mercredi 2 février 2022

N-S & M - Prom 33 - En route vers Provins - La Forêt de Jouy à Provins

 

Provins ; J’aime bien cette ville entourées de ses remparts, plantée à l'extrémité du plateau de la Brie. On se sent ailleurs, la fin d'une époque, et peut être un départ pour une aventure.

De Provins vous trouverez sur ce blog une rando vous permettant de rejoindre l'ancien circuits GRP Thibaud de Champagne, itinéraire d’environs 150 kilomètres, que j'ai découpé en 11 promenades en boucles. Il passe entre autre par Longueville, Donnemarie Dontilly, Montereau, Samoreau, Hericy, forêt de Villefermoy, Nangis, Saint Loup de Naud et j'en oublié. Attention aujourd’hui, sur la carte Geoportail, vous n'en trouverez qu'un morceau de tracé, il se perd à la sortie de la forêt d'Echouboulain ainsi qu'à la sortie de  Monterau. Par contre j'en ai trouvé des traces vers Villenauxe la Grande et Esternay sauf qu'il n'est pas orthographié pareille il a un Thibaud comporte un L en plus.

Vous trouverez également sur ce blog des randos en boucles sur Sourdun, la Bassée et le Montois se trouvant pas trop loin de Provins. https://randosacaudos.blogspot.com/2017/05/le-montois-longueville-provins.html  & https://randosacaudos.blogspot.com/2017/05/le-montois-et-la-foret-de-sourdun.html

 

Trace GPS & Topo sans Commentaires          Carte IGN             Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b345851

Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Km     Temps     Arrêt    V/d     V/g     Dénivelé

34       6h00        0h30     5,7     5,2        338 +

 C’était une longue promenade. Elle faisait 34 KM, un chemin passé sous le socle de la charrue, ma rallongé de quatre kilomètres.

Nous trouvons de grand parking à l'extérieur de la ville haute côté porte st. Jean et de l'office de tourisme.

Provins : [Ancienne capitale des comtes de Champagne, Provins est inscrite depuis le 13 décembre 2001 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Construite sur le plateau briard, Provins est bâtie autour d'un promontoire, au confluent de la vallée de la Voulzie et de celle du Durteint. il semble que le nom de Provins est issu du mot latin profundis(profond, épais). D'après une légende, Provins tiendrait son nom des vignes de Probus (« Probi vinum ») : Probus, alors général romain, se serait arrêté dans la cité vers 271. Devenu empereur (276-282), il prit des mesures autorisant la culture de la vigne en Gaule, annulant de ce fait l'édit de Domitien promulgué près de deux siècles plus tôt. Au moyenne âge  Provins frappe sa propre monnaie (le denier provinois). Provins est devenue à cette époque la troisième ville de France, après Paris et Rouen. Elle abrite les plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était sous la protection des comtes de Champagne. C'est sûrement cette période qui laissa le plus de traces sur Provins. Wikipedia ]

