Aujourd'hui nous partons en limite de la Seine et
Marne et de l'Essonne et du Val de Marne de Servon à la Foret de Notre Dame
Dans mon cycle des promenades situées dans le nord de
la Seine et Marne je vais vous proposer, soit de petits rando, soit des rando,
dans les forets périurbaines, appelées la Ceinture Verte. Foret de Bréviande,
poumon vert du nord de Melun, du Mée, et de l’extrémité ‘’Est’’ de la ville
nouvelle de Melun Sénart. Du Rougeau, de Sénart, poumon vert de Melun Sénart.
De Notre Dame, poumon vert de la banlieue parisienne. J’ai poussé le plus loin
possible vers l’urbanisation sans y entrer. Je vais vous proposer également des
promenades quelques peu surprenante en bordure de l’Yerres. Lorsqu’elle entre
dans sa partie urbaine. Un écran de verdure, cachant un monde minérale en
béton. Surprenant. Je ne pensais pas réaliser des promenades dans ses forets
lointaines que longtemps, par mépris j’ai appelé des bois en les comparants à
Fontainebleau. La pandémie du Covid 19 et l’ interdiction de sortir, plus d’une
heure et à 1 km autour de chez soit, m’a fait réviser mon jugement. L’ouverture
des horaires et des distances à 20 km et à 3 h 00, m’a fait rechercher des
‘’Bois’’ inconnu pour moi et inscrit dans le cercle autorisé. Ce fut les
petites rando de Bréviande, et du Rougeau. Il me restait à pousser un peut plus
loin mes découvertes avec les forets Périurbaines de Grosbois, Notre Dame et
Sénart. Pour cela il fallait attendre le
déconfinement total. Pour l’instant j’ai un peu oublié mes parcours dans le
Nord du département, il me reste quatre ou cinq promenades à réaliser autour de
Crécy la Chapelle et Mouroux. La pandémie fait que je ne prends plus le train
pour me rendre à mes points de départ, et c’est un peut loin en voiture.
Avant de partir Présentation de ce bois… Pardon La
Foret Notre Dame
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Carte OpenStreet Trace GPS & Topo sans commentaires Trace Randogps
Le code mobile de cette randonnée est b345794
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Carte VisioRando
Cliquez sur le rectangle à coté du numéro
La foret Notre
Dame ; Ancienne propriété ecclésiastique et nobiliaire, de 2.056 ha. Le
Bois Notre-Dame a été
acquis par l'Etat en 1975 pour le préserver de
l'urbanisation. La forêt domaniale de Notre-Dame est aujourd'hui la principale
forêt de "l'Arc boisé" qui comprend aussi la forêt domaniale de
Lagrange et la forêt régionale de Gros-Bois. Située dans un environnement très
urbanisé, à cheval entre la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne, cette forêt est
le plus vaste espace naturel accessible au public du Val-de-Marne. Le schéma
directeur de la région Île-de-France
(SDRIF. de 1994) a édicté une interdiction de construire à moins de 50 mètres
des lisières du massif. Elle est classée en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et
floristique (ZNIEFF) de type 2 et portée
à l'Inventaire
national du patrimoine naturel.
Composée
principalement de chênes sessiles et de châtaigniers, elle abrite de nombreuses
mares et un vaste espace ouvert formé de landes à bruyère, à molinie ou à
fougère, parsemé de chênes pédonculés, bouleaux et trembles.
Dans ce contexte périurbain,
l'accueil du public et la prise en compte des paysages et des richesses
écologiques sont les objectifs prioritaires de la gestion. L'ONF mène ces
actions en concertation avec les acteurs locaux dans le cadre de la charte
forestière de "l'Arc boisé". Les peuplements sont aujourd'hui
vieillissants. Des coupes sont nécessaires pour les renouveler et les maintenir
en bonne santé, tout en assurant la sécurité du public. Dans la zone des
landes, très riches en biodiversité, les forestiers accordent la priorité au
maintien des espaces ouverts et de la mosaïque de milieux. Au nord-ouest de la
forêt, le carrefour des Huit Routes, aussi appelé Etoile royale, témoigne des
aménagements réalisés pour les chasses à courre royales. http://www1.onf.fr/enforet/notre-dame/explorer/decouverte/20130828-133101-774969/@@index.html
Pour cette Promenade j’ai choisi comme point de Départ le village de
Servon. Situé en bordure de la D19, proche de la Francilienne et de la sortie de
Brie Comte Robert. Elle offre des parkings dans sa zone commerciale.
Pour se rendre à Servon ; Suivre la N°19 Au feu tricolore Servon
centre. Utiliser le parking du centre commercial sur la gauche.
La Francilienne N°104 :
De Melun ; Sortie 21 direction Créteil, Brie Comte Robert, Servon,
Boissy saint Léger. Au rond Point à droite N 19 Créteil, Sénart, Boissy, Servon,
passer sous le pont et prendre la seconde sortie (sans informations) mais se
dirigeant vers Créteil. Au feu tricolore prendre à droite et utiliser le
parking du centre commercial sur la gauche.
