mardi 2 mai 2017

Rando dans le Montois - Longueville Provins



Longueville – Provins


Depuis le moment où, j’ai réalisé le GRP Thibaut de Champagne (11 étapes en boucles
http://randosacaudos.blogspot.fr/2013/01/grp-thibaut-de-champagne-etape-1.html) et que je suis passé à Longueville, je regrettais que le balisage ne passe pas par Provins. L’une de mes promenades dans la Bassée remontait jusqu'à Chalmaison à dix pas de Longueville. Je me suis dit ; il faut que je monte sur Provins. C’est facile, on y trouve le GR 11 (tour de l’Ile de France) et une promenade jaune descendant la vallée de la Voulzie.
le Montois [ Région comprise dans les cantons de Provins, Bray, Donnemarie et Nangis
 De Montereau, à l’ouest, jusqu’à la lisière de la forêt de Sourdun, à la limite est du département, le Montois domine en balcons et en terrasses toute la rivedroite de la Seine. Ces rebords bien marqués des plateaux de la Brie du Châtelet et de la Brie de Provins ont un caractère rural affirmé. Les collines, les vallons des affluents de la Seine et les combes évasées construisent des paysages pittoresques aux reliefs sensibles, au sein desquels les villages, souvent remarquables par leur
architecture, ont jusqu’à présent été préservés.
La partie du Montois qui comprend les deux entités de la côte orientale du Montois et du
Montois de Donnemarie-Dontilly est fidèle à cette description d’ensemble. Séparées par la
vallée de la Voulzie, elles offrent toutes les deux à des échelles plus ou moins grandes, une
multitude de lieux typiques, références des paysages ruraux de Seine-et-Marne. Certaines
terrasses abritent aussi des champs immenses avec, çà et là, des fermes et des bosquets.
Quand elles sont traversées de grandes portions de routes rectilignes, leurs paysages
peuvent évoquer ceux des plateaux qui les surplombent.
Plus à l’ouest, au contact de l’urbanisation de la vallée de la Seine, le Montois ne présente
pas les mêmes qualités d’harmonie. Les infrastructures du TGV et de l’autoroute A 5, les
lignes à haute tension, la croissance des villes, l’exploitation de carrières en font un espace
en mutation. www.seine-et-marne.fr/content/download/78213/650609/.../29%20-%20Montois.pdf



 

Carte IGN   Trace IGN & Topo sans Commentaires        Trace Randogps  


Le code mobile de cette randonnée est b310471
 
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici

Km    Temps   Arrêt   V/d     V/g   dénivelé
25,4   5h00       0h22    5,2      4,8    358 +

Point de départ gare de Longueville (un train toute les heures en 2015 au départ de Paris Est) Nous trouvons de grand parking (attention j’ai été étonné du nombre de voitures stationnées.) Son immense viaduc ma toujours impressionné.
Histoire de Longueville

