mardi 2 novembre 2021

Randonnée Le Plus Loin Possible 2021; Etape 2025 - Carentan - La Madeleine

 

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Le code mobile de cette randonnée est b301528

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Lundi 20 septembre

Km  temps   arrêt      V  d   vg  dénivellation

21    3h45       0h30    5,6    4,8         56+

 

Je termine ma virée en Normandie par le Nord du Cotentin là où j'avais laissé mon itinéraire l'année dernière. Les raisons de ce changement sont dut au transport. Carentan et Cherbourg dispose d'une gare.

Les transports dans le Cotentin Sud sont difficiles, les villages en bordure de mer ne sont pas desservis. jusqu'en aout 2021, il y avait que quelques bus l'été. En septembre 2021 une ligne de bus régulière dessert Porbail et Carteret ce qui permet aujourd'hui de réalisé les itinéraires dans l'ordre.

Je parts de la gare de Carentan. Je n'ai pas voulu refaire le même itinéraire que l'année dernière. [Carentan est située au milieu de vastes marais assainis et transformés en riches prairies, au confluent de la Taute et de la Douve. La Capitale des Marais, aux portes de la péninsule du Cotentin et de la baie des Veys, est au cœur du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin. Parmi les formes attestées suivantes, on trouve Carenton et Karentonem en 1063 et 1066, Karentomum au XIe siècle, Carentomus en 1136 et Carentan en 1319.
Sa position-clé fait de Carentan, au gré des diverses guerres, une place très disputée. La cité de Carentomagus est souvent assiégée et détruite, lors des incursions vikings et des guerres franco-anglaises. Elle est fortifiée par Blanche de Castille (1188-1252).
Quai à vin au Moyen Âge, le port de Carentan fut certainement à l'origine de la ville. Une foire de la saint Liénard se tenait le .
Dés le début de la guerre de Cent Ans, la ville est ravagée et incendiée, en 1346, lors de la chevauchée d'Édouard III.
En 1355, à la suite du traité de Valognes entre Charles le Mauvais et le roi de France Jean le Bon, qui fait suite et confirme celui de Mantes, le Navarrais conserve le clos du Cotentin avec la ville de Cherbourg, les vicomtés de Carentan, Coutances et Valognes. En 1449, l'armée royale de Charles VII reprend la ville au bout de cinq jours.
Pendant la première guerre de Religion, les protestants prennent temporairement le contrôle de la ville.
Lors de la cinquième guerre de Religion, les deux chefs protestants, Gabriel Ier de Montgommery et le marquis de Colombières, François de Bricqueville, s'emparent à nouveau de la ville. Le la ville capitule devant les troupes royalistes.
Le château, avec son donjon polygonal, est au XVIIIe siècle enfermé dans une enceinte bastionnée construite par Vauban. Il n'en subsiste de nos jours aucun vestiges.
En 1735, Louis XV fait construire sur la rivière d'Ouve le barrage de la Barquette avec ses seize portes de chêne, afin d'empêcher la mer de recouvrir les marais.
Elle est chef-lieu de district de 1790 à 1795. En 1853, on démantèle les fortifications. 
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, dès le , la commune est le théâtre de violents affrontements entre parachutistes américains de la 101e Airborne Division et les Fallschirmjäger allemands. C'est finalement à la baïonnette que la ville sera prise par les Américains le . Certains bâtiments assez anciens de la ville portent encore les stigmates de la bataille. Ces évènements sont relatés en détail dans le livre Frères d'armes et la minisérie qui en est tirée (épisode 3). Wikipédia]
