mercredi 2 novembre 2022

Randonnée Le Plus Loin Possible ; Etape 1062 – Saint Gaudens – Aspet

 Encore des problèmes avec la SNCF, j’en suis à espérer leur démantèlement, mais vu le prix qu’il demande pour rouler sur leur rail peu de monde prend des lignes. Voilà deux mois que j’ai mon billet, génial j’avais un TGV direct Toulouse, un peu cher et prix non remboursable, avec cinq minutes pour changer de train. Cela me semblait un peu juste pour la SNCF, j’ai pris le billet sans prendre d’assurance. Ce qui était génial, c’est qu’il partait autour de 9 heures, arrivait autour de 13h00 et j’avais ma correspondance qui me faisait arriver autour de 14h30, ce qui me laissait le temps de monter à pied jusqu’à Aspet. Trois jours avant le départ, je reçois un SMS m’informant que la gare de Toulouse est en travaux et qu’il faut prévoir une vingtaine de minutes lors de correspondance. Bande de C.. Vous ne pouviez pas faire un algorithme pour prévoir ce temps lorsque l’on achète des billets ? Je me dis ce n’est pas grave je prendrais le suivant, il doit y en avoir, au pire un toute les heures. Je regarde le site de la SNCF et bien non, il n’y en a plus c’est le dernier, reste un bus tard le soir.   Je suis obligé de partir la veille et de coucher à Toulouse, pour prendre le lendemain, un train pour Saint Gaudens en fin de matinée. Je perds mon billet TGV très cher du lundi et suis obligé de racheter un billet beaucoup moins cher pour le dimanche. Merci la SNCF, malheureusement il n’y a qu’eux.

Pour passer le temps en attendant mon train pour Saint Gaudens, je me promène au grès du vent dans Toulouse. Ayant déjà réalisé un topo sur Toulouse lors d’un précédent voyage, je me suis plutôt intéressé, à ce que je n’avais pas vue ou oublié.

Capitale au Ve siècle du royaume wisigoth, une des capitales (du VIIe au IXe siècle) du royaume d'Aquitaine, capitale du comté de Toulouse fondé en 852 par Raimond Ier et capitale historique du Languedoc, elle est aujourd'hui le chef-lieu de la région Occitanie, du département de la Haute-Garonne. Le nom Tolosa apparaît dans des écrits antiques mais pas antérieurs au IIe siècle av. J.-C. Le nom de Toulouse est aujourd'hui encore d'origine incertaine. Le nom est difficilement explicable par le celtique. Certains linguistes le considèrent comme ibère. De fait, on retrouve des "Tolosa" dans la péninsule ibérique mais aussi dans le Sud-Est de la France (Jura, Ardèche). Ses habitants et la peuplade des environs étaient appelés Tolosates. Les Tolosates étaient-ils une fraction des Celtes Volques Tectosages venus s'installer au IIIe siècle av. J.-C. ou une assimilation complexe de populations autochtones ? Mêmes interrogations sur la pertinence de cette hypothèse, la région ayant été plutôt marquée par l'influence des Celtibères qui occupaient le bassin de la Garonne. Certains chercheurs pensent que le nom Tolosa pourrait être issu d'un terme * Tolso qui signifie « torsadée, tordue », mais l'explication a peu de vraisemblance car l'origine ne remonterait qu'aux Romains. Pour d'autres, dans un grand lyrisme de mythologie antique, Tolosa, jadis la « cité de Minerve » (Palladia Tolosa) selon l’expression de Martial, ferait référence à la Tholos des Grecs, cf. les légendes de l'Or de Delphes à Toulouse. Pour d'autres encore, l'étymologie de la ville serait liée au passage d'un gué, par ailleurs attesté au pied de l'oppidum de Vieille-Toulouse. Enfin, selon une légende en vogue à la Renaissance, la ville rose aurait été fondée par Tholus, petit-fils de Japhet, lui-même deuxième fils de Noé, qui aurait donné son nom à la cité. C'est cette théorie qui se retrouve mise en ouverture du Ramelet Mondin du poète toulousain Pèire Godolin. Le nom latin Tolosa est également le nom occitan de la ville, présent dans sa devise Per Tolosa totjorn mai. Il devient Tholose en français, avant de se transformer en Toulouse, probablement sous l'influence de la prononciation occitane, vers la fin du XVIIe siècle. 1er janvier 2019, Toulouse est la quatrième commune la plus peuplée de France après Paris, Marseille et Lyon. Toulouse est surnommée la « ville rose » en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la brique de terre cuite. Le développement de la culture de la violette de Toulouse au XIXe siècle en fait un emblème de la ville et lui vaut le surnom de « cité des violettes ». Elle est aussi, beaucoup plus rarement, surnommée la « cité Mondine » (la Ciutat Mondina en occitan), en référence à la dynastie des comtes de la ville, souvent nommés Raymond. Reliant Toulouse à Sète, le canal du Midi est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996. La basilique Saint-Sernin, plus grand édifice roman d'Europe, y est également inscrite depuis 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle. On décrivait jadis le centre sous la forme d'un cœur avec ses deux lobes (rive droite) et sa pointe (rive gauche) : en amont, la cité centrée sur l'actuelle place Esquirol (ancien forum). Ancienne ville romaine, on y lit encore le plan en damier : rues étroites grossièrement parallèles au cardo et au decumanus, devenues parfois un peu tortueuses au Moyen Âge entre les anciennes portes nord (Capitole) et sud (Palais de justice, ex-parlement), est (Saint-Étienne) et ouest (Dalbade). C'est le quartier bourgeois de la préfecture, de la cathédrale, puis des hôtels des Capitouls et du Pastel. En aval, le bourg à l'ouest de la place du Capitole et de la Daurade, centré autour de l'abbaye de Saint-Sernin, c'est un quartier médiéval historiquement plus universitaire, dont les anciennes abbayes ont laissé la place à des lycées, universités et à la cité administrative. Rive gauche, le faubourg de Saint-Cyprien quartier plus populaire, marqué par son ancienne activité hospitalière (hôtel Dieu) ; dans le quartier de Saint-Simon, est situé le château de Candie de la seigneurie de Candie de Saint-Simon, le plus ancien château d'origine médiévale (du XIIIe au XVe siècle) du territoire de la commune de Toulouse. Le pont Neuf et surtout la place du Capitole sont le centre de ce « cœur » qui s'inscrit à l'intérieur des boulevards (sur l'emplacement du mur médiéval encore visible cité administrative). La circulation y a été aérée au XIXe siècle par des percées haussmanniennes (rue de Metz et rue Alsace-Lorraine). Entre les boulevards et le canal du Midi, au-delà des embellissements du XVIIIe siècle (parcs, places, allées, Grand Rond) qui frôlent le centre ancien, une ceinture de faubourgs ou de quartiers s'organise le long des boulevards ou des axes qui quittent la ville (Saint-Michel, Saint-Aubin, Chalets, Minimes...) puis autour des gares (Matabiau surtout mais aussi, au sud-est, Saint-Agne). Des logements sociaux entre les années 1930 et l'après-guerre se sont élevés en bordure de cet espace urbain qui a tenté de s'adapter à l'automobile dans les années 1950-1960 (voies le long du canal...). À la veille de la Révolution, la population toulousaine compte 60 000 habitants : en 1886, ils sont 150 000. Sur cent ans, la population a presque triplé. Avec cette augmentation tout au long du dix-neuvième siècle, les nouveaux habitants se sont principalement logés dans les faubourgs mais cela n’empêcha pas le changement d'apparence du centre-ville. La première moitié de ce siècle va vivre l'héritage des Lumières : il s'agit d'embellir et d'aérer. Au cours de la seconde moitié, les Toulousains se sont inspirés du Paris haussmannien. Toulouse était une ville à l'aspect encore médiéval : déséquilibrée par la clôture de grands couvents, encerclée par d'anciens remparts, traversée de ruelles étroites et sinueuses. Un homme des Lumières, Jacques-Pascal Virebent, a songé aux transformations de la ville. Il avait déjà travaillé dans l'esthétique néo-classique. Malgré des moyens économiques peu favorables, cet homme a travaillé avec l'une de ses seules ressources : son acharnement. L'objectif de son « plan d'alignement » était que le surplus de population provoque peu de changement dans l'apparence de la ville, tout en ménageant de bonnes conditions de vie et de circulation. Sous le second Empire (1852-1870), Toulouse commence à être moins isolée. Elle est connectée aux autres villes par le chemin de fer : la gare de Toulouse-Matabiau fut inaugurée en 1857. Les Toulousains utilisent aussi la Garonne pour le transport de marchandises. Mais un problème demeure : comment pénétrer dans la ville ancienne ? La solution fut d'aérer le tissu urbain pour permettre une meilleure circulation. Toulouse s'inspira du modèle haussmannien. Une des grandes tâches à mener par les ingénieurs de la ville était l'alignement des rues, c'est-à-dire leur élargissement et leur rectification. Déjà au cours du dix-huitième siècle, dans un souci d'harmonie s'était affirmé le principe d'un plan général des alignements. Sous la Révolution cette tâche fut confiée aux autorités locales. C'est seulement au début dudix-neuvième siècle que la municipalité de Toulouse se préoccupa de l'organisation des alignements (un arrêté municipal du 10 juillet 1801 dispose qu'il importe de fixer de manière stable et uniforme la largeur à donner aux rues). Ainsi, la largeur des rues principales fut fixée à 10 mètres, celle des rues secondaires à 6 mètres et celle des rues peu fréquentées à 5 mètres. Le projet fut confié à l'ingénieur Rivet et les travaux débutèrent seulement en 1807. De nombreux projets furent rejetés par le ministère de l'Intérieur. Finalement, les travaux commencèrent véritablement en 1829. Les remparts, condamnés en 1808, furent détruits entre 1829 et 1832 et remplacés par une ceinture de boulevards. Le maire souhaite détruire les vieux remparts. Il doit pour cela demander l'accord du roi, qui tarde à le donner car les remparts protègent la ville de Toulouse contre les armées étrangères. Dès le XVIIIe siècle, un mouvement de destruction des remparts est déjà en cours. Le problème de la propriété des remparts se pose entre la municipalité et le roi. C'est finalement Napoléon 1er qui donnera les remparts à la ville, mais ils ne seront pas détruits tout de suite car la France est en guerre contre les armées étrangères à ce moment-là. La période de paix qui suit la chute de l'empire est propice à la démolition des remparts. Les matériaux de démolition vont être utilisés pour construire d'autres bâtiments. En 1865, alors que l'on termine la place du Capitole, on décide de percer de « grandes artères » sur le modèle des grandes percées effectuées sur Paris par le préfet Haussmann (d'où le nom de percées haussmanniennes). Urbain Maguès est chargé du plan d'alignement et des percées de Toulouse. Il propose alors de construire deux grandes rues perpendiculaires se croisant au centre de la ville. Le Conseil municipal en discute et propose de réduire la largeur initialement prévue de ces axes qui était de 25 mètres (comme à Paris, à Lyon et à Marseille) pour un projet moins ambitieux de 16 mètres dont 4 mètres de trottoir. Ces deux grandes rues furent alors percées entre 1871 et 1874 et furent nommées la rue d’Alsace-Lorraine et la rue de Metz. Sont ensuite percées la rue du Languedoc et la rue Ozenne qui détruiront de nombreux bâtiments et habitations. Le percement de la rue Ozenne de 1907 à 1911 va provoquer la disparition totale ou partielle de sept vieux hôtels particuliers. En 1868, le réfectoire du couvent des Augustins, proche de la percée de la rue d'Alsace-Lorraine est rasé. En 1892, le marché couvert de la place de la Halle-au-Blé (place Esquirol) est démoli, la Halle est alors transférée place Victor-Hugo. Les travaux des percées dureront jusqu'à la Première Guerre mondiale. Dans les années 1920, Toulouse est la ville des pionniers de l'aviation, sous l'impulsion de Pierre-Georges Latécoère, qui met en place des liaisons avec Casablanca et Dakar. En 1927, est créée l'Aéropostale, avec des figures comme Antoine de Saint-Exupéry et Jean Mermoz. Pierre-Georges Latécoère était venu dans la ville rose pour créer des wagons de chemin de fer, mais, lorsque la guerre éclate, il est chargé par le gouvernement de développer des avions sur son site industriel de Montaudran. Quand la guerre se termine, il reste passionné par l'aviation et son site initial de fabrication de wagons est désormais une chaîne de montage d’avions de guerre. C'est à ce moment qu'il imagine une ligne aérienne commerciale allant de Toulouse à l'Amérique du Sud. Avec les Lignes aériennes Latécoère, après la Première Guerre mondiale, il ira d'abord jusqu'à Dakar, puis tentera l'aventure en Argentine. Mais face à de nombreuses difficultés, en 1927, Latécoère cède la Ligne à Marcel Bouilloux-Lafont, entrepreneur français au Brésil qui poursuit l'aventure jusqu'à Santiago du Chili sous le nom de l'Aéropostale en continuant d'exploiter le site de Montaudran. Ainsi de 1920 à 1933, plus de 120 pilotes se succèdent sur les pistes de Montaudran, notamment Daurat, Jean Mermoz, Antoine de Saint-Exupéry. L'Aéropostale relie bientôt la France à l'Amérique du Sud, après que la première traversée de l'Atlantique Sud a été assurée par Mermoz. Elle développe de nombreuses autres lignes aériennes entre les villes de l'Amérique du Sud, parfois au-dessus de la cordillère des Andes. Les récits d'Antoine de Saint-Exupéry lui assureront aussi une certaine notoriété, tel le roman Vol de nuit. Les premiers pas de l'aérospatiale seront posés par un ancien mécanicien : Émile Dewoitine qui va concevoir les premiers avions en métal avec pare-brise, et cela dès 1920. Par la suite, l'État va soutenir l'industrie aéronautique toulousaine. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ville est épargnée par les combats, mais la résistance s'y développe fortement. Les troupes d'occupation allemandes l'abandonnent le 19 août 1944 peu après le débarquement de Provence. Wikipédia