Avant le 17 décembre 1888, le chef-lieu de commune n’était pas Longueville, mais Lourps, dont il
semble être fait mention pour la première fois en 1218, dans le cartulaire de Notre-Dame du Val de Provins. La première mention écrite de Longueville semble quant à elle remonter à 1250.
Les premiers peuplements
Toutefois, l’occupation du site est beaucoup plus ancienne. En effet, des vestiges du paléolithique supérieur (environ - 17 000), nucleus prismatiques, lames, burins… et du néolithique moyen (environ - 4 600), haches taillées et polies, grattoirs et perçoirs, plusieurs fragments de céramique… ont été retrouvés au sud de la commune, en rive droite de la Voulzie, au lieu-dit le Marais tourbeux. A l’ouest de Longueville, au lieu-dit Monneron, ce sont des éléments de l’Âge du Bronze final (environ – 900) qui ont été mis à jour en 1944 : connu sous le nom de « cachette de fondeur de Longueville », ce trésor archéologique regroupait, dans un vase en terre ayant servi de creuset, différents outils, armes et bijoux de bronze (faucilles, haches, épée, poignard, couteaux, épingles, anneaux…) aujourd’hui conservés au Musée d’Archéologie Nationale de Saint-Germain-en-Laye. Aucun vestige de l’époque romaine ou du Haut Moyen-Âge n’atteste d’une continuité de peuplement.
Du Moyen-Âge à l’Ancien Régime
A l’époque féodale, Longueville, ou plutôt Lourps, appartient au Comté de Champagne et dépend de la châtellenie de Provins. L’établissement du château de Lourps, qui, d’un point de vue juridique et administratif, n’est en fait qu’une « maison forte » coïncide vraisemblablement avec l’accroissement de la population noble ayant nécessité la création de nombreux fiefs terriens à partir de 1150 (ce qui expliquerait sa première mention en 1218). Dominant la vallée de la Voulzie, il se trouve à mi-parcours de la route de Bray à Provins par la rive droite.
Les premiers seigneurs mentionnés en 1218 sont Simon et Thibault de Lourps, et ses terres resteront dans leur famille jusqu’à la guerre de Cent Ans (1337-1453), où l’on perd trace de leur descendance.
Ainsi, en 1479, Lourps devient propriété de Jean Legoux, secrétaire de Louis XI, duquel il le tenait probablement. Lourps restera la propriété de la famille jusqu’en 1610 et au mariage de Claude Legoux avec Robert II de Champagne. Par ailleurs seigneur de Longueville, celui-ci fait, en 1634, l’acquisition des Murs – fief relevant déjà de la paroisse de Lourps (paroisse relevant de l’archevêché de Sens. Dès lors, Lourps, Longueville et les Murs se trouvent associés.
Entre la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle, Jean de Champagne dut vendre ses biens et, en 1704, Longueville avait pour seigneur Jacques Sallé, avant de passer, en 1759, aux mains de Jean Rousseau, entrepreneur de ponts-et-chaussées. Enfin, en 1763, ces terres furent vendues au Marquis de Fera de Saint-Phalle, dont la famille conserva le château de Lourps après la Révolution. Un descendant l’habitait encore vers 1850.
L’époque contemporaine
A partir des années 1850, alors que Longueville était jusqu’à alors entièrement tournée vers l’agriculture, l’industrie profite de la proximité de la ligne de chemin de fer Paris-Bâle pour s’y développer. Les usines se développent à proximité de la gare (construite en 1856), de part et d’autre de la Voulzie. La plus importante sera l’usine Degond, elle produit des tubes en cuivre sans soudure et emploiera jusqu’à 600 personnes avant de fermer en 2003. D’autres établissements sont également à signaler comme l’usine des Planches (Gauthier-Troussel), la Société des Lunetiers ou l’usine des eaux de la Ville de Paris. Ainsi, le village se développe, et sa croissance démographique est la plus importante de tout le Provinois jusqu’en 1936.
A titre d’illustration, la population de LONGUEVILLE était de 270 habitants en 1856 (année de construction de la gare) et de 1 054 en 1936.
Les années 1950 marquent le début du déclin de l’activité industrielle, dont il ne reste aujourd’hui presque que des friches.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, LONGUEVILLE fut la cible de nombreux bombardements, notamment en raison de la présence du dépôt de machines SNCF. Les tirs, imprécis, ont également touché de nombreuses habitations. Le dernier bombardement eut lieu le 14 juillet 1944. (http://www.longueville.fr/index.php/longueville-pratique/histoire-de-longueville?showall=&start=1]