 Prenons la rue du docteur Caillard, coupons la rue de Houlgate,poursuivons par la rue Sébline. A la fourche prenons sur la droite la rue de l'abreuvoir. Longeons la poste et arrivée au square Mac Auliffe nous prenons le petit chemin cimenté sur la droite, puis à gauche, la rue Notre Dame, passons entre les bâtiments et le square. prenons à droite l'avenue Qui Qu'en Grogne [expression française du Moyen Âge par laquelle l'auteur d'un acte répondait à ceux qui élevaient des protestations contre cet acte : « Que vienne m'affronter celui que cela dérange ! ». Ainsi, de nombreux ouvrages fortifiés médiévaux portent ce nom en souvenir de la grogne que leur construction avait suscitée : en effet, ces ouvrages étaient souvent destinés à tenir en respect le bourg ou la ville où ils étaient édifiés. Dans le même esprit, « Qui Qu'en Grogne ! » était le cri de guerre des marins corsaires. Wikipédia]. Passons devant l'hôpital, puis l'église [L'église Notre-Dame : église romane du XIe siècle détruite en 1443 et reconstruite en style gothique par le bailli du Cotentin, Guillaume de Cerisay. Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862. Elle abrite de nombreuses œuvres classées à titre d'objets. Le maître-autel porte les armoiries du pape Urbain VIII (famille Barberini), pape de 1623 à 1644. Wikipédia]. Après l'église nous poursuivons par la rue du Bassin à flot que nous prenons sur la gauche. Nous arrivons au port, ou nous retrouvons le GR. passons sur la gauche du bassin, c'est une belle piste gravillonnée. Nous longeons le port qui est tout en longueur [L’accès au port à partir de la baie des Veys se fait par un chenal balisé puis endigué jusqu’à une écluse où se rejoignent deux rivières. L’écluse s’ouvre ensuite sur un bassin d’environ 11 hectares en forme de «T», situé à proximité de la ville et regroupant les bâtiments techniques et les pontons. D’une capacité de 350 places dont 50 pour les visiteurs, le Port de Carentan était à l’origine un port de commerce (du 19ème siècle jusqu’en 1944). Il est maintenant un port d’attache pour les plaisanciers et affiche régulièrement complet. Le port de Carentan est atypique. Il est situé en pleine campagne, au cœur des marais, au milieu des champs, surplombe une 2×2 voies (la RN 13) et est desservi par un canal de 7 km. Le plus ancien port connu appelé, « hâvre de (l’Etenière) ou (du Tenier) » existait au moyen-âge, il était établi à proximité des murailles de la ville, au « Quai aux Vins », dans le lit de la rivière des Gouffres qui se jetait dans la Taute.
Avant 1700, des bateaux de 100 à 200 tonneaux remontaient jusqu’à la ville, mais les ensablements et les atterrissements condamnaient ce port à mourir.
En 1739, trois portes à flots ayant été installées sur la Taute, on décida de construire un port de part et d’autre de la chaussée de Saint-Hilaire, celui-ci restera actif jusqu’en 1841, car trop étroit pour les bateaux de gros tonnages.
De 1806 à 1810, Napoléon pour l’asséchement des marais, fit creuser par les déserteurs et les prisonniers, le « Grand Canal », actuel « Canal du Haut-Dick », puis par la suite les canaux de (l’hôpital – des espagnols – du gravier – d’Auvers – du Plessis).
En 1832, on décida de rendre navigable le canal du Haut-Dick et de la faire communiquer avec un nouveau port situé « Quai à Vins », ce projet n’aboutira pas.
De 1842 à 1844, les travaux du port actuel, commencèrent sous la direction de l’ingénieur Deslandes, l’écluse du Haut Dick fut exécutée. .
De 1842 à 1851, les quais et le canal de jonction avec la Taute furent construits. Dans le même temps la jonction avec le canal de l’hôpital était effectuée, mais fut interrompue pour cause d’insalubrité. Ouverture du port le 26 juin 1850. Wikipédia]. De l'autre côté nous longeons un camping. L'allée du Haut Dick fait un esse et nous marchons sous un alignement de trois rangées d'arbres. Passons la N13 avec son pont canal [ouvert depuis le . Cet ouvrage fait passer la route nationale 13 en 2 × 2 voies reliant Caen à Cherbourg sous le bassin à flot reliant le port de Carentan et la mer. Le pont en poutre-caisson d'une longueur de 615 mètres se décompose en trois zones : Deux trémies : sur 280 m à l'ouest et 250 m à l'est, ces deux zones d'accès en tranchées ouvertes sont constituées par des structures en béton armé.Le pont-canal proprement dit de 85 m situé sous le canal : il est constitué par un caisson monolithique à deux alvéoles, précontraint