samedi 2 avril 2022

Promenade Nord Seine et Marne : N° 37 : Pézarche et la Foret de Malvoisine

 Promenade en boucle possibilité de prendre le Bus expresse, Melun Coulommiers Arrêt Pézarches covoiturage.

Le départ se fait au milieu des champs sur le parking de covoiturage au carrefour D 231 et D 402. (route de Chaume à coulommiers et Villeneuve le Comte à Provins.)

Mai 2020

Carte IGN         Trace GPS & Topo sans Commentaires            Trace randogps

Le code mobile de cette randonnée est b345982

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Km     Temps        Arret      V/d           V/g          dénivelé

28        5                 0h20       4,9            4,6             66

 Première promenade après deux mois de confinement pour des raisons sanitaires (covid 19)

Parfois il ne faudrait pas insister à vouloir absolument visiter un secteur ou il n’y a aucune traces. Cette promenade devait me faire avancer vers la foret de Crécy. Je me suis cassé le nez sur les grillages des bois privés, de Hautefeuille, et Malmaison. Il m’est resté le bitume. Après la ferme de la Malmaison j’ai cru pouvoir m’en sortir en prenant quelques chemins dans les champs et le bois de la Malmaison, malheureusement se fut une galère. Chemin non ou peu entretenu, territoire de chasse et grillage à moitié effondré. Ne sachant plus si j’étais en zone privée ou pas. Je fus heureux de me retrouvé sur le bitume. La D 231 est fortement roulante avec beaucoup de camions. Je ne vous conseille pas de couper par cette route.

Promenade qui sera difficile sur un second point la veille en faisant du Barefooting en foret sur un chemin que je connaissais je me suis cassé le petit orteil en voulant faire trois choses en même temps, me retourner, boire et marcher. Trois choses qu’il ne faut pas faire en même temps en Barefooting. Le pied est perdu et ne sait plus éviter les obstacles... je n’ai pas vu la pierre sur le coté et ploc cassé l’orteil.  

Le départ se fait au milieu des champs sur le parking de covoiturage au carrefour D 231 et D 402.

