samedi 2 avril 2022

N-S&M Prom 36 : Pézarche 2 Signale de Glatigny

Promenade en boucle possibilité de prendre le Bus expresse, Melun Coulommiers Arrêt Pézarches covoiturage.

Le départ se fait au milieu des champs sur le parking de covoiturage au carrefour D 231 et D 402. (route de Chaume à coulommiers et Villeneuve le Comte à Provins.)

 Pour les randonneurs ayant pris le bus démarrer l’itinéraire à ‘’l’Etoile *’’

 

Carte IGN        Trace GPS & Topo sans Commentaires   Trace randogps

Le code mobile de cette randonnée est b345981

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Km     Temps      Arrêt      V/d         V/g          Dénivelé

22      3h30         0h30      6,3           5,5              279 +

 

Février 2020

Pourquoi cette promenade ? Elle ressemble à si méprendre à la promenade 35. Lorsque j’ai tracé cette dernière, j’ai bien vue l’information signale de Glatigny. Je n’ai pas cherché, n’y prêté vraiment attention pensant que c’était un truc pour les avions comme j’en ai vue du coté de Fontainebleau au dessus de Vulaines, que cela devait être privé. En réalisant le topo de la prom 35 je suis tombé sur un blog avec des photos d’une association de randonnée du coin et j’ai vu que c’était une tour géodésique en brique. Au lieu de modifier ma trace, prendre les photos sur le site, j’ai préféré refaire une promenade. Il est vrai que j’aurais pu m’y rendre en voiture et réaliser juste la boucle qui m’intéressait et faire autre chose après, mais je n’y ai pas pensé.

Pour ne pas refaire le même itinéraire j’ai cherché des chemins que je n’avais pas fait.

  En effet, je suis parti en voiture. Nous commençons à parler sérieusement de l’épidémie du Coronavirus. Epidémie du covid 19 à débuté en Chine fin 2019. On nous parle d’un prochain confinement en France, afin d’éviter une trop grande propagation. Beaucoup de malades et de morts dans l’Est du pays et un foyer de malade dans l’Oise. L’Oise c’est à deux pas de la Seine et Marne. Je ne prends plus les transports en commun afin d’éviter la promiscuité, et le risque d’attraper la maladie qui se transmet par les postillons. Ce sera ma dernière promenade de la journée avant le confinement. Etant libre de mes mouvements j’en profite pour allez faire les photos qu’ils me manquaient dans une précédente promenade. nous en reparlerons durant 2 ans...

Je me suis garé au petit village d’Ormeaux ce trouvant dans le triangle Rozay en Brie, Pézarche, Touquin sur la D 112.