Nous descendons la rue de Verdun c’est le GR11 branche gare et le GRP  Thibaut de Champagne (sur la gauche une ancienne usine en ruine.)
Ets Jules DEGOND - Fabrique générale de tubes sans soudure
Au départ de l'atelier familial créé à LONGUEVILLE en 1861, les usines DEGOND couvraient en 1914 une surface de 5600 m2 ; en 1939 cette surface atteignait 13000 m2
En 1968 la superficie totale était portée à 67000 m2 dont 33000 m2.
A l'époque on disait que LONGUEVILLE est devenue « DEGONVILLE ». Environ 600 employés
Elle comprenait des ; laminoir à froid tri-tubes permet d'augmenter d'une façon considérable la production Avant 1975 des presses à filer à chaud (750 T et 1200 T)  et d'une presse de 3400 permet à la sortie du laminoir un diamètre de 25 mm épaisseur 1.25 mm  et de longueur 140 m.
Chaque jour J. DEGOND fabriquait des kilomètres de tubes, de 0.3 mm à 80 mm de diamètre, pour tous usages et en toutes matières : cuivre, laiton, maillechort, aluminium, acier, bronze et PVC. Parmi ces tubes, 4700 m de tubes capillaires sont destinés aux industries de précision, prouvant ainsi la qualité et le parfait centrage des tubes de plus gros diamètre dont il sont issus.
La production principale, en tonnage, portait sur les tubes sanitaires.
Malgré les reprises successives de l'entreprise par deux sociétés, la fermeture est tombée en 2003.
Continuons de descendre et nous arrivons au viaduc, (nous le longerons sur toute sa longueur au retour.) Nous suivons le GR 11 en passant sous les premières arches (attention si nous continuons tout droit c’est également le GR 11, la branche se dirigeant vers le sud.) La branche de droite fait remonter vers le nord. Nous remontons tout de suite à droite, la rue Adrée passons les voies de l’association des trains à vapeur et prenons le chemin face à nous. A la fourche le chemin de droite (toujours le balisage rouge et blanc.) Après la grimpette nous débouchons dans les champs et commençons à voir à l’horizon la collégiale de Provins et la tour César. Nous arrivons à Septveilles le haut, nous resterons à l’entrée du village en faisant le tour sur la gauche par le chemin du moulin puis, à droite
le chemin des huyottes, nous traverserons ce village entre le bas et le haut de ce dernier. La rue tourne à gauche et dans un nouveau virage nous prenons à droite un chemin. Nous retrouvons les champs. Le balisage est bien fait dans tout ce passage compliqué. Sur la droite nous côtoyons une carrière de pierre calcaire. Notre chemin débouche sur une route que nous prenons à droite, nous arrivons à l’usine de concassage de pierres, à l’angle d’un bâtiment nous remontons le chemin de la carrière, en passant entre des grosses pierres. Ici le balisage demanderait à être renforcé
Nous avons l'impression de pénétrer dans une carrière, je me suis demandé longtemps si je n’allais pas arriver au milieu des engins. Mais non, Nous passons entre la carrière et une exploitation d’argile. Une fois en haut nous apercevons sur un rocher une balise. Coupons un balisage jaune, nous apercevons Provins sur notre gauche. Nous arrivons au village de Grattons que nous ne traverserons pas. A l’entrée du village nous prenons le chemin de droite, contournons un bois (dans ce bois la balise est mal placé on ne prend pas à gauche mais l’on continue tout droit.) Après un virage à gauche nous restons à l’orée du bois, en contre bas nous apercevons le village de Chalautre la petite, nous débouchons sur une route, nous prenons celle qui descend à droite et suivons un ru. Ici le balisage est mal fait, les traits rouge et blanc nous indiquent que nous tournons à gauche, puis deux poteaux plus loin que l’on va tout droit. Mais non, il faut bien tourner dans la première rue à gauche. La rue de Longueville. En bout nous trouvons la rue des Méances (sur la carte) dans mon topo je dicte la rue des Moulins, une chose est certaine c’est que nous prenons à gauche et suivons ce cours d’eau le long de la route. Nous prenons la rue de la Fontaine d’Orson, (toujours tout droit) nous quittons le ruisseau des Méances que nous avons côtoyé dans la promenade de Chalmaison. (appelé ruisseaux des méances sur la carte. Le ou les Ruisseau des meances, Longueur  : 27.1 Km ) Commune de localisation de la source  Sourdun proche de Provins « à deux kilomètres d’ici. »  Commune de localisation du confluent Saint-Sauveur-lès-Bray proche Bray sur Seine) Au détour d’une maison nous trouvons un sentier intra muraux traversant le ruisseau et sur un espace herbeux nous avons un puits. Remontons entre les maisons, nous arrivons devant l’église. Nous remontons la rue sur la droite (Claude Chappe) [En 1793, le curé de la paroisse, Claude Chappe (1763-1805), invente un système de télégraphie aérienne, qui permet la transmission de messages au moyen de signaux obtenus à l'aide de bras articulés établis sur des séries de tours.] Voir l’explication dans les Petites Rando en Foret de Fontainebleau {http://randosacaudos.blogspot.fr/2015/07/50-petite-promenade-en-foret-de.html?view=sidebar}


Église placée sous le vocable de Saint Martin, XIIe et XIIIe siècles contient plusieurs éléments classés au titre d'objet (wikipédia)
 Nous arrivons  sur la D1. A l’angle de la rue et de la D1 nous avons une maison ancienne avec une échauguette en encorbellement  Maison de 
l'Escargot, ancienne demeure fortifiée avec échauguette. L'échauguette rappelle la vocation originelle du bâtiment, ancienne demeure seigneuriale fortifiée. Diminuée en hauteur, elle abrite à partir du XVIe siècle le cellier du prieuré-cure de Chalautre.
(wikipédia)-(topic)
             

Nous prenons sur la gauche la D1 (route de Provins) nous arrivons à un large virage que nous coupons par la droite en empruntant une rue qui monte rudement « la route de Provins » (oui encore, je pense que c’est l’ancienne rue que l’on a pas débaptisé.) Dans sa partie haute nous retrouvons notre D1 que nous empruntons à droite puis nous prenons le premier chemin sur la gauche (bordé d’un grillage et d’un hangar d’entreprise de transport.) Nous sommes toujours sur le GR. Nous arrivons sur un terrain vague. Vague terrain ressemblant à une ancienne carrière ou décharge 

