jeudi 2 décembre 2021

Randonnée Le Plus Loin Possible 2021; Etape 2027 - Montebourg - Guettehou - GR 223

Attention le GR 223 à changé, il ne passe plus par Montebourg, il bifurque un peut en dessous de Emondeville, pour rejoindre les Batteries de Azeville. La trace sur la carte IGN ''n'est'' ou n'était pas à jour en 2021.

 

Carte IGN                 Trace GPS & Topo sans Commentaires             Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b301537

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Mercredi 22 septembre

 Km    temps    arrêt   vd     vg     dénivelé

26      4h47     1h20   5,5   4,3        407 +  220 lors de la création

Petit souci de dénivelé. Je pensais que mon GPS se réglait tout seul à l'altitude du lieu. Il me semble que le résulta est extravagant, disons que le cumule se situe autour de 200 m suivant le calcul de la carte. 

Ce matin je vais à la recherche du GR 223. Ils ont eu l'idée de modifier l'itinéraire pour le faire passer par les Batteries d'Azeville. souvenir de la guerre de 1945 au grand désespoir de mon hôtesse qui a misé sur le GR 223 et ses randonneurs pour transformer sa grande maison en chambres d'hôtes. Il est vrai qu'elle était bien placé cette chambre d’hôte, à Montebourg nous trouvons tout pour faire nos courses et se restaurer. Je la rassurait en lui disant que le randonneur cherchant un toit ferait toujours le détour. Je la rassurai sans savoir où se situait la bifurcation puisqu'en 2020 lors de l'étude de mon parcours et 2021lors de la confirmation de mon parcours, le tracé sur la carte numérique n'a pas été modifié.  lorsque la carte IGN sera à jour, je pense que le randonneur fera l'impasse sur Montebourg. La bifurcation est bien trop en amont de ce bourg, et j'ai mis la matinée pour retrouver la trace en bordure de mer. Le gros souci de Montebourg c'est que nous faisons un aller retour. En effet aujourd'hui j'ai l'impression de refaire le chemin d'hier. Je pense que le jour où la carte sera à jour les randonneurs  ferons l'impasse sur Montebourg, surtout si nous trouvons le gîte et le couvert sur le nouvel itinéraire. Je pense être l'un des derniers à emprunter ce parcours

