Compostelle. Etape sur la voie du piémont, variante du chemin d'Arles, les pèlerins attirés par la renommée des saints Lizier et Bertrand quittaient la voie principale et passaient par l’Aude, l'Ariège puis le Comminges. Aujourd'hui, la basilique de Valcabrère et la cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges sont inscrites au Patrimoine Mondial de l'Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Saint-Bertrand-de-Comminges est en position de voir le pic de Cagire, le pic du Gar, le mont Sacon, et contemple le bassin de la Garonne. Plus généralement, la ville commande les accès vers l'Espagne, Toulouse et Tarbes, desservis par un réseau routier issu d'anciennes voies romaines. Saint-Bertrand-de-Comminges - ou plutôt « Lugdunum » -, est née en 72 avant l’ère chrétienne dans la plaine de Valcabrère qui accueillit en son temps les légionnaires de Pompée. La florissante cité romaine se développe encore au Vème siècle autour d’une basilique paléochrétienne. Des remparts sont alors construits au sommet du site et la population se répartit entre la ville basse et la ville haute. Aujourd’hui, le village a non seulement conservé cette double structure mais aussi de nombreux vestiges du site antique de Lugdunum : thermes du nord, forum, théâtre, grand marché couvert, camp militaire… La construction de la cathédrale est entreprise à la fin du Xème siècle, à l’initiative de l’évêque Bertrand de l’Isle qui meurt en 1123. La cité épiscopale, prenant le nom de son évêque canonisé en 1222, devient Saint-Bertrand-de-Comminges et attire les premiers pèlerins. Le village devient un haut lieu de pèlerinage sous l’impulsion de l’évêque Bertrand de Got, futur pape Clément V, qui décide de transformer la cathédrale et d’y installer les reliques de son prédécesseur dans un reliquaire bien en vue afin de faciliter la vénération des fidèles. L’établissement, au XVIème siècle, de la confrérie de Saint-Bertrand au sein de la cathédrale, assure le rayonnement de la cité épiscopale jusqu’à la suppression du diocèse de Comminges en 1793. Depuis son classement parmi Les Plus Beaux Villages de France (1982) et l’inscription, par l’UNESCO, d’une grande partie de son patrimoine religieux au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle (1998), Saint-Bertrand-de-Comminges a retrouvé un second souffle. Touristes et pèlerins viennent en nombre chaque année et se croisent dans la ville haute. Cernée de remparts et percée de trois portes, elle rappelle, par ses constructions médiévales, ses nobles demeures et ses maisons à colombages des XVIIème et XVIIIème siècles, quelle cité prospère elle fut jusqu’à la Révolution. Joyau de l’art romano-gothique, l’imposante cathédrale Sainte-Marie de Saint-Bertrand-de-de-Comminges est bien sûr le point fort de la visite. On y admire notamment le chœur avec ses 66 stalles sculptées dans le chêne ou l’exceptionnel orgue d’angle qui attire chaque été les meilleurs organistes du monde lors du Festival du Comminges. Sur le parvis de la cathédrale, un ancien couvent abrite « Les Olivétains », centre culturel et touristique départemental. A 2 km en contrebas, la basilique Saint-Just-de-Valcabrère (XIIème siècle), en partie constituée des vestiges de la ville antique, offre un magnifique point de vue sur la cathédrale, le village et les Pyrénées en arrière-plan … A juste titre, l’ensemble du site Saint-Bertrand-de-Comminges Valcabrère compte parmi les Grands Sites d’Occitanie. Le patrimoine architectural de la commune comprend sept immeubles protégés au titre des monuments historiques : la tourelle, inscrite en 1927, les portes, inscrites en 1927, les ruines antiques, classées en 1946, les remparts gallo-romains, inscrits en 1956, l'enceinte de la ville haute, inscrite en 1998, la cathédrale Notre-Dame, classée en 1840 puis en 1889, et le camp militaire de Saint-Bertrand-de-Comminges, inscrit en 1996 puis en 2012. Avant la conquête de la région par les Romains, la région est le siège des Convènes (peuple ibéroaquitain, différent des Gaulois). La ville des Convènes, qui devient par la suite Comminges, est fondée par Pompée à la fin de la guerre sertorienne. Vers 72 av. J.-C., le site devient romain, sous le nom de Lugdunum Convenarum. Plus tard, Hérode Antipas s'y serait établi en exil accompagné d'Hérodiade et de sa fille Salomé qui ont laissé des traces dans l'imaginaire local. Il y serait mort. L’époque romaine ; Au début du règne d'Auguste, vers les années 20 av. J.