Poursuite de mes promenades autour de la France Aujourd’hui nous parcourrons le Cotentin Entre Coutainville et Montmartin sur mer
Samedi 4 septembre
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Une dure journée pour le moral.
Lorsque l’on regarde la carte, aujourd’hui nous avançons de 4 km. Arriver à la pointe d’Agon, à marée basse, il suffirait
de traverser la Passe de la Collière pour retrouver notre gîte d’un soir qui se
trouve juste derrière les dunes de l’autre coté. Lorsque l’on arrive au phare
de la point d’Agon et que l’on voit tout ce sable, (à marée basse) et que la
table d’orientation vous indique que votre points de chutes n’est qu’à 4 km, on
pense traverser. Je ne sais pourquoi cela ne m’est jamais venu à l’idée en
traçant l’itinéraire. La trace c’est la trace. Faut dire également que je ne
sais jamais à l’avance si je vais me promener à marée haute ou à marée basse,
mes itinéraire étant préparé longtemps à l’avance, je ne sais même pas ou
vraiment je vais coucher. J’ai relevé des adresses autour d’un point compris
entre 25 et 30 km, j'ajuste le moment venu deux a trois mois avant le départ au
moment de la réservation. Ma routine à été désorganisé par le ‘’covid’’ cette
machine bien huilé depuis des années, à été mise à bas avec la fermeture des
restaurants, hôtels, et pass sanitaire. Je suis le tracé de la carte sans
m’occuper des guides, n'y de l’état de la mer. Parfois je ne comprend pas les détours. Sur un guide laissé a
disposition dans un gîte je m'étais aperçu qu'il y avait des renseignements
complémentaires, comme des traces sur les plages raccourci a marée basse. Mais,
après 80 km de marche, on y pense sérieusement à couper, surtout qu’hier après mes 33 km de
trajet, j’ai bien fait 7 km dans les dunes, cela porte la journée à 40 km. Ce
matin les jambes sont un peu lourdes. Mais attention le Havre de Regnéville
c’est l’un des plus grand que j’ai à contourner. J’y mettrais la journée. A
marée basse ce n’est pas du coté d’Agon que l’on se rend compte de la
difficulté, on ne voit que du sable. Il est sur que je crains et pense au sable
mouvant comme ceux de la baie du Mont Saint Michel. Même si le sable me semble
saint et sans vase. Mais lorsque l’on est de l’autre coté du havre on se rend compte de
la difficulté, c’est l’exutoire de La Sienne et de la Soulles
[La Sienne ; fleuve côtier de 92,6 km qui prend sa source dans le Calvados, en
forêt de Saint-Sever et coule en prenant la direction de l'ouest, puis
s'oriente au nord-ouest à partir de Villedieu-les-Poêles.
La Soulles, dont le bassin occupe le nord du bassin de la Sienne,
est le plus important des affluents (52 km, en rive droite entre Orval et Heugueville-sur-Sienne) et alimente leur estuaire commun. Deux autres affluents
atteignent les 20 km : l'Airou (30 km, en rive
gauche à Ver) qui collecte les eaux du sud-ouest du bassin, et la Vanne (20 km, en rive droite entre Quettreville-sur-Sienne et Contrières). Trois
autres affluents dépassent les 10 km : la Sènène
(14,2 km, en rive droite à Beslon), la Gièze
(12,1 km, en rive droite à Percy) et la
Bérence (11,4 km, en rive gauche à Gavray).
Wikipédia]. Il y a donc beaucoup d’eau et de
l’autre coté de l’estuaire on se rend compte que le fleuve est difficile à
traverser même à marée basse. Il reste beaucoup d’eau, et de courant. Lorsque
je fus arrivé à Montmartin, je me suis rendu sur la pointe, la mer remontait, je
fus impressionné par la force du courant (on voyait nettement l’eau entrer dans
le Havre et la rapidité avec laquelle cette dernière avançait. Un cheval au
galop c’est une image, mais je suis sur qu’elle montait dans sa première partie
de conquête du sable plus vite que ce que je marche. J’ai posé la question à
savoir si l’on pouvait traverser. Suivant les Normands pet’êtes bien qu’oui,
pet’êtes bien que non. Certain dise oui, aux grandes marées, d’autre non c’est
toujours dangereux. A Régneville on trouve de la pub pour un passeur. [Extraie
du journal Ouest France «
Traverser la Sienne, seul ? C'est déconseillé. Il faut savoir où traverser et à quelle heure. Avec
les associations, on ne prend aucun risque. » À l'office de tourisme
d'Hauteville-sur-Mer. Chaque jour ou presque, l'association Lùndi (« macareux »
en islandais), anime la traversée depuis Regnéville jusqu'à la Pointe d'Agon.