Suivant ou l'on est garé prenons soit la rue du Vieux Chemin de Paris ou le chemin de Villecran. Contournons l'office de tourisme. Nous arrivons devant la Porte Saint-Jean. Sur la gauche les remparts. [Provins est célèbre pour ses fortifications médiévales entourant la ville. L'enceinte de la ville haute, longue de 1 200 mètres et comportant 22 tours aux géométries variées, fut construite de 1226 à 1314. Elle reste aujourd'hui la partie la mieux préservée, grâce notamment à plusieurs phases récentes de restauration, et participe grandement à l'attrait touristique de la ville. Concernant la partie en ville basse, elle a subi les assauts du temps mais reste visible à certains endroits, sur le long de la fausse rivière.] Au retour vous pourrez vous promener dans la ville haute. Aujourd’hui nous ne ferons que passer sous la porte Saint Jean et nous diriger vers la porte de Jouy. La découverte de Provins au sens large, se trouve dans une rando de 2017  https://randosacaudos.blogspot.com/2017/05/le-montois-longueville-provins.html (Attention dans cette promenade, j’ai juste ouvert les yeux autour de moi, en traversant la ville afin d'y revenir plus tard dans le but de la découvrir plus profondément.) Passons la porte Saint Jean et poursuivons la rue Saint Jean. Coupons trois rues à gauche et deux rues à droite, nous arrivons à la rue de Jouy que nous prenons gauche. A la porte de Jouy [Cette porte s'ouvre sur la route de l’abbaye cistercienne de Jouy. Cette route était certainement la plus importante, fréquenté par les marchants se rendant aux foires de Magny, Provins, Troyes, et Bar sur Aube. Du Dixième siècle il ne reste que les deux corps de garde. Elle avait un pont Levis, une herbe et des chaînes tendues contre la cavalerie. Elle était surmontée d'un clocheton démolie en 1723. Info panneau sur place] Si vous avez passé la porte revenez à l’abri des remparts. Si vous ne l’avez pas passé ce n’est pas grave nous revenons par cette porte. Prenons à droite et descendons par la rue du Rempart de la Porte au Pain. Nous sommes sur un balisage jaune, passons sous la petite porte intérieure aux fortifications et poursuivons en longeant le rempart des Grandes Planches. Nous débouchons rue de la Nozaie ou nous quittons les fortifications et le balisage jaune pour prendre sur la droite cette rue. Nous longeons Le Durteint. [prend sa source près du village de La Bretonnière sur la commune de Rouilly, à trois kilomètres au nord de Provins. Ce petit cours d'eau est le principal affluent de la Voulzie. Son lit repose sur des argiles sparnaciennes, alimentés par la nappe des calcaires lacustres du Lutétien, du bartonien et plus superficiellement par la nappe des calcaires de Champigny. Il reçoit les eaux du ru du Barcq et le ravin des Vaux. Ses eaux sont captées par l'aqueduc de la Voulzie, qui alimente Paris en eau potable. Cette rivière participait à la renommée de la ville de Provins au Moyen Âge, par une de ses spécialités : le drap. Celui-ci, fait en laine, était réputé pour sa qualité et sa couleur d'un bleu foncé, le bleu « ners », obtenu grâce à la dureté de l'eau de la rivière Durteint. Wikipédia] Sur la droite nous avons une vue sur la collégiale. La rue fait un esse gauche, droite, gauche. Nous retrouvons le balisage jaune. Nous débouchons rue des prés que nous prenons à gauche, nous arrivons à la fosse rivière, prenons à droite le Boulevard d’Aligre, passons le Monument aux morts. Sur la gauche un bâtiment se détache il y a de noté Eaux Minérale, Hydrothérapie. [Extraie du Parisien : Touchez mon eau, elle assure la bonne santé. C´est en 1648 qu´un médecin attribue des pouvoirs curatifs à l´eau de la fontaine Saint-Michel, basée sur le site de l´actuelle piscine. Il trouve plusieurs alliés de poids : le prieur des dominicains atteste avoir été guéri par les eaux. Six ans plus tard, la fille du maître d´hôtel de Louis XIV en affirme autant. Un document de l´époque explique : « Les eaux agissent heureusement dans les affections de l´estomac, les obstructions, l´hypocondrie et autres affections que nous ne pouvons nommées. » En 1766, une source est aménagée, les « eaux minérales de Provins » auront la vie longue.
C´est seulement en 1941 que la souce est tarie. Occupation allemande ou pas, le maire décide de construire une piscine de plein air sur l´emplacement. (Le Parisien 6 aout 1998)