De Paris ; Sortie 21 direction Créteil, Brie Comte Robert, Boissy
saint Léger. Sur la Bretelle restez à gauche N 19 Créteil, Brie centre, Boissy
saint Léger. Sur la voie d’accès rester à droite N°19 Créteil, Servon, Boissy
Saint Léger. Au feu tricolore prendre à droite et utiliser le parking du centre
commercial sur la gauche.
Servon : Le
centre historique, noyau initial de la commune, s’est constitué autour de
l’église : maisons paysannes
et petites maisons de maître, ainsi que trois
grandes propriétés et leur parc : la Dame Blanche, le château de Servon et
le château de Villemenon. Des lotissements ont
progressivement été réalisés depuis une cinquantaine d’années :
quartiers de la Porte Rouge (près de l’ancienne gare SNCF), du Pied de Coq, de
la Jarrie et de la Croix Blanche (de chaque côté de la route menant à Forcilles
et Férolles-Attily), la ZAC de la Butte aux Bergers (qui compte 245 pavillons).
Et plus récemment un lotissement des Marronniers et un autre à la place de
l'Ancienne-École. elon Albert Dauzat,
dérivé de silvus : nom qui évoque les bois. Autre hypothèse :
mentionné « Un fief dit la Motte de Servon » en 1483, du latin
superior, comparatif de superus, soit « plus au-dessus, plus
haut, plus élevé », d’où le gallo-roman °SUPERIORE > a.f. sevror,
sevreux, et par métathèse servor, serveux. Cette hypothèse
pose problème avec les formes anciennes, mais correspond à la situation de
Servon sur une éminence, elle s'appuie sur le celte ser (rivière), qui
donnerait au nom du village une origine topographique, signifiant « la
colline près de la rivière » ou « la source sur le coteau. Des
fouilles archéologiques en 1992 dévoilent les traces d'une villa gallo-romaine. L'église, avec un sanctuaire, est du XIIIe siècle. La commune a été longtemps
desservie par la ligne
de Vincennes, qui reliait la gare de la Bastille à la gare de
Verneuil-l'Étang et comprenait la gare de Santeny -
Servon. Le service destiné aux voyageurs
s'est arrêté en 1953 et celui des marchandises en 1970. La ligne de Vincennes a
été reprise jusqu'à Boissy-Saint-Léger par le RER A, et la gare de Servon est tombée à l'abandon. Elle fut
détruite dans les années 2010. Ce que nous ne verrons pas les murs étant trop
haut.
Le château de
Servon : l'ancien château aurait hébergé Anne Boleyn,
proche du seigneur de la région. Son parc aurait été en particulier aménagé au XVIIIe siècle ou XIXe siècle. Le château de Villemenon :
Le domaine du château de Villemenon est traversé par le Réveillon qui coule en provenance de Lésigny. Situé à l’extérieur du village, sur la route en
direction de Lésigny, le domaine de Villemenon est un fief rival de Servon
existant depuis
le 12ème siècle, qui changera de nombreuses fois de
propriétaires. François de Verthamon, conseiller au Parlement de Paris, a
acheté Villemenon (château, terres, titres et droits seigneuriaux) en 1645 à
Suzanne Parent. Louis XIII était venu déjeuner au château de Villemenon. Le château actuel ; Le château actuel a été
construit dans le style Renaissance vers 1840. Depuis les années 60, Hélène
Martini, impératrice des nuits parisiennes, ayant possédé jusqu’à dix-sept cabarets
et théâtres à Paris, dont Les Folies Bergère et Mogador, avait discrètement
choisi comme havre de paix le château de Villemenon. Suite au décès d’Hélène
Martini le 05 août 2017, le portail et la cheminée Renaissance du château de
Villemenon, se sont retrouvés aux enchères à Drouot, provoquant un certain émoi
pour les défenseur du patrimoine local. La conservatrice de la Direction
Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) avait décliné sa compétence pour
protéger ces éléments patrimoniaux, ceux-ci n’étant pas protégés au titre des
Monuments historiques de Seine-et-Marne. Une impressionnante collection de 6
000 costumes de scènes et accessoires créées par et pour les Folies Bergère
était stocké, jusqu’en 2012, dans une dépendance du château de Villemenon,
avant d’avoir été dispersée lors de ventes aux enchères. 
Polémiques
autour de la destruction de la ferme Bombon ; Située dans le vieux bourg de Servon, la Ferme Bombon et sa maison de
maître s’étendait sur près de 9 000 m2, sur un site datant de 1406. La
propriétaire était décédée en octobre 2012, et sa ferme vendue à l’AFTRP
(devenu Grand Paris Aménagement), qui là céda au promoteur immobilier Nexity.