Rendez-vous est pris devant l'ancienne gare. Le secrétaire de l'association,
accueille les candidats à la traversée et présente d'abord Regnéville et son
havre, « qui bénéficie du plus haut
classement européen pour son intérêt ornithologique ». Puis on traverse
les siècles du Moyen Âge à nos jours en balayant l'histoire tourmentée du
château, et du port. « C'était, au XVIIesiècle,
le 2e port du département ! » Aujourd'hui, quelques bateaux y
mouillent encore, « avec difficulté, car le havre se bouche ». L'odeur
des prés-salés se renforce. On est, maintenant, face au havre. Quelques
marches
à descendre avant de fouler la tangue sèche. « Attention, ce n'est pas
le terrain plat que vous croyez ! C'est plein de « criches » (de creux).
» L'estuaire
de Regnéville est le plus grand havre de la côte ouest du département.
La
Sienne, longue de 85 km, débouche ici, dans le havre, qui signifie port
en
islandais. Après un petit quart d'heure de marche dans la glinette, la
puccinelle, la betterave et la soude maritimes, la végétation change. La
salicorne et la spartine apparaissent. Puis la tangue. « Nous voilà dans
ce qui était le port de Regnéville. » Les pas se
font moins assurés sur la tangue. Ça glisse. Les enfants en font un jeu.
On
traverse le Passevin puis quelques bancs de sable et, enfin, la Sienne. « Plus haute et plus remuante qu'hier,
commente le guide qui s'arrête un instant sur le phénomène d'ensablement du
havre. Le lit de la Sienne se resserre
de plus en plus. Elle hésite depuis plusieurs années à trouver son chemin pour
sortir. Maintenant, elle passe au sud, jusque dans la pêcherie d'Hauteville. » Photos à l'appui, le guide montre cette évolution et la
progression du bec-de-perroquet de la Pointe d'Agon. On arrive au phare de la
Pointe, construit en 1865. Nous sommes partis depuis deux heures et demie. Il
faut rebrousser chemin. Et profiter de ces 45 minutes de marche retour pour
admirer la Sienne scintillante et, au loin, la silhouette des maisons de
capitaines et d'armateurs. Et le majestueux donjon du château, vestige de la
prospérité de cette petite ville portuaire. Les prochaines sorties, sur le site
lundi-assoc.jimdo.com
Inscription obligatoire au 07 81 73 45 46.
Et aussi. L'association Avril propose aussi des traversées du havre de Sienne. Renseignements au 02 33 19 00 35 https://www.ouest-france.fr/normandie/coutances-50200/traverser-le-havre-de-regneville-sur-mer-3597813]
J’ai trouvé une étude sur le sable de cette cote, je vous en livre quelques passages. Je l’ai trouvé très intéressante et dans certaine situation le changement climatique à bien ‘’bon dos’’ pour faire passer les erreurs humaines.
[Extraie d’une étude de 1996 https://www.persee.fr/docAsPDF/noroi_0029-182x_2001_num_188_4_7042.pdf
Située
à mi-chemin de Granville et Lessay, la commune d'Agon-Coutainville étale, au
pied d'une falaise morte, la plaine sableuse des « miellés » et, au delà du
cordon dunaire, un vaste estran en pente douce, avec des rochers moutonnés,
plus ou moins élevés, mais tous couverts à mer haute. Là où le marnage peut
approcher de 14 mètres et la mer se retirer à plus de 4 kilomètres. Dans
l'entre-deux-guerres, sous Coutainville, des bancs sableux OSO-ENE faisant le
gros dos découpaient « la lague » en cuvettes. En aval, ils passaient à une
étendue plane que râtelaient les pêcheurs de poisson plat ; et à l'amont, ils
s'abaissaient au point d'être isolés à marée montante et de mettre en péril des
« horsains » imprudents (Un horsain ou horsin (horsaine ou horsène au féminin) est, en parler normand, un
étranger à la Normandie. La
méfiance traditionnelle des Normands fait aussi appeler « horsain »
le Normand d’un autre pays normand. Ce nom est appliqué aux étrangers de façon
négative mais aussi de façon affectueuse. Du fait de sa prononciation
« orzin », ce nom a aussi été orthographié « horzin. wikipédia).
Vers le sud, l'espace sableux, limité au large par les Roches d'Agon, se
rétrécissait, puis, au delà des Moulières, s'élargissait pour se confondre avec
le vaste estuaire de la Sienne. On pouvait se rendre sans mal, pieds nus,
jusqu'aux pêcheries tant le sable fin ou grossier était omniprésent. Au
lendemain de la dernière guerre, commence une dégradation progressive de cet
estran moyen. La mer nivelle les bancs dont des vestiges aplatis subsistent
encore sous Coutainville ; au droit du Passous. Jusque dans les années 1920,
d'après la carte Beautemps-Beaupré, la Sienne, au sortir du havre de
Regnéville, se dirigeait plein ouest par la passe de la Collière ; quelques-uns
de ses bras balayaient les Moulières et rejoignaient la mer au nord de Ronquet
; ils apportaient du sable que la marée montante, orientée S-N, devait en
partie redistribuer sous Agon. Par la suite et encore présentement, la Sienne
s'écoule au sud et ses ruets anastomosés ne peuvent plus nourrir de leur charge
le moyen estran agonais que le rapide courant de flot racle jusqu'au tréfonds.
