samedi 2 avril 2022

Promenade Nord Seine et Marne : N° 38 : Lumigny – Nesles – Ormeaux

 Février 2018

Carte IGN               Trace GPS & Topo sans Commentaires       Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b345983

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

 

Km     Temps     Arrêt     V/d      V/g      Déplacement

21       3h30        9mn       6          5,8             107

 

Deux départs pour cette rando en boucle dans la Brie Profonde. En voiture de Lumigny on trouve de la place sur le parking de l’église, En prenant le Bus Seine & Marne Express descente et reprise du bus à l’arrêt Parc des Félins.

Je commence ma description par l’arrêt de bus Parc des Félins, quoi que cette promenade je l’ai commencé à Lumigny. L’avantage de débuter par l’arrêt de bus (pas de parking) permet d’éviter la partie du bois privé de la Touche. Le balisage est si intermittent que l’on se demande s’il est encore d’actualité et puis dans l’étape trois j’ai eu quelques soucis avec le propriétaire ou le gardien. C’est un peut le problème de ses chemins créé par les administrations ou les toutes petites associations, lorsqu’il n’y a plus le personnel ou le créateur des promenades les chemins ne sont plus entretenus.

L’ arrêt de bus le parc des félins, un arrêt en pleine campagne juste avant le village de Lumigny (Le parc des félins est un parc zoologique.) L’arrêt se trouve proche d’un rond point sur la D402. Je prends à gauche la D20 en direction de Lumigny, prenons le premier chemin sur la gauche nous trouvons une croix jaune sur un poteau électrique. Après un beau chêne pommier isolé (en forme de pommier) nous prenons le premier chemin sur la droite avant le bosquet et le bois, nous devinons quelques balises jaunes. Nous débouchons dans le hameau de Champlet, route de Champlet que nous prenons tout droit, traversons le village. A la croix (La Grande Epine, cote 117) nous prenons le chemin de droite, le chemin de Bellevue. Beau, chemin herbeux planté de pommiers en ligne. Nous débouchons à Lumigny, rue de la Vignotte (D 20) que nous prenons à gauche.

C’est le deuxième départ. [situé au pied d’une butte de sable, de même nature que la Butte de Doue. Elle a été occupée dès la préhistoire avant de passer sous le contrôle du peuple gaulois des Meldes, à la veille de la conquête romaine.

D’importants vestiges gallo-romains ont été mis au jour sur la Butte. Le site fut de nouveau fortifié au Moyen Age. Deux autres mottes castrales s’élevaient dans le même temps sur le territoire de Lumigny : l’une à la Ville du Bois, l’autre à Champlet.Après le rattachement de la Champagne au royaume de France à la fin du 13e siècle, l’ancienne fortification de la Butte fut abandonnée et un nouveau château construit en contre bas, sur l’emplacement du château actuel.

A partir des guerres de Religion Lumigny appartient pendant plus d’un siècle à des seigneurs protestants.
En 1571 eurent lieu au château de Lumigny des rencontres secrètes entre chefs protestants – dont l’amiral de Colignyet des envoyés de Charles IX et de Catherine de Médicis, qui séjournaient à Fontenay-Trésigny. Coligny fut assassiné un an
plus tard à Paris, à la Saint Barthélémy. La seigneurie de Lumigny appartenait alors à Marie de Luré, veuve de Charles de Melun. Leur fille, Madeleine de Melun épousa peu après Louis de Champagne, comte de la Suze, qui devint alors seigneur de Lumigny.
Le domaine resta dans cette famille jusqu’en 1674, date à laquelle il est acquis par François de Montlezun de Besmaus, gouverneur de la Bastille.
S’y succédèrent ensuite la duchesse de Beauvillier Saint Aignan, le duc de Rochechouart et Louis de Colbert.