http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/construite-sur-la-source-thermale-de-provins-06-08-1998-2000191440.php] Passons le petit pont poursuivons de suivre la fausse rivière jusqu’à la rue de la Chaussée de la Porte Neuve. Coupons la D 55 Route de Nanteuil, prenons la rue presque en face, de l’Ermitage, (en direction du CFA de Tourisme) nous commençons la grimpette. Nous débouchons rue André François-Poncet que nous prenons à gauche. Nous sommes toujours sur le balisage jaune. Nous arrivons au couvent des Cordelier devenue une école.[ Le couvent est fondé en 1248 par Thibaut IV de Champagne. En 1749, il devient un hôpital. L'édifice abrite actuellement des archives de la Direction du patrimoine et des monuments nationaux, ainsi qu'une école de tourisme. Le cloître du couvent est classé au titre des monuments historiques en 1846 ; le reste de l'édifice l'est en 1960. Wikipédia. La légende raconte qu’un soir, Thibault IV, regardant par l’une des fenêtres de son palais, vit sur la colline opposée une « clarté divine et lumineuse » enveloppant une « dame bien faite qui dessinait un bâtiment ».
Les gens de religion consultés convinquirent le Comte de la demande de Sainte Catherine de bâtir un monastère. Les vignes disparurent, une enceinte de pierre les remplaça.La charte de fondation du monastère par Thibault IV porte la date de 1248, cependant les religieuses Cordelières envoyées par Sainte Claire d’Assise elle-même (la sœur de Saint François) s’installèrent à Provins avant cette date et reçurent l’hospitalité au Palais, jusqu’à l’achèvement des travaux. Thibault IV, puis Thibault V lui accordèrent de substanciels revenus, le Pape accorda des indulgences aux donateurs, et Jeanne de Navarre, dernière Comtesse de Champagne, épouse de Philippe le Bel, aida généreusement à l’établissement de ce monastère.
Le Pape autorisera même les Comtes de Champagne à y séjourner, un logis spécial fut bâti pour les recevoir. L’église et les bâtiments réguliers s’érigèrent jusqu’au début du XIV° siècle.
Depuis 1980, ce couvent est propriété de la Bibliothèque nationale qui y a installé un centre de traitement de la presse. L’histoire de ce Couvent est beaucoup plus longue. Je vous laisse la découvrir sur http://www.provins.org/histoire/monuments/couvent_des_cordelieres.htm] A l’angle du bâtiment le balisage jaune se divise en deux, une branche redescend sur la gauche. Nous prenons à droite le balisage jaune des portes de Provins. Quittons le bitume pour prendre le chemin de terre le long du mur (balisage jaune.) Nous débouchons chemin (rue) de Fleigny que nous prenons à droite, a l’entrée du village nous prenons à  droite la rue sans issus se terminant par une fourche, nous prenons le chemin de terre sur la gauche, nous trouvons les champs après les affreux taillis que nous avons traversés. Le chemin débouche sur un autre formant Té et nous avons une pancarte nous indiquant qu’il faut prendre à droite (c’est assez rare en Seine et Marne pour le signaler.) on se dirige vers un château d’eau et une drôle de construction. De loin cela ressemble à une maison construite dans le ciel et soutenue par un treillis métallique central.  (En cherchant sur internet j’ai retrouvé la même photo ou presque. Ce doit être l’attraction du coin.) Ce chemin débouche sur un second formant également Té que nous prenons à gauche, longeons le cimetière et nous entrons dans le village de Rouilly par la rue du Cimetière. Nous passons devant ce drôle de bâtiment. (Dans le nord au pied d’une mine j’aurais dit c’est un chevalet, mais la sur ce vieux bâtiment tout rouillé il est écrit semence. A quoi servait cette maison perché sur son poteau ?) Nous débouchons rue de l’Eglise que nous prenons à gauche passons devant l’église Saint loup de La Bretonnière. (Petite église ressemblant plus à une maison qu’à une église.) [La commune est constituée du regroupement des lieux-dits de la Bretonnière, le Grand-Fleigny, Rouillot, et Rouilly qui bien que le plus petit en taille et en population a donné son nom à la commune du fait que l'ancienne mairie disparue était à Rouilly. wikipédia] A l’église nous prenons à droite la Grand Rue, puis sur la droite la rue du Pressoir (balisage jaune) (il est inutile de se rendre au lavoir situé dans le virage, la porte est fermé.) Dans le virage  de la rue, nous