-C., la ville connait une première phase de développement, autour d'un champ de foire installé dans la plaine. Ce développement s'inscrit dans une volonté de réorganisation des Gaules, avec la création de la province d'Aquitaine, qui va de la Loire aux Pyrénées et de l'Atlantique à l'Auvergne. L'Empereur octroie à la ville l'usage du droit latin. Durant trois siècles, la ville se dote d'un centre urbain et de monuments nombreux : forum, temple, thermes, théâtre, trophée, marché, vastes villas aux mosaïques nombreuses… Du fait de sa position géographique, elle joue également le rôle de poste douanier ce qui lui permet de développer une importante activité commerciale. En 1083, Bertrand de l'Isle, petit-fils du comte Guillaume III Taillefer de Toulouse, est élu évêque du Comminges, à la suite de la requête des habitants de Lugdunum à Toulouse. Formé dans l'esprit de la réforme grégorienne, il améliore les conditions de vie de la population en développant l'agriculture, l'élevage et le commerce. Il entreprend la construction de la cathédrale et du cloître. C'est aussi sous son autorité que débute la construction de la basilique Saint-Just de Valcabrère. Dès sa mort, le 16 octobre 1123, il est considéré comme un saint dans la région pyrénéenne. Il est canonisé en 1218, Lugdunum Convenarum prend alors le nom de Saint-Bertrand-de-Comminges, à partir de 1222. Vers 1207, la ville possède une charte des coutumes communales, octroyée par l’évêque Adhémar de Castillon, et son rayonnement s'amplifie grâce à la canonisation de son ancien évêque. En 1295, le pape Boniface VIII nomme Bertrand de Got, évêque de Comminges. Celui-ci devient, en 1305, premier pape à Avignon, sous le nom de Clément V. En 1304, il lance la construction d'une nouvelle église gothique et en 1309, il y transporte lui-même les reliques de saint Bertrand. Il favorise le culte du saint, faisant de son tombeau le centre d'un grand pèlerinage. Saint-Bertrand-de-Comminges devient une étape du chemin du piémont pyrénéen pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1350, l'église gothique est achevée sous l'autorité de Hugues de Castillon. En 1456, le comté de Comminges est rattaché au domaine royal. La ville obtient le titre de « colonie romaine ». C'est un statut privilégié qui témoigne de l'importance de la cité qui, à cette époque, s'étend sur 32 hectares et compte environ 10 000 habitants. Au IVe siècle, elle est intégrée à la province de Novempopulanie qui est une partie de l'Aquitaine, et perd petit à petit de son importance. Lugdunum devient Civitas Convenarum avant d'être simplement nommée Convenae. En 410, elle est acquise par les Wisigoths qui ont fait de Toulouse leur capitale ; une partie de la ville est abandonnée tandis que des villas sont restaurées. Vers 430, la basilique paléochrétienne est construite. Au Ve siècle, on construit le rempart de la ville haute, mais la ville basse continue à exister et à s'embellir. En 1083, Bertrand de l'Isle, petit-fils du comte Guillaume III Taillefer de Toulouse, est élu évêque du Comminges, à la suite de la requête des habitants de Lugdunum à Toulouse. Formé dans l'esprit de la réforme grégorienne, il améliore les conditions de vie de la population en développant l'agriculture, l'élevage et le commerce. Il entreprend la construction de la cathédrale et du cloître. C'est aussi sous son autorité que débute la construction de la basilique Saint-Just de Valcabrère. Dès sa mort, le 16 octobre 1123, il est considéré comme un saint dans la région pyrénéenne. Il est canonisé en 1218, Lugdunum Convenarum prend alors le nom de Saint-Bertrand-de-Comminges, à partir de 1222. Vers 1207, la ville possède une charte des coutumes communales, octroyée par l’évêque Adhémar de Castillon, et son rayonnement s'amplifie grâce à la canonisation de son ancien évêque. En 1295, le pape Boniface VIII nomme Bertrand de Got, évêque de Comminges. Celui-ci devient, en 1305, premier pape à Avignon, sous le nom de Clément V. En 1304, il lance la construction d'une nouvelle église gothique et en 1309, il y transporte lui-même les reliques de saint Bertrand. Il favorise le culte du saint, faisant de son tombeau le centre d'un grand pèlerinage. Saint-Bertrand-de-Comminges devient une étape du chemin du piémont pyrénéen pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. En 1350, l'église gothique est achevée sous l'autorité de Hugues de Castillon. En 1456, le comté de Comminges est rattaché au domaine royal. En 1535, la cathédrale s'enrichit d'un chœur renaissance et d'un buffet d'orgue. En avril 1598, les huguenots pillent plusieurs fois la cathédrale, prenant la châsse mais sans les reliques. Catherine de Médicis intervient pour que soit rendu le bâton de pèlerin de saint Bertrand appelé la Licorne. En 1793 la Convention change le nom de Saint-Bertrand en « Hauteville ». Le pèlerinage au tombeau de saint-Bertrand reprend dès 1805, et les jubilés de 1816 et 1822 ont un succès inattendu vu que la ville décline et perd son statut de chef-lieu de canton à la fin du XIXe siècle. Complément dans Wikipédia.]