jeudi 2 juin 2022

Promenade Nord Seine & Marne N° 40 ; Morcerf – Villeneuve le Comte


Pour cette promenade nous avons deux départs, l'un situé  sur la route du château du moulin se trouvent en limite de la commune de  Neufmoutiers. Et l'autre de la gare de Mortcerf. Ligne P au départ de Paris Est. Je n'ai pas utilisé le train. Nous sortions tout juste du confinement suite à la pandémie du covid 19. Afin de diminuer l'influence dans les transports, ces derniers sont réservés aux heures d'affluences à personnes travaillantes. Il m'était impossible de réaliser cette promenade sans partir et de revenir aux heures interdites.

 

Carte IGN           Trace GPS & Topo sans Commentaires            Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b346061

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Mai 2020

Km    temps     arrêt      V/d     V/g      Dénivelé

33,5    5h07     0h30       6,5      6            207 m

Je me suis garé sur une petite route forestière sans parking pas très loin du château du chemin, que je pensais voir, en limite de Neufmoutiers. Voici en quelques mots son histoire [Le "château du chemin", bâti au xviiie siècle, appartenait en 1870 à Alexandre Singer, fils de David Singer, et fut occupé par des soldats allemands, qui y organisèrent un grand banquet en l'honneur de la création de l'Empire allemand, vidèrent ses caves, et invitèrent par télégraphe son propriétaire (réfugié à Versailles) à venir partager le repas. Mairie de neufmoutier. La comtesse Stern Singer fit don, vers 1950 (après la disparition de son fils, mort de la tuberculose) du château du Chemin à une fondation d’anciens combattants afin d’y construire un sanatorium. L'architecte Louis Sainsaulieu construisit en 1955, à côté du château, le Centre Médical et Pédagogique pour Adolescents (Les Lycéens) offrant au même endroit, des soins médicaux et un suivi scolaire. Wikipedia. ] malheureusement on ne voit pas le château. Le mieux serait de se garer a Villeneuve le comte proche de la D 231 reliant le val d'Europe à  Provins.

Depart : Villeneuve le Comte [Dès sa fondation, le village est doté de nombreux privilèges. C’est Gaucher III de Châtillon, grand officier du Comté de Champagne, Seigneur de Crécy en Brie, qui, en revenant de la 3e croisade, décide de fonder en 1203 un village régi par une charte de franchise. Il choisit ce lieu défriché de la forêt de Crécy, à proximité de la frontière entre le Comté de Champagne et les terres du roi de France. Il dote cette Ville Neuve d’une église et des banalités : moulin à vent et four.

Délimitée par une enceinte de pierres, bordée de larges douves aujourd’hui comblées et remplacées par les actuels « boulevards », la Ville Neuve a la forme d’un octogone divisé en damier plus ou moins régulier.

Pour assurer le succès de cette entreprise de peuplement, les habitants, les « bourgeois », reçurent en 1203 un statut avantageux sous forme de charte de franchise. Avant la création de Villeneuve le Comte, il existait un château fort en bois, le château de la Pointe, construit sur une motte féodale. Certains érudits locaux émettent l’hypothèse d’une maison fortifiée avancée assurant la protection d’une frange, sans réelle démarcation, entre les terres du Royaume de France et celles du Comté de Champagne.

Au XIXe siècle, la construction de la voie ferrée entre Mortcerf et Lagny sur Marne a modifié l’aménagement du secteur sud-ouest de la commune.

Au XXe siècle, des lotissements pavillonnaires respectueux de l’organisation médiévale sont venus compléter la structure du bourg bien préservée.

Pour le promeneur qui souhaite explorer le village et ses alentours, il trouvera des informations sur l’histoire du village et ses particularités architecturales sur le dépliant « Villeneuve le Comte, la Bastide briarde ». Site de la mairie] On est surpris par l'immense place libre centrale [Les quatre places contigües qui occupent le centre du village représentent un large espace, unique dans la région comparativement à la taille du village, vers lequel convergent les rues principales, offrant de belles perspectives.