Nous trouvons un petit parking face à l’école. [Au 17e siècle les titres du Prieuré de la Celle ont été remis aux Bénédictins anglais, réfugiés en France sous Louis XIV et regroupés dans le Séminaire des Missions Etrangères, qui obtint alors les bénéfices de la paroisse dOrmeaux, avec le droit de nommer le curé. Féodalement, une partie dOrmeaux dépendait depuis la fin du Moyen Age de la seigneurie de Quincy, de même que Villeneuve-la-Hurée et le sommet du « Tertre de Lumigny ». A Rigny, fut implantée au 13e siècle, le long de lactuelle Rue de lEtang, une Commanderie de lOrdre des Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem, comportant une chapelle, la maison du Prieur, une grange et des étables. On sait que cet ordre était déjà actif en Terre Sainte avant les croisades, et que sa fondation est antérieure à celle de lordre des Templiers. Alors que les Hospitaliers se sont installés modestement à Rigny, les Templiers ont créé leurs grands établissements à Coulommiers, à Chevru et à Rampillon. Ruinée par la guerre de Cent ans cette commanderie de Rigny fut plus tard rattachée à celle de Chevru. La propriété fut vendue comme bien national à la Révolution. Le ru de la Fontaine Saint-Jean qui traverse Ormeaux avant de se jeter dans lYerres a fait fonctionner dans le passé au moins quatre petits moulins, dont ceux de Chessy et de Choiseau. Le château dOrmeaux, qui est passé à la fin du 17e siècle de la famille de Fauville à de Blond de Boispoussin, a été laissé à labandon au milieu du 18e siècle, avant de tomber complètement en ruine au siècle suivant. Pendant la guerre de 14/18 un aérodrome militaire occupait les champs bordant Rigny, Pézarches, Touquin et Ormeaux. http://www.lumigny-nesles-ormeaux.csime.eu/pages/edito.php?crub=0105&rub=Histoire%20&%20patrimoine%20de%20la%20commune&page=] Tout proche de l’école se trouve la petite église [L'église Saint-Pierre (après le XIIIe siècle) plusieurs fois remaniée, ne serait que le bas-côté de l'édifice d'origine. Plusieurs statues sont visibles à l'intérieur : une Vierge à l'enfant (XVe siècle. Bois et plâtre polychrome), un Saint Pierre (XVe ou XVIe siècle. Pierre polychrome) et un Saint Maclou (XVe siècle. Bois et plâtre polychrome). On accède au clocher par un escalier extérieur couvert. La cloche date de 1765. Wikipédia] Poursuivons la D 112 (rue Grande), nous arrivons au carrefour avec la rue du Vieux Château, à l’angle du carrefour la borne royale N° 29. Lorsque je vois une borne de ce type je regarde toujours dans l’ovale si la fleur de lys s’y trouve toujours. Généralement il y a rien, à la révolution on a gommé la fleur de lys, parfois elle fut remplacé par le bonnet phrygien. C’est la première fois que je vois cette représentation dans l’ovale d’une borne. [Borne routière implantée, sous Louis XV, sur l’ancienne voie royale de Vincennes à Nogent sur Marne. Cette borne millière marque une distance en milliers de toises (1000 toises = 1949 m) X 4 . (8 kms de Paris). Louis XIV a créé l'administration des ponts et chaussée. Les bornes royales ornées de la fleur de lys jalonnent plusieurs voies historiques de France. Espacées d'une demie lieue de poste = 1000 toises = 1949 mètres. Elles portaient sur leur face un cartouche ovale orné d'une fleur de lys (qui a disparu à la révolution) et au dessus un chiffre indiquant le nombre de milles depuis Paris (s’agissant de mille toises : 