mercredi 2 novembre 2022

Randonnée Le Plus Loin Possible ; Etape 1063 – Aspet – Siradan

Aspet ; Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par, le Rucan, le ruisseau du Soueil et par divers autres petits cours d'eau. Elle a connu un pic de population de 5 575 habitants en 1831.

Un peu d’histoire et de Géographie.

Le Comté de Comminges

Le pays de Comminges ou Comminges (en gascon Comenge) est une région naturelle et historique des Pyrénées françaises, antique territoire du peuple aquitain des Convenae, regroupé autour de Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges), puis comté de Comminges (Muret), circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Le val d'Aran, haute vallée de la Garonne en Espagne, faisait aussi partie du Comminges jusqu'au XIIIe siècle et était encore rattaché au diocèse de Comminges jusqu'en 1802, date de sa fusion avec le diocèse de Toulouse. Actuellement, le pays de Comminges est un territoire de la région Occitanie situé dans le sud de la Haute-Garonne (arrondissement de Saint-Gaudens). Actuellement, le pays de Comminges est un territoire de la région Occitanie situé dans le sud de la Haute-Garonne (arrondissement de Saint-Gaudens). Avant la conquête de la Gaule par César, le Comminges était occupé par les Convènes (en latin Convenae), peuple de l'est Aquitaine protohistorique, jouxtant la Province romaine de Gaule établIe vers 120 avant J-C. Après la conquête, les Convènes sont une des cités de la province d'Aquitaine, avec pour chef-lieu Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges). C'est là que sous le règne de Caligula auraient été exilés Hérode Antipas et sa femme Hérodiade (vers 39), deux personnages mentionnés dans les Évangiles : Hérode Antipas est le meurtrier de Jean le Baptiste. Comme ils sont probablement venus avec quelques serviteurs et fidèles, leur exil a sans doute entraîné le premier établissement de Juifs dans la région. Au IIIe siècle, la cité des Convènes est intégrée à la Novempopulanie (Aquitania novempopulana) ou Aquitaine Troisième (diocèse de Vienne, préfecture des Gaules). À partir de 418, le Comminges fait partie des territoires alloués aux Wisigoths, qui ont alors le statut de peuple fédéré de l'Empire. Lugdunum Convenarum est sans doute devenu un évêché à la fin de l'Antiquité, mais ce n'est qu'au début du VIe siècle que débute la liste des évêques de Comminges, avec Suavis, qui participe au concile d'Agde en 506 ; ce concile traite notamment des persécutions des Wisigoths ariens contre les chrétiens d'obédience romaine. En 507, les Francs de Clovis refoulent les Wisigoths au-delà des Pyrénées. Le pays de Comminges est inclus en 628 dans le duché d'Aquitaine. Un comté de Comminges a existé de 949 à 1453. À l'extinction de la dynastie de Comminges, il est réuni à la couronne de France. Quelques évêques de Comminges sont particulièrement importants : Saint Bertrand (évêque de 1073 à 1123) ; Bertrand de Got (1295-1299), devenu le pape Clément V..Wikipédia]

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 Km   temps   arret    V/d     V/g    deniv +     deniv –   Max  Ibp promenade classée 4

26    6h30       0h30    4         3,7   864               813       793   95       sur une échelle de 1 à  5