A la côte, le cordon littoral était resté longtemps à l'état presque naturel,
entaillé seulement de quelques « brèques » par où les pêcheurs se rendaient à «
bass'iau ». Au milieu du XIXème siècle, les pionniers du tourisme - dont Sarah
Félix, sœur de la tragédienne Rachel - élurent pour leurs vacances la plage de
Coutainville et établirent sur la dune des cabanes ou des chaumières en bois,
puis des villas en pierre ; quelques-unes de ces maisons, en première ligne
pour la vue et les assauts de la mer, furent mises à mal lors des tempêtes.
Aussi, à l'extrême fin du siècle (1898), une association de propriétaires fit
construire sur quelque 1000 mètres, en moellons cimentés, la digue dite de
Coutainville-centre. De part et d'autre, la colonisation du front de mer se
poursuivit, de pair avec l'essor de la station balnéaire, Après un long répit entrecoupé
d'alertes, l'érosion marine reprit avec vigueur. Une protection fut assurée dès
1936 par
des gabions de roches de carrière et en 1948/50 par un mur incurvé en
béton armé, puis au Passous (où les extractions de sable avaient certainement
accéléré le processus d'érosion) en utilisant autour de 1970 la technique du
talus en enrochements. Les digues ne sont cependant pas sans effets pervers. On
sait qu'elles accroissent à leur pied les turbulences, qu'elles empêchent tout
échange sédimentaire entre la dune bordière et la plage qui va s'amaigrissant.
Trois kilomètres de digues, une pseudo-plage laminée et compartimentée par les
enrochements, tel est le triste aspect du rivage de Coutainville et du Passous,
dans ce secteur septentrional. Alors que, vers 1900, d'après la tradition
orale, depuis le phare, le gardien peut converser avec les marins qui empruntent
la passe de la Rivière, la côte glisse peu à peu vers l'ouest et s'écarte de la
Pointe du phare qui est précédée, dans la première moitié du XX siècle, par une
avant-pointe puis par une avant-avant-pointe dont l'extrémité se situe en 1942
à 750 mètres du phare Durant les dernières décennies, la pointe subit une
ablation importante, s'amincit et se morcelle. Comme les extractions de sable
et gravier, transférées ici à partir de 1968 sont mises en cause, les Ponts et
Chaussées, craignant pour leur phare , les font rejeter tout au sud à l'extrême
pointe et finalement les interdisent en 1974. L’autre pointe, de son côté,
recule sensiblement et, de ce fait, le bout de la pointe, plus exposé par vent
de sud, est endommagé. En face, la mer grignote toujours le rivage de
Montmartin ; pour le protéger et refouler le lit de la Sienne, une digue-épi
longue de 500 mètres est établie en 1987 ; il est encore trop tôt pour en
apprécier les résultats de part et d'autre de 'estuaire. Le secteur de la
Pointe est donc allé s'épaississant vers l'ouest et gagnant vers le sud. Le Bec
d'Agon, version actuelle, tient du macareux par sa largeur et du courlis par sa
longueur ! S'étendant sur sept kilomètres et demi, le littoral
d'Agon-Coutainville présente du nord au sud les trois types d'évolution
morphologique : érosion,
équilibre, accumulation ; d'où recul, stabilité ou
progression du rivage. Sur les deux derniers siècles, son histoire suggère deux
remarques d'ordre plus général. D'une part, en l'absence de toute intervention
humaine, le trait de côte, qui paraît si changeant, si fragile, n'est de fait
qu'« en perpétuelle évolution autour d'une position moyenne » et au total ne se
déplace guère ; aussi, à la première attaque de la mer, il faudrait - surtout
en terrain d'habitat clairsemé - non pas se précipiter de construire des
ouvrages de défense souvent coûteux et nocifs pour le proche environnement,
mais laisser la mer réparer ses dégâts et le cordon littoral se cicatriser tout
seul. D'autre part, les gains de la Pointe d'Agon sur la mer font à ce jour
plus que compenser les pertes dues à l' érosion marine au Passous et à
Coutainville ; et plus encore à l'échelle du département de la Manche, il est
bien certain que, malgré les prélèvements anthropiques (tangue, sable,
gravier), compte tenu du colmatage naturel et artificiel (polders) des havres
(Regnéville, Blainville...) et des fonds de baie (Mont-Saint-Michel, Veys), le
bilan reste jusqu'à présent largement à l'avantage de la terre.]