(malheureusement en France parfois l’un ne va pas sans l’autre dès que l’on dispose d’un chemin carrossable aboutissant à un terrain isolé. Le GR tourne à droite, le chemin disparaît. Nous entrons dans les champs et un terrain plat herbeux bordé sur notre gauche de taillis. Nous trouvons une balise nous indiquant que l’on tourne dans 300 mètres. On ce dirige vers une antenne de réception téléphonique et nous commençons à apercevoir le bâtiment en forme de cube de l’hopital. (Attention 
300m ce n’est pas le première chemin tout de suite après les charmilles.) Le chemin s’incline sur la gauche, puis tourne brusquement à droite. Provins ce découvre sous nos yeux. Ok, en premier plan c’est l’hôpital, mais faut regarder un peu plus loin. Sur la gauche la vielle ville et les remparts ce découvrent. Nous débouchons sur un chemin formant Té avec le notre et prenons la branche de gauche toujours le GR. Nous débouchons sur une route que nous prenons à droite, passons devant une ancienne décharge (si cela n’en ai pas une, ce terrain l’est devenu. Dommage nous 
passons de suite après entre la déchetterie et l’hôpital) Pas terrible ce passage... Nous retrouvons la D1 que nous prenons à gauche et descendons vers le vieux Provins. Nous passons sous la rocade, quittons la D1 pour prendre sur la gauche un sentier tracé sur les pelouses des immeubles. Nous trouvons la rue Jeanne Chauvin entre les bâtiments. Nous sommes toujours sur le GR. En bas nous retrouvons sur notre gauche un sentier nous permettant de rejoindre « la sent de la fontaine » (devenu rue) Nous arrivons face à la gare et prenons à droite la D1E pour traverser les voies au passage à niveau et nous retrouvons la D1
Nous pouvons nous arrêter ici et prendre le train pour rejoindre 
Longueville. Mais ce serait dommage. Nous sommes au plus loin de notre itinéraire.
 Nous entrons dans le vieux Provins avec ses maisons à colombages.
Ex capitale des comtes de Champagne, Provins est inscrite depuis le 13 décembre 2001 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
D'après la légende, Provins tiendrait son nom des vignes de Probus (« Probi vinum ») : Probus, alors général romain, se serait arrêté dans la cité vers 271. Devenu empereur (276-282), il prit des mesures autorisant la culture de la vigne en Gaule, annulant de ce fait l'édit de Domitien promulgué près de deux siècles plus tôt. Provins a surtout profité d'une situation 

géographique avantageuse, utilisée notamment par les militaires romains. Ces derniers lui avaient donné le nom de Agendicum, qui fut plus tard utilisé à tort pour Sens lors de la bataille de Lutèce.
Moyen Âge
Les premières foires ont lieu devant l'église Saint-Ayoul
En l'an 485 et après sa victoire à Soissons, Clovis s'empare du castrum romain de Provins.
Témoignant déjà d'une certaine importance, dès le début du IXe siècle, Charlemagne y envoie ses missi dominici. Autre preuve d'un rôle majeur : Provins frappe sa propre monnaie (le denier provinois).
Provins va devenir à cette époque la troisième ville de France, après Paris et Rouen. Provins fut au Moyen Âge l'une des villes abritant les plus grandes foires de Champagne, lorsque la ville était sous la protection des comtes de Champagne. C'est surement cette période qui laissa le plus de 

trace sur Provins. D'après les lettres patentes de Louis XI, la ville conservait bien ses privilèges, notamment pour attirer les marchands étrangers. Le roi lui-même visita la ville de Provins les 21 et 22 juin 1479, avant d'aller à Dijon.
Actuellement, la traditionnelle braderie du 11 novembre, qui se déroule chaque année dans toute la ville basse, n'est pas sans rappeler ces grandes foires d'antan. Cette foire traditionnelle était celle de la Saint-Martin, qui marquait le début de la période d'embauche d'hiver pour les travailleurs agricoles saisonniers. Cette foire est reprise dans beaucoup de villes de tradition agricole.
Au Xe siècle, la ville était beaucoup plus importante qu'aujourd'hui et comptait 80 000 habitants. 
Les hirondelles ont un peu disparu dans nos régions. Ici elles sont reine
 Le Prix national du livre médiéval : Provins 

patrimoine mondial est attribué depuis 2007 à un livre portant sur un sujet du Moyen Âge. La fête de la moisson, qui succède à la fête médiévale, témoigne elle aussi de la richesse culturelle du pays provinois. Elle est célébrée le dernier dimanche d'août, et marquait anciennement la fin de la moisson du blé, production importante du 

pays de la Brie champenoise - même si aujourd'hui le maïs, la betterave et le colza lui disputent la vedette. Les chars de la fête de la moisson sont toujours décorés de blé, évoquant la récolte ; par ailleurs, on se sert souvent d'un tarare pour projeter du son sur les passants.
Enfin la cité provinoise tint sa place dans l'histoire nationale quand, le 3 août 1429, au milieu de sa cour et en présence de Jeanne d'Arc, Charles VII récemment couronné, assista à la messe en la Collégiale Saint-Quiriace.
Provins est célèbre pour ses fortifications médiévales entourant la ville. L'enceinte de la ville haute, longue de 1 200 mètres et comportant 22 tours 
        