Départ Aspet ; Cela commence bien nous descendons vers le camping, et, après avoir traversé la rivière nous prenons un chemin entre le terrain de rugby et les tennis. Notre chemin, devient sentier sans balisage, et se nomme ; des granges et prairies (normalement balisage jaune). Après quelques marches, nous entamons une grimpette d'environ six cents mètres avec des parties entre 15 et 20% de pente, en direction des prés de Gèles. Nous sommes dans les bois de la Rouère et débouchons dans les prairies. J'ai la chance en ce début juin que le chemin fut dégagé de ses hautes herbes. Nous avons une vue magnifique sur la plaine et les montagnes. Ce mois ci la monté ma paru moins rude et j'ai pu voir un peu plus de traits jaune. Dominant toute les montagnes une montagne pointu le Pic de Cagire. [Pic de Cagire 1912 m. Dans le panthéon pyrénéen, Kagiri est la divinité associée au pic de Cagire. Il s'agit en fait d'un dieu inventé à la suite d'une mauvaise lecture par Castillon d'Aspet (milieu du XIXe siècle) d'un autel funéraire d'Arguenos (Haute-Garonne), qu'il avait pris pour un autel votif.] Cette fois ci ce n'est qu'un tronc de cône, la pointe étant dans les nuages. Sur la crête, nous rencontrons le GRP du Pays des Trois Vallées que nous prenons à gauche en direction de Girosp. Nous traversons ce qui devait être des chalets d’estives malheureusement à l’abandon. Nous sommes peut être au Brouca. L’un est écroulé les deux autres seront bientôt des ruines. Ce n’est pas encore fini nous poursuivons notre grimpette jusqu'à sept cents mètres avant un petit replat. Nous sommes de nouveau en forêt sur le GRP des trois vallées et grimpons jusqu'à 819m de dénivelés positif. Contrairement au mois dernier en ce début juin le ciel est nuageux. Normalement nous devrions avoir des points de vue sur les montagnes un peu plus haute que celle ou nous sommes. Nous arrivons à la grosse ferme de ‘’gaillarde’’. Ferme d’estive certainement, elle n’est pas ouverte. A moins qu’elle ne soit abandonnée, ici il n’y a rien que les bois et les prairies. Prenons le sentier passant derrière les bâtiments, c’est toujours le GRP. Nous trouvons un panneau d’information. Le col du Lac se trouve à 0h45, Juzer d’Izaut et Sengouagnet sont à une heure. Nous débouchons sur un chemin formant Té. Je n’ai plus de balises. Le GRP à la rencontre du chemin prend à gauche. Nous arrivons au col du Lac, c’est un carrefour de chemins mal défini. Laissons le chemin de gauche se dirigeant vers Sengouagnet, poursuivons à droite le GRP et direction Juzet d'Izaut se trouvant à une heure. Nous continuons de grimper, le chemin fait fourche poursuivons tout droit le large chemin, nous n’avons pas de balisage au niveau de la fourche, mais à une vingtaine de mètres plus loin. Promenade agréable dans la foret de Gar Cagire, sous couvert de beaux hêtres et de sapins. Je n’ai pas remarqué que nous étions également sur un balisage jaune qui se trouve être également un sentier pédagogique. Les noms des arbres et arbustes se trouvent inscrit sur des pancartes. Redescendons certaine partie sont aussi difficile a descendre que la monté, avec des pourcentages atteignant les douze pour cent. Arrivez à une première fourche poursuivons tout droit. A la seconde fourche, vingt mètres plus loin, laissons le chemin de gauche en direction du Cap de Payssas, le balisage n’est pas évident poursuivons tout droit (il serait mieux balisé dans l’autre sens).  Nous débouchons à l’extrémité du village de Juzet d'Izaut et trouvons la maison forestière du col de Buret. De chemin nous passons à bitume puis à rue du chemin du col d'alĺac, que nous prenons à droite (laissons l’impasse du lavoir sur la gauche). Poursuivons la descente jusqu’à la départementale 618, se trouvant au niveau du col Buret 599 m , Coupons la départementale et poursuivons en face, en direction du Cagir, parking de la Couage 3km, par la rue du Pé de Mount GRP des Trois Vallées, balisage jaune  et GR 78.  [Le chemin du Piémont Pyrénéen, vous emmène dans une randonnée longue de 500 kilomètres et qui vous propulse dans le piémont pyrénéen à traverser d'est en ouest. Bercés par une flore d'exception et à la croisée des Chemins de Saint-Jacques, ce sentier de grande randonnée vous livrera bien des secrets. Parfois surnommé le "pays aux milles collines", voire "la petite Toscane française". Ce milieu naturel exceptionnel héberge des espèces endémiques fascinantes. Après une halte à Saint-Lizier puis au Col de Portet-d'Aspet et ses fontaines en pagaille, vous entrez ensuite dans la région des Comminges. À 110 kilomètres au sud de Toulouse. Puis, le relief tourmenté annonce les Hautes-Pyrénées et l'humidité atlantique ambiante entraîne une profusion végétale. Des sources thermales de Bagnères-de-Bigorre à la grotte de Lourdes, vous voici au pays de l'eau. Ah ! Cette fameuse eau de Lourdes provenant d'une source dégagée par Bernadette Soubirous et dont les pèlerins s'abreuvent, car réputée miraculeuse. Impossible de vous tromper, vous êtes cette fois-ci à la croisée des Chemins de Saint-Jacques autour desquels s'enracinent histoire et culture catholique. Tandis que vous continuez votre progression vers l'ouest, les champs de maïs s'étirent à l'infini et la petite vallée de Josbaig vous amène jusqu'à l'Hôpital-Saint-Blaise, autre lieu historique de cet itinéraire. Au fil des collines tapissées de landes à fougères, vous entrez en pays Basque.  