La Ferme se situait dans le périmètre de protection de l’église Saint-Colombe
classée monument historique. En 2013, une association de riverains et
d’habitants de Servon s’est constituée, pour contester en justice un projet
immobilier sur la Ferme Bombon. La municipalité et le promoteur Nexity
souhaitait y implanter 90 logements. Jugé trop dense, le projet avait été
réduit à 69 logements, et le nombre de places de parking revu à la hausse (140
places). Wikipédia] Vous trouverez également sur le site https://histoireservon.fr/ un peut plus de détails sur l’histoire de ce village, emprisonné entre
la N 19, la Francilienne et les centres industrielles et commerciaux. Un fort dilemme pour un maire, conserver son aspect campagnard au porte
de l’urbanisation et se développer sans y perdre son âme. Je dois avouer que je
suis souvent passé en voiture à Servon sur la N° 19 et je préfère y voir ce que
je vois aujourd’hui plutôt que ce que j’y voyais hier. Les restes
d’infrastructures en béton à l’abandon, ou des friches comportant des déchets
sauvages, ce n’était pas très jolie. Bien sur j’aurais préférer un peu plus de
nature, ou des roseraies (on est dans le pays de la rose, mais derrière il y a
la ligne TGV. Au moins les bâtiments stop le bruit des trains. On ne peut pas
tout avoir.
Janvier 2021
KM Temps
Arret V/d V/g
Dénivelé
22 3h50 0h30
5,6 4,8 114+
Sortons du parking et dirigeons nous par l’Avenue Guerin qui
deviendra rue de la République vers le centre du
village. Nous trouvons le GRP
de la Ceinture verte de l’Ile de France. Face à nous l’église [Située sur un étroit éperon de terre soutenu par un mur,
au-dessus d’une source, probable lieu de culte druidique, l’église est dédiée à
Ste Colombe de Sens et à Saint Louis. Elle surplombe le lavoir. Le chœur en
pierre de style gothique date du début du 13 e siècle, embellissant un bâtiment
antérieur, comme l’indique une pierre dédicatoire tardive portant la date de
1394, jour de la St Louis, de fait second patron de l’Eglise. Sur le mur de
" chevet" trois fenêtres basses murées sont cachées par une
sacristie sur poteaux de bois ajoutée au 17e S ; au dessus, cinq
fenêtres accolées puis une rosace (inspirée de la cathédrale de Laon et
du croisillon ouest de Chartres) qui ne se voit plus de l’intérieur depuis
l’abaissement du toit et la disparition des voûtes
; un « triforium » a
été dégagé et restauré à l’intérieur en 1984. Le clocher avait été prévu pour
quatre cloches. Elle conserve la plus petite mesurant 1,12 m de diamètre de 900
Kg, s’appelant Colombe, datant de 1635. Autrefois, le son des cloches rythmait
la vie, annonçant autant les événements joyeux que les mauvaises nouvelles. Au
Moyen-Age, l’orientation des Eglises étant très précise, elle devait indiquer
exactement l’Est, « partie du ciel où le soleil se lève à l’époque des
équinoxes ». Or l’église de Servon est orientée Nord-Est. C’est peut être
la réutilisation d’un site déjà existant. L’église fut inscrite à l’inventaire
supplémentaire des Monuments Historiques en 1939.
Le culte de Sainte Colombe, martyrisée à Sens, était très
populaire dès le VIe siècle. On venait donc à Servon pour y invoquer Sainte
Colombe et sa source favorisant le mariage. Servon, proche de Brie-Comte-Robert
fut très éprouvé par la guerre de cent ans ainsi que par la Fronde. Référence :
« Histoire de Servon » de Mme Lantz-Grenier. https://www.servon.fr/histoire-de-servon/leglise-sainte-colombe/ & https://histoireservon.fr/2000-ans-d-histoire/index.html]. (Une question
sans réponse pourquoi se nomme t’elle sur Google Map Saint d’Auxerre ?) Sur la
gauche le Château de Servon [Proche de l’église et autrefois reliée à elle par un
corps de bâtiment le château actuel fut modifié et réduit vers 1810. Il
conserve un pigeonnier rond du 16 e S. Le premier seigneur connu, Paganus, est
cité en archives vers 1142, comme un premier curé vers 1269, desservant
une église et une paroisse déjà existantes. Au 16 e siècle la jeune Anne
Boleyn, future seconde épouse du roi d’Angleterre Henri VIII aurait vécu à
Servon
chez sa tante Marguerite de Hébert, femme du seigneur Jacques du Moulin.
En 1588 le seigneur Claude Mallier constitua la première rente pour financer
une école, l’une des plus anciennes de toute la région. Sous Louis XIV, le
seigneur Henry de Lyonne fut fait comte et chevalier de l’ordre de Saint Louis
; la famille posséda le château pendant deux siècles. https://histoireservon.fr/2000-ans-d-histoire/index.html].