Remontons la rue Paul Lecacheux D 974 jusqu'au premier carrefour et nous prenons à droite la D 42 Rue Monseigneur Le Nordez en direction de Quineville, Quettehou, St. Vaast la Hougue. (Quettehou à 15 km par la route, nous en feront presque le double). Puis la D 71 en direction de St. Floxel. Normalement nous sommes sur l'ancien GR, les marques on été effacées. De temps en temps on devine quelques traces de couleurs. Nous sortons du bourg, passons le ruisseau de la Durance, qui n'a rien à voir avec la Durance affluent du Rhone. Un petite pancarte nous indique que nous devons être au hameau de La Grosse Planche. Prenons le premier chemin carrossable sur la droite, Il est bordé de grosses pierre afin d'éviter aux voitures de tomber dans l'accès à un garage situé en contre bas du talus. Il fait tout de suite fourche, prenons la branche de gauche, un chemin carrossable herbeux bordé de haies arborées. Laissons un chemin sur la droite poursuivons tout droit. Le chemin forme Té, prenons à gauche (sur la carte il se nomme Le Bas Chemin). A la fourche laissons le chemin de droite. Poursuivons tout droit. Laissons les chemins sur la gauche, traversons un bois et entrons dans le hameau de la Jossellerie par la route de vaudiville, coupons la D 63, sur la gauche nous trouvons une croix ornée, en bois surmontée sur un socle en pierre. [Croix Nicolle, ornée de l'emblème de l'Union Internationale des guides et des scouts d'Europe elle semble avoir été posée en 2002]. Poursuivons tout droit par la rue de la Croix Nicolle. Nous trouvons une petite rue sur la droite que nous prenons (rue de la Jacqueminerie) après les haies nous arrivons aux quelques maisons de La Jacqueminerie, à la fourche nous prenons la rue de gauche, laissons la route menant au hameau de la Communette, nous arrivons devant une nouvelle fourche prenons à gauche la D 63 en direction du Hameau de Vaudiville, nous trouvons un panneau annonçant le hameau sans voir une seule maison. la route longe un ruisseau, puis nous passons au dessus du ruisseau de Coisel, la route fait fourche, nous prenons à gauche et montons le long des maisons du bourg, dans le haut de la rue desservant les entrées des anciennes fermes transformées en maisons, nous prenons le chemin de gauche, il tourne sur la droite, et retrouvons les prairies. Prenons le premier chemin sur la droite. Le chemin est encombré  de tas de branchages, et je peste contre le peu de civisme de mes compatriotes. Je me crois dans mon Ile de France. Je trouve tout de même que le chemin est bien nettoyé. Étonnant un ouvrier travaillait à entretenir le chemin avec une débroussailleuse, j'imaginais pour l'entretenir des chemins et des haies un agriculteur avec son tracteur. Après des coudes à l'équerres, il débouche sur un chemin formant Té que nous prenons à gauche (chemin de Chasse à eau sur la carte.) Il débouche sur une petite route que nous prenons à gauche, nous arrivons à Vauvival, la route fait fourche et nous prenons à gauche, après un virage à droite nous débouchons sur la D 71 que nous prenons à droite, puis à gauche la D 315 en direction d'Ozeville, [Le nom de la localité est attesté sous les formes Osouville vers 1170, de Osovilla en 1187, Osousvilla vers 1280. wikipédia.] Nous longeons une grosse ferme et dans la prairie, nous trouvons une grosse pierre penchée du genre menhir, marqué d'une étoile sur la carte (je n'ai rien trouvé sur internet au sujet de cette pierre. Normale que je ne trouve rien sur un moteur de recherche avec menhir, en poursuivant ma recherche sur le village et l'église je vois sur wikipédia la photo de mon menhir avec en dessous Batterie Allemande d'Ozeville. Mon menhir, n'est qu'un bloc de ciment seul survivance des batteries du mur de l'Atlantique situé sur ce lieu.) [En 1942, le secteur est occupé par la 320. Infanterie-Division qui fait installer sur la commune d’Ozeville des emplacements pour deux obusiers FH 14/19 de 100 mm servis par la 3e batterie de l’Artillerie-Regiment 320. En janvier 1943, cette division quitte la Normandie et est envoyée sur le front de l’est ; la 709. Infanterie-Division, qui la remplace, ne récupère pas ces installations qui sont abandonnées, trompant les services de renseignements Alliés : ces derniers bombardent le site désert en 1944. Après la prise d’Azeville en milieu d’après-midi du 9 juin 1944, le général Raymond O. Barton, commandant la 4th Infantry Division, veut relancer la progression de ses régiments après les difficiles combats pour s’emparer des batteries allemandes d’Azeville et de Crisbecq. A