samedi 2 octobre 2021

Randonnée Le Plus Loin Possible 2021; Etape 2037 - Lessay - Coutainville

 

 

Carte IGN        Trace GPS & Topo sans Commentaires           Trace Randogps

Le code mobile de cette randonnée est b302016

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Vendredi 3 septembre

Lessay    Coutainville

Km     Temps      arrêt       V/d     V/g     dénivelé

32       5h35          1h00       5,7     4,9        407 +


Je sorts de mont gîte d’un soir proche du GR, je prends la rue Sainte croix sur la droite, puis la D 900 également sur la droite ou nous retrouvons le GR, nous empruntons la départementale jusqu’au rond point ou, nous prenons à droite la D 652 en direction de Pirou, Créances, Barneville. Nous pouvons prendre sur la gauche avant le centre commercial l’allée des Rôtisseurs. Le GR longe le parking et prends sur la gauche la rue Barbey d’Aurevilly, longeons le centre commercial et au carrefour, poursuivons sur la gauche. Nous sommes dans un quartier résidentiel moderne. Nous débouchons dans l’allée des Rôtisseurs que nous prenons à droite. La route fait fourche poursuivons tout droit par la petite route de Hotot, (GR 223 et le chemin de du Mont Saint Michel. J’ai oublié de parlé de ce chemin que nous suivons depuis Porbail (j’en ai parlé dans ma précédente édition). C’est un chemin que j’ai découvert à Chartre, j’ai été étonné de le retrouver le mois dernier. Je pensais qu’il rejoignait plus directement le Mont. Après consultation je me rends compte qu’il y  a comme pour la ‘’Camino’’ plusieurs chemins existent [Depuis près de 1000 ans, le Mont Saint-Michel est un des lieux de pèlerinage les plus fréquentés de l’Occident, tout comme le sont Saint-Jacques de Compostelle, Jérusalem et Rome. Des hommes, des femmes, des enfants rejoignent à pied le Mont Saint-Michel, par des routes appelées « chemins de Paradis ». Créée en 1998, l’association « Les Chemins du Mont-Saint-Michel » s’attache à retrouver, réhabiliter et promouvoir les anciennes voies de pèlerinage menant vers le célèbre sanctuaire normand consacré à saint Michel. Ces recensements permettent à l’association d’étendre le réseau des chemins de saint Michel à d’autres pays européens et de renouer les liens unissant le Mont aux grands sites dédiés à l’Archange Michel en Europe, dans tous les territoires traversés par ces itinéraires légendaires. Les pèlerins d’aujourd’hui, animés plus souvent par l’envie d’un moment d’évasion ou de ressourcement personnel sur un itinéraire de randonnée historique. Selon la légende, Aubert (évêque d’Avranches), fit construire au VIIIème siècle, le premier sanctuaire (de forme circulaire)  en l’honneur de saint Michel, sur le mont Tombe en s’inspirant de la grotte du mont Gargan. Il y a fait rapporter des reliques de saint Michel. Depuis leurs fondations respectives, des liens unissent désormais les sanctuaires italien et le normand. L’Archange étant apparu dans ces deux sites, le maire Italien de Monte Sant’Angelo a donc souhaité un rapprochement entre ces deux lieux dédiés à l’Archange. Le 5 mai 2019, un pacte de jumelage a donc été signé entre les deux villes afin de permettre la mise en oeuvre de projets culturels et touristiques concrets et de favoriser les échanges européens. Aujourd’hui, les pèlerins font tamponner leur « carnet du miquelot » à chaque étape de leur voyage pour attester de leur pèlerinage. A l’Office de Tourisme intra-muros du Mont Saint-Michel, chaque miquelot peut faire tamponner son carnet en reconnaissance de son passage par ce haut lieu de pèlerinage. Les pastoureaux et pastourelles étaient ces enfants ou adolescents qui, seuls et au péril de leur vie, entreprenaient ce pèlerinage portés par une foi immense. https://www.ot-montsaintmichel.com/je-decouvre/visiter-le-mont-saint-michel/le-mont-saint-michel-autrement/le-mont-quete-spirituelle/les-chemins-de-saint-michel/