Descendons le long de l’église au chevet de celle-ci, une ancienne mare pavée
devant certainement servir à abreuver les animaux de la ferme, lorsqu’ils
remontaient des prés. Cette ferme se trouvant, si j’ai bien lu l’histoire du
village au centre de ce dernier. Nous trouvons entre deux murs après l’ancienne
mare la ruelle aux chiens que nous prenons (balisage GRP). Nous débouchons dans
une rue un peut plus
large portant le même nom que notre sentier intra muros, que
nous prenons à gauche, puis à droite la rue de la Dehors et enfin à gauche la
ruelle Baron. Nous sortons du village et entrons dans une prairie parsemé
d’étangs ‘’ les étangs de la prairie de Servon’’ sur la droite, la rivière le
Réveillon serpente dans un profond lit. [Le Réveillon est un affluent de l'Yerres, d'une longueur de 21,6 km. Il prend sa source dans
la forêt d'Armainvilliers à Gretz-Armainvilliers et se termine dans la commune d'Yerres dans l'Essonne. Son débit moyen est de 0,304 m3/s. Son
principal affluent est le Ru de la Ménagerie. Le Réveillon prend sa source en forêt, puis traverse
une plaine agricole entre Gretz-Armainvilliers et Marolles-en-Brie ; il traverse ensuite une vallée verdoyante à Villecresnes
et se
termine dans une forêt limitrophe entre Yerres et Brunoy pour se
jeter dans l'Yerres au niveau de l'ancienne abbaye de Yerres. Dans la
commune de Villecresnes, un étang fut construit, en 1989, pour la régulation de
la rivière pendant les inondations. Wikipédia.] Le chemin fait fourche,
nous prenons à droite afin de longer la rive du coté droit. Nous sommes sur le
GRP de la
Ceinture verte d’Ile de France. Longeons les deux grands étangs, et
traversons le barrage en terre avant le dernier (Si
vous poursuivez tout droit ce n’est pas grave on retrouve le GRP à l’extrémité
de la pièce d’eau.) En extrémité le chemin fait fourche. Tout droit il
passe une barrière et se retrouve sur la route, sur la gauche le GRP passe un
portillon et débouche sur la même route au niveau d’un petit parking. Nous
remontons à gauche la rue de la Dehors, nous sommes à la limite des
départements de la Seine et Marne et du Val de Marne. Prenons le premier chemin
sur la droite, longeons la prairie aux chevaux. Sur la
droite, un charmant
tableau. Perché au sommet de la petite colline l’église de Senteny. A
l’approche des pavillons et de la rue bitumée, nous prenons à droite vers
l’étang du ‘’Do’’ le chemin, entre les maisons et la prairie. Après l’étang
situé à l’ombre des arbres, ou nous apercevons le pigeonnier de l’ancienne
ferme de Lyons, longeons le petit étang, traversons le parc, nous débouchons avenue
du Générale Leclerc. Sur la droite nous avons de nouveau un charmant
tableau ; le vieux pont sur le Réveillon au pied du village de Santeny et
en arrière plan le pigeonnier du XVII e. [Pittoresque et estimable, avec ses trois arches
irrégulières, ce pont
est l'un des rares de la région à avoir conservé intactes
ses piles en forme de bec, dont l'intérêt était de diminuer la force de
pression des éventuels obstacles dérivant sur la rivière. L'édification du
colombier à pied a suivi de peu le changement de nom du fief dans la première
moitié du XVIIe siècle. On peut toujours s'interroger sur l'origine du nom des
Lyons « qu'on écrit parfois Lions. Certains ont invoqué la présence de deux lions
sculptés au portail de l'ancien château, mais c'est sans doute là prendre
l'effet pour la cause, à moins qu'il ne s'agisse de la contraction littérale
des mots li ons ou li oms » les hommes, dans la langue d'alors, ceux qui,
vivants ou mourants, devaient paraître devant le seigneur du lieu pour
représenter la propriété. https://www.flickr.com/photos/73553452@N00/23300189911]
Entrons dans Santeny [situé aux portes de la Brie, Santeny s’étend sur 991 ha
et demeure l’une des dernières communes rurales du département du Val
de Marne.
Le site se caractérise par une vallée verdoyante creusée par le Ru du Réveillon
et un urbanisme maîtrisé constitué essentiellement de maisons individuelles. Le
village s’est implanté sur la rive droite du Réveillon et sur les coteaux nord
et sud de chaque côté de la rivière. Au sud, une vaste plaine céréalière
annonce la Brie. Les espaces boisés recouvrent 500 ha du territoire communal.
L’agriculture en occupe le quart. Les nombreux espaces verts, parcs privés
magnifiquement plantés, berges du Réveillon aménagées et sites protégés de la
vallée, contribuent à donner à la commune un cadre de vie verdoyant et paisible.
https://www.mairie-santeny.fr/notre-ville/presentation.
En 1138, un texte
mentionne pour la première fois
le bourg. Un groupe de chevaliers-brigands qui sévissaient dans la région a
restitué à l’évêque de Paris les différentes paroisses sous leur influence dont
Santeny. En 1290, l'ordre du Temple
(Templiers) acquiert la seigneurie de Santeny
qui appartenait alors au seigneur de Villemenon. Ils étendent ainsi leur pouvoir sur toute la vallée de
l'Yerre et la forêt de Sénart. De cette seigneurie dépendait également les fiefs de Cossigny et
d'Ormoy (Tigery). L'ordre
disparaît au début du XIVe siècle et
ses biens sont dévolus aux Hospitaliers de l'ordre de
Saint-Jean de Jérusalem. La guerre de Cent Ans n'épargne pas Santeny. Les Anglais occupent le village
entre 1419 et 1439. Le village possède de nombreux fiefs dont celui de Montanglos dont le portail est toujours
visible. En 1734, Germain-Louis Chauvelin rachète le
château de la Commanderie
aux Hospitaliers et constitue le marquisat de
Grosbois. Le village connait une ère de prospérité durant tout le XIXe siècle. Les terres briardes sont
riches et fertiles. À partir de 1875, la population diminue peu à peu en raison
de la disparition des vignes, et malgré la reconversion dans la culture de la
rose. Wikipédia.] Remontons l’avenue du Générale Leclerc (GRP et
balisage jaune), entrons en ville. Passons devant le porche de l’ancienne ferme
transformée en appartements. Remontons à gauche (toujours GRP) vers l’église
par la Grande Rue. Nous arrivons sur la toute petite place du village et
prenons à droite la rue de l’église.
[Les fondements de Saint Germain d’Auxerre datent sans
doute du XIIIe. Complètement reconstruite en 1880, l'ancienne église
remonte sans aucun doute au XIIIe siècle.
Une vierge à l'enfant datant du XIVe siècle
est encore visible à l'intérieur. Vitrail " Vie de Saint Nicolas", XIIIe siècle, église Saint-Germain. Panneau
d’information.] Prenons sur la droite la rue du Rocher. Quittons le GRP
prenant sur la droite la rue du clos et poursuivons notre rue, nous faisant
passer devant le château de Santeny Nous
retrouvons le GRP avant le virage de la rue et poursuivons en prenant sur la
gauche la voie aux vaches (GRP et Balisage & jaune). Passons les barrières.
Aux feu tricolores coupons la D 261 (avenue du Rollet), poursuivons en face
vers les quatre saules (le balisage jaune tourne sur la gauche. Nous
poursuivons le GRP). Nous longeons les écoles, passons une nouvelle barrière et
après les champs nous entrons dans la foret de Notre Dame par la route neuve de
Santeny (Voir le topo sur cette foret en début de page).
A l’entrée de la foret, le chemin fait fourche (Parcelles 70-71-72). Nous
quittons le GRP prenant à gauche l’allée de Villemon, et prenons sur la droite
la route Neuve de Santeny. Laissons un sentier sur la droite et prenons sur la
droite la route sylvie formant Té avec la notre (parcelles 60-74-73). Elle est
renforcée et bordée de fossés. Nous longeons une
boulaies, c’est la première
fois que j’en vois autant. Elle est parsemée de vieux chênes [Les bouleaux poussent en général sur les terres pauvres
et souvent siliceuses, jusqu'à 2 000 m d'altitude, ainsi que dans les
régions arctiques. Les bouleaux sont des plantes pionnières qui constituent souvent la première formation arborée
lors de la reconquête ou de la colonisation de landes par la forêt. Ils
apprécient les sols plutôt acides et humides. Les bouleaux forment des futaies
appelées boulaies ou boulinières ou
encore des bétulaies. Il existe quatre espèces de bouleaux en Europe, dont deux
arbres largement répandus : Betula pendula,
le bouleau verruqueux, et Betula pubescens,
le bouleau pubescent, En climat tempéré, les bouleaux vivent moins longtemps
(30-40 ans), mais plus au nord (Suède, Finlande, Russie, etc.) ils
peuvent vivre jusqu’à 100 ans et plus. Cet arbre caduc de la famille des betulaceae
fleurit d'avril à mai. Le bouleau est très connu pour son écorce blanche, lisse
et brillante, ses petites feuilles colorées de teintes vert clair au printemps
et jaune à l’automne. Sa couleur blanche est due à la bétuline
, son principal constituant. Le port du branchage est
souvent dressé et relativement aéré, filtrant la lumière en été sans la
bloquer. Le bouleau est donc considéré comme un bel arbre d'ornement et ses
caractéristiques lui permettent de s'adapter à tous les types de jardin. Ses
inflorescences sont des chatons allongés de 10 cm de longueur, dressés puis
pendants pour les mâles et de 3 cm dressés pour les femelles. Ses fruits
sont des samares groupées
en chatons. Cet arbre à l'écorce blanche écaillée peut atteindre 20 à 30 m
de hauteur et jusqu'à 60 cm de diamètre à la base. Les racines des
bouleaux sont peu profondes. On attribue à sa sève, ainsi qu'à son écorce, de
nombreuses propriétés médicinales et autres. Wikipédia].
Puisque nous
parlons arbres, vous remarquerez tout au long de la promenade de magnifiques
chênes. Coupons une route, parcelle 83. Laissons une allée sur la droite parcelle
78. Prenons le chemin sur la gauche entre la parcelle 83-82, nous traversons la
boulaie, ou les vieux chênes noirs ressortent sur le gris du ciel et le blanc
des bouleaux. Coupons la route de Monsieur, nous arrivons dans une clairière
sous les lignes à haute tension (parcelle 84). Cet espace est planté de poteaux
à toits jaune. Pour une fois il y a eu concertation
intelligente sous la ligne à haute tension, on y a fait passer les
canalisations d’hydrocarbures et de gaz.
