samedi 2 octobre 2021

Randonnée Le Plus Loin Possible 2021; Etape 2035 - Carteret Portbail

Barneville-Carteret située sur la Côte des Isles. Elle résulte de la fusion en 1964 des deux stations balnéaires de Barneville-sur-Mer et de Carteret, dont le port offre des liaisons maritimes vers les îles Anglo-Normandes. Situé à l'extrémité du Massif armoricain, le Cap de Carteret conserve les traces de la formation, sur les granites déformés et schistes métamorphiques du Précambrien, de la chaîne hercynienne par le plissement des arkoses du Cambrien et des schistes et grès armoricains de l’OrdovicienCarteret est attesté sous les formes Cartereide Cartreio en 1125, Chartrai en 1156, de Cartrahio en 1167, Cartret en 1179, Carterei en 1180, de Kartraio au XIIe siècle, Cartrait vers 1210. Carteret : du scandinave kart (« terrain caillouteux ») et du scandinave reið qui signifie « mouillage.

Préhistoire : Un premier peuplement humain daté vers 320 000 ans de l'Homme de Néandertal a été identifié sur la commune sur un site situé en haut de plage.

Antiquité : Après avoir été probablement utilisé par le peuple des Unelles, le Cap de Carteret a été fortifié par les Romains dans le cadre de l'operation militaire "Côte saxonne" durant la seconde moitié du IIIe siècle. Le fort, dont le périmètre est le même que celui du muret actuel qui entoure le sommet du cap, servait principalement à abriter les escales de la Classis Britannica.

Cette enceinte fortifiée fut ensuite prise ou détruite par les Anglo-Saxons. Qui furent eux-mêmes envahis par les Francs.

Une voie secondaire aboutissait à Carteret au lieu nommé « le Castel », où un camp romain (exploratorium) surveillait la côte et le havre contre un éventuel débarquement d'un envahisseur.

Moyen Âge : On ne connaît pas beaucoup l'histoire du Cotentin au début du Moyen Âge. Cependant, on sait que le secteur était peuplé et christianisé très tôt, autour de 429 par Germain le Scot. Il faisait partie d'un territoire géré par le Roi des Francs et nommé la Neustrie. Entre 850 et 933, le secteur de Barneville et de Carteret, comme tout le reste du Cotentin, est régulièrement la cible de violents raids vikings qui font fuir la quasi-totalité des habitants. En majorité des paysans ou pêcheurs chrétiens. Pour faire face aux incursions Vikings, le Cotentin est cédé par le traité de Compiègne, et par le roi Charles le Chauve, à Salomon de Bretagne en échange d'un serment d’alliance et une promesse d’aide contre les Vikings. Ceux-ci s’installent
pourtant progressivement, notamment à Barneville-Carteret. C'est d'abord un Viking, probablement un seigneur Danois, qui installe une petite ferme fortifiée à l'emplacement actuel de l'église Saint-Germain d'Auxerre. En 933, Guillaume Longue-Épée, Duc de Normandie, récupère l’Avranchin, le Cotentin et les îles Anglo-Normandes dans son duché. C'est à cette date que Barneville-Carteret (qui n'existe pas encore) devient officiellement "Normande". Un petit port fortifié est aussi construit à cette époque au pied du Cap de Carteret. Probablement à l'emplacement actuel du Manoir de Carteret. C'est ici que va naître la famille Carteret qui fut une puissante famille de la noblesse normande, qui fit souche dans les îles Anglo-Normandes depuis Guy de Carteret (vers 960 – 1004). Renaud Ier de Carteret (1055-1106), chevalier et seigneur de Carteret, fut le premier seigneur de Saint-Ouen, situé sur l'île de Jersey. Les parties les plus anciennes de Carteret datent de l'époque romane (XIe et XIIe siècles). Dans le bourg de Barneville, derrière l'église, une motte, transformée en calvaire, s'appelait le tertre à Mallet du nom de famille des Mallet de Carteret et Barneville, cité dès 1066. Le clocher carré de l'église XVe est pourvu d'un parapet sur arcature aveugle et elle aurait été assiégée par les Anglais en septembre 1499.