cet effet, il met sur pied un groupement tactique interarmes composé du 22nd Infantry Regiment, du 746th Tank Battalion et du 899th Tank Destroyer Battalion, aux ordres du général Henry A. Barber. Cette Task Force. Stoppé le 10 juin au sud d’Ozeville par la défense d’éléments appartenant au Grenadier-Regiment 922 (243. Infanterie-Division). Suite de la libération d'Ozeville sur https://www.dday-overlord.com/bataille-normandie/communes/manche/ozeville]. Après les prairies nous longeons le mur d'une ferme, et arrivons au carrefour ou nous trouvons des escaliers menant à l'église entourée de son cimetière [L'église est détruite en 1944 et reconstruite pour être consacrée en 1961. Elle abrite un bas-relief du XIVe dans la porte sud de la nef représentant La Charité de saint Martin, classé à titre d'objet aux Monuments historiques le 28 mars 1980. Son portail (XIIIe) est également intéressant, ainsi que ses fonts baptismaux en marbre blanc et noir fermés par une cloche en chêne ouvré (XVIIIe). La scène de la charité de Martin, la plus célèbre de la Vita Sancti Martini de Sulpice-Sévère, fait partie de la légende hagiographique. Affecté en Gaule, à Amiens, un soir de l’hiver 334, le légionnaire Martin partagea son manteau (chlamyde ; manteau militaire fait d'une pièce de laine rectangulaire) avec un déshérité transi de froid, car il n’avait déjà plus de solde après avoir généreusement distribué son argent. Il trancha son manteau ou tout du moins la doublure de sa pelisse : le manteau appartenait à l'armée, mais chaque soldat pouvait le doubler à l'intérieur par un tissu ou une fourrure, à ses frais. La nuit suivante le Christ lui apparut en songe vêtu de ce même pan de manteau. Il a alors 18 ans. Le reste de son manteau, appelé « cape » fut placé plus tard, à la vénération des fidèles, dans une pièce dont le nom est à l'origine du mot chapelle (cappella en italien, chapel en anglais, Kapelle en allemand).wikipédia]. Sortons du cimetière laissons la rue sur la gauche et reprenons la rue le long d'une ferme, nous arrivons à un nouveau carrefour laissons la D 315 sur la gauche, prenons à droite, la rue tourne sur la gauche, nous arrivons de nouveau sur une fourche, nous prenons à droite sur une vingtaine de mètres, puis le premier chemin sur la gauche, nous débouchons sur la D 14 que nous prenons à droite. Nous entrons dans Fontenay sur mer. Au carrefour avec la vierge prenons à gauche la route de Courcy, entrons dans ce qui devais être le parc du château du moins les deux petits murets nous donne cette impression. La route est planté de grands arbres, nous passons devant la ferme de Varreville et son porche à créneaux un peu plus loin nous trouvons le château de Courcy [Le château est édifié en 1656. Les façades et toitures ainsi que les jardins à la française sont inscrits par arrêté du 22 février 1968 au titre des monuments historiques. L'intérieur, décoré entre la fin du 17e siècle et le début du 19e siècle, est également inscrit, à l'exception du sous-sol, depuis le 15 février 1995, en même temps que les douves du parterre est et leur déversoir, que le jardin clos, son colombier, son pavillon d'angle, ses douves et ses murs de clôture, que le parc et ses allées, la grande allée dite Avenue de Courcy. Propriété privée appartenant à la famille Gatellier, après avoir appartenu au peintre Jean Villemot durant l'Entre-deux-guerres, il abrite le musée de l'automobile miniature‎ avec 8 000 voitures au 1/43e.wikimanche.]. Sortons de l'ancienne propriété et au carrefour prenons à droite la direction de Fontenay. Nous arrivons au carrefour à l'angle d'une maison comportant un mur en moellon bien appareillé, prenons la rue de gauche descendant vers le "bas Fontenay", longeons une ferme et un terrain de tennis. Au carrefour face à l'entrée de la ferme, prenons la route de gauche, de bitume nous passons à chemin. Laissons le premier chemin sur la droite, puis un second sur la gauche menant au village de Sortosville, au carrefour suivant poursuivons tout droit, le chemin fait deux coudes pour éviter une pièce de terre. Nous arrivons au bas Launay, notre chemin devient bitume, nous passons le ruisseau du Pont de Barbeau, la rue serpente entre les maisons, nous montons sur le plateau. arrivée au carrefour avec le D 42 (nous trouvons sur la droite un panneau indiquant le chemin des pèlerins pour le Mont Saint Michel et je pense que pour eux, l'itinéraire n'a pas bougé). Prenons la départementale sur la gauche. Au carrefour avec une croix de pierre protégé par un petit muret, nous