1 949 mètres) Sous Louis XV, à partir de 1745, de hautes bornes de pierre ornées d'une fleur de lys en bas-relief sont mises en place sur les routes royales. Elles sont implantées toutes les mille toises, soit une demi-lieue (lieue de Paris) ou environ 2 km. Beaucoup de ces bornes ont survécu jusqu'à nos jours. Les fleurs de lys ont été fréquemment martelées à la Révolution, quelquefois même remplacées par des symboles républicains comme le bonnet phrygien. Elles portent toujours un numéro d'ordre à partir de leur point d'origine. Le chiffre gravé sur cette borne milliaire indique la distance par rapport à Paris, qui est de 4 milliers de toises, soit 8 kilomètres, le point zéro étant le parvis Notre Dame de Paris. Ces bornes étaient toujours disposées sur le côté gauche de la route lorsque l'on tourne le dos à Paris, afin de tenir compte de la position du postillon qui chevauchait le cheval situé à gauche de l'attelage
https://www.flickr.com/photos/73553452@N00/4363088510] Ce topo ne concerne pas spécialement la borne 29 d’Ormeau, mais la borne 4 (d’où la petite multiplication, pour connaître la distance entre Paris et Vincennes en première partie de ce document. J’ai choisi ce site pour la localisation de l’ancienne route royale reliant Paris à Nogent sur Seine. Nogent n’étant pas aussi loin que cela d’ormeau. En regardant la carte je me dis que cela ne colle pas ou alors on à bougrement modifier l’itinéraire pour relier les deux villes (1949*29=56521) surtout que la route en face de la rue du château est sans issu. A vol d’oiseau Paris est à 50km. Toujours en ligne droite on est parallèle à la D 231 reliant Lagny (abbatiale) à Nogent. A vol d’oiseau Lagny se trouve 27 km d’Ormeau et à 26 km de Paris toujours à vol d’oiseau. L’addition des deux donne 53 km. Ce qui semblerait correspondre à 3 km prêt. Ce qui voudrait dire que pour ce rendre de Paris à Nogent il fallait passer par Lagny, ce qui ne résout pas le problème de cette borne au ‘’milieu de nulle part’’. Vous me direz que depuis on a pu modifier les routes pour les rendre plus roulables avec nos véhicules modernes. A moins qu’elle marque une autre route. On est également dans l’alignement Melun-Ormeaux-Coulommiers-Château Thierry. Melun, château Royal, alentour d’Ormeaux commanderie, Coulommiers commanderie. Ne serait ce pas une borne reliant plutôt des chemins de traverses entre le comté de Champagne et le domaine royale ou pour relier les abbayes ou commanderies entre elles ? Dans ce cas la je mis perd dans le numérotage, à trois pas de là « Mormant » nous trouvons deux autre borne royale la 26 et 27 qui indique certainement une autre route. Ou pas aujourd’hui de Paris si je devais rejoindre Nogent je passerais par la D 19 (Brie Comte Robert (château) (Mormant borne 26 (50 km) situé à 48 km à vol d’oiseau) Nangis (château), Provins ville (fortifiée) et Nogent. Je reste sur ses interrogations et poursuis la rue du vieux château, nous dépassons deux grosses fermes et le cimetière. Traversons un champ, après un hangar, nous trouvons quelques maisons isolées (isolées en 2020), nous quittons le bitume et prenons le chemin de droite, juste avant les maisons. Coupons un chemin au milieu des champs et nous arrivons au hameau de la garenne des chênes, coupons le chemin de l’Epinette, longeons les clôtures des jardins, nous sommes sur la route d’Ormeaux nous arrivons sur la D 231.