Au milieu du 18e siècle, Lumigny fut acquis par le philosophe Claude Adrien Helvétius, un riche fermier général ami de Voltaire et des Encyclopédistes. Il existe encore au sommet de la Butte, une ruine appelée « Tour Helvétius » dans laquelle le philosophe aurait rédigé, en partie, son célèbre ouvrage « De l’Esprit ».
A la veille de la Révolution, une fille du philosophe, Elisabeth-Charlotte, a épousé Alexandre François de Mun, lieutenant général des armées du roi.
Pendant tout le 19e siècle, l’histoire et l’urbanisme de Lumigny allaient être marqués par la famille de Mun, qui a fait construire, entre autres, un prieuré, une « Maison commune » , un cimetière, une nouvelle église etc., tout en respectant la structure ancienne du village, construit tout autour d’un ensemble de jardins.
Albert de Mun (1841-1914), royaliste et catholique social, fut l’un des orateurs les plus célèbres de la Chambre des députés de la IIIe République. Le château de Lumigny est resté dans la famille de Mun jusqu’à la veille de la 2e guerre mondiale.
http://www.lumigny-nesles-ormeaux.csime.eu/pages/edito.php?crub=0602&rub=LUMIGNY&page=] Passons devant l’église. [le clocher-porche est épaulé par de hauts contreforts. Son portail d'entrée est encadré de colonnettes et coiffé d'un arc en plein cintre. Il est surmonté d'une étroite baie cintrée au deuxième niveau, puis d'une horloge, clocher avec abat-sons, flèche et girouette (tourelle d'escalier à droite). Les murs latéraux sont percés de baies cintrées et de contreforts sur les côtés. La toiture de l'édifice est à double pente. Cette église remplace un ancien édifice du XVIe siècle dont il ne reste que la tour. Le clocher date du XVIe siècle. La nef a été entièrement reconstruite entre 1882 et 1884. http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/77-Seine-et-Marne/77264-Lumigny-Nesles-Ormeaux/171917-EgliseSaint-PierredeLumigny] Poursuivons par la rue de l’église, dans le virage nous prenons à gauche la ruelle du cimetière (balisage jaune), nous débouchons rue du paradis nous longeons le cimetière, nous arrivons sur la D 143 (rue du Carrouge) que nous prenons à gauche. Longue route le long du mur du parc de Lumigny (balisage jaune). Proche de la route de Lagny D 213, nous trouvons un chemin sur la droite que nous prenons (balisage jaune). Chemin dans les bois le long d’une clôture fait de bric et de broc. C’est très mal balisé le chemin fait fourche, nous passons d’ancienne carrières transformées en terrain de bis cross sauvage, poursuivons par le chemin de gauche et arrivons à la croisée de chemin, nous prenons à droite. Le balisage jaune est intermittent et le virage à droite n’était pas indiqué. Traversons les bois parfois entrecoupé d’un champ, nous arrivons à la D 402 (route de Melun ou de Coulommiers les deux noms sont sur la carte, sauf que la 402 ne va pas à Melun elle s’arrête à Guigne…) Prenons le chemin en face, nous sommes entre clôture et maraîchage. Après la clôture de la maison nous prenons le premier chemin sur la droite et l’on se dirige vers le village, nous sommes dans les champs. Nous arrivons à Rigny par le chemin de Lureau et débouchons de nouveau sur la 402 route de Coulommiers que nous penons à gauche, coupons la rue de l’étang et prenons à la sortie du village le chemin du gros merisier sur la gauche. A la patte d’oie poursuivons tout droit nous nous dirigeons vers le village d’ Ormeaux [Ormeaux a commencé sur le territoire du hameau de Rigny. Là, au pied de la Butte de Lumigny, se trouvait au début de notre ère une villa gallo- romaine. Un habitat antique, remontant au IV ou au Ve siècle a également été localisé au sud du village actuel, à proximité de l’Yerres.
Au moyen âge le centre de peuplement s’est déplacé vers la « motte »
d’Ormeaux, une place forte alors établie près du chemin antique de Rozay à Touquin, non loin de l’endroit où il coupait le ru de la Fontaine Saint Jean.  La paroisse d’Ormeaux (Ecclesia de Ulmellis, citée en 1102) dépendait alors de l’abbaye de Marmoutier, par l’intermédiaire du prieuré bénédictin de la Celle sur Morin. Au 17e siècle les titres du Prieuré de la Celle ont été remis aux Bénédictins anglais, réfugiés en France sous Louis XIV et regroupés dans le Séminaire des Missions Etrangères, qui obtint alors les bénéfices de la paroisse d’Ormeaux, avec le droit de nommer le curé. Féodalement, une partie d’Ormeaux dépendait depuis la fin du Moyen Age de la seigneurie de Quincy, de même que Villeneuve-la-Hurée et le sommet du « Tertre de Lumigny ». A Rigny, fut implantée au 13e siècle, le long de l’actuelle Rue de l’Etang, une Commanderie de l’Ordre des Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem, comportant une chapelle, la maison du Prieur, une grange et des étables. On sait que cet ordre était déjà actif en Terre Sainte avant les croisades, et que sa fondation est antérieure à celle de l’ordre des Templiers.
Alors que les Hospitaliers se sont installés modestement à Rigny, les Templiers ont créé leurs grands établissements à Coulommiers, à Chevru et à Rampillon.
Ruinée par la guerre de Cent ans cette commanderie de Rigny fut plus tard rattachée à celle de Chevru. La propriété fut vendue comme
bien national à la Révolution. Le ru de la Fontaine Saint-Jean qui traverse Ormeaux avant de se jeter dans l’Yerres a fait fonctionner dans le passé au moins quatre petits moulins, dont ceux de Chessy et de Choiseau.
 Le château d’Ormeaux, qui est passé à la fin du 17e siècle de la famille de Fauville à de Blond de Boispoussin, a été laissé à l’abandon au milieu du 18e siècle, avant de tomber complètement en ruine au siècle suivant.
Pendant la guerre de 14/18 un aérodrome militaire occupait les champs bordant Rigny, Pézarches, Touquin et Ormeaux.