Passé Mauléon, la montée est rude vers le pic d'Elaudy, mais la beauté du spectacle fait largement oublier le dénivelé. Souvent, des nappes de brume prennent le paysage en écharpe d'où surgissent les cimes pyrénéennes. Une merveille ! Mais voici déjà le temps de rejoindre votre point d'arrivée Saint-Jean-Pied-de-Port, tremplin vers le Camino de Santiago espagnol. https://www.mongr.fr/trouver-prochaine-randonnee/itineraire/gr-78-le-chemin-du-piemont-pyreneenLa voie du Piémont, telle qu'on peut la reconstituer aujourd'hui, partait de Carcassonne et joignait Saint-Lizier, Saint-Bertrand-de-Comminges, l'abbaye de l'Escaladieu, Lourdes et, dans notre département, Lestelle-Bétharram, Asson, Bruges, Mifaget, et Sainte-Colome d'où, primitivement, les pèlerins obliquaient vers la vallée d'Ossau et l'Espagne via Gabas et le col des Moines ou le col de Peyrelue (GR 108 « Chemin d'Ossau »). A la suite du développement de l'accueil des pèlerins à Saint-Jean-Pied-de-Port, beaucoup de jacquets ont préféré continuer de longer les montagnes en faisant étape à Oloron-Sainte-Marie, Mauléon et Saint-Jean-Pied-de-Port, avant de franchir enfin la montagne au col de Bentarte pour arriver à Roncevaux. Le cheminement, souvent en haut des collines, permet des vues splendides sur la chaîne des Pyrénées. Après Bescat, village aux nombreuses maisons anciennes, perché sur une moraine de l'ancien glacier de la vallée d'Ossau, l'itinéraire redescend dans la vallée et rejoint le quartier Sainte-Croix d'Oloron (église Sainte-Croix et vue sur la ville) puis la cathédrale Sainte-Marie, célèbre par son portail sculpté et carrefour de voies jacquaires : voie d’Arles (GR 653) et voie du Piémont (GR 78). Après Oloron, le GR serpente dans la campagne, passe à L'Hôpital-Saint-Blaise, rejoint Mauléon et file vers le Pays basque. Dernières étapes avant la frontière : Saint-Jean-le-Vieux et Saint-Jean-Pied-de-Port. https://www.cdrp64.com/sentiers-et-topoguides/les-gr/le-gr-78/]. La rue fait fourche. Nous trouvons des informations. Une branche du GRP  poursuis tout droit. Prenons la rue du Pé de Mount sur la droite, (il me semble que sur le terrain la rue se nomme rue de Saint Jacques de Compostelle jusqu'à la fin du village). Nous sommes dans les prairies en parallèle de la départementale et entrons dans Juzet d’Izaut [Le village porte aujourd'hui le nom de Juzet d'IzautIzaut étant un village voisin. Jusqu'à la Révolution, on parlait simplement de Juzet. La situation de Juzet au cours du Moyen Âge est extrêmement complexe. La communauté formait, avec MoncaupArguenos et Cazaunous le Pays de Thou, inclus dans la châtellenie des Frontignes (comté de Comminges). Mais un texte de 1335 indique que Raymond-Athon d'Aspet est co-seigneur de Juzet. En 1543, Juzet est citée dans les localités de la baronnie d'Aspet et en 1553, la baronne d'Aspet, Claude de Foix, fait prêter serment aux consuls de Juzet. Au xvie siècle apparaît une famille de Bilhères, qui réside au château de la Moulette (dont il ne reste plus rien aujourd'hui). Jacques de Bilhères confirme en 1540 les privilèges du consulat. En 1570, la seigneurie de Juzet passe, par mariage, aux d'Ustou. En 1666, la dame de la Molette, Marguerite d'Ustou, cède ses biens aux jésuites qui dirigent le séminaire de Saint-Gaudens, à charge pour eux d'évangéliser la vallée. Ils resteront à la Moulette jusqu'à la Révolution. Le village est bâti au pied du pic de Cagire (1 912 m). Castillon d'Aspet, au début du xixe siècle avait cru découvrir un Autel votif dédié au Dieu Cagire, mais la lecture faite par Castillon est depuis longtemps abandonnée. On a des témoignages sur le dieu Gar (montagne voisine du même chaînon calcaire), mais pas sur un prétendu dieu Cagire. Wikipedia]. Nous trouvons des informations : le GRP se dirige vers La Couage et le pic de Cagire. Le GR vers la cabane d'Arguenos et Cazaunous. Passons un calvaire, puis la maison (d'André Gonzalez 1903-1944).  Un habitant me e dit qu'en haute montagne il fait zero degré et que sa promenade en Espagne va certainement être reportée. Je m'étais imaginé Juzet, village étape pour les randonneurs autrement et me rend compte que le GR ne passe même pas en centre ville, je prends la rue Bediaou pour sur la droite en direction de l'auberge, puis la D618 en direction de l'église. J’en comprends la raison, il n'y a rien a voir. Mon crochet est du temps de perdu. Remontons la rue de l'église jusqu'à la rencontre de la rue des pèlerins que nous reprenons a droite. Nous passons une seconde fois devant la maison de Gonzales et arrivons à une fourche, nous trouvons des informations, cabane d'Argenos, la couage, quittons le GRP partant par la rue de gauche en direction de La Couage, le Pic Cagire, la cabane d'Arguenos et le col de caube, poursuivons le GR