* Pour les personnes ayant pris le Bus ; Nous sortons du parking et longeons sur la droite la D 231 en direction de Provins, Jouy, Ormeau, Touquin sur environs 300 m. Longez la petite zone industrielle ou malheureusement la petite rue desservant les bâtiments ne débouche pas.

A partir d’ici le chemin est commun au deux départs.

Prenons la première rue (rue d’Ormeaux) sur notre gauche (pour ceux venant d’Ormeaux, poursuivons tout droit.) Nous entrons dans Pézarches [Pézarches, Peserches vers 1222, semble représenter l'ancien français pesarch « chaume de pois, champ de pois » wikipédia]. Au carrefour nous prenons sur la droite la rue de Provins et au cimetière nous prenons à gauche la rue Grande, je suis étonné, la rue grande n’est pas le centre du village (du moins en 2020) mais en limite extérieur de ce dernier. La rue Grande, mène à l’église qui se trouve elle aussi en limite du village. Revenons rue de Provins et sortons du village, pour entrer un peu plus loin dans Touquin. [Le nom de ce village signifie « réserve de bois entre des défrichements ». Les premiers documents sur Touquin remontent à 1107. De nombreux vestiges gallo-romains ont été retrouvés sur la commune, en 1965 ont mis au jour un sarcophage de calcaire en deux parties, d'époque mérovingienne, contenant un petit couteau, deux anneaux de fer, un petit disque de bronze orné d'un masque humain grimaçant, à la bouche entrouverte, au front ceint d'un diadème à pointes dont les cheveux tombants se relèvent de chaque côté en trois boucles superposées. (...) Une sépulture gallo-romaine, relevée aussi par M. Garnier, gisait sous ce sarcophage. Touquin a été jusqu'en 1285 située dans une « marche séparante ». Du château, ruiné par la guerre de Cent Ans et démoli en 1775, il ne reste que le parc et une vieille tour, ancien moulin à vent. Touquin a été un fief protestant au XVIe siècle. Sur le blason de la commune une colombe fait référence à la période protestante.  C'est aussi, une des premières communes à bénéficier d'une unité de filtration des eaux contre les pesticides et les nitrates agricole. Wikipédia Sur le site http://www.touquin.fr/histo.html. vous trouverez l’histoire un peut plus complète de ce village.] Poursuivons par la rue de Paris, nous arrivons à l’entrée de Touquin, prenons le chemin sur la gauche à l’entrée du village et longeons le long mur du parc du château de Malvoisine (peut être toujours la sente des religieuses). Le chemin tourne sur la gauche, nous traversons l’Yerres sur deux longues dalles en grès mesurant facilement 2,50 de long. On se rencontre ici que nous sommes sur un balisage jaune [L'Yerres (ou Yères) était appelée la rivière d'Erre en 1384, Edera au XVIIe siècle, probablement d'un ancien Atura. Le nom actuel a subi l'influence de l'ancien français yerre 'lierre'. Le -s final n'est pas fondé. De 98,23 km de longueur. L'urbanisation rapide, dans la partie basse de son cours, a maintenant réduit le nombre de prairies inondables refuges de biodiversité, qui régulaient ses crues. La rivière prend sa source en Seine-et-Marne, au nord du hameau de Courbon, en bordure de la route départementale D 20E, sur la commune de Guérard. La rivière est appelée ru des Tournelles avant de devenir l'Yerres en aval de l'étang de Guerlande. La rivière se jette dans la Seine à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. L'urbanisation rapide, dans la partie basse de son cours, a maintenant réduit le nombre de prairies inondables refuges de biodiversité, qui régulaient ses crues. (D’où les catastrophiques inondations en 2018.) L'Yerres est une rivière calme, d'une profondeur variant de 1 à 6 mètres selon les zones argileuses qu'elle traverse. De son parcours sinueux, elle part des marécages situés aux alentours de Courbon non loin de Mortcerf, traversant ensuite la forêt de Crécy en contournant l'étang de Guerlande. Près de Touquin, l'Yerres grossit en « fusionnant » avec le ru de l'étang de Beuvron, qui selon les géographes pourrait être la vraie « Yerres » tant les débits des deux ruisseaux sont proches. La même hypothèse a été émise pour la Visandre. C'est en aval des sources abondantes près de Voinsles que l'Yerres s'élargit pour donner forme à une rivière large et paisible. Wikipédia] Nous