mardi 2 novembre 2021

Randonnée Le Plus Loin Possible 2021; Etape 2039 - Montmartin -Granville

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Le code mobile de cette randonnée est b226769

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Dimanche 5 septembre

Km    Temps      Arrêt      V/d    V/g   dénivelé

27       5h00        1h00       5,4     4,4       382 +

 Hier, j'ai bien dormis, les moutons sont restés dehors et je n'ai pas eu besoin de les compter pour tomber dans les bras de Morphée. Après un moment on oublie l'odeur des ovins, j'ai mangé dans la chambre, mais j'aurais pu descendre dans la salle commune ou l'on trouve le nécessaire pour se préparer un repas. J'avais imaginé un resto à 2 ou 3 km du gîte, mais les km d'hier et mes égarements d'aujourd'hui mon épuisé. Je pioche dans mes réserves.

Me voilà partie, après un petit déj classique, dommage on ne me repropose pas une tasse de café, que d'un coté je ne réclame pas par timidité. Je retrouve la D73 et le Gr que je prends à droite, nous arrivons au parking et prenons à l'entrée le chemin sur la gauche, nous restons derrière la dune, au milieu d'une prairie. Ensuite on cherche un peu, le chemin entre dans un champ et à l'entrée, nous trouvons un espace clôturé avec de la glissière de sécurité routière, le portail étant ouvert j’ai pénétré dans le champ et je me suis vite aperçu que c'était une erreur. Aux barrières de sécurité il faut tourner à gauche dans un chemin très herbeux sur une cinquantaine de mètres puis prendre le chemin de droite entre les deux clôtures. Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à droite jusqu'au pied de la dune. Laissons le sentier monter dans les dunes et prenons le chemin de gauche qui débouche sur un petit chemin que nous prenons à droite et le suivant à gauche. Je pense que je n'ai pas oublié de chemins en cours de route, le balisage n'étant pas évident dans ce secteur. Nous arrivons sur le chemin carrossable de la potinière face à un camping que nous prenons à droite jusqu'à la brèque. Nous sommes dans le quartier du marais du sud, le GR tourne sur la gauche, cette fois ci nous longeons le front de mer. Front de mer protégé par d'énormes blocs de granit. C'est une route protégée par une digue, très sablonneuse en bordure de mer, laissons une descente à bateaux sur la droite. La route tourne sur la gauche, avenue de la Brequette, (D76) longeons le petit parking puis nous passons entre le camping d'un côté et des maisons de vacances de l'autre. Prenons à droite la rue des garennes (souvenir du temps ou campings et villégiatures n'existaient pas et le lapin maître de ses lieux. Nous faisons un esse droite-gauche et arrivons place de Normandie. Longeons le parking, à son angle nous prenons à droite l'avenue de Laumesle  (D76) que nous suivons jusqu'au front de mer. Nous y arrivons après avoir coupé la D 356. Longeons un parking, la rue fait fourche, laissons l'avenue de Laumesle partir sur la gauche, elle dessert les maisons en front de mer. Nous sommes à  Hauteville sur mer (plage). C'est le village des estivants, le ‘’vrai’’ village étant dans les terres. Poussons jusqu'au front de mer ou nous trouvons, une digue construite pour protégés une voie piétonne au dessus d’une plage se nommant plage de la digue que nous prenons sur la gauche. Je longe un affreux front de mer. Des maisons sans caractère à étages. (Cela me fait penser à la réflexion de l'une de mes randonneuses du dimanche matin, qu'allons nous laisser aux générations futures... Des cubes de béton, et un amas de cailloux. Je me demande même si l'on ne