Nous sortons du parking et prenons sur la droite la D 231 en direction de Provins, Jouy, Ormeau, Touquin, sur environs 300 m. Longeons la petite zone industrielle ou malheureusement la rue desservant les bâtiments ne débouche pas. Prenons la première rue (rue d’Ormeaux) sur notre gauche et entrons dans Pézarches [Pézarches, Peserches vers 1222, semble représenter l'ancien français pesarch « chaume de pois, champ de pois » wikipédia] Au carrefour nous prenons sur la droite la rue de Provins et au cimetière nous prenons à gauche la rue Grande, je suis étonné, la rue Grande n’est pas le centre du village (du moins en 2020) mais en limite extérieur de ce dernier. La rue Grande, mène à l’église qui se trouve elle aussi en limite du village. Revenons rue de Provins et sortons du village, pour entrer un peu plus loin dans Touquin. [Le nom de ce village signifie « réserve de bois entre des défrichements ». Les premiers documents sur Touquin remontent à 1107. De nombreux vestiges gallo-romains ont été retrouvés sur la commune, en 1965 ont mis au jour un sarcophage de calcaire en deux parties, d'époque mérovingienne, contenant un petit couteau, deux anneaux de fer, un petit disque de bronze orné d'un masque humain grimaçant, à la bouche entrouverte, au front ceint d'un diadème à pointes dont les cheveux tombants se relèvent de chaque côté en trois boucles superposées. (...) Une sépulture gallo-romaine, relevée aussi par M. Garnier, gisait sous ce sarcophage. Touquin a été jusqu'en 1285 située dans une « marche séparante ». Du château, ruiné par la guerre de Cent Ans et démoli en 1775, il ne reste que le parc et une vieille tour, ancien moulin à vent. Touquin a été un fief protestant au XVIe siècle. Sur le blason de la commune une colombe fait référence à la période protestante.  C'est aussi, une des premières communes à bénéficier d'une unité de filtration des eaux contre les pesticides et les nitrates agricole. Wikipédia Sur le site http://www.touquin.fr/histo.html. vous trouverez l’histoire un peut plus complète de ce village.] Voilà la promenade est terminée… Je plaisante, mais une boucle de vingt kilomètres ce n’est pas énorme et les villages que nous allons traverser se trouve les uns à coté des autres. Poursuivons par la rue de Paris, nous arrivons à l’entrée de Touquin, prenons le chemin sur la gauche à l’entrée du village et longeons le long mur du parc du château de Malvoisine (peut être toujours la sente des religieuses). Le chemin tourne sur la gauche, nous traversons l’Yerres sur deux longues dalles en grès mesurant facilement 2,50 de long. On se rend conte ici que nous sommes sur un balisage jaune [L'Yerres (ou Yères) était appelée la rivière d'Erre en 1384, Edera au XVIIe siècle, probablement d'un ancien Atura. Le nom actuel a subi l'influence de l'ancien français yerre 'lierre'. Le -s final n'est pas fondé. De 98,23 km de longueur. L'urbanisation rapide, dans la partie basse de son cours, a maintenant réduit le nombre de prairies inondables refuges de biodiversité, qui régulaient ses crues. La rivière prend sa source en Seine-et-Marne, au nord du hameau de Courbon, en bordure de la route départementale D 20E, sur la commune de Guérard. La rivière est appelée ru des Tournelles avant de devenir l'Yerres en aval de l'étang de Guerlande. La rivière se jette dans la Seine à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. L'urbanisation rapide, dans la partie basse de son cours, a maintenant réduit le nombre de prairies inondables refuges de biodiversité, qui régulaient ses crues. (D’où les catastrophiques inondations en 2018.) L'Yerres est une rivière calme, d'une profondeur variant de 1 à 6 mètres selon les zones argileuses qu'elle traverse. De son parcours sinueux, elle part des marécages situés aux alentours de Courbon non loin de Mortcerf, traversant ensuite la forêt de Crécy en contournant l'étang de Guerlande. Près de Touquin, l'Yerres grossit en « fusionnant » avec le ru de l'étang de Beuvron, qui selon les géographes pourrait être la vraie « Yerres » tant les débits des deux ruisseaux sont proches. La même hypothèse a été émise pour la Visandre. C'est en aval des sources abondantes près de Voinsles que l'Yerres s'élargit pour donner forme à une rivière large et paisible. Wikipédia] Nous débouchons sur un chemin formant Té et poursuivons un balisage jaune sur la gauche. Nous passons une antenne émettrice, le chemin fait un coude au niveau des bassins de décantations, nous sommes sur le PR de la foret de Malvoisine.  Suivons un bois et coupons la D 402. Poursuivons en face en direction de la foret de Malvoisine. Attention le balisage tourne à droite à l’entrée du bois, nous n’avons pas de balises qui nous l’indique et l’entrée du chemin est un peu cacher par les branches du taillis de sous étages. [Située sur le plateau briard, la forêt de Malvoisine est un massif forestier de 975 hectares dont 909 hectares de forêt domaniale. La forêt de Malvoisine est située en bordure de la profonde vallée de l'Aubetin, sur le plateau de la Brie. Elle est très plate, avec des points hauts à 123 mètres et des points bas à 114 mètres. Elle constitue la bordure orientale de l'ancien massif couvrant la Brie occidentale comprenant les forêts de Crécy, Ferrières, Armainvilliers, Notre-Dame, etc. Elle est séparée de la forêt de Crécy par la trouée d'Hautefeuille.

La forêt domaniale est composée d'un ensemble boisé principal compact situé à l'est de Hautefeuille, et de trois parties annexes (bois de Servelle et deux petites parcelles isolées) situées à Touquin.