longitudinalement et repose sur fondations profondes et semi-profondes. Dans le sens transversal, l'ouvrage dégage une ouverture de 19,60 m permettant la circulation sur 4 voies avec un gabarit de 4,85 m de hauteur. wikipédia] Prenons tout de suite après le chemin sur la gauche, nous longeons la nationale, GR et Balisage jaune. Passons, un bras d'eau alimentant le marais, puis une porte nous rencontrons un chemin carrossable que nous prenons sur la gauche. Nous sommes dans les marais de Carentan. Passons une nouvelle porte, la rue fait fourche, prenons la route sur la droite direction Utah Beach en vélo. Nous arrivons à la Barquette,  traversons cette écluse historique au dessus de la Douve. [La Barquette est un lieu-dit appartenant à la commune de Carentan. Il se compose de trois bâtiments et d’une écluse sur la Douve qui représente un point clé du secteur étant donné que toute la région est inondée par les Allemands dès 1943. Lors de la planification de l’opération Overlord, les Alliés font des différents points de franchissement sur la Douve des objectifs prioritaires le Jour-J : l’écluse de La Barquette en fait partie. Le secteur est défendu par les soldats allemands du 3ème bataillon du Grenadier-Regiment 1058 (91. Infanterie Division). C’est le 1er bataillon du 501st Parachute Infantry Regiment (101st Airborne Division) aux ordres du lieutenant-colonel Robert C. Caroll qui reçoit les missions de s’emparer et de tenir l’écluse aux premières heures du 6 juin 1944. La Barquette doit être sous contrôle pour empêcher les Allemands aussi bien de contre-attaquer à partir de ce point de franchissement que d’ouvrir l’écluse. En effet, si les écluses sont ouvertes à marée haute, ceci a pour effet d’inonder largement les terres entre Saint-Côme-du-Mont et Carentan, limitant ainsi les possibilités de déplacement. Afin d’accéder rapidement à La Barquette, le 1er bataillon du 501st PIR est prévu d’être parachuté à environ un kilomètre au nord de l’écluse de La Barquette, sur la zone de saut codée “D”. Le largage débute le 6 juin 1944 à 1 heure 26 et les deux-tiers des soldats aéroportés atterrissent sur ou à proximité de la “drop zone” qui est déjà partiellement inondée. Les cadres du 1/501st PIR sont durement touchés lors du saut : le lieutenant-colonel Caroll est tué, son adjoint le Major Phillip Gage est blessé et fait prisonnier, et les commandants d’unité sont introuvables. Cependant, le chef de corps du 501st PIR, le colonel Howard R. Johnson, atterri par erreur à proximité de La Barquette et prend l’initiative de s’en emparer lui-même. Dans les heures qui suivent le saut, “Jumpy” Johnson rassemble autant de parachutistes que possible, provenant de différentes compagnies (ainsi que du 506th PIR). A l’aube, 150 parachutistes sont sous ses ordres et le chef de corps décide de débuter la progression en direction de l’écluse de La Barquette. Il ordonne à 50 de ses hommes commandés par le lieutenant Farrel, observateur avancé de l’artillerie de marine, de s’emparer du secteur tandis que les 100 autres restent en réserve d’intervention. Les éléments d’assaut franchissent l’écluse et s’installent sur l’autre rive du canal, s’emparant sans difficulté de La Barquette et creusant rapidement des abris dans l’éventualité d’une contre-attaque adverse. La maison du gardien de l’écluse, abandonnée, est investie par les parachutistes. Pendant toute la journée du 6 juin, les parachutistes américains tenant l’écluse sont soumis à d’importants tirs d’artillerie et de mortiers provenant aussi bien de la région est de Carentan que de Saint-Côme-du-Mont. Le lieutenant Farrel demande et obtient un appui feu des canons de 203 mm du croiseur lourd USS Quincy : cette intervention limite considérablement la densité des tirs allemands sur l’écluse de La Barquette. Le colonel Johnson en profite pour tenter d’élargir le périmètre qu’il tient à hauteur de l’écluse et ordonne à ses éléments le plus au sud d’effectuer un bon de 200 mètres. A 20 heures, la