http://www.lumigny-nesles-ormeaux.csime.eu/pages/edito.php?crub=0604&rub=ORMEAUX&page=] Nous entrons dans le village par la rue de l’hospice que nous suivons jusqu'à la rue Grande que nous prenons à gauche, jusqu'à la Mairie école coincé derrière l’église (le regroupement des communes à dû économisé un maire. La mairie à été transformée en école).  Revenons sur nos pas,  après avoir traversé le ru Saint Jean (ru qui actionnait il y a fort longtemps des moulins.) prenons à gauche la rue des petites maisonnettes qui devient chemin. Laissons un chemin à gauche au carrefour suivant nous prenons à gauche cette fois ci le chemin est bien balisé, nous arrivons à une patte d’oie nous prenons à gauche traversons de nouveau le ru Saint jean gorgé d’eau en cette période de crue. Nous débouchons sur une route de Choiseau que nous prenons à droite (nous n’avons plus de balisage. Il semblerait qu’il soit modifié) Vers la ferme nous arrivons à une fourche ou nous retrouvons un balisage jaune, nous trouvons deux beaux arbres poursuivons notre chemin en laissant les chemins de droite. Nous quittons la route à la hauteur de la ferme de Choiseau et dans le virage nous prenons le chemin de terre face à nous ou nous retrouvons le balisage. Il débouche sur un chemin formant Té face à une clôture, prenons à gauche, le chemin est très herbeux, il tourne à droite et un petit pont permettant de franchir l’Yerres [L'Yerres (ou Yères) était appelée la rivière d'Erre en 1384, Edera au XVIIe siècle, probablement d'un ancien Atura. Le nom actuel a subi l'influence de l'ancien français yerre 'lierre'. Le -s final n'est pas fondé. De 98,2 km de longueur La rivière prend sa source en Seine-et-Marne, au nord du hameau de Courbon, en bordure de la route départementale D 20E, sur la commune de Guérard. La rivière est appelée ru des Tournelles avant de devenir l'Yerres en aval de l'étang de Guerlande. La rivière se jette dans la Seine à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne. L'Yerres est une rivière calme, d'une profondeur variant de 1 à 6 mètres selon les zones argileuses qu'elle traverse. De son parcours sinueux, elle part des marécages situés aux alentours de Courbon non loin de Mortcerf, traversant ensuite la forêt de Crécy en contournant l'étang de Guerlande. Près de Touquin, l'Yerres grossit en « fusionnant » avec le ru de l'étang de Beuvron, qui selon les géographes pourrait être la vraie « Yerres » tant les débits des deux ruisseaux sont proches. La même hypothèse a été émise pour la Visandre. C'est en aval des sources abondantes près de Voinsles que l'Yerres s'élargit pour donner forme à une rivière large et paisible. Wikipédia.] Nous sommes en février et cela déborde de partout l’Yerres sort de son lit et envahi les prairies. A son embouchure fort urbanisée ce sont les caves et maisons qui son inondées. En me mouillant les pieds je traverse cette étendu d’eau pour rejoindre le pont. Longeons le bois, laissons le chemin de droite longeant le bois, à l’orée d’un nouveau bois nous arrivons à une fourche poursuivons tout droit, (face à nous, une butte de terre qui devait être une ancienne décharge vu les détritus qui si trouve.) (Nous trouvons un GRP presque effacé.)  Nous arrivons au village de Villeneuve la Hurée (hameau de Voinsles) par la rue de l’Yerres, à la maison avec la tour j’abandonne le balisage jaune qui tourne à gauche pour continuer tout droit laissons sur la droite le chemin de Rozay (rue) la rue tourne à gauche et nous arrivons à un carrefour dirigeons nous vers l’église. Une petite rue permet de rejoindre la rue de L’Orme (D 112E) que nous prenons à droite nous contournons le mur d’une grosse ferme et trouvons à la sortie du village un chemin sur la droite contournons la ferme et ses bâtiments annexes nous débouchons sur un chemin formant Té (peut être le chemin de Rozay) que nous prenons à gauche passons le hangar. Nous retrouvons le balisage du GRP mais pas le jaune. Nous coupons un ru (peut être la Visandre) nous débouchons sur une route formant Té, que nous prenons sur la droite. Nous passons devant le Moulin Donné (Dans un creux, très arboré, on ne voit rien.) Poursuivons la route (route d’accès à cette ferme) passons les bâtiments agricoles, nous arrivons sur la D 201 que nous prenons à gauche sur quelques mètres puis le chemin de droite il contourne un bois tourne sur la droite nous arrivons sur une esplanade de détente, dirigeons nous vers le ou les étangs de Nesles que nous remontons sur la droite. Nous trouvons un balisage et un chemin qui n’est pas toujours accessible notamment avec de grosses pluies, mais il évite la route on peut ressortir de l’autre coté grâce à un petit pont. Etant en période d’inondation il ne me reste qu’a suivre sur la gauche la départementale. Passons le moulin du Grés (avec sa roue) en bordure de l’Yerres. La départementale n’est pas facile beaucoup de voitures et de camions. La zone à 70 km/h avec un passage pour les piètons en bordure de la route n’est pas entretenue les charmilles et les ronces vous fouette le visage. Après le moulin nous prenons à droite la rue du moulin. La rue longe un fossé plein d’eau courante… Certainement dû aux fortes pluies. Nous entrons dans Nesles la Gilberde mais nous restons dans les faubourgs. Prenons à gauche la rue de la Tuilerie, nous sommes dans une zone pavillonnaire. Laissons une voie sans issu sur la droite puis la rue tourne sur la droite, nous arrivons à une fourche nous pouvons continuer tout droit par le chemin herbeux ou prendre à gauche la rue des grès nous débouchons dans les deux cas rue du grand maronnier que nous prenons à gauche. Passons devant le château d’eau, traversons la D201 prenons en face la rue du mée, nous arrivons à une pate d’oie inversée poursuivons tout droit, laissons la route de Bernay sur la gauche et poursuivons par la rue de Bourbaudoin qui est la continuité de la rue du mée ou nous retrouvons un balisage jaune Nous prenons sur la droite un chemin longeant le mur du parc des félins. J’ai trouvé une barrière en travers du chemin, je mi suis engagé tout de même un détour me semblant trop long … Je n’ai trouvé que des travaux de terrassement une tranchée en travers du chemin permettant l’écoulement du surplus d’eau accumulé derrière le mur, facilement franchissable.  Nous arrivons à la D 402.