- L'église Saint-Nicolas au cœur du quartier Saint-Cyprien, sur la rive gauche de la Garonne, Cette église, à l'origine du nom du quartier éponyme, est dédiée, d'après l'historien toulousain du XVIIe siècle Guillaume Catel, au saint patron « de tous ceux qui vont par eaux et craignent naufrage ». Un saint qui a dû être bien souvent sollicité dans un quartier tel que Saint-Cyprien, victime des crues annuelles de la Garonne, comme celle, tragique, de 1872 & 1876. Reconstruit en 1300 dans un style typique du gothique méridional, son clocher octogonal de style toulousain imite ceux de la basilique Saint-Sernin et de l'église des Jacobins : comme eux, il présente des baies géminées couvertes d'arcs en mitre. À noter, les mirandes visibles sous la couverture de la nef qui indiquent la présence d'un chemin de ronde couvert.

Le portail s'ouvre, à la base du clocher, à la grande-rue Saint-Nicolas. Sur le tympan, un haut-relief classé comme groupe sculpté au titre des monuments historiques, représente l'adoration des mages. Wikipédia pour les dates d’inondations panneau d’info.

 

- Le Château d’eau est une tour en briques située à la jonction du Cours Dillon et du Pont-Neuf. le bâtiment servait initialement à la distribution d'eau dans le centre de la ville mais n'était pas à proprement parler un château d'eau puisqu'il ne comportait pas de réservoir de stockage. La première fonction de ce château d'eau était de distribuer l'eau de la Garonne, captée et filtrée à quelques mètres de là, sur la prairie des filtres.

À sa mort en 1789, le capitoul Charles Laganne légua cinquante mille francs-or à la ville dans le but de « distribuer des eaux de la Garonne, pures, claires et agréables à boire ». Charles Laganne précise dans son testament que cette somme devra être utilisée au plus tard dix ans après la mort de sa veuve. Les aléas politiques retarderont l'utilisation de cette enveloppe providentielle mais la mort de Mme Laganne en 1817 va inciter la ville à trouver une solution, tâche à laquelle Jean-François d'Aubuisson de Voisins (1762-1841), ingénieur des Mines en poste à Toulouse et conseiller municipal s'attelle la même année et sur laquelle il travaillera près de dix ans, étudiant et définissant les principes et systèmes de circulation d'eau nécessaires (filtrage, canaux et canalisations). Un concours est lancé pour concevoir la machinerie hydraulique d'élévation des eaux et sera remporté trois ans plus tard par Jean Abadie (directeur de la fonderie à canons de Toulouse), tandis que l'architecte Jean-Antoine Raynaud est chargé de concevoir le bâtiment. Les travaux sont lancés en 1821 pour être terminés en 1825 et alimenter un vaste réseau de fontaines opérationnel à partir de 1829 et développé ensuite. l'esthétique du bâtiment s'apparente à celle d'un phare (d'autres l'ont comparé à un « petit Château Saint-Ange ») mais est tantôt jugée très laide à l'époque. Dès les années 1830, le bâtiment et son réseau hydraulique seront régulièrement cités en France parmi les réalisations industrielles remarquables de l'époque. Victime de son succès et très vite obsolète, le château d'eau fut désaffecté en 1870 et transformé en dépôt d'outillage par la municipalité pour le service des cantonniers. Le bâtiment du Château d'eau culmine à trente mètres et dispose de sept étages répartis en un vaste sous-sol (comportant deux niveaux) et un rez-de-chaussée formant le soubassement circulaire de la tour, surmontés de la tour elle-même comprenant quatre étages dont le dernier est un lanterneau donnant accès à une terrasse circulaire. Le sous-sol est occupé par deux roues à aubes de 8 mètres de diamètre qui entrainaient deux groupes de quatre pompes aspirantes-foulantes couplées deux à deux. Ce dédoublement des groupes de pompage visait à éviter qu'une panne d'un des deux systèmes n'interrompe la distribution d'eau en continu.