prenons la petite route sur la droite. La route fait fourche, nous prenons à gauche en direction des Landes. (Si l'on poursuivait tout droit cela ferait un raccourci.). Traversons les quelques maisons du hameau des Landes. Nous arrivons à un carrefour et prenons à droite en direction du point de vue (c'est malheureusement une pancarte en bois qui nous donne l'information et elle risque de disparaitre). Nous retrouvons un groupe de maisons et après un virage, nous trouvons sur la gauche un chemin et des barrières en rondin de bois. Quittons la route et prenons se chemin qui nous emmène vers le belvédère de la Sinope [La Sinope est un fleuve côtier d'une longueur de 18,3 kilomètres, elle prend sa source à Montaigu-la-Brisette, et se jette dans la Manche à Quinéville.Wikipédia]. C'est un magnifique point de vue sur la campagne vallonnée, il nous annonce la mer que nous apercevons sur la droite. revenons sur notre route que nous poursuivons sur la gauche, longue route plus ou moins bitumé, couvert par les arbres en bordure de haies. Nous sommes sur le Mont Coquerel au lieu dit La Montagne. j'avoue que je commence à en avoir plein les jambes, Le GR faisait des crochets sur le flanc de cette "montagne" sans passer par les blockhaus. La route m'a semblé plus directe et ce n'est pas les voitures qui sont gênantes, hors mis les véhicules des locaux il n'y a pas foule. Je décide de couper en poursuivant le bitume. [La batterie du mont Coquerel est construite à compter de l’année 1943 à l’ouest de Quinéville, à proximité du hameau du Mont Coquerel. Elle est orientée en direction de Saint-Vaast-La-Hougue. Elle se compose de quatre casemates de type Regelbau H671, camouflées en maisons d’habitation. Ces constructions sont recouvertes de terre afin d’augmenter  leur résistance aux tirs et aux bombes tout en réduisant leur visibilité. L’armement principal de la batterie repose sur quatre canons de 105 mm K331 d’origine française, fabriqués par la firme Schneider et datant de 1916. Plusieurs autres constructions complètent le dispositif de ce site au bord de la côte, avec notamment un poste de commandement des tirs H608 doté d’une cloche d’observation d’artillerie, des H612 et H667. Les Alliés estiment, d’après leurs renseignements, que la batterie ne compte que des canons de 75 mm et qu’elle n’est pas en mesure de menacer de manière sérieuse les opérations dans le Cotentin. Le jour du débarquement, la batterie du Mont Coquerel est prise sous les feux de l’USS Tuscaloosa qui ne parvient cependant pas à en déloger ses occupants. Ses derniers ouvrent le feu sur des embarcations britanniques qui simulent un débarquement devant Saint-Vaast-La-Hougue et ce jusqu’au 8 juin 1944. Les artilleurs allemands du 4./HKAA sous les ordres de l’Oberleutnant (lieutenant) Schultz défendent leur position jusqu’à la rupture de contact ordonnée le 9 juin. Dans la soirée du 14 juin, les soldats du 1er bataillon du 22ème régiment de la 4ème division d’infanterie américaine s’emparent du site. Les casemates en bord de plages sont prises par le 3ème bataillon du 39ème régiment de la 9ème division d’infanterie. https://www.dday-overlord.com/debarquement-normandie/mur-de-atlantique/batteries/mont-coquerel Des photos sur le site https://www.battlefieldsww2.com/batterie-du-mont-coquerel.html]. Traversons le village et commençons notre descente vers la mer. Nous arrivons à une patte d'oie comportant une grande croix avec un Christ en pierre, poursuivons par la droite. Nous entrons dans Quineville [Le nom de la localité est attesté sous les formes Chinevilla en 1159 - 1181. Le premier élément est un anthroponyme, soit Kined (autrement Cinaed), anthroponyme gaëlique qui se perpétue dans le prénom moderne Kenneth, le [d] s'étant amuï de manière complète devant une autre consonne en ancien normand (comme en ancien français) vers le XIe siècle. C'est d'une hauteur de Quinéville (probablement le clocher de l'église), en 1692, que Jacques II assiste à la défaite de ses alliés et la fin de ses espérances pour retrouver son trône, lors de la bataille de la Hougue. Il résidait au château de Quinéville durant ces événements. Bataille de Normandie : le , les troupes américaines débarquent à Utah Beach, à quelques kilomètres au sud de Quinéville. L'objectif des Alliés est de prendre le village le jour J afin de progresser rapidement vers Cherbourg et prendre son port, vital pour l'approvisionnement allié. Mais Quinéville ne sera pris que le après de durs combats. Les Américains prennent la batterie d'Azeville le et batterie de