trouvons sur la gauche un sentier que nous prenons, nous débouchons de nouveau dans la rue Grande, (D51 E1) qui devient peut de temps après rue du Moulin des Près. Nous prenons sur la droite la rue des Anquines qui devient rapidement chemin ou ronces et charmilles se succèdent dans une petite grimpette, à la fourche poursuivons le balisage jaune sur la droite. Nous ne passerons pas devant la source du Durteint source capté par l’aqueduc de la Voulzy pour fournir de l’eau ‘’Propre’’ à Paris [Extraie de mon itinéraire Grande Paroise-Montereau-Forges : https://randosacaudos.blogspot.com/search?q=aqueduc+de+la+voulzy ; Construit en 1925. Sa longueur est de 55,4 kilomètres. L'eau de source y est acheminée par simple gravité, à la vitesse de 2,5 kilomètres/heure. Détournant une partie des eaux de la Voulzie et de ses affluents, il rejoint l'aqueduc de la Vanne dans la forêt de Fontainebleau, et fournit près d'un quart de l'eau potable de la capitale. L'aqueduc transporte environ 100 000 m3 d'eau par jour. Ces eaux proviennent des sources de la Voulzie, du Durteint et du Dragon (région de Provins). Pourquoi faire simple... Lorsque l'on peut faire compliquer. En 1925, il valait mieux donner à la Capitale de l'eau "propre" et au Provinois leur donner l'eau de Seine certainement moins polluée qu'aujourd'hui mais tout de même. J'ai plusieurs fois évoqué dans mes topos ce qui me semble impensable : Privé d'eau "propre" Provins et sa région pour alimenter Paris ! Vous me direz ; les Romain l'on fait pour Nîmes en construisant un immense aqueduc. Paris de tout âge à manqué d'eau "propre. " Au moyen âge je comprenais, on ne sait pas traiter rapidement l'eau, alors on va la chercher la ou elle est propre. Mais ici nous sommes en 1925 on prend l'eau de la Seine que l'on traite en usine pour redistribuer au Provinois. En 1925 la banlieue parisienne était moins peuplée et l'on pouvait certainement construire des usines de traitement pour Paris et prendre directement l'eau au pies de la capitale et laissé l'eau propre à Provins. Aujourd'hui avec tous les pesticides et engrais utilisés dans les champs alentour, je suppose que l'eau "propre" ne l'est plus et que l'on doit la traiter. Vous trouverez un peu plus de détail dans http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-7.html et http://randosacaudos.blogspot.fr/2017/04/le-montois-donnemarie-dontilly.html] Notre sentier fait un grand arc de cercle le long du ravin captant les eaux du plateau. Nous débouchons rue creuse que nous prenons à gauche, et arrivons à Rouillot, à la rue du lavoir faisons un allé retour pour voir ce dernier. Abandonnons le balisage jaune. Revenons sur nos pas et prenons en face la rue (chemin de Savigny) qui rapidement devient chemin. Nous tournons à gauche, nous sommes de nouveau dans les champs. Passons le rue des Barcq (enfin un fossé en 2018 après quatre mois de sécheresse.) Poursuivons tout droit vers le bosquet et la ligne électrique, sans nous occuper des chemins à droite et à gauche. Coupons le chemin de rouilly Saint Hillaire. Aujourd’hui j’écrie cela mais ma trace devais prendre le dernier chemin avant la route, mais je me suis trouvé bloqué avec un amas de très grosses ferrailles, reste d’engins agricoles qu’il m’a semblé difficile à contourner surtout que derrière, nous avons une haie avec des arbres ce qui ne m’a pas permis de suivre ma trace et de vérifier si le chemin était toujours existant. Nous arrivons à une grosse ferme avec une statue au milieu de la façade centrale (peut être une vierge.) Nous arrivons à la route de Savigny que nous prenons à gauche. Après un esse nous arrivons à l’écomusée de Savigny (sur internet ne taper pas écomusée Savigny on vous enverra sur Savigny le Temple ou il y a également une ferme pédagogique, ferme que nous longeons lors de l’étape 1 de mon cycle de la Seine à la Marne.), Il faut taper Ferme pédagogique de Saint Hillers. [LA FERME PEDAGOGIQUE : L’éveil des sens : sentir, voir, toucher, entendre, goûter et surtout découvrir, voilà ce que vous propose la Ferme Pédagogique de Saint Hilliers. Cette dernière est située au cœur de la Brie Champenoise, à 90 kilomètres de Paris et à sept kilomètres de Provins, dans un hameau isolé, à deux kilomètres d’un petit village de 350 habitants, Saint Hilliers. Construite au 17 ème siècle, la ferme a été rachetée