Et encore
[L'estuaire de la Sienne, appelé havre de Regnéville ou
baie de Sienne, est situé sur la Côte des Havres. C'est un espace naturel important. Soumis aux marées
sur une grande étendue, il est régulièrement inondé lors des grandes marées. Il
présente les caractéristiques typiques des havres normands, avec un éperon
sableux (la pointe d'Agon) derrière lequel se développent la slikke et la schorre. Le
domaine maritime commence au niveau du pont de Hyenville. C'est
le lieu de pacage des moutons de pré salé, et ce
pâturage intensif a pour effet de produire de larges étendues d'herbe rase. On
peut observer les saumons qui remontent le courant et de nombreux autres poissons
utilisent l'estuaire pour la reproduction. De nombreuses espèces d'oiseaux
sauvages fréquentent le lieu (bernaches cravants
et huîtriers pies par exemple). En ce qui concerne la sous-espèce à ventre
pâle de la bernache cravant Bernicla bernicla hrota (provenant de Groenland, Islande, et
Canada), la baie de Sienne a une importance internationale car elle héberge la
plupart des hivernants de cette sous-espèce en France. Wikipédia]
Coutainville Montmartin
Km Temps arrêt V/d V/g dénivelé
29 5h25 1h00 5,3 4,3 364 +
Rejoignons, le front de mer et suivons la digue constitué de grosses pierres protégeant des cubes de
Par Georges Bernage . Au sud de la station renommée de Coutainville et à quelques lieues à l’ouest de Coutances et de sa « cathédrale de fierté », la Pointe d’Agon est un espace sauvage préservé. Les dunes
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L’établissement d’un phare à cet endroit fut décidé en 1848, les marins risquant de ne pas repérer le port durant les nuits sans lune. La communication étant difficile par mer et par terre, il fut nécessaire d’y adjoindre une habitation pour loger un gardien. Il fut tout d'abord un fort construit en 1747 dans le but de défendre l'entrée des havres de Regnéville-sur-Mer et de Coutainville. Ce fort, figurant sur la carte de Cassini, est démoli à partir de 1776 par les marées. Le phare d'Agon, inauguré en 1856, se dresse
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Suite à la guerre de Cent ans, cette église normande située à l'estuaire de la Sienne, subit des dommages qui vont nécessiter que l’on répare
L’église est composée d’une nef de cinq travées, un faux transept surmonté d’un clocher en bâtière et un chœur à chevet plat de 3 travées.
A propos de ce bâtiment
L'église
Saint Pierre de Heugueville sur Sienne fut donnée à l'abbaye de Lessay vers
1080, par Renaud d'Orval. Puis en 1236, l'abbé de Lessay cède la paroisse
d'Heugueville, ainsi que d'autres paroisses, à l'évêque Hugues de Morville en
échange du titre de chanoine-honoraire. Il faut dire que, dès le XIIe siècle et
jusqu'au début du XXe siècle, le marais d'Heugueville était célèbre pour sa
tangue que les agriculteurs transportaient chaque jour par milliers de
charrettes, pour améliorer les terres environnantes. Cette activité générait la
présence de nombreux commerces, en particuliers des débits de boisson, des
relais de chevaux... Suite à la guerre de Cent ans (XIVe-XVe siècles) , cette
église typiquement normande située à l'estuaire de
la Sienne, subit des
dommages qui vont nécessiter que la partie supérieure de la tour et le porche
de l'église soient remaniés. L’église est composée d’une nef de cinq travées
voûtées d'ogives, la dernière travée formant, avec une chapelle au nord et une
au sud, un faux transept. Celui-ci est surmonté d’un clocher en bâtière (2
pentes de toit inclinées) abritant deux cloches de 1731. La nef est prolongée
par un chœur à chevet plat de 3 travées présentant une voûte en berceau
couverte de lambris plâtrés. Une sacristie, de plan allongé, est accolée au sud
de la dernière travée du chœur. Les murs sont en pierre de taille et les
couvertures en ardoise. De nombreux travaux de réparation furent effectués au
XVIIIe siècle et au XIXe, le mobilier, détruit en partie pendant la Révolution,
est remplacé ou remis en état. C’est à cette époque également que le
maître-autel et le retable avec la
toile de l'Assomption provenant du couvent
des Capucins de Coutances sont installés dans l'église. On admirera aussi un
groupe sculpté avec saint Gordon (XIXe s.)
Le maître-autel, ses gradins,
le tabernacle à exposition, le retable à quatre pilastres et le tableau de
l'Assomption datent du 18e siècle. L'ensemble provenant de
l'église des Capucins de Coutances est classé monument
historique au titre d'objet en 1982. Le 17 novembre 2018, Mgr Laurent Le Boulc'h, évêque de Coutances et Avranches, bénit les travaux de la
rénovation complète de l'église. Le montant des travaux est estimé à 450 000 €.
