Son but, décrire les difficultés, l'histoire du lieu que je traverse. les temps & la vitesse. Des photos. 3 types de randos. 1) la familiale, 9 à 12 km la 1/2 journée. 2) La Randonnée d’une journée (20 à 30 km) en boucle, ou de gare en gare. 3) L'itinérante de 5 jours. Une carte aérienne de présentation. L'accès à une carte IGN. L'accès à la trace GPS et au topo sans commentaires. La possibilité de copier la trace sur votre mobile. Bonne Promenade
Attention le GR 223 à changé, il ne passe plus par Montebourg, il bifurque un peut en dessous de Emondeville, pour rejoindre les Batteries de Azeville. La trace sur la carte IGN ''n'est'' ou n'était pas à jour en 2021.
En
agrandissant la carte nous arrivons à la carte Top 25
Pour envoyer le circuit sur votre appareil mobile : Regarder le tutoriel video en Cliquant ici
Carte VisoRando Cliquez
sur le rectangle à coté du numéro
Mardi 21 sept
KmTempsarrêtvdvgdénivelé
284h470h255,84,5144 ou 336m
Petit souci de dénivelé. Je pensais que mon GPS se réglait tout seul à l'altitude du lieu. Il me semble que le résulta est extravagant, 1979 m on démarre de 0 ou presque et l'on ne monte qu'à 39 m. disons que le cumule se situe entre 144 & 336 m suivant le calcul de la carte. 144 m lors de la création de la trace et 336 m d'après le calcul de ma trace sur la carte. Je pense que cela se rapproche plus des 144 que des 336.
La Madeleine - Montebourg - GR 223
En sortant de
mon gîte d'un soir je poursuis la rue du village sur la droite, la maison étant hors du village. Je suis rapidementdans les prairies. Nous débouchons
sur la D 67 (Blair-Road) que nous prenons à droite. Coupons la D 421,
poursuivons en face, une route bitumée très ensablé au milieu d'une ''Breque'' [le cordon littoral était resté longtemps à l'état presque naturel,
entaillé seulement de quelques « brèques » par où les pêcheurs se rendaient à «
bass'iau ». extraie wikipédia le texte entier se trouve dans Etape 2034 Coutainville-Montmorain] nous arrivons au niveau de la dune juste avant de descendre sur la plage, nous retrouvons le GR 223 que nous prenons à gauche. Montons dans les dunes et suivons la cote ou nous trouvons quelques blockhaus en équilibre sur le sable, (WN9 de Saint Martin de Varreville) [Saint-Martin-de-Varreville était situé dans le secteur de débarquement d'Utah Beach.
Le cordon littoral avait été isolé par l'inondation de zones
marécageuses et n'était relié au continent que par quelques routes. Les
Alliés décidèrent donc une opération aéroportée la nuit précédant le
débarquement pour prendre les sorties de plages. Sur la commune se
trouvait également une batterie d'artillerie allemande, un des éléments du mur de l'Atlantique. La 101e division aéroportée américaine
sauta donc dans les environs de Saint-Martin de Varreville, elle prit
la batterie mais celle-ci ne contenait pas les canons attendus. Elle
sécurisa également la sortie des plages. Dans les semaines qui suivirent, Utah Beach restera une zone importante de débarquement de troupes et matériels, même après la bataille de Cherbourg. Le général Leclerc et ses hommes débarquèrent sur la plage le . wikipédia] Je poursuis par la plage et rejoins le GRlors d'une bréque bitumée permettant aux pêcheurs de rejoindre la mer avec leur tracteurs. Poursuivons le
GR dans les dunes. Nous arrivons àl'hommage au Général Leclerc, [Philippe Leclerc de Hauteclocque, plus connu comme le général Leclerc. Officier anticonformiste et brillant, il se révèle un stratège et un organisateur hors pair. Fait prisonnier en 1940 pendant la bataille de France, il s'évade et rejoint l'Angleterre. Il prend alors pour nom de guerre « Leclerc » (il sera autorisé à l'ajouter à son patronyme en 1945). Il rencontre à Londres le général de Gaulle, qui lui confie pour mission de rallier l'Afrique-Équatoriale française à la France libre. Après y être parvenu, il remonte vers la Libye, où il prend l'oasis de Koufra malgré l'infériorité numérique de ses troupes. Il prononce alors le serment de Koufra : « Jurez de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs, flotteront sur la cathédrale de Strasbourg. » Après plusieurs batailles dans le Maghreb, la « colonne Leclerc » stationne au Maroc en 1943, où elle prend le nom de 2e division blindée (ou 2e DB). En août 1944, son unité prend part à la bataille de Normandie, puis est la première unité à entrer dans Paris lors de la libération de la capitale. Le , la 2e DB libère Strasbourg. Fait compagnon de la Libération, Philippe Leclerc de Hauteclocque meurt en 1947 dans un accident d'avion. Il est élevé à la dignité de maréchal de France à titre posthume.
wikipédia
la 2e DB du général Leclerc débarquait à Utah
Intégrée à la IIIe
armée américaine commandée par Patton, la 2e division blindée française
(2e DB), débarque à Utah Beach (Manche), le 1er août 1944. C'est d'abord une colonne ! La colonne Leclerc avec des soldats français
engagés et volontaires venus dès 1940 à Londres pour combattre avec de
Gaulle, dans les FFL, les Forces Françaises Libres. Le 1er mars 1941 la
colonne Leclerc prend aux Italiens le fort de Koufra en Lybie. Première
victoire d'un long périple guerrier jusqu'au cœur de l'Allemagne, au nid
d'aigle d'Hitler à Berchtesgaden le 5 mai 1945. Moins d'un an avant de débarquer en Normandie, Leclerc devenu général de
division en 1943, reçoit le commandement de la 2e Division Blindé. Elle
est créée avec des Français Libres, Européens et Africains qui comptent
parmi eux, des Vichystes ralliés depuis le débarquement en Afrique du
Nord. Une force de 18 000 hommes et 150 chars, composée surtout de
Français qui ont refusé la défaite et l'idée de voir l'Allemagne
s'installer en France. L'acteur Jean Gabin est de ceux là. Il s'est
engagé en 1943, c'est le plus vieux chef de char de la France Libre (2e
escadron du Régiment Blindé des Fusiliers Marins - RBFM).Jusqu'en avril
1944, la 2e DB se constitue, se forme et s'entraîne au Maroc. Elle y
stationne jusqu'au printemps avant de rejoindre l'Angleterre et la IIIe
Armée US du général Patton. Les soldats de la 2e DB doivent attendre le mois d'août pour débarquer
le 1er sur Utah Beach, en face de Saint-Martin-de-Varreville. Certains
d'entre eux retrouvent la terre de France après quatre longues années
d'exil forcé. Ils vont participer à libérer leur pays. En Normandie
d'abord, où le 15e Corps d'Armée (qu'ils forment avec la 5e Division
blindée américaine et la 79e Division d'infanterie US) va participer,
début août, à la percée vers la Bretagne et les Pays de la Loire, puis à
la libération de Paris. (Extrait de l'application Ouest-France "D-Day" sur l'Apple Store)https://www.ouest-france.fr/d-day/d-day-il-y-70-ans-la-2e-db-du-general-leclerc-debarquait-utah-2711961].