déverse pas des tonnes de cailloux uniquement pour protéger ses cubes de béton. Le gain c'est qu'à marée haute il n'y a plus de plage). Je regrette de ne pas avoir pris par la plage. Nous débouchons sur la D 336 (avenue du Sud) que nous prenons à gauche. Puis à droite, la rue d'Annonville, rue bordée de maisons estivales. Nous butons sur la dune et tournons en angle d'équerre sur la gauche. Nous sommes rue de la mer. Au parking je prends les escaliers sur la droite montant sur la dune. Je cherche un peu le GR, il me semble que j'ai tourné trop tôt. Le balisage doit poursuivre tout droit le long du parking puis prendre à droite en passant sous un portique. Je trouve un sentier au sommet de la lande, je vois des randonneurs sur un semblant de chemin en contrebas, je profite d'une fourche du sentier pour descendre et rejoindre ainsi le GR longeant la clôture. Le chemin dispose d'une herbe rase maintenant le sable, seul quelques passages sont difficiles dans un sable fluide. Après la lande nous arrivons au parking et sur la route d'Annonville, bordée de sapin d'un coté. Longue route. Laissons un chemin sur la droite, longeons un camping et la rue lui donnant accès sur la gauche. Nous arrivons au hameau des Mielles, laissons sur la gauche la rue du même nom, et prenons a droite la rue des peupliers, traversons le bois, puis derrière un rideau d'arbres des parcelles de maraîchage. De bitume nous passons à chemin stabilisée. Nous coupons la D220, poursuivons en face un chemin sablonneux. Surprise, je suis obligé de me garer pour laisser passer trois tracteurs tirant des bateaux plus ou moins gros pour la pêche de loisirs. Qu'elle idée d'acheter un bateau si loin d'un port. Traversons la rue de Verouise poursuivons en face le long du camping et des mobil-homes. A l'extrémité du camping nous prenons à gauche la rue de Charrière Patin. Un camping, plutôt une hôtellerie de plein air, de la route je n'ai pas beaucoup vu d'emplacements pour des caravanes ou des toiles, ce ne sont que des mobil-homes bordent la clôture. Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à droite, le chemin serpente entre de petites maisons de villégiatures qui pour certaine possèdent des bateaux et un tracteur. Cela reste toujours un mystère pour moi ses bateaux, il ne me semble pas être aussi loin de la mer que cela et je me demande bien pourquoi il n'y a pas de port. Nous coupons la rue Jouvin et prenons en face, un chemin carrossable. Les prairies se succèdent et après des virages nous trouvons un espace sablonneux donnant sur le havre de la Vanlée. Et là, je comprends pourquoi il faut emmener les bateaux dans d'autres endroits. Nous sommes à marée basse et je ne vois plus la mer, du sable, du sable à perte de vu, je vois même de petits points noirs traversant le havre. [Le Havre de la Vanlée, appelé aussi par les locaux « le Bout du Monde », forme une presqu’île dunaire. La dune de sable et d’herbus s’étend à l’embouchure d'un fleuve côtier : La Vanlée. Dans ce site naturel sont élevés en toute liberté les moutons de prés-salés. Ils vadrouillent dans les herbus au rythme des saisons. Ils sont retirés lors des grandes marées dans les champs, à l’abri. Ils se nourrissent de salicorne et d’herbus salés, d’où leur nom : moutons de pré-salés ! A l'origine,  un havre est un espace naturel servant de refuge aux bateaux souhaitant s’y abriter. Certains havres ont encore cette fonction comme celui de la Sienne au port de Regnéville-sur-Mer. Lors de grandes marées, à partir d’un coefficient de 93, la mer recouvre entièrement les herbus et la route devient alors submersible ! Il n’en existe que très peu en France ! La vue est alors magique lorsqu’elle est combinée à un coucher de soleil flamboyant ! Spectacle étonnant ! Le Havre de la Vanlée fait partie intégrante de ce littoral qui s’étend sur plus de 70 km : la fameuse côte des Havres. Cette côte est constituée d'une succession de huit havres que se situent à Barneville-Carteret, Portbail-sur-Mer, La Haye, Saint-Germain-sur-Ay, Geffosses, Blainville-sur-Mer, Regnéville-sur-Mer et Bricqueville-sur-Mer. Ces estuaires présentent des caractéristiques identiques : ils associent bancs de sable et prés-salés, le tout encadré par de grands massifs dunaires. Des sites et des monuments remarquables se situent le long de ce littoral unique : la route submersible à Bricqueville-sur-Mer, la pointe d'Agon, le château de Gratot, l'observatoire ornithologique de Geffosses, le château de Pirou, le corps de garde de Saint-Germain ou bien encore le baptistère de Portbail. Une bonne occasion d’allier promenade au grand air et découverte du patrimoine local. La variété des plantes présente au Havre de la Vanlée est impressionnante, certaines d'entre elles sont mêmes comestibles : comme la salicorne. Celle-ci ressemble à une petite plante grasse : vert foncé l’été, elle devient rouge à l’automne. On peut la consommer en vinaigrette, en salade ou encore en légumes avec le fameux agneau de pré salé ! D’autres espèces sont également présentes mais attention, car celles-ci sont protégées ! Le panicaut maritime ou chardon bleu, est très utile, elle permet la dune vive qu’il contribue à stabiliser, à l’instar de l’oyat, avec ses puissants stolons. Avec ses capitules teintés de bleu et ses feuilles coriaces et piquantes, il est l’un des emblèmes de notre littoral et sa cueillette est interdite. La lavande de mer est également une espèce bien connue, comme en témoigne la diversité de ses noms locaux : saladelle, lilas de mer ou encore slatis. Mais si ces fleurs bleues ou mauves, serrées en épis aplatis, attirent l’œil, de juillet à octobre dans les havres de la côte ouest, il convient de rappeler que sa cueillette est réglementée. En plus du célèbre mouton de pré salés, le Havre, s’étalant sur 10 hectares, héberge quelques 150 espèces d’oiseaux différentes. On y trouve de tout : des aigrettes, des colverts, des hérons cendrés, des oies, des bernaches et des nombreuses autres espèces qui font du Havre de la Vanlée une véritable réserve ornithologique. https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.tourisme-granville-terre-mer.com/decouvrir/nos-incontournables/le-havre-de-la-vanlee&ved=2ahUKEwiOoqbbvIvzAhWq8uAKHfq8ACgQFnoECAMQAQ&usg=AOvVaw1yoKkdLoehQ28KetepQOin]. Je suis dans toutes mes pensées et ne voit pas mon GR tourner en angle aigu sur la droite, je poursuis tout droit, laisse un chemin sur la droite et c'est en traversant le hameau de Canibots que je me rends compte que je ne suis pas sur ma trace. Il est bien tard pour faire demi tour je décide de poursuivre et de rattraper le GR à la Planche Guillemette à l'angle des D 298 et 298E1. Pour ce faire je poursuis le route bitumée, débouche route des Salines que je prends à droite, à la fourche je continue sur la droite. Ma voilà arrivé à la Planche Guillemette, et retrouve le GR, a l'intersection je prends à droite la D 298E1, passons un ruisseau, et à l'intersection suivante nous prenons la D 278, à la fourche suivante nous prenons à droite route du moulin, notre route fait de nouveau fourche laissons la branche de droite se dirigeant vers la ferme et prenons sur gauche la route se terminant en parking au