L'ensemble boisé principal est une forêt compacte, seulement traversée en bordure au sud par la RD 402, au nord par la route rurale de Hautefeuille à Faremoutiers, et bordée par la RD 25 à l'est. À l'instar de la plupart des autres forêts de la Brie, la forêt de Malvoisine est découpée de manière géométrique par de nombreux chemins. Jadis, la forêt de Malvoisine faisait partie intégrante de la vaste Brigia Sylva qui regroupait entre autres les actuelles forêts voisines de Crécy, de Ferrières, d'Armainvilliers, de Notre-Dame et de Coubert.

En 1287, le roi de France Philippe Le Bel se maria avec Jeanne de Navarre et avait pour habitude de venir chasser dans cette forêt en épuisant jusqu'à dix chevaux par journée de chasse. Dans le célèbre Roman de Renart, écrit au Moyen Âge (xiie siècle-xiiie siècle), le goupil était seigneur de Mauperthuis et habitait la forêt de Malvoisine, et trois des neufs livres s’y déroulent. Le roman est dû au talent d’un prêtre de La Croix-en-Brie qui brocardait ainsi les mœurs de l’époque.

Ce massif progressivement acquis par l’État, réunit les anciennes propriétés de l’abbaye de Faremoutiers et l’ancienne forêt de Hautefeuille. Wikipédia] Nous suivons le balisage jaune qui longe l’orée, puis tourne en angle aigu sur la gauche. Nous traversons une parcelle de beaux arbres, dans une zone humide, je perds le balisage tourne en rond dans la parcelle humide, grâce au gps je retrouve le balisage et arrive au carrefour des Picots. Je me trompe et au lieu de poursuivre le balisage je prends le chemin de gauche. (je ne me suis pas encore aperçu que la trace sur la carte ne correspond plus tout à fait au balisage. Nous débouchons sur une autre allée formant Té avec la notre et prenons à droite. Je retrouve le balisage jaune que je suis jusqu’au carrefour Hocquard disposant d’un banc sous un magnifique chêne. Ici aussi je loupe le balisage jaune partant dans la parcelle et prends sur la gauche l’allée Royale. Route malheureusement défoncé par les engins de débardage.  Nous arrivons à un carrefour avec un puits et une table pour le pique-nique, je prends à droite balisage jaune (sur la carte la trace du jaune n’est peut être pas bonne). Le chemin fait un esse après le premier virage nous prenons le chemin de gauche très herbeux et défoncé par les engins forestiers. Nous avons quitté le balisage qui prend sur la droite. Nous débouchons sur la route forestière de la Haute Borne que nous prenons à gauche c’est une belle route gravillonnée et au carrefour nous trouvons une souche avec une sculpture. Nous retrouvons le balisage jaune, débouchons sur la route de la Tour de Lumigny et nous retrouvons au carrefour de Beaulieu la route forestière Royale, que nous prenons à droite. Nous arrivons à la mare du Haricot. Grande mare avec tables de pique nique. Faisons le tour de la mare et arrivons au carrefour de l’étoile comportant un banc. Nous quittons le balisage jaune partant à droite, et prenons sur la gauche la route forestière gravillonnée de Marganat, elle forme un angle de quatre vingt dix degrés sur la gauche. Nous débouchons sur la route bitumée de Malvoisine (voie communale N°6) que nous prenons à gauche. La route tourne sur la droite (laissons le long de la lisière la petite route menant aux écuries de Hautefeuille.) Nous commençons notre périple sur le bitume. Sur cette route en direction de Hautefeuille, nous apercevons des bâtiments ressemblant aux cottages Normand par la forme des constructions ce doit être le Domaine Emmanuel [Fondé en 1968, le Domaine Emmanuel dispose d’un Foyer d’Hébergement de 85 places (dont 2 en accueil temporaire et 5 places en accueil de jour médicalisé), et d’un Foyer d’Accueil Médicalisé de 20 places (dont 5 en accueil de jour). Le Domaine Emmanuel offre un lieu de vie accueillant sur plus de 10 hectares, principalement à des adultes en situation de handicap mental et travaillant à