Les bornes du serment de Koufra : [Le
projet de la Voie de la 2ème DB a été initié par Mme Ghyslème
LEBARBENCHON, Maire de St Martin de Varreville, avec le concours de son
Conseil Municipal.C’est, en
effet, sur une plage baptisée par les américains du nom codé de “Utah
beach” située sur cette commune normande que la division Leclerc a
débarqué le 1er août 1944. Le souvenir impérissable de ces évènements a
fait germer ce projet audacieux et digne d’une telle épopée qu’on
voudrait ainsi transmettre aux générations futures en mémoire du courage
de tant de fils de France “disant ‘malgré’ quand la défaite passe”
comme on le chante dans la Marche de la 2ème DB. C’est
ainsi qu’une première borne a été installée en 2004 auprès du mémorial
déjà existant sur la plage, bientôt suivie d’une autre à Andelot
(Haute-Marne) en 2006. La Voie de la 2ème DB était née… Il
faudra attendre le 1er août 2010, lors du premier rassemblement
national des communes libérées par la 2ème DB, pour que les 5 bornes
suivantes soient “baptisées” à Utah beach avant d’être envoyées aux
communes de Baccarat, Vesly, Mézières sous Ponthouin, Badonviller et
Strasbourg. Un comité de
pilotage vit le jour à cette occasion. La Fondation Maréchal Leclerc à
Paris, sous la présidence du général d’Armée Bruno CUCHE, en assure
désormais la coordination.
DESCRIPTIF GÉNÉRAL
La
“Voie de la 2ème DB” s’apparente à la “Voie de la Liberté” dont elle a
repris le symbolisme, mais s’en distingue par son tracé qui suit le
chemin parcouru par la Division Leclerc depuis son débarquement le 1er
août 1944 à St Martin de Varreville (Utah Beach) jusqu’à la prise de
Strasbourg, objet du serment de Koufra, et même un peu au-delà, puisque
les combats de libération du territoire ne se sont pas achevés avec la
prise de Strasbourg.]Après l'esplanade, nous prenons la D
421 sur la gauche, nous avons une ferme sur la droite avec se qui me semble
être un réservoir (sur la carte il est noté silo). Prenons le premier chemin sur la droite,passons derrière cette ferme,le chemin fait un esse puis débouche sur la Gleenn
Road que nous prenons à droite sur quelques mètres puis le chemin de gauche, le
chemin sur la carte se nomme Chasse Godet. A deux reprises le chemin fait des
coudes à l'équerre. Nous entrons dans Saint Martin de Varreville que j'ai pris
au départ pour Sainte Mère L'Eglise, par la rue de la vallée. [Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Martinus de Wathredivilla entre 1045 et 1053, Saint Martin de Varville en 1793, Saint-Martin-de-Varreville en 1801.
Son hagiotoponyme et son église sont sous le vocable de Saint Martin. Varreville semble issu de l'anthroponyme germanique/anglo-saxon Watredus. Saint-Martin-de-Varreville était situé dans le secteur de débarquement d'Utah Beach.
Le cordon littoral avait été isolé par l'inondation de zones
marécageuses et n'était relié au continent que par quelques routes. Les
Alliés décidèrent donc une opération aéroportée la nuit précédant le
débarquement pour prendre les sorties de plages. Sur la commune se
trouvait également une batterie d'artillerie allemande, un des éléments du mur de l'Atlantique. La 101e division aéroportée américaine
sauta donc dans les environs de Saint-Martin de Varreville, elle prit
la batterie mais celle-ci ne contenait pas les canons attendus. Elle
sécurisa également la sortie des plages.wikipédia]. Faisons le tour de l'église plantée au milieu du cimetière. Petite
visite de l'église que je trouve ouverte. Je suis étonné, toutes les
églises que je visite sur mon parcours dans le Cotentin sont ouvertes.En Ile de France tout est fermé[Église Saint-Martin sous le vocable de saint Martin et relève de la Paroisse Notre-Dame-de-la-Paix centrée à Sainte-Mère-Église.
d'origine romane (XIe – XIIe siècles). Elle possède un très beau portail roman et modillons amusants des XIe et XIIe siècles. L'église possède entre autres un des plus beaux lutrins en chêne du Cotentin. Elle abrite une Vierge à l'Enfant assise du XVe siècle en albâtre classée à titre d'objet aux Monuments historiques. Son clocher est constitué d’une tour trapue avec balustrade et flèche octogonale typique du Plain. Surmontée d’une élégante flèche octogonale. Pendant l'Occupation allemande, d’avril 1942 à juin 1944, les Allemands l’utilisèrent comme poste d’observation pour surveiller la côte Est du Cotentin.