Passons sous la ligne à haute tension, et faisons un esse gauche-droite
pour prendre l’allée
Madame parcelle 84 (Je vous mets
le nom des routes sur le topo, c’est uniquement pour vous y retrouver sur une
carte papier, sur le terrain, les noms des routes et chemins ne figure pas à
l’entré des chemins. Elle ne figure que sur des poteaux en fonte au milieu des
carrefours en étoile.) Prenons le premier chemin sur la droite, au
carrefour suivant nous rencontrons le GR 14. Nous débouchons sur une route
formant Té (Route du vieux Pavé de Paris) que nous prenons à droite comme le GR
et balisage jaune. Laissons un petit sentier sur la droite, et prenons à gauche
le chemin Noir, Parcelles 129 -98. Coupons au carrefour noir, la route de
Monthéty et nous arrivons au grand carrefour en étoile dauphine, nous prenons à
droite le chemin du Vieux Colombier, (2ème chemin sur la droite. Parcelles
125-127). Le chemin est très boueux, nous arrivons devant la propriété du
château de la maison blanche (parcelle 137) [Le
Domaine de Maison Blanche a été acquis et érigé par le Baron
Hottinguer dans
les années 1870. Le Château est de style « anglo-normand ». Aujourd’hui, la
propriété comprend toujours le territoire de chasse clos aménagé à l’époque. On
y chasse encore sanglier, chevreuil, gibier à plume… Le parc de 30 hectares
saura vous séduire grâce à ses espaces verts, son accès direct à la forêt, et
ces pâtures où se promènent chevaux et poneys. Récemment rénové tout en
préservant l’authenticité et la beauté du lieu, le Château vous offre désormais
la possibilité d’organiser vos évènements privées ou professionnels dans un
cadre magnifique. http://chateau-maison-blanche.fr/presentation/
]. Je ne m’approche pas le terrain est impraticable de la boue jusqu’au
cheville. De toute façon je suis coté parc boisé, je ne verrais pas le château.
Nous prenons sur la gauche l’allée entre la parcelle 125 et 126 nous suivons
toujours le GR 14 (Le GR 14 part de Paris et ce
termine à Corbion en Belgique. J’en ai suivi une partie lors de mon périple
dans l’Est de la France autour de Sedan). Le chemin fait fourche, laissons
la route sur la gauche poursuivons le GR, et au carrefour (parcelles 123-124)
(le carrefour ne correspond pas tout à fait à ce que l’on trouve sur la carte.
Nous abandonnons le GR 14 pour prendre sur la gauche le sentier découverte, matérialisé
par une belle route et des poteaux d’informations. Nous arrivons au carrefour
en étoile ou nous coupons le chemin Noir (parcelles 112-124-108-11), nous
poursuivons le sentier découverte légèrement à droite. Le chemin fait fourche
laissons le chemin de droite, un peut plus loin à la patte d’oie inversée
poursuivons sur la droite. Nous arrivons au carrefour des huit routes
(Parcelles 48-113-111-109-110-57-51-49). Nous poursuivons tout droit par
l’Allée Dauphine. Et j’ai un soucie. Plus de piles dans
mon GPS et mes piles de rechange ne sont pas neuves, elles n’ont pas tenue
longtemps. D’habitude je fais beaucoup plus attention que cela, j’avais chargé
mes piles au maxi, mais elles sont vielles et ne tiennent plus la charge. Bien
entendu je n’ai pas chargé ma trace sur mon téléphone avec l’appli
Randogps. Le
reste de la promenade est réalisé uniquement en essayant de me souvenir de la
trace. Autosatisfaction, je ne suis pas trop mécontent de cette fin de
parcours, j’ai simplement loupé au niveau du domaine de Santeny et la bute de
Choigny un chemin me permettant d’éviter un bon bout de bitume, mais sur la
carte map street du téléphone je n’avais ou je n’ai pas vue le chemin
traversant les champs. Poursuivons l’allée Dauphine, sur la carte il est
indiqué ‘’Chêne Notre Dame’’dans la parcelle 51, il me semble que ce chêne
remarquable est tombé. [Les deux « forêts » sont
liées par leurs chênes, d'une qualité exceptionnelle. Au Moyen Age, comme la
majorité des espaces forestiers d'Ile-de-France, ce qui n'était pas encore
désigné comme la Forêt de Notre-Dame appartenait à l'évêché de Paris. Parmi les
plus proches et les plus denses de la capitale, ses
chênes ont ainsi servi à la