Cet espace est aussi un lieu de rassemblement pour les nombreuses manifestations qui s’y déroulent tout au long de l’année, un emplacement très prisé aux terrasses des cafés et restaurants qui fleurissent aux beaux jours et un point de rencontre quotidien pour les habitants qui ne manquent pas de s’y attarder en chemin vers les nombreux commerces de proximité, encore florissants sur la commune. 
La place de l'eglise : La place est plantée d’arbres sur tous ses côtés. Côté nord, la terrasse du bar restaurant « La Taverne », labellisé « Bistrot Nature » en 2015, propose tables et chaises aux visiteurs qui peuvent profiter du soleil et de la vue sur les trois autres places. C’est la plus grande et aussi la plus dégagée.

C’est pourquoi elle accueille tout au long de l’année évènements et spectacles de plein air.

Place de la Fontaine : C’est la plus grande et aussi la plus dégagée. La fontaine en son milieu ne manque pas d’amuser les enfants et d’abreuver les nombreux cyclistes qui traversent le village.

La terrasse du Bar de la Fontaine fait recette aux beaux jours et permet de se détendre au soleil entouré d’un alignement harmonieux de maisons rurales et d’arbres sur deux côtés.
Place de la mairie : C’est la plus bâtie des quatre places. Elle abrite un ensemble de bâtiments homogènes : la Mairie, un local technique, un préau, une maison d’habitation avec son jardin clos de murs, deux maisons de ville, dont une réservée aux associations et l’ancien local des pompiers transformé en salle de réunion et d’activités.La gare a été construite pour assurer le transport des pierres de meulière. La ligne, catégorisée « Chemin de Fer Industriel », est ouverte au public en 1872 vers Lagny, puis à partir de 1902 vers Mortcerf. Elle fonctionne jusqu’en 1934 où elle est fermée définitivement faute de rentabilité. Le bâtiment a été préservé et héberge aujourd’hui plusieurs associations de la commune. Site de la mairie] En arrivant a Villeneuve le comte on a vraiment l'impression d'espace. Et puis l'on peut profiter des ses espaces les pelouses sont tondues. Suivant ou l'on est garé dirigeons nous vers l'église [L'église Notre-Dame de la Nativité est un des édifices médiévaux emblématiques du département de Seine-et-Marne. Contrairement aux églises rurales voisines, sa fondation, dans le cadre d'une ville nouvelle créée au début du XIIIè siècle, lui a fait bénéficier d'une construction très homogène et son architecture originale témoigne de l'intervention d'un maître d'oeuvre de haut niveau.

Vers 1200, Gaucher de Châtillon, seigneur de Crécy et futur Comte de Saint Pol, décide l'implantation d'une ville neuve à la frontière du domaine royal et du comté de Champagne. Il abandonne ses droits sur les bois de Serris et en permet ainsi le défrichement. En 1203, est rédigée la charte de Fondation de Villeneuve le Comte. La construction de l'église débuta entre 1205 et 1210, peu après la fondation de la ville, et fut terminée vers 1240 lorsque les frais de construction de la nef et de la partie paroissiale du clocher furent réunis.