aux géométries variées, fut construite de 1226 à 1314. Elle reste aujourd'hui la partie la mieux préservée, grâce notamment à plusieurs phases récentes de restauration, et participe grandement à l'attrait touristique de la ville. Concernant la partie en ville basse, elle a subi les assauts du temps mais reste visible à certains endroits, sur le long de la fausse rivière.
La Tour César
  • Tour César XIIe siècle : seul donjon octogonal à base carrée ; elle est sur un pavé.
Wikipédia.
Je vous invite également à lire l’histoire un peu plus complète sur http://www.provins.net/decouvertes-et-visites/histoire-de-provins-ancienne-ville-des-foires-de-champagne.html
J’aime bien cette ville ; La ville basse, ville ‘des prolétaires’ . (Attention, je ne me moque pas, et je n’insulte pas, il me semble que c’est l’organisation d’une ville au moyen âge. Le peuple travaillant organisé en village au pied 
                       
des remparts et le seigneur dans son château derrière ses murs. En cas de guerre le peuple est autorisé à se protéger derrière les fortifications.) Rues grouillantes ou l’on trouve tout, même des voitures et

puis la ville haute ‘la castel’ une rude monté et, de la haut derrière les remparts peu de voitures, ou pas du tout, on ce sent protégé derrière ses hauts murs, protégé par la tour César qui a une vue à 360° depuis quelques années dans la ville haute à certaine période de l’année, se déroulent des spectacles. Et puis il y a les souterrains, la grange aux dîmes et tout le reste. Il existe un circuit promenade historique.
Une anecdote : Dans les nombreux hommes ou femmes célèbres de cette 
ville ce trouve, Alain Peyrefitte maire de la ville de 1965 à 1997, membre de l'Académie française. homme politique, écrivain et diplomate français. En 1971, il effectue, dans le cadre d'une mission parlementaire, un voyage en Chine. De ce voyage, il ramènera un de ses plus célèbres ouvrages : Quand la Chine s'éveillera… le monde tremblera, publié en 1973, dans lequel il prédit pour la Chine un développement économique et politique fondé sur la pensée maoïste et porté par l'esprit révolutionnaire, et tente d'en cerner les conséquence. En mars 1977, peu 

après son élection à l'Académie française, il devient Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Il occupera cette fonction jusqu'en mai 1981. (Je vous laisse lire la suite sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Peyrefitte )   Je voulais simplement rappeler à notre esprit  l’histoire de cette Homme qui à un peu disparu de nos mémoires.
Revenons à mon anecdote. Il y a fort longtemps, dans une association, je participais à quelques réunions ou se retrouvais des hommes importants…..
(C’est toujours bon pour des subventions ou des autorisations)
Nous sommes à l’époque du Moyen Age….. Fin des années 1980 : Vous avez bien lu mille neuf cent quatre vingt (le terme moyen age n'étant qu'une boutade...) La grande interrogation du moment est la suivante ; Faut il un immense parc d’attraction aux portes de Paris ? Transformer ses magnifiques champs en un sanctuaire américain. Lors d’une conversation qu’aujourd’hui on dirait ‘OFF ‘ les conversations tournent autour des pour et des contres. Notre dignitaire nous confie ; que 
le maire de Provins est tout a fait pour la création de ce parc. Que cela amènera des touristes dans la région, que les circuits touristiques feront visiter le parc, puis ferons visiter, Fontainebleau et bien entendu Provins. Ce qui faisait sourire beaucoup de monde, à l’époque le château, malgré ses siècles d’histoire (de François I à Napoléons, Seul la période Louis XIV à XVI, l’a un peu boudé) avait du mal à attirer du monde. Parlons même pas de Provins perdu dans sa campagne. Nous n’arrivions pas à imaginer des cars de touristes étrangers 
perdu dans une plaine au pied d’une muraille au trois quart en ruine.
 Mais aujourd’hui l’Homme qui a écrit Lorsque la chine s’éveillera, l’homme qui pensait que des cars de touristes étrangers viendraient jusqu'à Provins à réussi son parie. Aujourd’hui, je me suis fondu dans un groupe …… devinez d’où il venait !!! De l’ Empire du 
Milieu, photographiant, à tour de pixel , tout et parfois n’importe quoi. 

même moi avec mon sac à dos. Alain Peyrefitte avait raison, après restauration des remparts, mis en place des animations, les cars de tourismes font le détour par Provins. Vont-ils à Disney ? ça, c’est une autre histoire.