Seconde Guerre mondiale : Le géneral Rommel en 1944 à Carteret. Envahies dès juin 1940, les communes de Carteret et de Barneville-sur-Mer sont des chantiers importants du Mur de l'Atlantique. La plupart des fortifications sont toujours visibles à l'exception du site de Baubigny, totalement enfoui dans le sable. Le 18 juin 1944, la ville est libérée par une colonne blindée du 69e régiment de la 9e division d'infanterie américaine, qui y installe une ligne de défense. Les militaires américains restent à Barneville et à Carteret jusqu'à l'automne 1945. Au manoir de Graffard, on donne des spectacles de « French cancan » pour les soldats.

Église Saint-Germain de Barneville (XIIexve et XVIIIe siècles), classée au titre des Monuments historiques. Son maître-autel est classé à titre d'objet. Wikipédia.]

 

 Carte IGN          Trace GPS & Topo sans Commentaires                    TraceRandogps

Le code mobile de cette randonnée est b301898

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Septembre 2021

Cette une promenade ouverte peut être réalisée avec retour en bus sur Carteret & Cherbourg 

dernier départ 17h42 de Porbail. Lien horaires

KM       Temps       Arrêt       V/d        V/g        Dénivelé

14          2h25          0h20        5,7         5,1          143 +

 