position de La Barquette est tenue par 280 parachutistes qui sont installés en défensive durant la nuit. A l’aube du 7 juin 1944, les Allemands poursuivent les tirs dans le secteur de l’écluse. Les parachutistes du Fallschirmjäger Regiment 6 provenant de Carentan harcèlent les Américains qui commencent à manquer de munitions. A 6 heures 30, un avion transportant du ravitaillement survole La Barquette et effectue un largage au profit du colonel Johnson, mais les containers sont parachutés dans les marais battus par les feux et ne peuvent être récupérés. L’après-midi, vers 15 heures, les parachutistes américains décèlent des soldats approchant depuis le nord-est qui ne peuvent être immédiatement identifiés : il s’agit de soldats allemands en provenance de Vierville qui se replient vers Carentan. Johnson, en interdiction face au sud, réarticule son dispositif afin de prendre en compte le nord-est de l’écluse et se prépare à ouvrir le feu sur l’adversaire qui traverse les terrains inondés. Lorsque les Allemands sont à environ 350 mètres, il ordonne le déclenchement des tirs : surpris, leurs adversaires ripostent et se camouflent autant que possible dans les herbes hautes aux alentours. Ils tirent une fusée éclairante qui déclenche peu après un nouveau barrage d’artillerie sur l’écluse. Quelques dizaines de minutes plus tard, alors que les munitions s’épuisent, le colonel Johnson ordonne l’arrêt du tir. Pour le chef de corps du 501st PIR, les Allemands veulent se rendre : il demande deux volontaires équipés d’un drapeau orange et progresse à la rencontre de ses adversaires quand soudain les tirs reprennent, le blessant ainsi qu’un de ses hommes. Les trois militaires sont alors obligés de ramper sur un peu plus de 100 mètres pour retrouver leur ligne. Les tirs se poursuivent durant 30 minutes supplémentaires avant que le colonel Johnson ordonne à nouveau l’arrêt des tirs afin de laisser aux Allemands une chance de se rendre. Toujours accompagné par deux parachutistes, il parvient cette fois à établir la liaison avec deux soldats allemands qui souhaitent se rendre : cependant, les officiers leur interdisent toute reddition et menacent de les exécuter. Johnson fait alors passer le message suivant dans le camp adverse : ils disposent de 30 minutes pour se rendre, en cas de revus ils seront neutralisés par une force largement supérieure. Les tirs sur la ligne de front se poursuivent mais au bout d’une demi-heure, plusieurs dizaines de soldats allemands commandés par un lieutenant-colonel se rendent aux Américains. Lors de cet engagement, qui a vu la perte de 10 tués et 30 blessés dans les rangs du colonel Johnson, près de 150 Allemands ont été mis hors d’état de combattre. La situation n’étant toujours pas stabilisée à l’écluse de La Barquette, Johnson et ses hommes sont maintenus en défensive dans ce secteur durant toute la journée du 8 juin. En soirée, les parachutistes américains sont relevés sur position par les soldats aérotransportés du 327th Glider Infantry Regiment. Les premières heures du 10 juin 1944 marquent le lancement de l’offensive des troupes aéroportées et aérotransportées américaines visant à s’emparer de Carentan : le 327th GIR traverse la Douve et la menace qui pèse sur l’écluse de la Barquette s’éloigne définitivement. https://www.dday-overlord.com/bataille-normandie/communes/manche/la-barquette]. Nous débouchons sur la D 115 après avoir passé un portillon, prenons à droite direction Utah Beach, passons le Pont de l'Esseau (douve dans mon topo orale) et dans un virage devant une maison isolée, nous prenons le chemin de gauche (j'ai hésité à poursuivre par la route et j'ai bien eu tort). Le chemin tourne sur la droite, je ne fais pas attention, faut dire que le balisage est distant et presque invisible. Je poursuis mon chemin carrossable qui sur la carte va se perdre dans le marais. Je ne prends pas de risques je fais demi tour. En effet je suis passé devant une fourche sans la voir, la balise est presque