débouchons sur un chemin formant Té,prenons à droite, normalement nous sommes sur un balisage jaune, mais il est plus sur de suivre le mur du château, lors de mon passage le pot de peinture devait être vide. Suivons le mur du château, passons un hangar, nous débouchons sur la D 25 au lieu dit la Commonnerie. Nous faisons un esse droite-gauche, quittons le balisage jaune, et prenons le chemin à l’angle de la ferme. C’est un chemin qui descend entre des clôtures. Nous débouchons rue de Villarceaux dans le village portant le même nom, traversons le village en empruntant la route sur la droite, laissons sur la gauche l’impasse du Fief Grillon. Nous retrouvons un balisage jaune. Poursuivons la rue de Villarceaux, nous arrivons à une fourche. Prenons sur la gauche la rue du Buisson, nous arrivons à la ferme du Buisson (en cours de réaménagement en 2020). Passons un premier hangar, puis la ferme, la route tourne sur la droite, nous trouvons sur la gauche un chemin que nous prenons, longeons un second hangar nous sommes dans les champs. Longeons la lisière d’un îlot de la foret de Malvoisine, nous arrivons à une fourche. Cette fois-ci nous suivons le balisage jaune et prenons le chemin en angle aigu partant sur la droite, après la lisière, il pénètre en foret. Le chemin est très boueux, il fait fourche nous prenons à gauche. Nous sortons de la foret, retrouvons les champs et débouchons sur un chemin formant Té. Nous quittons le balisage jaune et prenons sur la gauche le chemin se dirigeant vers la foret de Malvoisine, nous y trouvons des parcelles de peupliers. Traversons cette dernière qui ressemble plus à un marais, pas de chance je me promène après un épisode pluvieux, le ru à débordé et le sol n’est qu’une immensité d’eau boueuse, j’ai l’impression d’être dans la mangrove, ma plus grande peur c’est de trouver des ornières un peu plus profonde que les autres, ou de ne pas déboucher sur un chemin. Nous faisons un esse gauche – droite, des trace de VTT me rassure. Heureusement la carte est juste et je trouve un chemin juché sur un petit monticule bordé de fossés. Nous prenons à gauche. Nous arrivons au niveau d’un carrefour fortement dégager pour à mon avis y stocker des grumes, facilement repérable par des poteaux et leur petite toiture jaune indiquant certainement une canalisation d’hydrocarbure en sous sol, la raffinerie de Grandpuits n’étant pas très loin. Prenons le chemin de droite, c’est un beau chemin au sol renforcé de gravillons. Nous passons une ancienne maison, je pense que c’était plus un abri qu’une maison forestière. Le chemin tourne sur la gauche et débouche sur la D 112 à l’angle de la D 112E2, au loin nous devinons l’obélisque annonçant le grand carrefour de la route de Coulommiers. [L'obélisque de Mauperthuis à Saint-Augustin. Cet obélisque est sur la commune de Saint-Augustin. C'est une commande du Marquis de Montesquiou vers 1765, pour faire face à son château situé à Mauperthuis (aujourd'hui disparu). Réalisé en grès, il mesure 14 mètres de haut et fait 2,80 mètres de côté à sa base. Il est surmonté d'une boule en cuivre d'1 mètre de diamètre, remplacée en 1990, et d'un paratonnerre de 2,50 mètres. Il est utilisé comme point géodésique. On l'attribue sans preuves soit à l'architecte Ledoux soit à son élève Brongniart. Situé aujourd'hui à la croisée de la D 25 et de la D 402 à l'orée de la forêt de Malvoisine, il marquait autrefois le départ des chasses du Marquis dans cette forêt. Théophile Gauthier, de passage à Mauperthuis en 1834, parle de cet obélisque dans son roman "Mademoiselle de Maupin". https://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=77400_2] Prenons la D 112 sur la droite. Laissons sur la gauche la route menant au tertre et poursuivons cette longue route bordée avec parcimonie de maisons plus ou moins belles. Laissons sur la gauche la route de Ménillon et poursuivons cette route longeant le bois des Boulayes, dépassons la haute maison (2 étages) de la Guêpière. Nous entrons dans Glatigny, à la fourche laissons sur la gauche la route menant au centre du village et vers le château Gaillard, poursuivons par la droite. Nous restons en périphérie de Glatigny, prairie et jardins se succèdent, nous retrouvons des maisons et des arrêts de bus. Prenons