Aux alentours de l’an mil, selon le chroniqueur bourguignon Raoul Glaber, le Mont-Saint-Michel faisait « l’objet de la vénération du monde entier ». Les documents d’archives parvenus jusqu’à nous confirment que les pèlerins venaient en effet de toutes les provinces de France et de plusieurs pays européens. Originaires d’Ecosse et d’Irlande, ils traversaient l’Angleterre, puis la Manche en bateau. Beaucoup venaient également du sud, d’Espagne et d’Italie. De nombreux témoignages autres concernent surtout des Pays germaniques (Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Belgique,…). On en connaît également quelques uns pour l’Europe de l’Est (Pologne…). Le premier pèlerin connu est un moine franc, nommé Bernard, qui au retour d’un voyage au Monte Gargano, à Jérusalem et à Rome, en compagnie d’un moine italien et d’un espagnol, se rendit seul au Mont en 867-868. Cette très importante fréquentation du Mont dès le Haut Moyen Âge (IXe-XIe siècle) est d’ailleurs contemporaine de l’établissement du réseau des chemins montais dont la première mention connue date de 1025. De nombreux autels et églises lui furent dédiés en Italie, en France, en Allemagne, en Angleterre, en Espagne…au travers de toute l’Europe jusqu’en Irlande et en Russie. La présence de ces lieux de culte est généralement attestée sur des sites élevés exceptionnels, propres à frapper l’imagination des hommes. On a ainsi très souvent parlé du « culte aérien » de l’Archange.

Après lecture, je me rends compte que je suis le chemin du littoral ou chemin des Anglais Le « Chemin du Littoral » part de Cherbourg, ville portuaire d’origine antique et suit le plus souvent le rivage, traverse la presqu’île de la Hague et suit souvent la côte, des Pieux à la baie du Mont-Saint-Michel. La qualité des paysages qu’il propose au fur et à mesure de sa découverte lui confère un grand intérêt, même si l’on peut penser que les voyageurs et les pèlerins empruntaient le chemin en retrait du littoral, plus court et mieux protégé des intempéries. Cette voie, qui traversait les villages, correspond aux actuelles routes départementales, beaucoup trop dangereuses pour le marcheur contemporain ; c’est pourquoi le chemin côtier, a souvent été privilégié. Ainsi, l’itinéraire retenu passe par Barneville-Carteret, bourg d’origine médiévale, Portbail port antique avec un baptistère rural du Ve siècle, aménagé ensuite en chapelle Saint-Michel, et Lessay, connue pour sa célèbre abbatiale romane, avant d’entrer dans les terres en direction de Coutances (cathédrale du XIIIe siècle, chef d’oeuvre du gothique normand), la capitale du diocèse et le carrefour des voies de communications de la région. Au-delà de Coutances, le chemin du Mont-Saint-Michel suit le fuseau de l’ancienne voie romaine vers Avranches, mais s’infléchit vers Montmartin-sur-Mer, où se déroulait au Moyen Age une foire internationale réputée, et vers Granville, ville fondée pendant la Guerre de Cent ans pour contrôler la baie du Mont-Saint-Michel. Aux abords de la Baie, l’itinéraire correspond ou croise nombre de « chemins montais » (connus par les archives ou l’ancien cadastre), qui étaient fréquentés par d’innombrables pèlerins en marche vers le sanctuaire de l’Archange. https://www.lescheminsdumontsaintmichel.com/spip/spip.php?article54&lang=fr ]. Nous quittons la route à une centaine de mètres pour prendre sur la droite un chemin bordé de haies. Derrière des haies plus ou moins épaisses nous apercevons les prairies. Traversons la rivière La Goutte. Un peu plus loin après un champ nous coupons un chemin. Sur la droite dépassant des cimes, nous apercevons un château d’eau. Poursuivons en face. Bois et champs se succèdent. Nous arrivons dans un hameau, du moins quelques maisons, et coupons la D 394 (route du Buisson) et poursuivons en face le long de la propriété isolée. Nous traversons la foret par un chemin carrossable. C’est une foret de pin et de landes, avec me semble t’il de la ‘’molini’’ une herbe assez haute couvrant tout le sol, un sentier découverte viens se joindre durant quelques mètres à notre GR. Nous rencontrons un chemin formant Té avec le notre, c’est le chemin de la foret (pas très original comme nom, puisqu’il traverse la foret.) Prenons à droite le long d’un champ. Un tracteur déverse des tonnes de vert de poireau. Je suppose que le maraîcher garde le blanc pour le commercialiser et jette le vert pour engraisser son champ. Nous arrivons au village de Créances au lieu dit Le Vivier. De chemin carrossable nous passons à bitume, laissons sur la droite un large triangle herbeux planté de trois ou quatre malheureux arbres. Poursuivons tout droit par la rue du Vivier. Nous sommes dans un quartier résidentiel moderne. Laissons la rue des pins et prenons sur la gauche la rue des Bruyères, longeons le hangar d’une petite zone industrielle, au rond point nous prenons sur la droite la rue des Fougères, débouchant rue de l’avenir que nous prenons sur la gauche. Après le virage nous prenons à gauche la rue de la Parfontaine, passons un premier groupe de maisons, et au carrefour nous faisons un esse gauche-droite, nous arrivons au hameau du Haut Mesnil, le bitume prend fin et notre rue se divise en trois. Poursuivons tout droit passons une barrière et traversons une nouvelle foret, nous sommes dans les Landes de Lessay. Coupons un chemin. Notre chemin viens se joindre à un autre formant patte d’oie, je ne décris pas le détail de cette partie du chemin c’est tout droit il faut suivre le balisage. Après la fourche en patte d’oie inversée nous débouchons dans le village de Bourgogne. Empruntons la route sur la gauche, elle fait fourche nous prenons à droite en direction de Liroterie, nous sommes sur le GR et le chemin du Mont Saint Michel qui ici à un beau poteau en bois. Nous avons une nouvelle fourche et prenons à gauche toujours la direction de Liroterie. Notre rue se rétrécie. Par chez nous, je dirais que c’est une piste cyclable, ici elle doit mener à un hameau, mais il est difficile à deux voitures de se croiser. Il me semble que sur la gauche nous trouvons une mare et une table de pique nique, dans la mare deux canards. Des faux. Au virage continuons le bitume, poursuivons ce dernier jusqu’au hameau de la Liroterie. Traversons ce dernier. Nous sommes de nouveau dans les champs, et longeons un hangar nous arrivons à la ferme des Croûtes, nous abandonnons le bitume pour suivre le long du mur de la ferme le chemin bordé d’arbres. Nous trouvons des panneaux d’informations avec les balises. Les champs séparés par des haies se succèdent, puis notre chemin comportant des ornières et bordé d’un haut mur annonce une grosse propriété. En effet nous arrivons à la Rapillerie. Grosse propriété bourgeoise avec une tour. Nous débouchons sur la route que je prends à gauche pour photographier la tour et revient sur mes pas en empruntant la D 434. Nous entrons dans Pirou le Pont par la rue des écoles. Passons le, grand groupe scolaire moderne, et arrivons Place Alphonse, prenons à gauche la direction de Pirou plage. Au carrefour suivant prenons à gauche, direction Pirou plage et le château. Arrivée devant l’arrêt de bus et l’entrée de l’école du château nous quittons le bitume pour prendre sur la droite la piste cyclable de Pirou plage. Je longe un long mur et une zone en réaménagement en 2021, qui servira au bonheur des habitants et à l’école de lieu de promenades et d’un jardin pédagogique me semble t-il. Nous débouchons sur la D 94 que nous prenons à gauche sur une centaine de mètres et à la fourche, la rue de gauche, nous entrons dans le hameau de la Bosquerie que nous traversons. A la sortie du village, dans le virage nous avons un choix à faire. Nous trouvons deux balisages l’un le 223 poursuivant la départementale (balise sur le panneau triangulaire). Soit prendre un chemin sur la gauche le 223 b (balise sur le mur d’un petit bâtiment.) Sur la carte je n’ai que le 223 b chemin certainement déclassé. Le 223 doit utiliser la route, soit pour retrouver les dunes plus directement. (A moins que ce ne soit simplement pour éviter un chemin avec des ornières et peut entretenu, souvent coupé de ficelle pour que les vaches changent de champs, sans s’égarer sur le chemin.) Ma trace partant à gauche, je suis le 223 B. Un chemin entre des haies, défoncé par le passage du tracteur, l’un des rares chemins ronceux que je rencontre sur ce parcours. On cherche les balises et l’on se demande bien pourquoi maintenir un balisage (la balise était neuve sur le mur) si la suite n’est pas indiqué. Le chemin forme deux coudes et débouche sur un chemin formant Té et nous prenons à gauche, (enfin ma trace me dit qu’il faut prendre à gauche sur le terrain pas de balise). Après un coude à l’équerre sur la droite, et avoir passé sous des ficelles empêchant les vaches d’aller chercher de l’herbes meilleur à leur goût ailleurs que dans leur prairies, nous débouchons dans le hameau de La Prévellerie. Le chemin passe entre les maisons et débouche sur la rue desservant le hameau. Nous retrouvons un balisage tout neuf (lors de mon passage en 2021), et prenons à droite la D 432. La rue fait fourche, nous prenons à gauche une toute petite route, et arrivons aux premières maisons du hameau de La Carbonnellerie. Laissons sur la droite la rue de la mer et poursuivons tout droit vers la D 72, nous traversons le hameau. A la fourche poursuivons tout droit une route bitumée jusqu’à la dernière maison, elle devient simplement carrossable. Nous retrouvons les champs avec leurs petites haies. Je suis surpris, toutes ses petites routes sont parfaitement entretenues, l’herbes en bordure des fossés sont tondues et les haies coupées. Nous arrivons à une fourche, prenons à droite et à la suivante fourche à gauche, chemin un peu défoncé par les tracteurs. Nous débouchons sur une route que nous prenons à droite, puis le premier chemin à gauche, après un virage en équerre, nous traversons le ruisseau de Douit venant se perdre dans le Havre de Geffosses. Nous arrivons aux quelques maisons de La Grande Maresquière. Je bute sur un problème. Normalement (du moins) sur la carte, c’est ici que nous trouvons la séparation du GR 223 et du GR 223b, mais aucune information, et surtout la branche du 223 n’existe plus sur le terrain. Quant au 223b ce n’est pas mon chemin d’étape, il m’éloigne, plus qu’il ne m’arrange sur ce parcours que j’ai choisi pour parcourir le littorale. Ordinairement je n’aime pas trop le bord de mer, c’est toujours un peu pareille, ici je suis très surpris par ses havres que la mer remplie à chaque marée et qui à marée basse se trouve être jolies car très sablonneux. Les marais sont verdoyants avec parfois des moutons, mais en générale le havre possède un beau sable blond. Cela me