par la rue de droite en direction de Cazaunous et le col des Ares. Sans nous en rendre compte nous sortons de Juzet pour traverser le hameau de Houalin. Nous retrouvons les prairies et arrivons à une fourche dont le centre possède un triangle herbeux avec une croix au centre, nous prenons a gauche, la route du Plan de Matrou. Notre rue est bitumée jusqu'au chemin suivant, puis devient chemin carrossable. Le paysage pourrait être certainement plus jolie, avec un ciel bleu, les montagnes non plus de cimes cachés par des nuages bien gris qui plombe l'atmosphère. Nous grimpons. Le chemin fait fourche, prenons à droite. La montagne se dessine au loin, je cherche dans quelle vallée je vais passer. Notre chemin devient un peu plus boisé et débouche sur la D 618 que nous prenons a gauche en direction de Cazaunous. Traversons le hameau de Moulette deux ou trois maisons et le ruisseau du Job. Nous quittons la départementale pour prendre sur la droite, un chemin au dessus d'un petit pont de pierre comportant une coquille saint jacques en ciment sur sa margelle  et du ruisseau  de Moncaup. Direction de Cazaunous à 15 mn et col des ars a 2heures. Nous grimpons en foret jusqu'au village de Cazaunous par le chemin de la carérasse. [La particularité de Cazaunous tient à la disposition du bâti le long bes voies de circulation et à son adaptation à la pente. Le long de la rue principale (RD39) qui suit sensiblement une courbe de niveau, le bâti aval est en alignement sur rue et est constitué de maisons à un. etage avec un accès direct de ce dernier sur la rue donnant ainsi l'impression de maisons à un seul niveau. Cette adaptation à la pente et la disposition des éléments bâtis auniveau de la parcelle permet tent de dégager une cour plus ou moins fermée et oriente au sud. Coté amont de la rue le bâti, quand le parcellaire le permet, se trouve fréquemment en retrait de la voie. Fiche promenade 11 opyrennees.fr]. Nous débouchons devant l'église  Traversons le village par la gauche en direction de Saint Anne, nous avons une bonne grimpette. Notre rue devient chemin, nous poursuivons notre grimpette, nous débouchons sur une route face au cimetière que nous prenons à gauche, en direction de la chapelle Saint Anne. Quittons le bitume pour prendre comme le GR le chemin sur la gauche en direction de Saint Anne et col de Bech. Nous sommes de nouveau dans une belle forêt de hêtres avec du fragon en sous étage. Après une grimpette,  notre chemin garde a peux prêt la même courbe de niveau. Nous passons le col de Bech sans vraiment le savoir. Laissons un premier chemin et nous arrivons à un carrefour mal foutu. Prenons a droite le chemin qui descend puis reste plus ou moins à flanc de colline. Nous arrivons à une intersection, laissons le balisage jaune  sur la droite direction pomarede et plat d'Arbon poursuivons a gauche chapelle saint anne, et sainte pedardet (gr 78).  La dernière grimpette nous fait sortir des bois au niveau du hameau de Saint Anne. Lorsque j’avais vu chapelle Saint Anne je pensais trouver un batiment isolé au milieu de la foret. Je fus fort étonné de trouver quelque maisons. Nous débouchons sur une belle esplanade ou nous avons une vue sur la vallée boisée et au loin les montagnes. Je quitte le GR partant sur la gauche et me dirige sur la droite pensant que pour les pèlerins la chapelle serait ouverte. [La Chapelle Sainte-Anne est un petit sanctuaire situé près du col des Ares. Cet ancien prieuré (dépendance d'une abbaye, comprenant un petit nombre de moines) a été fondé vers 1240, par des moines de l'abbaye de Case Dieu, dans le Gers.  . L a chapelle actuelle a été reconstruite en 1870. Elle garde d'un édifice plus ancien un chrisme encastré dans le mur extérieur de la sacristie. ]. On est très loin de la Normandie ou toute les églises étaient ouvertes. Je reviens sur mes pas retrouve le Gr, et une vingtaine de mètres plus loin nous prenons à droite le chemin avec un gros tuyau noir. Chemin qui monte à l'angle de la maison. Le tuyau sert  à l'évacuation de l'eau de la route située au dessus. Nous débouchons après la grimpette sur la D 618. En descendant un peu nous avons au niveau du virage un beau point de vue  sur la vallée. Poursuivons notre grimpette vers le col des Ares. Au sommet (799 m) un camping. Nous descendons, sur quelques centaines de mètres, passons le premier virage et avant le second nous prenons le chemin de droite faisant un angle aigu avec la route. Nous nous dirigeons vers le haut mur retenant la terrasse du Camping. Le chemin tourne sur la gauche et descendons jusqu'à Saint Pé d'Ardet. Après un angle aigu sur la droite le chemin devient empierré. C'est un assemblage de pierres plus ou moins longues avec me semble-t-il des rigoles permettant à l'eau de s'écouler, à moins que ce ne soit les roues des charrettes qui ont réalisées ses marques. C'était peut-être l'ancienne route menant au col. Laissons le balisage jaune partir sur la gauche, poursuivons notre ancienne route, nous  arrivons à Saint Pé d'Ardet. [Ce village des Frontignes possède un patrimoine naturel et historique remarquable :

- un lac naturel présentant une faune et une flore parfaitement préservées
- l'église Saint-Pierre du XIe siècle ornée de fresques du XVe siècle
- une chapelle du XIXe siècle et son chemin de croix
- un lavoir du XVIIIe siècle

Comme chaque village des Frontignes, Saint-Pé-d'Ardet a ce que l'on pourrait appeler une "devise", sous forme d'aphorisme censé représenter l'état d'esprit ou un caractère des habitants du village : « Saint-Pé, un clau en pe » que l'on peut traduire par « Saint-Pé, un clou dans le pied ». Comme toutes ces "devises", elles sont différemment interprétées : si les Saint-Péens veulent y voir un amour profond et éternel pour leur village (ils auraient un pied cloué à Saint-Pé-d'Ardet et ils ne pourraient bouger que leur autre jambe : allégoriquement, le Saint-Péen reste toujours attaché à son clocher et y reviendra forcément), les autres habitants des Frontignes aiment faire dire à l'aphorisme que les Saint-Pé-d'Ardet sont feignants, et n'aiment pas travailler. La devise du village voisin d'Antichan-de-Frontignes est "Antichan, tripas neras, nas de can", "Antichan, tripes noires, nez de chien"; et celle de Lourde-en-Frontignes est "Lourda, esclopas surdas", "Lourde, sabots sourds"... De la même manière, chaque village avait un surnom pour désigner ses habitants : les Saint-Péens sont, et surtout étaient, surnommés « eras chòlas » (prononcé « tcholos »), mot occitan désignant les grenouilles, à cause du lac et des nombreuses grenouilles qui chantent dans ses nénuphars. Les habitants d'Antichan-de-Frontignes, village limitrophe, sont surnommés, eux, "eras hormigas", mot occitan désignant les fourmis. Et ceux de Lourde, en accord avec leur devise, sont "eths esclops", les sabots !Le nom en occitan gascon du village est Sent Pèr d'Ardet.. Il n'est pas sûr que ce soit le nom originel du village. Il ne reste que peu d'informations sur le nom du village, mais on sait qu'il s’appelait Ardres, au xviie siècle, d’après les Mémoires du marquis de Chouppes (« Le roi Louis XIII étoit parti de Narbonne lorsque j’y arrivai. Je ne le rejoignis qu’à Ardres » [note postérieure : « Saint Pé d’Ardet, canton de Saint-Bertrand-de-Comminges, arrondissement de Saint-Gaudens, département de la Haute-Garonne »].  Jusqu'à la Révolution, Saint-Pé-d'Ardet, bien que située dans le Comminges, était une des onze enclaves languedociennes du Petit-Comminges, un des diocèses civils du Languedoc. Grâce à son bon positionnement favorable (altitude modérée : 600 m, protégé du vent…) mais aussi grâce au point d'eau, le lac, les hommes se sont installés à Saint-Pé-d'Ardet, mais de manière plus générale dans les Frontignes. Au fil des siècles, les hommes s'installent et construisent des édifices que l'on peut encore voir. Complément sur Wikipedia ]. Il est encore de bonne heure, je n'ai pas mangé et  j'ai repéré sur la carte un étang en bordure du GR. [Le lac se situe dans la région naturelle des Comminges au nord-est de la commune de Saint-Pé-d'Ardet et au nord du col d'Arès. Le lac de Saint-Pé-d'Ardet est d'origine karstique et glaciaire et a une superficie d'environ 2 hectares. Plusieurs espèces végétales protégées dans la région Midi-Pyrénées et rares pour le département de la Haute-Garonne telles que le nénuphar jaune (Nuphar lutea), le marisque (Cladium mariscus) ou encore la fougère des marais (Thelypteris palustris) ont été recensées. Wikipedia]. Itinéraire qui n'est plus le mien n'ayant pas trouvé de couchage dans les villages qu'il traverse. Je fais malgré tout le détour en espérant trouver quelques chose de sec pour manger.  Le meilleur côté est occupé par un camping-car et des pêcheurs. Le paysage est sublime malgré le ciel gris et cela sauve un peu la journée photo. Je trouve un espace construit de bric et de broc au dessus de l'eau entre deux arbres qui doit servir aux mômes du village de plongeoir. C'est un peu branlant, mais ca tient. J'arrive même à faire une micro sieste. En repartant vers le village par le GR je fais le détour par la chapelle Sainte  Auraille. La montée par le calvaire est très atypique avec les murets soutenant le chemin se croisant. Je monte jusqu'à la chapelle ce qui nous donne une belle vue sur le village,  l'église avec son drôle de clocher. La Chapelle Sainte-Auraille (xixe siècle) Au cours de n’importe quelle conversation sur Saint-Pé-d’Ardet, vous entendrez au moins une fois parler de l’église Saint-Pierre ou du lac ; mais il est rare qu’on vous parle de la chapelle Sainte-Auraille, et pourtant son histoire est tout aussi intéressante – parce que très lacunaire - voire peut-être plus intime avec celle des Saint-Péens. Il n’existe nulle part dans un texte chrétien de mention d’une sainte Auraille. Mais il existe deux hypothèses pouvant expliquer le nom de la chapelle :

La première (la moins probable) avance qu’Auraille serait une déformation de « Arraille » mot gascon désignant un ravin, un éboulis, un précipice (mot basé sur la racine indo-européenne « -arr » (pour les puristes : kʰar) « pierre »). Cette hypothèse se justifierait par le fait que le terrain soit rocheux et que la chapelle ait été construite sous les falaises de Tarride.

La deuxième est surement la bonne du fait qu’elle soit linguistiquement justifiée. Elle fait découler le nom de la chapelle de sainte Eulalie de Barcelone (289-304), vierge martyre née à Barcelone, crucifiée sur une croix en X (qui pourrait d’ailleurs être représentée dans les fresques de l’église qui au plus tard daterait du xve siècle). L'importante transformation phonétique s'explique par : une hypercorrection : Eulalia > *Ellalia, le traitement, régulier en gascon : ella > era et alia > aljɵ (mouillure du l), l'assimilation du e en a : Eraljɵ > Araljɵ. Wikipedia].

[La Chapelle actuelle : construction et anecdotes

En 1855, l’épidémie de choléra sévit dans la région, et fait une cinquante de victimes (pour une population de 600 personnes…) à Saint-Pé-d’Ardet en deux mois… La chapelle fut construite en 1857 par les habitants du village, conseillés et soutenus par l’abbé de Rap, en remerciement à la Vierge, et à sainte Eulalie, pour avoir protégé le village du choléra (ce fut un des villages de la région les moins touchés…). Un chemin de croix de quatorze « chapellettes » précède la chapelle et se termine par une grande croix qui à l’origine était entourée des croix des deux larrons et de quatre statues (la Vierge, saint Jean, sainte Marthe et sainte Madeleine) qui ont aujourd’hui quasiment disparues… La légende veut que chaque « grande » famille de Saint-Pé se soit vue attribuée la garde d’une « chapellette » en l’échange de leur participation (ou manuelle ou financière) à la construction du lieu de culte. Le seul véritable témoignage « littéraire » que nous ayons de la chapelle date d’une cinquantaine d’années après la bénédiction de la chapelle (vous remarquerez d’ailleurs que le site n’a pas réellement changé…) : « Tout d'abord, il conviendra de faire une première pause sur le mamelon du Calvaire. Quatorze petites chapelles d'un modèle uniforme, représentant les stations du chemin de la Croix, sont coquettement assises sur le versant du monticule. Un chemin gazonné, ombragé de platanes, zigzague entre ces édicules et conduit à un édifice plus vaste, à une véritable église qui couronne le faîte et est dédiée à Notre-Dame de Sainte-Auraille. Non loin de là, se dresse une croix monumentale, supportant un Christ plus grand que nature, tout affaissé sur le côté droit et la tête pesamment inclinée, une véritable œuvre d'art, bien différente de la banalité ordinaire de ces sortes de monuments. À ses pieds se trouvent les statues colossales des Saintes Femmes. Pauvres statues ! Elles ont été bien maltraitées par les injures du temps, et d'eux d'entre elles sont à peu près réduites en pièces. De celles qui restent intactes, l'une est debout « Stabat mater », l'autre à genoux, dans une pose touchante d affliction et d'extase. La beauté de ce calvaire, lequel est, dit-on, à peu près unique en France, dans ce genre, le charme du paysage, l’ombre épaisse fournie par le large feuillage de ces arbres hospitaliers, tout captive et retient le visiteur.'' » L'intérieur de cette chapelle est très simple : une tribune à deux étages (menant au clocher et à son unique cloche), le chœur et le plafond sont peints en bleus et sont étoilés, dans le chœur on retrouve de nombreux « ex-votis» et surtout la statue de la Vierge au centre. La particularité de cette chapelle est peut-être qu’il n’y a aucun saint représenté, ce ne sont uniquement que des femmes : sainte Jeanne d’Arc, sainte Germaine, sainte Thérèse… Sur les murs, on retrouve une fois de plus les scènes de la passion du christ dans des cadres en verre… L’autel est adossé au chœur, le prêtre faisait donc la messe dos aux fidèles et est séparé du reste de l’église par une petite rambarde… Il reste encore sous la tribune une photo de l’abbé de Rap, fondateur de la chapelle et premier enterré au nouveau cimetière de Saint-Pé-d’Ardet. Jusqu'à 1960, des processions étaient organisées à la chapelle, avec les retraites aux flambeaux. Et la fête la plus prestigieuse était celle du brandon, équivalent commingeois du feu de la Saint-Jean, où tout le village montait par le chemin de Croix, avec des « brandounets » (petites torches), pour aller voir brûler « eth hart » (nom gascon du brandon). Wikipedia ]. Je redescends vers le village et cherche l'église que je ne trouve pas. En effet elle est entourée de maisons sans une vrai place. La rue de l'église qui me semble