Deux circuits d'eau arrivaient au sous-sol :

  • L'un, simple dérivation de la Garonne, apportait une eau non filtrée puisée directement à 45 mètres de là pour servir de force motrice aux roues à aubes du système de pompage et s'échappait ensuite par un canal de fuite souterrain qui traversait le faubourg Saint-Cyprien pour se jeter dans la Garonne sous l'emplacement de l'actuel Théâtre Garonne (ancienne station de pompage).
  • L'autre véhiculant l'eau filtrée, prélevée par infiltration sous la Prairie des filtres, dont le nom découle justement de ce système. « Elle est filtrée par son lavage à travers un banc de sable qui forme en ce point le bord du fleuve : des galeries à parois perméables ont été ménagées dans ce banc, à 1 mètre au-dessous de l'étiage et sur un développement de près de 400 mètres »3. L'eau ainsi filtrée montait par pompage les trois niveaux supérieurs au rez-de-chaussée dans de larges conduites pour arriver dans une auge annulaire occupant une partie du quatrième étage. Cette vasque faisait office de trop-plein et permettait de rattraper les à-coups des mécanismes de pompage, régulant ainsi le débit pour permettre l'écoulement constant des fontaines. Élevée à 20 mètres au-dessus du sol, soit 146 mètres d'altitude, à un niveau situé un peu plus de six mètres au-dessus de la place Rouaix - qui était alors le point le plus haut destiné à être alimenté - l'eau redescendait simplement par gravité et bifurquait afin de traverser la Garonne par le Pont-Neuf pour être ensuite distribuée à près de cinquante mille Toulousains. Implanté sur la rive gauche de la Garonne, le Château d'eau était paradoxalement destiné à alimenter exclusivement les fontaines publiques de la rive droite. Wikipédia. L’ ancien château d’eau construit au début du XIXème siècle, devenu la prremière galerie publique en France exclusivement dédiée à la photographie. La Galerie Le Château d’Eau est fondée en 1974 par le photographe toulousain Jean Dieuzaide. https://www.hautegaronnetourisme.com/activites/galerie-le-chateau-deau/.
hôtel Besson du XVIIe siècle. Paul Dupuy (1867-1944) a fait restaurer l'ancien hôtel de Besson acquis en 1905 afin de donner un cadre approprié à ses collections. Devenu musée municipal en 1949, le musée Paul-Dupuy connaît alors un enrichissement considérable. En 1954, il devient le musée des Arts décoratifs et des Arts graphiques de Toulouse. Consacré aux arts graphiques (dessins, estampes et photographies), aux objets d'art et à l'horlogerie. https://www.jacobins.toulouse.fr/le-musee-paul-dupuy
 
La cathédrale Saint-Étienne ; Elle a donné son nom au quartier qui l'entoure. On ne connaît pas les origines de la cathédrale. Ses premières traces datent de 1071, quand l'évêque Isarn de Lavaur décida de reconstruire l'édifice, alors en ruine. Son architecture est particulière car elle est composée d'éléments architecturaux de diverses époques. La cathédrale jouxte l'ancien palais épiscopal, aujourd'hui occupé par la préfecture. La cathédrale a été bâtie sur les fondations d'une chapelle construite par saint Saturnin, au IIIe siècle, et reconstruite par saint Exupère, cent cinquante ans plus tard. Il est difficile de juger aujourd'hui en l'absence de fouilles. L'histoire de cette église est tellement émaillée de modifications, de rénovations et de reconstructions qu'on pourrait la surnommer la « cathédrale inachevée ». La principale originalité de l'édifice est de présenter deux parties très distinctes : une partie en style gothique méridional à l'arrière du vaisseau, la nef raimondine, et une partie en style gothique d'Île-de-France, ou gothique rayonnant, le chœur. Ces deux églises ont été reliées au XVIe siècle par le futur cardinal Jean d'Orléans. Le chœur est deux fois plus large que la nef, si bien que l'allée centrale est en ligne brisée. Le mur roman sud a été prolongé par l'église gothique. En 1609, l'architecte Pierre Levesville se résout à mettre une voûte au chœur dont le toit venait de brûler. Le projet initial prévoyait une hauteur de plafond de 40 mètres, la voûte n'est aujourd'hui que de 28 mètres, et n'en est pas moins impressionnante. On dote aussi la cathédrale d'un nouveau mobilier mariant le baroque au gothique pour remplacer l'ancien mobilier brûlé. En 1794, le bourdon majestueux de 12 ou 13 tonnes, la « Cardailhac », est jeté du haut du clocher, s'enfonce profondément dans la terre et se brise, malgré plusieurs couches de paille disposées sur le parvis. Ce n'est qu'au début des années 2000 que la maçonnerie de cette fenêtre est refaite, tout comme le pignon devant la rosace romane. Le clocher du XVIe siècle renferme 17 cloches sacrées, auxquelles il faut ajouter 3 cloches civiles d'horloge en montre au sommet, une cloche du chapitre dans le campanile sur la nef gothique et une petite cloche de sacristie. Le carillon, fondu à la Révolution, a été reconstitué par étapes. En 1922, après l'apport de 6 cloches coulées par A. Vinel (à Toulouse), on jouait 13 cloches au clavier et 6 au banc du sonneur. Ces deux modes manuels ont été abandonnés dans les années 1960 lors de la deuxième grande électrification. Les cloches de volée ont été portées au nombre de 5 en 1992, par l'apport de 2 cloches Paccard (à Annecy). Aujourd'hui, on peut encore jouer le carillon par le biais d'un petit clavier électrique, depuis la sacristie située à l'autre extrémité de la cathédrale. Jusqu'au XIIIe siècle, les plans de l'église romane furent sans cesse modifiés. Ainsi, une révision de la hauteur prévue de l'édifice est visible par la coupe des fenêtres sur le mur sud, tandis que le mur nord, construit plus tard, ne présente pas cette anomalie. On reconnaîtra sur le mur occidental une rosace, directement inspirée de celle Notre-Dame de Paris.
L'historiographie a traditionnellement attribué un grand rôle à l'évêque Bertrand de L'Isle, prévôt du chapitre puis évêque, dans la mise en chantier du chœur. Le milieu du XIIIe siècle est une époque de grands chantiers pour les cathédrales méridionales, marquées par la fin du conflit albigeois et une reprise en main des temporels diocésains, permettant le financement de reconstructions dans le goût de l'Île-de-France. La cathédrale de Narbonne joue un rôle précurseur dans l'introduction du gothique rayonnant dans le Midi, suivie de peu par Toulouse. La date du début du chantier est incertaine, traditionnellement située autour de 1272-1277, mais elle pourrait être un peu plus haute.
Les dernières travées occidentales sont élevées à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle. Les dernières piles, plus épaisses que les autres, laissent supposer la préparation d'un transept qui ne fut jamais construit. En 1609, un incendie est l'occasion de finalement voûter l'édifice.
Au XIXe siècle, des cloisons entre les chapelles viennent bloquer la circulation entre elles, qui était l'une des originalités du plan du chœur.
Éléments remarquables :En entrant par la nef raimondine : Pierre-Paul Riquet, promoteur du canal du Midi, repose dans une crypte, accessible sous une dalle, devant le "pilier d'Orléans", qui porte sa stèle (classée au titre des monuments historiques).
Le retable du maître-autel a été réalisé par Gervais Drouet en 1662-1670. Les grilles du chœur sont dues à Bernard Ortet, elles datent de 1766 et sont classées . Le mur du transept montre les orgues. Au-dessous, un tableau de Hilaire Pader le Triomphe de Joseph peint en 1657. Le peintre a donné ses traits à Joseph. Le tableau est classé au titre des monuments historiques. Toujours sur le même mur vers la porte latérale un tableau classé de Jean-Pierre Rivalz La Visitation. De part et d'autre de la porte latérale gauche de la cathédrale deux huiles sur toile, classées, du peintre Hilaire Pader. Côté gauche de la porte le Sacrifice d'Abraham17, du côté droit Samson massacrant les Philistins
La principale originalité de l'édifice est de présenter deux parties très distinctes : une partie en style gothique méridional à l'arrière du vaisseau, la nef raimondine, et une partie en style gothique d'Île-de-France, ou gothique rayonnant, le chœur. Ces deux églises ont été reliées au XVIe siècle par le futur cardinal Jean d'Orléans. Le chœur est deux fois plus large que la nef, si bien que l'allée centrale est en ligne brisée. Le mur roman sud a été prolongé par l'église gothique. Ce projet gigantesque a débuté en 1272, sous l'égide de l'évêque Bertrand-de-L'Isle. À l'instar de sa petite jumelle, l'église gothique a subi de nombreux ajouts, et a donné lieu à de nombreux projets, souvent abandonnés en cours de route. 
La cathédrale est la seule église de Toulouse à avoir conservé ses vitraux originaux datant du XIVe siècle pour les plus vieux. 

Si l'existence d'une communauté chrétienne est attestée à Toulouse depuis l'Antiquité (son premier évêque - Saint Saturnin - est martyrisé en 250), la cathédrale Saint-Étienne n'apparaît dans les textes qu'en 844.