Le chantier a duré trois ans. religiana.com] Je retraverse la
départementale et poursuis le balisage par le chemin le long du bitume, qui
devient un cour moment carrossable pour desservir quelques maisons. Dans la
courbe de la rivière, notre itinéraire se rapproche de la rivière, les tangues et
les moutons sont sur l'autre rive. Maintenant nous sommes s'éparés du
bitume par des champs. Ensuite cela se
complique un peu, nous passons un échalier dans un bouquet d'arbre et après je
perds la trace du GR. Il doit suivre sur la gauche la haie en bordure des
champs, la trace est mauvaise, et se voit mal. Les moutons on fait une belle
draille, beaucoup plus belle et mieux marqué au sol
que le GR, je ne me pose
même pas la question, je m'engage dans le marais, la terre est sèche l'herbe
est rase et les crevasses servent d'ombre aux moutons, pour moi c'est le
chemin, n'oubliez pas que nous sommes maintenant à marée basse et que je me
dirige vers le Pont de la
Roque que je voit au bout du marais. Pour l'instant rien
ne m'inquiète, le sol est dur, les mouton paisible, pas de chien… pas de grosses
crevasses. Je commence à m’inquiéter, les herbes deviennent plus hautes, les crevasses
plus profondes et j'aboutis en bordure de la Sienne impossible de poursuivre
cela me semble bien trop dangereux et puis j'ai peur de m'enfoncer dans la
tangue. Je fais demi tour, aperçois sur les hauteurs, dans l’irrégularité de la
haie, une route. Je me dirige de ce côté. Pas facile l'herbe devient haute je
ne vois plus mes pieds et surtout je ne vois pas ou je les mets et c'est dangereux.
Le terrain devient un peut mou, je reviens en arrière, je passe un profond
fossé, j'espère que je vais m'en sortir sans être obligé de revenir totalement
en arrière. Encore quelques détours avant de trouver un passage. Je grimpe le
talus, franchi la clôture de barbelés et prend la route sur la droite. Je
retrouve mon GR. Nous arrivons aux premières maisons du village du Pont de la Roque par la rue du
même nom, et débouchons sur la D20. Passons le pont au dessus d'un
bras de la
Sienne (heureusement que je n'ai pas poursuivi dans mon erreur. Avec les
maisons et les herbes je ne serais jamais passé.) Prenons l'ancienne route
devenu parking et arrivons au pont détruit lors de la guerre de 1940 [Les arches brisées, à moitié recouvert par la végétation et les
pieds dans la vase, le pont de la Roque n'attire plus, aujourd'hui, que les
touristes et photographes amateurs. Détruit par les Américains, lors de
l'Opération Cobra, pendant la Seconde Guerre mondiale, il n'a jamais été
reconstruit. Aujourd'hui, seuls les drapeaux des Alliés flottant au vent et une
plaque commémorative sont là pour rappeler la bataille acharnée qui s'est
déroulée sur ce pont, en avril 1944.
À ses heures glorieuses,
le pont de la Roque, construit au confluent de la Soulles et de la Sienne, est
un enjeu stratégique, pour la circulation des hommes et des marchandises. « C'est
un gué et un lieu de passage depuis très longtemps, raconte
Véronique Goulle, archiviste à la mairie de Coutances. Nous avons
des traces, dès l'Antiquité, d'une implantation romaine. »
Si l'on ignore à quelle
date le pont en pierre a été bâti, il devient, sous l'Ancien Régime, le seul
point de passage entre les communes côtières et la ville de Coutances. Les
commerçants y transportent leurs marchandises et les paysans viennent en
charrette y chercher la tangue. « C'est un engrais marin à base de
vase et de sable qui leur était indispensable pour leurs terres. » Des auberges
à tanguières s'installent aux abords du pont pour que les paysans puissent se
reposer et se restaurer. La circulation très importante oblige la ville de
Coutances à créer, en 1810, une voie de contournement, l'actuel boulevard
Alsace-Lorraine, qui permet de rejoindre le pont sans entrer dans la ville.