le chemin bitumé sur la droite entre les deux arrêts de bus et face à une rue menant au village. Cette route devient rapidement chemin (les Terriers) et dessert des maisons, nous retrouvons le balisage jaune. Le chemin devient pavé puis fait fourche, nous quittons le balisage jaune et prenons le chemin de gauche nous poursuivons notre grimpette et devons monter une vingtaine de mètres. Le bois est en cours d’entretien et heureusement que je sais ce que je cherche, que nous sommes en fin d’hiver, les feuilles n’ont pas encore poussées. Il n’y a aucun chemin menant directement à la cheminée en brique ayant servi à l’établissement des cartes d’état major de l’armée. [La géodésie est la science qui a pour objet l'étude de la forme et des dimensions de la terre. Quant aux cheminées géodésiques elles sont, ou plutôt étaient avant la photographie aérienne, de hauts repères au sommet desquels un opérateur pouvait effectuer une visée très précise, moyennant le passage d'un fil à plomb à l'intérieur et dans toute la hauteur de la colonne. Ainsi protégé des remous du vent, ce fil devait s'aligner dans l'axe d'une borne qui constituait l'un des points secrètement gardés par l'armée du temps des "cartes d'état major". Repère géodésique : Tour ronde et haut carré en brique Un point géodésique est un point matérialisé dont les coordonnées (bidimensionnelles ou tridimensionnelles suivant le type de point) sont connues avec L’existence de différents types de points géodésiques est essentiellement liée aux deux procédés de triangulation qui permettaient, avant l’avènement des techniques modernes de positionnement par satellite, de déterminer les coordonnées d’un point : l’intersection et le relèvement.Dans le cas de l’intersection, on stationne des points connus et, après s’être orienté sur d’autres points, on vise les points à déterminer. précision . Dans le cas du relèvement, on stationne le point à déterminer et on vise des points connus. On voit bien que, dans les deux cas, il est nécessaire d’avoir des points qui peuvent être stationnés, et le plus pratique dans ce cas là est qu’ils soient implantés au sol, et de points que l’on peut viser, où d’où l’on peut effectuer des visées, et donc qui sont suffisamment haut au-dessus des obstacles potentiels (relief, végétation, etc.). http://geodesie.ign.fr/index.php?page=points_geodesiques  Aujourd'hui devenus désuets, ces repères ont été enlevés ou oubliés et seule subsiste encore parfois la haute tour qui ponctue l'horizon telle une cheminée d'usine avec laquelle la différentiation demeure souvent impossible si l'on n'est pas prévenu de sa véritable fonction]. Pour rejoindre la tour, je m’arrache les jambes dans les petites ronces. Le bois étant en régénération je prends une laie forestière qui suit plus ou moins la ligne de ma trace, heureusement que le tracteur est passé par là, il à aplati les petites ronces, je retrouve un large chemin que je prends à gauche, il est balisé de jaune. (J’ai beaucoup de mal avec l’intérêt des balisages jaunes les ’’PR‘’ Petite randonnée réalisée me semple t’il par la région, ils sont souvent sans intérêt et lorsqu’il y a un petit patrimoine, il passe à coté en l’oubliant.) Le chemin redescend vers la D 112 que nous prenons à droite. La route est parsemée de maisons. Laissons la route de Saints sur la gauche, puis la route pour Boissière, Boisserotte, Beuvron sur la droite, nous arrivons au hameau de Maison Meunier. A l’entrée du village après le panneau contrôlant la vitesse nous trouvons un chemin (chemin de la sablière) que nous prenons à droite, il dessert quelques maisons et une aire des gens du voyage sédentaires. Des pierres bloquent le chemin aux voitures, nous continuons sur un chemin herbeux et mal entretenu, je me demande si je vais aboutir sur la route. J’ai essayé ce chemin pour ne pas refaire le même itinéraire que la promenade précédente. Je retrouve la fin du bitume de la rue desservant les dernières maisons du village, que je prends à droite, nous retrouvons le balisage jaune. Nous retrouvons les champs. Longeons la clôture d’une prairie à son extrémité une haie d’arbres, nous quittons le balisage jaune tournant à droite et poursuivons tout droit (VTT 18). Nous débouchons sur un chemin formant