. Après la petite place du village bas, longeons par un petit chemin cimenté le canal bordé par une maison puis, prenons la rue de droite et montons sur la gauche les escaliers à l’angle d’une maison avec une avancée en bois. J’ai oublié de compter les marches. Nous arrivons sur la route du pourtour contournant les remparts de la ville haute. Remarquer le paysage. Montons [Au Moyen-Age, la cité comportait trois espaces: l’enclos épiscopal, la ville haute et le faubourg. Incluses dans l'enclos épiscopal, les terrasses au nord de la cathédrale laissent voir quelques vestiges de la résidence des évêques du Comminges. Celle-ci fut abandonnée suite aux ravages des guerres de religion de la 2 moitié du XVIe siècle. La ville haute était protégée par un rempart percé de trois portes : Cabirole, I'Hyrisson et Majou. Les maisons à colombages du XV siècle sont un témoignage du cadre de vie de l'ancien évêché au temps de Jean de Mauléon].Face à la Porte Cabriole, nous avons une sorte de d’échauguette carrée dans le rempart. Remarquer les pilles coté rue. [LA TAXE DU POISSON Insérée dans la porte Cabirole et datée de 1661, cette inscription concerne la taxe du poisson en Carême. Elle nous renseigne sur les poissons qui étaient consommés au XVIP siècle poissons de rivière (truites, sièges, loches) mais aussi poissons de mer avec le cabillaud]. Entrons dans la ville. Derrière la porte une maison à fenêtres à meneaux et les portes en pleins cintres certaine pierre sont gravées [Au Moyen-âge, la porte primitive donne accès à la ville haute. Elle est alors probablement équipée d’un pont-levis. Une tour surplombant l’à pic de la falaise lui faisait face, à l’emplacement de la barbacane érigée ultérieurement avec des remplois médiévaux. La porte est reconstruite au XVIIIe siècle avec des remplois antiques. Ainsi une louve romaine figure-t-elle sur une pierre sculptée. Le cintre comporte plusieurs sculptures, ainsi qu’une inscription en l’honneur de Tibère. Le site est probablement celui du palais épiscopal. Le passage couvert qui surmonte la porte relie deux maisons anciennes. https://www.hautegaronnetourisme.com/activites/porte-cabirole/]. Dans la vieille ville, nous rencontrons des maisons dont les linteaux indiquent des bâtiments construits en 1549. Je me dirige vers la cathédrale dont le clocher de loin ressemble à un donjon, Remontons la rue avec de petites courettes et maisons à colombages dont certaine ont le linteau des portes en pierre sculpter. Nous arrivons sur la place de la cathédrale Sainte Marie. Toutes les églises de France sont fermées, (sauf en Normandie), mais là, il s'agit d'une cathédrale alors c'est ouvert mais payant. Heureusement une petite partie réservée à l’origine aux pèlerins est en entrée libre. (Peut être que la totalité de la cathédrale est gratuite, et que c’est juste l’audio guide qui est payant. Je me suis fié à un touriste qui m’a dit que l’intérieure était gratuit. De toute façon je n’avais pas le temps de faire le tour de l’église avec un magnétophone. Je ne verrais pas le cloître).  [La cathédrale Notre-Dame de Saint-Bertrand-de-Comminges était la cathédrale du diocèse de Comminges jusqu'au 29 novembre 1801, date à laquelle le pape Pie VII a établi la bulle Qui Christi Domini répartissant le territoire du diocèse de Comminges entre l'archidiocèse de Toulouse et le diocèse de Bayonne. La cathédrale Saint-Étienne de Toulouse est alors devenu la cathédrale de l'archidiocèse de Toulouse où siège l'archevêque. Depuis 1801, la cathédrale est devenue l'église paroissiale Sainte-Marie. La cathédrale est située sur l'acropole d'un oppidum celte qui a donné naissance à la cité romaine de Lugdunum Convenarum dont les ruines s'étendent dans la plaine. L'édification de la cathédrale romane, sans doute sur les bases d'une cathédrale existante, date de l'épiscopat de Bertrand de l'lsle (1083-1123). Le modeste bâtiment se caractérisait alors par de nombreux remplois gallo- romains. Au Xlle siècle, la cathédrale romane subit quelques transformations, notamment l'ajout d'un clocher donjon et l'agrandissement du cloître. C'est au XIV siècle, sous l'influence de l'évêque Bertrand de Got, futur pape Clément V, que le monument prit sa forme gothique actuelle avec sa nef rehaussée et ses chapelles rayonnantes. L'invasion des Vandales en 409 l'a dévastée. L'activité municipale a continué au Ve siècle. Après la victoire de Clovis sur les Wisigoths, la cité est passée sous le contrôle des Francs. La ville a disparu en 585 à la suite d'un conflit entre Gondovald, se disant fils naturel de Clotaire Ier et le roi Gontran. Des évêques de la cité sont encore cités épisodiquement, mais il faut attendre Bertrand de l'Isle, membre d'une famille noble et chanoine de Toulouse, nommé évêque de Comminges en 1083 pour voir la cité se redresser. Il rétablit la vie communautaire dans le chapitre, relève la cathédrale et construit son cloître. Il meurt en 1123. Reconnu comme saint par la foule des pèlerins sur le tombeau de saint Bertrand, il ne l'a été que sous le pontificat de Clément V. L'afflux de pèlerins va nécessiter l'agrandissement de la cathédrale dans la seconde moitié du XIIe siècle. Le clocher est construit au XIIe siècle à l'intérieur de la nef. La construction de la cathédrale remonte aux environs de l'an 1100. Il subsiste de la cathédrale construite par Bernard de l'Isle la base des murs des quatre premières travées et la façade de la nef. Le cloître est refait aux XIIe et XIIIe siècles sous une forme plus riche. Il subsiste une galerie romane à l'ouest. Dans la première moitié