L'évêque Isarn (1071-1105) lance la construction d'un édifice roman dédié à Saint Etienne, à trois vaisseaux, dominé par un massif occidental à deux tours. De cet édifice, l'actuelle nef conserve l'emprise des murs latéraux, caractérisés par leurs oculus à appareil alterné de brique et de pierre, et les vestiges de la tour nord, noyés à la base du grand clocher, ainsi que des restes de la galerie nord du cloître des chanoines. Les vestiges du côté nord sont visible depuis le square du Cardinal Saliège. Au nord-est du choeur actuel, à l'emplacement de la rue Sainte-Anne et des bâtiments qui l'entourent se trouvaient le cloître et les bâtiments conventuels des chanoines, qui vivaient régulièrement selon le souhait de l'évêque Isarn. L'église Saint-Jacques fermait l'ensemble au sud.

L'orgue initial date de 1612. Les boiseries sont d'Antoine Lefèbvre 1612 ; augmenté en 1677 par Jean de Joyeuse, puis en 1738 par Pierre de Montbrun ; restauration en 1761 Jean-François L'Epine, et Jean-Baptiste Micot en 1772, Grégoire Rabiny 1787.

L'orgue de tribune de la Cathédrale pèse environ treize tonnes. il est haut de 12 mètres et large de dix. Il n'est pas posé sur un support, mais accroché sur une paroi verticale "en nid d'hirondelle".

La partie instrumentale a fait l'objet d'une reconstruction conservatrice par Aristide Cavaillé-Coll en 1852 : il réutilise notamment une grande partie de la tuyauterie ancienne, installe une soufflerie et une mécanique neuves.

Restauration complète par Alfred Kern en 1977 et Jean Férignac (pour le buffet). Il a été classé Monument Historique.

L'orgue possède 47 jeux sur 4 claviers manuels et pédalier. Les transmissions des claviers et des jeux sont mécaniques. Wikipédia

La place du Capitole ; centre historique de Toulouse, ruit de l'urbanisme classique et de la volonté de doter la ville d'une vaste place, les premiers projets de « place royale » voient le jour à la fin du XVIIe siècle. Le dégagement progressif de la place ne commence cependant qu'au début du XVIIIe siècle. Il s'agit également pour les consuls de la ville, les capitouls, de magnifier leur pouvoir par la mise en valeur de leur « Maison commune », le Capitole, dont la façade monumentale, qui fait intervenir les meilleurs artistes toulousains de l'époque, est élevée au même moment. La place du Capitole devient alors le cœur de la cité : place de marché, place de fêtes, mais aussi place de la guillotine pendant la Révolution française. C'est dans la première moitié du XIXe siècle que la place prend enfin son aspect actuel : les côtés sud, nord et ouest sont successivement construits dans le style néo-classique entre 1809 et 1852 sur les plans de l'architecte de la ville, Jacques-Pascal Virebent. À cette époque, la place du Capitole est bordée de grands cafés, de restaurants et d'hôtels, tels le Bibent ou le Florida, qui étalent leurs terrasses.

Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la place du Capitole connaît le développement de la voiture. Les vestiges de la porte romaine, redécouverts lors du creusement du parking souterrain, sont irrémédiablement détruits. L'arrivée du métro, en 1993, change la donne : la place, rénovée, est rendue aux piétons. La place, pavée de granit rose, est ornée en 1995 d'une grande croix de Toulouse par l'artiste Raymond Moretti. Il complète deux ans plus tard la série des tableaux qui décorent les arcades. La place du Capitole, dont le sol et les façades sont protégés comme site inscrit depuis 1943, est incluse en 1986 dans le site patrimonial remarquable de la ville. Elle forme un rectangle régulier, de 126 mètres de long, du nord au sud, sur 92 mètres de large, d'est en ouest, pour une superficie d'environ 12 000 m2. Ce vaste ensemble à l'architecture ordonnancée est bordé à l'est par la façade monumentale du Capitole, dans lequel se trouve la mairie de la ville et le Théâtre du Capitole. La place du Capitole tient son nom de la proximité de la « Maison commune » des capitouls, connue depuis le XVIe siècle comme le Capitole, et qui abrite aujourd'hui la mairie de la ville. Au cœur de l'espace politique et de la vie publique toulousaine, la place a plusieurs fois changé de nom depuis son aménagement au XVIIIe siècle. Depuis les premiers projets, on lui avait donné le nom de place Royale en l'honneur du roi Louis XIV. En avril 1794, pendant la Révolution française, comme toutes les places et toutes les rues de la ville étaient renommées par la municipalité révolutionnaire, la place reçut le nom de place de la Liberté. En 1800, elle devint place d'Armes, puis place Commune en 1804 et place de la Mairie en 1805. Mais en 1812, elle fut renommée place Impériale, en l'honneur de l'empereur Napoléon Ier, avant que la chute de l'Empire et la restauration de la monarchie, en 1815, ne lui rende son nom de place Royale. Finalement, c'est par une décision de la municipalité de François Sans que la place prit son nom actuel en 1844. Lors de la pose de canalisation d’égouts en 1910, puis de la construction du parking souterrain en 1971, les fouilles ont révélé les vestiges de l'enceinte romaine et les fondations de la « Porterie » d'époque romaine, la porte en pierre taillée qui marquait l'entrée de la cité et qui a subsisté jusqu'au milieu du Moyen Âge.

Au Moyen Âge, l'espace de la place actuelle n'existe pas. Jusqu'au XIe siècle, il est encore traversé, d'est en ouest, par l'ancien rempart gallo-romain qui ferme la cité au nord, seulement ouvert par la Porterie, la porte nord de la ville. Du côté de la ville aboutit la Grand-rue, la principale rue commerçante de la ville, qui traverse la ville depuis la porte Narbonnaise. Le quartier de la Porterie est un carrefour important, auquel aboutissent les voies parallèles à la Grand-rue, la rue des Argentiers à l'ouest (actuels rue Léon-Gambetta et côté sud-ouest de la place du Capitole) et la rue des Fréniers à l'est (actuels rue de la Pomme et côté sud-est de la place du Capitole). La dernière partie de la Grand-rue, dans le prolongement de la rue Cervinières (actuelle rue Saint-Rome), prend le nom de rue de la Porterie. Deux impasses s'ouvrent perpendiculairement sur les côtés : la ruelle Marcelot à l'est et la ruelle Saint-Quintin à l'ouest. Cette dernière donne accès à la petite église Saint-Quentin, connue depuis le Xe siècle au moins.

Du côté de la campagne s'étendent plusieurs chemins, dont celui qui mène à l'enclos – le claustrum – de l'abbaye Saint-Sernin, qui s'est développée autour du tombeau et des reliques du martyr Saturnin (actuelle rue du Taur). Progressivement, le développement d'un bourg autour de Saint-Sernin au XIIe siècle transforme le quartier de la Porterie. La construction d'un rempart – d'abord une simple levée de terre complétée de fossés, puis une véritable muraille – rend inutile l'entretien de la partie nord du vieux rempart gallo-romain. À partir du XIIIe siècle, la Porterie et le « mur sarrasin », comme on le désigne, sont démolis ou absorbés par les maisons qui sont construites contre le mur. À l'est de la rue du Taur s'étend la rue des Aguilhères (actuel côté nord-est de la place du Capitole), prolongée par la rue Villeneuve (actuelle rue Lafayette) qui aboutit à la porte du même nom (emplacement des actuels no 35 et 22 rue Lafayette). À l'ouest, la rue de l'Orme-Sec (actuelle rue Jean-Antoine-Romiguières) mène, par la rue Pargaminières, au port Bidou (actuel port Saint-Pierre) et au Bazacle.

En 1152, le comte de Toulouse, Raimond V, établit un « chapitre », constitué de quatre juges, deux avocats et six capitulaires, représentant les quartiers de la ville, pour administrer les affaires de la cité. Ils n'ont pas de lieu de réunion fixe et s'assemblent d'abord en plusieurs lieux, dans l'église Saint-Pierre-des-Cuisines souvent, mais à la chapelle Saint-Quentin aussi. En 1189, les consuls de la ville obtiennent de Raimond V des pouvoirs importants en matière de justice, de police, de réglementation et de prélèvement des impôts. L'année suivante, ils achètent une bâtisse pour y établir la Maison commune. Celle-ci, appuyée contre le « mur sarrasin », à la limite de la cité et du bourg, matérialise l'union des deux parties de la ville. Entre 1194 et 1202, les consuls acquièrent de nouvelles maisons, des terrains et une tour du rempart.

Le quartier attire les marchands et les voyageurs. On trouve ainsi, au XVe siècle, le logis des Balances, dans la rue des Argentiers (emplacement de l'actuel no 9 place du Capitole). Wikipédia.