      
                              
            

Reprenons notre itinéraire. Nous sortons par la Porte Saint Jean, passons
 sur la gauche de l’office de tourisme et arrivons au rond point de la D 619 (route de Paris par Brie Comte Robert et Créteil) que nous traversons. Nous trouvons un chemin partant dans les champs. A la patte d’oie nous prenons le chemin de gauche. Faisons une nouvelle pose pour regarder la vieille ville. Nous nous dirigeons vers le village de Mez de la Madeleine que nous remarquons par le toit du chapiteau d'un poney club local et la tour d’une ferme ou ancienne ferme fortifié. C’est plus beau de loin que de prêt. Traversons le village par la rue Lamartine, en faisant attention on ne suit pas tout a fait le balisage jaune. Nous coupons la D 106 et entrons dans Sainte Colombe, peut de temps après,  au lieu dit « Beaujard » nous prenons sur la droite, un sentier intra muraux. Seul un vieux panneau de
bois et quelques traits de peinture nous indique  le sentier  « les coteaux de la Voulzie. » Nous franchissons un ru (a sec même en mars ce n’est pas la Voulzie.) Nous passons devant une chapelle, Il semblerait que ce soit encore Sainte Colombe. Nous remontons vers le cimetière et apercevons un sentier sur la gauche (balisage jaune), nous débouchons dans les champs et prenons le chemin sur la gauche. Nous apercevons le viaduc de Longueville.