effacé, une autre pancarte SCM 134 sur une clôture. Je passe une barrière qui est bloquée avec du fil électrique, je passe sous le fil et me prends une décharge électrique, le chemin est très herbeux. Je me dis que se détour est abandonné, et que j'aurais dû poursuivre la route. Notre chemin herbeux devient bitumé pour desservir quelques maisons. je retrouve la départementale que je prends à gauche nous sommes sur la route des Grèves. Le balisage semble plus neuf. Passons quelques maisons, le parcours me semble long, sur la droite nous apercevons à l'horizon deux cubes, un noir et un blanc avec des grues ce doit être l'usine de beurre D'Isigny. Nous passons le hameau de la Rive. La route fait fourche, laissons sur la gauche la route menant au moulin de la mer, prenons à droite, nous passons un pont et après un virage je pense découvrir la mer derrière une digue, déception ce n'ai que le marais, la mer est basse et l'eau est loin, très loin. Nous sommes dans la baie de Vey. C'est un lieu magnifique pour la nature et l'observation des oiseaux, voir même des phoques, mais si l'on veut se baigner on évite se secteur et l'on choisi les plages en amont ou en aval de la baie. Longeons un camping et traversons le hameau du Grand Vey. Nous retrouvons des bornes triangulaires sur tout notre parcours. Ce sont les voient de la liberté. [ De Wikimanche ; La Stèle E. J. Curry, ou Stèle Curry Road, est un monument commémoratif. Il s'agit d'un panneau de signalisation en pierre de couleur blanche en hommage au soldat américain E. J. Curry, du 519th Port Battalion, mort au combat le 10 juin 1944 à cet endroit. https://www.wikimanche.fr/St%C3%A8le_E._J._Curry_(Brucheville)] A la sortie du hameau, nous prenons le premier chemin sur la droite, nous arrivons sur un parking, prenons le chemin de gauche, puis à droite, nous retrouvons les pistes cyclables. Nous passons le hameau du Taret. Après les écluses du pont vanne au dessus de la Grande Crique, régulant l'eau dans le marais, et une maison isolée, nous entrons dans le domaine naturel de Beauguillot [Domaine de Beauguillot ; Im­plan­tée entre terre et mer, sur la com­mune de Sainte-Ma­rie du Mont, site re­nommé du dé­bar­que­ment allié de 1944, la ré­serve na­tu­relle du do­maine de Beau­guillot n’en est pas moins un haut-lieu de la dé­cou­verte de la na­ture. Situé au cœur de la baie des Veys, le do­maine ap­par­tient au vaste com­plexe des ma­rais de l’isthme du Co­ten­tin. Le statut foncier de la réserve est constitué de deux entités distinctes : une partie maritime appartenant au domaine public maritime et une partie terrestre qui devient propriété du Conservatoire du Littoral en 1997. Le milieu naturel composé de vasières intertidales, de prés salés, de dunes, de mares et de prairies humides, abrite un grand nombre d’espèces patrimoniales. Plus de 1700 taxons y sont recensés : 345 plantes à fleurs, 760 insectes, 216 oiseaux, 65 mollusques, 30 mammifères, 13 amphibiens et reptiles.
Les plantes les plus remarquables sont l’ophioglosse langue de serpent, l’orchis à fleurs lâches, l’oenanthe faux-boucage mais aussi l’elyme des sables et la renoncule à feuilles d’ophioglosse, deux espèces protégées au niveau national.
Parmi les nombreux insectes, on note la présence de près de 400 coléoptères, d’une centaine de papillons et de 22 libellules…
Le site doit sa reconnaissance à l’accueil chaque hiver de pas moins de 35 000 oiseaux d’eau et de la seconde colonie française de phoque veau-marin, espèce d’intérêt communautaire. Les milieux sont essentiellement entretenus dans un objectif de conservation du patrimoine naturel. Des agriculteurs conventionnés les exploitent de façon traditionnelle. Premier site régional pour la découverte ornithologique, les oiseaux de la réserve naturelle sont annuellement observés par plus de 30 000 visiteurs. Des aménagements destinés à la découverte des lieux et des visites guidées sont proposés au public. https://www.reserves-naturelles.org/domaine-de-beauguillot]