du XIIIe siècle, les chanoines ont ajouté deux travées au cloître, les galeries sud et est, qui ont englobé la salle capitulaire. La galerie nord du cloître a été construite au XIVe siècle. C'est la seule qui soit voûtée. Bertrand de Goth est évêque de Comminges entre 1294 et 1299, avant de devenir archevêque de Bordeaux, entre 1299 et 1305, et d'être élu pape sous le nom de Clément V en 1305. La première pierre est posée en 1307. Le projet initial devait prévoir de conserver la nef romane et de reconstruire l'abside et le chœur avec cinq chapelles rayonnantes et quatre chapelles latérales. La clef de voûte de l'abside porte le blason de l'évêque Scot de Linières (1317-1325) à côté de celui de Clément V. La voûte de la quatrième travée de la nef est refaite rapidement car on y voit le blason du chanoine operarius Adhémar de Saint-Pastou, mort le 3 décembre 1327. La clef de voûte de la première travée porte le blason de l'évêque de Comminges (de 1336 à 1352) Hugues de Castillon qui a terminé la construction de la cathédrale. Le programme initial de Clément V a été modifié par l'évêque Hugues de Castillon qui fait construire sa chapelle funéraire, sur le côté nord de la quatrième travée de la nef. Bertrand de Cosnac (1352-1374) fait construire la chapelle Sainte-Marguerite, côté sud de la quatrième travée. Bertrand de Cosnac voulait placer les reliques de saint Bertrand dans cette chapelle pour permettre un accès plus aisé aux pèlerins. La construction de ces chapelles a déstabilisé la quatrième travée entraînant des désordres et obligeant à ajouter de puissants arcs-boutants aux contreforts. Le mausolée de saint Bertrand a été commencé par le cardinal Pierre de Foix (1422-1450) et terminé par son neveu Jean de Foix-Béarn (1466-1501). Il a dû recouvrir le lieu ayant servi à la translation et à l'exaltation des reliques de saint Bertrand par le pape Clément V, le 16 janvier 1309. On ne sait pas où se trouvaient les reliques du saint avant 1309. Le mausolée a reçu le corps du saint en 1476. Les peintures s'inspirent de celles du livre des miracles de l'évêque Bertrand rédigé par Vital, notaire de l'abbaye de l'Escale-Dieu, rédigé en 1179 pour obtenir sa canonisation par le pape Alexandre III. La sacristie placée sur le flanc sud-est de la cathédrale, la salle capitulaire sur la galerie nord du cloître et la mise en place de nouveaux vitraux ont été réalisées sous l'épiscopat de Jean de Mauléon (1523-1551). Jean de Mauléon a acheté sept tapisseries des Flandres et du mobilier liturgique, installé le chœur des chanoines, l'orgue et le retable du maître-autel. ll a subi des dommages à l'époque des guerres de religion. En 1586, la ville haute a été prise par le capitaine Sus avec sa troupe de huguenots. Ils ont massacré des ecclésiastiques, ont accaparé de l'argenterie, brûlé des archives de la ville et, dans la cathédrale, pris des ornements, des vases sacrés et des reliques. Les reliques de saint Bertrand ont été prises et cachées dans un puits par un soldat. Elles sont rachetées par des chanoines de Lectoure et sont rendues en 1591. Le Chapitre a versé 10 000 livres aux pillards. L'évêque Urbain de Saint-Gelais a chassé les protestants après sept semaines d'occupation. L'évêque reconnaît Henri IV comme roi de France, mais en 1593, le vicomte de Larboust s'est emparé de la ville avec une troupe de pillards et y commet les pires excès dans l'église, mais les reliques de saint Bertrand ont été cachées. La châsse de Clément V a été détruite en 1586. Une nouvelle châsse est prévue en 1627 par l'évêque Barthélemy de Donnadieu de Griet, mais n'a été réalisée qu'en 1748 et la translation des reliques a été faite par l'évêque Antoine de Lastic. L'autel majeur, en marbre de Sarrancolin, a remplacé en 1737 celui de Jean de Mauléon. Le 30 novembre 1793, des révolutionnaires viennent saisir l'argenterie se trouvant dans la cathédrale. Les reliques de saint Bertrand sont cachées et rendues après la Révolution. La cathédrale fait partie des tout premiers monuments placés sur la liste des monuments historiques de 1840. Le cloître est à son tour classé en 1889. La tour primitive a été exhaussée et convertie en donjon avec hourdage. Elle fait 33 mètres de hauteur. L'entrée de la tour-clocher est surmontée d'un tympan roman figurant l'Adoration des mages ; sur le linteau sont sculptés les douze apôtres. Le narthex et l'avant-nef. Le narthex (entrée de la cathédrale) est constitué d'arcs brisés, supportés par deux piliers colossaux reposant sur une base circulaire de 11,45 mètres qui supporte une voûte à huit nervures. Le clocher s'élève au-dessus. On retrouve des arcades romanes sur les murs nord et sud.  La nef gothique ; Dès le XIVe siècle, l'ancien édifice roman est complètement transformé : une large voûte est construite à l'est, formant le chevet. La voûte en croisée d'ogives, haute de 28 mètres, s'étire du chevet au clocher ; elle culmine à 55 mètres. Les murs sont en pierre grise. Le tout forme un unique vaisseau de type gothique méridional, large de 16 mètres. 