Un pont reconstruit
plusieurs fois ; Entre l'assaut des marées
et la forte fréquentation, le pont en pierres de Chausey se dégrade très
vite. « Dans les archives, on retrouve beaucoup de doléances à ce
propos. Partout, les habitants demandaient que le pont soit réparé », confie
l'archiviste. Il est finalement reconstruit, en 1852, avec des blocs de pierres
issues de la carrière de Montmartin-sur-Mer, mais l'architecte le fait trop
étroit. Des trottoirs sont d'abord ajoutés pour les piétons, dès l'arrivée des
premières voitures au XXe siècle. En 1945, les Américains
installent dessus un pont Bailey provisoire, mais le pont de La Roque devient
inutile. Les agriculteurs se mettent à utiliser, peu à peu, des engrais
chimiques qui remplacent la tangue. De leur côté, les automobilistes réclament
la construction d'une route plus adaptée à la circulation des voitures. La route départementale,
construite en 1970, scelle définitivement le sort du pont de la Roque. Ce
monument qui a marqué le paysage local pendant plus de quatre siècles fait,
aujourd'hui, le bonheur des kayakistes longeant la Sienne. Ouest
France. La commune du Pont de la Roque fait l’objet d’un premier
bombardement allié le 23 avril 1944. Les bombardiers visent le pont en pierre construit
sur le fleuve côtier de la Sienne. Près de 20 raids aériens sont lancés pour
détruire ce pont et il faut attendre la mi-juin pour que trois des onze arches
soient détruites par les bombes. Le 24 juillet 1944, les Américains déclenchent
l’opération Cobra visant à percer la ligne de front au sud du Cotentin : 1
600 bombardiers de la 8th U.S. Air Force sont engagés et le lancement
de l’offensive terrestre débute le lendemain. Sur le flanc droit de la base de
départ de l’opération, les unités américaines reçoivent comme consigne de fixer
l’adversaire pour l’empêcher de contenir la percée. A compter du 28 juillet,
la 4th
Armored Division commandée par
le Major
General John Shirley Wood est engagée en premier échelon en
direction de Coutances
. Le Combat Command A (CCA) aux ordres
du Brigadier
General B. C. Clarke progresse rapidement sur le flanc droit
de la division blindée, ne rencontrant pas de résistance particulière de la
part des Allemands qui sont occupés à se replier. A trois kilomètres au
nord-ouest de Coutances, le CCA stoppe sa progression pour la nuit. Au matin
du 29 juillet, les blindés reprennent la route en direction de la commune du
Pont de la Roque. Lorsque les éléments du CCA approchent
les abords de la Sienne, ils sont pris à partie par des tirs d’armes légères :
les Allemands se sont repliés au sud du fleuve côtier et veulent empêcher son
franchissement. En fin de journée, les Américains lancent une offensive et
malgré des pertes, ils parviennent à établir une solide tête de pont sur
l’autre rive et couvrent le travail des sapeurs qui débutent l’installation
d’un pont temporaire de type Bailey, mis en place par à proximité des vestiges
du pont en pierre. Une fois terminé, celui-ci permet
aux véhicules des forces
américaines de poursuivre leur progression en direction du sud-ouest du
Cotentin. Le pont Bailey est remplacé en 1967 par un ouvrage moderne. day.overlord.com]. Passons le pont
moderne, derrière nous trouvons un parking et des tables. D'après la carte, le GR doit prendre sur la droite et suivre la
Sienne. Des pancartes « provisoires » Nous indiquent un changement
d'itinéraire. Je sorts mes cartes, les péripéties dans le marais m'ont épuisé.
Je vois que par la route je peux rejoindre mon point de chute d'un soir. Je
vais tout de même faire un tour vers l'ancien itinéraire, mais il n'y a plus
trace de sentier. Nous longeons la D 20 par la piste cyclable, et montons ainsi
jusqu'au carrefour ou nous avons la bifurcation
du GR. Je pose le sac, j'ai une
grosse décision à prendre. En continuant la D 20 mon gîte est à 7 km. En
prenant la D 49 je pourrais rejoindre le GR à 3 km s'il existe toujours… Mais
une route me permet de rejoindre mon gîte, ou de suivre le nouveau tracé empruntent
la D 156 et me faisant revenir un peu en arrière. Il est à peine treize heures,
si je prends le bitume je vais arriver bien trop tôt. Je suis fatigué, mais décide de suivre le nouvel itinéraire,
j'ai le temps et pourrais faire de plus nombreuses poses. Le GR prend sur la droite la D 156 en direction d'Urville.