Crisbecq le 12. Les Allemands de la 243. et 709. Infanterie-Divisionen ont reconstitué une ligne de défense depuis les collines du Ham à l'est jusqu'à Quinéville sur la côte avec au centre le bourg de Montebourg, bloquant la progression de la 4e division d'infanterie américaine. Son commandant, le général Barton, isole le village en prenant la route qui le relie à Montebourg. Quinéville est bombardé par des Douglas A-20 Havoc de l'USAAF avant un assaut du 39e régiment et du 70e Tank Battalion. Ayant pénétré dans le village, ils sont arrêtés par de violents tirs de mortiers et d'armes anti-chars allemands. L'après-midi l'artillerie américaine bombarde Quinéville qui est finalement pris par les hommes du 39e régiment vers 21 h 30. La prise du village empêche désormais l'artillerie allemande de pouvoir tirer sur la plage d'Utah Beach où les débarquements alliés se poursuivent. Le projet de faire de la plage de Quinéville, une seconde plage de débarquement logistique américain un temps envisagé est abandonné. wikipédia.] Arrêtons nous devant l'église [L'église Notre-Dame, elle relève de la paroisse Saint-Jacques centrée à Montebourg. L'originalité de l'édifice est la coexistence des deux clochers l'un en bâtière surmonte une tour romane, l'autre est coiffé d'une flèche. des deux principales époques de construction. On a conservé une partie de l'ancien édifice et surtout sa tour romane datant du XIIe siècle. le clocher bâti au XIXe siècle tout comme l'église moderne. À l'origine le clocher roman s'élevait au-dessus de la travée séparant la nef du chœur. Il se compose d'une partie aveugle surmontée d'une corniche sculptée en dents-de-scie et sur ses quatre faces de baies jumelles, le tout coiffé en bâtière. Les fonts baptismaux datent du XVe siècle. Les verrières sont ornementales et géométriques sauf trois, signées Gaudin 1955. L'une représente l'assomption et le couronnement de la Vierge, deux autres représentent saint Joseph et saint Laurent. Elle est entourée du cimetière où figure le tombeau monumental de Bianca Donadio (1845-1911), chanteuse d'opéra née Blanche Dieudonné, et de son mari Joseph Frapolli, ténor suisse. (Dommage je n'ai pas fait le tour de l'église et je n'ai pas vue le second clocher.) wikipédia]. Descendons la rue de l'église (D42) tout de suite après le bâtiment neuf de la Mairie et son parking, nous trouvons deux poteaux en pierre et un chemin bitumé menant à l’hôtel restaurant du château de Quineville [L’histoire du château de Quinéville dans sa forme actuelle débute en 1712 avec la construction du nouveau château commendité par Guillaume Dancel sur les voûtes de l’ancienne bâtisse du XIIème et XIIIème siècle qui avait accueilli en 1692 Jacques II Stuart et Marie de Modene, roi et reine d’Angleterre lors de la Bataille de la Hougue. En 1815, le château et ses terres sont achetés par le comte Louis 
Dumesnildot qui le restaure et le fait agrémenter du beau fronton nord. Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que la propriété appartient à Monsieur de Vallois, le château est réquisionné par l’armée allemande qui y installa son état-major. En 1942, le maréchal Rommel ainsi que Hermann Goering et Joseph Goebbels y firent un séjour lors de l’inspection du mur de l’Atlantique. Lors du débarquement, le château fut très endommagé (côté est du château et grand escalier) et les communs incendiés. En 1976, Madame Lenoir-Lemaire rachète le château et entame une grande campagne de restauration. Afin de financer l’entretien du château, celui-ci devient un hôtel-restaurant. En 2017, le château est acquis par la Fondation Stichting sous la gouverne de Hans Musegaas. Ce Néerlandais passionné de château qui les gère et les restaure depuis plus de 20 ans apporte un nouveau souffle au Château de Quinéville en le transformant en un lieu de vie. https://chateau-de-quineville.com/histoire/
Au XIIe siècle, le fief de Quinéville est la possession de la famille de Montauban. Le , le roi d'Angleterre Henri V le confisque à Robert de Montauban partisan du roi de France, et le donne en fief à Thomas Burgh. Les Montauban le récupèreront en 1450 à la fin du conflit franco-anglais et le conserveront jusqu'à en 1527, date à laquelle les Montauban vendent la seigneurie à Jean La Guette, non noble, et dont la fille épousera un fils Dancel. À partir de 1565, et jusqu'à la Révolution, il est entre les mains de la famille Dancel, riche famille des environs de Cherbourg. Lors de la bataille de la Hougue (), François Dancel, nouveau seigneur de Quinéville, avec le roi d'Angleterre, Jacques II et son fils naturel Jacques Fitz-James qu'il a eu de sa maitresse Arabella Churchill, assiste avec à leurs côtés le maréchal de Bellefonds, à la victoire de la flotte anglo-hollandaise sur la flotte française du vice-amiral de Tourville. Pendant la Révolution, son propriétaire Georges-Antoine Dancel, résidant à Paris, alors que son épouse née du Moncel réside au château, sera enfermé à la Conciergerie, et son épouse incarcérée à l'hôtel de Beaumont, consécutivement à l'inscription de leur fils, Charles Antoine Dancel, officier aux Gardes françaises, sur la liste des émigrés et qui rejoindra l'armée de Condé. Ce dernier décèdera, un an après son départ, à Bruxelles. Le château est alors saccagé, notamment son pigeonnier avec ses 2 000 boulins. Durant cette période, Madeleine Dancel de Breuilly, nièce de Charles Antoine, qui avait entamé son noviciat au couvent des Augustines de Bayeux, mais dissout par le Conseil du district, trouvera refuge au château, qui avait été confié à la garde d'un jardinier. Elle épousera, le , dans la maison commune de Valognes, le nouveau curé jureur du village, Armand Fafin, avec lequel elle aura un fils handicapé qui sera confié deux jours après sa naissance à l'hôpital civil. En 1815, les héritiers de Georges-Antoine Dancel vendent le château au comte Louis de Mesnildot, maire de Valognes de 1816 à 1821, qui y logera de nombreuses décennies. Au gré des successions, il changea plusieurs fois de mains pour arriver en 1976 dans celles de madame Lenoir-lemaire, qui avec l'aide de l'association « Les Amis du Château de Quinéville », s'est efforcée à le restaurer. Lors de la Seconde Guerre mondiale le château a été occupé par la Wehrmacht et a reçu, en 1942, le maréchal Rommel lors de sa tournée d'inspection des défenses de la côte est du Cotentin. Du château fort des XIe – XIIe siècle il ne subsistent que des voûtes. Le château qui hébergea le roi Jacques II lors de la bataille de la Hougue a probablement été détruit à cette époque, pour être rebâti au même emplacement au début du XVIIIe siècle. Le château du XVIIIe siècle se présente, côté cour d'honneur, sous la forme d'un logis, avec un corps central en légère saillie décoré de deux pilastres cannelés à colonnes ioniques avec chapiteaux surmonté d'un fronton triangulaire sculptée, qui arbore au premier étage une grande porte-fenêtre avec un balcon et une balustrade en fer forgé de style Louis XV. L'ensemble est encadré par deux pavillons, dont les fenêtres des rez-de-chaussée sont à linteaux en arcs et à l'étage à linteaux droits. Au fronton on peut voir deux écus ovales accompagnés d’attributs militaires à l'antique, figurant les armes de Louis du Mesnildot « d'azur au chevron d'argent accompagné de trois croix d'or, 2 et 1 », et de Marie-Olympe de Monti (1814-1892), « d'azur à la bande d'or accompagnée de deux monts de six coupeaux de même ». À l'arrière, la façade qui donne sur un parc à la française est agrémentée d'un perron à double révolution. wikipédia]
[Dans le parc on peut voir la Grande Cheminée, monument énigmatique, ainsi qu'une glacière au toit conique peut être du XIVe siècle. On y stockait les denrées à l'abri de la chaleur dans un cône enfoui dans le sol à l’aplomb du toit. Avec sa porte d'entrée située au nord, la neige ou la glace que l'on y avait entassé fondait lentement, l'eau de fonte étant drainée par un système de canalisations. 
La Grande Cheminée ; aujourd'hui un monument énigmatique pour les historiens. Pour certains, ce pourrait être un phare gaulois, une lanterne des morts ou une balise dont la fumée aurait aider les navigateurs à pénétrer dans l'estuaire de la rivière Sinope. Pour d'autres, le vestige d'une construction du XIIe siècle (four banal) ou un monument funéraire gallo-romain et trophée de la victoire de Sabinus. Il aurait été édifié après la bataille du Mont-Castre qui s'est déroulée en et vit la victoire de Sabinus, lieutenant de César, sur les tribus gauloises de la région. L'édifice, haut de 5 mètres et mesurant de 1,20 mètre à 2,45 mètres de large, se présente sous la forme d'un monument creux. Des restes de moulures à l'extérieur semblent indiquer qu'il existait autrefois un escalier. La base, construite en pierres calcaires et en grès du pays, dans le genre opus reticulatum, est surmontée d'une colonne ornée de sept pilastres d'ordre corinthien. wikipedia] Revenons sur la D 42, poursuivons notre descente et dans le bas nous trouvons une densification de maisons un peu plus importante. Nous arrivons au carrefour entre la D 42 