construction de la charpente de la cathédrale. Des pontons étaient utilisés sur
la Marne pour acheminer les pièces de bois. Les deux « forêts » sont liées par
leurs chênes, d'une qualité exceptionnelle. Au Moyen Age, comme la majorité des
espaces forestiers d'Ile-de-France, ce qui n'était pas encore désigné comme la
Forêt de Notre-Dame appartenait à l'évêché de Paris. Parmi les plus proches et
les plus denses de la capitale, ses chênes ont ainsi servi à la construction de
la charpente de la cathédrale. Des pontons étaient utilisés sur la Marne pour
acheminer les pièces de bois. Extraie du Parisien Par Bartolomé Simon Le 8
mai 2019 à 12h55]. Nous coupons le chemin de Saint Nicolas (parcelle
39-40-46-50) et prenons un
peu plus loin parcelles 34-39 l’allée Marthe c’est
un chemin balisé par de petites salamandre appelé le sentier des mares, (sur un
arbre nous trouvons une croix jaune.) Nous coupons l’allée madame, (parcelles
32-34-38-37) au carrefour suivant, nous prenons à gauche un petit sentier bordé
d’un fossé traversant la parcelle 37. Il débouche sur un chemin formant une
patte d’oie inversé que nous prenons à gauche, (balisage jaune) nous sommes sur
le chemin de la Gueule Noire, nous coupons de nouveau le
chemin de saint
Nicolas, poursuivons tout droit (parcelles 52-54). Nous arrivons à la route
Royale et faisons un esse gauche-droite poursuivons par un sentier entre les
parcelles 55-56. Nous débouchons chemin des Bœufs que je prends à gauche
(parcelle 59). (J’aurais eu une carte IGN je serais
allé jusqu’au chemin balisé) Je me dirige vers le carrefour en étoile du
parc aux Boeufs, (Parcelles 58-104-103-94-62-59), poursuivons tout droit le
chemin des bœufs, (parcelles 94-103). Nous coupons le GRP de la ceinture verte et
balisage jaune. Poussons jusqu’au carrefour en étoile de la petite Patte-d’Oie (Parcelles
100-97-96-102). Nous prenons à droite (parcelle 96) le sentier (chemin) de
Monthéty, nous retrouvons le GR. au carrefour suivant ou nous trouvons le
chemin du Vieux Pavé de Paris (parcelle 88-89-87), prenons sur la gauche, la
route neuve de Santeny, entre la parcelle 87-88. Nous coupons à nouveau notre
clairière sous les lignes à haute tension. Laissons la route Sylvie que nous
avons pris tout à l’heure, mais prenons le
chemin suivant (parcelles 72-73) (à
la pancarte route de Santeny) sur la gauche. Le départ est mal marqué au sol,
nous faisons un esse gauche - droite pour contourner un point très humide avant
de trouver le chemin bien tracé au sol. Nous longeons les dernières maisons de
la zone pavillonnaire de Santeny, coupons un chemin qui sur la droite conduit
aux maisons. Poursuivons tout droit. Nous débouchons sur un chemin formant Té (parcelle
77) que nous prenons à droite, coupons le chemin de Grattepeau.
J’aurais pu prendre le chemin de Grattepeau sur la droite, comme
Open Street me l’indique, mon idée étant de rejoindre Servons en directe, je
tente le sentier face à moi qui ne se trouve pas sur cette carte. Je
débouche dans le domaine de santeny, rue François Couperin, que je prends à
droite. (Avec la carte IGN, je serais partie à gauche,
mais je ne suis pas sur que le petit sentier en bout de la rue existe toujours,
il n’est pas tracé sur les autres cartes.) Traversons la zone
pavillonnaire. ‘’Une tranchée verte coupe les pavillons par l’allée de
Villemenon. (Des traces de VTT me tentent bien, il
débouche bien quelque part puisqu’il est emprunté par des cyclistes. Sur ma
carte Open Street, il se termine en bout du domaine de Santeny. Je crains qu’il
ne retourne en foret ou qu’il débouche sur la D 51. Sur les autres cartes en
bout du domaine de Santeny il bifurque sur la droite et rejoint la route de
Servons sans traverser le domaine pavillonnaire. Ile est la continuité du
chemin de Grattepeau) Poursuivons le bitume, la rue devient rue du
rocher, un peut plus loin rue Couperin. Nous sortons du domaine et arrivons sur
un rond point, nous prenons à gauche la D 261 en direction de Lésigny et
Servon. Descendons la vallée. Nous sortons de Santeny arrivons devant un
nouveau rond point nous prenons la seconde sortie, direction Lésigny et Servon.