Sortons de Toulouse pour nous rendre à Saint Gaudens

 

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 KM     Temps     Arrêt     V/d        V/g        Dénivelés positifs  

16         3h30        0h30       4,6         4,0                  279 +                        

Lundi 6 juin 2022


Me voilà enfin arrivé. La gare est dans le bas de la vieille ville. J’ai le temps, de plus mon GPS n’a pas encore sélectionné tout les satellites et pour l’instant, il ne sait pas ou il est. [Au Vème siècle, Euric roi wisigoth de Toulouse envoya en pays de Comminges des troupes chargées d’anéantir tous ceux qui refusaient l’Arianisme.
Un jour ses soldats rencontrèrent un jeune berger de treize ans, Gaudens.
Malgré l’insistance et les menaces, l’enfant refusa de renier sa foi chrétienne. Un des soldats s’empara alors de lui et lui trancha la tête.
Et là, le miracle se produisit : le jeune Gaudens se releva, prit sa tête entre ses mains et se dirigea vers le Mas Saint-Pierre. Il ne s’arrêta qu’une fois arrivé en ville où les portes de l’église s’ouvrirent d’elles mêmes et se refermèrent
derrière lui. Les cavaliers qui le poursuivaient ne purent y entrer. Peu après, en souvenir de ce jeune martyr, le Mas Saint-Pierre prit le nom de Saint-Gaudens.
Le monument de la montjoie fut érigé ici en souvenir de cette légende. En contrebas se trouve la chapelle de la Caoue, édifice du XIXème siècle.
https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/71641-la-legende-de-saint-gaudens

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège. Le patrimoine architectural de la commune comprend six immeubles protégés au titre des monuments historiques : la collégiale Saint-Pierre, classée en 1840, l'Abbaye de Bonnefont, classée en 1927, l'oratoire Notre-Dame-de-la-Caoue, inscrit en 1929, la halle de Saint-Gaudens, inscrite en 2004, le monument aux morts, inscrit en 2018, et le monument des trois Maréchaux, inscrit en 2018. avant le catholicisme, la ville se nommait Bans, une évolution phonétique à relier possiblement au titre de Ban germanique du fait de l'implantation wisigothique. Le nom change avec le catholicisme, et devient Mas-Saint-Pierre, revenant à l'idée de manse (Mansus, Mans, Mas). Avec la canonisation catholique de Gaudens par les Francs conquérants, la ville prend son nom actuelle. En gascon alors, devenir local du latin relié à l'euskara, le nom de la commune est Sent Gaudenç. D’origine latine, Gaudens signifie « l’homme qui détient la parole ». Il est aussi dérivé de Gaudentius qui veut dire « joie ». Durant la Révolution, la commune porte le nom de Mont-d'Unité. Dans l'antiquité, une voie romaine reliant Toulouse à Dax passe à proximité du site actuel de la ville, où se trouve un domaine rural. En 475 le lieu accueille la sépulture d'un martyr : Gaudens, jeune garçon décapité par les Wisigoths. Une communauté religieuse se crée alors en son nom. Une église et un monastère sont construits vers le VIIIe siècle, les religieux suivant les règles de vie de saint Chrodegand. Le bourg prend son nom actuel au IXe siècle, en raison du culte qui s'est développé autour du martyr, et au moment où ses reliques sont déposées en l'église du Mas-Saint-Pierre. Au XIe siècle, la communauté religieuse se donne le statut de chapitre collégial. L'église est reconstruite à cette époque, en s'inspirant de la basilique Saint-Sernin de Toulouse et elle devient une collégiale. En 1212 puis en 1216, la ville accueille les croisés de Simon IV de Montfort. Le XIIIe siècle est une période où la cité devient une place marchande. L'absence de fortifications se fait sentir et des défenses sont érigées (sous la forme de murailles et de fossés, avec deux portes). Le pape Clément V, ancien évêque du Comminges, rend visite à la ville le 13 janvier 1309 et reconnaît dans une bulle du 20 janvier le caractère authentique des reliques, tout en accordant de nombreuses indulgences pour encourager les pèlerinages au sanctuaire. Le XIVe siècle et le XVe siècle sont marqués par une crise économique assez profonde en raison de guerres (guerre civile, guerre étrangère). La ville subit ensuite les outrages dus aux guerres de religion, malgré les travaux entrepris pour compléter ses défenses au XVIe siècle (une seconde enceinte munie de cinq portes est construite à la suite de la croissance des faubourgs hors les murs) : le 2 août 1569, la ville est prise par les huguenots menés par le comte de Montgommery. Les archives de la ville sont incendiées, l'église et le marché sont saccagés et pillés. Une partie des reliques est cependant sauvée en étant mise à l'abri dans une église voisine. L'arrivée du maréchal de Matignon permet aux catholiques de reprendre la ville peu après. Saint-Gaudens est annexée au domaine royal en 1607 par Henri IV. Le 30 août 1661, les reliques du saint reprennent leur place initiale à la collégiale. Cette date reste celle de la fête patronale de la cité, toujours célébrée de nos jours. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, le chapitre reprend de l'ampleur, jusqu'à la Révolution : il est alors supprimé et ses archives sont détruites pour l'essentiel. En 1945, l'acte de libération de la ville est signé par le Dr Pierre Ollé, directeur de la clinique Ferran et chef de la Résistance locale, qui accepte dans la foulée de diriger la ville. En 1160, l'hôpital de Saint-Jean de Jérusalem est créé. Une charte de coutumes est accordée par Bernard IV, comte de Comminges aux habitants en 1202 (elle sera confirmée en 1345). Wikipédia

La collégiale Saint-Pierre et Saint-Gaudens est l'église principale de la ville de Saint-Gaudens (Haute-Garonne). C'est un des édifices représentatifs de l'art roman dans cette région. Le lieu, hauteur dominant la plaine de la Garonne au sortir des Pyrénées, s'appelait le Petit Mas, ou Mas Saint-Pierre. Il a été habité bien avant l'ère chrétienne, ce que confirment les découvertes d'inscriptions et de marbres gallo-romains. Des lieux de cultes païens existaient à l'emplacement de la collégiale. C'est dans les troubles consécutifs aux invasions, vers le VIe siècle, qui dévastent la région des Convènes (le Comminges actuel), qu'on situe la légende de saint Gaudens. À cette époque l'évêché de Lugdunum Convenarum (le futur Saint-Bertrand de Comminges) est détruit. L'évêque se réfugie alors au Mas, et on élève des lieux de culte chrétien. Une communauté religieuse se forme. Une charte datée approximativement de 1059, signée de Bernard II, évêque, remet aux chanoines l'église Saint-Pierre et Saint-Gaudens, dont la construction vient d'être entreprise. Le nombre des chanoines est augmenté et le titre d'abbé est donné à un certain Fort, ou Fortin. À la fin du XIe siècle, avec le développement des pèlerinages de Compostelle, l'afflux des pèlerins honorant les reliques de saint Gaudens et de sa mère, sainte Quitterie, enrichit considérablement la cité, située sur la via Tolosana. Le chapitre entreprend donc de grands travaux destinés à élever un édifice ambitieux, à l'exemple de Saint-Sernin de Toulouse. Sur les bases de l'église de Bernard II, dont on conserve le gros œuvre, on commence à édifier les tribunes dans les deux premières travées du chœur. La voûte est surélevée. Des tailleurs de pierre venus d'Aragon et de Navarre sculptent les chapiteaux de la deuxième travée du chœur. Puis, les ressources s'épuisant rapidement, les programmes sont quelque peu modifiés. Entre 1180 et 1185, on édifie au sud de l'église un cloître. Les conflits dus au catharisme amènent, outre les guerriers croisés, de nouveaux ordres religieux, dont les frères prêcheurs, dits Jacobins, et avec eux des styles architecturaux venus du Nord. Les chanoines construisent ainsi une salle capitulaire à l'angle nord du cloître. Lors des guerres de Religion, les troupes de Montgommery, le 2 août 1569, détruisent l'intérieur de l'église et y mettent le feu. La toiture et le clocher sont détruits. La collégiale restera dans cet état, avec une toiture sommairement reconstruite, le clocher à la flèche octogonale vaguement consolidé, jusqu'en 1874. À la Révolution, en 1791, l'église est désaffectée, vendue comme bien national. Le cloître est démoli pour servir de carrière de matériaux. L'église est rendue au culte en 1804. La collégiale est restaurée progressivement à la fin du XIXe siècle sous la direction de trois architectes, Laval, Laffolye et Louziers. La toiture à deux pentes est remplacée par un toit à décrochements suivant la nef et les bas-côtés. La base carrée du clocher est rehaussée pour lui donner son aspect actuel. La collégiale Saint-Pierre et Saint-Gaudens fut entièrement rénovée de 2017 à 2019. Le cloître et la salle capitulaire ont été édifiés au XIIe et XIIIe siècle. Sur la façade sud, était adossé le cloître, démoli en 1810. Des vestiges de la salle capitulaire et de la maison épiscopale subsistent dans le bâtiment voisin. Dans le mur de l'église on peut voir des remplois de pierres gallo-romaines. Le cloître a été reconstitué en 1989 par des restaurateurs des Monuments historiques et d'historiens avec les chapiteaux authentiques ou de moulages d'œuvres qui sont aujourd'hui conservés dans des musées et chez des collectionneurs particuliers dans le monde entier. Les chapiteaux ont été remontés sur des colonnes en marbre de Saint-Béat. Les chapiteaux de la galerie nord sont d'époque romane du XIIe siècle. Les chapiteaux de la galerie est sont de style méridional du XIVe siècle. Le clocher d'aspect roman et à toiture octogonale a été construit avec du calcaire gréseux. La partie basse date du XIIe siècle et la partie haute du XIXe siècle. Il fut démoli en 1804 à 4 m au-dessus de la toiture de l'église. Lors de sa restauration, on lui substitua un toit très plat, soutenu par une charpente à claire-voie sur deux côtés. La partie haute avec ses trois étages supérieurs et la flèche pyramidale fut élever en 1874 par l'architecte Laffolye, la hauteur du clocher est alors de 47 m2. Wikipédia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