Té en bordure du ru François (l’été ce n’est peut être qu’un fossé.) Nous prenons à droite (nous avons abandonné le circuit VTT). Nous débouchons sur la route de Boissière que nous prenons à gauche. Traversons le ru, dépassons le hameau de Boissière. Dépassons le Bois de la Borde qui se trouve un peut loin de la route. Nous trouvons dans une courbe de la route, un peut avant le carrefour un chemin sur la droite que nous prenons (on peut poursuivre le bitume et prendre la route sur la droite). Je me dis que j’ai fait une erreur et que le chemin n’aboutit pas. La carte est bonne il tourne à angle aigu sur la gauche, nous débouchons sur la route de la Boisserotte que nous prenons à droite. Nous longeons le camping du bois fleurie, enfin l’aire de caravaning et de mobil-homes. Après le camping dépassons la ferme de la Couture et recoupons le Ru François. Quittons la route et prenons le chemin de gauche traversons le ru de l’étang de Beuvron [C'est un affluent de l’Yerres, donc un sous-affluent de la Seine. D'une longueur de 10,4 kilomètres, le Ru de l'Étang de Beuvron prend sa source dans la commune de Dagny et se jette dans l'Yerres à Touquin. Le cours d'eau s'écoule globalement de l'est vers l'ouest. Wikipédia] Coupons un chemin, et nous trouvons un balisage jaune, laissons un chemin sur la gauche se dirigeant vers un bois. Nous arrivons sur un carrefour comportant un bosquet d’arbres, dont un chemin part sur la droite en angle aigu, il ne faut pas prendre ce chemin, balisé en jaune, mais l’autre sur la droite avec la croix, formant un angle à quatre vingt dix degrés avec le notre. Nous approchons du village du Plessis Feu Aussoux, au carrefour avec un hangar en pierre comportant 5 ouvertures, nous prenons à gauche, longeons un nouveau camping celui du château de Chambonnières qui me semble fermé. Nous étions passés devant le château qui m’avait semblé être qu’une grosse propriété bourgeoise, comme on les appelait à une certaine époque. Nous retrouvons le balisage jaune (balisage que nous ne trouvons pas sur la carte) longeons les murs crèmes d’une entreprise, elle me semble abandonnée, des vitres sont cassées, mais non, les portes sont ouvertes. Traversons la D 231 (route de Provins) et prenons en face. Nous entrons dans le Plessis Feu Aussoux [Le nom vient de l'oïl plessis (enceinte fermée par des haies de branches) et de l’anthroponyme, du feu (défunt), Ansoldus. Le village est cité dans un manuscrit daté de 1174, mais il est probable qu'il existait déjà auparavant, peut-être à la période gallo-romaine, la voie romaine Agrippa passant à quelques kilomètres. Il apparaît sous le nom de Ansoldus de Plesseio, Ansoldus étant le patronyme du seigneur, et plesseio, devenu plessis, indiquant la présence d'une enceinte formée de pieux et de branches entrelacées. Le qualificatif "feu", signifiant que le seigneur est décédé, est apparu à une date inconnue. Dès 1487, l'orthographe est proche de l'actuelle, même si l'hésitation a longtemps subsisté concernant la lettre finale ("s" ou "x"). Jusqu'en 1285, le village était situé dans une "marche séparante" dans laquelle les habitants dépendaient du puissant Comté de Champagne et du Royaume de France, chacun ayant des droits de justice. Il faudra attendre le mariage de Philippe IV avec Jeanne de Navarre pour que le Plessis soit rattaché à la couronne de France. En 1487 les Chartreux de Paris se rendent acquéreurs d'une grande partie du fief. À la Révolution française, leurs biens, devenus nationaux, seront vendus. En 1850, la construction d'une route permit de désenclaver le village. Wikipédia] Par la rue des Peupliers, puis à droite la rue de l’échelle, nous arrivons sur une petite place arborée, poursuivons en face la rue de l’échelle. A son extrémité nous prenons sur la gauche la rue de la Caumonnerie (D112E) nous sommes sur un balisage jaune que je ne trouve pas sur la carte mais également sur un ancien GRP, du moins, il reste une marque, (c’est peut être celui de la vallée et des forets Briarde. Je n’en ai pas trouvé traces sur internet, quelques morceaux sur un site VTT, rien sur le site de la FFRP et des topos guides. Je n’en ai la trace que sur une ancienne carte gps non mis à jour mais elle est en vectoriel, pas de trace mais le