niveau des dunes. Au lieu de suivre le chemin et le GR sur la gauche je me dirige vers le Havre et longe sur la gauche un chemin qui malheureusement disparait et devient barré par des clôtures. On m'avait pourtant affirmé que je pouvais passer. Je rejoints le chemin carrossable et le GR que je prends à droite. Nous débouchons sur la D 442E que nous prenons à droite. Nous traversons le village des Salines, un beau village avec des maisons ne respectant pas l'alignement, la rue devient étroite empiéter par les angles des maisons. Un piéton, un vélo et une voiture, c'est de trop. Nous débouchons sur la D 375 et prenons à gauche (Attention chaussée submersible assurer vous du coefficient [Dans ce site naturel sont élevés en toute liberté les moutons de prés-salés. Ils vadrouillent dans les herbus au rythme des saisons. Ils sont retirés lors des grandes marées dans les champs, à l’abri. Ils se nourrissent de salicorne et d’herbus salés, d’où leur nom : moutons de pré-salés ! Lors de grandes marées, à partir d’un coefficient de 93, la mer recouvre entièrement les herbus et la route devient alors submersible ! Il n’en existe que très peu en France ! La vue est alors magique lorsqu’elle est combinée à un coucher de soleil flamboyant ! Spectacle étonnant]. J'emprunte la route et d'un seul coup le brouillard passe la dune je me dis que cela ne peu durer, puisque j'ai du soleil. Nous arrivons au niveau des dunes, mais le balisage tourne sur la gauche et nous traversons le marais,  puis nous retrouvons la route et je vois qu'au dernier moment le balisage tourne sur la gauche. Nous approchons d'un enclos arboré, nous prenons à droite franchissons un portillon pour traverser une prairie entre des clôtures. Coupons un chemin poursuivons en face, je suis dans le brouillard, ce sont des entrées maritimes [Lorsqu'une masse d'air située au-dessus d'une mer ou d'un océan entre sur les terres, on assiste parfois à une confrontation de masses d'air local, ce qui peut avoir pour conséquence un changement de temps, avec notamment la formation de nuages. Lorsqu'une masse d'air est en mouvement au-dessus d'une très grande étendue d'eau, elle se charge en humidité et tend à se rapprocher de la température de l'eau. Cependant, arrive un moment où elle rencontre les terres. À partir de là s'ensuit toute une série de changements atmosphériques sur les côtes. D'abord, la température peut changer. Que cela soit en hiver, où la température terrestre sera plus basse que la température de l'eau, ou en été, saison pendant laquelle les terres sont généralement plus chaudes que l'eau, les masses d'air ne sont pas les mêmes. Ensuite, et c'est la partie visible des entrées maritimes, on peut assister à la formation de nuages en basse altitude. L'air étant chargé en humidité, le point de rosée peut être rapidement atteint. Meteocontact.fr ]. Nous coupons un second chemin et poursuivons en face par le chemin des Salines. Nous sommes dans les prairies et les champs. Aux premières maisons des Mielles, quartier de Saint Martin de Bréhal, je suis dans le brouillard complet on ne voit pas à 20 mètres. Prenons sur la droite la rue des Mielles, coupons la rue des Gabions. Nous sommes dans un quartier neuf avec de petites maisons individuelles. Arrivé devant un carrefour de guingois nous poursuivons tout droit, attention le balisage est absent ou il y a une erreur sur la carte pour le tracé du GR. Nous arriverons au bâtiment des Sauveteurs en mer, prenons à gauche l'Avenue du Docteur de la Bellière, puis à droite la rue de la Passerelle jusqu'à la mer. Longeons sur la gauche le front