être  l'entrée, une grille et un chien derrière ne m'incite pas à entrer. [L'église Saint-Pierre fut construite au xie siècle. C'est le point le plus haut du centre du village. L'église se trouve à 614 mètres. Elle est entourée de remparts dont quelques vestiges subsistent. L'emplacement actuel fut toujours un lieu de culte. cette église est un amoncellement d'architecture : à l'intérieur, il y a des monuments gallo-romains aussi bien que mérovingiens ou encore de l'époque contemporaine. Il y a notamment le couvercle d'un sarcophage mérovingien appartenant à Saint-Seurin de Bordeaux. En réalité, ce que beaucoup ont pris pour un couvercle de sarcophage n'est en fait qu'un côté (la décoration végétale - vignes notamment - ainsi que le chrisme - symbole des premières communautés chrétiennes - laisse penser que c'est la face latérale d'un sarcophage paléochrétien, ve-vie siècles, période à laquelle sont attestés les premiers chrétiens dans les Pyrénées Centrales, à la suite de l'évangélisation de saint Saturnin). On retrouve gravé sur un marbre assez foncé (gris) en bas-relief : un chrisme (symbole du Christ dans la religion primitive), ainsi que des motifs floraux et végétaux (grappe de raisins notamment), mais aucune représentation du défunt, ou du Christ ou d'un saint. Mais on retrouve aussi des modillons de l'époque mérovingienne au-dessus de la fenêtre de la tribune, ou encore en bas des arches de la voûte de la nef. Deux corbeaux soutiennent aussi la grande arche cachait par la tribune, et un autre corbeau plus abîmé soutient une partie de la tribune. Selon Gabriel Manière, dans son étude sur les réemplois gallo-romains à Saint-Pé-d'Ardet, d'autres objets constituant le trésor du village, sont enfouis dans le lac qui était à l'époque gallo-romaine un lieu de culte où les Gallo-Romains jetaient les trésors de guerre. Wikipedia]. Je redescends du haut village quitte le Gr pour rejoindre mon Gîte d'un soir se trouvant au pied de la montagne de Luchon. Je rejoints la D9, longe le cimetière laisse une route sur la gauche ( chemin de Bressan) et débouche sur la D618, prenons à droite en direction de Frontignant, Fronsac, Saint Beat et Bannière de Luchon. Après un virage en épingle à cheveux que j'ai essayé de couper, nous prenons la D 33i en direction de Ore. Au carrefour nous prenons à gauche, toujours la direction du village de Ore que nous traversons. De l'église nous avons une belle vue  sur la vallée. Je rejoins la D 33k en prenant la rue légèrement à droite au carrefour avec un banc et une fontaine. C’est une petite rue de village peu large. Au carrefour avec une petite croix en fonte ouvragé nous poursuivons tout droit en direction de la marbrerie.  A cette dernière la route tourne sur la gauche et longe la N125. Au carrefour nous traversons la D125 en deux fois grâce aux haricots centraux, nous prenons la D33a en direction de Siradan, Bargiry, Salechant, passons la Garonne et après un carrefour notre départementale devient D 121. Coupons l'ancienne ligne de chemin de fer, débouchons sur la D825. Mon gîte se trouve à  quelques mètres. C'est un hôtel pas cher pour la grande chambre que j'ai eu, j'ai également parfaitement mangé pour un prix tout à fait honorable pour un meny composé d'une entrée, un plat, fromage et dessert. Le seul bémol et cela me chagrine un peu, c'est que dans la conversation l'hôtellière me dit qu'elle privilégiera toujours un groupe d'habitué par rapport à un client seul surtout pour une nuit. Qu'elle annulerait ce client sans trouver de chambre de remplacement. Cela fait quand-même un peu peur. Je suis ici parce que je n'ai rien trouvé autour d' Antichant de Frontigne, la chambre d'Hote de louait plus sa chambre en raison des conditions sanitaires, a moins que ce ne soit parce que j'etais seul et que je ne restais qu'une nuit, quand a l'hôtel, il était fermé hors saison et personne n'ecoutait le repondeur. Il ouvrait debut mai. J'ai bien reçu un message durant ma semaine de rando mais bien trop tard pour moi preparant mes itinéraires deux a trois mois en amont. Dans un sens je la comprends. Un hôtel perdu au bord de l'ancienne route de Luchon, au pied de la montagne qui semble fort escarpé ne doit pas rencontrer beaucoup de touristes, sauf si c'est complet là haut. J'ai choisi cet hôtel parce qu’il n'est pas trop cher, et qu'il me permet de fuir cette région, ou j'ai eu tant de mal à trouver un logement cette semaine. J'aurai bien aimer monter à Luchon, mais ensuite je n'avançais plus. J'ai hésité à  passer dans l'autre vallée, mais il me fallait plus de deux jours pour trouver un transport en commun et puis je dépassait ma règle des 1500 de point culminant. A regret, j'ai donc fuit les Comminges et le Cousserant en prenant la plaine.