C'est le chemin
nom mis au dessus des routes et chemins, il semblerait qu’il partait de Villeneuve Saint Georges et s’arrêterait au milieu de nulle part au croisement du GR 11 à Dagny vers Beton Bazoche. C’est le troisième GRP que je croise ayant disparu de nos cartes. Disparu celui des deux Morins, et Thibaut de Champagne coté Ouest de Provins entre la Seine et Provins. Mais l’itinéraire bien mieux que les PR de remplacement. Encore un itinéraire qui disparaît, peut être remplacé par des morceaux de PR qui  malheureusement n’apportent pas toujours satisfaction  au niveau paysage ou découverte. Pas toujours bien balisé dans les champs du moins en Seine Marne, l’Essonne fait beaucoup mieux. Pas d’informations ou très peu lors des croisements de deux jaunes. On a beaucoup de progrès à faire sur le terrain. Suis-je bête c’est pour acheter des topos afin de ne pas se perdre… Personnellement cela m’ennuie de faire cinquante kilomètres pour faire quinze ou vingt bornes à pied et ne rien voir. Par contre une suite de promenades pour découvrir une région par des boucles attenantes de vingt à trente kilomètres permet de découvrir toute une région. Parmi ses boucles certaines sont sans intérêts, (Mes boucles dans le Nord ou le Sud du département en sont pleines, mais l’ensemble permet d’apprécier et de découvrir certain lieux presque oubliés. C’est ce que j’appelle des transitions entre deux paysages différent, dans ma découverte de la Seine à la Marne, il est vrai que je me suis ennuyé sur le plateau de Brie, mais c’était la transition avec la vallée de la Marne et des Morins.)
La rivière en prend à son aise
Nous arrivons au carrefour avec la rue de l’église (j’ai fait comme ma critique sur les PR, je suis passé proche d’un site historique sans m’arrêter [L'église Saint-Nicolas. L'église est citée en 1339 comme chapelle (Capella de Plesseto defuncto Amxodi) ; elle a dû être édifiée vers 1265, lorsque le seigneur fit construire autour de sa résidence une enceinte formée par de hauts murs en pierres, dont une partie est encore visible. En effet, le mur de l'église côté rue fait corps avec le mur de l'enceinte. À l'intérieur de l'enclos (basse-cour) il y avait un donjon, des logis, des écuries et des étables. Elle a été de nombreuses fois remaniée et n'est pas passée loin de la démolition en raison de sa vétusté. Le clocher a dû être érigé vers 1802 à l'emplacement d'un petit cimetière. Le caquetoir, sorte d'auvent placé au-dessus du portail d'entrée, démoli vers 1920, a été reconstruit en 1999. À l'origine, les patrons étaient saint Cosme et saint Damien. À compter de 1680 environ, l'église sera sous le vocable de saint Nicolas. Le retable du maître-autel en bois sculpté et ses trois toiles (saint Nicolas, saint Pierre et saint Jean), la grille de communion en fer forgé, ainsi qu'une Vierge à l'enfant en bois polychrome, datant du XIVe siècle sont classés aux monuments historiques. La cloche, fondue en 1523, a elle aussi été classée comme objet aux monuments historiques en 2000. Wikipédia] je ne fais qu’une photo d’une maison en meulière avec une tour sans intérêt. Je poursuis par la route de Villeneuve en direction de Voinsles et Rozay en Brie. Nous sortons du village et après le cimetière nous trouvons un chemin sur la droite (balisage jaune) (En recherchant le GRP sur le site de la FFRP je me suis rendu compte que le guide des PR étant en restructuration). Le chemin descend légèrement et mauvaise surprise la petite rivière de l’yerres à largement envahis le champ autour de son lit. Le champ est devenu un large lac, je me demande bien ou je vais passer ?  Je poursuis vers le petit bâtiment, un lavoir isolé, tellement isolé que c’est une ruine graphitée. (Dommage, que lors du tracé on est pas jugé utile de restaurer (reconstruire) ce lavoir). Du lavoir j’étudie la possibilité de traverser. Les berges de l’Yerres semble sur. en contournant largement le champ, par la gauche j’ai peut être une possibilité. Le chemin à de profondes ornières et du courant. l’eau coule entre le champ de droite légèrement plus haut vers le champ de gauche, plus bas. Il me semble qu’il y a une possibilité, en suivant le chemin, celui-ci étant bordé par un léger talus, en espérant que le sol ne soit pas trop mou. La première partie ne se passe pas trop mal, heureusement que je n’ai pas pris le chemin, avec les ornières j’aurais de l’eau au dessus des chaussures. J’arrive au déversoir, j’espère que le sol est solide. Cela me fait tout drôle, j’ai l’impression de marcher sur l’eau au milieu d’un lac. Je commence la traversée de la zone ou se trouve le courant, le sol est solide, mais lorsque je marche je sens, lorsque je léve mon pied qu'il est entraîné par la force du courant. Une inquiétude tout de même… que vais-je trouver derrière ? Vais-je pouvoir traverser la rivière, et derrière comment va être le terrain. Après la zone inondée, je suis étonné de trouver une rivière dans son lit. Elle à dut juste louper un virage (dans une zone un peu plus basse) et c’est épandue dans le champ, impossible de traverser à gué, mais ici le pont est en état, et derrière le terrain remonte.  Je poursuis le chemin, coupe un premier chemin, en laisse un sur la droite, nous coupons un autre chemin, nous apercevons le village d’Ormeaux, nous quittons le balisage jaune qu’aucune balise sur poteau nous à indiqué et poursuivons tout droit, le chemin avec croix sur un poteau électrique. Nous arrivons sur la D 112 que nous prenons à gauche, nous entrons dans Ormeaux par la rue Grande. Au carrefour, nous retrouvons notre borne royale et la rue du Vieux Château.

Pour ceux qui sont stationnés au parking du covoiturage reprendre l’itinéraire en début de la page. Pour les autres poursuivre la rue grande jusqu’à l’école.

 

 

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