Laissons une route sur la gauche, la route
redescend, nous arrivons à une
fourche, nous sommes à l'entrée du village de l'herouderie, laissons la route
de gauche et poursuivons par la droite avec la route d'Urville. Poursuivons notre descente, la route est
bordée de haies avec des maisons. Nous trouvons un chemin sur la droite se dirigeant
vers la Sienne, dans le bout une porte que nous devons franchir pour entrer
dans le marais. Normalement j'aurais dut venir de la droite. J'ai bien fait de
ne pas avoir insisté au Pont de la Roque même de ce côté on ne voit plus l'ancien
passage. Le chemin dans le marais ne m'enchante pas, j'ai eu une mauvaise
expérience de l'autre côté. Cette fois ci je sorts le GPS et ne m'éloigne pas
des clôtures. Je vois de temps en temps du balisage. Je fais une grosse pose
déjeuner. Le sentier se divise en plusieurs bras, puis s'élargit , j'ai même l'impression
qu'un tracteur emprunte régulièrement le chemin. Je ne suis pas à l'aveuglette la
piste me semblant la meilleur, je reste prudent, surveille les quelques marques
sur les
arbres d'un œil et l'autre reste rivé sur le GPS. Je ne quitte pas le
chemin le plus prêt des clôtures, parfois des herbes et le taillis m'en éloigne
un peu. Nous laissons sur la gauche, des accès à des routes bitumées, la première menant
à Urville, nous sortons à la seconde
menant a Incleville. Passons la barrière remontons le chemin, nous arrivons à
un carrefour, prenons à droite le chemin carrossable. Nous sommes dans les
champs. Laissons deux accès au marais sur la droite, notre chemin tourne sur la
gauche, passe un lavoir et débouche sur une route bitumée (D 249) que nous
suivons à droite, nous arrivons dans un hameau. Attention le balisage nous dit
de tourner à droite,
juste derrière nous avons un petit chemin c'est l'entrée
d'une propriété. Pour le randonneur c'est la route sans issu située à une
cinquantaine de mètres. Prenons la route sans issue sur la droite, nous retrouvons
les bords de la Sienne, suivons sa courbe, nous apercevons les premiers bateaux
échoués sur la Tangue et les premières maisons de Reignéville. Sortons de la
prairie par la petite porte, traversons le petit parking et prenons sur la droite
la D 156. Nous entrons dans Reignéville. Au carrefour nous prenons à droite la
D 49, en direction de l'église, du château, du four à chaux. Je reste sur le bitume le GR refait un
petit tour dans le marais, je suis fatigué, j'ai ma dose de Tangue pour
aujourd'hui. Je poursuis la départementale, passe devant le château et le
lavoir [Avec ses cinq à huit kilomètres de profondeur selon les
marées, le havre de Regnéville est le plus vaste des havres du cotentin : c’est
un site naturel remarquable reconnu à l’échelle européenne, classé Natura 2000,
et bénéficiant de larges mesures de protection pour la qualité de sa faune et
de sa flore.
Ses 1800 hectares de superficie constituent un
espace sensible abritant une flore et une faune riche nichant sur les bancs de
sable et profitant des vasières et des prés salés pour se nourrir ou se
reproduire.
Le havre de Regnéville est une zone naturelle
d’intérêt écologique, floristique et faunistique (Z.N.I.E.F.F. de type I et II)
reconnue au niveau communautaire pour son intérêt biologique remarquable, et
comme ensemble naturel représentant un écosystème riche peu modifié par
l’homme.
A ce titre, il bénéficie de nombreuses mesures
de protection à l’échelle départementale, nationale voire européenne :
- site inscrit depuis 1973 pour son intérêt
général, comme toute la baie de Sienne et ses abords, afin de protéger son
patrimoine naturel et paysager ;
- site classé depuis 1989, il est inscrit dans
le réseau Natura 2000 au titre des directives « Oiseaux » et « Habitat » :
reconnu comme S.I.C. (Site d’Importance Communautaire) pour la qualité de son
écosystème reconnu comme exceptionnel au niveau européen, c’est une zone de
protection spéciale (Z.P.S.) pour la protection d’espèces rares d’oiseaux migrateurs.
Site de la mairie.
Très tôt, le havre
constitue un abri sur une côte inhospitalière : le passage de la Déroute.
Aux 9ème-10ème siècles, il sert de refuge aux drakkars.
C’est à cette époque que les Normands construisent un « dick » (une digue) à Agon et
sans doute aussi à Regnéville pour protéger leurs bateaux. Il faut se
représenter le havre sans la pointe d’Agon, donc largement ouvert sur la mer,
avec un abri du côté d’Urville, du Hâble et du Vaudredoux.
Au Moyen-âge, la
création des foires de Montmartin et d’Agon (années 1200) entraîne une activité
florissante : le port de Regnéville reçoit principalement des étoffes et des
vins. L’édification du château royal au 13ème siècle permet au roi de récupérer
l’argent des taxes. Les marins se plaignent des divagations de la Sienne et des
bancs de sable qui sont dangereux pour la navigation, ce qui oblige les
équipages à alléger les navires avant le port. Pendant la guerre de cent ans,
le château change plusieurs fois d’occupant. Sous Charles VIII, à la fin du
15ème siècle il est donné en fief. Au début du 17ème siècle, il ne constitue
plus une menace. Pourtant, en 1637, les Anglais sont toujours menaçants et les
Huguenots présents (dont le possesseur du château). Par ailleurs, la sédition
des nu-pieds et la Fronde sont imminentes. Richelieu fait donc démanteler le
château, puis pour l’exemple exploser le donjon. Il est de ces symboles qu’il
faut abattre...
C’est en 1795 que les trois communes -Regnéville, Grimouville et Urville- sont
réunies.