 
 
 
 


 
 
 
 
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 Distance totale: 26.75 Km   


 Distance analysée: 26.75 Km

 Distance linéaire: 14.78 Km 

Dénivelée positive accumulée: 875.51 m 

 Dénivelée négative accumulée: 839.3 m




 

 

 

 

 Altitude maximale: 793.2 m Altitude minimale: 435.6 m Altitude initiale: 435.6 m Altitude finale: 472.61 m



 



 



 



 

Montées  Distance Km  Km au total en %  Vitesse en Km/h  Temps h:m:s
   Entre 30 et 55%  0.041  0.15  2.04  0:01:12
   Entre 15 et 30%  1.269  4.74  2.95  0:25:50
   Entre 10 et 15%  1.833  6.86  3.71  0:29:41
   Entre 5 et 10%  3.464  12.95  4.13  0:50:22
   Entre 1 et 5%  4.338  16.22  5.06  0:51:29
   Total  10.945  40.92  4.14  2:38:34
 Terrain plat
   Dénivelées de 1 %  3.744  14  4.71  0:47:40
 Descentes
   Entre 1 et 5%  5.027  18.79  4.44  1:07:58
   Entre 5 et 10%  3.947  14.76  5.02  0:47:09
   Entre 10 et 15%  2.402  8.98  4.69  0:30:42
   Entre 15 et 30%  0.681  2.55  3.92  0:10:26
   Entre 30 et 55%  0  0  0  0:00:00
   Total  12.057  45.08  4.63  2:36:15
  Total trace:   26.75  100 %  4.43  6:02:29

 













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