L’Orgue ; La cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges dispose probablement de l’un des plus beaux orgues classiques d’Europe. Commandé par Jean de MAULEON, évêque du Comminges, il fut réalisé après l’achèvement des stalles du chœur en 1551 et serait l’œuvre de Nicolas BACHELIER, architecte et sculpteur français (1487 – 1556). Classé Monument Historique depuis 1840 il constitue un exemple rare d’orgue de tribune dont le buffet culminant à près de 16 mètres, épouse l’angle du mur sur lequel il s’appuie. https://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/nos-villages/saint-bertrand-de-comminges/

L'orgue ; L'orgue d'angle, également commandité par Jean de Mauleon. Le décor évoque les travaux d'Hercule Depouillé de ses tuyaux à la Révolution française et remis partiellement en état au XIX siècle, cet orgue a fait l'objet d'importantes restaurations depuis 1970. I1 est toujours en fonction aujourd'hui et peut s'écouter lors des messes et concerts. Le festival du Comminges, créé en 1975, propose chaque année entre juillet et septembre une vingtaine de concerts autour de l'orgue; l'occasion d'apprécier sa sonorité exceptionnelle! LE CLOÎTRE Lieu de prière de la communauté des chanoines, il présente une galerie romane et trois galeries gothiques. La sculpture des chapiteaux montre cette différence de style. Au Moyen-Áge le cloitre était entièrement fermé, l'ouverture sur le piémont pyrénéen a été aménagée seulement à la fin du XIXe siècle. Une salle capitulaire s'ouvrait dans le prolongement du cloitre. Elle a été déplacée à l'intérieur de la cathédrale lors de l'agrandissement gothique.