Pour ceux étant venus en bus prendre à droite et suivre la départementale. Apres le rond point sur la gauche nous trouvons l’arrêt de bus.

Pour ceux venus en voiture : traverser la départementale prendre le chemin en face dans les champs, balisage jaune, nous arrivons à l’orée de la foret et apercevons quelques balisages jaune intermittents et délavés, par contre nous trouvons de nombreux panneaux propriété privé et accès aux ayant droits… Suivons le chemin pénétrant en foret. Le chemin est défoncé et rempli d’eau. Un calvaire… Laissons les chemins sur la gauche nous débouchons sur un chemin formant Té nous tournons sur la droite, nous sortons de la foret nous sommes dans les champs laisser le premier chemin sur la gauche (il n’est pas sur la carte) et ne conduit nulle part. Passons une bande de bois après le beau chêne pommier à la cote 113 prenons le chemin de gauche Nous débouchons dans le hameau de Champlet, route de Champlet (balisage jaune) que nous prenons tout droit, traversons le village. A la croix (La Grande Epine, cote 117) nous prenons le chemin de droite, le chemin de Bellevue. Beau, chemin herbeux planté de pommiers en ligne. Nous débouchons à Lumigny, rue de la Vignotte (D 20) que nous prenons à gauche. Nous retrouvons le parking de l’église.

 




Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire