Poursuite de mes promenades autour de la France Aujourd’hui nous parcourrons le Cotentin Entre Montmartin sur mer et Granville
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Dimanche 5 septembre
Km Temps Arrêt V/d V/g dénivelé
27 5h00 1h00 5,4 4,4 382 +
Hier, j'ai bien dormis, les moutons sont restés dehors
et je n'ai pas eu besoin de les compter pour tomber dans les bras de Morphée.
Après un moment on oublie l'odeur des ovins, j'ai mangé dans la chambre, mais
j'aurais pu descendre dans la salle commune ou l'on trouve le nécessaire pour
se préparer un repas. J'avais imaginé un resto à 2 ou 3 km du gîte, mais les km
d'hier et mes égarements d'aujourd'hui mon épuisé. Je pioche dans mes réserves.
Me voilà partie, après un petit
déj classique, dommage on ne me repropose pas une tasse de café, que d'un coté
je ne réclame pas par timidité. Je retrouve la D73 et le Gr que je prends à
droite, nous arrivons au parking et prenons à l'entrée le chemin sur la gauche,
nous restons derrière la dune, au milieu d'une prairie. Ensuite on cherche un
peu, le chemin entre dans un champ et à l'entrée, nous trouvons un espace
clôturé avec de la glissière de sécurité routière, le portail étant ouvert j’ai
pénétré dans le champ et je me suis vite aperçu que c'était une erreur. Aux
barrières de sécurité il faut tourner à gauche dans un chemin très herbeux sur
une cinquantaine de mètres puis prendre le chemin de droite entre les deux clôtures.
Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à droite jusqu'au
pied de la dune. Laissons le sentier monter dans les dunes et prenons le chemin
de gauche qui débouche sur un petit chemin que nous prenons à
droite et le
suivant à gauche. Je pense que je n'ai pas oublié de chemins en cours de route,
le balisage n'étant pas évident dans ce secteur. Nous arrivons sur le chemin carrossable
de la potinière face à un camping que nous prenons à droite jusqu'à la brèque. Nous
sommes dans le quartier du marais du sud, le GR tourne sur la gauche, cette
fois ci nous longeons le front de mer. Front de mer protégé par d'énormes blocs
de granit. C'est une route protégée par une digue, très sablonneuse en bordure
de mer, laissons une descente à bateaux sur la droite. La route tourne sur la
gauche, avenue de la Brequette, (D76) longeons le petit parking puis nous
passons entre le camping d'un côté et des maisons de vacances de l'autre. Prenons
à droite la
rue des garennes (souvenir du temps ou campings et villégiatures
n'existaient pas et le lapin maître de ses lieux. Nous faisons un esse
droite-gauche et arrivons place de Normandie. Longeons le parking, à son angle
nous prenons à droite l'avenue de Laumesle (D76) que nous suivons jusqu'au front de mer. Nous
y arrivons après avoir coupé la D 356. Longeons un parking, la rue fait fourche,
laissons l'avenue de Laumesle partir sur la gauche, elle dessert les maisons en
front de mer. Nous sommes à Hauteville
sur mer (plage). C'est le village des estivants, le ‘’vrai’’ village étant dans
les terres. Poussons jusqu'au front de mer ou nous trouvons, une digue construite
pour protégés une voie piétonne au dessus d’une plage se nommant plage de la
digue que
nous prenons sur la gauche. Je longe un affreux front de mer. Des
maisons sans caractère à étages. (Cela me fait penser à la réflexion de l'une de mes randonneuses
du dimanche matin, qu'allons nous laisser aux générations futures... Des cubes
de béton, et un amas de cailloux. Je me demande même si l'on ne déverse pas des
tonnes de cailloux uniquement pour protéger ses cubes de béton. Le gain c'est
qu'à marée haute il n'y a plus de plage). Je regrette de ne pas avoir pris par la plage. Nous débouchons
sur la D 336 (avenue du Sud) que nous prenons à gauche. Puis à droite, la rue d'Annonville,
rue bordée de maisons estivales. Nous butons sur la dune et tournons en angle
d'équerre sur la gauche. Nous sommes rue de la mer. Au
parking je prends les
escaliers sur la droite montant sur la dune. Je cherche un peu le GR, il me
semble que j'ai tourné trop tôt. Le balisage doit poursuivre tout droit le long
du parking puis prendre à droite en passant sous un portique. Je trouve un
sentier au sommet de la lande, je vois des randonneurs sur un semblant de
chemin en contrebas, je profite d'une fourche du sentier pour descendre et
rejoindre ainsi le GR longeant la clôture. Le chemin dispose d'une herbe rase maintenant
le sable, seul quelques passages sont difficiles dans un sable fluide. Après la
lande nous arrivons au parking et sur la route d'Annonville, bordée de sapin
d'un coté. Longue route. Laissons un chemin sur la droite, longeons un camping et
la
rue lui donnant accès sur la gauche. Nous arrivons au hameau des Mielles,
laissons sur la gauche la rue du même nom, et prenons a droite la rue des
peupliers, traversons le bois, puis derrière un rideau d'arbres des parcelles
de maraîchage. De bitume nous passons à chemin stabilisée. Nous coupons la D220,
poursuivons en face un chemin sablonneux. Surprise, je suis obligé de me garer
pour laisser passer trois tracteurs tirant des bateaux plus ou moins gros pour
la pêche de loisirs. Qu'elle idée d'acheter un bateau si loin d'un port.
Traversons la rue de Verouise poursuivons en face le long du camping et des mobil-homes.
A l'extrémité du camping nous prenons à gauche la rue de Charrière Patin. Un camping,
plutôt une hôtellerie de plein air, de la route je n'ai pas beaucoup vu
d'emplacements pour des caravanes ou des toiles, ce ne sont que des mobil-homes
bordent la clôture. Nous débouchons sur un chemin formant Té que nous prenons à
droite, le chemin serpente entre de petites maisons de villégiatures qui pour
certaine possèdent des bateaux et un tracteur. Cela reste
toujours un mystère
pour moi ses bateaux, il ne me semble pas être aussi loin de la mer que cela et
je me demande bien pourquoi il n'y a pas de port. Nous coupons la rue Jouvin et
prenons en face, un chemin carrossable. Les prairies se succèdent et après des
virages nous trouvons un espace sablonneux donnant sur le havre de la Vanlée.
Et là, je comprends pourquoi il faut emmener les bateaux dans d'autres endroits.
Nous
sommes à marée basse et je ne vois plus la mer, du sable, du sable à perte
de vu, je vois même de petits points noirs traversant le havre. [Le Havre de la Vanlée, appelé aussi par les locaux
« le Bout du Monde », forme une
presqu’île dunaire. La dune de sable et d’herbus s’étend à l’embouchure
d'un fleuve côtier : La Vanlée. Dans ce site naturel sont élevés en toute liberté les moutons de prés-salés. Ils vadrouillent dans les herbus
au rythme des saisons. Ils sont retirés lors des grandes marées dans les
champs, à l’abri. Ils se nourrissent de salicorne et d’herbus salés, d’où leur
nom : moutons de pré-salés ! A
l'origine, un havre est un espace naturel servant de refuge aux
bateaux souhaitant s’y abriter. Certains havres ont encore cette fonction
comme
celui de la Sienne au port de Regnéville-sur-Mer. Lors de grandes marées, à partir d’un coefficient de 93, la mer
recouvre entièrement les herbus et la route devient alors submersible ! Il
n’en existe que très peu en France ! La vue est alors magique lorsqu’elle
est combinée à un coucher de soleil flamboyant ! Spectacle étonnant !
Le Havre de la Vanlée fait partie
intégrante de ce littoral qui s’étend sur plus de 70 km : la fameuse côte des Havres. Cette côte est constituée d'une
succession de huit havres que se situent à Barneville-Carteret,
Portbail-sur-Mer, La Haye, Saint-Germain-sur-Ay, Geffosses, Blainville-sur-Mer,
Regnéville-sur-Mer et Bricqueville-sur-Mer. Ces estuaires présentent
des caractéristiques identiques : ils
associent bancs de sable et prés-salés, le tout encadré par de grands
massifs dunaires. Des sites et des monuments remarquables se situent le long de
ce littoral unique : la route submersible à Bricqueville-sur-Mer, la pointe
d'Agon, le château de Gratot, l'observatoire ornithologique de Geffosses, le
château de Pirou, le corps de garde de Saint-Germain ou bien encore le
baptistère de Portbail. Une bonne occasion d’allier promenade au grand air et découverte du patrimoine local. La variété des plantes
présente au Havre de la Vanlée est impressionnante, certaines d'entre elles
sont mêmes comestibles : comme la salicorne. Celle-ci
ressemble à une petite plante grasse : vert foncé l’été, elle devient
rouge à l’automne. On peut la consommer en vinaigrette, en salade ou encore en
légumes avec le fameux agneau de pré salé ! D’autres
espèces sont également présentes mais attention, car celles-ci sont
protégées ! Le panicaut maritime ou
chardon bleu, est très utile, elle permet la dune vive qu’il contribue à
stabiliser, à l’instar de l’oyat, avec ses puissants stolons. Avec ses
capitules teintés de bleu et ses feuilles coriaces et piquantes, il est l’un
des emblèmes de notre littoral et sa
cueillette est interdite. La lavande de mer est également une espèce bien
connue, comme en témoigne la diversité de ses noms locaux : saladelle,
lilas de mer ou encore slatis. Mais si ces fleurs bleues ou mauves, serrées en
épis aplatis, attirent l’œil, de juillet à octobre dans les havres de la côte
ouest, il convient de rappeler que sa cueillette est réglementée. En plus du
célèbre mouton de pré salés, le Havre, s’étalant sur 10 hectares, héberge
quelques 150 espèces d’oiseaux différentes. On y trouve de tout : des
aigrettes, des colverts, des hérons cendrés, des oies, des bernaches et des
nombreuses autres espèces qui font du Havre de la Vanlée une véritable réserve
ornithologique. https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.tourisme-granville-terre-mer.com/decouvrir/nos-incontournables/le-havre-de-la-vanlee&ved=2ahUKEwiOoqbbvIvzAhWq8uAKHfq8ACgQFnoECAMQAQ&usg=AOvVaw1yoKkdLoehQ28KetepQOin]. Je suis dans toutes mes pensées et ne voit pas mon GR tourner en
angle aigu sur la droite, je poursuis tout droit, laisse un chemin sur la
droite et c'est en traversant le hameau de Canibots que je me rends compte que
je ne suis pas sur ma trace. Il est bien tard pour faire demi tour je décide de
poursuivre et de rattraper le GR à la Planche Guillemette à l'angle des D 298
et 298E1. Pour ce faire je poursuis le route bitumée, débouche route des
Salines que je prends à droite, à la fourche je continue sur la droite. Ma
voilà arrivé à la Planche Guillemette, et retrouve le GR, a l'intersection je
prends à droite la D 298E1, passons un ruisseau, et à l'intersection suivante nous
prenons la D 278, à la fourche suivante nous prenons à droite route du moulin,
notre route fait de nouveau fourche laissons la branche de droite se
dirigeant
vers la ferme et prenons sur gauche la route se terminant en parking au niveau
des dunes. Au lieu de suivre le chemin et le GR sur la gauche je me dirige vers
le Havre et longe sur la gauche un chemin qui malheureusement disparait et
devient barré par des clôtures. On m'avait pourtant affirmé que je pouvais
passer. Je rejoints le chemin carrossable et le GR que je prends à droite. Nous
débouchons sur la D 442E que nous prenons à droite. Nous traversons
le village des Salines, un beau village avec des maisons ne respectant pas
l'alignement, la rue devient étroite empiéter par les angles des maisons. Un
piéton, un vélo et une voiture, c'est de trop. Nous débouchons sur la D 375 et
prenons à gauche (Attention chaussée submersible
assurer vous du coefficient [Dans
ce site naturel sont élevés en toute liberté les moutons de prés-salés. Ils
vadrouillent dans les herbus au rythme des saisons. Ils sont retirés lors des
grandes marées dans les champs, à l’abri. Ils se nourrissent de salicorne et
d’herbus salés, d’où leur nom : moutons de pré-salés ! Lors de grandes marées, à partir d’un
coefficient de 93, la mer recouvre entièrement les herbus et la route devient
alors submersible ! Il n’en existe que très peu en France ! La vue
est alors magique lorsqu’elle est combinée à un coucher de soleil
flamboyant ! Spectacle étonnant]. J'emprunte la route et d'un seul coup le
brouillard passe la dune je me dis que cela ne peu durer, puisque j'ai du
soleil. Nous arrivons au niveau des dunes, mais le balisage tourne sur la
gauche et nous traversons le marais,
puis nous retrouvons la route et je vois qu'au dernier moment le
balisage tourne sur la gauche. Nous approchons d'un enclos arboré, nous prenons
à droite franchissons un
portillon pour traverser une prairie entre des clôtures.
Coupons un chemin poursuivons en face, je suis dans le brouillard, ce sont des
entrées maritimes [Lorsqu'une masse d'air située au-dessus d'une
mer ou d'un
océan entre sur les terres, on assiste parfois à une confrontation de masses
d'air local, ce qui peut avoir pour conséquence un changement de temps, avec
notamment la formation de nuages. Lorsqu'une masse d'air est en mouvement
au-dessus d'une très grande étendue d'eau, elle se charge en humidité et tend à
se rapprocher de la température de l'eau. Cependant, arrive un moment où elle
rencontre les terres. À partir de là s'ensuit toute une série de changements
atmosphériques sur les côtes. D'abord, la température peut changer. Que cela
soit en hiver, où la température terrestre sera plus basse que la température
de l'eau, ou en été, saison pendant laquelle les terres sont généralement plus
chaudes que l'eau, les masses d'air ne sont pas les
mêmes. Ensuite, et c'est la
partie visible des entrées maritimes, on peut assister à la formation de nuages
en basse altitude. L'air étant chargé en humidité, le point de rosée peut être
rapidement atteint. Meteocontact.fr ]. Nous coupons un second chemin et poursuivons en face par le
chemin des Salines. Nous sommes dans les prairies et les champs. Aux premières
maisons des Mielles, quartier de Saint Martin de Bréhal, je suis dans le
brouillard complet on ne voit pas à 20 mètres. Prenons sur la droite la rue des
Mielles, coupons la rue des Gabions. Nous sommes dans un quartier neuf avec de
petites maisons individuelles. Arrivé devant un carrefour de guingois nous
poursuivons tout droit, attention le balisage est absent ou il y a une erreur
sur la carte pour le tracé du GR. Nous arriverons au bâtiment des Sauveteurs en
mer, prenons à gauche l'Avenue du Docteur de la Bellière, puis à droite la rue
de la Passerelle jusqu'à la mer. Longeons sur la gauche le front de mer. Front
de mer de Saint Martin de Brehal, puis de Coudeville Plage, protégés par une
digue en gros cailloux. Pas très heureux ce front de mer comme tout ceux que
j'ai fais jusqu'à présent. Heureusement le brouillard cache la ‘’riche’’
misère, (la misère étant des constructions sans âmes). Je dégotte tout de même
deux bâtisses un peut originale par rapport au reste. (D’où le petit crochet
sur la trace, mais coté rue de Ponterocs, on ne voit rien). Reprenons notre
promenade s'appelant Jean Sesboue qui se poursuit par Jean Girot, nous arrivons
en fin de la promenade du front de mer, ou
nous grimpons dans les dunes par le chemin passant sous les sapins. Attention,
ici il y a de nombreux chemins. Je peine dans le sable. J'abandonne le sable mou, pour le sable dure de la plage. C'est
fantomatique, je suis entouré de brouillard, je ne vois pas les baigneurs, mais
je l'ai entend, je ne vois pas les plagistes mais je devine les ombres, je
m'approche et je suis tout étonné de voire des gens en maillot de bain, allongés
sous des parasols. Personnellement j'aurais quitté la plage…
Je suis un peu
déçu de mon sable par ici, il n'est
pas aussi dur que cela. La mer étant basse je pensais voir les poteaux des
moules de Bouchots, Dans ce brouillard
on ne voit rien. Je quitte la plage, lorsque je rencontre les cailloux, c’est
encore plus dur de marcher sur ses cailloux que de marcher dans le sable mou. Par
l'impasse des dunes, le GR longe l'hippodrome et un camping, puis la rue de
l'estran. Après un esse gauche-droite, nous sommes sur la route carrossable de
la rafale, en gros cailloutis gris. Nous longeons le stade. Nous entrons dans Donville
les bains, longeons un immense parking ou je perds un peu le balisage et nous
arrivons au niveau des thermes. Je pense entrer dans Granville. Le GR se poursuit en longeant la digue
le long
de la plage. Nous y trouvons un alignement de petites cabanes de bain [Au début du XXe siècle, la
petite cité a été nommée Donville-les-Bains. Dans cette optique et afin
d’attirer et de fidéliser les visiteurs, des petites cabanes de plage ont
fleuri. » Certaines sont la propriété de particuliers qui louent
le terrain à la Ville. « La collectivité ne renouvelle plus les
baux, Nous voulons offrir un littoral agréable
à l’œil. »Les cabines de plage proposées par la
municipalité sont au nombre de 48. Elles permettent aux habitués d’avoir un
petit pied-à-terre face à la mer où ils peuvent, sans gêner l’entourage et les
promeneurs, lire, s’abriter du soleil… Voire pique-niquer et y laisser quelques
affaires et autres jeux de bains. Ces 3 m² sont loués d’avril à
octobre. 10.06.2020 Ouest France.fr]. Quittons le bord de mer et rejoignons la route de la plage. Dans
l'angle aigu de celle-ci, nous prenons la ruelle sur la droite avec ses
quelques marches et ses gardes corps en tube, nous grimpons la falaise, puis
remontons la rue des douanes sur la droite. Le brouillard plus ou moins compact
est toujours là. Laissons les rue sur la gauche, nous arrivons sur un espace
herbeux, face à nous un long mur en pierre, la rue tourne sur la gauche,
longeons un parking, puis prenons à droite la rue du 8 mai. Nous sommes dans un
quartier pavillonnaire et prenons sur la droite la rue du cimetière Notre Dame.
Nous longeons le cimetière, puis le parking, et débouchons sur la D 971E5 (rue
de la
Libération) juste à l'entrée de Granville. Prenons à droite, je quitte
sur quelques mètres le Gr pour photographier une chapelle. [Un temple protestant de l’Église réformée de France et un autre de l’église évangélique accueillent les fidèles.wikipédia]
Temple Protestante |
Revenons sur nos pas,
et reprenons le cours du Gr dans la petite rue d'Estouteville. Le balisage est
distant, nous arrivons sur une placette formant parking. Je cherche les balises
nous sommes devant la propriété Dior et je ne pense pas que le Gr traverse les
jardins. Je découvre une balise ( la seule que J'ai vu) dans le jardin. Le GR
traverse bien la propriété. Très beau jardin, très belle maison. [Le musée Christian-Dior. Il prend place dans la
villa Les Rhumbs, maison qui vit grandir le couturier français Christian Dior. Christian Dior naît à Granville en janvier 1905. La villa de style Belle Époque, sur les hauteurs de Granville en haut d'une falaise, est construite à
la fin du xixe siècle au
milieu d'un parc. Dotée d'un jardin d'hiver, imaginé par Madeleine Dior, elle
est nommée Les Rhumbs, nom venant des 32 points d'une rose des vents. Cette villa est celle de l'enfance du futur couturier : ses
parents achètent celle-ci alors qu'il est âgé d'un an. Sa mère Madeleine
cultive, dans le jardin anglais, des fleurs qui marqueront plus tard la carrière
du couturier, que ce soit pour les robes qu'il dessine, les parfums portant son
nom, ou plusieurs décennies après la joaillerie de Victoire de
Castellane. Les roses,
avec le muguet qui bien après inspirera le parfum Diorissimo, deviennent ses fleurs favorites. Serge Heftler-Louiche, qui deviendra
PDG des Parfums
Christian Dior après la Guerre,
habite alors tout à côté de la villa. À l'âge de six ans, Christian et
sa famille s'installent à Paris mais conservent la villa. Il y revient chaque
été durant sa jeunesse, entretenant le jardin et perfectionnant ses
connaissances botaniques, passant du temps à lire les catalogues d'un
grainetier. À 20 ans, il y dessine le plan d'eau et la pergola, aménageant
ce qui sera plus tard le Jardin Christian-Dior.
Dans les années 1930, Madeleine sa mère
meurt. Son père Maurice, joueur
au casino de Granville, est ruiné à la suite de mauvaises affaires. La ville
achète Les Rhumbs. Dans les années 1930, la commune de
Granville rachète la villa et prévoit de la raser pour créer un plan d'eau. Le
projet est finalement abandonné et un jardin public ouvre en 1938. Sur
l'impulsion de Jean-Luc Dufresne, la transformation en musée se fera en
plusieurs étapes dans les années 1990. Celui-ci sera géré par l'association Présence de Christian Dior à
partir de 1993, avec le soutien financier de Dior, notamment d'Elizabeth Flory chargée du patrimoine chez
Dior, ainsi que d'autres donateurs. Le musée est le seul labellisé « musée de France » exclusivement consacré à un couturier.
Dans les années 2000, la roseraie est réaménagée. Le couturier dira plus tard à
propos de cette maison : « Ma vie, mon style doivent presque tout à sa situation et à
son architecture. […] Crépie d'un rose très doux mélangé avec du gravier gris,
ses deux couleurs sont demeurées en couture mes teintes de prédilection. Wikipedia]. Je ne fais qu'un petit tour dans le jardin, je me sens
mal à l'aise avec mon gros sac à dos, les visiteurs sont d'une autre classe… je
retrouve une marque me faisant sortir du jardin en
descendant des escaliers. Devant moi un autre monde, deux
femmes de mon âge (pas toutes jeunes) parlant fort ah ses escaliers ne sont pas
faciles, mais pas aussi dure que le kilomenjaro... je fais une pose, afin de laisser de l’espace. Durant
cette semaine j’avais dans mes sables oublié les BOBO. Avec le brouillard qui ne m'a pas quitté je ne
m'étais pas aperçu que j'étais revenu
chez les soit disant civilisés. Il est vrai
que ses marches ne sont pas faciles, je suppose que
la vue sur la mer et la falaise est admirable, mais je n’en vois pas
grand-chose. Nous regagnons le front de mer, et la promenade du plat Gousset, un
chemin gagné sur la falaise. Je ne vois rien. Quelques photos à la sauvette lorsque
le nuage s'éclaircie. Après avoir longé la plage, nous arrivons au centre de
Granville au niveau du casino et des grands hôtels. J'arrête mon Gps ici. La
vieille ville se trouve sur l'autre partie de la falaise. Le brouillard est
toujours là, et je trouve inutile de remonter pour ne rien voir. Je rejoins mon
gîte d'un soir proche de la gare et surprise, un fois sortie de la cuvette de
Granville, ciel bleu et soleil. Je dépose mon sac, me repose un instant et
retourne dans la vieille ville pour visiter me disant ce soleil et la marée qui
change à peut être évaporées les entrées maritimes. Pas de chance, en bordure
de mer il y a toujours le brouillard, il ne veut pas se lever. Peut être que
demain cela ira mieux j'aurais un peut plus de deux heures pour faire des
Photos de Granville.
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
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