Dans l'avant-nef, espace compris entre l'entrée de la cathédrale et la tribune du jubé et qui reçoit paroissiens et pèlerins, se dresse l'orgue. Son emplacement peu conventionnel est unique. Le buffet Renaissance est élevé sur cinq colonnes cannelées ; ses sculptures traitent de sujets profanes (scènes champêtres, travaux et exploits d'Hercule). Cet orgue d'angle a été remanié à trois reprises : en 1835, 1901 et 1975. Le chef-d'œuvre de la cathédrale est sans nul doute les boiseries Renaissance du chœur, véritable « église en bois » inaugurée la nuit de Noël 1535. Le jubé, séparant l'avant-nef du chœur, richement décoré. Il a été restauré en 1972. Les 66 stalles disposées sur deux rangs. Le trône épiscopal commence la rangée des hautes stalles côté épître. Les stalles datées du XVIe siècle. Le jubé daté du XVIe siècle (malheureusement je n’en verrais que la face coté pèlerin). Wikipédia]. Pour sortir de la ville il faut suivre le GR empruntant la rue de la Fontaine, puis la rue du musée sur la gauche, nous sortons par la porte de l’Hyrisson  (il n’y a plus de porte) sur la droite le Lavoir.  Nous avons une belle vue sur la vallée de Luchon et les rochers déchiquetés du pic Saillant ou du Prat Dessus. Prenons la route sur la gauche tournant le dos au parking, descendons quelques centaines de mètres et prenons sur la droite la rampe gravillonnée, qui descend fortement, de route plus ou moins gravillonnée, nous passons à chemin. A la fourche prenons à droite et débouchons sur une route que nous prenons à gauche. Nous sommes au creux de la vallée, traversons un ruisseau, puis grimpons au Mont, hameau portant bien son nom. Traversons le hameau du Mont. A la sortie de ce dernier, la route tourne sur la gauche. Le balisage est un peut compliquer. Nous sommes sur le GR 78 et la variante du GR 86 mais également sur des PR et des pancartes sont cassées. Retournez vous, nous avons une belle vue sur Saint Bertrand. Il ne faut pas prendre le chemin herbeux à l’angle de la maison mais le chemin face à nous entre les clôtures. J’ai un peu cherché la balise enfoui dans les herbes. Le chemin, devient moins herbeux, dans le bas de la côte nous abandonnons le PR 6 et poursuivons le 78 sur un chemin bordé de murets. Nous sommes dans les prairies délimitées par de vieux arbres. Attention à la sortie du bois nous apercevons le village de Saint Martin nous quittons le chemin se dirigeant vers le village pour prendre le chemin en angle d’équerre sur la gauche et je n’ai pas vu de marque nous l’indiquant. Le contournement du cap de Galin et le bois de Ruère m'a paru long. Après la foret nous débouchons sur un chemin, ou nous trouvons un panneau d’information le PR 25 Midi Pyrénées, part sur la gauche, poursuivons tout droit, longeons une maison, le chemin devient carrossable. Nous débouchons sur une route que nous prenons à droite. Passons le hameau du cap des Prades, au carrefour prenons à gauche traversons le hameau de Labat. Laissons les deux rues sur la droite et après des virages en épingles à cheveux, passons le ruisseau de Rioutord (à sec début juin) la route tourne à gauche, quittons les balisages jaune, prenons le chemin de droite longeant le ruisseau GR. C'est un peu long ce parcours, Nous arrivons à un poteau d’information ; nous sommes à La Lanne 476 m (le calvaire est à 200m, Générest à 3 km, Lombrès à 6 km). Laissons un chemin sur la droite c’est peut être le calvaire (mais je ne l’ai pas vu). Nous débouchons sur une rue et traversons le village de Tibiran, il est triste, ce village, il n'y a personne. Poursuivons dans la forêt, nous sommes sur le versant du Picon, sur les pentes du Moumou, et le chemin n’est pas ‘’moumou’’ nous grimpons sur des rochers affleurant et sans y prendre garde le chemin tourne à l’équerre sur la gauche sans balisage en amont (seul la flèche de Saint Jacques nous informe que nous tournons à gauche. Je ne vois pas grand chose des Pyrénées, mais en altitude avec les nuages je ne suis pas sur que l'on voit grand chose. Les grottes préhistoriques ne sont pas indiquées sur notre chemin, mais un marcheur pour Saint Jacques ou ceux parcourant le GR 78 ont autres choses à penser, on ne peu pas tout faire, il faudra revenir. Nous arrivons au poteau d’information de Tigne 510m ; Monteil est à 200 m, Aventignan est à 2 km, Lombrès à 4,8 km. Après quelques intersections bien indiquées et en épingle à cheveux "il faut toujours rester vigilants" nous entamons le grand virage du bois de tige et de Monteil autour du Mont Picon 783 m. [Le Picon Garros (surnommé le Picon). La croix du Picon a été érigée en 1880 à la demande de Jean Cistac, natif de la région et secrétaire particulier du président de la République française Jules Grévy entre 1879 et 1887. L'école primaire de Gourdan-Polignan a été rebaptisée école du Picon en 2008. Wikipédia]. Passons la barrière, Nous sommes à Monteil 515 m, laissons sur la droite le GR 86 partir sur Montréjeau, prenons à gauche en direction de Lombrès et Nestier le chemin de . Nous débouchons sur la route de Pujos à la hauteur de l’embranchement de Teilhède nous sommes à 520 m, prenons la route (route de Générest) sur la gauche, vers Lombrès 3 km le pont romain 1,4 km. Entamons par la route un long aller retour le long du ruisseau de Larise. (Je n’ai pas trouvé les petits sentiers servant de raccourci).  Quittons la route à la Pancarte Pont Romain 507m prenons le chemin très herbeux, pour passer au dessus d'un pont romain qui mériterait d'être mieux entretenu. Je fais ma pose midi au pied du pont. Après le pont nous laissons un chemin sur la droite, nous grimpons, le chemin fait fourche prenons sur la droite, le chemin est mal tracé au sol le bois semble à l’abandon des arbres pourrissent au sol. Redescendons par un méchant chemin pour rejoindre la rivière. Nous avons un long toboggan de glaise. Des escaliers ont bien été créés mais des arbres au sol en empêchent l'accès. Par mauvais temps, il reste à glisser sur les fesses, ou se souvenir de ses leçons de skie, et du planté de bâton pour essayer de ne pas être entraîner par la pente.  Ensuite le sentier est glissant, boueux, envahit par les herbes. Je me demande même si par haute eau le sentier est utilisable sans avoir de l'eau jusqu'aux chevilles. Nous débouchons sur un chemin formant Té nous prenons à droite et poursuivons la descente, le balisage n’est pas à la hauteur du GR 78. Traversons la rivière par une passerelle métallique dont les fondations ont souffert des dernières inondations. Traversons le village de Lombrès, notre rue débouche sur la D 73, et au carrefour avec la D 71 nous prenons à droite, en direction d’Aventignan un merveilleux arbre sert de rond point. [Chêne pédonculé d'environ 200 ans. Exemple d'arbres "carrefours" qui peuplent le Nistos où se réunissait les habitants. https://www.lespyrenees.net/sites-visiter/PNAMIP065V5011M1/detail/lombres/arbre-de-lombres]. Nous trouvons également des panneaux d’informations. A la fourche prenons à gauche la D73 et au panneau de fin de village le chemin monte sur la gauche jusqu'à Montégut. A l'entrée du village (rue de la Coume) un peu de réconfort pour le pèlerin. Ici j'ai un dilemme. Ma carte et la trace du GR me disent à gauche. La trace sur le terrain me dit tout droit. La carte ne correspond plus au tracé. C'est peut être pour le ravitaillement que le tracé à été déplacé. En regardant ma carte je ne vois pas de chemin à par la route pour rejoindre Nestier mon point de chute de ce soir. Aujourd’hui toujours en regardant l’image de la carte daté de 2022 il n’est pas tracé de chemin reliant Nestier pourtant le GR débouche bien sur la D75. Je suis ma trace. Prend la D71 (chemin du bois) sur la gauche. Nous n’avons plus le GR mais toujours les flèches de Saint Jacques. La route fait fourche, au milieu de la fourche un banc, prenons à droite la route des vignes, A la patte d’oie poursuivons tout droit vers les Croues, nous avons une alternance de bois de pairies et de maisons. Aux dernières maisons ou ferme la route devient chemin carrossable. Le GR a été plus ou moins effacé, mais il subsiste les flèches de Saint Jacques. En empruntant cet itinéraire il faire attention dans les champs il faut prendre le premier chemin sur la droite seule une petite flèche cassé nous l'indique. A la fourche prenons à droite et entrons dans le bois. Descendons dans la foret, au carrefour prenons à droite (vielle marque grattée sur un arbre) à la seconde fourche nous prenons à gauche, nous sortons de la foret,  nous débouchons sur la D75 que nous prenons à droite jusqu'à mon gîte d'un soir.