de mer. Front de mer de Saint Martin de Brehal, puis de Coudeville Plage, protégés par une digue en gros cailloux. Pas très heureux ce front de mer comme tout ceux que j'ai fais jusqu'à présent. Heureusement le brouillard cache la ‘’riche’’ misère, (la misère étant des constructions sans âmes). Je dégotte tout de même deux bâtisses un peut originale par rapport au reste. (D’où le petit crochet sur la trace, mais coté rue de Ponterocs, on ne voit rien). Reprenons notre promenade s'appelant Jean Sesboue qui se poursuit par Jean Girot, nous arrivons en fin de la promenade du front de mer, ou nous grimpons dans les dunes par le chemin passant sous les sapins. Attention, ici il y a de nombreux chemins. Je peine dans le sable. J'abandonne le sable mou, pour le sable dure de la plage. C'est fantomatique, je suis entouré de brouillard, je ne vois pas les baigneurs, mais je l'ai entend, je ne vois pas les plagistes mais je devine les ombres, je m'approche et je suis tout étonné de voire des gens en maillot de bain, allongés sous des parasols. Personnellement j'aurais quitté la plage… Je suis un peu déçu de mon sable par ici, il n'est pas aussi dur que cela. La mer étant basse je pensais voir les poteaux des moules de Bouchots, Dans ce brouillard on ne voit rien. Je quitte la plage, lorsque je rencontre les cailloux, c’est encore plus dur de marcher sur ses cailloux que de marcher dans le sable mou. Par l'impasse des dunes, le GR longe l'hippodrome et un camping, puis la rue de l'estran. Après un esse gauche-droite, nous sommes sur la route carrossable de la rafale, en gros cailloutis gris. Nous longeons le stade. Nous entrons dans Donville les bains, longeons un immense parking ou je perds un peu le balisage et nous arrivons au niveau des thermes. Je pense entrer dans Granville. Le GR se poursuit en longeant la digue le long de la plage. Nous y trouvons un alignement de petites cabanes de bain [Au début du XXe siècle, la petite cité a été nommée Donville-les-Bains. Dans cette optique et afin d’attirer et de fidéliser les visiteurs, des petites cabanes de plage ont fleuri. » Certaines sont la propriété de particuliers qui louent le terrain à la Ville. « La collectivité ne renouvelle plus les baux, Nous voulons offrir un littoral agréable à l’œil. »Les cabines de plage proposées par la municipalité sont au nombre de 48. Elles permettent aux habitués d’avoir un petit pied-à-terre face à la mer où ils peuvent, sans gêner l’entourage et les promeneurs, lire, s’abriter du soleil… Voire pique-niquer et y laisser quelques affaires et autres jeux de bains. Ces 3 m² sont loués d’avril à octobre. 10.06.2020 Ouest France.fr]. Quittons le bord de mer et rejoignons la route de la plage. Dans l'angle aigu de celle-ci, nous prenons la ruelle sur la droite avec ses quelques marches et ses gardes corps en tube, nous grimpons la falaise, puis remontons la rue des douanes sur la droite. Le brouillard plus ou moins compact est toujours là. Laissons les rue sur la gauche, nous arrivons sur un espace herbeux, face à nous un long mur en pierre, la rue tourne sur la gauche, longeons un parking, puis prenons à droite la rue du 8 mai. Nous sommes dans un quartier pavillonnaire et prenons sur la droite la rue du cimetière Notre Dame. Nous longeons le cimetière, puis le parking, et débouchons sur la D 971E5 (rue de la Libération) juste à l'entrée de Granville. Prenons à droite, je quitte sur quelques mètres le Gr pour photographier une chapelle. [Un temple protestant de l’Église réformée de France et un autre de l’église évangélique accueillent les fidèles.wikipédia]

Temple Protestante

Revenons sur nos pas, et reprenons le cours du Gr dans la petite rue d'Estouteville. Le balisage est distant, nous arrivons sur une placette formant parking. Je cherche les balises nous sommes devant la propriété Dior et je ne pense pas que le Gr traverse les jardins. Je découvre une balise ( la seule que J'ai vu) dans le jardin. Le GR traverse bien la propriété. Très beau jardin, très belle maison. [Le musée Christian-Dior. Il prend place dans la villa Les Rhumbs, maison qui vit grandir le couturier français Christian Dior. Christian Dior naît à Granville en janvier 1905. La villa de style Belle Époque, sur les hauteurs de Granville en haut d'une falaise, est construite à la fin du xixe siècle au milieu d'un parc. Dotée d'un jardin d'hiver, imaginé par Madeleine Dior, elle est nommée Les Rhumbs, nom venant des 32 points d'une rose des vents. Cette villa est celle de l'enfance du futur couturier : ses parents achètent celle-ci alors qu'il est âgé d'un an. Sa mère Madeleine cultive, dans le jardin anglais, des fleurs qui marqueront plus tard la carrière du couturier, que ce soit pour les robes qu'il dessine, les parfums portant son nom, ou plusieurs décennies après la joaillerie de Victoire de Castellane. Les roses, avec le muguet qui bien après inspirera le parfum Diorissimo, deviennent ses fleurs favorites. Serge Heftler-Louiche, qui deviendra PDG des Parfums Christian Dior après la Guerre, habite alors tout à côté de la villa. À l'âge de six ans, Christian et sa famille s'installent à Paris mais conservent la villa. Il y revient chaque été durant sa jeunesse, entretenant le jardin et perfectionnant ses connaissances botaniques, passant du temps à lire les catalogues d'un grainetier. À 20 ans, il y dessine le plan d'eau et la pergola, aménageant ce qui sera plus tard le Jardin Christian-Dior. Dans les années 1930, Madeleine sa mère meurt. Son père Maurice, joueur au casino de Granville, est ruiné à la suite de mauvaises affaires. La ville achète Les Rhumbs. Dans les années 1930, la commune de Granville rachète la villa et prévoit de la raser pour créer un plan d'eau. Le projet est finalement abandonné et un jardin public ouvre en 1938. Sur l'impulsion de Jean-Luc Dufresne, la transformation en musée se fera en plusieurs étapes dans les années 1990. Celui-ci sera géré par l'association Présence de Christian Dior à partir de 1993, avec le soutien financier de Dior, notamment d'Elizabeth Flory chargée du patrimoine chez Dior, ainsi que d'autres donateurs. Le musée est le seul labellisé « musée de France » exclusivement consacré à un couturier. Dans les années 2000, la roseraie est réaménagée. Le couturier dira plus tard à propos de cette maison : « Ma vie, mon style doivent presque tout à sa situation et à son architecture. […] Crépie d'un rose très doux mélangé avec du gravier gris, ses deux couleurs sont demeurées en couture mes teintes de prédilection. Wikipedia]. Je ne fais qu'un petit tour dans le jardin, je me sens mal à l'aise avec mon gros sac à dos, les visiteurs sont d'une autre classe… je retrouve une marque me faisant sortir du jardin en descendant des escaliers. Devant moi un autre monde, deux femmes de mon âge (pas toutes jeunes) parlant fort ah ses escaliers ne sont pas faciles, mais pas aussi dure que le kilomenjaro... je fais une pose, afin de laisser de l’espace. Durant cette semaine j’avais dans mes sables oublié les BOBO. Avec le brouillard qui ne m'a pas quitté je ne m'étais pas aperçu que  j'étais revenu chez les soit disant civilisés. Il est vrai 

que ses marches ne sont pas faciles, je suppose que la vue sur la mer et la falaise est admirable, mais je n’en vois pas grand-chose. Nous regagnons le front de mer, et la promenade du plat Gousset, un chemin gagné sur la falaise. Je ne vois rien. Quelques photos à la sauvette lorsque le nuage s'éclaircie. Après avoir longé la plage, nous arrivons au centre de Granville au niveau du casino et des grands hôtels. J'arrête mon Gps ici. La vieille ville se trouve sur l'autre partie de la falaise. Le brouillard est toujours là, et je trouve inutile de remonter pour ne rien voir. Je rejoins mon gîte d'un soir proche de la gare et surprise, un fois sortie de la cuvette de Granville, ciel bleu et soleil. Je dépose mon sac, me repose un instant et retourne dans la vieille ville pour visiter me disant ce soleil et la marée qui change à peut être évaporées les entrées maritimes. Pas de chance, en bordure de mer il y a toujours le brouillard, il ne veut pas se lever. Peut être que demain cela ira mieux j'aurais un peut plus de deux heures pour faire des Photos de Granville.


 

 
 
 
 
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