l’ESAT. https://www.aede.fr/etablissement/domaine-emmanuel] Entrons dans le village que nous traversons par la route de Malvoisine [Le nom de Hautefeuille viendrait du latin altus « haut » et folius « feuille » pris ici dans le sens de « haute feuillée », « branche d'arbre, feuillage », autrement dit un abri formé par le feuillage des arbres. Le village de Hautefeuille est nommé en 1270 dans une sentence définissant les limites entre le Comté de Champagne et le domaine royal français. Il se trouve alors dans une « marche séparante » dans laquelle le comte et le roi ont chacun des droits de justice. En 1285 le village est rattaché à la Couronne à la suite de l'accession au trône de Philippe IV le Bel qui avait épousé en 1284 Jeanne de Navarre héritière du royaume de Navarre et du comté de Champagne. Wikipédia] Au centre du village je suis très étonné de trouver dans le même corps de bâtiment le patrimoine religieux et le patrimoine civil ne faisant qu'un. [Ils forment un ensemble d'un seul tenant qui regroupe la mairie, l'école, le cimetière et l'église. Celle-ci est sous le vocable de saint Éloi. La mairie et l'ancienne école sont l'ancien presbytère. Une petite cloche datant de 1740 est accrochée sur le mur reliant l'école à l'église. Wikipédia] Au carrefour prenons à droite la route de Pezarches, c’est la D 20E en direction de Courbon. A la sortie du village nous passons le ru des Marnières [Ru des Marnieres est un cours d'eau naturel non navigable de 2.7 km. Il prend sa source dans la commune de La celle-sur-morin et se jette dans L'Yerres au niveau de la commune de Hautefeuille. http://www.sandre.eaufrance.fr/geo/CoursEau/F4702000] C’est par ici que mes ennuis commence, je devais traverser le bois d’Hauteville en direction du GR 14, mais à Courtesoupe le chemin est impraticable de l’herbe sous les bras et une barrière, les bois sont clôturés. Nous remontons jusqu’à la petite route des Tournelles que nous prenons à gauche, nous faisons le tour du château [L'institut des Tournelles, financé notamment par la Sécurité sociale et le ministère de la Justice, était spécialisé dans l'accueil des adolescents difficiles. Il a fermé en 2000 ou 2001 dans le cadre d'un scandale de pédophilie. Un centre d'accueil de demandeurs d'asile géré par l'association Habitat et Soins a été ouvert en 2001 dans l'ancien hôtel du château des Tournelles wikipédia] La route tourne en angle droit, nous quittons le GR 14 partant sur la droite et poursuivons la route longeant d’un coté un champ et de l’autre un bois. Nous coupons la D 20 (je pensais retrouver ma trace par ici mais le bois de la Malmaison est clôturé.) Dépassons les bâtiments de la ferme. La route fait un virage à gauche, puis après avoir traversé les champs la route tourne à droite. (Nous trouvons des chemins dans les champs. Inutiles de les prendre, ils n’aboutissent pas. Le chemin dans la pièce de Rancleuse rejoignant la côte 111 n’existe plus.) A partir d’ici je n’ai pas fait la route, j’ai voulu rejoindre ma trace se trouvant derrière la station de pompage de la Sablière. Mais comme la carte l’indique le chemin n’abouti pas. Nous trouvons des laies forestières peu utilisables, ronces, orties et branchages de sous étage ne nous facilitent pas le passage. Beaucoup de postes de chasse, avec un sous étage dense comme celle-ci, il est peut être dangereux de si promener à l’automne et l’hiver. Je n’ai pas aimé. Certaine parcelles sont clôturées, un grillage en mauvais état ce qui fait que l’on est jamais sur d’être dans un lieu autorisé.] Nous prenons le chemin sur la gauche, au carrefour suivant ne pas poursuivre tout droit par le chemin des Sablonnières mais prendre à droite le chemin en direction de la route de Crèvecœur que nous prenons à gauche. Nous nous dirigeons vers la foret que nous allons traverser.
Barrières et claustras plus ou moins en état ne nous incite pas à entrer en foret. Nous passons une stèle se trouvant sur la gauche de la route