Le bus ne s'arrête à l’encienne gare de Carteret. Je rejoins ma trace en prenant l’avenue de la République au lieu de prendre la rue du val, je passe devant une église abandonnée [Église Saint-Germain-le-Scot de Carteret du xxe siècle (désacralisée, fermée au public). Wikipédia] puis l'ancienne gare servant aujourd'hui au train touristique et encore vu les barrières je ne suis pas sur qu'il fonctionne encore. Je rejoins le port de plaisance [parfois appelé « port des Isles », est aujourd'hui le port multifonctions de Barneville-Carteret. Il se situe à l'extrémité de l'estuaire de la Gerfleur, sur la rive droite de celle-ci, dominé par le cap de Carteret. À l'entrée du chenal d'accès au havre de Barneville, l'actuel port de pêche et de plaisance de Carteret est protégé par une digue. Il porte le label Pavillon bleu en 2011.Wikipadia] retrouve le Gr et un balisage jaune sur la promenade Jules Barbey D’Aurevilly. Nous longeons le port, au rond point nous prenons la rue Pelletier, puis à droite la rue des Ormes, [Rue des Ormes : anciennes maisons de capitaines de marine. Wikipédia] nous arrivons sur un chemin formant Té prenons à droite la piste cyclable du pont du Tot en direction de Carentant, la haie du Puits, Barneville. Nous sommes sur le chemin du Mont Saint Michel, GR 223 Balisage jaune. je suis à marée basse, c'est impressionnant de voir tout ce sable, toutes ces terres sableuses sans eau. Nous passons une chicane pour velo puis un pont en alu au dessus de la Gerfleur passons à  nouveau une chicane et prenons sur la gauche  la route bitumée, Le GR ne passe plus comme la carte l'indique. Nous faisons le détour par le hameau du Tôt. [Le village du Tôt et son estuaire. Vers le xixe, des tendeurs de basse-eau (pêcheurs sans lignes ou embarcations qui installent à marée basse des filets sur les rochers de l'estran) s'installent dans l'estuaire de la Gerfleur, près de l'embouchure. Celles-ci se concentrent en faisant un hameau à l'architecture typique surnommé le village du Tôt. Il est longé par le petit fleuve la Gerfleur, avant que celui-ci ne se jette dans la mer. Une jetée et une digue pour protéger les maisons sont construites en 1880, et sont encore visibles aujourd'hui malgré quelques écroulements. Nicolas Dutot, économiste fondateur de l'étude quantitative des phénomènes économiques y passa son enfance. À la fin du xxe, alors que cela a déjà été le cas par le passé, le village est plusieurs fois inondé dû à l'addition de plusieurs phénomènes : grande marées, orages, tempête, écroulement de digue(s)… Wikipédia] Jolie hameau avec ses maisons en granit et les toits en ardoises. Je fais le détour par le l'avoir de la mère Denis (les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître...). [Mais qui était la Mère Denis, , et qui a longtemps vécu chez nous ? Jeanne-Marie Le Clavé, alias la Mère Denis, est née le 9 novembre 1893 dans le Morbihan. À l’âge de 17 ans, elle épouse Yves-Marie Denis, et le couple vient s’installer en Normandie. Pendant 27 ans, elle est la garde-barrière sur la ligne Carentan-Carteret. Elle divorce, et de 1944 à 1963, elle sera lavandière sur un lavoir de la Gerfleur, dans le village du Tôt à Barneville-Carteret. Elle sera remarquée en 1972, par les publicitaires de la marque Vedette qui lui donneront le sobriquet de "mère Denis" et viendront tourner leurs pubs au village du Tôt. Sa vie prend un virage radical grâce à un jeune publicitaire, Pierre Bâton, lequel vient passer ses vacances dans la cité balnéaire du Cotentin. La Mère Denis a alors 79 ans, et le jeune homme lui propose de parrainer les machines à laver de la célèbre marque Vedette. Très vite, la bonne bouille de vraie normande de la Mère Denis est affichée dans toutes les gares de Paris, et plus précisément à Saint-Lazare. Mieux, les téléspectateurs la découvrent sur petit écran dans un spot publicitaire. « Ah, c’est ben vrai ça ! » À genoux sur le lavoir du hameau du Tôt, la Mère Denis est filmée en train de taper sur du linge et en vantant les mérites de la marque Vedette. Mais surtout, elle ponctue sa prestation d’une phrase prononcée avec un accent à couper au couteau et qui va devenir célèbre : Ah c’est ben vrai ça ! En 1982, 80 % des Français connaissent la Mère Denis, et ses fameux mots sont souvent repris ici et là, comme pour ponctuer un bon mot ! A Carteret, c’est bien évidemment la gloire et lorsqu’elle traverse le bourg, elle ne manque pas de lancer à la antonade : Ch’est byn mé qui passe à la télé ! (c’est bien moi qui passe à la télé !) Inhumée dans le Calvados. Dans un premier temps, et en contrepartie de sa prestation, la marque Vedette lui offre une machine à laver… dont elle n’a que faire ! Puis en 1983, les dirigeants de Vedette s’engagent à lui verser une rente viagère afin de la mettre à l’abri des soucis matériels. C’est dans une maison de retraite à Pont-l’Evêque dans le Calvados qu’elle se retire, avant de mourir le 17 janvier 1989. La Mère Denis est enterrée au cimetière de Saint-Hymer (Calvados). https://actu.fr/normandie/barneville-carteret_50031/a-carteret-personne-na-oublie-mere-denis_9832238.html]Après le hameau nous prenons à droite, la rue Chassealot nous revenons vers la mer, débouchons sur la route des Prés Salés que nous prenons à gauche (en effet si j'avais poursuivie la piste cyclable j'évitais le détour. Mais je n'aurai pas vu en réel le lavoir de la mère Denis.). Nous passons les grèves par la route des prés salés et l’aire d’Accueil des gens du voyage. Nous débouchons sur la D 130 que le GR et balisage bleu emprunte sur la droite. (C'est une nouvelle modification du tracé que l'on ne retrouve pas sur la carte ign.) Passons ce marais de Prés salé en traversant le Havre de Carteret, cela doit être impressionnant à marée haute. A marée basse ce n'est que sable et trous d'eau. On se demande même comment