La Halle aux grains de style néo-classique, est réalisée sur les plans de la halle de l'Isle-Jourdain de 1820. Construite de 1830 à 1843 par l'architecte Stupuy. Plan rectangulaire divisé intérieurement en deux vaisseaux et six travées par une ligne de cinq colonnes doriques. Ouvereture sur l'extérieur par quatre arcades sur la largeur et six sur la longueur. Bel exemple d'architecture classique pyrénéenne. Au XIXème siècle, le commerce des grains est très actif à Saint-Gaudens. Sa construction est décidée en 1815, mais elle ne peut-être inaugurée qu'en 1843.Dans la première partie du XXème siècle, le bâtiment accueille encore vendeurs et acheteurs des produits de la terre. Il accueille aujourd'hui Le marché Gourmand, marché couvert permanent. https://www.cirkwi.com/fr/point-interet/1207998-la-halle-aux-grains & https://monumentum.fr/halle-pa31000067.html]. Je n’ai pas beaucoup de temps, je ne fait qu’un petit tour en centre ville, il est midi trente et je compte entre trois et quatre heure pour me rendre à Aspet. Le chemin pour Aspect, est facile ou très compliqué, il n’y a pas de chemin balisé. Facile par la D 5, un peu plus compliqué en cherchant un chemin balisé. A Soueich, nous rencontrons le GRP des Trois Vallées qui nous fait faire un tour par la montagne. C’est mieux que la route mais cela fait tout de suite 24 km au lieu des 16 par la route. Il n’y aurait pas eu cette improvisation de dernière minute, je n’aurais pas hésité, j’aurai pris le premier train pour Saint Gaudens, et serait passé par la montagne. Après avoir descendu l’esplanade ou nous avons un hommage à Augustus Saint Gaudens et une vue sur la montagne. [Augustus Saint-Gaudens, né à Dublin le 1er mars 1848 et mort à Cornish (New Hampshire) le 3 août 1907, est un sculpteur et médailleur américain d'origine franco-irlandaise. D’origine française par son père, Bernard Paul Ernest Saint-Gaudens, qui était cordonnier à Aspet tandis que sa mère, Mary McGuiness, était irlandaise, il arrive, à l’âge de 6 mois avec ses parents à New York où il grandit. Il devient apprenti chez un graveur de camées en prenant des cours d’art à la Cooper Union et la National Academy of Design. Il se souviendra de son origine française en nommant sa maison du New Hampshire Aspet. En 1867, son apprentissage terminé, il se rend à Paris où il étudie dans l’atelier de François Jouffroy aux Beaux-arts de Paris. En 1870, il quitte Paris pour Rome, pour étudier l’art et l’architecture. Là, il travaille sur ses premières commandes et rencontre une étudiante sourde américaine de l’art, Augusta Fisher Homer, qu’il épouse le 1er juin 1877. En 1876, il remporte une commande pour le bronze du Memorial David Farragut et loue un studio au no 49 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Le monument est inauguré au Madison Square Park de New York le 25 mai 1881. En 1892-1894, il crée Diana en girouette pour le deuxième bâtiment du Madison Square Garden. La statue sommitale de la tour de 91 m de haut, Diana, était le point le plus élevé de la ville. C’est également la première statue dans cette partie de Manhattan à être éclairée à l’électricité la nuit. La statue et sa tour ont constitué un point de repère jusqu’en 1925 lorsque le bâtiment a été démoli. Il réalise de nombreux monuments glorifiant les héros de la guerre de Sécession, comme le Monument à Robert Gould Shaw de Boston, ceux du général Logan et du président Abraham Lincoln à Chicago, et enfin celui du général Sherman de Central Park à New York. Il dessine aussi la pièce d'or de 20 dollars en 1905-1907 dite Saint-Gaudens Double Eagle. Wikipédia].  (Je n’écris pas une belle vue. L’usine de cellulose se trouve dans le champ de vision cela gache un peu la photo).  Je prends la D 5 en direction de Miramont et Aspet, je passe au dessus de la voie ferrée. Passons un premier rond point. Au second rond point toujours la direction d’Aspet, nous passons un ruisseau, l’Auné, puis la Garonne [prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique ; son estuaire commun avec la Dordogne est la Gironde. Elle a donné son nom aux départements français de Haute-Garonne, de Lot-et-Garonne et de Tarn-et-Garonne.  Garonne signifierait « la rivière du roc, la rivière caillouteuse ». Selon la seconde, elle signifierait "la rivière de (Celle de) l'Eau", divinisation du cours d'eau bien connue chez les Celtes.

Le nom pourrait peut-être aussi etre issu de "garona" dans le "fabla aragonés" (ou patois aragonais
,"fabla" étant la traduction de "patois"). En effet, l'une des source de la Garonne se trouve dans la
Comarque de la Ribagorce, qui appartient à la province de Huesca, et donc à l'Aragon (communauté autonome). En fabla aragonés donc, "garona" signifie plusieurs sens.

 - 1 : un site inondé,détrempé ou rempli d'eau (ex : "la cosina esta feta una garona"/la cuisine est inondé).

- 2 : une rivière torrentielle . (ça pourrait expliquer l'origine du nom du fleuve)

- 3 : ce dernier sens est plus imagé . Il sert à designer une personne au fort tempérament ou colérique . (ex : "la muller yera feta una garona"). La Garonne s'appelle en occitan la/era Garona. La Garonne est partagée en plusieurs parties, d'amont en aval :

- un parcours montagneux de direction Sud-Nord, depuis sa formation dans les Pyrénées centrales espagnoles ;

- un parcours de piémont de direction Ouest-Est, longeant la chaine centrale pyrénéenne ;

- un premier parcours de plaine de direction Sud-Ouest - Nord-Est, jusqu'à la confluence avec l'Ariège et la ville de Toulouse ;

- un second parcours de plaine de direction Sud-Est - Nord-Ouest jusqu'à Bordeaux ;