Photo Wayne 77 wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Mortcerf-01.jpg

[27 Aout 1944 Les alliés entraient dans Mortcerf pour libérer ses habitants du joux des allemands.
Pour commémorer cet événement historique, la commune, sous l'impulsion de Stéphane BAUDON, Adjoint chargé de la vie locale, a organisé une commémoration "vivante" grâce à la collaboration des associations "4ème IVY, division Utah Beach" et "5ème division d'infanterie Patton" venues pour l'occasion accompagnées de matéreil roulants d'époque.
Le convoi est parti de la place de la mairie en direction de la D231 pour effectuer une boucle par la route de Crèvecoeur en Brie, route sur laquelle une stelle à la mémoire de Max NERAUD, résistant fusillé à cet endroit, est présente.
 http://www.mortcerf.fr/fr/actualite/76498/commemoration-liberation-mortcerf-27-aout-1944] Traversons la D 231. (Il n’est pas raisonnable de penser réaliser les 6 km permettant de couper la balade en prenant la départementale. Elle est droite roulante très utilisée par les voitures et les camions. J’ai eu la chance d’avoir un talus tondu, ce qui m’a permis de ne pas trop souffrir de l’appel d’air des camions à chaque croisement.) Poursuivons en face la C3 en direction de Crèvecœur en Brie. Nous arrivons au village par la rue de la Foret de Crécy qui de C3 devient D 143E1, (Le panneau coté D 231 ne doit pas être à jour) à l’entrée du village laissons sur la droite le balisage jaune, passons l’église excentrée du village se trouvant juxtaposé au château. [Une légende explique l’origine de CREVECOEUR de la façon suivante:

Au Moyen Age, le seigneur des lieux participa à la première croisade. Pendant son absence, son épouse l’aurait trompé avec l’intendant resté au château. De retour de Terre Sainte, le seigneur, ayant appris son infortune, jugea sa femme et la condamna a être traînée, attachée à la queue d’un cheval indompté. En mourant, l’épouse se serait écriée: «Ah! quel crève cœur!»

Ce blason a été créé et offert à la commune en 1989 par monsieur Jean-Claude MOLINIER qui était gendarme en poste à la brigade de gendarmerie de Mortcerf.

Le nom de Crèvecœur (Creive-cor ou Crève-cuer) est cité dès 1175 dans les rôles des fiefs du comté de Champagne et de Brie. Il existe deux origines vraisemblables, du nom de Crève-coeur :

·        Jean de Crèvecœur, seigneur normand, dont le fief est à Crévecoeur en Auge, part conquérir l'Angleterre avec Guillaume le Conquérant et contribue à la victoire d'Hastings (1066) ; il est cité sur la célèbre tapisserie de Bayeux ; les seigneurs de Crévecoeur (en Auge) sont connus comme de grands soldats et comme architectes en fortification auprès du roi et des grands vassaux. Il s'agirait alors d'un château fort "à la façon Crèvecoeur".

·        Au Moyen-Age, un crève-coeur est une terre pénible à labourer, car lourde et difficile à drainer ; de plus, la perte de la récolte après une pluie abondante sur un terrain argileux est fréquente. Les terres de Crèvecœur étaient marécageuses au Moyen Age - les noms des lieux-dits « l’Etang » et « Courtesoupe » en attestent - et jusqu'au XIXe siècle réservées à la prairie et à l'élevage.

 

L'une et l'autre de ces deux propositions expliquent le nombre élevé de villages appelés Crévecoeur au pourtour de l'Ile de France ; elles sont complémentaires, car, en plaine, les châteaux et leurs douves étaient souvent construits en bordure de marais ou d'étangs, difficiles à franchir en armure ou avec des équipements de siège; c'est le cas en particulier de Crévecoeur en Auge et de Crèvecœur en Brie.

Du point de vue historique, le village doit son origine à un petit fort de défense autour duquel quelques habitations s’étaient regroupées, dès le XIème siècle.

Les premiers seigneurs Pierre et Jean de Crèvecoeur accompagnent leur suzerain, le Comte de Crécy, à la première croisade en 1096.