et la D 421. Le GR tournait à droite et faisait le tour du Havre avant de longer l'embouchure de la Sinope. Je décide de couper. Traversons et poursuivons en face vers le camping et l'école de voile. Laissons la rue de la Hougue sur la droite, puis notre rue fait fourche poursuivons à gauche la rue du Port Sinope, nous arrivons sur sur le parking du port et remontons ce dernier sur la gauche. Nous retrouvons la trace du GR. Passons sur la digue, traversons la Sinope, longeons le quai, puis le GR emprunte un petit sentier dans la lande dunaire entre mer et route. Par beau temps nous apercevons l'avancée de la terre et la "pointe " de Saire et de Barfleur. Longeons la cote et coupons cinq accès carrossables aux plages. Dépassons les marais. Le bord de mer change d'aspect sur la carte le lieu est appelé la Grande Rade, nous sommes en fond de l'anse et des paquets de plantes aquatiques poussent sur les buttes de sable et les Tangues. Nous sommes sur le sentier de Maison pour Mon Jacques, nous passons une stèle, et arrivons à l'accès de la redoute Morsaline, vaste parking comportant des bacs de tries. Le GR quitte le bord de mer pour un crochet dans les terres et je ne comprends pas très bien pourquoi. Je vais vite comprendre... La mer descend le chemin au départ du parking est beau, malheureusement cela ne dure pas, il y avait une digue, qui est complétement éclatée, je me crois sur les rochers de Fontainebleau, à sauter de bloc en bloc, c'est dangereux. Heureusement la mer descend, mais pas encore suffisamment pour passer par la plage, puis c'est le bord du talus qui est effondré, j'arrive au niveau du blockhaus la digue est un peu mieux, ensuite c'est de nouveau galère et dangereux, jusqu'au moment ou nous pouvons rejoindre un chemin plus ou moins tracé entre un champ et une haie en bordure de la rive. Sur la carte il se nomme les Campagnettes. Nous arrivons devant une première maison caché par la végétation et un petit bois, le chemin remonte le long de l'orée du bois, à l'angle de ce dernier, il le traverse pour revenir vers la mer. Aux premières maisons du hameau Le Rivage, le chemin remonte le long de la prairie jusqu'à un chemin que nous prenons à droite, nous débouchons dans un chemin menant à la mer que nous prenons à gauche et après une barrière, le chemin de droite  serpentant entre les jardins des propriétés. On ne sait jamais si l'on est sur un chemin privé ou publique. Nous débouchons sur un chemin desservant les maisons et se terminant par un passage donnant accès à la plage, je trouve ce hameau charmant, avec ses vieilles pierre en bordure de la mer. je descends sur la plage. Chaque maison à sa terrasse cachée derrière de hauts murs.  Lors des tempêtes ce doit être impressionnant de voir et d'entendre la mer se fracassée sur ses murs. Je reprends mon chemin qui tourne sur la droite et débouche sur la D 216 E 3 route de la Baie, et du rivage que nous prenons à droite, nous retrouvons le GR. la route se termine sur la plage. Nous trouvons à une vingtaine de mètres avant de descendre sur le sable un chemin et surtout une borne nous indiquant que le GR prend sur la gauche. Le chemin qui semble desservir les maisons. Il serpente, nous le quittons au niveau des tennis, longeons ses derniers, nous trouvons un sentier serpentant dans les prairies, puis entre les clôtures des maisons et débouche sur la D 42 E 2 que nous traversons en faisant un petit esse droite-gauche, montons les quelques marches et poursuivons entre les clôtures des propriétés. (Soit la carte n'est pas à jour, soit il y a une erreur de tracé). Je retrouve une vielle borne sur le sentier, mais je ne suis plus sur ma trace, descendons les quelques marches et nous arrivons rue de la Chasse à aux Mesles, le GR tourne sur la droite. Je quitte se dernier prends à gauche, pour retrouver ma trace. Après tout je suis proche de mon gîte et je quitte peut être ici le 223. Je retrouve la D 14 E 2 que je prends à droite, nous arrivons au chemin et hameau d'Issamberville. J'ai du louper quelques chose.... Sur le poteau il y a une croix de GR. Je débouche sur la D 14 (rue de Sainte Marie) que je prends à droite, passons la chapelle d'Ysamberville [Le village, situé à Quettehou, a compté deux chapelles. Aujourd’hui, il ne reste plus que Notre-Dame de Grâce, lieu de culte peu fréquenté [Quettehou: ses hameaux et «écarts». Episode 2: Isamberville (et son Rivage).