- l'embouchure à partir de la ville de Bordeaux et de la confluence avec la Dordogne jusqu'au golfe de Gascogne. Selon les auteurs, trois sources distinctes peuvent être reconnues pour la Garonne : pour les Aranais du Val d'Aran, la véritable source d'après Norbert Casteret, la source principale se trouve à l'est du massif de la Maladeta, n Aragon, depuis les névés nord et est du pic d'Aneto, dont l'eau s'engouffre au Forau d'Aigualluts ou Trou du Toro pour changer de vallée par une résurgence aux Uelhs de Joeu. Enfin, l'Arriu Garona de Ruda puis Arriu de Saboredo venant des lacs de Saboredo. altitude : 2 360 m), passant à proximité du port de la Bonaigua. Cette branche serait la plus longue et son débit plus important. C'est la Garonne orientale. Le fleuve se dirige au nord, entre en France au Pont du Roy à Fos. La longueur de son parcours restant en France jusqu'à l'embouchure est de 521,9 km. Il reçoit ensuite la Pique descendue des massifs de Luchon. Il quitte les Pyrénées après avoir arrosé le site antique de Saint-Bertrand-de-Comminges, puis il reçoit la Neste à Montréjeau, change de direction pour se diriger vers le nord-est en une large vallée (plaine de Rivière), il arrose Saint-Gaudens, franchit les Petites Pyrénées entre Saint-Martory et Martres-Tolosane, reçoit le Salat descendu de Saint-Girons. Wikipédia]. Nous arrivons à Miramont aux pieds de la chapelle Notre Dame du Calvaire [Chapelle du XIXe siècle bâtie sur les vestiges d'un château gallo-romain puis féodal rasé au XVIIe siècle. Ornée des premières fresques de Nicolaï Greschny et Pierre Saint-Paul réalisées en Comminges en 1949. Fresques de style byzantin sur le thème des sept douleurs de la vierge (Greschny) et deux fresques de mères douloureuses, derrière l'autel (Saint-Paul). Départ de la balade facile vers les cascades et méandre du ruisseau de Mélères, retour par le sentier du fond du bois longeant la Garonne. Restauration modeste (café, gâteaux) et possibilité de pique-nique bucolique. Vue panoramique, calme, ombre. http://toulouse.aujourdhui.fr/etudiant/lieu/chapelle-notre-dame-du-calvaire-des-sept-douleurs-miramont-de-comminges.html.]. Passons devant le tunnel [Tunnel de l’ancienne ligne métrique du tramway Saint-Gaudens > Aspet. A l’exception des frontons, la galerie est taillée en roche vive. Côté sortie, la voûte a toutefois été équipée d’un grillage de protection destiné à éviter d’éventuelles chutes de pierres. http://www.tunnels-ferroviaires.org/tu31/31344.1.pdf]. Au rond point, au lieu de prendre la D 905 vers Aspet, je poursuis la D 5 en direction du centre ville. Je trouve ce village un peu triste, il fait très chaud et il n’y a personne dans les rues, tout est fermé, même les volets pour protéger l’intérieur des habitations du soleil. Pourtant, nous sommes un lundi chaumé. Poursuivons par la rue de Verdun, elle fait fourche. Prenons à gauche et nous arrivons sur la place de la bascule, avec un rond point circulaire comportant une borne incendie, prenons à droite la rue Peyraga. Nous longeons un ruisseau (a sec en juin) entre la route et les maisons. A la fourche nous prenons à gauche la rue Maubé, après un esse elle change de nom et devient des Pyrénées, au carrefour suivant prenons à droite la route de l’Escareterre. Nous passons sous la D 905, de l’autre coté la rue grimpe dans les prairies jusqu’à rejoindre la D 5 que nous prenons à droite. Attention d’un coté la route est bordée d’un faussé et de l’autre la bordure herbeuse n’est pas large. Après un large virage nous arrivons à une intersection entre la D 5 et deux chemins carrossables formant fourches. Nous prenons celui de gauche il permet de couper le virage de la route. Nous montons. De chemin carrossable nous passons à chemin herbeux non utilisé. Je me badigeonne de produit anti tique. Les ronces, les orties sont nombreux, heureusement le bois un peu plus bas est en exploitation, les ornières provoquées par les engins me permettent de marcher à l’abri des ronciers. Nous débouchons sur la D 5, que nous prenons à droite. Au carrefour suivant nous prenons à droite en direction de Rieucaze, grimpons de nouveau, la route serpente autour du mur du château de Dupac dont nous ne verrons que le pignon. [Ce château a été bâti 3 ans avant la Révolution française, appartenant à la famille du Comte Du Pac jusqu’en 1960, le parc de 4 hectares dispose quant-à lui de différents thèmes : jardin à la Française, à l’Anglaise, Exotique et Méditerranéen. Un grand étang où nagent les carpes koï et cygnes. Le château semble à vendre. https://www.poncet-poncet.com/immobilier/haute-garonne/]. A la fourche laissons l’impasse Saint Roch, nous traversons le village par la rue Las Coste (D5d). Laissons la rue (chemin) du Ger sur la gauche, prenons à droite, la rue change de nom et devient Prés de Devant. Nous passons la toute petite mairie ressemblant plutôt à une maison d’habitation et arrivons au calvaire formant rond point au niveau de la place de l’église attenant au cimetière. Poursuivons par la rue de la République et à la fourche prenons la petite rue sur la gauche c’est toujours la D 5 d. Laissons une voie sans issu sur la droite. Nous descendons jusqu’à la D5. Nous avons une belle vue sur les Pyrénées et arrivons au hameau de Lespiteau. Traversons la rivière du Ger. Prenons la D5 sur la droite. Au rond point nous poursuivons la D 5 sur Soueich et Aspet, nous sommes dans la pleine au pied de la montagne et je n’ai qu’un mot ; que la montagne est belle. Le pic de Cagire [Altitude de 1 912 mètres. Wikipédia] dominant l’ensemble. Nous arrivons au rond point de Soueich, laissons la D 26, sauf si vous avez choisi de rejoindre Aspet par le GRP des trois vallées et un balisage jaune. Je poursuis la D5 à partir d’ici nous avons une piste cyclable permettant d’être protégé des voitures. Nous montons jusqu’à Aspet [Selon certains, Aspet serait issu du basque azpeta qui signifie en pied de falaise. Le nom de la commune se dit Aspèth (ou « Aspetch », comme écrit André Bouéry) en gascon. Dans les premiers documents qui se rapportent à la ville, celle-ci est appelée « Spel » (1068), ou « Espel ».  Drainée par le Ger, le Rucan, le ruisseau du Soueil, le Rieu Majou, le ruisseau de Bayech, le ruisseau de Bourjac, le ruisseau de Broucaillole, le ruisseau de Caborne, le ruisseau de Clergués, le ruisseau de Micas et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 31 km de longueur totale. On ignore à quel moment exact s’est constituée la seigneurie d’Aspet. Le premier seigneur dont le nom a été conservé s’appelait Ramon-At(hon). Il vécut autour de 1068. Plusieurs seigneurs d’Aspet participent aux Croisades, en particulier Arnaud II, qui s’embarque avec Philippe-Auguste à Gênes en 1190. Au début du XVe siècle, la baronnie passe à la famille de Coarraze, dont la dernière représentante sera dame Catherine, à qui l’on doit, selon la légende, la fontaine qui orne encore la place principale de la ville. Raymond-Arnaud II de Coarraze participe, aux côtés de Jeanne d’Arc, à la prise d’Orléans. Dame Catherine meurt en 1492 et la baronnie passe ensuite à la maison de Foix. Son dernier baron sera Henri III de Navarre, qui deviendra Henri IV. C’est sous son règne que la baronnie sera rattachée à la Couronne. Aspet a conservé peu de vestiges. On sait que la ville a été entourée de « clausuras = clôtures », vraisemblablement au XIVe siècle, qu’elle avait trois portes, dont la Porte Saint-Martin, dominée par le clocher de l'église qui abrite un carillon célèbre de 16 cloches. Derrière le chevet actuel de l’église on voit encore la chapelle seigneuriale, de style gothique, dont la clef de voûte est ornée des armes des Coarraze.

Certains érudits locaux affirment encore aujourd'hui que la tour du Chucaou, (situé au dessus de la chapelle dominant la ville, est une « tour à signaux ». Pour cela, ils se basent sur une série d'anciens articles de Maurice Gourdon, publiés en 1910, 1911 et 1912 dans la Revue de Comminges. Or, cette idée émise par Maurice Gourdon, qui l'a décrite, est totalement gratuite et ne repose sur aucun fondement. Elle est malheureusement reprise dans toutes les brochures touristiques. Selon Mondon et Gourdon, elle aurait été édifiée entre le XIIe et le XIVe siècles. Elle est donc attribuée au Moyen Âge central ou au bas Moyen Âge sans plus de certitude. La question de sa datation n'est donc pas tranchée, et les Chartes d'Aspet sont totalement muettes à son sujet. On lui donne également — à tort — la dénomination de « tour sarrasine ». wikipédia

L’église Saint Martin ; L'édifice paroissiale d'Aspet du XIVème siècle, que l'on voit de nos jours a subi de nombreux remaniements, et a presque entièrement été reconstruit au XIXe siècle. Le clocher fortifié du 14ème siècle, est l’ancien donjon de la vieille ville fortifiée du Moyen-Âge, qui dominait et protégeait la porte principale de la ville, la Porte Saint Martin. Il abrite un carillon original de 16 cloches datant du XIXe siècle. Constitué de l'ancien carillon de 12 cloches, réalisé entre 1823 et 1860 pour l'essentiel, et de quatre nouvelles cloches installées en 2002. Il est animé manuellement.

Le chevet de l'église est plat, d'époque gothique, le seul du Comminges. La sacristie du 15ème siècle est voûtée d'ogives avec clés de voûte et culs-de-lampe ornés. Les peintures murales datent du 15ème siècle.

La petite porte qui donne accès à l’escalier de ce clocher, pourrait dater du XIVème siècle. Les collatéraux dédiés respectivement à la Vierge et au Sacré-Cœur date de 1850. Le portail d’entrée de style néogothique, place du Cardinal Sourrieu, ainsi que le porche, la chapelle au-dessus des fonds baptismaux et la voûte de la tribune, datent de 1859.

En 1904-1905 la nef de l’église a été exhaussée et remaniée. La construction d’un nouveau clocher a même été envisagée à cette époque, cependant le projet n’a pas pris forme. Le sanctuaire est élargi, on pose un parquet sur le bitume et au nord est construite la sacristie.

En 1955, un incendie se propage dans l’église détruisant la sacristie et provoquant l’effondrement d’une partie de la voûte du chœur. La charpente et la couverture seront alors remplacées. Tout l’intérieur de l’église a été repeint à ce moment là et une partie du mobilier est déplacée ou supprimée. La toiture de l’église paroissiale a été refaite en 2006.

Description

Cet édifice religieux de plan massé (nef à cinq travées et deux collatéraux à trois travées) est bâti en appareil mixte, composé de pierre, de schiste, de calcaire et de grès, qui met en valeur les ouvertures ainsi que les angles de l’église. Un enduit et par endroit un crépi, recouvraient l’ensemble, en partie dégradé ; il laisse entrevoir, ça et là, l’appareillage. Aujourd’hui la toiture du clocher est au même niveau que celle de la nef, ce qui donne un aspect massif à cette église.