Au début du XIIIème siècle Guy et Hugues de Châtillon, possesseurs de la châtellenie, firent construire un véritable château fortifié. En 1220-1221, on érigea une chapelle qui devint l’église paroissiale. Cette église est appelée dans les pouillés (registres) anciens «CREPICORDIUM».

Crèvecoeur connut son heure de gloire aux XIIIème et XIVème siècles, le château devenant résidence d’été des rois de France. Philippe VI de Valois y maria sa fille en juillet 1332.

Village et château furent en partie détruits par les Anglais pendant la guerre de cent ans en 1430, puis ravagés par les Ligueurs au XVIème siècle.

Au XVIIIème siècle les ruines du château servaient de carrière pour la construction des maisons du village.

Le château actuel, en centre village, a été construit sur les ruines de l’ancien château, en 1897. http://www.crevecoeur-en-brie.fr/fr/information/89926/histoire] Passons devant la mairie école. Longeons un espace de verdure appelé ‘’place Saint Jean’’ situé devant le monument aux morts, nous prenons à l’angle du bassin la rue Baloquin sur la gauche, et sortons du village nous entrons de nouveau en foret. La route n’est vraiment pas large, nous sortons du village quittons les bois pour trouver les champs sur la gauche nous apercevons la grande ferme de Baloquin (Ce n’est pas la peine de prendre à gauche. Ce parcourt à déjà été fait et nous savons que sur la gauche les bois sont privés) Poursuivons la route sur la droite, nous arrivons à un carrefour en forme d’Y et un petit terre plein d’herbe en forme de triangle prenons à gauche nous sommes de nouveau sur le chemin de Crèvecœur. Champs et bois se succèdent. Nous débouchons sur la D 143 que nous prenons à gauche, dépassons la maison isolé. (Dans l’édition précédente je prenais le chemin de droite et je me suis fait surprendre par le fermier ce chemin est soit disant privé ainsi que ce coté du bois. Comme dirait ma petite fille il m’a peut être arnaqué… de l’autre coté du bois il y a un balisage jaune du moins des traces il n’apparaît pas sur la carte.) Poursuivons la D 143 dépassons la ferme de la ville du Bois, puis quelques maisons isolées et prenons un peut plus loin la route de Champlet sur la droite, nous entrons dans le village, laissons la route de droite et poursuivons la traversée du village par la gauche. Dans le virage laissons une voie desservant des maisons avant de se perdre dans les champs, poursuivons la route, le long d’un grillage. Nous coupons la D 20 et prenons en face la route en direction de Rigny, et longeons un verger. Nous entrons dans Rigny par la rue des sables, laissons une rue sur la droite, et arrivons à un carrefour, poursuivons tout droit par le chemin de Lumigny (rue avec un sens interdit) nous traversons la D 402   (A Rigny vous trouvez un arrêt bus express 01 Melun-Coulommiers, il se trouve sur la droite avant le feu tricolore). Prenons en face le chemin de Lureau, après les premières maisons la rue devient chemin, il tourne sur la gauche, longe un bois, et arrive dans un carrefour, faisons un esse gauche - droite et poursuivons par le chemin que nous trouvons, traversons les champs et au carrefour suivant nous prenons le chemin de gauche. Traversons les maisons isolées de la Garenne des Chênes (hameau de Pézarche). De chemin nous passons à la route d’Ormeaux. Nous arrivons sur la D 231 que nous prenons à gauche pour rejoindre la parking du Co voiturage au carrefour de la 402 et de la 231. Vous trouvez un arrêt bus express 01 Melun-Coulommiers. Attention tout les bus s’arrêtent ici, il faut bien faire attention aux directions inscrites au fronton des bus. C’est un peut moins grave pour ceux venus de Paris Le bus de Coulommiers s’arrête à la gare de cette ville. Le Train fait terminus à la gare de l’Est. A Melun les trains partent vers Montereau-Sens- Paris gare de Lyon et Corbeil. RER D .

 




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