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  Nous débouchons sur un parking faisons un esse gauche-droite et prenons la D 329 (route de
beauguillot) sur la droite en direction d'Utah Beach. Traversons le village d'Utah Beach voir https://www.ot-baieducotentin.fr/d-day-1944/utah-beach/ . Le GR semble avoir été dévié il passe dans les dunes, étant proche de mon gîte d'un soir je poursuis ma trace qui est certainement l'ancienne trace, la carte n'étant peut être pas à jour. Nous arrivons sur la plage d'Utah Beach et ses monuments. [Utah Beach, appellation d'une des cinq plages du débarquement de Normandie le 6 juin 1944. Plage la plus à l'ouest des zones du débarquement allié et la seule située dans le département de la Manche sur la côte nord-est du Cotentin, à l'ouest de l'estuaire de la Vire (les quatre autres se trouvent sur la côte du Calvados), Utah Beach s'étend de Sainte-Marie-du-Mont jusqu’à Quinéville sur environ 5 km de long, avec une zone d'assaut principal à hauteur de Varreville.
Elle fut ajoutée aux plans initiaux du débarquement, du fait d'un plus grand nombre de chalands de débarquement finalement disponibles et permettait ainsi d'avoir une tête de pont plus proche du port de Cherbourg, (Cherbourg-en-Cotentin depuis le 1er janvier 2016). La 2e DB, commandée par le général Leclerc, y débarqua . Le débarquement à Utah Beach fut certainement le moins coûteux en vies humaines et celui avec les résultats, à la fin de la première journée, les plus proches des objectifs initiaux des Alliés. La 4e division d'infanterie américaine n'y rencontra qu'une relativement faible résistance ennemie, en contraste avec Omaha Beach l'autre plage du secteur américain. Les fortifications allemandes y étaient moindres du fait d'une configuration des lieux jugée peu propice par les Allemands pour un débarquement. En effet, la plage se trouve sur un cordon littoral adossé à des zones marécageuses. Le débarquement américain sur Utah sera donc précédé d'une opération aéroportée de nuit, elle sera coûteuse en vies humaines, sur Sainte-Mère-Église et Chef-du-Pont afin de contrôler les quelques routes au travers des marais permettant les sorties de plage. La partie Est du Cotentin, à la limite des départements de la Manche et du Calvados est une zone de terres basses et humides, sujette à des inondations régulières en hiver. Sur le littoral, s'étendent de larges plages de sable bordées d'un cordon dunaire les séparant des marais que l'on franchit en empruntant des chemins surélevés. Les Allemands avaient volontairement maintenu plusieurs zones inondées pour rendre plus difficile un débarquement. Cette plage, particulièrement propice à un assaut amphibie, verra ses défenses renforcées après que le maréchal Rommel détectera de nombreuses faiblesses dans le dispositif défensif allemand lors de ses multiples visites d'inspection. Ainsi, les dunes entre la baie des Veys et Saint-Vaast-la-Hougue seront truffées de nids de mitrailleuses et sur les hauteurs de l'arrière-pays seront aménagées quelques batteries lourdes, notamment à Azeville, Crisbecq, Morsalines, La Pernelle. Néanmoins cette zone restera moins fortifiée que d'autres zones de la côte normande du fait que les Allemands estimaient que les marais et les zones inondées rendaient difficile un accès à l'intérieur des terres.plus de détail sur Wikipédia ou d'autres sites sur le débarquement]. Après un petit tour sur l'esplanade je quitte le GR pour rejoindre la D913, puis la rue de la Madeine sur la droite, pour rejoindre mon Gîte d'un soir. Nous passons devant la chapelle [première chapelle construite en l'an 900 par Vieul aux Epaulles ; reconstruite en ex-voto au 16e siècle par des navigateurs anglais ; détruite en 1944 ; reconstruite dans le 3e quart du 20e siècle avec les vestiges de l'église précédente : portail, amortissements des contreforts. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/IA00001235]













 
 
 
 
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