Le clocher se compose d’une tour principale presque carré et d’un second corps qui contient l’escalier. Il abrite un carillon comprenant 16 cloches. A l’intérieur, deux chapelles ont été créées dans le collatéral nord, au pied du clocher. Elles sont voûtées d’ogives et les clefs de voûtes sont rehaussées d’un décor végétal. La nef et les collatéraux ainsi que les chapelles et le chœur sont également voûtés de voûtes d’ogives. Les retombées des voûtes reposent sur des culs-de-lampe et des chapiteaux aux décors végétal, animal ou géométrique. Derrière la chapelle des fonds baptismaux, des escaliers ont été installés pour accéder à une petite chapelle avec un autel, qui était destinée au catéchisme. On peut voir à la base la tribune aménagée dans l’ancien donjon le départ d’arcs, qui témoignent de la présence d’un édifice plus ancien. Une fresque datant des XVe ou XVIe siècles a été découverte après l'incendie de 1955. Celle-ci représente l'Annonciation et se situe au-dessus du maître-autel. Elle est classée aux Monuments Historiques depuis 1970. https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/31-Haute-Garonne/31020-Aspet/136336-EgliseSaint-Martin

Entre 1902 et 1905, l'ancienne église a été transformée, la voûte surélevée mais le manque de moyens financiers n'a pas permis la construction du nouveau clocher, ce qui fait que le carillon se trouve adossé au mur de l'édifice et il ne s'entend pas dans la partie centrale du village mais seulement dans la partie basse de la cité, le pré commun et la vallée du Ger.

Vers 1860, un enfant d'Aspet, André Bouéry, a doté l'instrument d'un répertoire original publié dans le recueil "Cansous deth campanè d'Aspeth" en 1872. La plus grosse cloche épargnée par la révolution française a été refondue en 1870 et pèse une tonne. https://www.carillonsenpaysdoc.fr/fr/carillons/aspet-saint-martin

Chapelle seigneuriale ; Aspet était depuis le milieu du XIème siècle la capitale d’une seigneurie, possédant un château et une chapelle qui a certainement été le premier lieu de culte de cette bourgade. Au XVème siècle, la chapelle seigneuriale a été reconstruite. Elle sert ensuite de sacristie jusqu’à la fin du 19e siècle. Le blason, servant de clés de voûte, permet de la dater. En effet, cette héraldique appartient à la famille des Coarraze, qui dirige la seigneurie d’Aspet de 1423 à 1492. On accède à cette chapelle seigneuriale, par une porte étroite, située derrière le maître-autel dans le chœur de l’église paroissiale. Le linteau, ainsi que les montants de porte en pierre de taille de très belle qualité, sont chanfreinés. A la clé de voûte sont sculptées les armes de Raymond-Arnaud de Coarraze. A la retombée des nervures, quatre culs-de-lampe possèdent un décor figuratif. D’après Victor Allègre, ils représentent les classes sociales : le seigneur, le clerc, le bourgeois et le tondeur de moutons. Ces sculptures, de très belles factures, ont gardé leur polychromie d’origine. Le clerc tient un ouvrage dans ses mains, le tondeur de mouton, une paire de ciseaux, le bourgeois porte une coiffe et le seigneur est doté d’une coiffe et d’une barbe. Cette chapelle est éclairée par une ouverture rectangulaire, sûrement rajoutée, bien plus tard, afin d’agrandir cet espace qui avait subi des transformations.  https://www.mairie-aspet31.fr/fr/decouvrir-la-commune/batiment-et-patrimoine/patrimoine-religieux.html

Monté à la Chapelle

La Chapelle de Miègecoste ; La chapelle de Miègecoste, qui domine la cité d’Aspet, est située à mi-hauteur de la colline, au sommet de laquelle se trouve la tour du Chucaou. On y vénère une Vierge Noire à l’enfant classée Monument Historique, dont la présence est attestée au XVIIème siècle. On y est venu longtemps en pèlerinage de toute la région. A l'intérieur se trouve un bel ensemble de vitraux de Louis Gesta, vitrailliste Toulousain de la fin du XIXe siècle, 2 toiles marouflées réalisées par Rixens, peintre de la fin du XIXe et début XXe siècle, et une fresque dans le chevet de la chapelle réalisée par les frères Lasseran. Il faut remonter au XIVème et XVème siècle pour trouver l’origine de la vierge honorée à Miègecoste. En 1636, la chapelle est en partie détruite par un incendie. On procède pendant un temps aux réparations les plus urgentes et au remplacement de l’ameublement. C’est en 1660 que l’on parle de rebâtir et de décorer la chapelle et on y parvient en partie grâce au legs de l’avocat Jean Bartier. La chapelle se détériora au cours des siècles pour finir en ruines. Elle a été vendue à la Révolution et il n’est conservé de l’édifice antérieur que l’encadrement de la porte d’entrée et les fondations des murs. Puis au début du XIXème siècle, en 1810, on décide de reconstruire cet édifice sur l’emplacement de l’ancien et dans les mêmes proportions. C’est en 1856 qu’une statue monumentale est érigée sur le fronton de la chapelle. Cet édifice commence à se détériorer et le Cardinal Sourrieu décide de prendre en charge la reconstruction de la chapelle entre 1897 et 1899. Elle est agrandie à l’ouest de toute la largeur de la sacristie, qui s’ouvre sur le chemin que la chapelle enjambe et recouvre. En 1945, la foudre tombe et détruit la statue de la vierge placée sur le fronton en 1856. Une souscription est alors engagée afin de remplacer cette sculpture. La nouvelle statue en ciment coulé est réalisée par le sculpteur Jean Druilhe. La pose est inaugurée le 4 mai 1947. D’importants travaux d’entretien ont eu lieu en 1966-69 et en 1979.

Description ; La façade en pierre de taille est construite sur une assise de granit. Cette façade, dont le soubassement comporte trois niches, est percée de neuf ouvertures, qui par rangées superposées, répondent aux trois étages de l’édifice : sacristie, nef et chœur. Les tourelles en encorbellement, qui flanquent la façade au nord et au sud, logent deux escaliers de pierre en colimaçon. Ils conduisent de la sacristie à la nef et de nef à la tribune. A l’extérieur, en retrait de la façade, se dresse le fronton triangulaire, avec une triple ouverture pour abriter les cloches. Une statue de la Vierge, installée au-dessus, domine l’ensemble. Le chœur semi-circulaire, dont le cul-de-four est décoré d’une fresque, est surélevé par rapport à la nef ; on y accède par neuf marches. Cet effet est dû au surplomb donné par la colline. La nef rectangulaire et à vaisseau unique est couverte d’un lambris. De part et d’autre du chœur sont installées deux toiles marouflées réalisées par Rixens, c'est-à-dire que ces toiles peintes sont collées directement sur le mur à l’aide d’un enduit nommé maroufle. La première, à droite, représente le prophète Elie, sous les traits du Cardinal Sourrieu. L’autre, à gauche, sous les traits du chanoine Ribet, elle symbolise Saint Jean-Baptiste avec sa peau de bête. Ces toiles ont été peintes aux environs de 1900 et sont attribuées à un artiste local, Jean-André Rixens (1846-1925), à la demande du Cardinal Sourrieu. https://www.mairie-aspet31.fr/fr/decouvrir-la-commune/batiment-et-patrimoine/patrimoine-religieux.html

Petite promenade dans les rues d'Aspet

 


 

 

 

 

[Augustus Saint-Gaudens, né à Dublin le 1er mars 1848 et mort à Cornish (New Hampshire) le 3 août 1907, est un sculpteur et médailleur américain d'origine franco-irlandaise. D’origine française par son père, Bernard Paul Ernest Saint-Gaudens, qui était cordonnier à Aspet tandis que sa mère, Mary McGuiness, était irlandaise, il arrive, à l’âge de 6 mois avec ses parents à New York où il grandit. Il devient apprenti chez un graveur de camées en prenant des cours d’art à la Cooper Union et la National Academy of Design. Il se souviendra de son origine française en nommant sa maison du New Hampshire Aspet. En 1867, son apprentissage terminé, il se rend à Paris où il étudie dans l’atelier de François Jouffroy aux Beaux-arts de Paris. En 1870, il quitte Paris pour Rome, pour étudier l’art et l’architecture. Là, il travaille sur ses premières commandes et rencontre une étudiante sourde américaine de l’art, Augusta Fisher Homer, qu’il épouse le 1er juin 1877. En 1876, il remporte une commande pour le bronze du Memorial David Farragut et loue un studio au no 49 rue Notre-Dame-des-Champs à Paris. Le monument est inauguré au Madison Square Park de New York le 25 mai 1881. En 1892-1894, il crée Diana en girouette pour le deuxième bâtiment du Madison Square Garden. La statue sommitale de la tour de 91 m de haut, Diana, était le point le plus élevé de la ville. C’est également la première statue dans cette partie de Manhattan à être éclairée à l’électricité la nuit. La statue et sa tour ont constitué un point de repère jusqu’en 1925 lorsque le bâtiment a été démoli. Il réalise de nombreux monuments glorifiant les héros de la guerre de Sécession, comme le Monument à Robert Gould Shaw de Boston, ceux du général Logan et du président Abraham Lincoln à Chicago, et enfin celui du général Sherman de Central Park à New York. Il dessine aussi la pièce d'or de 20 dollars en 1905-1907 dite Saint-Gaudens Double Eagle. Wikipédia]

 
 
 
 
Vous trouverez toute mon Périple en cliquant sur le lien ; 
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html

 

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