la mer peut entrer si profondément en terre tout en laissant une aussi grande bande de terre, puisqu'elle va jusqu'au port de Carteret à  un peu plus de deux kilomètres de là. [un Havre est un Estuaire. Ici de Deux fleuves côtiers s'y déversent : le Fleuve, tout à l'est, et la Gerfleur, plus à l'ouest, qui sert de frontière entre les anciennes communes de Barneville et de Carteret, aujourd'hui fusionnées. Au XVIIIe siècle, les goélettes venaient s'y échouer. En 1731, des aménagements sont réalisés pour remédier à l'ensablement du havre et au déplacement du chenal. En 1880, la jetée insubmersible est construite, ainsi que la digue sud. Sa superficie est d'environ 90 hectares, donc 50 de prés salés. wikipédia]. Nous poursuivons par le boulevard de la mer. Traversons Barneville plage, pour arriver sur la plage. Arrivons sur le Front de mer Nous traversons la route, le GR prend sur la gauche au dessus de la digue. Je remonte vers la rue pour une belle propriété ressemblant à un château. Je longe un moment la trace puis descend sur la plage, pour trouver le sable dur. Aujourd’hui j’aperçois à l’horizon l’ile de Gersey. Je remonte rapidement pour photographier les dunes de Saint Georges, je redescends sur la plage pour retrouver mon sable dure. Je remonte de temps en temps pour voir ce qu'il y a derrière le cordon de dune. Un peu dessus la lande est parsemé du moins ou je me suis, de campings et de parking à campings car. Je redescends sur ma plage jusqu'à Portbail, Je passe devant les anciennes colonies de vacances à l’abandon. A tort, je poursuis en contournant les brises lames, ce qui sera impossible à faire à marée haute d’où ma trace au milieu du Havre. Je sorts difficilement du havre par le lieu dit La caillourie et l’école de voile, heureusement qu’il y a une descente à bateau encadré par des roches en biais me permettant de sortir de là. Il est sur qu'à marée haute on ne peu pas faire cela. A la pointe où l'on aperçoit le poste de surveillance, ou avant les colonies il aurait fallu que je remonte pour retrouver le GR, car là je me perd dans le sable et ce qui doit être à marée haute un marais, voir même un endroit intraverssable. Je retrouve le GR au centre de voile mais ne comprend pas d'où il vient, (en effet j’ai coupé la trace sans m’en rendre compte pour rejoindre la D15. je longe un chenal vide d'eau à cette heure. Je rentre dans Portbail par la D 15 et le pont des 13 arches. [Cinq voies romaines arrivent et partent de Port-Bail, ce qui laisse penser que ce port était une escale de la route maritime de l'étain, qui reliait ainsi la Cornouaille au bassin méditerranéen. Le pont de 1873 menant vers la plage est composé de treize arches, ce qui est souvent signe de mauvais présage. Les jours de fortes marées, il arrive que le pont se trouve au ras de l'eau, ce qui donne l'impression de marcher sur l'eau. La légende désigne la ville de Port-Bail, comme le cadre de l'arrivée miraculeuse par voie de mer, des reliques de saint Georges en terre de France. Wikipédia]. Comme à Carteret deux églises et quelques belles maisons. [Le nom de la localité est attesté sous les formes Portus Ballii en 746 et 753 et Port Bahil en 1027. Le toponyme serait issu du latin portus, « port », et d'un anthroponyme germanique tel que Behhilt ou Ballo, à moins que le deuxième élément ne soit, comme le suggère René Lepelley, l'ancien français bail, « cour, enclos » (du bas latin ballium). Durant l'époque gallo-romaine, une agglomération portuaire s'élevait sur le territoire de la commune. Située sur la voie romaine qui longe la côte ouest de la presqu'île, la ville se développe. Charles de Gerville précise que l'agglomération antique était alimentée en eau par un aqueduc. En 1968, sous la nef de l'église Notre-Dame, lors de fouilles dirigées par David Abadie, a été mis au jour des vestiges de thermes d'une villa du IIe siècle de notre ère. Outre le baptistère, daté du IVe ou Ve siècle, il a été mis au jour à proximité de ce dernier les restes d'un petit temple gallo-romain (fanum), ainsi que l'existence d'une villa gallo-romaine et de son atrium. En 1845, l'abbé Louis signalait la découverte d'un « grand fragment de mosaïque ». Au hameau de Lanquetot, existait une source sacrée. Lors de travaux de captage, y fut découvert un dépôt votif. En 1026, Richard III donne à son épouse, Adèle de France, fille du roi des Francs Robert II le Pieux, un domaine abbatiam (territoire d'abbaye) nommé Port Bahil situé sur les flots de la Gerfleur avec un port. Avant la fin du XIe siècle l'église Notre-Dame est donné à l'abbaye bénédictine de Lessay et devint un prieuré qui sera déserté dans la seconde moitié du XIIIe siècle. En 1818, Portbail (749 habitants en 1806) absorbe Gouey (1 087 habitants). La Compagnie des chemins de fer de l'ouest met en service la gare de Portbail le 1er juillet 1889, lors de l'ouverture à l'exploitation de la deuxième section, de La Haye-du-Puits à Carteret de sa ligne de Carentan à Carteret. Portbail fusionne avec Denneville et Saint-Lô-d'Ourville le 1er janvier 2019 pour créer la commune nouvelle de Port-Bail-sur-Mer par arrêté préfectoral du 20 décembre 2018. Les trois communes deviennent des communes déléguées. Wikipédia]. Passons devant la première église [L'église Notre-Dame, classée monument historique, se distingue par son clocher fortifié couronné de créneaux et de mâchicoulis du XIe siècle, vestige de la guerre de Cent Ans. Cet édifice religieux occuperait l'emplacement d'un ensemble monastique du VIIIe siècle, qui dépendait de l'abbaye de Saint-Wandrille. Lieu d'expositions et de concert d'avril à octobre, visites guidées. Deux statues du XVIe (saint Jacques et Vierge à l'Enfant) sont classées à titre d'objets. Wikipédia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 
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