L'un de ses vitraux rend hommage au général Leclerc débarqué sur la plage à la tête de la 2e division blindée (2e DB) le 1er août 1944 il est signé JP. Rivière 97.https://www.wikimanche.fr/%C3%89glise_Saint-Martin_(Saint-Martin-de-Varreville)]. Poursuivons par la rue du Hameau de l'Eglise, au carrefour prenons à gauche, sur quelques centaines de
mètres, longeons le petit parking, puis le premier chemin de droite entre un garage et une ancienne grange devenue maison d'habitation, se nomment sur la carte ''Chasse des Mares''. C'est un chemin carrossable. Nous retrouvons les prairies entrecoupées de haies. Coupons la D14. Prenons en face le chemin
carrossable s'appelant Chasse Caillou. Notre chemin fait un coude aigus et
débouche sur un chemin formant Té que nous prenons à droite, il prend le nom de Chasse Patenote, laissons un
chemin sur la droite. Nous débouchons sur la D115, que nous prenons à droite. Au
carrefour avec une croix en pierre prenons à gauche la D 129, en direction de Turqueville. Traversons le hameau de Reuville, ou nous trouvons au carrefour sur notre gauche un lavoir, le bitume fait fourche prenons à droite nous sommes sur la route de la Croix Baron en direction de Turqueville D 129. Au carrefour suivant, avec une croix sur un promontoire en pierre, nous poursuivons tout droit et abandonnons la D 129 et la direction de Turqueville. Poursuivons la petite route de la Croix Maillière et débouchons sur un carrefour formant Té. Nous prenons sur la gauche la D
129E1, et entrons dans le petit village de Turqueville. [Le nom de la localité est attesté sous les formes Torclevilla en 1158, vers 1180, en 1310; Tourcleville en 1421; Turqueville au Plain en 1598. C'est un toponyme médiéval formé vers le Xe - XIe siècle et basé sur l'ancien français vile « domaine rural » (d'où vilain « paysan médiéval »; vil(l)e prend ensuite le sens de « village » et finalement de « ville » en moyen français). La forme latinisée villa se réfère à l'origine latine de l'étymon gallo-roman VILLA « grand domaine rural ». Le premier élément Turque- est un nom de personne comme dans la
plupart des cas et généralement scandinave ou anglo-scandinave en
Normandie. François de Beaurepaire identifie un Thorketill (comprendre Þórkætill ou Þorketill), nom de personne norrois qui se perpétue dans les patronymes normands Turquetil, Teurquetil, Turquety, Teurquetille, Truptil, etc. et que l'on retrouve dans les toponymes de la Manche Teurthéville-Hague (Torquetevilla XIIe siècle) et Teurthéville-Bocage (Torquetelvilla 1180 - 1182).
En revanche, Albert Dauzat emprunte à Jean Adigard des Gautries l'hypothèse d'une forme contractée Thorkell (comprendre Þórkæll ou Þorkell), ce qui est plus conforme à la nature des formes anciennes, puisque même au XIIe
siècle, elles devraient conserver la trace d'un [t], ce qui est
toujours le cas pour tous les noms de lieux qui contiennent un
anthroponymes en -kætill / -ketill (ex : Teurthéville, ci-dessus; Anctoville; Ancretteville; Quetteville; etc.). wikipédia]. Arrêtons nous devant cette église avec sur clocher à deux pans très pointu.[L'église Notre-Dame de Turqueville, de la fin du XIIe siècle, et son chœur (XIIe/ XIIIe) et son clocher carré à toit en bâtière. (Un clocher en bâtière a un toit
« simple », à deux pentes pas très inclinées. C'est une forme adoptée
le plus souvent pour des églises rurales, mais aussi de nombreuses
églises modernes (XXe siècle).
La plus grande concentration de clochers en bâtière de France se trouve dans la région historique de Basse-Normandie, dont plus de 340 exemples dans 325 communes se trouvent dans le seul département de la Manche, alors que la Haute-Normandie en est presque totalement dépourvue.) Elle possède notamment une belle poutre de gloire. Aresfaste ou Herfaste, oncle de Richard II, duc de Normandie, aurait concédé à Saint-Pierre-de-Chartres la tierce partie de Turqueville. Elle est donnée à l'abbaye de Montebourg
lors de la dédicace de l'église par Guillaume de Vernon et Luce, sa
mère. Mais cette donation ne comprenait pas la totalité de l'église, l'abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte partageant le droit de patronage et de présentation, l'abbé de Montebourg, le vicaire, l'abbé de Saint-Sauveur, et le prieur de Sainte-Croix de Virandeville se partageant inégalement les revenus de l'église selon le Livre noir des abbés de Montebourg et de Saint-Sauveur. L'église est de style roman tardif. Le chœur à deux travées avec chevet plat et sans collatéraux, ainsi que la croisée du transept, datent de la limite entre le XIIe et le XIIIe siècle. La nef à deux travées séparée des collatéraux par des piliers ronds avec chapiteaux à crochets est du milieu du XIIIe siècle. Elle est agrandie au siècle suivant, par une reprise des croisillons et l'adjonction de deux chapelles ouvertes sur le transept et le
chœur. La grande fenêtre du croisillon sud présente un réseau à motifs trilobés du XIVe siècle. Probablement à la suite d'une lourde dégradation au début du XVIe siècle,
le côté septentrional est largement remanié par la suppression du
croisillon, le revoûtement de la chapelle et la modification des deux
piles nord de la croisée du transept. À l'occasion de travaux de restauration du chœur, des peintures murales sont découvertes en 2008 dans les quartiers de voûtes du chœur. Les artistes du début du XIVe siècle y ont représenté, peut-être au moment de la réfection de l'église, selon la technique de la demi-fresque (couleurs posées non sur l'enduit mais sur un badigeon de chaux), le Christ de l'Apocalypse sur le voûtain oriental, entouré des symboles des quatre évangélistes, et six apôtres sur les trois autres voûtains, dont saint Thomas, saint Pierre, saint André et saint Paul.