(Je retrouve le GR 78 sortant d’un chemin sur la droite. Il doit certainement prendre la D 75 sur la gauche, j’ai abandonné le GR bien avant d’avoir passé le ruisseau de Pontic)

 Dénivelée positive accumulée: 451.89 m

Dénivelée négative accumulée: 412.04 m

Altitude maximale: 573.6 m 

 Altitude minimale: 433.08 m

  Pourcentage de montée: 4.57 %

 Pourcentage de descente: 4.19 %





Montées

 Distance Km

 Km au total en %

 

 

 Entre 30 et 55%

 0

 0

 

 

 Entre 15 et 30%

 0.073

 0.24

 

 

 Entre 10 et 15%

 0.672

 2.24

 

 

 Entre 5 et 10%

 2.987

 9.97

 

 

 Entre 1 et 5%

 6.159

 20.55

 

 

 Total

 9.891

 33

 

 Terrain plat

 

 Dénivelées de 1 %

 10.249

 34.2


 Descentes

 

 Entre 1 et 5%

 6.965

 23.24


 

 Entre 5 et 10%

 1.764

 5.89


 

 Entre 10 et 15%

 1.101

 3.67


 

 Entre 15 et 30%

 0

 0


 

 Entre 30 et 55%

 0

 0


 

 Total

 9.83

 32.8


 

Total trace: 

 29.97

 100 %


 

 Saint-Bertrand-de-Comminges

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les friandises pour le Pélerin
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
Le chant du randonneur





 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le pont Romain
 
 
 
 
 
 
 
 

 



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