Isamberville se trouve de deux côtés de la Rue Ste. Marie et entre «le Rivage» et le Buissonnet. Autour de l’année 500 pendant les invasions germaniques un certain Isamber installe sa ferme (villa) à peu près là, où se trouve aujourd’hui la chapelle «Notre Dame de Grace» (ou d’Isamberville). La vieille population de pêcheurs continue à habiter le Rivage. Quand la première chapelle (église) a été construite est inconnu. Elle était là longtemps avant l’église St. Victor et encore longtemps la paroisse de Ste. Marie d’Isamberville a coexisté avec celle de St. Vigor. Sa dernière transformation date de 1897 (surélévation des murs d’un mètre).Aujourd’hui elle est la propriété du Diocèse (de Coutances et Avranches). Il est certain qu’au moyen-âge le chemin d’Isamberville traversait l’Anse du Cul du Loup. La preuve est qu’à St. Vaast à l’autre côté la Rue d’Isamberville se termine aussi au bord de mer. Aujourd’hui Isamberville inclut un clos avec des villas et un gîte au bord de mer. Entre le chemin du Buissonnet et le chemin d’Isamberville se trouve la plus belle plage de sable de Quettehou. https://www.facebook.com/www.quettehou.fr/posts/924332884332341/ La cloche de 1767, prise en charge le 22 septembre par les établissements Cornille-Havard de Villedieu-les-Poêles, a retrouvé sa place sur le toit de la chapelle. Et elle est, dorénavant, répertoriée à l'inventaire des Monuments historiques. https://cherbourg.maville.com/actu/actudet_-chapelle-d-isamberville-la-cloche-est-de-retour_52662-2658650_actu.Htm] Ensuite le GR prend la rue du Buissonnet sur la droite, Je quitte le GR et aujourd'hui, je ne comprends pas pourquoi je ne poursuis pas tout droit. Je prends la rue de gauche rue du vieux puits (D 216E2) en direction du village de Venoix. Sur la droite, la carte nous indique un lavoir, derrière son muret, j'ai pris cela pour un réservoir d'eau, par contre à la fourche, je n'ai pas loupé le lavoir protéger par une toiture. Sur la droite un vieux puits. Poursuivons à droite, les maisons s'espacent. Dans le virage une maisons semble abandonnée d'après la carte c'est un lavoir. Nous sommes au Pont Rasé. Trop fatigué je ne m'arrête pas. Nous entrons  dans le bourg de Guettehou et débouchons rue de Barbey que je prends à droite jusqu'à mon gite d'un soir. C'est après une pose et à le recherche d'un resto et d'un commerce que je me rends compte que le cœur du village ne comporte pas d'église. Il faut la chercher au limite haute du village. [Quettehou est une bourgade située à la pointe nord-est de la péninsule du Cotentin au cœur du Val de Saire entre la baie de Morsalines ou le "Cul de loup" et le bois du Rabey. Le nom de la localité est attesté sous les formes Chetellehou en 1042, Chetehol en 1080 et 1081, Chetehoil en 1080 et 1082, Chetehulmum en 1066 et 1083 (Lucien Musset), Ketelhou en 1214, Kethehou en 1214. L'explication du premier élément Quette- par l'anthroponyme scandinave Ketíll emporte l'adhésion de tous les toponymistes modernes. Il se perpétue dans les noms de familles normands Quétil, Quétel et Quétier. En revanche, si la plupart des sources s'accordent pour voir dans l'élément -hou un appellatif anglo-saxon hōh, variante « talon », puis « promontoire en forme de talon, dominant la plaine ou la mer; escarpement rocheux, rivage abrupt », ou encore « légère élévation », seul René Lepelley considère qu'il s'agit du vieux norrois holmr « île, îlot », en se basant dans ce cas, sur une forme unique et plus tardive Chetehulmum, il suppose donc que dans les formes Chetehol et Chetehoil, le m final a chuté. wikipédia]


 
 L'église Saint-Vigor, dédiée à l'évêque de Bayeux du même nom. Elle fut bâtie au XIIe siècle et terminée au XIIIe. Le clocher fut construit de 1485 à 1498. À l'entrée du chœur se trouve une chapelle bâtie entre 1612 et 1616 en l'honneur de saint Jean-Baptiste. Cette chapelle est maintenant dédiée à la « bienheureuse Mère Placide Viel » (1815-1877) qui a été béatifiée dans la basilique Saint-Pierre de Rome le . Sur les piliers du bas-côté se trouvent de nombreux graffitis datant de la bataille de la Hougue. L'église dépend aujourd'hui de la Paroisse Sainte-Thérèse-du-Val-de-Saire qui fait partie du doyenné de Valognes-Val-de-Saire. Elle fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis le . Un Christ en croix des environs de 1600 et une statue de sainte Anne du XVIIe siècle sont classées à titre d'objets. wikipédia]
 

                                               
                 

                                                         



                                                    































 

 
 
 
 
 
 
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