Le sol est pavé en calcaire blanc, gris et noir au XVIIe et XIXe siècles. Les lambris de bois et de plâtre dans la nef et les collatéraux sont en revanche modernes. L'église abrite une poutre de gloire de 4,30 mètres en bois de sapin taillé, peint et doré, datée du XVIIIe ou XIXe siècle, classée objet au titre des monuments historiques le . Un tableau du Christ enfant couché sur la croix du XIXe siècle, classé le , déclassé le pour cause de disparition. wikipadia] prenons sur la droite la rue de l'église VC 101. Nous passons devant une belle propriété, puis retrouvons les champs. Passons à l’extérieur du hameau de Hamelet, laissons sur la gauche la rue menant au hameau, poursuivons tout droit, lorsque la route tourne sur la gauche poursuivons tout droit par
le chemin carrossable. traversons le ruisseau des Vignets et prenons le chemin de gauche quelques centaines de mètres plus loin. Nous passons devant une
ferme, puis à la croisée de chemins nous trouvons une fontaine avec un bassin protégé par un petit batiment de pierre. Prenons le chemin de gauche. Au carrefour suivant poursuivons tout droit, nous entrons dans Sainte Mère L'église, par le chemin devenant rue, au niveau des terrains de sport et du collège du 505ème Airborne, nous débouchons sur la D 17 (rue du Générale Gavin), que nous prenons à gauche. Nous débouchons sur la rue de la Liberté (D974) et entrons au cœur du village. [La commune est connue pour être l'une des premières communes de France continentale libérées le 6 juin 1944 lors de la bataille de Normandie. Formes latinisées : Sancte Marie Ecclesia 1080 - 1082, Ecclesia de Sancte Maria. Mention de 1317 : Saincte-Mariglise. Sainte-Mariglise, « Sainte-Marie-Église », a été altéré en Sainte-Mère-Église. En effet, les formes anciennes impliquent une référence à Marie, sans rapport donc avec Méréglise (Eure-et-Loir) qui est attesté sous la forme Mater ecclesia, église-mère.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Mère-Libre. Wikipédia
Sainte-Mère-Eglise, c’est John Steele sur le clocher,
mais c’est aussi un joli et authentique village de Normandie où il fait
bon vivre au contact de la nature. Ses élevages de chevaux sont réputés
et les vaches laitières produisent un lait de haute qualité à partir
duquel sont fabriqués un beurre exceptionnel et d’excellents fromages
dont le célèbre camembert. Les pommiers que l’on trouve dans les vergers
permettent aussi de fabriquer du bon cidre et du calvados (avec modération). ses deux musées : le musée Airborne en mémoire des
parachutistes. Sous ses coupoles en forme de parachute sont réunis de
nombreux souvenirs, documents photos, offrant une véritable leçon
d’histoire. Ce musée est un des plus hauts lieux touristiques de la
région recevant ainsi de nombreux visiteurs français et étrangers. la
ferme-musée du Cotentin, riche d’un passé historique, Ste Mère Eglise
l’est aussi de ses traditions agricoles anciennes. Dans la ferme de
Beauvais, devenue ferme-musée du Cotentin. Les premières mentions sur la vie à Sainte-Mère-Eglise se retrouvent sur
une période de 911 et 1066 dans les actes de Guillaume le Conquérant et
la Reine Mathilde. Son nom était Sancté-Marie-Eclésié ou
Sancta-Maria-Eclésia. Le village était situé hors de la ville actuelle
et a été déserté lors de la guerre de Cent Ans. Le village subit les
invasions des Anglais et fut alors détruit. Sainte-Mère-Eglise fut
reconstruit à l’emplacement actuel. Il existait une famille de
Sainte-Mère-Eglise : Robert de Sainte-Mère-Eglise naquit vers 1100 ;
cette branche de la famille s’éteignit le 8 décembre 1764. En 1944, Sainte-Mère-Eglise est la première cité de France à avoir été libérée
de l’occupation allemande durant la seconde guerre mondiale. Le 6 juin
1944 vers 4 h 30, la ville est sous contrôle définitif du 3ème bataillon
du 505ème régiment de la 82ème Airborne ainsi que d’éléments de la
101ème Airborne. La ville libérée ne sera jamais reprise malgré les
contre-attaques ennemies venant du Sud, du Nord et de l’Ouest. site de la mairie, page http://saintemereeglise.fr/?page_id=10
Sainte Mère-Église et ses alentours
constituent une zone stratégique le long de la route nationale 13
reliant Cherbourg à Paris, au croisement de 5 départementales. Dans la
nuit du 5 au 6 juin 1944, la 82e Division Aéroportée était en difficulté
pour faire sauter les ponts sur la douve et établir la ligne de défense
comme prévu. L’inondation des marais était un véritable obstacle. Sainte Mère-Église
était un verrou, carrefour important à prendre et à tenir pour ensuite
couper le Cotentin et éviter les renforts allemands vers Cherbourg,
objectif clé du débarquement sur les plages : c’est le seul port en eaux
profondes capable d’accueillir les ravitaillement pour la Bataille de
Normandie. Utah Beach et Omaha Beachsont les deux secteurs américains. Gold et Sword sont les deux plages britanniques. Juno, la plage canadienne.
Lors de cedébarquement en Normandie,
une trentaine d’hommes se posèrent dans la commune de Sainte
Mère-Église, dont une vingtaine sur la place de l’église. De nombreux
échanges de tirs eurent lieu, mais à 4h du matin, le drapeau américain
flottait sur la mairie. Deux contre-attaques allemandes eurent lieu le
lendemain, aux entrées de la ville. Les forces américaines furent mises à
rude épreuve mais ils tinrent bon. Les parachutistes avaient pour
objectif de défendre plusieurs ponts, notamment à la Fière et à Chef-du-Pont. A partir du 7 juin à midi, des troupes débarquées à Utah Beachviennent renforcer les troupes de paras. Sainte Mère-Église rend hommage chaque année à ses libérateurs dont John Steele,
le célèbre parachutiste, resté accroché au clocher. La reconnaissance
est omniprésente dans la ville. De nombreuses plaques et monuments sont
érigés en hommage aux libérateurs tout comme la borne 0 face à la mairie, symbole du point de départ de la voie de la liberté.Tous les ans, la commune célèbre l’anniversaire de sa libération. Le film "le Jour le plus long" sortit en 1962 pour relater l’ensemble de l’opération Overlord, débarquement en Normandie le 6 juin 1944. Il mit en lumière en évènement particulier qui fera de Sainte
Mère-Église un village célèbre : un parachutiste est resté accroché au
clocher de l’église de ce village libéré par les parachutistes
américains le 6 juin 1944. Les cloches? Quelles cloches ? En octobre 1962, John assiste à la première américaine du Jour le
plus long. Globalement, il en convient, c’est du « bon boulot ». Mais
quand un reporter d’un journal militaire de Fayetteville (Caroline du
Nord) l’interviewe à l’issue d’une autre projection, il pointe les choix
déroutants du réalisateur. Pourquoi passer sous silence sa capture par
l’ennemi? Et pourquoi laisser croire qu’il a été blessé une fois
suspendu au toit, et non pendant la descente? Quant aux cloches, elles
ne l’ont pas rendu sourd. « Je ne me souviens même pas qu’elles aient
sonné ! » confie-t-il à ses neveux.
Ce parachutiste s’appelait John Steele ! Voici son histoire…https://www.ot-baieducotentin.fr/d-day-1944/sainte-mere-eglise/john-steele-parachutiste-du-clocher-de-sainte-mere-eglise/
Dans le Cotentin, son destin suscite en effet bien des interrogations.
Dès 1981, l’écrivain Gilles Perrault, célébrité de la commune voisine –
donc rivale – de Sainte-Marie-du-Mont, ironise sur l’épisode de l’église
et l’aborde au conditionnel. Dans son livre Les Gens d’ici, il écrit
qu’un Américain « serait » resté accroché au clocher « toute la nuit ». En 2009, c’est au tour du quotidien La Presse de la Manche de monter
au front du soupçon. Frédéric Patard, historien de formation et
responsable des hors-série du journal, suspecte Steele d’invention.
« Cette affaire de clocher, je n’y crois pas, c’est trop gros »,
assène-t-il aujourd’hui. Pour lui, le para a bien sauté sur Sainte-Mère,
mais sans atterrir sur l’église ; il aurait inventé cette fable a
posteriori, afin de connaître son heure de gloire. Comme d’autres sceptiques, le journaliste se réfère en partie à une
poignée d' »anciens » du village dont la mémoire, transmise de
génération en génération, n’a pas gardé trace d’un quelconque bout de
tissu sur Notre-Dame-de-l’Assomption. D’autres vont plus loin en
flairant là un piège à gogos et à dollars. « Sainte-Mère sans Steele, ce
serait Lisieux sans Thérèse », ose un paroissien moqueur. Près d’un demi-siècle après sa mort, voici donc notre « John gros cul »
au tribunal de l’Histoire, malgré sa collection de médailles et sa
bouille d’innocent. Prouver son honnêteté n’est pas chose aisée. Des
témoins? Aucun. Des photos? Pas la moindre. Des rapports militaires? A
priori, pas davantage. A Sainte-Mère, l’un des trois fils du maire de l’époque ne dit pas autre
chose. Agé de 10 ans au moment du Débarquement, Henri-Jean Renaud était
sur la place, ce matin-là, au lever du jour. « Ni mon père ni moi
n’avons vu un parachutiste sur l’église, admet-il, mais c’est normal
puisque Steele avait été capturé dans la nuit. Depuis, pas un seul
vétéran, et Dieu sait que nous en avons accueilli, n’est venu nous dire
qu’il racontait n’importe quoi. Même l’ennemi d’hier vient à la rescousse de Steele. En Allemagne,
L’Express a interrogé Jörg Kohnen-May, le fils de Rudolf May (décédé en
1985), l’un des soldats qui l’avaient capturé. Lui aussi est formel :
« Cette histoire n’est pas inventée. Mon père et son camarade ont
eux-mêmes coupé les cordages du parachute. » Ainsi, dans l’ouvrage qu’il publie dès 1945, le maire, Alexandre Renaud,
écrit : « Dans les arbres, sur les toits de l’église, de l’hospice, de
la mairie, les grands parachutes de soie, libérés de leur charge,
flottaient doucement. » https://www.ot-baieducotentin.fr/d-day-1944/sainte-mere-eglise/john-steele-parachutiste-du-clocher-de-sainte-mere-eglise/
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, des XIIe – XIIIe siècle L'église date pour l'essentiel du XIVe siècle et son clocher est connu pour être celui auquel s'est accroché le parachute de John Steele, lors de l'opération Albany au début de la bataille de Normandie. Son histoire devient très connue en 1962 grâce au film Le Jour le plus long
si bien que les touristes de passage à Sainte-Mère-Église demandaient
aux autochtones s'ils étaient bien sur la place de l'église du
parachutiste. Le comité des fêtes de la commune décide alors d'accrocher
au clocher un mannequin nommé « Big Jim » en souvenir de John Steele.
Le parachute, l'uniforme et l'équipement du mannequin sont changés deux
fois par an en raison du climat pluvieux du Cotentin. La commune a
ouvert une ligne budgétaire pour le couvrir d'une peinture protectrice
pour le changer moins souvent. Le carré du transept avec ses quatre piliers et arcs en plein cintre est probablement la partie la plus ancienne de l'église et remonte aux XIIe – XIIIe siècle, avec le soubassement du clocher de style roman Normand du XIIe siècle. Les bas-côtés ont été repris au siècle suivant. Les chapiteaux sont décorés avec un bestiaire aussi de facture romane. Au XVe siècle ont a ajouté une balustrade de style gothique flamboyant. Le chœur daté du XIVe siècle est à chevet plat. Le portail occidental ainsi que le collatéral nord ont été restaurés au début du XVe siècle à la suite des dommages subis pendant la guerre de Cent Ans. Le chevet du maître-autel est occupé par un retable. À voir également un beau lutrin, en bois sculpté, du XVIIIe siècle. wikipédia.]. Traversons le parvis, puis le parking et prenons sur la droite la rue du Général de Gaule D 974. Au carrefour poursuivre tout droit en direction de Montebourg, de
Valognes, et de Cherbourg par la rue du Cap de Laine, nous passons devant la Mairie et la borne de la Liberté N°0 [La voie de la
Liberté est une voie
commémorant la victoire des Alliés
et la libération de la France, de la Belgique
et du Luxembourg pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est matérialisée
par une série de bornes kilométriques le long du réseau routier entre Sainte-Mère-Église (borne 0) et Utah
Beach (borne 00), en Normandie,
et Bastogne,
dans la province belge du Luxembourg, marquant
l'itinéraire suivi par la 3e armée
américaine commandée par le général Patton. Le colonel Guy de La Vasselais,
ancien chef de la Mission militaire française de la liaison tactique près le XXe
Corps de la IIIe Armée U.S., conçoit, dès juin
1944,
de réaliser un souvenir grandiose de la Libération de la France. De retour d'un
voyage aux États-Unis avec Gabriel Hocquard,
maire de Metz, ils décident de commémorer la progression des armées alliées en
créant une « voie de la Liberté ». Ils choisissent pour cela l'un des
itinéraires les plus glorieux : le parcours triomphal de la troisième armée américaine de Patton, du débarquement de Normandie, sa percée dans le Cotentin puis sa célèbre chevauchée historique
qui l'amène, en 54 jours, de la Normandie à Metz.
Elle est symbolisée par des bornes marquant chaque kilomètre du trajet de
l'armée victorieuse. En mars
1946,
l'association belgo-américaine propose aux Français de la prolonger jusqu'à
Bastogne. Le 25 août 1946, la première borne (provisoire) est inaugurée en
présence de hautes personnalités militaires et politiques françaises et
étrangères, à Saint-Symphorien-le-Château,
commune d'Eure-et-Loir dont Guy de la Vasselais était alors maire. La commune
se trouve environ à mi-chemin entre les deux extrémités de l'axe
Saint-Mère-Église - Bastogne. Dans les mois qui suivent, les villes et villages
traversés par la Voie poseront des bornes officielles. Le 5
juillet 1947, la borne terminale, à Bastogne, est
officiellement posée. Le 16 septembre de la même année, c'est au tour de
la borne originelle, à Sainte-Mère-Église.
Borne Montigny Lencoup. 77
L'inauguration de la voie a lieu le 18
septembre 1947, à Fontainebleau.
La poste française émet la même année un timbre d'une valeur
faciale de 6 francs, augmenté d'une surtaxe de 4 francs au profit du
Comité Voie de la Liberté. Le sculpteur François Cogné est
le créateur du modèle de la borne. À l'origine, elle est en ciment
rose, d'environ 1 mètre de haut mais, en
France, le long des grands axes routiers, de très nombreuses bornes d'origine
sont remplacées par des copies en matériaux légers, moins dangereuses en cas d'accident de la route. Il subsiste quelques
modèles originaux, notamment à Champillon (Marne), à Frisange (grand-duché de Luxembourg - sans numéro), ainsi
que toutes les bornes longeant la route nationale
N4 en Belgique, depuis la frontière luxembourgeoise, au Rosenberg, jusqu'à Bastogne. Les bornes
représentent une flamme, symbole de la liberté,
sortant des flots, symbole de l'arrivée des troupes libératrices par la mer. La
flamme rappelle celle de la torche de la statue de la Liberté
de New
York. Wikipédia]. La rue monte. A la
sortie du village, prenons sur la droite la rue de Beauvais. Par un large virage, la rue tourne sur la gauche, nous longeons le parking de la ferme musée du Cotentin et arrivons devant cette ferme, prenons la rue sur la droite (Chemin de Beauvais). Arrivé devant une armoire électrique, et la ferme de Beauvais, nous y trouvons également quelques maisons neuves en (2021), nous prenons sur la gauche la rue sans issus (chemin en stabilisé). Laissons un chemin sur la droite, desservant des maisons. A cet endroit notre chemin fait un esse gauche-droite, nous retrouvons les champs, puis nous tournons à angle d'équerre sur la droite. Nous débouchons sur la fin, de la rue bitumée du Petit Riou, poursuivons le chemin en stabilisé sur la gauche. Coupons la D 15 E1, poursuivons en face, passons une ancienne ferme, poursuivons par la route de Houlbec menant à la ferme, coupons une route menant à Neuville au Pain. Laissons le chemin de droite, menant à une ferme et poursuivons tout droit. Nous passons devant une ancienne bâtisse en pierre en ruine disparaissant dans la végétation, servant maintenant de stockage fourragère, c'est un ancien four pour la fabrication de la chaux [Le four à chaux ou chaufour est une catégorie de four à calcination dans lequel on transforme le calcaire en chaux par calcination
et accessoirement où l’on cuit la céramique. C'est généralement un
ouvrage vertical fixe et ouvert par le haut, mais on trouve également
des fours horizontaux et rotatifs.La chaux est obtenue par calcination d'une pierre calcaire à environ 900 °C, dans des fours à chaux, opération pendant laquelle du dioxyde de carbone (CO2) et de l'oxyde de calcium (CaO, aussi appelé « chaux vive ») sont produits. Cette dernière prend l'apparence de pierres pulvérulentes en surface. L'opération suivante consiste à hydrater (« éteindre ») ces pierres par immersion dans l'eau. Cette réaction très exothermique transforme le CaO en hydroxyde de calcium (Ca(OH)2) et provoque la dislocation ainsi qu'un foisonnement. Le résultat est une pâte, qui prend le nom de « chaux éteinte ».
La présence d'autres composés (argiles…) dans la pierre peut modifier
la phase d'extinction, conduisant à produire différents types de chaux
(voir chaux). Cette matière, mêlée éventuellement à des agrégats, est utilisée dans le bâtiment pour la confection d'enduits et de mortiers.wikipédia. Un seul problème pour ce four il n'y a pas beaucoup d'eau dans le secteur pour éteindre la chaux.]. Poursuivons notre chemin, nous arrivons sur la D 269 que nous prenons à gauche passons le pont percé [Le Brocq est un cours d'eau du département de la Manche. Les deux ruisseaux Moulingolles et d'Azeville qui prennent respectivement leur source à Cibrantot, village de Ravenoville et à Azeville se rejoignent avant le "Pont percé" sur lequel passe la route départementale n° 269, pour former le ruisseau Le Brocq. L'histoire mentionne que Guillaume le Conquérant emprunte le "Pont Percé" et la chasse des "Perruques" pour rejoindre la baie des Veys, lors de son escapade le menant de Valognes à Falaise (Calvados), pour fuir et échapper, en 1046, à un complot visant son assassinat et ourdi par son cousin Guy de Brionne. Grossi par les eaux des ruets venant de Houlbec, village de Fresville et des Osmonts, village de Neuville-au-Plain, il passe sous la route nationale 13 et irrigue Le Val, autre village de Fresville, en y recevant les eaux du ruet du Val. Il se jette dans la rivière Le Merderet sur sa rive gauche, dans le marais de Fresville. wikimanche]. Après le pont, la route fait fourche, quittons la D 269 prenons à droite la route en direction du Bisson. C'est une route très peu large, bordée de fossés et se nomment sur la carte route des Chasse des Pérruques, laissons la route lorsqu'elle tourne sur la droite pour accéder à la ferme du Bisson. Poursuivons tout droit par le chemin carrossable bordé de haies. Nous arrivons à une fourche, le GR par sur la droite (C'est le nouveau tracé partant à ce que l'on m'a dit vers les batteries d'Azeville. En 2021 je n'ai pas la trace de ce nouveau tracé.) Après m'être rendu compte que je prenais le nouveau sentier, je reviens sur mes pas pour suivre l'ancien balisage. Attention les bénévoles de la FFRP ont bien travaillés il ne reste que quelques traces peut visibles sur l'ancien parcours. A la fourche prenons à gauche, nous arrivons à un carrefour de chemins carrossables, poursuivant tout droit. Nous débouchons sur la D 214 que nous prenons à droite et arrivons à Emondeville, [Émondeville fut l'un des premiers villages libérés après le débarquement de juin 1944. À l'époque, toute la campagne et les villages étaient occupés par les Allemands. La Kommandantur
était installée dans la ferme du château d'Émondeville (propriété
appartenant à la famille Durel). Une tranchée avait été creusée dans un
champ pour accueillir les Allemands qui s'y mettaient à l'abri pendant
les bombardements. À la libération, cette tranchée a servi de fosse pour
enterrer les animaux morts. La rumeur raconte que des soldats ennemis y
seraient également enterrés. wikipédia]. Au carrefour avec la D 420 laissons le parking avec ses tables de pique nique. Sur la gauche devant une ancienne ferme, une borne de la Liberté et une magnifique ferme château. arrêtons devant l'église[L'église Notre-Dame d'Émondeville est un édifice religieux de la Manche. Elle a été construite au 11e/12e siècle. La nef est gothique, remaniée au 18e siècle, et construite en arrêtes de poisson. Plusieurs statues sont classés au titre d'objets aux monuments historiques : le 13 avril 1905, une statue de la Vierge à l'Enfant du milieu du 14e siècle. le 13 avril 1905, le groupe Trinité, une statue en pierre calcaire polychromée sous badigeon, de la 1re moitié du 15e siècle. le 10 mai 1923, une statue de Saint Jean l’Évangéliste du milieu du 14e siècle. Les vitraux datent de 1948, ils ont été offerts par un groupe de prisonniers. Le chemin de croix est de la même année, il est en forme de croix de guerre. Le maître autel et le Retable sont très riche en sculptures. À l’extérieur, un cadran solaire du 16e siècle, des gargouilles, une pyramide funéraire de 1873. Elle fut donnée pour une partie à l'abbaye de Montebourg par
Aliénor, veuve de Robert de la Haye (du Puits), femme en seconde noces
de Richard du Hommet. Quelques années après, Richard et Herbert de
Morville donnèrent le surplus. L'évêque Richard de Bohon confirma ces
donations en 1157. Elle dépendait, sous l'ancien régime, du diocèse de Coutances, de l’archidiaconé de Cotentin et du doyenné du Plain.https://www.wikimanche.fr/%C3%89glise_Notre-Dame_(%C3%89mondeville)]. Poursuivons la D 115 en direction de Joganville, nous avons une autre vue sur la ferme, longeons un long mur et prenons un chemin carrosable sur la gauche, notre chemin débouche sur la route du hameau picard, hameau que nous laissons sur la droite, suivons le bitume sur la gauche (route de l'Entretenant) nous entrons dans Joganville et prenons la D 69 sur la droite, je fais le tour de l'église. Au carrefour devant l'église nous poursuivons la D 115 sur la gauche en direction de Montebourg, passons le ruisseau de Coisel, nous passons devant un château [Ancien
fief de Joganville, ce lieu est resté dans la même famille par mariages
et successions pendant 700 ans. Il est possible de
dresser un rapide historique du manoir.
La
partie la plus ancienne des bâtiments est d'époque médiévale. On
distingue depuis le cimetière autour de l’église une tour ronde du fin
15ème siècle ou début 16ème siècle abritant un escalier à vis de quarante quatre marches en calcaire à l’arrière du bâtiment principal (photo ci-contre).
Au
Moyen Age, l’église de Joganville dépendait de deux seigneuries, le
Manoir de la Cour était le siège de la plus importante d’entre elles.
L'unique
accès à La Cour se faisait d'ailleurs par le chemin qui longe l'église
du côté Ouest, passe à proximité du moulin et enjambe Le CoiselLe corps de logis principal
présente une façade du 17ème siècle. La cheminée ouest, de section
carrée, et dont le conduit est surmonté d’un chapeau orné de denticules,
date de cette époque. A l’extrémité de la faitière se trouve un épi de
faitage en terre cuite datant du 16ème ou du début du 17ème siècle. Sa
partie supérieure représente un artichaut, met fort prisé à l’époque. En 1204, les de Joganville, descendants des Vikings, possèdent la Cour. La famille de Mons entre en possession de La Cour en 1375 suite à un mariage avec l'héritière de la famille des de Joganville. Au 16ème
siècle, la propriété passe entre les mains de la famille de
Surtainville, suite au mariage des deux frères de Surtainville avec les
deux sœurs de Mons. En
1660, par succession, c'est au tour de la famille des Mézières de
devenir propriétaire des lieux, plusieurs constructions sont alors
entreprises. Au début du 19ème, les descendants de la famille des Mézières sont
encore propriétaires du manoir et entreprennent de le restaurer. La Cour de Joganville demeure le siège d'une exploitation agricole jusqu'en 2002. Auteur du texte: Gilles Schmitt. Sources: Archives Départementales de la Manche.https://www.sites.google.com/site/joganville/Home/a-la-decouverte-du-village/le-manoir-de-la-cour] Après le mur du manoir, nous trouvons une maison isolé sur la gauche et après son porche un chemin bordé d'arbre. Longeons la clôture de la propriété, le chemin tourne sur la droite et nous débouchons au milieu d'une exploitation agricole et un manoir à l'abandon [Le manoir d'Auberville, appelé aussi la Cour d'Auberville ou la
Porte d'Auberville, se situe à Joganville, C'est
un manoir privé, non accessible au public, et appartenant depuis 1993 à M. Édouard Marie. L'ensemble
a été construit au XVIe siècle
d'une manière soignée. On y trouve une tour ronde à l'angle du bâtiment
principal ; une tour à pans coupés avec échauguette, à la façade
postérieure ; quatre souches de cheminées du XVIe, une cinquième du XVIIIe s. Auberville présente plusieurs
éléments défensifs : les bâtiments se ferment en carré autour d'une cour,
les fenêtres sur l'extérieur, spécialement aux tours, sont rares et de petites
dimensions, des trous de fusils et l'emplacement de grilles aux fenêtres se
découvrent à plusieurs endroits. Soit à la fin du XVIe s., soit au début du XVIIe s., une porte monumentale assez
spectaculaire a été ajoutée. Les divers motifs décoratifs qui l'ornent se
retrouvent dans les grandes œuvres architecturales de la seconde moitié du XVIe s. Au dessus de la porte, un blason,
complètement bûché à la Révolution, s'inscrit dans un très riche décor. Il est
directement inspirée d'une porte intérieure du château de Ducey, comme l'a découvert M.
Alain Prévet. D'autres modifications sur les ouvertures ont été faites à la fin
du XVIIe ou au début du XVIIIe siècle. Cet ensemble a appartenu à cinq
grandes familles entre le XVIe
et le XIXe siècle (voir le
document de M. Rémy Villand, en annexe). Le manoir d'Auberville a toujours eu
une vocation agricole. En 1880,
les grands parents de M. Édouard Marie, travaillaient en qualité de fermiers au
château. Son père, né en 1898, a racheté le château
en 1972. Le manoir est
composé de trois grandes pièces au rez-de-chaussée, ainsi qu'au 1er étage. Il repose sur une
impressionnante cave voûtée, composée de pilasses circulaires Le bâtiment
agricole, à droite de la tour ronde est de construction plus récente (environ
150 ans). D'après le propriétaire actuel, la porte d'entrée a été modifiée.
L'accès ne se faisait pas de face, mais à l'aide de deux escaliers, de part et
d'autre de cette porte. De plus, certaines pierres du manoir auraient servi à
la construction du château de Fontenay-sur-Mer,
dans les années 1850.
Le propriétaire de l'époque possédant ces deux édifices. En juin 1944, lors des combats du Débarquement,
le général Theodore Roosevelt Junior utilise le
manoir comme quartier général pour préparer l'attaque sur Montebourg
et les caves accueillent vingt-trois réfugiés. https://www.wikimanche.fr/Manoir_d%27Auberville] Poursuivons notre chemin qui est bordé de magnifique vieux arbres, notre chemin devient bitume et traverse le hameau de Joret, nous coupons la D 115, poursuivons en face en direction de la Communette. Nous abandonnons le bitume lorsque la route tourne sur la droite et poursuivons tout droit par le chemin carrossable de Chasse Jérusalem, notre chemin tourne sur la gauche, puis sur la droite, il fait fourche dans le virage, prenons à droite. Longeons le stade avant de déboucher rue du stade que nous prenons à gauche nous entrons dans Montebourg, pas tout à fait nous entrons dans le hameau Saint Clair jouxtant Montebourg. [Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -bourg. L'appellatif bourg est issu dans la région du vieux normand burc, borc, semblable à l'ancien français borc (> bourg). Il apparaît dans des noms de lieux régionaux tels que Cherbourg, Jobourg, Cabourg, Vambourg,
Caillebourg, etc. dans des formations qui peuvent être d'origine
saxonnes ou anglo-scandinaves. Cependant Montebourg est un composé
roman, puisque l'élément Monte- remonte ultimement au latin. Il
s'agit sans doute d'un déverbal utilisé au sens de « monte bourg »,
c'est-à-dire « le bourg vers lequel on monte » et non pas un « bourg du
mont » comme l'indique la forme latine, qui aurait donné Montbourg. Le site de Montebourg, dit René Lepelley, s’élève à environ 70 mètres au-dessus du niveau de la mer alors que Valognes, à cinq kilomètres de là, n’est qu’à 35 mètres.
Le gentilé est Montebourgeois.
Les habitants sont également couramment appelés « Cassins », ce qui
évoque la fondation de l'abbaye sur le modèle bénédictin de Mont-Cassin en Italie. On connaît peu de choses des origines de la paroisse de Montebourg qui apparaît dans les sources médiévales en 1042 dans un acte de Guillaume le Conquérant pour l’abbaye Saint-Vigor de Cerisy, dans lequel celui-ci concède des droits dans la forêt de Montebourg.
Mais, à cette époque, on n’a pas encore mention d’une communauté
d’habitants ni d’une paroisse. C'est Guillaume, qui dans la deuxième
moitié du XIe siècle fonde l'abbaye Notre-Dame, qui est du domaine ducal. La paroisse est à nouveau mentionnée dans des actes du duc Robert Courteheuse. En juin 1944, Montebourg, qui se situe à quelques kilomètres au nord-ouest d'Utah Beach, sera le lieu de durs combats dès les premiers jours de la bataille de Normandie. Dès leur débarquement sur les plages proches, les Américains essayent de progresser vers le nord pour prendre Cherbourg et son port,
vital pour l'approvisionnement des troupes alliées. Ils vont se heurter
à hauteur de Montebourg à une forte résistance allemande. Ainsi du au , la 4e division d'infanterie américaine commandée par le général Barton et une partie de la 29e division d'infanterie américaine vont être bloquées devant une ligne Le Ham - Éroudeville - Montebourg - Quinéville par la résistance des 243. Infanterie-Division commandée par le général Hellmich (sur le secteur d'Éroudeville - Montebourg) et de la 709. Infanterie-Division allemandes commandée par la général von Schlieben (secteur de Montebourg - Quineville).
Montebourg est en grande partie détruite pendant ces combats.
Cette résistance poussera le commandement américain à favoriser une
attaque vers l'ouest, à travers les zones inondées du Merderet et conduisant à la coupure du Cotentin. wikipédia]
[Église Saint-Jacques ; du premier tiers du XIVe siècle, Par la générosité de l'abbé de Montebourg, Pierre Ozenne, l'église Saint-Jacques est construite à partir de 1318.
Sa
construction avait été décidée par l'abbé de Montebourg au début du XIVe siècle : Le chœur est construit sur une ancienne chapelle du XIe siècle dédiée elle aussi à saint Jacques.
elle a été consacrée le par l'évêque de Coutances, Guillaume de Thieuville. Une première modification a eu lieu à la fin du XIXe siècle
quand le cimetière a été déplacé ; la nef s'est alors écarté et il a
fallu renforcer les contreforts du côté sud et transformer le toit de la
nef.
Un vitrail du XIXe siècle placé dans le bas-côté sud du chœur (détruit en 1944) rappelait cet événement. L'édifice reste inscrit au titre des Monuments historiques. Un chapiteau servant de fonts baptismaux et deux statues de saint Jacques sont classés à titre d'objets.
La rapidité de sa construction (10 ans) en fait un bâtiment à l'architecture très homogène, elle est en pur style gothique. La plupart des chapiteaux
sont décorés de feuilles de chou et de marronnier, sauf un qui parait
plus ancien où l'on peut voir un lièvre et d'autres personnages.
L'église de Montebourg possède une nef et un chœur aveugle. Son clocher central carré à balustrades est rehaussé au XVe siècle d'une flèche octogonale, et reconstruit après 1944. Les piles sont à noyau cylindrique flanquée de colonnettes rondes typiques du XIVe siècle
Comme la ville, l'église a subi de graves dommages pendant la bataille de , la marine américaine visait le clocher qui servait d'observatoire aux Allemands. En partie détruite sont encore visibles des impacts de balles et d'obus. Wikipédia]
Je ne connais pas le nouveau tracé
si l'on y trouve du couchage et de quoi se réstaurer. A Montebourg on y trouve tout ce qu'il faut. A savoir que le lendemain j'ai mi la matinée à retrouver le bord de mer et le GR 223. Mais je ne regrette pas, même si l'on a l'impression de revenir sur nos pas.
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