Poursuivons nos traces jaune descendons la rue contournant une grosse propriété comportant un pigeonnier, ce doit être l’ancienne Léproserie « Close Barbe » remarqué le mur d’enceinte avec ses tours arasées comportant des meurtrières.  La Léproserie de Closebarbe fut fondée dans la 2e moitié du XIIe siècle par Henri le Libéral, comte de Champagne. Siège du prieuré du Mez-de-la-Madeleine, dépendant de l'abbaye de Cluny ou du prieur de La Charité-sur-Loire (wikipédia).
Nous arrivons au stade et prenons le chemin de droite le long de l’aqueduc de la Voulzie     La Voulzie : Elle parcourt environ 25 Km suivant une direction Nord-Sud, avec une pente moyenne de 0,2%. L'essentiel de ses rives est composé de bois, prairies et cultures. Prenant sa source quelques kilomètres en amont de Provins, la Voulzie rejoint la Seine à Saint Sauveur lès Bray.
Aspect géologique : en amont de Provins, la Voulzie et le Durteint (son principal affluent), dont les lits reposent sur des argiles sparnaciennes, sont alimentés par la nappe des calcaires lacustres du Lutétien, du bartonien et plus superficiellement par la nappe des calcaires de Champigny. A l'aval de Provins, La Voulzie et le Dragon (son second affluent important) ont entaillé plus profondément les formations géologiques et reposent sur la craie du Campanien. Celle-ci est recouverte par les alluvions modernes de la Seine. 
(amenant ‘’ l’eau pur ‘’de la Voulzie à Paris après un mélange à l’usine Desquinemare en foret de Fontainebleau au Loin et Lunain). On pourrais résumer la situation comme ceci : Provins privé d’eau propre pour alimenter ses habitants est obligé de faire remonter l’eau de Seine ( par le canal de l’Orme qui devais servir de liaison avec le fleuve pour le transporter des marchandises) afin de fournir de l’eau à volonté) Ce détournement aurait eu lieu au Moyen-Age je l'aurais compris, mais  L'acqueduc date de 1925 à l'époque Paris est encore entouré de terres presque vierges (maraîchère) il était donc facile de construire des usines de purification d'eau de Seine... comme celle qui fut construit aux Ormes.
Le chemin est facile et plat, on s’éloigne de l’aqueduc empruntons une route pour reprendre un chemin et débouchons devant le talus de la ligne SNCF. Nous prenons à gauche et longeons l’impressionnant viaduc
Histoire du viaduc de Longueville
En 1855, la compagnie des chemins de fer de l’est, propose d’opérer la traversée de la vallée de la Voulzie au moyen d’un grand viaduc.
Elle se base sur la mauvaise nature du sol qui est tourbeux jusqu’à 11 mètres de profondeur d’après les sondages effectués avec soin. Un rapport de M. l’ingénieur ordinaire en date du 2 juin 1855 précise qu’elle (la compagnie) a dû redouter l’instabilité d’un remblai ayant comme dans l’espèce de 16 à 19 mètres de hauteur et prendre en considération les dépenses d’exécution et d’entretien.
Un viaduc, selon ses calculs coûtera de 700 à 800 francs de moins par mètres courant et reviendra à 2500 francs, soit pour les 450 mètres une dépense d’environ 1300000 francs sans compter les remblais des abords.
Ce viaduc doit traverser la vallée de la Voulzie sur la commune de Lourps, dans la direction du vallon de St Loup et du hameau de Longueville en passant  presque au dessus du moulin de Besnard. Une courbe de 1500 mètres au lieu de 1000 mètres (avant projet) change le tracé qui est déplacé de 100 mètres et passe au centre de l’agglomération au lieu de la laisser au sud. Mais la déclivité de la ligne reste à 0,006 et la hauteur de la plate-forme se trouve à environ 20 mètres au dessus du fond de la vallée.
La compagnie propose de donner à son viaduc toute la longueur du plafond de la vallée. Elle pense pouvoir atteindre, sans trop de difficultés le sol ferme pour y enraciner les culées et obtenir assez de solidité pour garantir cet ouvrage de l’action des remblais de ses abords. Elle adopte le système de fondation sur pilotis qui est le plus économique et qui fait espérer le plus de stabilité en donnant aux pilotis un espacement tel que leur charge par centimètre carré soit au dessous des charges limites usitées. La seule difficulté que présente ce système proviendra de la dimension de bois qu’il faudra se procurer.
Le projet est définitivement adopté aux termes d’une décision ministérielle en date du 19 juillet 1855. 
Viaduc de Besnard à Longueville
En 1849, la compagnie des chemins de fer de l’Est met en service la section de ligne Paris-Meaux puis Paris-Epernay, met à la disposition du public de Paris en 1850, l’embarcadère de Strasbourg, partie de l’actuelle gare de l’Est.
Un décret de 1853 autorise l’ouverture des travaux  pour une ligne Paris-Mulhouse.
Après bien des vicissitudes, le tracé du projet adopté passe par Longueville malgré les vives protestations des habitants de Provins dont la municipalité engage de multiples interventions.
« La feuille de Provins », journal de l’arrondissement, vante dans son numéro d’avril 1853, les bienfaits d’un chemin de fer de Paris à Provins par les plateaux de la brie et rapporte des délibérations des élus locaux: « dans sa séance du 21 avril 1853, le conseil municipal de Provins vote à l’unanimité, dans la limite de ses attributions, en faveur de l’entreprise, et à titre de subvention une somme de 200 000 francs à condition que le chemin de fer passe par les localités de Coubert, Guignes, Mormant et Nangis ». Le conseil municipal de Nangis et ceux de la plupart des communes de l’arrondissement expriment un vote favorable à la construction  de ce chemin de fer, de même que le conseil d’arrondissement qui, dans sa séance du 1 août 1853 émet le vœu suivant:   « Le conseil joint ses vœux  les plus ardents à ceux de la population de tout l’arrondissement pour la prompte exécution du chemin de fer de Paris à Mulhouse par les plateaux de la brie en passant par Nangis et Provins ».
Lorsque la décision est prise d’adopter le tracé par Lourps, qui éloigne la ligne à 9 km de Provins, le conseil municipal, immédiatement réuni, vote, à l’unanimité des membres présent, une adresse à sa majesté l’empereur, implorant la révision de ce fatal projet et une pétition adressée le jour même à Mr le ministre des travaux publics proposant l’étude d’une ligne devant abréger le parcourt de 6 km. Finalement, un embranchement qui rejoindra plus tard Esternay, reliera Provins à cette ligne Paris-Mulhouse dont le tracé définitif passe par Longueville.
Pour permettre le passage du chemin de fer, de nombreux ouvrages d’art sont nécessaires, dont le viaduc aux arches superposées de Nogent-sur-Marne, mais aussi celui du viaduc dit « de Besnard » à quelques kilomètres de Nogent-sur-Seine, entre les Ormes et Provins, sur le territoire de la commune de Lourps.
Le viaduc de Besnard à Longueville en l’an 1900 
Desserte « Voyageurs »
La ligne de Paris à Nogent sur Marne est ouverte au public en juillet 1856 et c’est à partir d’avril 1857 que trois services journaliers assurent la desserte de Paris- Provins et retour. 
  - départs de Provins pour Paris à : 5 heures 30 , 10 heures , 18 heure
  - départ de Paris pour Provins à : 7 heures 15 , 12 heures 15 , 17 heures 40.
De nos jours, un autorail fait la navette entre Provins et Longueville et assure la correspondance des trains en provenance ou à destination de Paris
Visite de l’empereur Napoléon III
Arrêt à la station de Longueville en juillet 1858. Au retour d’un voyage « au milieu de ses fidèles populations de l’est », l’empereur emprunte le chemin de fer au départ de la station de Favernay. Il fait arrêter le train dans un grand nombre de stations et notamment à Longueville.
Les autorités civiles et militaires de Provins et des communes environnantes entourées d’une foule évaluées à 12000 personnes s’étaient rendues à la station et firent une ovation à sa majesté qui est restée parmi elles pendant 10 minutes.
L’empereur s’arrêta également quelques minutes à la station de Nangis pour y recevoir l’adresse de la ville et différentes pétitions.
Emplacement et caractéristique du viaduc de Besnard (Longueville)
Le viaduc de Besnard est situé sur la ligne de Paris à Mulhouse, au point kilométrique 87.355, en avant de la gare de Longueville. Il franchit la route nationale 375 de Châteauneuf-sur-Loire à Montmirail et la rivière la Voulzie.
L’ouvrage est en courbe, à droite, de 1500 mètres de rayon, sa longueur totale est de 387 mètres, son débouché de 378 mètres, et sa largeur de 8 mètres entre parapets. Il comprend 42 arches de 9 mètres d’ouverture, réparties en 6 éléments de 5 arches et 2 éléments de 6 arches réunis par des piles-culées, numérotées de 1 à 41. La hauteur de l’ouvrage au dessus de la vallée varie de 19,30 à 17 mètres.
L’ouvrage fondé sur pieux est en moellons du pays assistés, les bandeaux et chaînes d’angle en pierre de taille. Les arches de 9 mètres d’ouverture ont une épaisseur de 0,70 mètre à la clef et 1,20 mètre aux reins. Les parties entre retombées des voûtes ont été remplies en béton dont la partie supérieure en pente adossée de 0,02 à 0,03mm/mètre rejette les eaux d’infiltration vers les barbacanes de 80 mm de diamètre, disposées à la clef.
La construction du viaduc de Besnard 
Un extrait du journal « L’aube » de mars 1856, reproduit la « feuille de Provins » d’avril 1856, donne un aperçu des travaux nécessités par cet ouvrage : « à coup sur, il est impossible de n’être pas frappé du tableau qui se déroule dans le grand vallon semi-circulaire ou serpente la Voulzie, ou tournent les meules des moulins de Besnard …par groupes, par unités, par files, fouillant la terre, perchés sur les maçonneries guindant les câbles, battant les pieux, taillant les pierres, les ouvriers forment là une armée, cette armée à son camp, un camp à faire 3 villages. Quand on voit ce qu’il y a de matériaux entassés, alignés, métrés et cubés, à l’air et à l’abri, on dirait qu’il s’agit de bâtir une ville, il y a du sable et des pierres à vider une douzaine de carrières, du bois à épuiser 3 coupes d’une forêt de l’état. On compte les ouvriers par mille et la dépense par millions. On sait que tout le vallon de Besnard offre une constitution désastreuse pour les travaux de maçonnerie, c’est un immense banc de terrain tourbeux, dont la profondeur paraît insondable. Les tourbes sont poreuses sillonnées de sources souterraines qui jaillissent pour ainsi dire sous la pioche. Quand on creuse un trou, à coté de la pelle et du pic, il faut une, deux ou trois pompes d’épuisement…En vidant la terre, il faut vider l’eau. C’est de l’hydraulique en même temps que du terrassement Quand le trou est fait, rien n’est fait, on tâte le trou avec des madriers ferrés à la pointe et cerclés à la tête. Des pièces de 6 ou 8 mètres plissent et s’enfoncent au point de disparaître. Un second pieu pousse le premier jusqu’à ce que la machine à battre rebondisse sur un point plus solide. Pour en arriver là, en plusieurs endroits on à superposé des pièces de bois sur une profondeur de plus de 20 à 25 mètres, c’est à dire l’équivalent de la hauteur des plus hauts contreforts de Ste Quiriace ou de la cathédrale de Troyes. Généralement, les fouilles nécessitées par les fondations de chaque pile comprennent 4 rangs de pieux. Chaque rang n’à pas moins de 8 ou 12 arbres, équarris ou en grume, soit 40 en moyenne. Pour que cette moyenne approche de la vérité, il faudrait admettre que les pieux n’ont été que doublés de hauteur, ce qui donnerait environ 80 baliveaux par pile, qui, multipliés par les 42 piles du viaduc font 3360 arbres enfouis sous terre. Quand les pieux prennent de la consistance, on bloque les matériaux, roches, grés… dans leurs intervalles, puis arrive l’œuvre du maçon. Les faces internes des piles sont composées de pierre placées en appareil irrégulier, mais jointoyées avec soin. Par bouts, les pierres sont rangées en assise, et dans les angles s’enchâsse des pierres à queue. En tout cas, les travaux du viaduc de Besnard et ceux qui s’exécutent sur la plupart des points du parcours ont engendré un singulier renversement des lois de la rétribution du travail. Les terrassiers, ouvriers sans théorie et sans apprentissage, la plupart improvisés, et pour lesquels l’intelligence est bien moins utile que les bras, sont mieux payés en ce moment que les maçons. Ils vont de pair pour le salaire avec les artistes du métier, avec les tailleurs de pierre. Il y à disette de manœuvre : un terrassier, même de circonstance ne touche pas moins de 3,50 à 4 francs par jour. Le salaire ordinaire ne dépassant pas 1,50 à 2 francs par jour, il en résulte que le prix des travaux de terrassement se trouve plus que doublé sur plusieurs points de la ligne de Mulhouse. Les délais accordés pour l’exécution et l’ouverture de nombreux chantiers qui en ont été la conséquence, expliquant parfaitement les prétentions des manœuvres, tandis que les salaires des autres classes d’ouvriers n’à pas varié.    Amédée AUFAUVRE

Longeons la ligne jusqu’au parking de la gare.

 



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