change des quelques promenades en baie de Bourneuf en Loire Atlantique, ou ce n’ai que vase grisâtre sur des kilomètres. Au bout d’un moment cela plombe le moral. A l’entrée du hameau, je prends à droite, longe la ferme et retrouve les champs, nous arrivons à La Petite Maresquière, de chemin nous passons à bitume et au virage de la route je ne vois plus de balise, ma trace par sur la droite et longe le Havre. Je suis ma trace mais m’inquiète, le chemin est fermé par une barrière, heureusement un passage piéton est aménagé sur la gauche. Je n’ai plus de balisage, seul un local, me dit que ce n’est pas une propriété privé et qu’il y a une promenade à l’intérieur. Je poursuis mon chemin tout droit, il est aménagé d’observatoires (c’est devenu une réserve.) Je ne verrais pas le Havre, une digue assez haute nous bouche la vue. Dans le bout nous passons sur une passerelle au dessus de la rivière du Pont de la Reine, puis nous prenons à droite un large chemin se dirigeant vers un parking et l’entrée d’un camping à la ferme. Traversons la D 650 prenons le chemin en face plus ou moins carrossable, dans le bout un parking et les dunes, la mer est derrière. La monté est difficile le sable jusqu’au cheville. Je fatigue, sentant que le chemin touche à sa fin. Au lieu de m’épuiser dans le sable sec, la mer étant basse (elle descend) je vais sur la plage à la recherche du sable dure. Je me mouille légèrement les pieds au passage de l’exutoire du Havre de Géffosse. Lorsque j’ai pris la plage je n’ai même pas pensé à cela. Heureusement le havre est presque vide et ce ne sont que quelques rigoles coulant sur le sable. De loin j’aperçois les toitures des maisons de villégiatures en bordure de dune. Demain les propriétaires pleurerons la monté des eaux ou l’avancé de la dune, mais les vrais villages, ne sont pas là, ils sont loin derrière dans les terres sablonneuses. Je regarde mon GPS et m’aperçois que ma trace touche à sa fin, il est peut être temps de rejoindre la dune et la trace du GR. Je me dirige vers la dune et cherche un chemin d’accès à la plage, pour ne pas abîmer le sable, je retrouve le sentier dunaire que je prends à droite et longe les claustras jusqu’à la route bitumée que je prends à droite jusqu’au front de mer, cela s’appelle rue de Beau Rivage et cela n’a rien de beau, d’un coté la clôture d’un camping et de l’autre la dune hérissée de claustrât. Dune interdite ‘’reconstruction de la dune’’ surtout conservation, plus de dune plus de camping. Après les campings, il reste un espace dunaire encore sauvage, puis le problème de reconstruction de la dune du littorale ne pose plus de problèmes on l’a arasée pour faire des emplacements de camping-cars numérotés. La protection de la dune n’est qu’une question d’argent… si cela doit protéger un camping ou des villas, on devient très écolo. Si cela doit apporter un peut d’argent, (il faut bien survire), on a fait ce qu’il fallait pour la planète. Je suis toujours étonné de voir les propriétaires de camping-car s’entasser les uns à cotés des autres, toujours bien alignés, (mieux que les voitures sur un parking de supermarché, ou les mêmes conducteurs garent leur voitures comme ils arrivent.) Il est vrai que je bougonne lorsque je suis dans les dunes et qu’à chaque parking il y a un camping-car, c’est moche sur la photo, mais tellement mieux de se croire en liberté en pleine nature, qu’aligné sur un parking même en front de mer. Lorsque je vois cela je me dis il vaut mieux avoir un camping car, beaucoup plus large que long, parce que les pauvres bougres, ils ne peuvent même pas étendre l’auvent, il ne leur reste que l’avant de la voiture pour installer la table et les chaises face à la mer. Poursuivons par la Place K’Dual. Après avoir dépassé le centre de sauvetage, au lieu de partir sur la droite dans les dunes je poursuis par la rue des dunes. Je fais juste un détour pour photographier les cabines de bain. Nous sommes à Gouville [Ces cabanes se dressent fièrement sur la crête des dunes de Gouville, bien alignées et aux toits multicolores. Elles représentent un lieu idéal pour les photographes et peintres locaux et sont aussi l'emblème de la station balnéaire de Gouville-su-Mer. Implantées par les premiers touristes il y a près d'un siècle, ces cabines étaient un petit lieu où les touristes qui logeaient à l'hôtel pouvaient se changer et manger un morceau. Les touristes y entreposaient des jeux de plage, des vêtements, des instruments de pêche et servaient d'abri en cas de mauvais temps. Durant la seconde guerre mondiale, bon nombre de cabines disparurent détruites par l'armée d'occupation. Dès la liberté retrouvée, les cabines refleurirent petit à petit sur la dune. Dans les années 80, plus de cent cabines étaient implantées dans la dune mais la loi littoral vint mettre fin à leur implantation. https://www.tourisme-coutances.fr/offres/cabines-de-bain-de-gouville-gouville-sur-mer-fr-3035141/]. Je poursuis par le bitume passe une seconde série de cabanes de plage et j’arrive à l’extrémité du bitume ou je cherche un peu le balisage, il ne passait pas par le bitume mais par la dune, une fois retrouvé, nous traversons l’espace dunaire et arrivons sur un chemin carrossable reliant la départementale à la plage. Le balisage part sur la gauche, mais je ne vois pas qu’il tourne vers la cabane Vauban. Je passe la barrière puis longe le parking avant de me rendre compte que je me suis trompé. Revenu sur mes pas je vois la trace passant le long de la cabane (construction en pierre), et rejoignant le chemin de la Tremailler [Le but de la cabane Vauban, était de défendre nos côtes des invasions anglaises au cours du 18e siècle. Une vingtaine de corps de garde de ce type existaient entre le Mont Saint-Michel et la Hague. Rapidement les vigies concurrencent les corps de garde et ensuite les sémaphores arriveront pour finir par les achever. Le service de gardes côtes a été achevé en 1815, année de la paix retrouvée avec l'Angleterre. https://www.tourisme-coutances.fr/offres/la-cabane-vauban-gouville-sur-mer-fr-3035117/]. Nous arrivons sur quelques cabanes de vilégiatures perdues dans les sables au milieu de nulle part. Je ne suis pas sur que cela me plairait d’avoir une location à cet endroit, trop isolé, et trop prêt du parking permettant de se rendre à la plage. Là j’ai un doute sur l’itinéraire, je fais confiance à ma trace, car je cherche un peu les marques. Heureusement que je regarde la carte papier, un chemin fais passer par les dunes mais il faut traverser le Havre de Blainville, la mer est basse, mais je me méfie si l’exutoire est trop large ou avec trop de courant je ne pourrais pas le traverser. Il faut prendre la route sur la gauche. Le balisage est parcimonieux sur la piste piétonne. Ensuite cela se complique un peu, nous arrivons dans une zone résidentielle plus ou moins clôturé, mais avec un panneau interdit au piéton. Il faut absolument sortir des grillages. Nous longeons une première zone Conchylicole. Ensuite c’est moche et lugubre. Il vaut mieux marché à droite car après les premiers grillages, nous avons un espace relativement large permettant de ce rendre dans une seconde zone Conchylicole, il faut suivre le grillage de droite et à la rencontre des deux clôtures nous avons un sentier entre les grillages, c’est l’arrière de la zone artisanale, c’est moche, pas entretenu, on se demande bien ou l’on va, surtout lorsque l’on commence à descendre vers le marais, à marée haute on doit se mouiller les pieds. Nous passons devant des bateaux abandonnés et je dois dire que je me sens rassuré lorsque je ressort sur la D 651 que nous prenons à droite. La digue est bitumée et ils ont eu l’intelligence de créer un passage pour piéton derrière la glissière de sécurité. Je triche en arrivant au camping de Blainville sur mer. Le balisage quitte le bitume pour faire le tour de ce dernier, coté marais puis revient sur la départementale. Le bas coté est large tondu je poursuis en passant devant le camping de la Mélette. Au carrefour avec la D 244 nous prenons à droite la route D 244 traversant la fin du Havre de Blainville, passons un petit pont et nous arrivons au centre d’activité de la ville. Ici ce n’est pas facile à trouver son chemin, il ne faut pas prendre l’allée entrant dans les hangars c’est sans issu à l’arrière tout est clôturé. Il faut traverser le parking et se diriger vers la dune, et le petit bois. On se faufile entre les grillages et montons sur la dune, longeons le centre d’activité, nous descendons vers le marais, nous sommes guidé par les claustras et arrivons sur une rue cimenté derrière un hideux bâtiment moderne, prenons à droite remontons vers la plage. La rue ce divise en deux, la première rue sur la gauche (Cor du Senequet) dessert les maisons, un peu plus bas c’est la promenade de Jersey pour les piétons. Toute la promenade est protégée par une digue de gros cailloux de granit. Normal derrière il y a la manne financière et des maisons de villégiatures. Je suis à Coutainville fin de cette promenade. Le reste de la trace mène à l’hôtel, bien placé malgré une crainte, je ne voyais pas le bout du quartier résidentiel. Je me demandais même si ma trace était à jour. Face à l’hôtel trois restos.   

 
 
 
 
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