Dès le 17ème siècle, de nombreux bateaux arment pour la pêche à la morue. Deux
siècles plus tard (1840 environ) apparaissent les digues, phare et mouillages
qui facilitent le cabotage : essentiellement transport de la pierre à chaux et
importation de charbon. La magnifique batterie des fours à chaux du Rey,
construite vers 1850, a en effet besoin du port pour pouvoir fonctionner.
Puis les fours à
chaux s’éteignent et le port d’échouage s’ensable car laissé à lui-même.
Il
est propriété du Conseil général qui l’a restauré à la fin du siècle dernier.
Il abrite tous les ans plusieurs expositions et
est depuis 2009 le lieu d’un marché d’été.
On en fait le tour en accès libre ; des panneaux
informent le promeneur sur son histoire.
Les restes du donjon semblent un défi à la
pesanteur...
A noter que les maisons anciennes à l’entour ont
été construites avec des pierres du château. A proximité immédiate, le quartier
dit « la Cour à Tôt » et une cheminée monumentale en bordure de départementale
sont également remarquables.] Nous arrivons à une fourche prenons sur la droite la D 49 en direction
de Montmorin 3km, nous arrivons au port [Très tôt en activité, il
participe à la vie économique florissante de la contrée. Pêche côtière,
hauturière (armement pour Terre-Neuve), école de navigation, échanges
commerciaux grâce à la foire de Montmartin, protection assurée par le château :
il semble avoir tous les atouts.
En 1871, le mouvement commercial du port se traduit encore par l’entrée de 960
bateaux représentant 21000 tonnes de marchandises, essentiellement le transport
de pierres à chaux et de chaux éteinte vers la Bretagne et l’importation de
charbon pour les fours à chaux.
Mais son activité chutera brusquement à la fin du 19ème siècle, par suite de
l’augmentation du tonnage des navires incompatible avec les faibles hauteurs
d’eau : l’apparition de la marine en fer et à vapeur lui sera fatale.
Au début du 20ème siècle, il subira plusieurs tempêtes.
Actuellement, son activité est uniquement tournée vers la plaisance (90
mouillages).
A la suite de la
bataille navale de la Hougue (1692), Pontchartrain, secrétaire d’Etat à la
marine fait inspecter les côtes du Cotentin. Voilà ce que dit Phelypeaux de
Regnéville en 1694.
« [Reniéville] est
un port où il ne peut point entrer de bâtiments qui tirent plus de 12 pieds
d’eau. Encore n’est-ce que pendant les grandes marines, et ils eschouent deux
heures après la pleine mer. Aussy il ne navigue ordinairement dans ce port que
des barques depuis 30 jusqu’à 50 tonneaux, et qui tirent depuis six jusqu’à
huit pieds et demy d’eau, si bien qu’elles peuvent avoir cinq ou six jours de
la vive eau a chaque lune pour entrer et pour sortir ; car pendant la morte
eau, le port est toujours a sec. Les habitans de ce port ne laissoient pas
d’avoir autrefois en temps de paix jusqu'à 40 ou 50 barques, avec lesquelles
ils alloient jusqu'à Lisbonne, en Terre Neuve ou au Chapeau Rouge, d’où ils
faisoient leur retour a Granville ; mais il n’y a plus aucun bâtiment dans ce
port, tant a cause de la guerre que parce que le commerce de St Malo a tout
absorbé et les maîtres de ce port qui avoient autrefois des bâtiments sont a
présent maîtres pilotes ou décoleurs, c’est-à-dire pilotes des passes de St
Malo, dont une des passes s’appelle du Décolé. Il n’y a pas mesme lieu
d’esperer que jamais ce lieu
se remette, car la misère y est extrême et il n’y
a personne en état de soutenir les autres. » (Mélanges, Société de l’histoire
de Normandie, 1927).
NB : 1 pied = 324mm ; 1 tonneau = 2,83 m3 (mesure utilisée pour jauger les bateaux).
Regneville-sur-mer.fr]. A la seconde fourche laissons la branche de gauche, prenons
à droite la D 156 en direction de Hauteville sur mer nous sommes sur le GR, la
route monte un peut, laissons un chemin sur la droite me permettant de
rejoindre mon gîte plus rapidement mais
le chemin termine sa course dans le marais. Poursuivons notre départementale
jusqu'au carrefour avec un large triangle herbeux et arboré, des tables de
pique nique sont installées, mais je ne me vois pas manger au milieu d'un
carrefour. Le GR prend sur la droite, la rue du marais, nous passons un pont et
entrons par la route dans le marais, on se dirige vers la mer et les dunes. A
l'intersection je quitte le GR pour rejoindre mon gîte d'un soir. Gîte à la
ferme très atypique. Pour rejoindre ma
chambre, il faut entrer dans la bergerie, une porte et un couloir nous amène à
une échelle de meunier (escalier peut large et très raide) au premier étage une
grande pièce avec tout le confort et de grandes baies vitrées donnant sur la
bergerie…
https://randosacaudos.blogspot.com/p/mon-periple.html
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