La plaine sur la droite, les murs et le pavillon du gardien du château de
Choigny sur la gauche
[Château construit entre 1785
(plan d'intendance) et 1810 (cadastre). A l'emplacement du bâtiment ouest
détruit après 1810 construction d'une orangerie, qui abrite aujourd'hui un
haras, et de communs en meulière et pan de bois; entre 1923 et 1929 il appartient
au grand duc Nicolas de Russie qui fait construire dans le parc une petite
chapelle orthodoxe (sans décor). L'édifice, de plan symétrique, est composé
d'un sous-sol, d'un étage carré et étage de comble. Le gros œuvre: enduit,
meulière et pan de bois. Elévation ordonnancée surmontée d'un toit à longs pans
; toit en pavillon et croupe. http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-val-marne-chateau-a-santeny-chateau-choigny.html]
Malheureusement nous n’en verrons pas plus. Remontons la vallée encore
verdoyante (un trottoir bitumé que l’on ne voit pas sur la carte Google Map de
2018. Heureusement que la route à été refaite pour
nous piéton ou cycliste d’après les images en 2018, il n’y avait pas de place
pour nous.) Traversons un bois, nous arrivons devant une patte d’oie,
prenons à droite la direction Servon. ( A ce carrefour
je vois sur la gauche derrière une barrière le chemin de Villemenon qui
débouche sur la route.) Nous redescendons dans la vallée par la route de
Villemon longeons une maison en meulière et sur la gauche le mur du château de
Villemenon
[Villemenon existe comme terre et fief
depuis le 13e siècle, avec un premier château médiéval et un grand parc
traversé par le Réveillon ; Louis XIII y fut reçu à déjeuner
- il changea souvent de propriétaire, les droits seigneriaux de l’ancien
régime suivant la propriété. Au 17e S, François de Verthamon fut
mécène pour l’église mais se querella fort avec le comte de Lyonne ( l'autre
seigneurie) et l’archevêque de Paris ; on note comme péripéties
l’effacement des titres de seigneur sur des pierres tombales - regravées
ensuite, et une histoire de sépulture d’enfant refusée avec bagarre dans
l’église.. au final Verthamon perdit ses procès. Plus tard, saisi comme «
bien national » et vendu à la Révolution, l’ancien château fut démoli vers
1840. L’actuel est construit vers 1860 dans le style renaissance ; dans
le salon des vitraux retracent l’ histoire du fief. sa dernière
propriétaire etait madame Hélène Martini, décédée en 2017 sans héritier ; le
château, possédé par une SCI dont on ne connait plus les porteurs de parts (une
fondation animalière, ou un fonds suisse ? ) sera sans doute vendu, ainsi que
son étonnant mobilier créé par le décorateur et joailler Erté : meubles
incrustés de coquillages, ou faits de nacre ou corne. 
l'étonnante madame Martini. Née en 1924 en Pologne, de parents français et russe, Helène de Creyssac
émigre à Paris après la guerre. En 1945, elle est mannequin aux Folies
Bergère. Elle rencontre et épouse en 1955 Nachat Martini, d’origine
syrienne ; ils investissent dans des cabarets à Pigalle et achètent Villemenon.
Après la mort en 1960 de Nachat d’une crise cardiaque à Servon, Helène
consolidera son empire en acquérant d’autres lieux de spectacle parisiens –
Bouffes parisiens, Mogador, Comédie de Paris, Folies Bergère, Raspoutine et
autres cabarets. Elle est surnommée la « reine de la nuit parisienne ». Après
plusieurs décennies elle revend les établissements et leurs matériels et
costumes.
Le château de Villemenon et son appartement parisien sont dotés d’un
mobilier très particulier : Décédée à 93 ans, sans enfant, elle aurait
légué ses biens à une fondation animalière (information non confirmée) ; aussi
la vente est probable… L’entrée du château, décorée différemment, est visible
dans le film « Monsieur » avec Jean Gabin sorti
en 1964. https://histoireservon.fr/actualites.html 
Extraie du Parisien : Le château est démantelé par petit bout. Le
portail et surtout la cheminée Renaissance du château de Villemenon. Mais qui
pourrait placer une telle cheminée dans son salon? ; 4,20 m de haut, 3,55
de large, et des décorations si merveilleuses et élégantes qu'on voudrait les
admirer encore et encore. L'exceptionnelle cheminée Renaissance qui orne le
château de Villemenon, à Servon, sera mise en vente aux enchères, chez Drouot à
Paris. En pierre calcaire finement sculptée et moulurée, dotée d'une corniche à
oves et denticules, d'un manteau à deux panneaux en bas-relief représentant une
chasse au lion et un choc de cavalerie dans des encadrements d'angelots, elle
affiche en lettres capitales « Il n'est qu'adresse de grand bien mérite ». Son
acheteur viendra arracher ce trésor aux murs sur lesquels il a été installé à
la construction du bâtiment vers 1865. Au grand regret du cercle historique de
Servon qui craint que ce patrimoine, qui vécut au rythme des Princes de Condé
et des dames de Saint-Cyr au château d'Arnay-le-Duc (Côte d'Or) jusqu'en 1864,
ne s'envole à l'étranger. Extraie du parisien. Par Faustine Léo Le 5
novembre 2019 à 11h02, modifié le 5 novembre 2019 à 19h15. Vous trouverez dans
l’article des photos du château. https://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/seine-et-marne-un-monument-de-la-renaissance-en-vente-chez-drouot-05-11-2019-8186568.php
]. De ce château nous ne verrons que la toiture du pigeonnier au crépi délabré,
un portail atypique avec ses clous. Remontons vers Servon. Nous passons le
Réveillon sans nous en rendre compte et entrons dans Servon. Nous arrivons
devant un rond point et prenons la première sortie. Poursuivons notre grimpette
par la rue de la République. Ce retour nous donne une autre vision de l’église.
De ce coté on se rend bien compte que la sacristie est suspendue ou accroché
sur le chevet de l’église. Il nous suffit de suivre la rue de la République,
puis la rue Guerrin (notre itinéraire d’allé) pour retrouver notre parking.
Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ;
https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html
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