en 1977 par Michel Mellinger qui l’a utilisée à des fins agricoles jusqu’en 1994. Mais dès 1992, des enfants viennent à la ferme pour découvrir un monde que l’on croit connaître : celui de la ferme, charnière entre la nature et l’homme. Ce sont les premières visites. Depuis ce temps là, la ferme n’a cessé de s’agrandir en se diversifiant et propose aujourd’hui une multitude d’activités pédagogiques, adaptées en fonction de l’âge des participants. Aujourd’hui, nous accueillons des groupes scolaires (de la maternelle au collège), des centres de loisirs, des crèches, des enfants et adultes handicapés, des maisons de retraites, des familles. http://www.fermepedagogique.net/presentation3.htm ] Poursuivons cette longue route bitumée sur la gauche on devine à l’horizon la tour Cesar et la Collégiale. Nous arrivons au cimetière isolé du village de Saint Hilliers, prenons le chemin de gauche avant le cimetière, puis le premier chemin sur la droite. (Nous retrouvons le chemin que je devais prendre. Il semble se poursuivre sur la gauche mais je n’ai pas été vérifié s’il débouchait le trajet faisant près de trois kilomètres.) Nous coupons la D 55, puis laissons un chemin sur la droite et prenons au carrefour suivant celui avec une station d’épuration (Station qui est peut être à l’abandon) prenons à droite et longeons le fossé de Villars, fossé qui suivant la saison peut être plein d’eau. Longeons la grosse ferme du hameau de Toulifaut, coupons la route du Grand Boissy et prenons en face le chemin de la Vallée ou nous retrouvons un balisage jaune. Longeons les quelques maisons et nous retrouvons les champs. Le chemin débouche sur un autre formant Té que nous prenons à gauche, le balisage à disparu. Coupons un chemin et nous débouchons de nouveau sur un chemin formant Té que nous prenons à droite, coupons la D12, traversons un bois, nous arrivons à l’orée de la foret de Jouy. Prenons le chemin de gauche longeant la foret. [Située sur le plateau de la Brie. La forêt a un relief vallonné, avec un point haut à 169 mètres à l'est et un point bas au sud-ouest sur l'Yvron à 134 mètres. C'est une forêt qui s'étire du sud-ouest au nord-ouest sur environ 12 km, avec une largeur moyenne de 2 km. Si la forêt est constituée d'un seul tenant, elle est profondément entaillée par les défrichements, notamment autour des fermes de Jouy l'Abbaye et de Saint-Antoine. La forêt est directement prolongée à l'est par le bois Francs et le bois de Quincy. La forêt est traversée en son centre à la perpendiculaire par la RD 231 reliant Lagny-sur-Marne à Provins, ainsi que par des routes secondaires comme la RD 75 et la route de Saint-Antoine au centre, la RD 12 au sud-ouest et la RD 75a à l'est. À l'instar de la plupart des autres forêts de la Brie, la forêt de Jouy est découpée de manière géométrique par plusieurs chemins (route Jacques, route du Milieu, route Gendarme, etc.). La forêt est traversée dans sa longueur par trois chemins : la Voie aux Moines au nord, la Haute Route au centre et la Basse Route au sud. Elle est bordée au sud par l'Yvron et le Réveillon au nord. Le ru de l'Abbaye y prend sa source au nord-est. Wikipedia ] Laissons le chemin de gauche et au carrefour suivant (côte 169) prendre à droite le chemin (route de l’Abbaye) se chemin n’est pas facile, très herbeux et les sangliers l’on ravagé, il est plus facile de marcher dans le champ. Nous entrons dans la foret, sur la gauche un balisage jaune que nous ne prenons pas. Au premier carrefour laissons le GR et prenons le chemin renforcé de cailloux sur la gauche de la Basse Route. Nous arrivons à un grand carrefour en étoile, sur la droite bien caché derrière sa haie la maison forestière coupons la D75 et pour suivons en face la Basse Route. Après la foret, nous longeons un nouvelle maison forestière et coupons la D 231 poursuivons en face. Nous rencontrons le GR 11 que nous prenons à gauche, nous sortons de la foret et après les champs nous entrons dans Chenoise par la rue du Puyat [Légendes La légende du manoir Clarois est la plus connue dans le village depuis 1836. C'est l'histoire d'une femme égorgée et dont le corps fut retrouvé au petit matin flottant à la surface de l'étang se trouvant à proximité. L'assassin ne fut jamais arrêté, mais la légende raconte qu'elle hante le manoir et qu'on peut parfois entendre ses cris de douleur les