Sa qualité et son unité architecturale, justifièrent son classement aux monuments historiques en 1849, l'édifice étant perçu comme un "monument-type" particulièrement représentatif de l'architecture gothique des premières décennies du XIIIe siècle.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l'église a fait l'objet de travaux de restauration qui se sont avérés malheureux. Les parements intérieurs ont été grattés de presque toutes les peintures médiévales, la baie en façade a été remplacée par une rosace et les arcs-boutants de la nef ont été supprimés. https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-notre-dame-de-la-nativite-de-villeneuve-le-comte&ved=2ahUKEwjnkN_Y98vqAhWo3OAKHTX1A0oQFjAHegQIAhAB&usg=AOvVaw1NBC8W6pM6kGWd64wsCzt1] Prenons la rue de place de l'eglise sur la droite. Coupons la rue de l'ermitage poursuivons en face par la rue Gaucher de Chatillon, jusqu’à la rue basse des fossés que nous prenons à gauche ; Nous sommes dans un quartier neuf nous n’avons plus de balisage et prenons la rue de des têtes de gargouilles sur la droite. Nous pouvons prendre la rue du pré clos qui débouche sur un espace herbeux bordé d’un fossé que nous prenons à droite longeons les immeubles à deux étages coté jardin, en poursuivant la rue des têtes de gargouilles nous faisons le même chemin coté entrée des constructions. Dans les deux cas nous arrivons sur le chemin bitumineux formant Té de Villiers que nous prenons sur la gauche. Nous sommes sur un balisage jaune, nous retrouvons les champs. Suivons le balisage jaune tournant à droite au premier chemin et longeons le bois. Nous entrons dans le bois par un petit sentier, traversons un pont au dessus du ru de la Bonde, le sentier tourne à droite et longe le ru, nous débouchons sur la D 21 (la rue de la croix Tigeaux) quittons le balisage jaune et prenons la route sur la gauche. Traversons au rond point la D 231, poursuivons en face la D 21, en direction de Crécy la Chapelle. (Les bois privés et les clôtures font que je n’ai pas pu suivre la trace que je voulais.) Pas très drôle ce passage, la D 21 est très roulante la première partie de bois est clôturée, j'ai eu la chance d'avoir un bas côté tondu. Après le panneau forêt  de Crécy Parcelle 56, [La forêt de Crécy ou forêt de Crécy-la-Chapelle est un massif forestier de plus de 3 000 hectares dont 1 187 hectares de forêt domaniale, situé en Seine-et-Marne.

La partie domaniale de la forêt de Crécy se situe dans la partie occidentale, composée de deux parties non contiguës, la principale autour du carrefour de l'Obélisque et une annexe au nord du carrefour de la Croix de Tigeaux. La forme de la forêt domaniale est le résultat des acquisitions progressives réalisées par l’État. Environ les deux tiers de la forêt se composent de parcelles privées, sur lesquelles se trouvent quelques rares maisons isolées. La forêt se subdivise en de nombreux bois wikipedia]. Foret devenue domaniale j'ai trouvé en lisière un chemin de débardage me permettant de suivre la route en sécurité. Nous débouchons sur le grand carrefour en étoile de la croix Tigeaux [Elle est plate, avec des points hauts à 133 mètres et des points bas à 112 mètres. De manière générale l'altitude est plus élevée dans le nord et s'abaisse en allant vers le sud et le sud-ouest. Elle constitue la partie centrale de l'ancien massif couvrant la Brie occidentale comprenant les forêts de Ferrières, ArmainvilliersNotre-DameMalvoisine, etc. Elle se situe entre les forêts de Ferrières et d'Armainvilliers à l'ouest et la forêt de Malvoisine à l'est dont elle est séparée par la trouée d'Hautefeuille. La forêt se situe sur la ligne de partage des eaux entre les affluents de l'Yerres et les affluents du Grand Morin. La Marsange et le Bréon, affluents de l'Yerres y prennent leur source. Jadis, la forêt de Crécy faisait partie intégrante de la vaste Brigia Sylva qui regroupait entre autres les actuelles forêts voisines de Malvoisine, de Ferrières, d'Armainvilliers, de Notre-Dame et de Coubert. La forêt fut située au Moyen Âge jusqu'en 1305 à la limite du domaine royal et du comté de ChampagneVilleneuve-le-Comte fut créé au xiie siècle au milieu d'une zone de défrichement par le comte de Champagne pour marquer la limite de son territoire. Forêt royale dès 1400, elle fut vendue par Louis XIII. Au xviiie siècle, la forêt est un domaine de chasse percé de multiples routes rectilignes, l'obélisque de Villeneuve-le-Comte est érigé en 1735 pour commémorer la rencontre de Louis XV et du duc de Brandebourg dans le rendez-vous de chasse situé à proximité. Devenue bien national à la Révolution française, elle est ensuite revendue à de nombreux propriétaires. La forêt de Crécy est demeurée jusqu'à la Révolution française à la limite de la Brie française et de la Brie champenoise. Wikipedia ] A ce carrefour nous trouvons la croix sur son piédestal  et une ancienne maison forestière abandonnée ainsi que deux belles routes celle des poulains et celle d’Eugénie, nous ne prenons pas ses deux routes prenons le chemin en extrémité (route Fauvinet) malheureusement sans pancarte après la route Eugénie et partant en limite de la parcelle 63 et du bois au prince. Ce chemin risque d'être compliqué l'hiver ou par temps de pluie. Nous arrivons à une borne marqué Louis … peut être VII  nous faisons un esse gauche droite, nous aboutissons dans une jachère d'herbes folles, nous nous dirigeons vers les grillages et la route nous avons de l’herbe jusqu’au genoux. Au rond point de la N 36 et de la D 235. Prenons cette dernière en direction de Voulangis et Crecy. Longeons les deux petits bois et prenons le premier chemin sur la droite. La première partie du chemin est une aire de stockage pour betteraves, puis le chemin descend tranquillement vers un bois ou nous longeons une propriété, puis un hangar, nous passons un ru s'appelant le cul d'eau, retrouvons un balisage jaune et débouchons sur la D 21 formant une fourche avec une autre route s'appelant rue de Paris. Faisons un esse droite-gauche, ne prenons pas la route mais le chemin de Bellevue desservant quelques maisons, balisage jaune et vert. Bois et champs se succèdent, dans le dernier champ nous apercevons le château de Bellevue et la vallée du Grand Morin. Nous sommes toujours sur le balisage jaune & vert et débouchons sur une route (rue de la foret) nous entrons dans Tigeaux, longeons le château de Bellevue, la route n'est pas facile pas de trottoirs c'est certainement pour cette raison que le balisage jaune prend à droite la rue de Brehal nous faisant faire un crochet sans grand intérêt mais à l'abri des voitures. Nous retrouvons notre rue de la foret qui a se niveau dispose d'un trottoir. Avant le carrefour nous prenons à droite un chemin bitumé sans issue s’appelant chemin de saint fiacre desservant quelques maisons (balisage jaune). Nous avons une vue sur la vallée du Morin avec ses petits villages qui semblent ne pas avoir subit la loi sur la construction à outrance éparpillés sur les douces pentes des collinettes. Nous longeons les bois, au carrefour le chemin carrossable tourne sur la gauche et devient le chemin de la ville coupé, poursuivons le balisage jaune entrant dans de la forêt, laissons un chemin sur la gauche, passons sur le pont au dessus du confluent des rus de l'étang et de la foret. Nous débouchons sur le GR 14 et le GR 1, balisage jaune & mauve que je prends à gauche nous descendons dans un charmant vallon après une grange nous débouchons sur une route plutôt dans cette partie un chemin bitumineux que nous prenons à droite. Dans le haut du vallon devant une maison isolée nous quittons le GR 1 Partant à gauche, poursuivons notre grimpette sur la droite passons sous d'immenses arches du viaduc SNCF traversant la vallée, nous longeons une carrière et apercevons une espèce de tour. Quittons la rue de la vallée et prenons le petit chemin sur la droite s'appelant chemin de la foret de Crécy après avoir passé des barrières GR 14 balisage mauve & jaune. Remontons dans un petit bois vers la gare de Morcerf. Passons un guet, et nous arrivons à la gare de Mortcerf perdue à l'extrémité de la forêt et du village. Longeons quelques maisons et le parking de la gare. Nous débouchons rue de Chauries qui débouche sur l’avenue de la gare (D 20 E2 ). Quittons le GR 14 prenons à droite, traversons la ligne SNCF et je suis perdu. Je pensais retrouver la foret de Crécy et un chemin balisé trouvé je ne sais ou, il ya bien un poteau avec un balisage, mais cela mène nul part. cette partie de foret est privée. J'ai tenté un chemin, mais il se termine devant une antenne. Il nous reste le GR, ou le chemin de gauche longeant la ligne SNCF, une fois que nous l’avons traversé. J’ai choisi ce dernier chemin pensant en trouver un autre me faisant traverser la foret, mais ce n’ai qu’un champ sans chemin jusqu’à la propriété de chasse des Choquettes, ou nous sommes obligés de prendre à gauche la voie d’accès après avoir traversé la ligne SNCF. Nous retrouvons le GR 14 jusqu’à la D 216, que nous prenons à droite. Un premier kilomètre de bitume le long de la voie ferrée, jusqu’à la D 231 que nous prenons à droite en direction de gretz, Tournant, la Houssaye. Traverser le pont SNCF et prenons sur la gauche la D 216 Fontenay trésigny, La Houssaye. J’ai cru m’en sortir en prenant enfin une route forestière malheureusement la route de la Fanfare se termine dans une friche autour de la maison de la Croix Sainte Marthe. Propriété privée en cours de démolition ou de réhabilitation. La route de Penthièvre est fermée par deux portes en mauvais état, j’ai bien galéré pour retrouver le GR 1. Poursuivons sur 800 m la D 216, laissons la route de Penthièvre entouré de ses deux chevaux en pierre et prenons un peut plus loin la route tournante sur la droite, elle suit un ru ou un fossé suivant la saison parcelle 80 puis 82. Nous retrouvons le GR 1 (parcelle 1) que nous prenons à droite. Nous le quittons lorsqu’il tourne sur la droite et poursuivons la route tournante par le balisage jaune, nous longeons les parcelles 2-3-4-5-6 et la pointe de la 7 coupons la D 36 Poursuivons en face parcelle 8-86 par un chemin moins facile encombré de branches venant si l'on n'y prend garde nous fouetter le visage. Nous sommes sur la route tournante des arbres en travers nous fait entrer dans la parcelle pour les contourner. Le chemin fait fourche, nous prenons à gauche comme le balisage. Poursuivons le balisage jaune jusqu'au Gr 14 parcelle 83-8-9 (c'est plus simple) et prenons ce dernier sur la gauche partant dans la parcelle 9. Après quelques virages à quatre vingt dix degrés, nous arrivons au chemin des quatre Arches que nous prenons à droite  parcelles 50 et 53. Attentions  sur ce large chemin aux parcelles 53 et 51 ne pas louper la trace situé sur un bel arbre nous indiquant un changement de direction à quatre vingt dix degrés sur la gauche et entrant dans les parcelles 50 &51
 par un sentier bordé de ronces et d'épineux. Nous sommes toujours sur le GR 14 qui aurait besoin dans cette section d'un bon entretien. Nous passons une barrière et arrivons sur une petite route bitumée que nous prenons à droite balisage jaune. Dans le deuxième virages à gauche nous quittons la route et poursuivons le GR partant sur la droite nous sortons de la foret et longeons sa lisière cette fois ci je n’ai pas vu de papillons Paon du jour. Nous arrivons à la ferme équestre d'Egrefin [Extraie en Vieux Français. Cette seigneurie existoit, sous le même nom, dès la fin du XIIIe siècle, comme il se doit par Gilles d'Esgrefins, dont la tombe est conservée dans l'Eglise. Il y a assez d'apparence que cette église fut bâtie sur son fond ; que ce fut pour cela qu'il insinua de la dédier sous le titre de St Gilles son patron, et l'on y aura joint St Loup, suivant l'usage commun. Le roi Jean étoit dans le château de ce lieu, le 24 janvier 1550 ; son ordonnance sur les monnaies est datée du chastel d'Aigre-Sainte. Le Château de Becoiseau, où les rois retiroient alors, n'en étoit qu'à une lieue ; mais c'étoit dans le diocèse de Meaux. Le fief d'Esgrefins produisoit deux liv. de rente à la sainte-chapelle de Vicennes, peut-être par donation que quelque seigneur aura faite au chapitre du Vivier, qui lui étoit réunie. Le seigneurie de Combreux près Tournan, relevoit de celle d'Egresfins. https://newikis.com/fr/Neufmoutiers-en-Brie] Devenue un haras la ferme fortifiée entourée de douves l'une des tours d'angles a été abattu pour donner un champs de vision et du soleil dans la pièce principale. Nous contournons le haras et prenons la route bitumée d'accès à l'ancien fief, poursuivons le bitume (chemin d’Egrefins) jusqu’à la D 96 que nous prenons à gauche. Traversons le hameau des trois maisons, qui aujourd’hui porte mal son nom des constructions sont venus tenir compagnies aux trois premières maisons. Un peut plus loin prenons la route de droite vers les Masselins nous sommes toujours sur le GR 14. Traversons le hameau, après un virage à quatre vingt dix degrés à droite nous quittons le bitume et poursuivons le GR 14 partant sur la droite. (La configuration des lieux fait que nous continuons tout droit, le chemin longe la lisière de la foret. Nous sommes également sur le balisage vert des cinq hameaux. Au carrefour des Masselins le chemin tourne sur la droite, puis débouche sur le bitume au lieu dit la Petite Fortelle, que nous prenons à gauche nous sommes toujours sur le GR. Après avoir passé le ru du Grand Etang, nous arrivons au Bois Breton hameau de quelques maisons et d’une grosse ferme devenue haras [Lors de la seconde guerre mondiale un camp de prisonniers fut créé dans les bois bordant le lieu-dit "Le Bois Breton". Y vécurent une cinquantaine d'anciens combattants espagnols républicains (leur tâche fut de couper du bois), et quelques soldats allemands. Un résident du "Bois Breton", d'origine espagnole lui aussi, eut l'idée saugrenue de braconner aux alentours du camp, armé d'un fusil de chasse (ils avaient tous théoriquement été confisqués aux civils en 1940). Lorsque les soldats allemands le virent s'avancer vers eux armé, ils l'abattirent sans sommation (source : trois témoins français, dont le propriétaire du fusil). https://newikis.com/fr/Neufmoutiers-en-Brie] Au formant Té comportant certainement des baraquements pour la chasse, nous poursuivons le GR 14 et le balisage vert, sur la gauche, nous sommes sur la route des Bouleaux et traversons la foret de Crécy [La forêt de Crécy ou forêt de Crécy-la-Chapelle est un massif forestier de plus de 3 000 hectares dont 1 187 hectares de forêt domaniale, situé en Seine-et-Marne. 
La partie domaniale de la forêt de Crécy se situe dans la partie occidentale, composée de deux parties non contiguës, la principale autour du carrefour de l'Obélisque et une annexe au nord du carrefour de la Croix de Tigeaux. La forme de la forêt domaniale est le résultat des acquisitions progressives réalisées par l’État. Environ les deux tiers de la forêt se compose de parcelles privées, sur lesquelles se trouvent quelques rares maisons isolées. La forêt se subdivise en de nombreux bois : le Parc aux Bœuf, le bois du Prince, les Grands Buissons, bois Saint-Denis, bois de la Hupière, les Brindelles, bois de Fauvinet, bois de l'Épine, bois de la Malmaison, bois d'Hautefeuille, etc. Le bois de Mandegris, situé au sud-ouest à Favières à proximité de la forêt de Ferrières peut être considéré comme une annexe de la forêt de Crécy du fait de la continuité territoriale existante. La forêt de Crécy est située sur le plateau de la Brie. Elle est plate, avec des points hauts à 133 mètres et des points bas à 112 mètres. De manière générale l'altitude est plus élevée dans le nord et s'abaisse en allant vers le sud et le sud-ouest. Elle constitue la partie centrale de l'ancien massif couvrant la Brie occidentale comprenant les forêts de Ferrières, ArmainvilliersNotre-DameMalvoisine, etc. Elle se situe entre les forêts de Ferrières et d'Armainvilliers à l'ouest et la forêt de Malvoisine à l'est dont elle est séparée par la trouée d'Hautefeuille. La forêt se situe sur la ligne de partage des eaux entre les affluents de l'Yerres et les affluents du Grand Morin. La Marsange et le Bréon, affluents de l'Yerres y prennent leur source. Jadis, la forêt de Crécy faisait partie intégrante de la vaste Brigia Sylva qui regroupait entre autres les actuelles forêts voisines de Malvoisine, de Ferrières, d'Armainvilliers, de Notre-Dame et de Coubert. La forêt fut située au Moyen Âge jusqu'en 1305 à la limite du domaine royal et du comté de ChampagneVilleneuve-le-Comte fut créé au xiie siècle au milieu d'une zone de défrichement par le comte de Champagne pour marquer la limite de son territoire. Forêt royale dès 1400, elle fut vendue par Louis XIII. Au xviiie siècle, la forêt est un domaine de chasse percé de multiples routes rectilignes, l'obélisque de Villeneuve-le-Comte est érigé en 1735 pour commémorer la rencontre de Louis XV et du duc de Brandebourg dans le rendez-vous de chasse situé à proximité. Devenue bien national à la Révolution française, elle est ensuite revendue à de nombreux propriétaires. La forêt de Crécy est demeurée jusqu'à la Révolution française à la limite de la Brie française et de la Brie champenoise. L'ONF procède au renouvellement progressif des peuplements en forêt domaniale par l'utilisation d'une technique sylvicole de régénération respectant les classes d'âge. Elle permet de maintenir un équilibre entre arbres jeunes et âgés. La faune est pour l'essentiel constituée de renardssangliers, chevreuils, daimsfaisansperdreauxlièvres, etc. Wikipédia] Nous arrivons devant le talus de la voie ferré, le chemin fait fourche, nous prenons à droite et longeons la ligne SNCF. Au talus du pont passant au dessus de la ligne SNCF quittons le GR 14 et prenons la route Royale prolongée sur la droite balisage vert. Passons un carrefour avec la route du clocher nous trouvons la balise après l’intersection sur un arbre à droite. Le chemin fait fourche, tout droit l’ancien château de la Pointe ou une ferme, j’aperçois les clôtures, nous prenons le chemin de gauche. A l’orée de la foret nous trouvons sur la gauche une petite tour ce serait la chapelle (j’avais pris cela pour un pigeonnier) De l’autre coté l’entrée d’un souterrain… peut être simplement une cave. Passons un petit pont au dessus des douves de l’ancien château, coté droit des douves le lavoir [Du château de la Pointe le Comte, il ne reste qu’une chapelle et un lavoir. Nous connaissons peu de choses sur sa fondation, les premières informations remontant à 1325. Les bâtiments de la ferme existent toujours et abritent maintenant un centre équestre.] Sortons de la foret, longeons le haras nous sommes sur le balisage vert et un cours instant sur du jaune. Traversons la plaine par cette piste planté d’arbres s’appelant la promenade de la Pointe, longeons les équipements sportifs, balisage vert et balisage jaune. Nous débouchons avenues de l’Ouest et de Jules Ferry que nous prenons à droite l’avenue Jule Ferry, laissons la rue de la gare sur la gauche. Nous arrivons sur la D 96 (rue du Général de Gaulle) que nous prenons à gauche et nous arrivons devant les trois immenses places du village donnant un style bien particulier à ce village. 
 
Le puits ou la glacière

  

 



Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire