jeudi 2 décembre 2021

Randonnée Le Plus Loin Possible 2021; Etape 2028 - Guettehou - Gouberville GR 223

 

 

Carte IGN              Trace GPS & Topo sans Commentaires            Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b301539

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Guettehou - Gouberville - GR 223

Km   Temps    arrêt   vd    vg     dénivelé
31     5h42      2h00   5,4   4           376 + sur la carte (115 Ce qui semble plus juste)

le résulta est extravagant, sur la carte Randogps on démarre de 0 ou presque. 115 m lors de la création de la trace et 406 m d'après le calcul de ma trace sur le GPS. Je pensais que le GPS se remettait à zéro lors du démarrage sans être réétalonné.

Prévoyez, vos courses au départ ou en cours de route dernier lieu ou l'on trouve un super marcher Barfleur à la sortie sud de la ville. Mon gîte d'un soir est très bien, mais isolé de tout commerces. Barfleur à 5 km par la route avec une belle cote à gravir au retour.


Au sortie de mon gîte d'un soir je prends la D1(rue du Stade) en direction de Saint Vaast pour rejoindre le GR en bordure de mer. Je devais prendre le chemin de l'école, ne le trouvant pas je poursuis laD1, jusqu'au rond-point. Prenons à droite la D1E2 se nommant également Chasse du Bourg, la route se rétrécie. Dans un virage à gauche nous rencontrons un chemin carrossable provenant de la droite c'est le chemin de l'école que j'aurais du prendre. La route longe des prairies et se nomme route de Chasse du Bourg. Nous débouchons en bord de mer au milieu de l'anse du cul du loup, sur la route Carvallons, que nous prenons à gauche. Nous retrouvons le GR 223. Traversons un ruisseau (peut être le Veupreux), dans le virage nous abandonnons le bitume pour prendre sur la droite un chemin qui devient ombragé le long de la digue, peu entretenu lors de mon passage, les branches débordent fortement sur le chemin au dessus de la digue. Nous longeons  la petite zone industrielle  ostréicole coupons la rue des parcs et poursuivons le long des clôtures. Nous débouchons rue  de Morsaline à la fourche nous poursuivons par la rue d'Isamberville, nous sommes à Saint Vaast. [Elle a la particularité de présenter sur son territoire un site majeur de l’œuvre de Vauban : les tours observatoires de Tatihou et de la Hougue, inscrites en 2008 au patrimoine mondial de l'humanité dans le cadre du bien en série « fortifications de Vauban » À environ un kilomètre de la côte, l'île de Tatihou fait partie de la commune. Elle est accessible à pied à marée basse et un bateau amphibie assure une liaison régulière avec le port. Une tour y a été érigée en 1694 par Benjamin de Combes, élève de Vauban. Au sud, le fort de la Hougue, aussi construit en 1694 par Benjamin de Combes, est une base militaire ouverte une fois par an au public lors des journées du patrimoine. La commune est traversée par la Saire. Tout comme les grands chalutiers amarrés au port, les parcs à huîtres visibles à marée basse entre Tatihou et la côte témoignent de la prédominance de l'activité maritime à Saint-Vaast qui est le plus ancien bassin ostréicole de Normandie. Le nom de la localité est attesté sous la forme Sancto Vedasto de 1159 à 1189 [Ricardus de] Hoga 1216 (personnage) Hougua de Sancto Vedasto au xive siècle La Hougue ou Port la Hougue en 1789; Port la Hougue en 1793, Saint-Vaast en 1801, Saint-Vaast-la-Hougue en 1888. La paroisse est dédiée à Vaast d'Arrasévêque d'Arras puis de Cambrai au vie siècle, religieux vénéré à l'abbaye de Fécamp en pays de Caux et dont Saint-Vaast constituait un fief. Le déterminant complémentaire la-Hougue représente l'appellatif toponymique Hougue, commun en Cotentin, et qui est une variante de Hogue, fréquent ailleurs en Normandie. Il est issu du vieux norrois haugr et désigne en général un tertre, une hauteur. Dans le cas présent la Hougue désigne un promontoire qui domine le port. Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porte les noms de La Hougue et de Port-la-Hougue. Elle reprend le nom de Saint-Vaast jusqu'en 1888, date à laquelle elle devient Saint-Vaast-la-Hougue. En 1001, près de Saint-Vaast-la-Hougue, Néel Ier de Saint-Sauveur repousse un débarquement anglo-saxon du roi Æthelred le Malavisé : l'invasion anglo-saxonne, échoue grâce à l'énergie de Néel de Saint-Sauveur qui vainc les envahisseurs à la bataille du Val de SaireGuillaume de Jumièges explique que ce débarquement visait à capturer la personne du duc de Normandie Richard L'historien François Neveux émet quelques doutes concernant cette affirmation, constatant l'éloignement de Rouen du champ de bataille. Pour lui, il s'agit juste d'un raid de pillage en représailles des expéditions vikings dans le royaume anglo-saxon. Avant la bataille de Crécy en 1346, Édouard III entreprend une campagne ayant pour but de prendre Paris. En 1357, une garnison anglaise commandée par Robert de Ewes s'installe à la Hougue . En 1360, le traité de Brétigny rend à la France toutes les places fortes du Cotentin, à l'exception de celle de Saint-Vaast et de Saint-Sauveur qui restent anglaises. Le fortin sera finalement évacué qu'en 1361, qu'après un versement d'une rançon de 8000. Le 27 juin 1405, plusieurs vaisseaux anglais abordent à la Hougue et leurs occupants ravagent et incendient une trentaine de villages aux alentours. Lors de la cinquième guerre de religionMontgommery, réfugié en Angleterre après le massacre de la Saint-Barthélemy, débarque à Saint-Vaast avec une armée forte de 5 000 hommes afin de reprendre le Cotentin. En 1692, la bataille de la Hougue voit s'affronter au large de Barfleur la flotte française menée par l'amiral de Tourville et la flotte anglo-hollandaise. Au terme d'une rude bataille, et du fait d'une marée défavorable, en particulier dans le Raz de Barfleur, puis dans le raz Blanchard, onze vaisseaux français ne purent regagner Saint-Malo et seront échoués puis brûlés près de la Hougue et de l'île de Tatihou, ainsi que trois autres près de Cherbourg. À la suite de cette défaite, deux tours fortifiées sont construites à partir de 1694, par Benjamin de Combes, élève de Vauban, sur la butte de la Hougue et sur l'île de Tatihou. Ces tours permettent de défendre les baies de Saint-Vaast et de Morsalines contre les agresseurs. En 1756, Antoine Alexis Perier de Salvert (1691-1757) et Antoine Choquet de Lindu (1712-1790) publient, après de longs travaux, un Mémoire sur l'établissement d'un port et d'un arsenal de la marine à La Hougue. Les travaux de fortifications se poursuivent jusqu'au xixe siècle, période à laquelle le port de Saint-Vaast-la-Hougue est aménagé. La grande jetée est construite de 1828 à 1845 puis les quais de 1846 à 1852. Des brise-lames sont ensuite ajoutés pour délimiter le port. Le 21 juin 1944, le port de Saint-Vaast-la-Hougue est le premier port de la Manche libéré par les Alliés.

Comme dans la ville voisine de Barfleur, le port se vide à marée basse. Une écluse à l'entrée du port est inaugurée en 1982 pour en faire un bassin à flot, partagé entre un port de pêche et un port de plaisance. Son activité économique s'est diversifiée du xviiie au xxie siècle. Dans les années 1700-1800, le port était animé par la pêche professionnelle, les marins-pêcheurs partaient pendant plusieurs jours en mer et revendaient le fruit de leur travail sur le quai. Aujourd'hui, la pêche professionnelle est toujours un axe majeur de l'économie locale, mais elle est concurrencée par le tourisme qui s'est étendu au cours du xixe siècle. Le port est majoritairement occupé par des bateaux de plaisance français et étrangers. Wikipedia].  Nous débouchons au carrefour avec la

rue du 8 mai, et la continuité de la rue d'Isamberville quelques centaines de mètres plus loin nous prenons la rue de la Chasse aux amours, sur la droite. Après un virage en angle d'équerre le balisage tourne sur la droite afin de prendre un petit sentier le long d'un centre d'ostréiculteurs, ou nous avons un beau moulin en restauration en 2021. Longeons un camping, nous débouchons sur la piste cyclable et piétonne longeant la D1E1 (route de la Hougue) se rendant au phare et au sémaphore de la Hougue [La bataille de Barfleur-La Hougue est une bataille navale pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg. En 1692, elle voit la victoire de la flotte anglo-hollandaise sur la flotte française du vice-amiral de Tourville, au large de la pointe du Cotentin. Pour aider son cousin, le catholique Jacques II d'Angleterre, à retrouver son trône après en avoir été chassé par son beau-fils Guillaume III, Louis XIV lui propose une flotte et des hommes mis sous l'autorité de Tourville. L'embarquement est prévu en Cotentin avec 20 000 hommes et 70 vaisseaux pour débarquer près de l'île de Portland. Après la défaite de Béveziers en juillet 1690, la flotte anglo-hollandaise, certes à deux contre un, reprend le contrôle de la Manche. Pendant quelques décennies, les vestiges de la flotte de Tourville ont servi de mouillage pour les marins et de ressources en bois. Peu à peu oubliées, les épaves sont redécouvertes en 1985 par Christian Cardin, donnant lieu à d'importantes recherches archéologiques, présentées en partie au musée maritime de l'île Tatihou. À la suite de la découverte de ces épaves est né le projet de l'Association Tourville visant à reconstruire l'un de ces vaisseaux faisant la fierté de la marine française du xviie siècle, le Jean-Bart, vaisseau de 1er rang contemporain du Saint-Philippe et du Magnifique, tous deux retrouvés parmi les épaves de La Hougue. Suite dans Wikipedia ou sur dans autres sites.] Traversons la pelouse en direction de l'échauguette à l'angle du mur du fort de la Hougue. [Les forts de la Hougue et de Tatihou sont un ensemble militaire défensif Il s'agit d'un site majeur de Vauban. Les travaux des tours d'artillerie et d'observation commencent le 11 juin 1694, deux ans après la bataille de la Hougue et la défaite française, sous la direction de l'ingénieur Benjamin de Combes. En 1699, lorsque Vauban inspecte la côte normande, les travaux sont achevés. Elles perdront rapidement toute utilité. Les pièces d'artilleries et les garnisons sont repositionnés sur d'autres sites. Les tours servent alors de magasin à poudre ou pour abriter des vivres. La tour de la Hougue et sa petite enceinte de défense, les remparts bastionnés, la porte aux Dames, la poudrière et la tour carrée font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 2 octobre 1929. Sur l'île Tatihou, tout d'abord inscrits pour partie le 21 décembre 2007, le fort bastionné en totalité, avec ses douves et l'ensemble de ses ouvrages défensifs, y compris les adjonctions du mur de l'Atlantique, ainsi que le sol de la parcelle A 407, les façades et les toitures de l'ancienne chapelle, les façades et les toitures du casernement de 1818, l'ensemble des vestiges du mur de défense littoral et de l'enceinte gazonnée, avec ses redoutes et ses bastions, les façades et les toitures de la maison dite du douanier ainsi que le puits attenant, le lazaret-muséum ou intra-muros, les deux enceintes et leurs portes, les cours, leurs murs et leurs sols, les façades et les toitures de l'hôpital-laboratoire et du château d'eau de mer, les façades et les toitures de l'ensemble des autres bâtiments, à l'exclusion de ceux postérieurs à 1925, le fort de l'îlet en totalité ont été classés le 10 avril 2008. Wikipedia ] Nous trouvons un chemin permettant de nous rendre dans une cour pour la visite du lieu. (Il semblerait que se ne soit ouvert pour le public qu'aux journées du patrimoine.) Le chemin se poursuit entre deux murs très hauts, puis nous sommes obligés de marcher sur le parapet avec de l'eau, de chaque côté. Une Douve d'un côté et la mer de l'autre. Le parapet se rétrécie et à été refait avec me semble-t-il un dévers vers les douves, j'ai bien vu des personnes, mais je ne m'y suis pas risqué, j'ai rebrousse chemin. Reprenons notre piste cyclable, rue de la Hougue. Nous entrons dans Saint Vaast, retrouvons notre départementale, puis sur le droite un chemin côtier (Le chemin Lecordier) longeant la digue. Nous arrivons place du Général Leclerc, nous contournons le calvaire. Original il est monté sur un blockhaus. Derrière nous trouvons la chapelle des mariniers. [La chapelle est ce qui subsiste du chœur et de l’abside circulaire romane de l'église paroissiale, primitive de Saint-Vaast-la-Hougue, construite au xie siècle et démolie en 1864. Vers 1730, fut ajouté contre le chœur du côté sud, une tour carrée, coiffée d'une modeste flèche. Elle est surmontée d'une statue de la vierge. En 1752, l'église devint trop petite pour accueillir toute la population. C'est alors qu'un projet d'agrandissement vit le jour, que le roi rejeta. Ce n'est que quelques années plus tard, en 1805, que le curé (M. Levéel), réalisa ce travail. Il y ajouta une nef latérale, une chapelle côté nord et fit construire une sacristie. Le cimetière marin qui entourait l’ancienne église a été reconstitué avec les pierres tombales de la paroisse de Rideauville rattachée à la commune de Saint-Vaast-la-Hougue sous la Révolution. Le chœur aurait dut être rasé également en 1864, mais il fut conservé ; il ne reste plus du cimetière que quelques tombes quasiment illisibles sur le pourtour immédiat de la chapelle. De l'époque romane subsiste l'abside datée des xie et xiie siècles. Une partie de l'édifice date du xixe siècle. On peut voir des restes de modillons sculptés. Aujourd'hui, cette chapelle est dédiée aux péris en mer comme en attestent les nombreuses plaques de souvenir. Elle appelle au respect et au recueillement.  Wikipedia] Poursuivons le long du chantier navale, par le quai Tourville, nous longeons le port, prenons à droite le quai Vauban, poursuivons par le quai de Perrey, nous sortons de la ville et marchons sur l'immense digue en pavés large d'au moins 5 mètres, puis se trouve la route et en contrebas des prairies. J'imagine que si la digue n'existait pas ont aurait soit un Havre soit un marais avec la Saire qui se trouvent à son extrémité. Nous sommes en bout de la baie du trava Crochu, à notre droite l'île Tatihou [située dans la rade de Saint-Vaast-la-Hougue. D'une superficie de 29 hectares, elle est accessible à pied à certaines marées basses. L'île appartient au Conservatoire du littoral et n'est pas habitée de manière permanente. Son patrimoine se compose : du fort Vauban construit en 1694, après la bataille de la Hougue dont la Tour Vauban (xviiie siècle), inscrite avec son homologue sur le site de la Hougue au patrimoine mondial par l'Unesco depuis 2008. À l'intérieur des fortifications (xixe siècle) se trouvent aussi une chapelle (fin du xviiie siècle), un magasin à poudre (xixe siècle) et une caserne devenue un restaurant ;
  • de l'ancien lazaret, construit en 1720, pour éviter la propagation de la peste, qui abrite le musée maritime, un jardin botanique, un atelier de charpente navale et des bâtiments d'hébergement ;
  • d'une réserve ornithologique, implantée dans la plaine derrière la tour Vauban et dans le fort de l'Ilet, corps de garde crénelé n° 1 modèle 1846. La réserve est gérée par le Groupe ornithologique normand.
  • d'une maison des douaniers (1805), au-dessus de l'embarcadère.

Après des occupations multiples du Néolithique, l'île, alors rattachée à la côte, est densément occupée au cours de l'âge du bronze. Un réseau parcellaire et plusieurs habitats s'implantent ainsi sur l'île Tatihou entre 1500 et 1250 avant notre ère. Après cette date, les lieux semblent désertés jusqu'à la fin de l'âge du fer où un nouvel établissement agricole s'installe. Durant la Première Guerre mondiale, le fort était un camp de prisonniers de guerre allemands et austro-hongrois. De 1926 à 1940, l'île abrita dans ses locaux un aérium. De février à juin 1939, l'île accueillit des femmes et des enfants réfugiés de la guerre civile espagnole. De 1948 à 1984, l'île Tatihou accueille un centre de rééducation pour adolescents en difficulté. Ces jeunes gens, placés sur l'île par décision de justice, y recevaient une formation professionnelle : horticulture, mécanique, ou métiers du bâtiment. Contrairement à une légende répandue, ce n'est pas ce centre éducatif qui inspira à Jacques Prévert le poème La Chasse à l'enfant dans son recueil de poésies Paroles, mais le centre pénitentiaire de Belle-Ile. Le Centre possédait un bateau pour accéder à l'île à marée haute. On accédait au Centre à marée basse par une marche de 2 km à travers les parcs à huîtres. Les jeunes gens qui fuguaient étaient facilement repris car le Centre sonnait le tocsin et les habitants de St-Vaast savaient qu'un pensionnaire s'était échappé. Le personnel éducatif et les jeunes pensionnaires habitaient intra-muros, c'est-à-dire dans l'ancien lazaret. Pendant l'été, le centre de l'île Tatihou accueillait une colonie sanitaire pour jeunes gens diabétiques. De 1982 à 1984, le Centre hébergea des enfants recueillis en mer de Chine méridionale (les boat-people), pour une formation à la langue française. Après la fermeture du Centre en 1984, les locaux ont été dégradés, ses archives dispersées, du fait de l'abandon des bâtiments durant plusieurs années. Abandonnée à son sort à partir de 1984, l'île Tatihou est affectée au Conservatoire du littoral en 1989. Ce dernier signe une convention de gestion avec le conseil général de la Manche : les travaux de réhabilitation et de restauration peuvent alors commencer. Dès 1992, pour le tricentenaire de la bataille de la Hougue, le musée maritime ouvre ses portes, dans une partie de l'ancien lazaret et présente les vestiges provenant de cette bataille. De 1990 à 2012, il y a une réhabilitation du site et du musée maritime. Wikipedia] A l'extrémité de cette construction  nous traversons la Saire, [La Saire prend sa source au Mesnil-au-Val (Manche) et se jette dans la Manche entre Réville et Saint-Vaast-la-Hougue après un parcours de 31 km dans le bocage du nord-est de la péninsule du Cotentin (Val de Saire). Les Vikings appelèrent cette pointe rocheuse Sarnes qui signifie cap ou pointe de terre en scandinave. Jadis on l'écrivait Val de Cères en allusion peut-être à Cérès déesse de la moisson. Jadis, il y avait de 52 à 54 moulins et 3 filatures. Wikipedia]. Nous arrivons devant une maison isolé remontons vers la route, traversons l'embouchure de la Saire par le pont de la D1 au carrefour prenons à droite la D 328 (route des Monts) en direction de Jonville, nous sommes toujours sur le GR. Nous longeons l'embouchure de la Saire qui n'est qu'un vaste marais. Au début nous avons une piste cyclable ou un parking tout en long pour marcher, ensuite la route se rétrécie et il n'y a plus de place pour le piéton. Vers le hameau de l’ermitage nous retrouvons une mer d'une belle couleur émeraude. Nous arrivons au hameau des Monniers la rue tourne sur la gauche, au carrefour nous poursuivons tout droit la route des Monts. Nous sommes sur la D 10, nous traversons le hameau des Yon ou je perds le Gr il me semble que c'est par ici que sur le terrain il quitte, la route. Sur ma carte il poursuit le bitume. Je poursuis ma trace avec 30 km de prévu aujourd'hui, il n'y a pas de place pour un détour inconnu… Dans le hameau nous poursuivons la D 10 en direction du Mont Ferey. Les hameaux se touches nous voilà au Mont au Morin, ou je retrouverai le Gr. (Maintenant je comprends les dénivelés impressionnant de mon GPS il a été trompé par les pancartes… Je vous rassure ce ne sont que de petites cotes.) Nous passons un lavoir et arrivons devant une fourche, nous prenons à droite en direction de la Saline et de la Mare nous quittons la D10, à la seconde fourche à gauche le chemin des Salines, c'est une route desservant des maraîchers. Après avoir longé des serres en plastiques, et une ferme, la route monte un peu, nous quittons le bitume pour prendre sur la droite la piste cyclable du chemin de la loge, en direction de Barfleur et Cherbourg. Large route en gros cailloux que les pneus autres que VTT n’apprécieront pas. Je suis étonné on donne la direction du Mont Saint Michel en opposé à notre direction, la piste cyclable ne doit pas passer par la côte. Nous arrivons en bordure de mer, devant des petites maisons de villégiatures. Le chemin fait fourche prenons à gauche en direction de la plage de Bret en bas, nous sommes sur le Gr et toujours sur le chemin de la loge. Derrière les maisons des années 1960, voir des caravanes, nous apercevons la mer. Nous longeons par un chemin entre les prairies et la mer plusieurs anses sablonneuses, celle du Hommet juste derrière la dernière maison ou nous trouvons le parking de la D 128, nous abandonnons la piste cylable de Barfleur et poursuivons le sentier carrossable deservant les maisons puis se succèdent celle de Brévy. Notre chemin devient carrossable et porte le nom de Maltot, passons la pointe de sly et l'ance de Landemer notre chemin porte le nom du Cap (Sur le terrain nous ne retrouvons pas le nom des routes.) Passons un parking avec des conteneurs de tries. Nous retrouvons la D1 que nous prenons à droite, nous avons un chemin sur le talus entre mer et route. Au carrefour avec la D 355, prenons sur la droite la rue sans issu du Cap, longeons les maisons du cap, nous arrivons à la pointe de Landemer. La route se divise en plusieurs chemins donnant accès aux maisons. Poursuivons sur la gauche de bitume nous passons à chemin et faisons le tour de l'anse de Query, puis celle des Angues. Il me semble que c’est sur celle-ci que nous trouvons du moins que j'ai trouvé des personnages en galets collés sur le rocher. Je suppose qu'au premier coup de vent ou à la première grande marée les personnages et animaux ne résisteront pas à

               l'assaut de la mer. Notre chemin porte maintenant sur la carte le nom de Moulard, j'ai la chance de faire cette partie de la cote à marée montante, toute ces criques ses anses principalement de sable fin sont bordées de petits rochers, c'est très agréable pour la marche, d'un côté les prairies, de l'autre les anses et leur rocher au loin la cote avec Barfleur. Au milieu de l'eau nous apercevons une construction : C'est la tour Moulard [De Wikimanche La pointe du Moulard est un petit cap de la Manche situé à Montfarville. De nombreux naufrages ont lieu au large, notamment ceux du Voyageur, du Bolivia, de l'Albert et du Gratia. On y trouve une moulière naturelle. La tour du Moulard construite sur les rochers proches et balayée lors des grandes marées de février 1995 est reconstruite en 1997.  Haute de sept mètres, elle signale les rochers et sert d'amer. Histoire : [Elle était là, depuis un peu plus d'un siècle et demi, ayant subit une petite cure d'entretien vers les années 1930, elle tenait bon contre vents et marées. Souvent très forts dans cette région. Elle avait souffert de la guerre, les artilleurs allemands l'ayant prise pour cible, au cours des années 1940-1944, depuis elle tenait, mais donnait des signes de fatigue. Puis au cours de la grande marée de Février 1995, elle a succombé, balayée, rayée de la carte par une mer déchaînée, fort coefficient et violente tempête de vents d'amont. La commune de Montfarville, décidait d'essayer de la reconstruire. Fin juin 97 la première pierre était posée, par Monsieur Lecoeur, Maire, Les Amis du Moulard et J. Valognes. La reconstruction se poursuivait pendant tout le mois de juillet. Le mercredi 30, le bouquet était posé sur le haut de la tour, c'est à dire, environ 7 métrés au dessus de son rocher support, marquant la fin de l'épopée du Moulard. Vous trouverez des photos sur le site https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=http://www.decouvrir-montfarville.fr/montfarville_aujourdhui_chemin_balise7a.html&ved=2ahUKEwjokvbR6OTzAhWy4IUKHeYxAB8QFnoECAsQAQ&usg=AOvVaw2vKN-Umu9Hk0wA-PqgNcJG]

Après avoir contourné un terrain privé, nous voilà à l’anse du ly et à la pointe Maigret, poursuivons par les anses des Vipérots et de la Sambière, nous arrivons à Barfleur, par le chemin de la Sambière [Premier port du Royaume Anglo-Normand au Moyen-Âge, Barfleur reste un port à l'activité de plaisance et de pêche importante. Ses maisons de granit gris avancent sur la Manche, surveillée par le sémaphore et le phare de Gatteville. mais à Barfleur, il convient aussi d’orienter son regard vers les airs ou plus précisément en direction des toits. Perchés au sommets des toitures et des lucarnes, trônent en effet des éléments remarquables en poteries : épis de faîtage (ornés de d’oiseaux et d’autres motifs ornementaux), « taffêtes » (tuiles de faîtage) à dentelles ou à boutons. Ces éléments d’architecture étaient autrefois produits par une communauté d’artisans potiers rassemblés autour de Saussemesnil (Val de Saire) à une vingtaine de kilomètres de Barfleur. Le nom de la localité est attesté sous les formes Barbefloth, Barbeflueth en 1066-1077, Barbefluet au xiie siècle, Barbeflet en 1163, Barbeflo en 1175, 1198, Barflue en 1227, Barefleu en 1317 et par une transposition latine du xie siècle Barbatum fluctum[28]. La forme française actuelle Barfleur apparaît pour la première fois au xviie siècle.

Le r final, non étymologique, ne se prononce pas. Barfleur se dit donc « Barflleu » en normand, ce qui s'écrit en alphabet phonétique international (selon que l'on prononce le [l] ou pas : /baʁfljø:/ ou plus souvent /baʁfjø:/. Les Barfleurais s'appellent alors les « Barfllotais » (soit /baʁfjote:/). Abri naturel, le site de Barfleur a dû être utilisé dès la Préhistoire (découverte d'outillage en silex sur le site de Gatteville-Phare)[39] et à l'Antiquité par les marins et les commerçants locaux (commerce maritime notamment avec la Grande-Bretagne et ses mines de fer et d'étain). Le port du Cotentin septentrional est sans doute ancien, mais on ne possède aucune trace de son nom antérieur. Le nom actuel n'est pas antérieur au ixe ou xe siècle (les plus anciennes attestations datent du xie, cf. ci-dessus). Geoffroy de Monmouth, dans le neuvième livre de son Historia regum Britanniae, fait partir le roi Arthur de Barfleur pour combattre les Romains chez les Allobroges. Vers 1042, c'est de Barfleur que s'embarqua Édouard le Confesseur pour se faire couronner roi d'Angleterre. Richard Cœur de Lion aurait embarqué à Barfleur pour rejoindre l'Angleterre. Jean sans Terre y séjourne entre le 5 et le 10 février 1200, puis entre le 15 et 17 septembre de la même année, ce qui fait de Barfleur pendant la période ducale (jusqu'en 1204, date du rattachement de la Normandie au domaine royal français) le plus important port normand, une place forte et une ville prospère qui acquiert un commerce florissant et atteint une population de 10 000 habitants. À partir de 1204, le port ducal, est laissé à l'abandon et disparaît. Sous le règne de Philippe IV le Bel (1285-1314) la ville compte plusieurs milliers d'habitants. La guerre de Cent Ans, voit la ville pillée et incendiée à plusieurs reprises, précipitant son déclin. En 1346, Barfleur est brûlée et son port détruit par les troupes anglaises d'Édouard III et du Prince Noir, après leurs débarquements à Saint-Vaast-la-Hougue accompagnés par le seigneur de Saint-Sauveur-le-VicomteGeoffroy d'Harcourt, ayant pris parti pour le roi d'Angleterre. La population passe de 9 000 à 150 habitants. Alors qu'elle comptait 1800 feux avant la guerre, on en dénombre plus que 30 au milieu du xve siècle. En 1405, la ville est ravagée pour la seconde fois par les Anglais. À la fin du xvie siècle, Henri IV ordonna la destruction des fortifications. Les dernières fortifications de la ville qui avaient servi de repaires aux ligueurs sont arasées en 1597. Au début du xviie siècle le bourg de Barfleur compte moins de 500 habitants. Je passe la bataillede laHougue. Au xixe siècle, Barfleur est une ville prospère grâce à la construction navale, le commerce de bois du nord, la pêche ou encore l'ostréiculture.

En 1860, un second naufrage coûteux en vies humaines se produit sur ce même rocher de Quillebeuf, il s'agit de celui de la Luna, trois-mâts américain commandé par le capitaine John Schannon, parti du Havre le 15 février 1860, et à destination de la Louisiane avec 18 hommes d'équipage et 85 passagers français et allemands. Sur un total de 103 personnes à bord, on dénombre 101 morts, seuls deux hommes d'équipage parvenant à rejoindre vivants la côte. En 1865, c'est à Barfleur qu'est construite la 2e station de sauvetage en France, sur le modèle des stations britanniques, en raison du danger que représente le raz de Barfleur au large de la pointe homonyme. Cette année voit la renaissance de la cité avec l'inauguration d'un port de pêche. Durant la Seconde Guerre mondiale, des digues en béton sont érigées au fond du port ainsi que le long de la Grande Grève. Barfleur est libérée sans combat le 24 juin 1944 par les troupes américaines. Le port sera par la suite utilisé pour débarquer du matériel et des vivres. En 1964, la construction d'une centrale atomique sur la commune de Barfleur a été envisagée par le haut commissaire à l'énergie atomique. À l'issue d'une concertation nationale réalisée en 1974, le site de Flamanville a été finalement retenu pour la construction d'une centrale nucléaire. Wikipedia]. Traversons la rue du 24 juin 1944 et le parking de la jetée remontons sur la gauche vers le phare, prenons la rue Julie Postel, a la fourche nous retrouvons notre rue du 24 juin, poursuivons tout droit. Nous longeons de belles maisons en granit. Au carrefour, nous retrouvons la D 1 rue du pont ou de pierre Salley [Engagé dans les armées révolutionnaires dès 1793, puis officier de l'état-major général des armées napoléoniennes en Suisse, en Allemagne et en Pologne, il est maire de Barfleur de 1813 à 1816, puis de 1832 à 1848. Il est détenteur d'une thèse de philosophie et libre penseur. Il est surtout connu pour s'être opposé à Victor Hugo en 1836 lors d'une visite de l'écrivain dans sa commune qui le qualifie de « Jocrisse pacha enguirlandé d'un chiffon tricolore ». Marié le 17 juin 1817 à Saint-Côme-du-Mont à Aimée Henriette Euvremer (1793-1866), fille de Jacques Euvremer (1759-1799) et Suzanne Françoise Avril (1769-1806), l'une de ses filles, Marie Nathalie (1820-1887) est la mère du penseur Georges Sorel (1847-1922), qui n'hésitait pas à signer nombre de ses articles du pseudonyme "Pierre Salley". Il meurt à La Vicomterie à Barfleur. Wikipedia ]. Longeons l’arrière port, nous entrons dans Barfleur à notre gauche une belle tour, peut être l'une reconstruite des anciennes fortifications, à coté une petite place avec des maisons possédant de grandes portes charretières, poursuivons la rue contournant le port, nous avons une petite place commerçantes. Le jour de mont passage, les pêcheurs étaient à quai, certain préparaient leur dragues pour la pêche à la coquille Saint Jacques, d'autres réparaient leur filets. Nous arrivons à l'église. [L'église romane est détruite une première fois, en 1346, par les Anglais lors de leurs débarquement. Restaurée elle est dévastée lors des Guerres de Religion. À son emplacement, Jacques de Sainte-Marie d'Aigneaux, gouverneur pour le roi de Barfleur, en 1592 érige un fort, qui sera démantelé cinq ans plus tard, l'édifice actuel étant la troisième église paroissiale de la cité. La reconstruction est décidée vers 1626. Les travaux menés de 1629 à 1695 laissent l'édifice inachevé. Le clocher et le transept sont achevés en 1695, et la nef en 1834, sous l'impulsion de l'abbé Pierre Jean Anthouard nommé à la cure de Barfleur en 1827 ; ils se poursuivent entre 1839 et 1853. L'église est ornée d'un ensemble de vitraux par Charles Lorin en 1892, restauré en 1980. Le clocher comporte une balustrade. Il est pavoisé aux couleurs de la Normandie. Couronnée d'une massive tour carrée, l'église est couverte d'une toiture de schiste vert. Le transept et le chœur sont du xviie siècle, alors que les collatéraux et la courte nef de trois arcades sont du xixe siècle. À l'intérieur on peut notamment voir un groupe sculpté et deux pietàs du xvie siècle, ainsi que des statues de saint Romphaire et saint Nicolas du xviiie siècle, ainsi que les statues de la Vierge du xve siècle en bois polychrome au-dessus de l'une des extrémités de la perque (poutre de gloire) et à l'opposé une statue de saint Jean. Sur l'un des piliers de la tour, on peut voir un bas-relief en bois peint du xviie siècle de saint Roch en pèlerin avec son bourdon, son chapeau, et cousues sur son manteau des coquilles saint Jacques, et à ses pieds le chien qui lui apportait du pain. La chaire à prêcher (1761) en bois de chêne sculptée a été réalisé par l'artisan huchier de Morsalines, Guillaume Godefroy Les fonts baptismaux en pierre calcaire d'Yvetot-Bocage avec un couvercle en chêne, situés dans le bras nord du transept, datent du xviiie siècle. C'est ici que fut baptisée Julie Postel, la future sainte Marie-Madeleine Postel. Parmi les peintures, à noter une peinture sur toile La Visitation attribuée à Maerten de Vos le vieux du xvie siècle. Wikipedia]. Le GR se poursuit par le quai Henri Chardon, nous trouvons un passage (rue du fort) entre le mur du cimetière et l'office de tourisme. Le Gr prend cette petite rue et débouche sur un quai plus large que l'on prend a gauche et a l'angle de la maison il se poursuit sur le parapet de la digue. Je n'ai pas osé passer, il m'a semblé que le passage avec le mur de la maison n'était pas assez large, qu'il manquait une lisse de sécurité pour s'embarquer sur ce mur avec un gros sac a dos. J'ai contourné l'obstacle en faisant demi tour en prenant la rue du fort passant devant l'église et sur la droite la rue Saint Nicolas, puis encore a droite la rue Paul placide, cela me permet de voir de belles maisons en granit avec le toit en schistes . Je retrouve ma petite rue du fort et son parapet que je prends a gauche et qui me semble beaucoup plus accessible de ce côté. Poursuivons par le chemin de la masse, sur notre gauche un très beau pigeonnier [La Carnivière, un pigeonnier séculaire marque la limite entre Barfleur et Gatteville. le pigeonnier du XVe siècle attribué à un ancien manoir de la même époque aujourd’hui détruit. cestenfrance.fr je ne suis pas sur que cette tour ronde soit un pigeonnier, peut être un puits]. Poursuivons soit en montant sur la digue, soit en poursuivant la rue. Si l’on choisi la rue, comme la digue est plus haute que nous, nous n'apercevons pas la petite baie et le phare de Guatteville. Passons le parking des campings car, le camping et le centre nautique. Nous poursuivons le chemin de la masse dans les prairies, nous arrivons à la pointe de la Masse j'en fait le tour, avant de me rendre compte que je suis dans une propriété privée. Je reviens sur le chemin longeant la petite crique du Havre de Crabec, nous apercevons un moulin a vent [moulin de CRABEC est juché sur une roche de granit qui épouse l’anse de CRABET Côté sud, cette pointe protége l’anse de QUECRESTEY (orthographe approximative). Ce nom est probablement un dérivé de QUICRETOT, dans lequel on trouve le postfixe : « Tôt » (village, hameau) .C’est une plage agréable de sable fin, bien que quelques galets en haut de la plage soient assez inconfortables lors de l’entrée dans l’eau Restauré par M. Leblanc, son propriétaire. Sa toiture a été refaite en ardoise d'Espagne, reconstruite au sol et transportée par convoi exceptionnel de St Vaast la Hougue pour être posée par une grue sur la tour restaurée. (Mélange de deux sites dont j'ai oublié de noter les liens.] Passons le muret en béton au dessus du ruisseau de Cliquemboix, poursuivons dans la prairie entre route et criques. Longeons le camping, sortons du chemin pour nous rendre au calvaire planté sur un rocher à l'extrémité de la crique. Longeons le havre de Flicmare par la petite route en bordure de la crique, nous arrivons au havre de Houlvi. Contournons un centre d'aquaculture. Laissons les marais et poursuivons le long de la côte, nous arrivons à la pointe de Barfleur et au phare de Gatteville [situé sur la pointe de Barfleur (commune de Gatteville-le-Phare), dans la Manche. Il signale les forts courants du raz de Barfleur. Les courants forts au large de la pointe de Barfleur, et les nombreux naufrages (dont le plus célèbre est sans doute celui de la Blanche-Nef) rendent indispensable l'édification d'un phare. En 1774, sous le règne de Louis XVI, la Chambre de commerce de Rouen décide donc de faire construire un premier phare en granite, de 25 mètres. À son sommet, un feu de bois et de charbon brûlait continuellement. Le charbon (issu des houillères de Littry) était approvisionné à dos d'homme et laissait peu de repos aux gardiens. En 1780 le feu à charbon fut remplacé par un système de réverbères constitué de 16 lampes à huile dans une lanterne vitrée. Ce phare étant trop petit pour recevoir les lentilles modernes, et trop faible pour pouvoir être exhaussé de 32 mètres, on décide en 1825 d'ériger une nouvelle tour . L'architecte et ingénieur des ponts et chaussées Charles-Félix Morice de la Rue, sous le règne de Charles X, qui dessinera ensuite le phare de la Hague, conçoit les plans du plus haut phare de l'époque (dépassé depuis par le phare de l'Île Vierge). La pose de la pierre centrale a lieu le 14 juin 1828 et les travaux s'étaleront jusqu'en 1835. C'est en effet le 1er avril 1835 qu'il fut allumé pour la première fois. L'ancien phare devient sémaphore. Description : tour cylindrique de 9,25 mètres de diamètre à la base et 6 mètres à la passerelle. Hauteur : 74,85 mètres, le deuxième plus haut phare d'Europe. Matériau : 11 000 blocs de granit pesant au total 7 400 tonnes. Nombre de marches : 365. Architecte : Charles-Félix Morice de la Rue. Électrification : 1893. Le phare comporte autant de marches que de jours dans l'année, autant de fenêtres que de semaines et autant de niveaux (représentés par le nombre de fenêtres en façade) que de mois. Wikipedia] passons le phare et dirigeons nous vers la pointe de Couperon, nous sommes en bord de la falaise  et apercevons en contre bas le petit port de Roubary situé dans le havre du même nom. [En langage maritime, un havre a deux sens : Une crique ou une baie donnant sur la mer et constituant un mouillage sûr pour les bateaux de passage quelles que soient les conditions de mer et de vent ; Un port côtier naturel plus ou moins refermé présentant par tout temps un abri sûr pour les bateaux amarrés ; le sens métaphorique d'abri est plus fréquent aujourd'hui (un havre de paix). Du temps de la marine à voile, les principaux havres ont donné naissance à des ports de commerce, comme Le Havre de Grâce ou New Haven. La Côte des Havres sur le rivage ouest du Cotentin regroupe huit havres. Au sens figuré, un havre est un refuge : Un havre de paix est un endroit tranquille et calme. Étymologie ; Le mot havre serait issu du moyen néerlandais haven qui signifie « port », d'après la plupart des dictionnaires étymologiques.

Cependant, cette origine est contestée. En effet les attestations précoces du mot dans un contexte normand ou anglo-normand ne militent pas en faveur de l'hypothèse néerlandaise, ainsi que la forme dialectale hable. Il s'agit plutôt d’un emprunt à l'ancien scandinave hǫfn (génitif hafnar) ou hafn ou vieux danois hafn (> danois, norvégien havn). Wikipedia ]. Le chemin débouche sur la D10, nous descendons vers le port que nous contournons. Nous Longeons une maison, puis un petit parking, poursuivons la route le long des criques se nommant ‘’le coin du rôle ’’, après les rocher nous avons une longue plage de sable fin ‘’je suis étonnée ; pas un baigneur. Le Gr passe derrière la dune entre l'étang et la mer. Je décide de marcher sur la plage, pour obtenir du sable dure, mauvaise idée, même mouillé le sable est mou. Nous sommes dans l'anse de Gattemare [Sur la côte du Val de Saire, entre Cherbourg et Barfleur, on ne dénombre pas moins d’une dizaine de marais littoraux, dispersés derrière le cordon dunaire. L’étang de Gattemare est l’un des principaux. Pour vous y rendre, laissez-vous guider par le phare de Gatteville. Haut de 75 mètres, cet édifice est plus exactement situé à l’extrémité de la pointe dite de Barfleur. Il s’agit d’un tour cylindrique en maçonnerie de pierre de taille au centre d’un soubassement rectangulaire. Longtemps, les marais étaient asséchés à des fins agricoles et sanitaires. Pour ce faire, on construisait des tunnels – appelés nocs ou nôs – qui passaient sous la dune, et permettaient d’évacuer l’eau douce vers la mer. Du fait de sa proximité avec la mer, aujourd’hui, ce sont les phénomènes naturels d’érosion qui menace l’étang de Gattemare et sa ceinture de protection, le cordon dunaire. A l’arrière de cette dune et dans toute sa longueur, un vaste creux est l’empreinte d’une ancienne carrière de sable, qui était encore exploitée dans les années 60. L’étang en lui-même, présente une superficie de l’ordre de 21 ha et une profondeur moyenne de 1,50 m. Il ne comporte qu’un seul débouché à la mer constitué par un ouvrage de vidange (noc), situé à son extrémité ouest. L’alimentation se fait principalement par le ruisseau de la Couplière. L’eau de l’étang est de mauvaise qualité : l’été, le phytoplancton y prolifère, et recouvre de son drap vert la surface entière du marais, de sorte que tout y meurt. Le marais, en périphérie de l’étang, est en eau pendant la période hivernale. Il est constitué de roselières, drainées par un réseau de fossés, plus ou moins profonds et salés, et de prairies humides, situées principalement au sud et au sud-ouest de l’étang, le long du ruisseau. Conservatoire-du-litorale.fr]. Je surveille mon GPS, je dois bientôt bifurquer pour rejoindre mon gîte,, je remonte vers l'étang, retrouve la trace du Gr, puis la route d'accès à la plage de Gouberville et un panneau annonce qu'il est interdit de se baigner. Remontons la route et traversons le hameau  du Bas de la Rue. A la patte d'oie poursuivre tout droit, la rue tourne sur la droite. Nous passons une ferme avec une belle porte charretière en plein ceintre doublée d’un portillon, poursuivons jusqu'au carrefour avec la D 216 et l’église de Gouberville. [Il ne reste actuellement de l'ancienne église de Gouberville que le pignon ouest avec le portail et la fenêtre, la base de la tour et les trois fenêtres du chevet. D'après M. du Moncel, ces ouvertures remontent à la première moitié du xiiie siècle. Depuis, tout a été remanié ou reconstruit sous les différents curés qui se sont succédé. L'église est sous le vocable de Notre Dame. Le droit de présentation appartenait au seigneur de la paroisse. Suivant le Livre noir (1251-1274), le patron était Godefroy de Gouberville. Le curé percevait les revenus, possédait un manoir et environ trois vergées de terre en aumône, recevait trois quartiers de froment du moulin du Gué, deux autres ailleurs, neuf pains, neuf gelines et quarante œufs. La cure valait 54 livres. Un siècle plus tard, le Livre blanc (1347-1370) mentionne Guillaume de Gouberville comme patron. Le recteur ou curé percevait toutes les dîmes d'église, jouissait d'un presbytère et touchait 40 sous de rente. L'église était taxée 54 livres. Le plus ancien curé de Gouberville, dont le nom soit parvenu jusqu'à nous, est Nichole de Gouberville, cité en 1360, sous le titre de personnat. Je passe sur les locataires suivant… en 1683. L'église était en piteux état. Le curé en dirigeait la restauration. En 1688, il fit mettre une porte de chêne à la tour. En 1689, il fit construire une contretable, établir une sacristie derrière l'autel et fermer le sanctuaire. En 1699, il fit refondre et augmenter la cloche. En 1702, deux contretables et une chaire furent placés dans la nef, le grand autel décoré, des bancs confectionnés et le chœur clos par une grille. Le 6 août 1703, Jean Deny mourut, il fut inhumé dans le chœur de l'église. Nicolas Le Poittevin continue les travaux de l'église. Il relève le presbytère en 1720, bâtit la sacristie en 1746, lambrissa et blanchit la nef en 1753. Il fit rétablir la cotière de la nef et la couverture au midi. De 1767 à 1770, le cimetière fut clos de murs, des marches en pierre de taille et une grille furent placées à l'entrée. Ce digne curé s'éteignit à l'âge de 85 ans, le 4 mars 1770. C'est M. Antoine Bon Nicolas Lescellière de Néville qui lui succéda. Avec l'argent qui restait de son prédécesseur, il mit en état le presbytère et ses dépendances et fit construire un logement pour les domestiques. Toutefois, la tour était restée inachevée depuis le xiiie siècle, la cloche était à découvert. Le curé s'engagea à construire un clocher en coupole de 60 pieds. En 1780, l'ouvrage était terminé. Les lambris de la nef furent peints, le comble refait à neuf et en excellent chêne. La Révolution arriva, M. Lescellière et son vicaire Jean Christophe Tison qui était maire de Gouberville furent mis en demeure de prêter le serment schismatique, ils refusèrent, ainsi que Thomas Augustin Lebrun, prêtre obitier. Jacques François Boitel vicaire de Maupertus fut élu curé constitutionnel par le conseil municipal le 5 juin 1791. Wikipedia

Je suis arrivé à mon gîte d'un soir.

 
 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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