nuits sans lune. Selon certains écrits du frère Gérard de Provins, la forêt de Chenoise aurait été le lieu où beaucoup de templiers se seraient rassemblés afin d'échapper à la grande rafle de 1307. On dit qu'ils y auraient changé de nom et de religion afin de redevenir des personnes comme les autres. Wikipédia] nous arrivons au carrefour avec la rue des blés d’or et la rue des mésanges pour suivons tout droit la rue des mésanges coupons la D12 et poursuivons en face la rue des Thuyas. Nous débouchons rue du parc (D75) que nous prenons à droite, nous sortons du village en suivant la D75 et le GR 11 pas facile ce bout de bitume, il a été planté de chaque coté de la route une haie de petits hêtres afin d’annoncé au automobiliste qu’il faut ralentir avant l’entrée du village, mais ils n’ont pas pensés que la route est longée par un GR et rien n’est prévu pour le piéton qui doit obligatoirement marcher sur le bitume sans pouvoir se ranger lors du passage des voitures. Cela ne ralenti pas beaucoup et avec un piéton, les voitures on du mal à se croiser et bien sur elles ne ralentissent pas, à vous de plonger dans les charmilles. Quatre cent mètres plus loin nous prenons le chemin dans les champs sur la gauche. Nous longeons d’un peu loin la D 231 le chemin dans les champs est tiré au cordeau, il me semble long, très long nous arrivons à un large carrefour pour stocker les betteraves, nous continuons tout droit par le chemin le moins marqué au sol. La trentaine de kilomètres est dépassées, je commence à avoir mal aux jambes. Au loin il me semble reconnaître la collégiale de Provins, mais elle ne grossit pas, j’ai l’impression que plus j’avance et plus elle recule.  Laissons les chemins de droite et de gauche. Nous arrivons à la grosse ferme de La Brosse. Nous débouchons sur le bitume permettant l’accès à la ferme, longeons la ferme. A la fourche poursuivons la route de gauche (j’étais tenté de prendre le chemin de droite qui me semblait se diriger plus directement vers Provins. J’en ai plein les jambes mais en regardant mon GPS il m'a semblé compliqué de rejoindre la citée de Tibauld de Champagne, surtout que l’on est jamais sur qu’un chemin présent sur la carte n’est pas passé sous le socle de la charrue. Au moins avec le GR on est sur d’arriver. Coupons la D 231 poursuivons le bitume en face en direction de Limars, Bois Bourdin, jusqu’à la ferme de ou hameau de Limars, dans le virage nous quittons le bitume et poursuivons tout droit le chemin dans les champs. Ouf, la Collégiale grossie un peu mais pour l’instant nous nous en approchons pas. Nous arrivons au cimetière de Mortery, débouchons sur la route de Marolles que nous prenons à gauche. Nous arrivons sur la D 55 (Rue de Provins) que nous prenons à droite, à la sortie du village nous prenons à droite le chemin dans les champs toujours avec le GR 11 et le balisage jaune des portes de Provins que nous retrouvons ici. Nous abandonnons un balisage jaune tournant sur la gauche. Le chemin fait fourche nous prenons à gauche et traversons un bois avant de déboucher sur la D55. Bois clôturé, nous sommes dans la zone de captage des sources et de la source du Durteint que l’on canalise vers l’aqueduc pour alimenter en eau Paris. Nous débouchons sur la D 55 que nous prenons à droite, puis à droite le chemin entre les grillages, nous grimpons vers le plateau et sortons de ses bois clôturé pour que l’espace reste le plus naturel possible sans pollution. Sur le plateau nous sommes de nouveau dans les champs cette fois ci nous voyons nettement Provins, la Tour César avec ses quatre petits clochetons à ses angles et la collégiale. Maintenant nous avançons en ligne directe vers la citée et débouchons sur le bitume on aperçoit le haut des remparts. Nous sommes face à la porte de Jouy. Nous avons le choix soit de suivre à droite la route et de longer le cimetière avant d’arriver à la porte Saint Jean, et de voir les remparts de haut, soit de descendre dans le fossé et de faire le même chemin au pied des remparts. Porte Saint Jean nous prenons à droite la rue du Vieux Chemin de Paris et retrouvons le parking situé derrière l’Office de Tourisme.






Vous trouverez toute mes randos de la journée en cliquant sur le lien ; https://randosacaudos.blogspot.com/p/blog-page_3.html









Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire